Bilan économique 2018 - Nouvelle-Aquitaine
L’économie néo-aquitaine retrouve des couleurs
En Nouvelle-Aquitaine, la croissance perdure en 2018, mais avec une moindre intensité, à l’image du PIB français qui augmente de 1,7 % après + 2,3 % en 2017. L’essor des créations d’entreprises et le bon niveau d’activité de la plupart des secteurs économiques participent à la progression de l’emploi salarié, et notamment des emplois durables, favorisant ainsi le recul du chômage.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2018 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Économie - Croissance plus modérée mais progression de l’emploi permanent Bilan économique 2018
Pôle Études Économiques Régional, Direction des Affaires Régionales Banque de France
En Nouvelle-Aquitaine, une croissance modérée et continue se consolide. L’année 2018 confirme la dynamique de fin 2017, avec un rythme plus fluctuant marqué par quelques freins structurels ou conjoncturels. L’investissement déçoit, mais les projets et les intentions d’embauches rassurent pour 2019. Les encours bancaires progressent sur l’année. La hausse concerne le financement des sociétés non financières comme les crédits à l’habitat et les crédits à la consommation en faveur des ménages. En ce début 2019, le climat des affaires s’inscrit au-dessus de sa moyenne de longue période, pour autant des incertitudes apparaissent à l’export.
Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine
No 18
Paru le :06/06/2019
L’industrie confirme la bonne orientation de son activité
Le chiffre d’affaires industriel progresse globalement sur l’année (figure 1).
tableauFigure 1 – Variations brutes dans l’industrie en Nouvelle-Aquitaine et prévisions
2018/2017 | Prévisions 2019/2018 | |
---|---|---|
Chiffre d’affaires HT | 2,9 | 4,4 |
Effectifs | 1,2 | 0,9 |
Investissement | -4,9 | 6,5 |
- Source : Banque de France – Enquête régionale de bilan et perspectives.
graphiqueFigure 1 – Variations brutes dans l’industrie en Nouvelle-Aquitaine et prévisions
La dynamique prometteuse de 2017 persiste, avec un rythme plus perturbé toutefois : certains freins structurels, difficulté de recrutement, pénurie d’approvisionnement, ont pu brider la croissance dès le 1er trimestre. La plupart des secteurs s’inscrivent dans la tendance favorable.
Le matériel de transport enregistre la plus forte croissance (+ 5 %), avec les fabrications d’équipements électriques électroniques et autres machines, la fabrication de produits métalliques et l’industrie chimique. Suivent, mais dans une moindre mesure, les industries alimentaires, portées par la fabrication de boissons, puis le segment des matériaux non métalliques-verre-béton. Le travail du bois décélère, sous l’effet des difficultés d’approvisionnement en matières premières.
Sur le territoire régional, les exportations directes soutiennent l’activité industrielle. Les carnets de commandes se maintiennent à un niveau élevé qui corrobore la dynamique de la demande et la rentabilité est positivement appréciée. L’emploi permanent est conforté, au détriment de l’intérim. La décroissance des investissements se poursuit en 2018. Elle concerne essentiellement les équipements productifs, alors que les engagements immobiliers - près de 22 % du total -, progressent. Pour 2019, les industriels anticipent la poursuite d’une conjoncture favorable, mais conditionnée aux turbulences du commerce mondial. Les effectifs pourraient progresser, plus particulièrement les emplois permanents, et les projets d’investissement se renforcer.
La dynamique des services s’intensifie
Dans les services marchands, la progression du chiffre d’affaires global se confirme (figure 2).
tableauFigure 2 – Variations brutes dans les services marchands en Nouvelle-Aquitaine et prévisions
2018/2017 | Prévisions 2019/2018 | |
---|---|---|
Chiffre d’affaires HT | 4,6 | 3,6 |
Effectifs | 4,4 | 2,5 |
Investissement | -6,8 | -2,4 |
- Source : Banque de France – Enquête régionale de bilan et perspectives.
graphiqueFigure 2 – Variations brutes dans les services marchands en Nouvelle-Aquitaine et prévisions
Les activités informatiques enregistrent la plus forte croissance (+ 5,7 %). Les mouvements sociaux de fin d’année n’ont pas remis en cause la hausse tendancielle dans les transports (+ 4,3 %). Le travail temporaire évolue à un rythme comparable. Corrélé à l’évolution des chiffres d’affaires, l’accroissement des effectifs est supérieur à celui des années précédentes.
Un repli quasi général des investissements est observé, sans perspective plus dynamique à court terme. En 2018, 75 % des chefs d’entreprise des services marchands estiment que la rentabilité est stable ou en augmentation. Une nouvelle progression, plus modérée, des courants d’affaires et des effectifs est attendue en 2019 pour l’ensemble des branches.
La progression se poursuit dans le BTP
Dans la continuité de 2017, l’année 2018 s’achève sur une croissance de l’activité dans la construction (figure 3).
tableauFigure 3 – Évolution de la production (1) du BTP en Nouvelle-Aquitaine et perspectives
2018/2017 | Prévisions 2019/2018 | |
---|---|---|
Ensemble du BTP | 4,6 | 1,5 |
Gros œuvre | 2,7 | 3,4 |
Second œuvre | 4,2 | 1,8 |
Travaux publics | 7,9 | -1,7 |
- (1) la production est mesurée par le chiffre d’affaires + la production stockée.
- Source : Banque de France – Enquête régionale de bilan et perspectives.
graphiqueFigure 3 – Évolution de la production (1) du BTP en Nouvelle-Aquitaine et perspectives
Les travaux publics réalisent la plus forte progression suivis par le second œuvre. Le gros œuvre, qui tirait les performances du secteur vers le haut l’an passé, enregistre un résultat plus modéré. Les bons résultats observés en 2018 ont peu d’impact sur les effectifs, qui s’accroissent tout de même légèrement, de façon plus marquée dans les travaux publics. Cette évolution globale masque toutefois un recul du recours à l’intérim au profit du personnel permanent, les professionnels cherchant à recruter et à capter une main d’œuvre au profil adapté. Cette année encore, plus des trois quarts des chefs d’entreprise interrogés font état d’une stabilité ou d’une augmentation de leur rentabilité d’exploitation. Le rétablissement des marges n’est pas totalement acquis mais devrait se poursuivre au cours du prochain exercice. Les incertitudes pénalisent toujours l’investissement qui se contracte à nouveau. Signe d’un manque de visibilité persistant, les prévisions de production, bien que toujours positives (+ 1,5 %), apparaissent moins bien orientées.
Croissance du crédit aux entreprises et aux ménages
En Nouvelle-Aquitaine, les encours de crédits bancaires mobilisés par les entreprises progressent de + 6,4 % en un an, rythme quasi parallèle mais légèrement supérieur au national (figure 4).
tableauFigure 4 – Variation, en glissement annuel, des encours de crédits mobilisés
France | Nouvelle-Aquitaine | |
---|---|---|
déc.-17 | 6,0 | 7,1 |
janv.-18 | 5,7 | 6,6 |
févr.-18 | 5,8 | 6,4 |
mars-18 | 5,3 | 6,6 |
avr.-18 | 5,2 | 6,5 |
mai-18 | 5,8 | 5,7 |
juin-18 | 5,9 | 6,3 |
juil.-18 | 5,3 | 6,3 |
août-18 | 5,6 | 6,6 |
sept.-18 | 5,9 | 6,7 |
oct.-18 | 5,5 | 6,6 |
nov.-18 | 5,4 | 6,7 |
déc.-18 | 5,8 | 6,4 |
- Source : Banque de France.
graphiqueFigure 4 – Variation, en glissement annuel, des encours de crédits mobilisés
Toutes les catégories d’entreprises en bénéficient ainsi que la majorité des secteurs de l’économie. Les crédits d’investissement à long et moyen terme, représentant 84 % du financement des entreprises, évoluent sur une tendance régulière, plus rapide que celle du court terme (figure 5).
tableauFigure 5 – Crédits d’investissement et d’exploitation aux entreprises en Nouvelle-Aquitaine
Crédits d'investissement | Crédits d'exploitation | |
---|---|---|
janv.-11 | 39 298 | 7 143 |
févr.-11 | 39 496 | 7 278 |
mars-11 | 39 711 | 7 359 |
avr.-11 | 39 827 | 7 377 |
mai-11 | 40 141 | 7 437 |
juin-11 | 40 204 | 7 697 |
juil.-11 | 40 609 | 7 663 |
août-11 | 40 781 | 7 470 |
sept.-11 | 41 012 | 7 531 |
oct.-11 | 41 118 | 7 747 |
nov.-11 | 41 682 | 7 797 |
déc.-11 | 41 993 | 7 567 |
janv.-12 | 42 195 | 7 763 |
févr.-12 | 42 354 | 7 847 |
mars-12 | 42 376 | 7 970 |
avr.-12 | 41 887 | 8 167 |
mai-12 | 41 788 | 8 196 |
juin-12 | 42 168 | 8 263 |
juil.-12 | 42 632 | 8 479 |
août-12 | 42 719 | 8 308 |
sept.-12 | 42 671 | 8 334 |
oct.-12 | 42 864 | 8 459 |
nov.-12 | 43 030 | 8 603 |
déc.-12 | 43 410 | 8 583 |
janv.-13 | 43 289 | 8 520 |
févr.-13 | 43 519 | 8 546 |
mars-13 | 43 526 | 8 804 |
avr.-13 | 43 481 | 9 096 |
mai-13 | 43 116 | 9 288 |
juin-13 | 43 426 | 9 292 |
juil.-13 | 43 550 | 9 449 |
août-13 | 43 442 | 9 127 |
sept.-13 | 43 396 | 9 377 |
oct.-13 | 44 044 | 9 515 |
nov.-13 | 44 045 | 9 496 |
déc.-13 | 44 341 | 9 467 |
janv.-14 | 44 403 | 9 488 |
févr.-14 | 44 653 | 9 710 |
mars-14 | 44 684 | 10 008 |
avr.-14 | 44 789 | 10 054 |
mai-14 | 44 939 | 9 912 |
juin-14 | 45 126 | 10 195 |
juil.-14 | 45 455 | 10 131 |
août-14 | 45 440 | 10 079 |
sept.-14 | 45 397 | 10 097 |
oct.-14 | 45 559 | 10 150 |
nov.-14 | 45 490 | 10 302 |
déc.-14 | 45 600 | 10 202 |
janv.-15 | 45 730 | 10 044 |
févr.-15 | 45 826 | 10 261 |
mars-15 | 45 748 | 10 428 |
avr.-15 | 45 990 | 10 446 |
mai-15 | 46 115 | 10 205 |
juin-15 | 46 353 | 10 284 |
juil.-15 | 46 777 | 10 537 |
août-15 | 46 434 | 10 320 |
sept.-15 | 46 439 | 10 385 |
oct.-15 | 46 688 | 10 320 |
nov.-15 | 46 935 | 10 375 |
déc.-15 | 47 229 | 10 217 |
janv.-16 | 47 416 | 10 034 |
févr.-16 | 47 554 | 10 210 |
mars-16 | 47 751 | 10 321 |
avr.-16 | 48 048 | 10 201 |
mai-16 | 48 155 | 10 090 |
juin-16 | 48 557 | 10 126 |
juil.-16 | 48 573 | 10 273 |
août-16 | 48 728 | 10 081 |
sept.-16 | 48 855 | 10 180 |
oct.-16 | 49 017 | 10 128 |
nov.-16 | 49 217 | 10 121 |
déc.-16 | 49 462 | 10 059 |
janv.-17 | 49 690 | 9 912 |
févr.-17 | 49 881 | 9 884 |
mars-17 | 50 444 | 10 098 |
avr.-17 | 50 625 | 10 001 |
mai-17 | 51 110 | 9 809 |
juin-17 | 51 177 | 9 972 |
juil.-17 | 51 824 | 10 163 |
août-17 | 51 736 | 9 850 |
sept.-17 | 52 070 | 9 895 |
oct.-17 | 52 627 | 10 058 |
nov.-17 | 52 849 | 10 363 |
déc.-17 | 53 114 | 10 523 |
janv.-18 | 53 574 | 10 131 |
févr.-18 | 53 424 | 10 288 |
mars-18 | 54 208 | 10 486 |
avr.-18 | 53 861 | 10 541 |
mai-18 | 53 998 | 10 440 |
juin-18 | 54 491 | 10 584 |
juil.-18 | 55 371 | 10 596 |
août-18 | 55 312 | 10 373 |
sept.-18 | 55 647 | 10 559 |
oct.-18 | 55 910 | 10 706 |
nov.-18 | 56 324 | 10 850 |
déc.-18 | 57 104 | 10 783 |
- Source : Banque de France.
graphiqueFigure 5 – Crédits d’investissement et d’exploitation aux entreprises en Nouvelle-Aquitaine
Au cours de l’année 2018, la croissance des encours de crédits distribués aux ménages est plus rapide dans la région (+ 6,4 %) qu’en France (+ 5,8 %). Avec un nombre croissant de financements d’acquisitions et/ou d’entretien de logements, les crédits à l’habitat poursuivent leur trajectoire haussière, à la faveur de taux d’intérêt toujours attractifs (figure 6). La distribution de crédits à la consommation (10 % du total) s’intensifie.
tableauFigure 6 – Crédits à l’habitat et crédits à la consommation distribués aux ménages en Nouvelle-Aquitaine
Crédits à l’habitat | Crédits à la consommation | |
---|---|---|
janv.-11 | 56 120 | 7 374 |
févr.-11 | 56 427 | 7 408 |
mars-11 | 56 875 | 7 456 |
avr.-11 | 57 215 | 7 495 |
mai-11 | 57 636 | 7 547 |
juin-11 | 58 079 | 7 649 |
juil.-11 | 58 522 | 7 613 |
août-11 | 58 740 | 7 601 |
sept.-11 | 59 047 | 7 589 |
oct.-11 | 59 285 | 7 618 |
nov.-11 | 59 499 | 7 632 |
déc.-11 | 59 956 | 7 635 |
janv.-12 | 60 419 | 7 592 |
févr.-12 | 60 433 | 7 536 |
mars-12 | 60 621 | 7 598 |
avr.-12 | 60 734 | 7 642 |
mai-12 | 60 858 | 7 697 |
juin-12 | 61 119 | 7 712 |
juil.-12 | 61 389 | 7 692 |
août-12 | 61 487 | 7 590 |
sept.-12 | 61 603 | 7 565 |
oct.-12 | 61 808 | 7 638 |
nov.-12 | 62 013 | 7 690 |
déc.-12 | 62 304 | 7 727 |
janv.-13 | 62 483 | 7 625 |
févr.-13 | 62 609 | 7 576 |
mars-13 | 62 839 | 7 604 |
avr.-13 | 63 100 | 7 675 |
mai-13 | 63 306 | 7 653 |
juin-13 | 63 786 | 7 555 |
juil.-13 | 64 244 | 7 600 |
août-13 | 64 470 | 7 492 |
sept.-13 | 65 291 | 7 529 |
oct.-13 | 65 581 | 7 445 |
nov.-13 | 65 749 | 7 414 |
déc.-13 | 66 198 | 7 481 |
janv.-14 | 66 286 | 7 436 |
févr.-14 | 66 558 | 7 383 |
mars-14 | 66 608 | 7 437 |
avr.-14 | 66 743 | 7 484 |
mai-14 | 66 896 | 7 496 |
juin-14 | 67 094 | 7 552 |
juil.-14 | 67 401 | 7 596 |
août-14 | 67 537 | 7 466 |
sept.-14 | 67 629 | 7 491 |
oct.-14 | 67 819 | 7 575 |
nov.-14 | 67 872 | 7 514 |
déc.-14 | 68 198 | 7 587 |
janv.-15 | 68 330 | 7 517 |
févr.-15 | 68 483 | 7 487 |
mars-15 | 68 765 | 7 547 |
avr.-15 | 68 999 | 7 633 |
mai-15 | 69 222 | 7 659 |
juin-15 | 69 734 | 7 770 |
juil.-15 | 70 342 | 7 853 |
août-15 | 70 646 | 7 774 |
sept.-15 | 71 125 | 7 762 |
oct.-15 | 71 508 | 7 792 |
nov.-15 | 71 820 | 7 855 |
déc.-15 | 72 281 | 7 888 |
janv.-16 | 72 483 | 7 821 |
févr.-16 | 72 631 | 7 876 |
mars-16 | 72 886 | 7 935 |
avr.-16 | 73 095 | 8 023 |
mai-16 | 73 435 | 8 139 |
juin-16 | 73 945 | 8 229 |
juil.-16 | 74 472 | 8 214 |
août-16 | 74 905 | 8 195 |
sept.-16 | 75 358 | 8 247 |
oct.-16 | 75 729 | 8 323 |
nov.-16 | 76 176 | 8 315 |
déc.-16 | 76 885 | 8 371 |
janv.-17 | 77 383 | 8 356 |
févr.-17 | 77 865 | 8 379 |
mars-17 | 78 521 | 8 427 |
avr.-17 | 78 935 | 8 513 |
mai-17 | 79 457 | 8 645 |
juin-17 | 80 152 | 8 652 |
juil.-17 | 80 710 | 8 703 |
août-17 | 81 274 | 8 643 |
sept.-17 | 81 714 | 8 660 |
oct.-17 | 82 191 | 8 716 |
nov.-17 | 82 654 | 8 719 |
déc.-17 | 83 269 | 8 769 |
janv.-18 | 83 744 | 8 777 |
févr.-18 | 84 023 | 8 754 |
mars-18 | 84 420 | 8 863 |
avr.-18 | 84 855 | 8 982 |
mai-18 | 85 256 | 9 050 |
juin-18 | 86 194 | 9 315 |
juil.-18 | 86 124 | 9 354 |
août-18 | 86 487 | 9 312 |
sept.-18 | 86 894 | 9 297 |
oct.-18 | 87 381 | 9 408 |
nov.-18 | 87 792 | 9 402 |
déc.-18 | 88 395 | 9 503 |
- Source : Banque de France.
graphiqueFigure 6 – Crédits à l’habitat et crédits à la consommation distribués aux ménages en Nouvelle-Aquitaine
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Sources
Site de la Ouvrir dans un nouvel ongletBanque de France
Définitions
Chiffre d’affaires
Le chiffre d'affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par une unité statistique (entreprise, unité légale) avec les tiers dans l'exercice de son activité professionnelle normale et courante.
Il correspond à la somme des ventes de marchandises, de produits fabriqués, des prestations de services et des produits des activités annexes.
Le chiffre d'affaires témoigne du volume d'affaires généré par l'activité courante
de l'entreprise et permet ainsi d'en apprécier la dimension. Cependant, pour mesurer
l'activité d'une entreprise ou d'un secteur, et effectuer des comparaisons, le chiffre
d'affaires n'est pas toujours un indicateur significatif car il peut inclure ou non
des achats pour la revente et des sous-traitances selon le mode de comptabilisation
retenu.
Pour en savoir plus
Site de la Ouvrir dans un nouvel ongletBanque de France