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Insee Conjoncture Normandie · Septembre 2025 · n° 49
Insee Conjoncture NormandieL’économie normande manque toujours de dynamisme au 2e trimestre 2025 Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2025

Flavien Alleaume, Diane Delver-Custos, Alexis Lancel (Insee)

Dans un contexte national et international troublé qui se traduit, notamment, par un taux d’épargne des ménages au plus haut, l’activité économique reste peu dynamique en Normandie au 2e trimestre 2025. L’emploi salarié se stabilise en dépit de la poursuite du repli de l’emploi intérimaire. Les difficultés rencontrées par les secteurs de la construction et de l’industrie pèsent sur l’économie régionale. Pour autant, le taux de chômage demeure stable à 7,2 % de la population active régionale, toujours en deçà du niveau national. L’appareil productif fait l’objet de mouvements importants, avec des créations et des défaillances d’entreprises orientées à la hausse.

Insee Conjoncture Normandie
No 49
Paru le :Paru le25/09/2025

L’emploi salarié reste stable en Normandie

Au 2e trimestre 2025, l’ total (incluant l’) est stable en Normandie, alors qu’il progresse légèrement en France hors Mayotte (+0,2 % ; figure 1). L’emploi salarié du secteur privé affiche ces mêmes différences entre la région et le niveau national, celui du secteur public étant quasi stable (+0,1 %) en Normandie comme en France métropolitaine. Sur un an, l’emploi est toujours en recul en Normandie (-0,3 % après -0,5 % au 1er trimestre 2025) mais se stabilise au niveau national.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Emploi salarié total - Normandie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Normandie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 100,7 100,7 100,8 100,8
2ᵉ trim. 2019 100,6 100,9 100,8 101,0
3ᵉ trim. 2019 100,5 101,1 100,8 101,3
4ᵉ trim. 2019 100,9 101,5 101,1 101,8
1ᵉ trim. 2020 98,8 99,6 98,5 99,4
2ᵉ trim. 2020 98,6 99,1 98,7 99,1
3ᵉ trim. 2020 100,6 101,2 100,8 101,3
4ᵉ trim. 2020 100,8 101,2 101,0 101,3
1ᵉ trim. 2021 101,3 101,9 101,7 102,2
2ᵉ trim. 2021 102,1 103,0 102,7 103,5
3ᵉ trim. 2021 103,1 103,8 103,7 104,5
4ᵉ trim. 2021 103,4 104,4 104,2 105,3
1ᵉ trim. 2022 103,6 104,9 104,5 105,8
2ᵉ trim. 2022 103,6 105,1 104,5 106,1
3ᵉ trim. 2022 104,1 105,4 105,0 106,5
4ᵉ trim. 2022 104,2 105,8 105,2 106,9
1ᵉ trim. 2023 104,3 106,0 105,1 107,1
2ᵉ trim. 2023 104,4 106,2 105,4 107,3
3ᵉ trim. 2023 104,3 106,3 105,4 107,4
4ᵉ trim. 2023 104,6 106,4 105,5 107,4
1ᵉ trim. 2024 104,9 106,7 105,7 107,7
2ᵉ trim. 2024 104,7 106,6 105,4 107,5
3ᵉ trim. 2024 104,8 106,8 105,4 107,6
4ᵉ trim. 2024 104,4 106,5 105,0 107,2
1ᵉ trim. 2025 104,3 106,4 104,9 107,1
2ᵉ trim. 2025 104,3 106,6 104,9 107,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié progresse dans le Calvados mais décroche dans l’Orne

Sur un trimestre, l’emploi salarié total décroît dans l’Eure (-0,2 %) et l’Orne (-0,3 %) mais rebondit dans le Calvados (+0,3 %), porté par les services (figure 2). En Seine-Maritime et dans la Manche, l’emploi salarié stagne, malgré le dynamisme du secteur de la construction dans ce dernier département.

Sur un an, l’emploi reste en recul en Seine-Maritime (-1 580 emplois), dans l’Orne (-1 340 emplois) et l’Eure (-790 emplois) mais demeure stable dans la Manche et le Calvados.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 1ᵉ trim. 2025 2ᵉ trim. 2025
Calvados -0,1 0,3
Eure 0,1 -0,2
Manche 0,1 0,1
Orne -0,3 -0,3
Seine-Maritime -0,2 0,0
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Quasi-stabilité de l’emploi dans l’ensemble des secteurs hors intérim

Au 2e trimestre 2025, le volume d’emploi salarié hors intérim est quasi stable dans l’ensemble des grands secteurs de l’économie régionale (figure 3). À l’échelle nationale, l’évolution est plus favorable pour le (+0,3 %), et moins pour celui de la construction (-0,3 %). En évolution annuelle, l’emploi normand est stable dans le tertiaire, mais diminue dans l’industrie (-0,6 %) et surtout dans la construction (-1,7 %). L’industrie est particulièrement touchée par le repli des activités de fabrication d’équipements électriques et électroniques, et le secteur de la construction pâtit du ralentissement des activités immobilières.

La Manche est le seul département normand où l’emploi progresse dans la construction (+0,3 % au second trimestre, +1,4 % sur un an) et plus modérément dans l'industrie où l'emploi est stable au second trimestre et progresse légèrement sur un an (+ 0,7 %). Ces deux secteurs restent en recul dans l’Orne et stables dans les autres départements de la région.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Normandie

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Normandie ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 100,6 100,6 100,9 100,0
2ᵉ trim. 2019 101,3 100,9 100,8 100,0
3ᵉ trim. 2019 102,0 101,0 101,0 99,5
4ᵉ trim. 2019 102,4 101,3 101,7 100,0
1ᵉ trim. 2020 102,2 101,1 100,4 99,7
2ᵉ trim. 2020 102,6 100,5 99,3 98,8
3ᵉ trim. 2020 104,0 100,4 101,4 100,1
4ᵉ trim. 2020 105,0 100,5 101,2 100,4
1ᵉ trim. 2021 106,1 100,8 102,0 100,5
2ᵉ trim. 2021 106,9 101,1 103,4 100,8
3ᵉ trim. 2021 107,9 101,3 104,9 101,7
4ᵉ trim. 2021 108,5 101,4 105,6 101,1
1ᵉ trim. 2022 108,4 101,3 106,2 101,3
2ᵉ trim. 2022 108,7 101,6 106,2 101,3
3ᵉ trim. 2022 108,9 102,0 106,6 101,5
4ᵉ trim. 2022 109,1 102,2 107,0 101,4
1ᵉ trim. 2023 108,7 102,5 107,3 101,7
2ᵉ trim. 2023 108,5 102,5 107,6 101,7
3ᵉ trim. 2023 108,6 102,7 107,5 101,5
4ᵉ trim. 2023 108,6 103,1 107,9 102,1
1ᵉ trim. 2024 108,7 103,3 108,3 102,4
2ᵉ trim. 2024 107,7 103,4 108,1 102,6
3ᵉ trim. 2024 107,0 103,3 108,5 102,8
4ᵉ trim. 2024 106,4 103,0 108,1 102,4
1ᵉ trim. 2025 105,8 102,8 107,9 102,5
2ᵉ trim. 2025 105,8 102,7 108,0 102,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Normandie

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim poursuit sa contraction

Signe de l’atonie prolongée de l’économie régionale, le recours à l’intérim recule en Normandie pour le huitième trimestre consécutif (-1,5 %), alors que cette dynamique baissière est stoppée à l’échelle nationale (+0,2 % ; figure 4). L’industrie et le tertiaire sont les deux secteurs pour lesquels le recours à l’intérim s’est le plus fortement contracté au cours de ce trimestre. Sur un an, la baisse reste plus prononcée en Normandie (-4,5 %) qu’à l’échelle nationale (-3,3 %).

Le recours à l’intérim baisse nettement dans l’Eure (-2,0 % au second trimestre, -8,4 % sur un an) et en Seine-Maritime (-3,8 % au second trimestre, -5,9 % sur un an). En revanche il progresse dans l’Orne (+2,8 %) et plus modestement dans le Calvados (+0,5 %) et la Manche (+0,6 %). Sur 12 mois, il reste en retrait dans tous les départements.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Normandie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 104,2 103,8
2ᵉ trim. 2019 100,7 103,4
3ᵉ trim. 2019 98,8 102,8
4ᵉ trim. 2019 95,6 100,1
1ᵉ trim. 2020 58,8 61,8
2ᵉ trim. 2020 73,0 75,6
3ᵉ trim. 2020 89,4 91,9
4ᵉ trim. 2020 92,3 94,5
1ᵉ trim. 2021 93,7 97,2
2ᵉ trim. 2021 97,5 100,7
3ᵉ trim. 2021 96,9 101,6
4ᵉ trim. 2021 100,2 105,9
1ᵉ trim. 2022 98,3 104,6
2ᵉ trim. 2022 96,7 102,9
3ᵉ trim. 2022 100,6 104,3
4ᵉ trim. 2022 98,5 104,7
1ᵉ trim. 2023 94,6 102,1
2ᵉ trim. 2023 95,7 101,4
3ᵉ trim. 2023 93,8 99,0
4ᵉ trim. 2023 90,6 97,8
1ᵉ trim. 2024 89,6 97,2
2ᵉ trim. 2024 86,1 94,8
3ᵉ trim. 2024 84,4 93,9
4ᵉ trim. 2024 84,0 91,9
1ᵉ trim. 2025 83,5 91,5
2ᵉ trim. 2025 82,3 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’activité économique reste toujours aussi peu dynamique

Au 2e trimestre 2025, le PIB national augmente légèrement (+0,3 %) et ce, malgré une épargne des ménages au plus haut [Insee, 2025 ; pour en savoir plus (3)]. En Normandie, l’activité économique, mesurée à l’aide du volume d’ (figure 5), reste quasiment stable malgré un repli dans la construction (-0,5 %) et l’industrie (-0,5 %). Ce repli est en effet compensé par la croissance observée dans les services non marchands (+0,6 %). Dans le secteur de la construction, le ralentissement se traduit par une baisse de la surface de plancher des locaux autorisés (-23,0 %) et commencés (-20,6 %).

Sur un an, de la mi-2024 à la mi-2025, le PIB national est en hausse de 0,8 %. Le volume d’heures rémunérées au niveau national a reculé de 0,3 % et de 0,5 % en Normandie, en lien notamment avec les difficultés dans l’industrie et la construction.

Figure 5Contributions sectorielles à l’évolution trimestrielle des heures rémunérées – Normandie

Contributions sectorielles à l’évolution trimestrielle des heures rémunérées – Normandie
Trimestre Construction (en points) Industrie (en points) Services principalement marchands (en points) Services principalement non marchands (en points) Évolution totale (en %)
2022T1 0,1 0,1 0,0 0,1 0,2
2022T2 0,0 0,1 0,3 0,2 0,6
2022T3 -0,1 0,1 0,2 0,0 0,2
2022T4 0,1 0,1 0,4 0,1 0,7
2023T1 0,0 0,1 0,0 0,1 0,2
2023T2 0,0 0,0 0,1 0,0 0,1
2023T3 -0,1 0,0 0,2 0,0 0,1
2023T4 0,2 0,1 0,2 0,1 0,6
2024T1 -0,3 -0,1 0,3 0,1 -0,1
2024T2 0,0 -0,1 -0,2 0,0 -0,1
2024T3 -0,1 -0,2 0,0 0,0 -0,3
2024T4 0,0 -0,1 0,1 0,0 0,0
2025T1 0,0 -0,1 0,0 0,0 -0,1
2025T2 0,0 -0,1 0,0 0,1 -0,1
  • Notes : Données CVS-CJO. Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier trimestre est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

Figure 5Contributions sectorielles à l’évolution trimestrielle des heures rémunérées – Normandie

  • Notes : Données CVS-CJO. Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier trimestre est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

Le taux de chômage est toujours stable

Au 2e trimestre 2025, le est stable (+0,1 point) en Normandie comme au niveau national par rapport au trimestre précédent. Il touche 7,2 % de la population active régionale contre 7,5 % en France hors Mayotte (figure 6 ; [Balcone, Le Mains, 2025, Pour en savoir plus (4)]). Le taux de chômage se situe en dessous du niveau observé à l’échelle nationale depuis le 4e trimestre 2020. À l’exception de la Seine-Maritime où il progresse (+0,2 point), cette stabilité est observée dans tous les autres départements normands.

Sur un an, le taux de chômage augmente légèrement en Normandie et au niveau national (+0,2 point). Il progresse en Seine-Maritime et dans l’Orne (respectivement +0,3 et +0,5 point) mais stagne dans les autres départements de la région. La Manche bénéficie toujours du taux de chômage le plus faible de la région (5,3 %) et la Seine-Maritime reste confrontée au niveau le plus élevé (8,3 %).

Figure 6Évolution du taux de chômage

(en %)
Évolution du taux de chômage ((en %))
Trimestre Normandie France métropolitaine
2010T4 9,2 8,9
2011T1 9,2 8,8
2011T2 9,1 8,7
2011T3 9,2 8,8
2011T4 9,3 9,0
2012T1 9,5 9,1
2012T2 9,7 9,3
2012T3 9,8 9,4
2012T4 10,2 9,8
2013T1 10,4 10,0
2013T2 10,5 10,1
2013T3 10,3 9,9
2013T4 10,1 9,8
2014T1 10,1 9,8
2014T2 10,1 9,8
2014T3 10,2 9,9
2014T4 10,3 10,1
2015T1 10,1 10,0
2015T2 10,4 10,2
2015T3 10,3 10,0
2015T4 10,2 9,9
2016T1 10,2 9,9
2016T2 10,1 9,7
2016T3 9,9 9,6
2016T4 10,0 9,7
2017T1 9,5 9,3
2017T2 9,5 9,2
2017T3 9,5 9,2
2017T4 8,9 8,7
2018T1 9,2 9,0
2018T2 9,0 8,8
2018T3 8,8 8,6
2018T4 8,6 8,5
2019T1 8,5 8,5
2019T2 8,2 8,2
2019T3 8,1 8,1
2019T4 8,1 7,9
2020T1 7,8 7,7
2020T2 7,3 7,1
2020T3 8,8 8,7
2020T4 7,8 7,9
2021T1 7,9 8,0
2021T2 7,6 7,7
2021T3 7,6 7,7
2021T4 7,1 7,2
2022T1 6,9 7,1
2022T2 7,0 7,2
2022T3 6,8 7,0
2022T4 6,6 6,9
2023T1 6,6 6,9
2023T2 6,7 7,0
2023T3 6,9 7,2
2023T4 7,1 7,3
2024T1 7,1 7,2
2024T2 7,0 7,1
2024T3 7,1 7,2
2024T4 7,0 7,1
2025T1 7,1 7,3
2025T2 7,2 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 6Évolution du taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

10 000 entreprises créées en un trimestre, un record

Au 2e trimestre 2025, le nombre de progresse en Normandie et atteint un niveau historiquement élevé. Plus de 10 100 nouvelles entreprises ont été créées dans la région, soit une hausse de 5 % par rapport au trimestre précédent (figure 7). Les deux tiers de ces créations sont portées par des micro-entrepreneurs, une proportion qui progresse depuis 2019. Cette dynamique s’observe également au niveau national (+4,3 % par rapport au trimestre précédent). L’augmentation du nombre de créations est principalement portée par les micro-entrepreneurs (+7,1 % sur un trimestre), alors que la progression est plus modérée pour les sociétés et entreprises individuelles (+0,8 %). Cette tendance se retrouve dans tous les secteurs d’activité.

Sur un an et alors que l’évolution annuelle présentait une baisse lors des deux trimestres précédents, les créations d’entreprises repartent à la hausse en Normandie (+4,7 %). À l’échelle nationale, la reprise est moins prononcée (+2,4 % sur un an). Dans la région, ce rebond bénéficie particulièrement au secteur regroupant le commerce, les transports, l’hébergement et la restauration (+10,4 % sur la période).

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Normandie hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Normandie y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 102,7 105,7 109,5 110,4
2ᵉ trim. 2019 103,3 104,9 109,6 111,5
3ᵉ trim. 2019 96,8 104,2 109,8 112,7
4ᵉ trim. 2019 101,8 103,1 117,2 116,7
1ᵉ trim. 2020 98,2 94,1 110,0 105,7
2ᵉ trim. 2020 84,8 77,2 92,7 91,6
3ᵉ trim. 2020 118,5 115,0 139,2 137,2
4ᵉ trim. 2020 118,4 114,9 138,6 136,5
1ᵉ trim. 2021 120,2 116,3 138,5 139,8
2ᵉ trim. 2021 126,9 123,5 145,6 141,5
3ᵉ trim. 2021 119,5 113,5 137,7 129,8
4ᵉ trim. 2021 115,7 114,5 131,3 133,0
1ᵉ trim. 2022 121,4 117,9 143,5 138,6
2ᵉ trim. 2022 111,0 115,0 122,4 131,9
3ᵉ trim. 2022 121,9 118,1 132,7 137,5
4ᵉ trim. 2022 114,1 118,4 137,9 140,7
1ᵉ trim. 2023 104,8 104,7 128,3 129,6
2ᵉ trim. 2023 100,2 105,5 127,9 131,8
3ᵉ trim. 2023 107,8 110,9 143,1 141,9
4ᵉ trim. 2023 116,7 116,2 146,9 143,9
1ᵉ trim. 2024 112,3 115,7 146,4 146,8
2ᵉ trim. 2024 115,7 112,8 146,9 147,0
3ᵉ trim. 2024 106,6 108,6 139,8 141,6
4ᵉ trim. 2024 107,7 112,3 139,9 143,9
1ᵉ trim. 2025 111,3 112,1 146,5 144,5
2ᵉ trim. 2025 112,2 115,4 153,8 150,5
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Le nombre de défaillances d’entreprises en net recul dans le Calvados

Entre juillet 2024 et juin 2025, plus de 2 700 entreprises ont cessé leur activité en Normandie, un chiffre en hausse de 10,7 % par rapport aux 12 mois précédents (figure 8). À l’échelle nationale, l’augmentation est plus modérée (+8,2 %). La hausse régionale est limitée par la baisse significative des dans le Calvados (-19,3 %). Tous les autres départements de la région enregistrent une importante hausse, de +14,1 % dans la Manche jusqu’à +29,8 % dans l’Orne.

Figure 8Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2018)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2018))
Période Normandie France
déc. 2018 100,0 100,0
janv. 2019 100,2 100,8
févr. 2019 100,6 100,7
mars 2019 99,5 100,3
avril 2019 98,3 100,5
mai 2019 97,4 100,2
juin 2019 98,1 99,3
juil. 2019 97,0 99,2
août 2019 94,9 98,0
sept. 2019 94,8 97,3
oct. 2019 92,6 96,1
nov. 2019 91,0 95,2
déc. 2019 92,4 94,6
janv. 2020 90,5 92,4
févr. 2020 87,9 91,0
mars 2020 84,4 87,3
avril 2020 78,9 81,6
mai 2020 74,1 76,8
juin 2020 72,7 74,3
juil. 2020 70,1 71,3
août 2020 68,7 70,4
sept. 2020 66,8 67,6
oct. 2020 63,8 63,9
nov. 2020 60,5 60,9
déc. 2020 56,4 57,8
janv. 2021 52,7 55,2
févr. 2021 48,9 52,1
mars 2021 47,4 51,9
avril 2021 47,8 53,2
mai 2021 48,0 54,3
juin 2021 45,2 53,4
juil. 2021 42,4 52,0
août 2021 43,1 51,8
sept. 2021 40,6 50,9
oct. 2021 39,7 50,4
nov. 2021 40,5 50,4
déc. 2021 41,8 51,0
janv. 2022 42,4 52,0
févr. 2022 44,7 53,8
mars 2022 47,4 55,9
avril 2022 50,1 58,0
mai 2022 52,6 59,9
juin 2022 54,2 62,0
juil. 2022 58,3 64,7
août 2022 59,2 65,9
sept. 2022 62,1 69,1
oct. 2022 65,1 71,8
nov. 2022 66,8 74,5
déc. 2022 67,9 76,3
janv. 2023 72,8 79,5
févr. 2023 73,9 81,8
mars 2023 76,4 84,7
avril 2023 77,4 86,6
mai 2023 79,0 89,1
juin 2023 81,1 91,3
juil. 2023 81,9 93,2
août 2023 83,0 94,0
sept. 2023 84,7 95,7
oct. 2023 86,9 98,8
nov. 2023 90,8 101,6
déc. 2023 93,4 104,1
janv. 2024 94,2 106,1
févr. 2024 97,3 108,8
mars 2024 97,1 109,9
avril 2024 100,3 112,0
mai 2024 101,7 113,6
juin 2024 103,6 115,2
juil. 2024 106,3 117,8
août 2024 106,0 117,5
sept. 2024 108,3 119,1
oct. 2024 112,2 120,7
nov. 2024 112,4 121,1
déc. 2024 114,1 122,6
janv. 2025 115,2 122,7
févr. 2025 115,3 122,8
mars 2025 115,3 123,4
avril 2025 115,9 124,4
mai 2025 115,9 124,5
juin 2025 114,6 124,6
  • Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

La fréquentation hôtelière progresse

Au 2ᵉ trimestre 2025, la fréquentation hôtelière augmente de 2,2 % sur un an en Normandie (figure 9). Cette progression est toutefois plus modeste qu’au niveau national (+5,3 %). Elle est portée principalement par la clientèle non-résidente (+8,8 %). L’Eure, la Seine-Maritime et le Calvados enregistrent des hausses de nuitées, tandis que l’Orne et la Manche connaissent un léger recul (respectivement -0,4 % et -1,1 %).

Figure 9Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Normandie France
janv. 2024 -2,2 -2,5
févr. 2024 -5,6 -1,7
mars 2024 13,6 6,9
avril 2024 -8,0 -8,9
mai 2024 -0,7 -0,5
juin 2024 -1,3 -4,7
juil. 2024 -5,1 -6,1
août 2024 3,9 0,7
sept. 2024 -5,0 -2,8
oct. 2024 -1,3 1,3
nov. 2024 7,9 4,1
déc. 2024 -4,3 2,1
janv. 2025 -4,2 1,9
févr. 2025 -3,3 -0,4
mars 2025 -10,8 -6,9
avril 2025 8,7 9,5
mai 2025 -0,6 0,5
juin 2025 -0,6 5,9
juil. 2025 6,9 7,9
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale résiste au protectionnisme américain, timide lueur pour l’investissement en zone euro

Depuis le début de l’année, l’économie mondiale a résisté à l’augmentation des droits de douane des États-Unis à des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale. Le commerce mondial s’est envolé à l’hiver, les entreprises américaines constituant des stocks avant l’instauration des nouveaux tarifs, puis a connu un repli modéré au printemps.

L’économie américaine ralentit, car le marché du travail se grippe, mais elle semble loin d’une récession. La zone euro est affaiblie, mais une lueur d’espoir y apparaît, car l’investissement y reprend quelques couleurs. Après deux ans de récession, l’Allemagne amorcerait un redressement, tandis que la croissance serait plus vigoureuse en Italie, et surtout en Espagne.

Encadré 2 - Contexte national - En France, pas de confiance mais un peu de croissance

En France, la croissance a bien résisté au printemps (+0,3 % après +0,1 %) et ne décrocherait pas d’ici la fin de l’année (+0,3 % à l’été puis +0,2 % en fin d’année) : le PIB augmenterait ainsi de 0,8 % sur toute l’année 2025, mais essentiellement parce que quelques branches maintiennent l’activité à flot (tourisme, marché immobilier, aéronautique, agriculture). Toutefois, la consommation n’embraye pas : malgré l’inflation modérée (+1,2 % sur un an prévu en décembre), les achats sont peu dynamiques et le taux d’épargne bat chaque trimestre un nouveau record à la hausse.

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié a surpris à la hausse (+52 000 emplois). L’effet du durcissement des politiques de l’emploi se matérialiserait toutefois en fin d’année : l’emploi en alternance, pour lequel l’essentiel des embauches ont lieu en septembre, se retournerait en effet en prévision. Le taux de chômage augmenterait un peu, passant de 7,5 % de la population active au deuxième trimestre 2025 à 7,6 % en fin d’année.

Publication rédigée par :Flavien Alleaume, Diane Delver-Custos, Alexis Lancel (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est en hausse dans la moitié des régions », Informations Rapides no 238, septembre 2025.

(3) « Au deuxième trimestre 2025, le PIB accélère modérément (+0,3 %) et le pouvoir d’achat des ménages rebondit légèrement (+0,2 % par unité de consommation) », Informations Rapides no 217, août 2025.

(4) Balcone T., Le Mains L., « Au 2ᵉ trimestre 2025, le taux de chômage est toujours stable en Normandie », Insee Flash Normandie no 153, septembre 2025.

(5) « Pas de confiance, un peu de croissance », Note de conjoncture nationale, septembre 2025.

(6) Des indicateurs conjoncturels régionaux sont disponibles dans le Tableau de bord de la conjoncture Normandie.