Insee Flash Normandie · Septembre 2025 · n° 153

Au 2^e trimestre 2025, le taux de chômage est toujours stable en Normandie

Au 2^e trimestre 2025, le taux de chômage est quasi stable en Normandie (+0,1 point de plus qu’au trimestre précédent) à 7,2 % de la population active (figure 1). Il est proche du niveau observé en France métropolitaine (7,3 %), également stable sur la période comme dans l’ensemble des régions. La Normandie est la cinquième région la plus touchée par le chômage, une position toujours partagée avec le Grand Est, derrière l’Île-de-France (7,3 %) et devant le Centre-Val de Loire (6,9 %). Les Hauts-de-France (9,0 %) et l’Occitanie (8,9 %) restent les deux régions les plus affectées par le chômage. À l’inverse, les Pays de la Loire et la Bretagne présentent une fois encore les taux les plus faibles de France métropolitaine, à 6,1 %.

Par rapport au 2^e trimestre 2024, le taux de chômage est en légère augmentation en Normandie et en France métropolitaine (+0,2 point ; figure 2). La majorité des régions métropolitaines suivent la tendance nationale, de +0,2 point en Occitanie à +0,4 point en Île-de-France. Le Centre-Val de Loire, les Hauts-de-France, le Grand Est et la Corse sont les seules régions où le taux de chômage reste stable. En Normandie, le taux de chômage augmente plus nettement dans l’Orne (+0,5 point) et en Seine-Maritime (+0,3 point). L’Eure et la Manche bénéficient d’une quasi-stabilité (+0,1 point) alors que le Calvados se situe dans la moyenne régionale (+0,2 point). Avec un taux de 5,3 %, la Manche reste le département normand le moins touché par le chômage et figure même parmi les trois départements français les plus épargnés, derrière le Cantal (4,4 %) et la Lozère (4,7 %). Le Calvados (6,7 %) se situe au 33^e rang, devant l’Eure (7,1 %, 50^e rang) et l’Orne (7,2 %, 58^e rang). Avec 8,3 % de la population active au chômage, la Seine-Maritime demeure le département normand le plus affecté (79^e rang national).

Les zones d’emploi de la Manche présentent toujours les taux de chômage les plus faibles de la région (de 4,8 % à Avranches à 5,5 % à Coutances ; figure 3). Avec un taux de chômage de 6,4 %, seule la zone d’emploi de Granville fait exception. Au centre de la Normandie, les zones d’emploi d’Honfleur Pont-Audemer (5,9 %) et Lisieux (6,0 %) restent également plutôt épargnées. À l’inverse, les zones d’emploi les plus affectées se trouvent de nouveau à l’est de la région, comme la zone de Vernon-Gisors (7,7 %) et les zones des grandes agglomérations d’Évreux (7,7 %) ou de Rouen (8,5 %). La zone d’emploi du Havre affiche toujours le taux de chômage le plus élevé de Normandie (9,0 %).

Sur un an, le taux de chômage ne recule dans aucune des zones d’emploi de la région (figure 4). Il est stable ou quasi stable dans la majorité des zones normandes, notamment dans la Manche, dont les zones d’emploi sont déjà les moins touchées par le chômage, mais aussi dans des territoires moins épargnés comme au Havre (+0,1 point) ou à Évreux (+0,2 point). Toutefois, certaines zones d’emploi de la région sont confrontées à une hausse du taux de chômage. C’est le cas des zones d’Argentan (+0,9 point), de l’Aigle (+0,8 point) et de Rouen (+0,5 point). Dans une moindre mesure, les zones de Caen, Flers et Vernon-Gisors sont également affectées par une augmentation (+0,3 point).