Insee Conjoncture Grand Est ·
Juillet 2021 · n° 27
Bilan économique 2020 - Grand Est
En 2020, dans le Grand Est comme ailleurs en France et dans les pays voisins, le ralentissement économique est d’ampleur inédite en raison des mesures prises pour endiguer la crise sanitaire comme les confinements, les restrictions aux déplacements, les couvre-feux, les fermetures de commerces et équipements, le télétravail... Le secteur de l’hébergement-restauration est particulièrement concerné par les restrictions, ainsi que le transport aérien de passagers. La chute d’activité pèse fortement sur l’emploi, mais son effet est atténué par le dispositif d’activité partielle. Les dix départements de la région sont tous fortement affectés par la crise, mais à des degrés divers. Le Haut-Rhin est celui où le repli de l’activité est la plus forte, tandis que la Haute-Marne est le département qui perd le plus d’emplois, notamment dans l’industrie et le commerce.
En début d’année 2021, les conséquences des restrictions sont moins sévères et l’activité économique se redresse sensiblement.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Tourisme - Chute de 50 % de la fréquentation Bilan économique 2020
Florent Isel (Insee)
La crise sanitaire a profondément marqué le secteur de l’hébergement touristique en 2020. Son évolution en dents de scie a eu des effets directs sur l’ouverture et la fréquentation des hébergements touristiques du Grand Est. Avec 6,9 millions de nuitées, la fréquentation hôtelière n’atteint pas la moitié de celle de 2019. L’année est très mauvaise pour les hébergements touristiques marchands, malgré l’embellie estivale. Le recul s’est limité dans cette période à 30 % de la fréquentation de l’année précédente dans l’hôtellerie classique et dans les AHCT (Autres hébergements collectifs touristiques) et à 19 % dans l’hôtellerie de plein air.
Insee Conjoncture Grand Est
No 27
Paru le :08/07/2021
- La fréquentation hôtelière rechute après un rebond estival
- Les hôtels économiques moins touchés que les hôtels haut de gamme
- Forte baisse de la fréquentation hôtelière dans les départements alsaciens
- Embellie estivale entre les deux vagues épidémiques
- Durant l’été, l’hôtellerie de plein air s’en sort mieux que les autres types d’hébergement
L'enquête mensuelle de fréquentation touristique habituellement conduite par l'Insee a été suspendue en mars compte tenu de la crise sanitaire liée à la Covid-19. En avril, mai et juin 2020, du fait du premier confinement, les enquêtes de fréquentation touristique ont été réalisées en mode allégé. Ce mode d’enquête a été reconduit en novembre et décembre à la suite du deuxième confinement intervenu fin octobre.
Dans ce cadre, seules les informations portant sur la capacité d'accueil et sur le nombre total de nuitées dans les hôtels ont été collectées. Les questions sur le pays de provenance de la clientèle (résidente versus non-résidente) et le motif de séjour (de loisir versus professionnel) ne sont plus posées.
En 2019, près de deux tiers de la fréquentation touristique totale dans le Grand Est étaient des nuitées hôtelières. En 2020, elles n’atteignent que 6,9 millions de nuitées, soit une chute de la fréquentation de 52,4 % par rapport à l’année précédente. Cette contraction est légèrement supérieure à celle enregistrée en France métropolitaine (- 51,5 %), mais c’est aussi la plus forte baisse régionale en France de province (entre - 39 % et - 46 % pour les autres régions). L’Île-de-France, qui concentre habituellement un tiers des nuitées hôtelières, est en effet particulièrement affectée (- 65 %), notamment à cause de la désaffection des touristes non résidents et de la chute de la clientèle d’affaires.
La fréquentation hôtelière rechute après un rebond estival
La dynamique prometteuse du début d’année 2020 (+ 1 % en janvier et + 4 % en février par rapport aux mêmes mois de l’année 2019) a été brisée par la crise sanitaire aiguë du Covid-19 et le premier confinement de mi-mars à mi-mai. Les restrictions de déplacements concernent tout le mois d’avril et seul un quart des hôtels sont ouverts avec 22 % des chambres offertes occupées durant ce mois. La fréquentation hôtelière y atteint un point bas avec un effondrement des nuitées hôtelières de 92 %. Le déconfinement et l’arrivée des beaux jours marquent la reprise de la fréquentation touristique. En juillet, puis août, plus de neuf hôtels sur dix sont ouverts, mais le taux d’occupation dépasse à peine la moitié de la capacité offerte (50 % et 53 %) et la fréquentation n’atteint respectivement que 66 % et 73 % de celle de l’année précédente. La résurgence de l’épidémie à l’automne pointe le début d’une rechute. Si en octobre, 96 % des hôtels régionaux sont ouverts, leur taux d’occupation diminue à 39 % et les nuitées baissent de 44 %. Lors du deuxième confinement en novembre et décembre, six hôtels sur dix restent ouverts, mais les nuitées chutent de 76 %, le taux d’occupation devenant très faible (27 % et 28 % respectivement). La persistance de la crise sanitaire affecte encore l’activité touristique en début d’année 2021 avec des nuitées hôtelières en retrait de 60 % en janvier et février comparées à l’année précédente, les taux d’ouverture et d’occupation ne progressant que très faiblement (+ 3 points entre décembre et février).
Les hôtels économiques moins touchés que les hôtels haut de gamme
L’incidence de la crise sanitaire a été inégale sur les hôtels haut de gamme (de 3 à 5 étoiles) et les hôtels économiques (1 ou 2 étoiles et non classés). À partir d’avril, qui correspond au premier mois entièrement confiné et avec de très fortes restrictions des déplacements internationaux, et pendant tout le deuxième trimestre, les hôtels haut de gamme souffrent davantage ; leur fréquentation chute de 88 % contre une baisse de 76 % pour les hôtels économiques. Mais contrairement à la situation nationale, pendant les mois d’été de juillet à septembre, la fréquentation régionale se redresse davantage dans l’hôtellerie haut de gamme que dans l’hôtellerie économique (- 31 % par rapport à - 36 %). Au dernier trimestre, les hôtels haut de gamme sont à nouveau davantage à la peine que les économiques (- 69 % et - 60 %).
Forte baisse de la fréquentation hôtelière dans les départements alsaciens
Si la baisse de fréquentation n’est pas homogène au cours de l’année, elle ne l’est pas non plus dans les différents territoires, tant au niveau national qu’au niveau régional. Les zones rurales et le littoral sont moins touchés que l’Île-de-France ou les zones urbaines de province. Sur l’ensemble de l’année, les départements alsaciens font partie des dix départements de France métropolitaine où la fréquentation hôtelière pâtit le plus de la crise sanitaire. Les hôtels alsaciens qui accueillaient en 2019 plus de la moitié de la clientèle régionale en nombre de nuitées, accusent une chute de la fréquentation de 60 % en 2020. Les Vosges (- 37 %), la Haute-Marne (- 38 %), l’Aube et la Meurthe et Moselle (- 42 %) s’en sortent mieux. Les annulations des sessions du Parlement européen, déplacées à Bruxelles depuis le début de la crise sanitaire, ainsi que celles de nombreux marchés de Noël en Alsace, attirant habituellement beaucoup de touristes, ont certainement contribué à une plus grande désaffection des hôtels alsaciens, affaiblissant ainsi toute la fréquentation hôtelière régionale.
Embellie estivale entre les deux vagues épidémiques
Après le premier confinement, la reprise de l’activité touristique est amorcée dès le mois de juin et reste sensible durant les mois d’été. La résurgence de la crise sanitaire, puis le confinement mis en place fin octobre, ont brisé la perspective d’un retour rapide à une situation d’avant-crise.
Avec 2,9 millions de nuitées aux mois de juillet, août et septembre, la fréquentation hôtelière dans le Grand Est ne baisse que d’un tiers par rapport à la même période de l’année précédente. Si les départements des Vosges et de l’Aube approchent la fréquentation de l’année précédente (- 6 % et - 13 %), le Bas-Rhin et le Haut-Rhin restent fortement touchés par la crise au troisième trimestre (- 45 % et - 38 %). Du fait des restrictions et incertitudes sur les déplacements internationaux, les touristes résidents privilégient l’Hexagone comme destination de leurs vacances d’été et à l’inverse, les non-résidents sont beaucoup moins nombreux à venir en France. Dans le Grand Est, la baisse des touristes résidents n’est que de 20 % sur le trimestre, quand elle dépasse la moitié pour la clientèle non résidente. Dans les Vosges, la clientèle résidente est plus nombreuse à venir qu’en été de l’année précédente (+ 4 %). Elle n’est en retrait que de 2 % dans l’Aube, mais en baisse marquée de plus de 20 % dans cinq départements (Bas-Rhin, Meuse, Moselle, Ardennes et Haut-Rhin). Avec 29 milliers de nuitées dans le Grand Est, la clientèle non résidente hors Europe (Amérique et reste du monde, dont Chine, Japon…) a été divisée par dix en été.
Durant l’été, l’hôtellerie de plein air s’en sort mieux que les autres types d’hébergement
De juillet à septembre, les campings du Grand Est totalisent 1,8 million de nuitées, en repli de 19 % par rapport à l’été 2019 (- 16 % en France métropolitaine). L’évolution de la fréquentation entre touristes résidents et non résidents est moins marquée que dans l’hôtellerie classique. Celle des premiers diminue de 11 %, alors qu’elle ne baisse que de 26 % pour les seconds (- 5 % et - 42 % en France métropolitaine).
Durant cette même période, les AHCT enregistrent 1,0 million de nuitées dans le Grand Est, en baisse de 30 % comparé à l’année précédente (- 21 % en France métropolitaine). Comme pour les hôtels, les nuitées des touristes résidents dans ce type d’hébergement diminuent nettement moins (- 19 %) que celles des non-résidents (- 55 %).
tableauFigure 1 – Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de 2019
Grand Est | France métropolitaine | |
---|---|---|
janvier 2020 | 0,9 | 5 |
février 2020 | 4,1 | 6,2 |
mars 2020 | -63,5 | -55,4 |
avril 2020 | -92,5 | -96,2 |
mai 2020 | -88,3 | -92 |
juin 2020 | -69,4 | -73 |
juillet 2020 | -34,2 | -36,5 |
août 2020 | -27 | -24,8 |
septembre 2020 | -38,5 | -42,8 |
octobre 2020 | -44,3 | -49,5 |
novembre 2020 | -75,5 | -76,3 |
décembre 2020 | -76,7 | -69,5 |
- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
graphiqueFigure 1 – Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de 2019

- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
tableauFigure 2 – Nombre de nuitées totales dans les hôtels en 2019 et 2020 selon les mois
Nombre de nuitées - 2019 | Nombre de nuitées - 2020 | |
---|---|---|
janvier | 771 | 778 |
février | 835 | 869 |
mars | 1 012 | 369 |
avril | 1 213 | 91 |
mai | 1 209 | 142 |
juin | 1 405 | 430 |
juillet | 1 454 | 957 |
août | 1 531 | 1 117 |
septembre | 1 375 | 846 |
octobre | 1 270 | 707 |
novembre | 1 059 | 259 |
décembre | 1 305 | 304 |
- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
graphiqueFigure 2 – Nombre de nuitées totales dans les hôtels en 2019 et 2020 selon les mois

- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
tableauFigure 3 – Nombre de nuitées dans les hôtels par département en juillet, août et septembre (3ᵉ trimestre - T3)
Nombre de nuitées dans les hôtels en juillet, août et septembre (T3) | Part de nuitées effectuées en juillet, août et septembre (T3) par une clientèle non résidente | |||
---|---|---|---|---|
2020 T3 (milliers) | Évolution 2020 T3/2019 T3 | Évolution annuelle moyenne 2019 T3/2014 T3 ¹ | ||
Ardennes | 67 | -25,0 | -0,6 | 23,7 |
Aube | 214 | -13,4 | 1,6 | 21,1 |
Marne | 362 | -28,3 | -0,2 | 35,5 |
Haute-Marne | 80 | -18,6 | -4,7 | 24,4 |
Meurthe-et-Moselle | 227 | -21,5 | -1,0 | 28,2 |
Meuse | 54 | -30,9 | -0,4 | 22,5 |
Moselle | 346 | -32,4 | 2,3 | 22,2 |
Bas-Rhin | 705 | -45,5 | 3,2 | 30,8 |
Haut-Rhin | 592 | -38,3 | 0,6 | 35,4 |
Vosges | 273 | -5,5 | 0,7 | 17,2 |
Grand Est | 2 920 | -33,0 | 1,2 | 28,6 |
France entière | 45 960 | -34,1 | 1,1 | 16,4 |
- ¹ : taux d'évolution annuel qu'aurait connu le nombre de nuitées si l'évolution avait été la même lors des troisièmes trimestres de chaque année de la période considérée.
- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
tableauFigure 4 – Nombre de nuitées dans les hôtels selon la catégorie
Nombre de nuitées en 2020 (milliers) | Évolution 2020/2019 (%) | |||
---|---|---|---|---|
Grand Est | France métropolitaine | Grand Est | France métropolitaine | |
1-2 étoiles | 1 791 | 25 460 | -46,1 | -46,3 |
3 étoiles | 2 535 | 40 192 | -52,3 | -50,2 |
4-5 étoiles | 1 353 | 24 095 | -56,3 | -59,1 |
Non classés | 1 189 | 14 437 | -56,2 | -47,7 |
Total | 6 867 | 104 184 | -52,4 | -51,5 |
- Note : données définitives.
- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
tableauFigure 5 – Nombre de chambres offertes dans les hôtels en 2019 et 2020 selon les mois
Chambres offertes - 2019 | Chambres offertes - 2020 | |
---|---|---|
janvier | 1 214 | 1 242 |
février | 1 144 | 1 195 |
mars | 1 307 | 1 127 |
avril | 1 289 | 297 |
mai | 1 342 | 472 |
juin | 1 305 | 887 |
juillet | 1 341 | 1 143 |
août | 1 331 | 1 183 |
septembre | 1 314 | 1 258 |
octobre | 1 343 | 1 265 |
novembre | 1 275 | 776 |
décembre | 1 293 | 796 |
- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
graphiqueFigure 5 – Nombre de chambres offertes dans les hôtels en 2019 et 2020 selon les mois

- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
tableauFigure 6 – Taux d'occupation dans les hôtels en 2020
Grand Est | France métropolitaine | |
---|---|---|
janvier | 43,8 | 52,4 |
février | 48,1 | 54,8 |
mars | 23,7 | 26,8 |
avril | 22,1 | 14,6 |
mai | 22,2 | 19 |
juin | 35,1 | 35,1 |
juillet | 50,4 | 52,2 |
août | 53,5 | 59,7 |
septembre | 46,2 | 45,3 |
octobre | 38,5 | 36,5 |
novembre | 26,6 | 24,9 |
décembre | 27,8 | 29 |
- Note : données définitives.
- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
graphiqueFigure 6 – Taux d'occupation dans les hôtels en 2020

- Note : données définitives.
- Source : Insee en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).
tableauFigure 10 – Évolution du chiffre d'affaires par rapport au même mois de l'année précédente - Grand Est
Hôtellerie | Restauration | |
---|---|---|
janv. 2019 | -1 | -3,5 |
févr. 2019 | 4,8 | 3,9 |
mars 2019 | 3,8 | 4,7 |
avril 2019 | 8,1 | 1,2 |
mai 2019 | -1,6 | 0,3 |
juin 2019 | 6,3 | 0,9 |
juil. 2019 | 3,3 | 4,4 |
août 2019 | 5,9 | 4 |
sept. 2019 | 1,9 | -0,7 |
oct. 2019 | -0,4 | 1,9 |
nov. 2019 | 4 | 6,2 |
déc. 2019 | 2,3 | 1,4 |
janv. 2020 | 1,8 | 4 |
févr. 2020 | -3,6 | -0,9 |
mars 2020 | -62,3 | -58,2 |
avril 2020 | -91,8 | -92,9 |
mai 2020 | -87,7 | -76,2 |
juin 2020 | -62,5 | -28,5 |
juil. 2020 | -24,7 | -3,9 |
août 2020 | -19,7 | -8,4 |
sept. 2020 | -31,3 | -9,5 |
oct. 2020 | -34,3 | -17,2 |
nov. 2020 | -81,6 | -71,1 |
déc. 2020 | -76,3 | -65,5 |
- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
- Source : DGFiP, Insee.
graphiqueFigure 10 – Évolution du chiffre d'affaires par rapport au même mois de l'année précédente - Grand Est

- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
- Source : DGFiP, Insee.
tableauFigure 11 – Évolution du chiffre d'affaires des 12 derniers mois - Grand Est
Hôtellerie | Hôtellerie de plein air | Restauration | |
---|---|---|---|
janv. 2019 | 100 | 100 | 100 |
févr. 2019 | 100,3 | 100,3 | 100,3 |
mars 2019 | 100,6 | 99,6 | 100,6 |
avril 2019 | 101,2 | 100,6 | 100,7 |
mai 2019 | 101,1 | 98,3 | 100,8 |
juin 2019 | 101,7 | 100,7 | 100,9 |
juil. 2019 | 101,9 | 107,6 | 101,1 |
août 2019 | 102,6 | 101,9 | 101,6 |
sept. 2019 | 102,8 | 102,8 | 101,5 |
oct. 2019 | 102,7 | 104,3 | 101,7 |
nov. 2019 | 103 | 102,9 | 102,2 |
déc. 2019 | 103,3 | 103,6 | 102,3 |
janv. 2020 | 103,4 | 103,8 | 102,6 |
févr. 2020 | 103,1 | 103,1 | 102,5 |
mars 2020 | 98,6 | 100,6 | 97,7 |
avril 2020 | 90,8 | 94,8 | 89,8 |
mai 2020 | 83,3 | 89,7 | 83,2 |
juin 2020 | 77,1 | 86,5 | 80,8 |
juil. 2020 | 75,4 | 84,5 | 80,5 |
août 2020 | 73 | 85 | 79,5 |
sept. 2020 | 69,9 | 83,6 | 78,7 |
oct. 2020 | 66,7 | 81,7 | 77,2 |
nov. 2020 | 60,2 | 81,1 | 71,2 |
déc. 2020 | 52,3 | 80 | 64,7 |
- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
- Source : DGFiP, Insee.
graphiqueFigure 11 – Évolution du chiffre d'affaires des 12 derniers mois - Grand Est

- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
- Source : DGFiP, Insee.
tableauFigure 12 – Évolution du chiffre d'affaires par rapport au même mois de l'année précédente
Hôtellerie - Grand Est | Restauration - Grand Est | Hôtellerie - France entière | Restauration - France entière | |
---|---|---|---|---|
janv. 2019 | -1 | -3,5 | 4,5 | 5,4 |
févr. 2019 | 4,8 | 3,9 | 5,3 | 11,4 |
mars 2019 | 3,8 | 4,7 | 2,8 | 7,5 |
avril 2019 | 8,1 | 1,2 | 6,3 | 7 |
mai 2019 | -1,6 | 0,3 | -1,4 | 5,8 |
juin 2019 | 6,3 | 0,9 | 10,5 | 8,4 |
juil. 2019 | 3,3 | 4,4 | 2,3 | 5,3 |
août 2019 | 5,9 | 4 | 4,8 | 9 |
sept. 2019 | 1,9 | -0,7 | 3,5 | 4,4 |
oct. 2019 | -0,4 | 1,9 | 0,2 | 6,4 |
nov. 2019 | 4 | 6,2 | 0,8 | 8,6 |
déc. 2019 | 2,3 | 1,4 | 5,1 | 4,9 |
janv. 2020 | 1,8 | 4 | 7,8 | 8,5 |
févr. 2020 | -3,6 | -0,9 | 3,8 | 3,3 |
mars 2020 | -62,3 | -58,2 | -59,1 | -54,9 |
avril 2020 | -91,8 | -92,9 | -89,3 | -89,9 |
mai 2020 | -87,7 | -76,2 | -88,8 | -73,1 |
juin 2020 | -62,5 | -28,5 | -71,9 | -29,1 |
juil. 2020 | -24,7 | -3,9 | -44,6 | -8,6 |
août 2020 | -19,7 | -8,4 | -25,3 | -6 |
sept. 2020 | -31,3 | -9,5 | -44,6 | -9 |
oct. 2020 | -34,3 | -17,2 | -50,8 | -18,9 |
nov. 2020 | -81,6 | -71,1 | -77,7 | -63,4 |
déc. 2020 | -76,3 | -65,5 | -69,5 | -55,7 |
- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : au niveau régional, unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période ; au niveau national le champ est celui des unités légales déclarant leur TVA mensuellement et la couverture géographique porte sur la France entière, à l'exception de la Guyane et de Mayotte où les unités légales ne sont pas assujetties à la TVA.
- Source : DGFiP, Insee.
graphiqueFigure 12 – Évolution du chiffre d'affaires par rapport au même mois de l'année précédente

- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : au niveau régional, unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période ; au niveau national le champ est celui des unités légales déclarant leur TVA mensuellement et la couverture géographique porte sur la France entière, à l'exception de la Guyane et de Mayotte où les unités légales ne sont pas assujetties à la TVA.
- Source : DGFiP, Insee.
tableauFigure 13 – Évolution du chiffre d'affaires des 12 derniers mois
Hôtellerie - Grand Est | Hôtellerie de plein air - Grand Est | Restauration - Grand Est | Hôtellerie - France entière | Hôtellerie de plein air - France entière | Restauration - France entière | |
---|---|---|---|---|---|---|
janv. 2019 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 |
févr. 2019 | 100,3 | 100,3 | 100,3 | 100,3 | 100,2 | 100,8 |
mars 2019 | 100,6 | 99,6 | 100,6 | 100,4 | 100,3 | 101,4 |
avril 2019 | 101,2 | 100,6 | 100,7 | 100,6 | 101 | 102 |
mai 2019 | 101,1 | 98,3 | 100,8 | 100,4 | 100,4 | 102,4 |
juin 2019 | 101,7 | 100,7 | 100,9 | 101,5 | 104,3 | 103,2 |
juil. 2019 | 101,9 | 107,6 | 101,1 | 101,7 | 104,7 | 103,5 |
août 2019 | 102,6 | 101,9 | 101,6 | 102,3 | 104,2 | 104,7 |
sept. 2019 | 102,8 | 102,8 | 101,5 | 102,6 | 104 | 105,1 |
oct. 2019 | 102,7 | 104,3 | 101,7 | 102,9 | 105,1 | 105,6 |
nov. 2019 | 103 | 102,9 | 102,2 | 103,1 | 105,7 | 106,3 |
déc. 2019 | 103,3 | 103,6 | 102,3 | 103,5 | 106,3 | 106,7 |
janv. 2020 | 103,4 | 103,8 | 102,6 | 104,1 | 107 | 107,3 |
févr. 2020 | 103,1 | 103,1 | 102,5 | 104,4 | 107,7 | 107,6 |
mars 2020 | 98,6 | 100,6 | 97,7 | 99,9 | 105,8 | 102,9 |
avril 2020 | 90,8 | 94,8 | 89,8 | 92,4 | 100,6 | 95,1 |
mai 2020 | 83,3 | 89,7 | 83,2 | 85,5 | 94,4 | 88,5 |
juin 2020 | 77,1 | 86,5 | 80,8 | 78,8 | 90 | 85,8 |
juil. 2020 | 75,4 | 84,5 | 80,5 | 75,4 | 91,3 | 85,3 |
août 2020 | 73 | 85 | 79,5 | 72,6 | 92,5 | 84,4 |
sept. 2020 | 69,9 | 83,6 | 78,7 | 68,6 | 91,6 | 83,6 |
oct. 2020 | 66,7 | 81,7 | 77,2 | 64,5 | 91 | 81,9 |
nov. 2020 | 60,2 | 81,1 | 71,2 | 59,5 | 90,3 | 76,7 |
déc. 2020 | 52,3 | 80 | 64,7 | 53,9 | 89,8 | 71,8 |
- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : au niveau régional, unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période ; au niveau national le champ est celui des unités légales déclarant leur TVA mensuellement et la couverture géographique porte sur la France entière, à l'exception de la Guyane et de Mayotte où les unités légales ne sont pas assujetties à la TVA.
- Source : DGFiP, Insee.
graphiqueFigure 13 – Évolution du chiffre d'affaires des 12 derniers mois

- Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental. Ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
- Champ : au niveau régional, unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période ; au niveau national le champ est celui des unités légales déclarant leur TVA mensuellement et la couverture géographique porte sur la France entière, à l'exception de la Guyane et de Mayotte où les unités légales ne sont pas assujetties à la TVA.
- Source : DGFiP, Insee.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Sources
Définitions
Hôtellerie de plein-air (camping)
Les campings sont destinés à l’accueil de tentes, de caravanes, de résidences mobiles de loisirs et d’habitations légères de loisirs. Ils sont constitués d’emplacements nus ou équipés de l’une de ces installations, ainsi que d’équipements communs.
Nuitée
Le nombre de nuitées correspond au nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement ; deux personnes séjournant trois nuits dans un hôtel comptent ainsi pour six nuitées de même que six personnes ne séjournant qu'une nuit.
Arrivées
Les arrivées sont le nombre total de personnes arrivées dans un établissement durant la période considérée. Elles ne sont comptées qu'une fois, au 1er jour de leur séjour, quelle que soit la durée du séjour.
Séjours
Les voyages se décomposent en « séjours » définis par le fait d'avoir passé au moins une nuit en lieu fixe. La durée des séjours est comptabilisée en nuitées.
Durée moyenne de séjour (hôtellerie, hôtellerie de plein air)
Rapport du nombre de nuitées au nombre d'arrivées de clients hébergés.
Taux d'occupation (hôtellerie, hôtellerie de plein air)
Le taux d'occupation est le rapport entre le nombre de chambres (emplacements) occupés et le nombre de chambres (emplacements) offerts par les hôtels et campings ouverts.
Tourisme
Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année.
personne résidant en France et réalisant un séjour touristique en France.
personne résidant à l'étranger et réalisant un séjour touristique en France.
rapport entre le nombre d'hôtels ouverts au moins un jour le mois de l'enquête et le nombre d'hôtels du parc.