Bilan économique 2019 - Bourgogne-Franche-Comté
L’économie régionale globalement bien orientée en 2019 mais à l’épreuve de la crise sanitaire en 2020
Comme dans presque tous les pays avancés, l’économie française ralentit en 2019 mais de façon modérée. La croissance du PIB national est de 1,5 %, contre 1,8 % en 2018. Elle est freinée par la dégradation du commerce extérieur alors que la consommation des ménages accélère et que l’investissement est dynamique. Sur le marché du travail, le nombre d’emplois augmente et le taux de chômage continue sa décrue : il atteint 8,1 % fin 2019. En Bourgogne-Franche-Comté, les tendances sont similaires avec une très bonne fin d’année. Le taux de chômage y est au plus bas depuis 2008, à 7,2 % de la population active. Les gains d’emplois dans le tertiaire et la construction compensent les pertes de l’industrie. Les créations d’entreprises sont nombreuses, notamment pour les micro-entreprises. La fréquentation touristique progresse, portée par l’augmentation des nuitées dans les campings. En revanche, les demandes de permis de construire comme les mises en chantier sont en baisse.
Le contexte conjoncturel de l’année 2019 a été radicalement modifié début 2020 avec l’émergence de l’épidémie du Covid-19. Au mois de mars et au deuxième trimestre 2020, l’activité a fortement chuté. Pendant toute la période de confinement, elle se serait située à environ un tiers en deçà de son niveau en situation « normale » d’activité.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.
Emploi - Les gains d’emplois dans le tertiaire et la construction compensent les pertes de l’industrie Bilan économique 2019
Bénédicte Piffaut (Insee)
En 2019, la Bourgogne-Franche-Comté gagne 530 emplois, soit une légère hausse de 0,1 % inférieure à la progression nationale de 1,1 %. L’emploi régional est soutenu par la croissance en Côte-d’Or, dans le Jura et en Haute-Saône. Les effectifs dans les secteurs d’activité de la construction et du tertiaire non marchand sont en hausse contrairement à l’année précédente. Le tertiaire marchand hors intérim continue sa progression au même rythme qu’en 2018. Les pertes d’emplois dans l’industrie sont deux fois plus importantes que l’an passé. L’emploi intérimaire continue son repli mais moins fortement.
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 22
Paru le :18/06/2020
Cette publication présente le bilan économique annuel de l'année 2019 en Bourgogne-Franche-Comté. Suite à la crise sanitaire liée à la pandémie Covid-19, la situation économique s'est fortement détériorée à partir de mars 2020. Le premier article « Synthèse du Bilan économique 2019 et premiers éléments sur 2020 » fournit des éléments de mesure des impacts économiques de la crise et du confinement de la population.
À la fin 2019, la Bourgogne-Franche-Comté compte 969 900 emplois, 530 de plus en un an. La baisse connue en 2018 est enrayée, le nombre d’emplois est en légère progression cette année grâce à un fort rebond au dernier trimestre. L’emploi augmente de 0,3 % dans le secteur public alors qu’il est stable dans le privé. Au niveau national, la hausse est de 1,1 % et c’est l’emploi privé qui tire la croissance avec une augmentation de 1,4 % contre 0,4 % dans le public (figure 1).
Dans la région, l’agriculture, la construction et surtout le tertiaire marchand hors intérim sont orientés à la hausse quand l’industrie confirme son repli des années précédentes (figure 2).
L’emploi augmente dans trois départements de la région : la Côte-d’Or, le Jura et la Haute-Saône. À l’inverse, il baisse dans les cinq autres.
Moins de pertes dans l’intérim
En 2019, en Bourgogne-Franche-Comté, le repli du nombre d’intérimaires s’atténue par rapport à l’année précédente. Les effectifs baissent de 300 emplois contre 4 700 en 2018. L’évolution est moins favorable qu’au niveau national (figure 3). En effet, l’emploi intérimaire diminue de 0,9 % contre - 0,3 % en France.
Il existe de fortes disparités dans la région. Le Doubs et la Saône-et-Loire, départements qui concentrent plus de 40 % des intérimaires de la région, perdent chacun 3 % de leurs effectifs.
À l’inverse, en Haute-Saône, dans le Territoire-de-Belfort et la Nièvre le nombre d’intérimaires augmente, surtout dans ce dernier, + 12,3 %.
Accentuation des pertes dans l’industrie
En 2019, l’industrie perd 1,2 % de ses emplois permanents dans la région, soit 2 000 postes en moins, quand elle en gagne 0,3 % au niveau national. Alors qu’en 2018 les pertes d’emplois s’amenuisaient dans l’industrie régionale, cette année la baisse est identique à la moyenne quinquennale.
Seuls les effectifs de l’industrie agro-alimentaire progressent, affichant même une croissance supérieure au niveau national : avec + 1,7 % contre + 1,5 % (figure 4).
L’emploi industriel diminue dans tous les départements de la région, à l’exception de la Haute-Saône, où il est relativement stable. Son repli est particulièrement marqué dans le Territoire de Belfort, - 3,5 %. Le Doubs, département qui compte le plus d’emplois industriels, perd 800 emplois soit près de 40 % de la perte du secteur dans la région (figure 5).
La construction repart à la hausse
La tendance s’inverse dans la construction. Alors que les effectifs baissaient de 1,7 % par an entre 2013 et 2018, ils augmentent à nouveau en 2019, avec 500 emplois permanents en plus. La hausse est de 1 %, ce qui reste toutefois trois fois inférieur à la hausse nationale.
L’emploi dans la construction croît en Haute-Saône et dans le Doubs au même rythme que dans la région. L’Yonne et la Côte-d’Or profitent plus nettement de l’embellie avec une augmentation des emplois de respectivement 4,1 et 2,4 %. Les effectifs sont relativement stables dans la Nièvre et en Saône-et-Loire et ils baissent de 0,7 % dans le Jura et le Territoire de Belfort.
Hors intérim, gains d’emplois dans le tertiaire marchand
Le secteur tertiaire marchand hors intérim gagne 1 500 emplois permanents, soit une progression de 0,4 % au même rythme qu’en 2018. L’écart se creuse avec le niveau national dont la hausse est plus de quatre fois supérieure.
L’hébergement-restauration est le moteur principal de cette hausse, avec les services aux entreprises et le commerce qui repart à la hausse après une stabilité en 2018. À l’inverse, les services financiers et les services aux ménages perdent des emplois.
L’emploi du tertiaire marchand croît dans six des huit départements de la région. Le Doubs et la Côte-d’Or, premiers employeurs dans ce secteur, sont les départements les plus dynamiques avec des hausses de plus de 1 %. L’emploi dans ce secteur décroît dans la Nièvre et surtout dans le Territoire-de-Belfort, où la baisse des effectifs est de 2,9 %.
Le tertiaire non marchand en légère progression
En Bourgogne-Franche-Comté, le tertiaire non marchand augmente, en 2019, de près de 500 emplois, soit une hausse de 0,1 %. Trois départements augmentent leurs effectifs : le Jura, le Territoire-de-Belfort et la Côte-d’Or. Ces départements connaissent tous une progression supérieure à celle du niveau national qui atteint 0,3 %.
tableauFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 100,1 | 100,2 | 100,2 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2011 | 100 | 100,3 | 100,2 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 99,8 | 100,2 | 100 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 100,1 | 100,3 | 100,1 | 100,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 99,7 | 100,3 | 99,8 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 99,3 | 100,3 | 99,3 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 99 | 100,1 | 98,9 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2012 | 98,7 | 100 | 98,4 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 98,6 | 100 | 98,1 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 98,4 | 99,9 | 97,7 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2013 | 98,8 | 100,1 | 98,1 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 98,5 | 100,4 | 97,6 | 99,9 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 98,4 | 100,4 | 97,4 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2014 | 98,3 | 100,4 | 97,2 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2014 | 97,8 | 100,3 | 96,7 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 97,8 | 100,4 | 96,7 | 99,8 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 97,7 | 100,4 | 96,5 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 97,9 | 100,6 | 96,5 | 100 |
3ᵉ trim. 2015 | 97,6 | 100,7 | 96,4 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 97,7 | 100,9 | 96,4 | 100,3 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 97,5 | 101 | 96,3 | 100,5 |
2ᵉ trim. 2016 | 97,8 | 101,3 | 96,5 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 99,1 | 101,6 | 98 | 101,2 |
4ᵉ trim. 2016 | 98 | 101,7 | 96,8 | 101,3 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 98,5 | 102,1 | 97,4 | 101,8 |
2ᵉ trim. 2017 | 98,8 | 102,5 | 97,8 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 99,1 | 102,7 | 98,3 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 99,1 | 103,1 | 98,4 | 103,2 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 98,9 | 103,3 | 98,2 | 103,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 98,6 | 103,3 | 97,9 | 103,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 98,2 | 103,4 | 97,5 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 98,3 | 103,7 | 97,6 | 104 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 98,3 | 104,1 | 97,7 | 104,5 |
2ᵉ trim. 2019 | 98,2 | 104,3 | 97,5 | 104,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 98 | 104,5 | 97,2 | 105 |
4ᵉ trim. 2019 | 98,3 | 104,9 | 97,6 | 105,5 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
tableauFigure 2 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 99,5 | 100,1 | 100,2 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2011 | 98,9 | 99,8 | 100,3 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2011 | 98,5 | 99,4 | 100,4 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2011 | 98 | 99,3 | 100,4 | 100,1 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 97,2 | 98,7 | 100,5 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2012 | 96,1 | 98,3 | 100,6 | 99,6 |
3ᵉ trim. 2012 | 95,4 | 97,9 | 100,4 | 99,7 |
4ᵉ trim. 2012 | 94,6 | 97,6 | 100,2 | 99,6 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 93,2 | 96,7 | 99,8 | 100 |
2ᵉ trim. 2013 | 93,1 | 96 | 99,5 | 100 |
3ᵉ trim. 2013 | 92,6 | 95,6 | 99,5 | 100,3 |
4ᵉ trim. 2013 | 91,6 | 95,4 | 99,5 | 100,8 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 91,2 | 95,1 | 99,3 | 100,8 |
2ᵉ trim. 2014 | 90,2 | 94,5 | 99,3 | 100,7 |
3ᵉ trim. 2014 | 89,2 | 94,1 | 99 | 100,6 |
4ᵉ trim. 2014 | 88,2 | 93,5 | 99,2 | 100,5 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 87,4 | 92,8 | 99,2 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2015 | 86 | 92,7 | 99,3 | 100,9 |
3ᵉ trim. 2015 | 85,1 | 92,5 | 99,4 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2015 | 84,9 | 92,1 | 99,3 | 100,4 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 84,5 | 91,9 | 99,4 | 100,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 84,3 | 91,4 | 99,7 | 100,7 |
3ᵉ trim. 2016 | 84,4 | 90,9 | 100 | 100,8 |
4ᵉ trim. 2016 | 84,1 | 90,4 | 100,1 | 100,5 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 84,3 | 90,1 | 100,7 | 100,6 |
2ᵉ trim. 2017 | 84,4 | 90 | 101 | 100,6 |
3ᵉ trim. 2017 | 84 | 89,9 | 101 | 100,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 83,9 | 90 | 101,3 | 100,1 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 84,1 | 90 | 101,4 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2018 | 84,1 | 90 | 101,4 | 99,4 |
3ᵉ trim. 2018 | 84 | 89,7 | 101,3 | 99,1 |
4ᵉ trim. 2018 | 83,9 | 89,7 | 101,4 | 99,2 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 84,5 | 89,5 | 101,5 | 99 |
2ᵉ trim. 2019 | 84,3 | 89,2 | 101,4 | 99,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 84,4 | 89 | 101,4 | 99,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 84,8 | 88,6 | 101,8 | 99,3 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté
tableauFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2007 | 115,2 | 109,5 |
1ᵉʳ trim. 2008 | 121,4 | 115,4 |
2ᵉ trim. 2008 | 111,8 | 106,7 |
3ᵉ trim. 2008 | 102,5 | 101,1 |
4ᵉ trim. 2008 | 77,6 | 87 |
1ᵉʳ trim. 2009 | 63,4 | 75,7 |
2ᵉ trim. 2009 | 65,5 | 76 |
3ᵉ trim. 2009 | 72,2 | 79,8 |
4ᵉ trim. 2009 | 78,9 | 84 |
1ᵉʳ trim. 2010 | 82,9 | 88,1 |
2ᵉ trim. 2010 | 86,2 | 91,7 |
3ᵉ trim. 2010 | 92,7 | 95,6 |
4ᵉ trim. 2010 | 100 | 100 |
1ᵉʳ trim. 2011 | 101 | 101,1 |
2ᵉ trim. 2011 | 103,8 | 101,5 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,7 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2011 | 100,4 | 99,4 |
1ᵉʳ trim. 2012 | 96,8 | 95 |
2ᵉ trim. 2012 | 90,4 | 92 |
3ᵉ trim. 2012 | 85,4 | 88 |
4ᵉ trim. 2012 | 80,4 | 85,4 |
1ᵉʳ trim. 2013 | 86,1 | 88,2 |
2ᵉ trim. 2013 | 86,6 | 87,2 |
3ᵉ trim. 2013 | 90,1 | 89,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 89,6 | 90,3 |
1ᵉʳ trim. 2014 | 88 | 89,3 |
2ᵉ trim. 2014 | 90,3 | 91,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 86,4 | 88,9 |
4ᵉ trim. 2014 | 89,9 | 90,1 |
1ᵉʳ trim. 2015 | 91,1 | 89,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 94,9 | 93,4 |
3ᵉ trim. 2015 | 96,6 | 97 |
4ᵉ trim. 2015 | 101,5 | 99,6 |
1ᵉʳ trim. 2016 | 99,8 | 99,3 |
2ᵉ trim. 2016 | 102,4 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2016 | 109 | 105,5 |
4ᵉ trim. 2016 | 113,1 | 110,9 |
1ᵉʳ trim. 2017 | 118,5 | 115,4 |
2ᵉ trim. 2017 | 124,4 | 120,3 |
3ᵉ trim. 2017 | 133,2 | 124,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 140,1 | 130,9 |
1ᵉʳ trim. 2018 | 136 | 129,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 131,5 | 127,8 |
3ᵉ trim. 2018 | 126,9 | 127,8 |
4ᵉ trim. 2018 | 125,3 | 126,7 |
1ᵉʳ trim. 2019 | 127,8 | 127,3 |
2ᵉ trim. 2019 | 125,4 | 126,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 124,1 | 126,5 |
4ᵉ trim. 2019 | 124,2 | 126,2 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
tableauFigure 4 – Emploi salarié total par secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté
Secteur d'activité | Emploi au 31/12/2019 (en milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2018/2013 ¹ | ||
---|---|---|---|---|---|
Bourgogne-Franche-Comté | Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte | Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte | |
Agriculture | 16,9 | 2,3 | 1,1 | 0,6 | 0,7 |
Industrie | 168,8 | -1,2 | 0,3 | -1,2 | -0,5 |
Industrie agro-alimentaire | 26,2 | 1,7 | 1,5 | 0,1 | 0,8 |
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 11,8 | -2,3 | 0,7 | -1,0 | -0,0 |
Biens d'équipement | 22,7 | -2,3 | 0,2 | -2,1 | -1,0 |
Matériels de transport | 22,5 | -3,5 | 0,4 | -3,1 | -1,0 |
Autres branches industrielles | 85,6 | -1,0 | -0,2 | -0,9 | -0,8 |
Construction | 50,6 | 1,0 | 3,3 | -1,7 | -0,6 |
Tertiaire marchand | 396,1 | 0,3 | 1,6 | 0,9 | 1,4 |
Commerce | 121,8 | 0,6 | 1,2 | 0,1 | 0,6 |
Transports | 52,6 | -0,1 | 1,2 | 0,0 | 0,6 |
Hébergement - restauration | 32,9 | 3,6 | 4,4 | 1,2 | 1,9 |
Information - communication | 8,7 | -0,0 | 2,5 | 0,7 | 2,3 |
Services financiers | 21,8 | -1,6 | 0,5 | -0,5 | 0,5 |
Services immobiliers | 7,0 | -0,1 | 0,2 | -0,2 | 0,8 |
Services aux entreprises hors intérim | 69,4 | 0,9 | 2,6 | 1,9 | 2,1 |
Intérim | 38,8 | -0,9 | -0,3 | 6,9 | 7,0 |
Services aux ménages | 42,9 | -1,1 | 0,4 | -0,7 | -0,1 |
Tertiaire non marchand | 337,5 | 0,1 | 0,3 | -0,3 | 0,2 |
Total | 969,9 | 0,1 | 1,1 | -0,1 | 0,7 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 5 – Emploi salarié total par département et par grand secteur d'activité - Bourgogne-Franche-Comté
Emploi au 31/12/2019 (en milliers) | Glissement annuel | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Agriculture | Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Intérim | Tertiaire non marchand | Total | ||
Côte-d'Or | 215,5 | 1,7 | -1,0 | 2,4 | 1,0 | -0,5 | 0,5 | 0,6 |
Doubs | 195,7 | 1,2 | -1,9 | 0,7 | 0,6 | -3,0 | -0,4 | -0,2 |
Jura | 85,7 | 7,2 | -0,7 | -0,7 | -0,0 | -1,3 | 2,0 | 0,5 |
Nièvre | 66,2 | 3,8 | -1,6 | -0,2 | 0,2 | 12,3 | -0,3 | -0,2 |
Haute-Saône | 66,0 | 4,1 | 0,3 | 1,0 | 0,8 | 4,3 | -0,1 | 0,4 |
Saône-et-Loire | 182,7 | 1,3 | -1,1 | -0,1 | -0,1 | -3,3 | -0,1 | -0,2 |
Yonne | 108,0 | 1,4 | -0,4 | 4,1 | 0,1 | -3,1 | -0,9 | -0,1 |
Territoire de Belfort | 50,2 | 3,9 | -3,5 | -0,7 | -2,2 | 4,5 | 1,5 | -0,9 |
Bourgogne-Franche-Comté | 969,9 | 2,3 | -1,2 | 1,0 | 0,3 | -0,9 | 0,1 | 0,1 |
- Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
- Auparavant, les estimations trimestrielles d'emploi, publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand – hors agriculture et activités des particuliers employeurs – en France métropolitaine. Depuis 2018, le champ des estimations localisées est étendu à l'ensemble de l'emploi salarié et aux départements d'outre-mer (hors Mayotte). Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.
- Les estimations trimestrielles régionales et départementales sont construites selon une méthodologie identique à celle employée au niveau national : les évolutions trimestrielles sont calculées à partir de données administratives, qui sont ensuite recalées pour chaque zone géographique sur les estimations annuelles au 31 décembre.
- La source principale des évolutions d’emploi provient de la statistique établie par les Urssaf à partir des déclarations des établissements versant des cotisations sociales. En ce qui concerne l’emploi intérimaire, l’indicateur est élaboré par la Dares (ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social), à partir des déclarations mensuelles des entreprises de travail temporaire adressées à Pôle emploi.
Définitions
Emploi salarié / Emploi non salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées / ESTEL
A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.
Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).
Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.
Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.
Intérim / Travail intérimaire / Travail temporaire
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Nomenclature d'activités française / NAF
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Pour en savoir plus
Conjoncture Emploi Insee-Urssaf-Direccte, « Au 4ᵉ trimestre 2019, l’emploi salarié connaît une belle embellie avant la crise sanitaire » Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n° 101, avril 2020.