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Insee Conjoncture Réunion · Avril 2023 · n° 26
Insee Conjoncture RéunionPorté par le secteur privé, l’emploi salarié continue d’augmenter en 2022, mais nettement moins qu’en 2021 Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2022

Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)

Au quatrième trimestre 2022, l’activité économique reste dynamique malgré la poursuite des tensions sur les prix et du conflit en Ukraine. L’emploi salarié continue d’augmenter ce trimestre, avec 2 000 emplois supplémentaires par rapport au troisième trimestre. Le rythme des créations d’emplois en 2022 ralentit néanmoins par rapport à 2021 : sur l’année, 6 400 emplois sont créés, après 15 300 emplois en 2021. La croissance de l’emploi est uniquement portée par le secteur privé, notamment grâce à l’embauche d’apprentis. L’emploi augmente surtout dans le commerce et les services aux entreprises ce trimestre. La fréquentation touristique est au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire. Au quatrième trimestre, les créations d’entreprises augmentent, tandis que la construction de logements ralentit. Dans ce contexte, le taux de chômage est quasi stable et concerne 17 % de la population active.

Insee Conjoncture Réunion
No 26
Paru le :Paru le11/04/2023
Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2022
Publication rédigée par :Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)

L’emploi salarié continue d’augmenter au 4e trimestre 2022

Fin 2022, 290 700 salariés travaillent à La Réunion, secteurs privé et public confondus. Alors qu’au niveau national, la croissance de l’emploi salarié ralentit progressivement depuis le début de l’année 2022, l’emploi salarié augmente au cours du 4e trimestre à La Réunion : 2 000 emplois sont créés (+0,7 % par rapport au trimestre précédent), après 1 300 emplois créés au 3e trimestre. Toutefois, les créations d’emplois sont moins importantes qu’en 2021. L’emploi salarié croît de 6 400 emplois en 2022, après la hausse exceptionnelle de 15 300 emplois en 2021 (figure 1). En 2022, La croissance de l’emploi salarié reste plus élevée à La Réunion qu’au niveau national (+2,2 % contre +1,3 %). Le dynamisme des contrats en alternance, notamment l’apprentissage, explique près d’un quart de cette hausse annuelle.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - La Réunion Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - La Réunion Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,0 100,0 100,4 99,9
2ᵉ trim. 2015 101,0 100,2 100,3 100,2
3ᵉ trim. 2015 101,6 100,3 101,2 100,3
4ᵉ trim. 2015 102,4 100,4 102,2 100,5
1ᵉ trim. 2016 102,8 100,6 102,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 103,2 100,8 103,0 101,0
3ᵉ trim. 2016 103,3 101,1 103,2 101,3
4ᵉ trim. 2016 103,4 101,2 103,8 101,4
1ᵉ trim. 2017 104,0 101,7 104,7 102,0
2ᵉ trim. 2017 104,9 102,1 105,7 102,5
3ᵉ trim. 2017 104,5 102,2 105,4 102,7
4ᵉ trim. 2017 104,4 102,5 105,5 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,6 102,8 105,3 103,6
2ᵉ trim. 2018 102,8 102,9 104,9 103,8
3ᵉ trim. 2018 102,9 102,8 105,1 103,8
4ᵉ trim. 2018 102,4 103,0 104,2 104,0
1ᵉ trim. 2019 104,5 103,7 106,7 104,8
2ᵉ trim. 2019 105,5 103,9 107,9 105,1
3ᵉ trim. 2019 106,4 104,3 109,3 105,5
4ᵉ trim. 2019 107,5 104,5 110,1 105,8
1ᵉ trim. 2020 107,0 102,7 109,2 103,5
2ᵉ trim. 2020 107,4 102,5 110,2 103,5
3ᵉ trim. 2020 109,2 104,4 112,7 105,6
4ᵉ trim. 2020 110,5 104,3 114,1 105,3
1ᵉ trim. 2021 112,5 105,0 117,1 106,2
2ᵉ trim. 2021 114,0 106,2 118,9 107,8
3ᵉ trim. 2021 115,7 107,2 121,0 109,0
4ᵉ trim. 2021 116,8 107,9 123,1 110,0
1ᵉ trim. 2022 117,3 108,3 124,0 110,5
2ᵉ trim. 2022 118,1 108,7 125,6 111,0
3ᵉ trim. 2022 118,6 109,1 126,4 111,5
4ᵉ trim. 2022 119,4 109,3 128,0 111,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le contexte mondial continue de se traduire par de fortes tensions sur les prix. En juillet 2022, la hausse des prix à La Réunion sur un an avait atteint un pic (+5,6 % par rapport à juillet 2021). En décembre 2022, les prix à la consommation sont supérieurs de 3,9 % à leur niveau un an plus tôt, en décembre 2021.

Bien qu’en forte hausse, les prix augmentent moins qu’au niveau national (+5,9 %) et ce pour les principaux postes de consommation que sont les services, les produits manufacturés, l’alimentaire et l’énergie. À La Réunion, sur un an, la principale contribution à l’augmentation des prix est celle de l’alimentation (+8,5 % contre +12,1 % au niveau national), qui représente 15 % du panier de consommation. Les prix des produits frais sont en hausse comparativement à décembre 2021 (+9,4 %), tout comme les prix des autres produits alimentaires (+8,4 %).

Malgré le ralentissement de l’économie mondiale au 4e trimestre 2022 (encadré 1), l’activité économique à La Réunion reste bien orientée : en janvier 2023, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 17 % à son niveau de janvier 2019 (figure 2).

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - La Réunion

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - La Réunion ((en %))
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - La Réunion Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 1,4 -4,0 9,2 2,3 4,6 2,5 1,9
févr. 2020 0,9 2,6 7,7 1,7 4,9 2,5 1,7
mars 2020 -15,2 -30,5 -31,5 -12,3 -3,1 -14,5 -13,3
avr. 2020 -36,5 -65,0 -82,3 -36,3 -22,0 -40,3 -33,2
mai 2020 -18,9 -21,2 -68,9 -19,6 -10,5 -21,4 -22,4
juin 2020 -6,6 -3,7 -35,6 -6,7 -1,1 -7,3 -10,3
juil. 2020 -4,3 -4,2 -18,8 -2,3 2,7 -3,1 -6,8
août 2020 -3,3 -4,0 -13,7 -1,2 2,9 -2,0 -4,5
sept. 2020 -2,3 -2,9 -14,3 -0,3 3,2 -1,2 -4,4
oct. 2020 -2,1 -2,6 -12,4 0,9 4,3 -0,2 -4,8
nov. 2020 -1,7 -2,3 -12,4 1,5 4,5 0,2 -9,8
déc. 2020 -1,0 -4,4 -11,0 2,2 6,3 0,9 -6,7
janv. 2021 3,0 2,4 6,1 4,6 11,6 5,4 -5,2
févr. 2021 2,9 3,0 1,1 3,7 13,0 4,8 -5,4
mars 2021 0,6 3,4 -16,0 2,8 13,8 3,1 -5,1
avr. 2021 0,9 1,2 -43,8 2,1 13,2 0,7 -7,8
mai 2021 -0,1 2,3 -35,6 3,6 13,1 2,0 -5,7
juin 2021 2,4 5,2 -18,7 7,3 16,1 6,1 -0,4
juil. 2021 1,8 -0,1 -0,1 7,9 13,6 6,5 -0,8
août 2021 1,6 0,6 -30,9 7,7 14,5 4,7 -0,2
sept. 2021 4,4 2,1 -15,7 9,5 14,7 7,2 0,7
oct. 2021 3,3 -0,2 0,7 10,7 14,1 8,3 0,7
nov. 2021 3,6 1,8 5,7 11,2 16,4 9,5 2,4
déc. 2021 4,6 -4,4 3,9 11,5 16,9 9,5 2,1
janv. 2022 5,4 -0,6 3,9 10,1 21,0 10,0 1,4
févr. 2022 5,4 -3,0 2,7 10,1 21,2 9,2 3,1
mars 2022 5,9 5,1 12,2 12,3 23,0 12,2 4,1
avr. 2022 5,1 2,4 14,4 11,8 21,0 11,4 2,2
mai 2022 7,5 7,2 17,1 13,2 22,7 13,5 3,8
juin 2022 8,6 8,1 16,4 14,2 24,1 14,4 4,6
juil. 2022 5,8 2,6 20,8 13,5 20,1 12,7 1,7
août 2022 7,5 5,5 19,4 14,8 22,9 14,2 3,6
sept. 2022 8,8 7,0 18,0 15,5 22,5 14,8 3,8
oct. 2022 6,9 5,4 19,0 14,8 21,0 13,9 3,0
nov. 2022 8,0 9,4 21,3 15,1 22,2 15,0 4,6
déc. 2022 7,3 -4,3 18,8 15,1 22,3 13,6 3,6
janv. 2023 10,0 5,2 30,8 15,7 26,6 16,8 4,8
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - La Réunion

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’emploi privé continue d’augmenter alors que l’emploi public diminue

Au 4e trimestre 2022, le secteur privé crée 2 400 emplois, soit plus qu’au trimestre précédent (+1 400). Sur un an, ce secteur crée 7 800 emplois salariés. Comme en 2021, cette dynamique s’explique par la forte croissance de l’apprentissage, en lien avec la mise en place d’une aide exceptionnelle pour l’embauche en contrat d’apprentissage dans le cadre du Plan de relance de l’économie. En décembre 2022, 13 700 personnes, jeunes pour la plupart, sont en apprentissage, alors qu’elles étaient environ 4 000 en décembre 2019 et 2018 (figure 3).

En revanche, l’emploi public diminue pour le cinquième trimestre consécutif (-400 emplois au 4e trimestre 2022). Sur un an, 1 400 emplois publics sont détruits. Ce trimestre, les contrats aidés non marchands « Parcours emploi compétences » (PEC) diminuent de 1 500 par rapport au trimestre précédent. Fin 2022, 9 500 personnes bénéficient de ce type de contrat ; elles étaient 11 100 fin 2021.

Figure 3Évolution du nombre d’apprentis

(en nombre)
Évolution du nombre d’apprentis ((en nombre))
Mois Apprentis
déc.-14 4 953
janv.-15 4 867
févr.-15 4 799
mars-15 4 718
avr.-15 4 674
mai-15 4 623
juin-15 4 645
juil.-15 4 845
août-15 4 003
sept.-15 4 413
oct.-15 4 690
nov.-15 4 974
déc.-15 5 247
janv.-16 5 187
févr.-16 5 158
mars-16 5 118
avr.-16 5 087
mai-16 5 061
juin-16 5 134
juil.-16 5 218
août-16 4 191
sept.-16 4 587
oct.-16 4 785
nov.-16 5 047
déc.-16 5 120
janv.-17 5 025
févr.-17 4 955
mars-17 4 880
avr.-17 4 821
mai-17 4 755
juin-17 4 811
juil.-17 4 905
août-17 3 573
sept.-17 3 974
oct.-17 4 191
nov.-17 4 450
déc.-17 4 544
janv.-18 4 435
févr.-18 4 336
mars-18 4 246
avr.-18 4 169
mai-18 4 109
juin-18 4 114
juil.-18 4 164
août-18 3 359
sept.-18 3 629
oct.-18 3 767
nov.-18 3 903
déc.-18 3 909
janv.-19 3 815
févr.-19 3 770
mars-19 3 747
avr.-19 3 745
mai-19 3 710
juin-19 3 704
juil.-19 3 708
août-19 2 971
sept.-19 3 439
oct.-19 3 666
nov.-19 3 780
déc.-19 3 811
janv.-20 3 874
févr.-20 3 991
mars-20 4 077
avr.-20 4 063
mai-20 4 065
juin-20 4 073
juil.-20 4 633
août-20 4 932
sept.-20 6 263
oct.-20 7 297
nov.-20 7 859
déc.-20 8 318
janv.-21 8 542
févr.-21 9 278
mars-21 9 632
avr.-21 9 735
mai-21 9 882
juin-21 10 151
juil.-21 10 356
août-21 10 250
sept.-21 11 410
oct.-21 11 903
nov.-21 12 293
déc.-21 12 297
janv.-22 12 163
févr.-22 12 053
mars-22 12 121
avr.-22 12 135
mai-22 12 209
juin-22 12 497
juil.-22 12 544
août-22 12 126
sept.-22 12 960
oct.-22 13 234
nov.-22 13 555
déc.-22 13 702
  • Note : stock d’apprentis.
  • Champ : secteurs public et privé.
  • Source : Dares.

Figure 3Évolution du nombre d’apprentis

  • Note : stock d’apprentis.
  • Champ : secteurs public et privé.
  • Source : Dares.

Des créations d'emplois particulièrement dynamiques dans le commerce et les services aux entreprises, notamment grâce à l'embauche d'apprentis

Les emplois marchands sont créés principalement dans le commerce et les services aux entreprises, notamment grâce à l’embauche d’apprentis.

Dans le commerce, l’emploi salarié hors intérim augmente le plus ce trimestre (+400 emplois) après une baisse au 3e trimestre (-100). Sur un an, 800 emplois sont créés dans ce secteur, après la forte hausse en 2021 (+2 400) (figure 4).

En 2022, dans les , 300 emplois sont créés chaque trimestre. Sur un an, 1 200 emplois sont créés, après 2 200 en 2021.

Dans les secteurs de l’hébergement-restauration, les créations d’emploi restent soutenues (+200 emplois comme au trimestre précédent) en lien avec la croissance de l’activité touristique. Sur un an, 1 200 emplois sont créés dans ce secteur comme en 2021, notamment en apprentissage.

L’emploi salarié hors intérim progresse de nouveau dans les transports ce trimestre (+200 emplois), après deux trimestres de stabilité. Sur un an, 400 emplois sont créés, après 500 en 2021. En 2022, le trafic aérien double quasiment à l’aéroport Roland Garros par rapport à 2021, et dépasse de 11 % son niveau de 2019.

Dans les , l’emploi salarié hors intérim se stabilise au 4e trimestre 2022. Après un ralentissement en début d’année, le nombre d’emplois avait augmenté de 300 le trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année, 600 emplois sont créés dans ce secteur, après 2 300 en 2021.

Les emplois dans les services financiers, les services immobiliers et le secteur de l’information-communication restent stables eux-aussi. Fin 2022, 12 500 personnes travaillent dans ces secteurs, comme au trimestre précédent et comme à la fin de l’année 2021.

Dans la construction, l’emploi hors intérim continue d’augmenter :+300 emplois ce trimestre comme au trimestre précédent (figure 5). Sur un an, l’emploi reste dynamique dans ce secteur malgré un début d’année mitigé à cause de la crise sanitaire : +700 emplois après +1 000 en 2021.

Par ailleurs, l’emploi industriel hors intérim, particulièrement dynamique depuis plus d’un an, augmente de 200 emplois ce trimestre après avoir été stable au trimestre précédent. Sur un an, 600 emplois sont créés dans ce secteur, après 1 000 emplois créés en 2021. L’essentiel des créations ont lieu dans l’industrie agro-alimentaire.

Dans le secteur agricole, le nombre d’emplois augmente fortement au 4e trimestre (+500), avec notamment des embauches plus importantes qu’à l’habitude de saisonniers, pour la récolte de fruits par exemple. Cette hausse fait suite à un recul de l’emploi au 3e trimestre (-100) et une stabilité au 2e trimestre. L’emploi progresse plus fortement en 2022 (+500) qu’en 2021 (+200).

Dans l’ensemble des secteurs (industrie, construction, services), les entreprises réalisent des ajustements de court terme en ayant recours à l’intérim. Fin 2022, 5 300 personnes sont en mission d’intérim. Sur un an, l’intérim augmente de 100 emplois, après une forte hausse en 2021 (+400 emplois).

L’emploi dans le tertiaire non marchand est stable

Fin 2022, 119 500 salarié·es travaillent dans les services non marchands (enseignement, administration publique, santé ou action sociale). Ces personnes travaillent majoritairement dans le public (80 %), mais peuvent également exercer dans le privé (activités de soutien scolaire, enseignement de la conduite, médecin, etc.). L’emploi non marchand stagne ce trimestre. Sur un an, l’emploi est également stable, après avoir fortement augmenté en 2021 (+3 400 emplois).

Figure 4Niveau et évolution de l’emploi salarié par secteur d’activité détaillé à La Réunion

Niveau et évolution de l’emploi salarié par secteur d’activité détaillé à La Réunion
Secteur d’activité Emploi salarié (en milliers) Évolution trimestrielle (en %) Évolution annuelle (en %)
Ensemble 290,7 0,7 2,2
Privé 203,0 1,2 4,0
Public 87,7 -0,4 -1,6
Agriculture 3,8 14,1 13,9
Industrie 21,0 0,8 3,1
dont Agro-alimentaire 8,4 2,0 5,2
Construction 18,4 1,5 3,9
Tertiaire marchand 128,0 0,9 3,7
Commerce 37,1 1,1 2,1
Transports 13,4 1,5 3,2
Hébergement - restauration 13,1 1,3 9,9
Information et communication 3,8 0,1 2,0
Services financiers 6,4 -0,3 -0,1
Services immobiliers 2,4 -0,4 1,5
Services aux entreprises* 24,9 1,1 5,1
Intérim 5,3 1,4 2,7
Services aux ménages 21,6 0,2 3,4
Tertiaire non marchand 119,5 0,0 0,0
  • * hors intérim.
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. L’évolution trimestrielle compare le trimestre en cours au trimestre précédent, l’évolution annuelle compare le trimestre en cours au même trimestre de l’année précédente.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - La Réunion

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - La Réunion ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 104,2 101,4 100,0 101,8
2ᵉ trim. 2015 102,7 101,0 99,8 102,1
3ᵉ trim. 2015 105,1 102,0 100,7 102,3
4ᵉ trim. 2015 105,7 102,0 101,9 102,7
1ᵉ trim. 2016 106,6 102,8 102,3 103,0
2ᵉ trim. 2016 107,8 102,6 103,1 103,8
3ᵉ trim. 2016 107,9 102,8 102,8 103,9
4ᵉ trim. 2016 107,1 104,0 103,4 103,2
1ᵉ trim. 2017 107,2 103,5 104,1 103,5
2ᵉ trim. 2017 107,9 104,1 104,8 104,2
3ᵉ trim. 2017 106,9 104,0 104,0 104,0
4ᵉ trim. 2017 106,3 104,2 104,0 103,7
1ᵉ trim. 2018 107,4 105,1 103,5 101,9
2ᵉ trim. 2018 106,2 106,2 102,4 100,9
3ᵉ trim. 2018 107,0 106,7 102,5 100,8
4ᵉ trim. 2018 107,9 105,0 101,8 101,0
1ᵉ trim. 2019 111,2 105,6 103,9 102,8
2ᵉ trim. 2019 113,1 106,1 105,4 103,3
3ᵉ trim. 2019 113,5 107,4 106,7 103,6
4ᵉ trim. 2019 113,4 107,9 107,9 105,2
1ᵉ trim. 2020 114,8 108,9 107,3 105,8
2ᵉ trim. 2020 116,5 109,0 107,6 105,1
3ᵉ trim. 2020 119,4 110,5 109,4 106,2
4ᵉ trim. 2020 121,3 112,7 110,6 107,3
1ᵉ trim. 2021 125,0 114,9 113,8 108,1
2ᵉ trim. 2021 125,5 115,8 115,7 109,3
3ᵉ trim. 2021 126,0 117,5 118,1 110,6
4ᵉ trim. 2021 129,0 118,4 119,9 110,5
1ᵉ trim. 2022 128,6 118,9 120,8 110,6
2ᵉ trim. 2022 129,8 120,9 122,6 110,3
3ᵉ trim. 2022 132,0 121,1 123,3 110,5
4ᵉ trim. 2022 133,9 122,1 124,3 110,5
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - La Réunion

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le chômage se maintient à un niveau historiquement bas

À La Réunion, au 4e trimestre 2022, le au sens du Bureau international du travail (BIT) s’établit en moyenne à 17 % de la population active. Depuis deux ans, le chômage est quasi stable : il oscille entre 17 et 19 %, à un niveau bien en deçà de sa valeur de fin 2018 (24 %) (figure 6). La baisse du chômage depuis 2018 est à relier au fort dynamisme de l'emploi. Au niveau national, le chômage concerne 7,2 % de la population active au 4e trimestre 2022.

Figure 6Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
La Réunion Taux de chômage « lissé » - La Réunion France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 25,3 25,5 10,5
1ᵉ trim. 2015 23,0 24,5 10,3
2ᵉ trim. 2015 23,5 23,6 10,5
3ᵉ trim. 2015 24,2 23,0 10,3
4ᵉ trim. 2015 23,1 22,6 10,2
1ᵉ trim. 2016 23,3 22,4 10,2
2ᵉ trim. 2016 21,9 22,3 10,0
3ᵉ trim. 2016 21,8 22,2 9,9
4ᵉ trim. 2016 22,0 22,1 10,0
1ᵉ trim. 2017 21,3 22,2 9,6
2ᵉ trim. 2017 24,0 22,4 9,5
3ᵉ trim. 2017 22,4 22,7 9,5
4ᵉ trim. 2017 22,8 23,2 9,0
1ᵉ trim. 2018 23,8 23,9 9,3
2ᵉ trim. 2018 24,3 24,2 9,1
3ᵉ trim. 2018 24,3 24,1 9,0
4ᵉ trim. 2018 23,5 23,7 8,8
1ᵉ trim. 2019 22,3 22,8 8,7
2ᵉ trim. 2019 22,1 21,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,4 20,8 8,4
4ᵉ trim. 2019 20,2 19,5 8,2
1ᵉ trim. 2020 18,9 18,2 7,9
2ᵉ trim. 2020 13,5 17,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 19,7 17,0 9,0
4ᵉ trim. 2020 17,1 17,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 17,5 17,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 16,8 18,0 7,9
3ᵉ trim. 2021 18,7 18,2 8,0
4ᵉ trim. 2021 19,0 18,3 7,5
1ᵉ trim. 2022 18,5 18,2 7,3
2ᵉ trim. 2022 18,9 18,1 7,4
3ᵉ trim. 2022 17,7 18,0 7,3
4ᵉ trim. 2022 17,2 18,0 7,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Une fréquentation touristique au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire

À La Réunion, au 4e trimestre 2022, l’activité touristique se situe à un niveau supérieur à celui d’avant la crise sanitaire de 2019. Avec 456 700 nuitées enregistrées, la fréquentation dans les hôtels et autres hébergements collectifs touristiques augmente de 4,4 % par rapport au 4e trimestre 2019. La fréquentation touristique est notamment plus marquée en décembre 2022 (+9,5 % par rapport à décembre 2019) (figure 7).

Figure 7Nombre de nuitées dans les hébergements collectifs touristiques à La Réunion

(en nombre)
Nombre de nuitées dans les hébergements collectifs touristiques à La Réunion ((en nombre))
Mois Nuitées 2019 Nuitées 2020 Nuitées 2021 Nuitées 2022
Janv. 133 500 135 600 139 600 137 800
Fév. 102 300 111 300 79 900 94 300
Mars* 121 700 98 300 126 100
Avr. 122 200 9 900 58 200 121 900
Mai 121 800 15 100 88 200 137 100
Juin 99 200 29 100 67 900 101 400
Juil. 131 000 106 100 135 700 148 000
Août 142 700 116 600 82 200 152 100
Sept. 119 700 77 100 78 500 121 800
Oct. 155 600 128 600 147 800 164 600
Nov. 146 800 71 800 153 200 144 200
Déc. 135 100 106 100 148 200 147 800
  • * Le nombre de nuitées en mars 2020 n’est pas disponible.
  • Source : Insee, enquêtes de fréquentation hôtelière.

Figure 7Nombre de nuitées dans les hébergements collectifs touristiques à La Réunion

  • * Le nombre de nuitées en mars 2020 n’est pas disponible.
  • Source : Insee, enquêtes de fréquentation hôtelière.

Au 4e trimestre 2022, le taux d’occupation des chambres s’élève à 78,3 %, en progression de 5 points par rapport au 4e trimestre 2019. Cette augmentation est liée à la hausse de la fréquentation touristique (+5,5 %) et à la baisse de l’offre de chambres (-1,4 %).

Le chiffre d’affaires des hôtels et restaurants augmente au 4e trimestre 2022, par rapport au 4e trimestre 2019. Pour les hôtels, la hausse du chiffre d’affaires est modérée en octobre et novembre (environ +2 % par rapport aux mêmes mois de 2019), mais très élevée en décembre (+15 % par rapport à décembre 2019), où la fréquentation touristique augmente fortement. Quant au chiffre d’affaires de la restauration, il dépasse son niveau d’avant-crise sanitaire en octobre (+18 % par rapport au même mois de 2019), novembre (+15 %) et décembre (+27 %) (figure 8).

La hausse de la fréquentation d’hébergements touristiques concerne les seuls établissements classés de catégories supérieures (de 3 à 5 étoiles), pour lesquels le nombre de nuitées augmente de 12,5 % par rapport au 4e trimestre 2019. À l’inverse, la fréquentation d’hébergements de catégories moindres (non classés et classement inférieur à 2 étoiles) recule de 9,7 % par rapport au même trimestre de 2019.

Ce sont les hôtels et autres hébergements collectifs touristiques de l’Ouest qui profitent de la hausse de la fréquentation (+8,1 % par rapport au 4e trimestre 2019). En revanche, la fréquentation touristique est stable dans le Sud (-0,4 %) et dans le Nord-Est (-0,6 %).

La fréquentation touristique repose essentiellement sur la clientèle française. À l’origine de 92,9 % de nuitées au 4e trimestre 2022, la clientèle française est beaucoup plus présente qu’avant la crise sanitaire (+9,7 % par rapport au 4e trimestre 2019). La clientèle étrangère reste en revanche beaucoup moins présente qu’avant la crise sanitaire (-36,4 %), malgré son retour progressif (+42,6 % par rapport au dernier trimestre 2021).

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

(en %)
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration ((en %))
Hôtellerie - La Réunion Restauration - La Réunion Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 7,3 8,2 4,5 5,4
févr. 2019 4,2 5,3 5,3 11,4
mars 2019 4,6 8,4 2,8 7,5
avr. 2019 0,0 0,5 6,3 7,0
mai 2019 -0,6 -0,2 -1,4 5,8
juin 2019 11,7 8,8 10,5 8,4
juil. 2019 4,0 8,0 2,3 5,4
août 2019 5,1 3,5 4,8 9,1
sept. 2019 3,4 5,6 3,5 4,5
oct. 2019 4,7 5,3 0,2 6,5
nov. 2019 17,1 43,0 0,8 8,8
déc. 2019 18,7 4,5 5,1 5,0
janv. 2020 -3,3 8,2 7,9 8,6
févr. 2020 3,2 7,0 3,9 3,5
mars 2020 -51,4 -46,6 -59,0 -54,7
avr. 2020 -91,9 -92,1 -89,2 -90,0
mai 2020 -86,9 -57,7 -88,7 -72,9
juin 2020 -74,3 -14,4 -72,1 -28,7
juil. 2020 -33,3 -0,4 -44,5 -7,9
août 2020 -19,6 2,8 -25,2 -5,7
sept. 2020 -31,3 3,6 -44,6 -8,7
oct. 2020 -25,4 3,9 -50,9 -18,6
nov. 2020 -46,8 -2,7 -77,6 -63,2
déc. 2020 -18,3 9,3 -69,2 -54,5
janv. 2021 12,0 22,7 -67,3 -55,9
févr. 2021 -20,8 1,4 -66,3 -57,8
mars 2021 -18,6 -25,0 -68,9 -59,0
avr. 2021 -62,3 -41,7 -75,0 -60,4
mai 2021 -43,2 -29,6 -62,8 -40,4
juin 2021 -35,5 -4,6 -47,0 -6,7
juil. 2021 5,7 9,5 -22,1 8,4
août 2021 -41,7 -42,8 -8,1 3,7
sept. 2021 -27,4 -16,1 -16,0 3,4
oct. 2021 -5,1 3,7 -10,1 6,1
nov. 2021 -1,5 3,7 -9,1 3,3
déc. 2021 4,1 13,6 -8,4 2,6
janv. 2022 7,9 -4,3 -21,8 1,5
févr. 2022 -10,9 -8,6 -5,0 8,2
mars 2022 5,1 4,5 2,3 9,1
avr. 2022 4,8 21,7 14,4 16,8
mai 2022 9,4 21,7 17,8 25,0
juin 2022 9,7 13,2 9,1 19,2
juil. 2022 19,6 15,4 13,7 21,0
août 2022 5,9 14,4 22,6 22,9
sept. 2022 0,5 20,4 17,0 23,1
oct. 2022 2,0 18,3 18,9 22,5
nov. 2022 1,9 15,0 13,6 20,5
déc. 2022 15,4 26,8 20,8 23,2
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Ralentissement de la construction de logements

De janvier 2022 à décembre 2022, 8 000 logements sont autorisés à la construction à La Réunion, soit une baisse de 4,6 % par rapport à la même période un an auparavant. Au contraire, au niveau national, les autorisations de construire augmentent de 3,1 (figure 9). Les logements collectifs, qui représentent la moitié des autorisations annuelles, restent en croissance (+2,5 %). Mais les permis pour les logements individuels baissent nettement en 2022 tant au niveau régional (-11 %), qu’au niveau national (-8 %).

À La Réunion, les mises en chantier reculent en 2022 (-20,6 % par rapport à 2021), soit 6 200  logements commencés sur un an. Au niveau national, les mises en chantier baissent également, mais de manière moindre (-5 %). À La Réunion comme en France, la baisse est plus marquée pour les logements collectifs que pour les logements individuels.

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction ((indice base 100 en décembre 2014))
La Réunion France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 101,2 99,7
févr. 2015 98,8 99,1
mars 2015 92,8 98,0
avr. 2015 98,8 99,1
mai 2015 92,8 98,4
juin 2015 90,4 99,6
juil. 2015 88,0 99,4
août 2015 90,4 100,5
sept. 2015 91,6 101,5
oct. 2015 88,0 102,3
nov. 2015 90,4 104,7
déc. 2015 92,8 106,2
janv. 2016 90,4 106,6
févr. 2016 94,0 108,4
mars 2016 94,0 108,8
avr. 2016 96,4 110,1
mai 2016 95,2 112,6
juin 2016 100,0 113,0
juil. 2016 102,4 114,3
août 2016 98,8 115,7
sept. 2016 96,4 118,4
oct. 2016 95,2 119,2
nov. 2016 96,4 120,4
déc. 2016 97,6 121,8
janv. 2017 100,0 122,7
févr. 2017 97,6 123,0
mars 2017 96,4 125,7
avr. 2017 90,4 125,4
mai 2017 92,8 126,4
juin 2017 90,4 127,8
juil. 2017 88,0 129,4
août 2017 95,2 130,0
sept. 2017 94,0 130,3
oct. 2017 97,6 130,9
nov. 2017 97,6 129,8
déc. 2017 95,2 129,4
janv. 2018 94,0 129,8
févr. 2018 94,0 130,5
mars 2018 91,6 128,9
avr. 2018 92,8 129,1
mai 2018 89,2 128,7
juin 2018 91,6 127,0
juil. 2018 95,2 125,4
août 2018 92,8 124,9
sept. 2018 97,6 123,8
oct. 2018 95,2 123,6
nov. 2018 92,8 123,4
déc. 2018 92,8 121,6
janv. 2019 95,2 121,0
févr. 2019 94,0 119,2
mars 2019 95,2 118,4
avr. 2019 95,2 118,7
mai 2019 97,6 118,0
juin 2019 92,8 117,7
juil. 2019 89,2 118,3
août 2019 85,5 117,2
sept. 2019 79,5 115,6
oct. 2019 80,7 116,4
nov. 2019 84,3 116,4
déc. 2019 84,3 118,3
janv. 2020 84,3 119,1
févr. 2020 89,2 120,4
mars 2020 88,0 120,3
avr. 2020 86,7 114,7
mai 2020 81,9 110,5
juin 2020 89,2 109,2
juil. 2020 90,4 106,5
août 2020 89,2 105,8
sept. 2020 90,4 105,9
oct. 2020 90,4 104,0
nov. 2020 90,4 104,3
déc. 2020 91,6 103,1
janv. 2021 90,4 102,2
févr. 2021 86,7 101,8
mars 2021 90,4 102,7
avr. 2021 96,4 108,3
mai 2021 100,0 112,9
juin 2021 94,0 115,1
juil. 2021 95,2 118,5
août 2021 98,8 119,7
sept. 2021 101,2 121,6
oct. 2021 98,8 122,1
nov. 2021 101,2 122,1
déc. 2021 101,2 122,8
janv. 2022 101,2 124,0
févr. 2022 101,2 127,1
mars 2022 101,2 130,4
avr. 2022 98,8 131,7
mai 2022 96,4 133,6
juin 2022 96,4 134,0
juil. 2022 94,0 134,4
août 2022 92,8 137,3
sept. 2022 97,6 134,6
oct. 2022 98,8 131,6
nov. 2022 95,2 129,5
déc. 2022 96,4 126,5
janv. 2023 96,4 124,6
févr. 2023 95,2 120,7
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Les créations d’entreprises en hausse au 4e trimestre 2022

À La Réunion, au 4e trimestre 2022, les créations d’entreprises dans l’ensemble des secteurs marchands non agricoles (y compris les micro-entreprises) augmentent de 7,7 % par rapport au 3e trimestre 2022 (figure 10).

Les créations d’entreprises augmentent dans tous les secteurs. La hausse est la plus élevée dans l’industrie (+23 %). Elle est également portée par les secteurs des autres services (+7,7 %), des « commerce, transports, hébergements et restauration » (+6,4 %) et de la construction (+4,1 %). Au niveau national, les créations d’entreprises progressent également dans l’ensemble des secteurs, la croissance étant la plus forte dans le secteur de la construction (+5,8 %).

Au 4e trimestre 2022, les micro-entreprises représentent 53 % des créations d’entreprises à La Réunion. Cette part est moins élevée que dans l’Hexagone (61,9 %).

Sur un an, à La Réunion, les créations d’entreprises augmentent en données brutes de 17,4 % par rapport au 4e trimestre 2021, soit le double que dans l’Hexagone (+8,5 %). Cette hausse est tirée par les créations de micro-entreprises (+23,9 %). La hausse des créations est moins marquée pour les sociétés (+14,9 %) et les entreprises individuelles classiques (+3,6 %).

Figure 10Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
La Réunion hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs La Réunion y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 82,8 93,3 86,7 94,6
2ᵉ trim. 2015 84,7 93,4 91,7 94,2
3ᵉ trim. 2015 87,0 97,0 93,1 95,9
4ᵉ trim. 2015 85,3 100,4 88,8 98,6
1ᵉ trim. 2016 87,1 104,0 92,7 100,0
2ᵉ trim. 2016 93,0 107,4 98,5 104,3
3ᵉ trim. 2016 87,0 106,4 92,8 102,9
4ᵉ trim. 2016 84,0 110,5 91,5 104,7
1ᵉ trim. 2017 95,3 110,6 99,7 106,1
2ᵉ trim. 2017 88,7 111,7 95,2 107,1
3ᵉ trim. 2017 94,2 115,2 100,7 115,3
4ᵉ trim. 2017 94,7 117,6 105,7 118,4
1ᵉ trim. 2018 92,1 116,8 106,8 122,8
2ᵉ trim. 2018 101,7 118,6 115,9 127,1
3ᵉ trim. 2018 82,1 116,1 100,5 128,3
4ᵉ trim. 2018 79,5 119,7 100,8 134,0
1ᵉ trim. 2019 83,8 125,7 111,3 145,0
2ᵉ trim. 2019 89,4 124,6 112,0 145,4
3ᵉ trim. 2019 87,8 124,7 112,1 150,0
4ᵉ trim. 2019 87,6 120,8 113,3 152,9
1ᵉ trim. 2020 96,8 114,3 123,7 139,2
2ᵉ trim. 2020 80,5 86,5 100,6 114,2
3ᵉ trim. 2020 89,0 132,3 139,0 179,0
4ᵉ trim. 2020 98,8 134,5 155,7 178,8
1ᵉ trim. 2021 93,7 136,1 151,0 182,6
2ᵉ trim. 2021 90,9 139,1 162,9 178,5
3ᵉ trim. 2021 91,1 135,7 156,0 173,1
4ᵉ trim. 2021 86,4 136,8 149,4 176,0
1ᵉ trim. 2022 93,7 134,7 169,4 177,5
2ᵉ trim. 2022 91,7 136,3 156,7 172,3
3ᵉ trim. 2022 90,5 143,5 160,2 187,3
4ᵉ trim. 2022 97,1 142,9 172,5 192,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Avertissement sur l’emploi salarié

Pour cette publication de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2022, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) sont révisées sur le passé (voir note méthodologique) :

  • elles ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi de fin 2020, elles-mêmes révisées en janvier 2023 avec pour principal impact de réhausser le niveau de l’emploi salarié en 2020 (voir l’Insee Focus no 288 « En 2021, l’emploi augmente de façon inédite ») ;
  • les séries sur l’alternance dans le secteur privé ont été révisées, en raison notamment d’une nouvelle correction des variations saisonnières, avec pour conséquence une légère révision de la dynamique infra-annuelle de l’emploi salarié privé depuis 2020.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister. Les évolutions du troisième et quatrième trimestre 2022 sont donc à considérer avec prudence sur ce champ.

Avertissement sur le marché du travail

Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d’une enquête par sondage. En conséquence, une part d’aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données.

Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.

Avertissement sur les créations d’entreprises

Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.

Encadré 1 - Contexte international - Malgré son ralentissement, l’économie mondiale a résisté en fin d’année 2022

Au quatrième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti en zone euro, et même fléchi en Allemagne et en Italie, du fait du net recul de la consommation des ménages dans un contexte d’inflation élevée. La production manufacturière a toutefois mieux résisté que ce que l’on pouvait craindre face au renchérissement de l’énergie. Hors zone euro, le PIB a également marqué le pas en Chine en raison d’un regain épidémique, mais il a continué de croître aux États-Unis. Au premier semestre 2023, l’activité mondiale progresserait de façon modérée, bénéficiant de la relative atténuation des tensions sur l’énergie en Europe et de la réouverture de l’économie chinoise.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance reste positive mais modeste

Le PIB français a de nouveau ralenti au quatrième trimestre 2022 (+0,1 % après +0,2 %), malgré une consommation des ménages en net retrait (-1,2 %). Du fait de températures clémentes et de comportements de sobriété, les ménages ont fortement réduit leur consommation d’énergie, d’autant que l’inflation est demeurée à un niveau élevé (autour de 6 % sur un an). La production industrielle en revanche n’a pas reculé, malgré l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la diminution de l’activité dans certains secteurs énergo-intensifs. L’investissement des entreprises a continué de progresser, bien qu’en ralentissant, et les exportations ont été soutenues par des livraisons aéronautiques et navales. Au premier semestre 2023, la croissance resterait modeste, la hausse des prix continuant de peser sur la dynamique de la consommation.

Publication rédigée par :Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)
Publication rédigée par :Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Les services aux entreprises correspondent aux activités scientifiques et techniques, qui regroupent les activités juridiques, comptables, de gestion, d’architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques, ainsi qu’aux activités de services administratifs et de soutien, qui regroupent les activités liées à l’emploi (hors intérim), aux agences de voyage, aux activités de location et à la sécurité.

Les services aux ménages sont majoritairement composés des activités des organisations associatives, ils comportent également les activités d’arts et spectacles, des activités récréatives et d’autres services personnels.

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs au sens du BIT et le nombre de personnes en emploi ou au chômage.