Emploi et revenus des indépendants Édition 2020
Cet ouvrage offre un ensemble d’analyses sur les travailleurs indépendants. Cette population hétérogène recouvre les exploitants agricoles, les commerçants, les artisans ou encore les professionnels libéraux. Ils sont liés par l’absence de lien de subordination juridique à l’égard d’un donneur d’ordre et ne disposent pas de contrat de travail. La plupart n’ont pas le statut de salarié et sont donc « non-salariés ».
Quels non-salariés maintiennent durablement leur activité ?
Christophe Bertran, Fabien Guggemos, Laurianne Salembier (Insee)
Insee Références
Paru le :28/04/2020
- Sur dix non-salariés ayant démarré en 2006, trois ont exercé leur activité sans interruption jusqu’à fin 2015 sans changer de catégorie
- Plus le revenu d’une activité est faible, plus le risque de la cesser est élevé
- Hors professions libérales, le risque de cessation a été plus élevé dans la construction
- Pour les professions libérales, un risque de cessation plus faible dans les activités juridiques et comptables et dans la santé
- L’installation à son compte, plus risquée pour les jeunes
Parmi les personnes de 20 à 50 ans ayant une activité non salariée en 2006, 62 % en exercent toujours une fin 2015 : ils sont 77 % parmi les professionnels libéraux, 55 % parmi les autres entrepreneurs individuels et 57 % parmi les gérants de sociétés (figure 1). Ces chiffres recouvrent des situations très diverses, liées notamment à l’ancienneté de l’activité : si la viabilité économique d’une activité qui démarre reste à consolider, elle est plus souvent bien établie pour des activités exercées depuis de nombreuses années. Ainsi, parmi les non-salariés démarrant une activité en 2006, la proportion de ceux toujours actifs fin 2015 n’est que de 46 % (soit 16 points de moins qu’en moyenne) : elle varie de 38 % pour les entrepreneurs individuels à 57 % pour les professionnels libéraux.
tableauFigure 1 - Part des non-salariés actifs en 2006 exerçant toujours une activité non salariée fin 2015
Quelle que soit l’ancienneté dans l’activité non salariée | Activité non salariée débutée en 2006 | |
---|---|---|
Entrepreneurs individuels (hors professions libérales) | 55,3 | 38,1 |
Gérants de sociétés (hors professions libérales) | 57,1 | 47,6 |
Professions libérales | 77,4 | 56,8 |
Ensemble | 62,1 | 45,7 |
- Champ : France hors Mayotte, personnes exerçant une activité non salariée et âgées entre 20 et 50 ans en 2006, hors agriculture.
- Source : Insee, panel non-salariés.
graphiqueFigure 1 - Part des non-salariés actifs en 2006 exerçant toujours une activité non salariée fin 2015
Sur dix non-salariés ayant démarré en 2006, trois ont exercé leur activité sans interruption jusqu’à fin 2015 sans changer de catégorie
Seuls 28 % des non-salariés ayant démarré une activité en 2006 ont exercé continûment leur activité non salariée sans changer de catégorie jusqu’à fin 2015 : c’est le cas de 19 % des entrepreneurs individuels, contre 34 % des gérants et 36 % des professionnels libéraux (figure 2). D’autres, toujours en activité fin 2015, n’appartiennent plus à la même catégorie qu’en début de période : 16 % des entrepreneurs individuels ayant débuté en 2006 sont dans ce cas, contre 6 % des gérants et 9 % des professions libérales. Ces situations peuvent traduire des changements d’activité ou refléter un choix de statut plus adapté à l’activité exercée : en particulier, 10 % des entrepreneurs individuels se sont tournés vers l’auto-entrepreneuriat (AE), statut créé en 2009. Par ailleurs, 4 % des entrepreneurs individuels ayant commencé une activité en 2006 sont de nouveau entrepreneurs individuels fin 2015, mais ont temporairement cessé leur activité non salariée ou changé de catégorie en cours de période. C’est le cas de 8 % des gérants et de 12 % des professionnels libéraux.
tableauFigure 2a - Trajectoires des non-salariés ayant commencé une activité en 2006 en tant qu'entrepreneurs individuels (hors professions libérales)
Entrepreneurs individuels « pérennes » | Autres entrepreneurs individuels | Gérants de sociétés | Professions libérales | Auto-entrepreneurs économiquement actifs | Cessation de l'activité non salariée¹ | |
---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 88,5 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 11,5 |
2007 | 67,3 | 0,9 | 0,9 | 1,6 | 0,0 | 29,3 |
2008 | 54,2 | 2,8 | 1,3 | 1,5 | 0,0 | 40,2 |
2009 | 43,2 | 2,9 | 1,8 | 1,3 | 2,9 | 47,8 |
2010 | 35,0 | 4,1 | 2,7 | 1,2 | 6,0 | 51,0 |
2011 | 29,6 | 4,3 | 3,2 | 1,3 | 7,2 | 54,4 |
2012 | 25,8 | 4,5 | 4,4 | 1,3 | 7,9 | 56,1 |
2013 | 23,0 | 4,7 | 4,9 | 1,4 | 8,6 | 57,5 |
2014 | 20,5 | 4,1 | 5,0 | 1,3 | 8,8 | 60,3 |
2015 | 18,6 | 3,9 | 4,9 | 1,2 | 9,5 | 61,9 |
- 1. Les personnes qui n'exercent plus d'activité non salariée sont salariées, inactives ou au chômage.
- Note : les non-salariés dits « pérennes » sont ceux exerçant continûment, sans changer de catégorie, leur activité non salariée depuis 2006.
- Lecture : parmi les entrepreneurs individuels ayant démarré une activité non salariée en 2006, 12 % n’exercent plus comme non-salariés dès fin 2006. Neuf ans plus tard, fin 2015, 62 % sont dans ce cas, 19 % sont toujours entrepreneurs individuels et ont exercé sous cette catégorie sur l’ensemble de la période, 9 % sont devenus auto-entrepreneurs économiquement actifs, 5 % gérants et 1 % professionnels libéraux ; enfin, 4 % sont de nouveau entrepreneurs individuels, mais ont temporairement cessé leur activité non salariée ou changé de catégorie au cours de la période.
- Champ : France hors Mayotte, personnes ayant démarré une activité non salariée et âgées entre 20 et 50 ans en 2006, hors agriculture.
- Source : Insee, panel non-salariés.
graphiqueFigure 2a - Trajectoires des non-salariés ayant commencé une activité en 2006 en tant qu'entrepreneurs individuels (hors professions libérales)
Plus le revenu d’une activité est faible, plus le risque de la cesser est élevé
À ancienneté et catégorie de non-salarié égales, la pérennité de l’activité est notamment corrélée à l’âge du non-salarié, au revenu qu’il en dégage et au secteur d’exercice. Une modélisation de Cox est mise en œuvre sur la population des non-salariés ayant démarré une activité en 2006, afin d’estimer les effets de différents facteurs sur le risque de cesser son activité non salariée, toutes choses égales par ailleurs (méthodologie).
Le niveau de revenu dégagé de l’activité non salariée est le facteur qui joue le plus sur le risque de la cesser (figure 3). Le risque augmente à mesure que le revenu est plus faible. Ainsi, parmi les entrepreneurs individuels et les gérants de sociétés, ne pas dégager de revenu positif multiplie par cinq le risque de cessation par rapport à une situation où le revenu est compris entre la médiane et le troisième quartile de la distribution. Par rapport à cette même situation de référence, le risque de cessation de l’activité est multiplié par neuf pour un entrepreneur individuel n’ayant pas déclaré ses revenus et par onze pour un gérant de société dans le même cas. L’absence de déclaration est en effet le plus souvent un signal de difficultés économiques : ainsi, en moyenne sur la période étudiée, 28 % des non-salariés qui n’ont pas déclaré leurs revenus une année donnée ont cessé leur activité à la fin de celle-ci et 28 % l’ont cessée l’année suivante. Par comparaison, ces proportions ne sont respectivement que de 7 % et 11 % parmi les non-salariés ayant déclaré leurs revenus.
Le fait d’employer des salariés est également associé à un risque plus réduit de cesser l’activité : – 8 % pour les gérants de sociétés, – 24 % pour les entrepreneurs individuels et – 48 % pour les professionnels libéraux. Les entreprises employeuses sont de fait, en général, mieux armées que les petites unités pour faire face à d’éventuelles difficultés économiques.
tableauFigure 3 - Estimation de l’influence de certains facteurs sur le risque de cesser son activité non salariée
Risque relatif par rapport à la situation de référence | |||
---|---|---|---|
Entrepreneurs individuels (hors professions libérales) | Gérants de sociétés (hors professions libérales) | Professions libérales | |
Sexe | |||
Femmes | 1,09 | ns | 1,09 |
Hommes | Réf. | Réf. | Réf. |
Âge | |||
De 20 à 29 ans | 1,28 | 1,21 | 1,42 |
De 30 à 39 ans | 1,07 | ns | 1,14 |
De 40 à 49 ans | Réf. | Réf. | Réf. |
50 ans ou plus | ns | ns | ns |
Secteur d’activité | |||
Industrie (hors artisanat commercial) | ns | 0,83 | /// |
Construction | 1,14 | 1,14 | /// |
Commerce et artisanat commercial | 1,10 | ns | 1,53 |
Transports et entreposage | 0,65 | ns | /// |
Services aux entreprises et services mixtes | ns | 0,84 | ns |
Services aux particuliers (hors santé) | Réf. | Réf. | Réf. |
Santé et action sociale | ns | ns | 0,75 |
Emploi de salariés | |||
Non employeur | Réf. | Réf. | Réf. |
Employeur | 0,76 | 0,92 | 0,52 |
Revenu d’activité non salariée annualisé¹ | |||
Non déclaré | 9,20 | 11,16 | 5,75 |
Nul ou déficitaire | 5,32 | 5,28 | 3,60 |
Inférieur au 1ᵉʳ décile | 1,84 | 2,64 | 1,68 |
Du 1ᵉʳ décile au 1ᵉʳ quartile | 1,52 | 2,18 | 1,54 |
Du 1ᵉʳ quartile à la médiane | ns | 1,20 | 1,22 |
De la médiane au 3ᵉ quartile | Réf. | Réf. | Réf. |
Du 3ᵉ quartile au 9ᵉ décile | ns | ns | 0,74 |
Supérieur ou égal au 9ᵉ décile | 2,03 | ns | 0,74 |
- /// : absence de résultat due à la nature des choses.
- ns : risque relatif non significativement différent de 1 au seuil de 5 %.
- 1. Quantiles de la distribution du revenu d’activité par catégorie de non-salariés, hors revenus nuls et revenus non déclarés.
- Note : estimations issues d’un modèle de Cox à risques proportionnels par catégorie de non-salariés. La catégorie prise en compte est celle du non-salarié lors du démarrage de l’activité en 2006. Les non-salariés dont le secteur d’activité est inconnu sont exclus de l’analyse. Certaines variables intégrées au modèle (volume de travail salarié croisé avec le salaire horaire) ne sont pas affichées dans le tableau. Le modèle prend en compte la variation au cours du temps du revenu, de la pluriactivité et de l’emploi de salariés.
- Lecture : toutes choses égales par ailleurs, les entrepreneurs individuels hors professions libérales de moins de 30 ans ont un risque de cesser leur activité supérieur de 28 % à celui de leurs homologues âgés de 40 à 49 ans. Les entrepreneurs individuels hors professions libérales employant au moins un salarié ont un risque de cesser leur activité inférieur de 24 % à celui de leurs homologues non employeurs.
- Champ : France hors Mayotte, personnes ayant démarré une activité non salariée et âgées entre 20 et 50 ans en 2006, hors agriculture.
- Source : Insee, panel non-salariés.
Hors professions libérales, le risque de cessation a été plus élevé dans la construction
Pour les non-salariés exerçant à titre non libéral, le risque de cessation de l’activité a été plus important dans le secteur de la construction que dans les autres secteurs (14 % de plus que pour leurs homologues des services aux particuliers). De 2008 à 2015, ce secteur a traversé une période particulièrement basse de son cycle conjoncturel. Pour les gérants de sociétés, le risque de cessation est moindre dans l’industrie et dans les services aux entreprises et services mixtes, notamment dans le sous-secteur de l’information et de la communication (– 26 % par rapport aux services aux particuliers).
Pour les entrepreneurs individuels, le risque de cessation est plus faible dans les activités de taxis et de VTC que dans les activités de services aux particuliers (de 50 %). Il est en revanche de niveau comparable à ces dernières dans les autres activités de transports et d’entreposage (comprenant la livraison à domicile). L’analyse portant sur les non-salariés ayant démarré une activité en 2006, ce constat doit toutefois être nuancé pour les nouvelles générations de non-salariés, marquées par le développement des activités de fret de proximité et de livraison à domicile : mesuré sur la population des entrepreneurs individuels ayant démarré une activité en 2010, le risque de cessation demeure plus modéré dans les activités de taxis ou de VTC ; mais il devient plus élevé dans les autres activités de transports. Ce dernier résultat est également vérifié pour les seuls auto-entrepreneurs ayant démarré une activité en 2010, statut fréquemment utilisé dans les activités de livraison de proximité.
Pour les professions libérales, un risque de cessation plus faible dans les activités juridiques et comptables et dans la santé
Parmi les professions libérales, le risque de cessation de l’activité est plus élevé dans le commerce (+ 53 % par rapport aux services aux particuliers), notamment parmi les intermédiaires du commerce de gros et à l’exception du commerce pharmaceutique. Il est plus faible pour les professionnels libéraux de la santé et de l’action sociale (– 25 %). De fait, 74 % des professionnels libéraux ayant démarré une activité dans la santé et l’action sociale en 2006 sont toujours actifs fin 2015 ; de même, ils sont 89 % dans ce cas dans le commerce pharmaceutique.
Par ailleurs, le risque de cessation de l’activité varie sensiblement au sein des services aux entreprises et services mixtes : il est nettement plus élevé pour les professions libérales exerçant une activité dans la finance et l’assurance (+ 59 % par rapport au secteur de référence des services aux particuliers) et dans l’immobilier (+ 104 %). À l’inverse, il est plus faible dans les activités juridiques et comptables (– 33 %). Ainsi, dans ce sous-secteur, trois professionnels libéraux sur quatre ayant démarré une activité en 2006 sont toujours actifs fin 2015, alors que c’est le cas de moins d’un sur cinq dans l’immobilier.
L’installation à son compte, plus risquée pour les jeunes
Quelle que soit la catégorie du non-salarié, le risque de cessation de l’activité est plus élevé pour les jeunes. Par exemple, à autres caractéristiques identiques, les professionnels libéraux de moins de 30 ans ont un risque de cesser leur activité supérieur de 42 % à celui de leurs homologues âgés de 40 à 49 ans. Ce constat reflète vraisemblablement le fait que les plus âgés ont davantage pu tirer profit d’une expérience professionnelle acquise en tant que salarié ou dans des activités non salariées antérieure.
Enfin, parmi les entrepreneurs individuels et les professions libérales, les femmes ont, à autres caractéristiques identiques, un risque de cesser leur activité non salariée légèrement plus élevé que les hommes (+ 9 %) ; parmi les gérants de sociétés, la différence entre femmes et hommes n’est pas significative.
Sources
Le panel non-salariés est un fichier longitudinal pouvant être mobilisé afin de suivre les trajectoires professionnelles des individus. Il est extrait des bases non-salariés. Il permet de suivre les périodes de non-salariat entre 2006 et 2015 et les revenus d’activité correspondants, pour un échantillon représentatif au 1/8e de la population non salariée en France.
Méthodologie
Les non-salariés exerçant en 2006 sont regroupés en trois catégories : les professions libérales, les entrepreneurs individuels et les gérants de sociétés n’exerçant pas en tant que libéraux. Dans la première partie de cet encadré (et à la figure 2), les trajectoires professionnelles des non-salariés ayant commencé une activité en 2006 sont analysées au regard de leur situation en fin d’année, pour chaque année de la période 2006-2015, à partir du panel non-salariés. Un non-salarié devenu auto-entrepreneur (statut créé en 2009) est compté comme tel, y compris s’il exerce une activité libérale. Toutefois, lorsqu’un auto-entrepreneur est économiquement inactif (quatre trimestres successifs sans chiffre d’affaires), il est considéré comme ayant cessé son activité.
Dans la deuxième partie (et à la figure 3), la durée de l’activité non salariée, mesurée par le nombre de jours écoulés entre le début et la fin de celle-ci, est analysée au regard des caractéristiques individuelles du non-salarié (sexe, âge) et des conditions dans lesquelles elle s’exerce (secteur d’activité, revenu généré, emploi ou non de salariés, exercice éventuel d’une activité salariée). Lorsque la cessation de l’activité survient après la dernière année disponible dans le panel non-salariés (2015) et n’est donc pas observable, la durée est dite « censurée à droite ». Le risque instantané à une date t (appelé « risque » dans cet encadré par souci de simplification) est la proportion de personnes dont l’activité se termine à la date t parmi l’ensemble de celles qui étaient toujours en activité juste avant cette date. Le risque instantané s’apparente donc à une probabilité de cessation à chaque instant. Le modèle de Cox mis en œuvre dans la figure 3 permet d’estimer l’influence relative de chacun des facteurs sur le risque instantané de cessation, toutes choses égales par ailleurs. Il repose sur l’hypothèse de risques proportionnels selon laquelle l’influence relative de chaque facteur toutes choses égales par ailleurs est constante dans le temps ; cette hypothèse est globalement vérifiée sur les données de l’étude.
Barruel F., Filatriau O., « Les entreprises créées en 2006 : une pérennité plus faible dans la construction », Insee Première n° 1441, avril 2013.
Cox D.R., “Ouvrir dans un nouvel ongletPartial Likelihood”, Biometrika, 62:269–276, 1975.
Cox D.R., “Ouvrir dans un nouvel ongletRegression Models and Life-Tables”, Journal of the Royal Statistical Society, 34:187–220, 1972.
Dorolle A., « Entreprises créées en 2014 : trois sur quatre sont encore actives trois ans après leur création », Insee Première n° 1751, avril 2019.
Quantin S., « Modèles semi-paramétriques de survie en temps continu sous R », Documents de travail Insee n° M2018/02, janvier 2019.
Il s’agit majoritairement de personnes qui n’avaient aucune expérience non salariée avant 2006. Certaines ont pu avoir des activités non salariées dans le passé, sans que l’on puisse les identifier.
Deux modélisations de Cox ont été mises en œuvre : l’une à partir des secteurs d’activité agrégés en 7 postes, l’autre à partir des secteurs d’activité détaillés en 23 postes. Dans les deux modèles, le secteur de référence choisi est celui des services aux particuliers.
Cette expérience n’étant pas mesurable à partir des données du panel non-salariés.
Il s’agit majoritairement de personnes qui n’avaient aucune expérience non salariée avant 2006. Certaines ont pu avoir des activités non salariées dans le passé, sans que l’on puisse les identifier.
Deux modélisations de Cox ont été mises en œuvre : l’une à partir des secteurs d’activité agrégés en 7 postes, l’autre à partir des secteurs d’activité détaillés en 23 postes. Dans les deux modèles, le secteur de référence choisi est celui des services aux particuliers.
Cette expérience n’étant pas mesurable à partir des données du panel non-salariés.