Bilan économique 2017 - Grand Est
En 2017, l’emploi salarié des secteurs principalement marchands du Grand Est progresse pour la deuxième année consécutive : + 1,0 % après + 0,7 %. La région se situe à la dixième place en métropole, avec une tendance proche de la Bourgogne-Franche-Comté et des Hauts-de-France. L’emploi dans la construction renoue avec la croissance pour la première fois depuis 2009. L’érosion se poursuit pour l’industrie hors intérim, mais la situation s’améliore en cours d’année et se stabilise au quatrième trimestre. L’emploi intérimaire se maintient à haut niveau pour la troisième année. Le tertiaire hors intérim continue de se développer, timidement dans le commerce, mais avec une embellie dans l’hébergement-restauration et les services aux entreprises.
Emploi salarié - L’emploi progresse encore, surtout à l’est de la région Bilan économique 2017
Vincent Greiner, Insee
En 2017, l’emploi salarié dans les secteurs principalement marchands poursuit sa croissance amorcée en 2016 (+ 1,0 % soit 11 500 créations nettes d’emplois). Le Grand Est fait toutefois partie des régions métropolitaines les moins dynamiques. Cette année est marquée par la reprise des créations d’emplois dans la construction, après plusieurs années difficiles. Le secteur tertiaire se porte toujours bien, notamment l’intérim qui conserve sa vitalité pour la troisième année consécutive. L’industrie est toujours en recul même si les prémices d’une amélioration se font sentir au dernier trimestre. L’emploi salarié progresse dans la plupart des départements, principalement dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Marne, quand la Haute- Marne et les Ardennes perdent des emplois.
Insee Conjoncture Grand Est
No 13
Paru le :31/05/2018
- Dynamisme du territoire alsacien et de la Marne
- La construction redémarre
- Des créations toujours soutenues dans le tertiaire marchand
- Timide hausse de l’emploi dans le commerce
- L’hébergement-restauration et les services aux entreprises bien orientés
- Consolidation de l’intérim
- L’emploi industriel moins en difficulté
En 2017, le rythme des créations d’emplois salariés dans les secteurs principalement marchands s’accélère, après le rebond constaté en 2016. Le Grand Est gagne 11 500 salariés, soit une progression de 1,0 % après + 0,7 % l’année précédente : les effectifs salariés de la région s’établissent ainsi à 1 211 200. Cette amélioration reste toutefois en deçà des performances nationales (+ 1,6 % en France hors Mayotte). Le Grand Est ne se situe qu’à la dixième place des treize régions métropolitaines en matière d’évolution de l’emploi. Les régions voisines, Bourgogne-Franche-Comté et Hauts-de-France, présentent des tendances proches (respectivement + 1,1 % et + 0,9 %).
Dynamisme du territoire alsacien et de la Marne
Un fort dynamisme est visible à l’est de la région : le Bas-Rhin et le Haut-Rhin regroupent 40 % des emplois du Grand Est et leur nombre de salariés progresse de 1,7 %. Ces départements gagnent ainsi près de 8 000 emplois en un an, soit plus des deux tiers des créations de la région. Dans deux départements seulement, le nombre de salariés baisse : la Haute-Marne et les Ardennes (- 0,2 % et - 0,1 %). À l’ouest, la Marne tire toutefois son épingle du jeu avec une hausse de 1,2 %. Le développement de l’emploi dans les autres départements varie entre + 0,4 % et + 0,6 %.
La construction redémarre
Depuis 2009, le secteur de la construction perdait continuellement des emplois. Dès le début de l’année 2017, il renoue avec la croissance pour atteindre 2,0 % d’emplois en plus sur un an, soit 2 100 créations nettes. Il compte alors 106 100 salariés, soit 9 % de l’emploi régional. Cette inversion de tendance est observée sur l’ensemble du territoire national (+ 2,3 %). Au niveau départemental, la vitalité du secteur est très marquée dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin (+ 3,2 % et + 3,0 %). Les Vosges et l’Aube sont les seuls départements où le retournement ne s’est pas encore produit (- 0,4 % et - 0,3 %), tandis que l’emploi stagne dans les Ardennes. Ailleurs, les hausses restent significatives, comprises entre + 0,7 % et + 2,2 %.
Des créations toujours soutenues dans le tertiaire marchand
Le tertiaire marchand, qui englobe le commerce, les services et l’intérim, comprend 788 800 salariés fin 2017, soit 65 % de l’emploi régional des secteurs principalement marchands. Après une bonne année 2016, il continue de se développer malgré un léger ralentissement (+ 1,4 % après + 1,9 %) et reste en deçà du rythme national (+ 2,0 %). Si l’intérim contribue significativement au gain de 11 300 salariés dans ce secteur, le tertiaire hors intérim est également bien orienté (+ 0,7 %, soit 5 000 créations nettes), mais deux fois moins dynamique qu’en France (+ 1,6 %).
Au niveau départemental, c’est encore dans le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et la Marne que l’emploi tertiaire hors intérim progresse le plus (+ 1,6 %, + 1,0 % et + 1,0 %). En parallèle, quatre départements présentent une dégradation de l’emploi : prononcée dans les Ardennes (- 1,7 %), mais minime en Haute-Marne, dans la Meuse et les Vosges (- 0,1 %). Les effectifs mosellans, qui avaient le plus augmenté en 2016, se stabilisent.
Timide hausse de l’emploi dans le commerce
Le commerce, principale composante du tertiaire marchand, se développe timidement après s’être redressé l’année précédente (+ 0,3 % après + 0,2 %). Il s’agit toutefois de la croissance la plus importante depuis 2011. Ainsi, 800 postes sont créés en 2017, soit un effectif total de 245 900 salariés, mais ce résultat reste inférieur à la moyenne nationale (+ 0,8 %). Dans le Grand Est, c’est en Meurthe-et-Moselle que l’emploi se renforce le plus (+ 1,4 %), grâce notamment à l’inauguration de la nouvelle zone commerciale Lexy Park, près de Longwy. Des améliorations significatives sont également visibles dans la Marne et les Vosges (+ 1,1 %). Quatre départements à l’ouest de la région continuent de perdre des emplois, dont les Ardennes et la Haute-Marne (- 2,7 % et - 2,5 %).
L’hébergement-restauration et les services aux entreprises bien orientés
Dans les services, l’hébergement et la restauration confirment leur embellie en créant 2 400 nouveaux emplois (+ 3,3 % après + 3,6 %), au même rythme qu’à l’échelle nationale (+ 3,4 %). De même, les services aux entreprises contribuent à la dynamique avec 2 500 créations. Si la tendance est bonne, la cadence ralentit légèrement par rapport à 2016 (+ 1,6 % après + 1,9 %), contrairement au niveau national (+ 3,0 % après + 2,6 %). L’information et la communication participent aussi à la hausse, mais de manière plus modérée en volume (400 créations nettes, soit + 1,5 %).
À l’inverse, les services aux ménages marquent un coup d’arrêt, comme sur le reste du territoire (- 0,4 % après + 2,9 %). L’emploi ralentit également dans les transports comme dans les services financiers (- 0,4 % et - 0,6 %), tous deux en décalage avec l’évolution nationale. Enfin, à l’instar des autres régions, la situation se dégrade dans les services immobiliers après une bonne année 2016 (- 0,9 % après + 1,1 %).
Consolidation de l’intérim
Pour la troisième année consécutive, la vigueur de l’emploi intérimaire se maintient à un très haut niveau et permet la création de 6 300 postes dans le Grand Est (+ 11 %). Cette tendance est également manifeste à l’échelle nationale mais à un rythme légèrement plus faible (+ 8 %). Ce dynamisme régional a toutefois été freiné au premier trimestre (- 0,6 %), avant de retrouver le chemin d’une croissance continue sur le reste de l’année (+ 11,2 %). Fin 2017, 66 300 intérimaires sont dénombrés dans la région.
Le climat favorable touche tous les départements. La progression la plus importante se situe dans le Haut-Rhin, seul département ayant subi une baisse en 2016 (+ 26 % après - 4 %). Les Ardennes affichent aussi une évolution soutenue (+ 18 %, soit 400 créations nettes), suivies du Bas-Rhin avec 1 600 emplois créés (+ 11 %). Le gain le plus modeste est observé en Meurthe-et-Moselle (+ 3 %).
Le nombre d’emplois intérimaires augmente dans tous les secteurs : la moitié de ceux-ci sont réalisés dans l’industrie. Dans ce secteur, le nombre de contrats s’accroît de 12 %. Le tertiaire marchand regroupe un tiers des contrats et affiche également une hausse de 12 % ; celle-ci provient davantage des services que du commerce (+ 17 % contre + 1 %). La construction contribue également à l’accroissement, mais moins nettement (+ 3 %).
L’emploi industriel moins en difficulté
Depuis le début des années 2000, plus de 150 000 emplois industriels ont été détruits dans le Grand Est. En 2017, l’érosion se poursuit avec une perte de 1 800 salariés (- 0,6 %, hors intérim). La situation semble toutefois s’améliorer au cours de l’année. En effet, si le premier trimestre est marqué par une dégradation similaire aux années précédentes, le recul est plus modéré sur les deux trimestres suivants. Enfin, au dernier trimestre, quelques dizaines d’emplois sont créés. Au niveau de l’ensemble des régions, le nombre d'emplois est stable en 2017, avec une augmentation au quatrième trimestre, la première depuis 2001.
Parmi les secteurs industriels, seule l’agroalimentaire crée des emplois : 600 créations nettes, soit une hausse de 1,0 %, proche de la tendance nationale (+ 1,2 %). La baisse est toujours importante dans la fabrication de matériels de transports (- 2,5 %). Cette contraction provient en partie de la forte implantation dans la région du groupe automobile PSA qui continue de diminuer ses effectifs ; l’ampleur de cette baisse n’est pas constatée au niveau France entière (- 0,1 %). Le secteur de l’énergie, de l’eau et de la gestion des déchets et le secteur des biens d’équipement présentent encore un solde d’emplois négatif, mais réduisent néanmoins leurs pertes par rapport à l’année précédente (- 0,9 % et - 0,1 %). Les autres branches de l’industrie, qui rassemblent près de la moitié des emplois industriels, souffrent davantage dans le Grand Est que sur l’ensemble du territoire (- 0,8 % contre + 0,0 %).
La majorité des départements perdent des emplois industriels. Les plus touchés sont la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle et le Haut-Rhin (entre - 2 % et - 1 %). Trois départements arrivent toutefois à en gagner : la Meuse, les Vosges et la Marne (+ 1,0 %, + 0,3 % et + 0,1 %).
tableauFigure 1 – Emploi salarié des secteurs principalement marchands
Secteur d'activité - NAF rév. 2, 2008 | 2017 T4 (en milliers) | Glissement annuel | Glissement annuel moyen 2016/2011 (1) | ||
---|---|---|---|---|---|
Grand Est | Grand Est | France hors Mayotte | Grand Est | France hors Mayotte | |
Industrie | 316,3 | -0,6 | 0,0 | -1,8 | -0,9 |
Industrie agro-alimentaire | 54,9 | 1,0 | 1,2 | -0,6 | 0,2 |
Energie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage | 32,1 | -0,9 | -1,2 | -0,4 | -0,1 |
Biens d'équipement | 48,1 | -0,1 | -0,2 | -1,8 | -1,4 |
Matériels de transport | 27,9 | -2,5 | -0,1 | -3,5 | -1,2 |
Autres branches industrielles | 153,2 | -0,8 | 0,0 | -2,1 | -1,4 |
Construction | 106,1 | 2,0 | 2,3 | -2,7 | -2,0 |
Tertiaire marchand | 788,8 | 1,4 | 2,0 | 0,1 | 0,8 |
Commerce | 245,9 | 0,3 | 0,8 | -0,5 | 0,1 |
Transports | 99,0 | -0,4 | 0,6 | -1,1 | -0,0 |
Hébergement - restauration | 74,3 | 3,3 | 3,4 | 1,0 | 1,1 |
Information - communication | 25,6 | 1,5 | 3,0 | 0,3 | 0,9 |
Services financiers | 50,4 | -0,6 | 0,4 | -0,0 | 0,5 |
Services immobiliers | 14,0 | -0,9 | -0,7 | -0,4 | 0,2 |
Services aux entreprises | 154,2 | 1,6 | 3,0 | 0,9 | 1,7 |
Services aux ménages | 59,1 | -0,4 | -0,2 | 0,7 | 0,7 |
Intérim | 66,3 | 10,5 | 8,2 | 1,9 | 3,1 |
Total | 1 211,2 | 1,0 | 1,6 | -0,7 | 0,2 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- (1) : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 2 – Emploi salarié par département et par secteur
2017T4 (en milliers) | Glissement annuel | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Industrie | Construction | Tertiaire marchand | dont Commerce | dont Intérim | Total | ||
Ardennes | 48,0 | -0,5 | -0,0 | 0,1 | -2,7 | 17,7 | -0,1 |
Aube | 62,7 | -0,3 | -0,3 | 0,9 | -0,5 | 10,3 | 0,5 |
Marne | 130,9 | 0,1 | 2,2 | 1,4 | 1,1 | 6,7 | 1,2 |
Haute-Marne | 37,2 | -1,8 | 0,7 | 0,5 | -2,5 | 6,4 | -0,2 |
Meurthe-et-Moselle | 138,4 | -1,6 | 1,7 | 0,8 | 1,4 | 2,9 | 0,4 |
Meuse | 29,6 | 1,0 | 1,3 | 0,3 | -1,2 | 5,1 | 0,6 |
Moselle | 210,4 | -0,9 | 2,0 | 0,7 | 0,2 | 7,8 | 0,4 |
Bas-Rhin | 306,2 | -0,2 | 3,2 | 2,3 | 0,3 | 10,7 | 1,7 |
Haut-Rhin | 172,6 | -1,1 | 3,0 | 2,8 | 0,6 | 25,6 | 1,7 |
Vosges | 75,3 | 0,3 | -0,4 | 0,6 | 1,1 | 6,4 | 0,4 |
Grand Est | 1 211,2 | -0,6 | 2,0 | 1,4 | 0,3 | 10,5 | 1,0 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
Grand Est | France hors Mayotte | |
---|---|---|
1er trim. 2005 | 100 | 100 |
2e trim. 2005 | 97,65 | 97,81 |
3e trim. 2005 | 100,43 | 103,17 |
4e trim. 2005 | 103,91 | 106,12 |
1er trim. 2006 | 101,3 | 104,05 |
2e trim. 2006 | 106,8 | 109,62 |
3e trim. 2006 | 107,12 | 108,81 |
4e trim. 2006 | 111,28 | 110,81 |
1er trim. 2007 | 116,97 | 118,25 |
2e trim. 2007 | 114,61 | 115,02 |
3e trim. 2007 | 107,91 | 112,46 |
4e trim. 2007 | 107,95 | 111,43 |
1er trim. 2008 | 112,04 | 116,66 |
2e trim. 2008 | 107,54 | 109,2 |
3e trim. 2008 | 97,38 | 102,89 |
4e trim. 2008 | 78,47 | 88,67 |
1er trim. 2009 | 64,26 | 76,99 |
2e trim. 2009 | 64,42 | 77,38 |
3e trim. 2009 | 71,89 | 81,21 |
4e trim. 2009 | 77,69 | 85,18 |
1er trim. 2010 | 84,59 | 89,87 |
2e trim. 2010 | 85,78 | 93,69 |
3e trim. 2010 | 93,07 | 97,37 |
4e trim. 2010 | 99,38 | 101,59 |
1er trim. 2011 | 103,69 | 103,2 |
2e trim. 2011 | 101,59 | 102,31 |
3e trim. 2011 | 99,86 | 102,02 |
4e trim. 2011 | 98,96 | 100,8 |
1er trim. 2012 | 94,27 | 96,87 |
2e trim. 2012 | 89,72 | 94,01 |
3e trim. 2012 | 83,58 | 89,56 |
4e trim. 2012 | 79,88 | 86,55 |
1er trim. 2013 | 82,89 | 90,08 |
2e trim. 2013 | 84,46 | 89,2 |
3e trim. 2013 | 88,1 | 91,43 |
4e trim. 2013 | 86,19 | 91,67 |
1er trim. 2014 | 88,67 | 91,45 |
2e trim. 2014 | 90,71 | 93,52 |
3e trim. 2014 | 87,72 | 90,54 |
4e trim. 2014 | 87,97 | 91,39 |
1er trim. 2015 | 89,32 | 92,22 |
2e trim. 2015 | 91,47 | 96,01 |
3e trim. 2015 | 94,29 | 98,87 |
4e trim. 2015 | 97,73 | 100,84 |
1er trim. 2016 | 97,64 | 102,41 |
2e trim. 2016 | 97,96 | 103,78 |
3e trim. 2016 | 99 | 107,49 |
4e trim. 2016 | 108,82 | 117,57 |
1er trim. 2017 | 108,16 | 117,86 |
2e trim. 2017 | 113,31 | 122,69 |
3e trim. 2017 | 115,77 | 124,53 |
4e trim. 2017 | 120,26 | 127,19 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire
tableauFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Grand Est
Industrie | Construction | Tertiaire principalement marchand hors intérim | dont Commerce | Emploi hors intérim Grand Est | Emploi hors intérim France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|---|---|
1er trim. 2005 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 | 100 |
2e trim. 2005 | 99,3 | 100,7 | 100,01 | 100,18 | 99,83 | 100,04 |
3e trim. 2005 | 98,67 | 101,33 | 99,82 | 99,99 | 99,57 | 100,06 |
4e trim. 2005 | 97,96 | 102,04 | 99,81 | 99,95 | 99,39 | 100,2 |
1er trim. 2006 | 97,35 | 102,52 | 99,96 | 99,79 | 99,3 | 100,34 |
2e trim. 2006 | 96,8 | 103,88 | 100,21 | 99,77 | 99,39 | 100,67 |
3e trim. 2006 | 96,14 | 104,84 | 100,58 | 100,11 | 99,46 | 101,05 |
4e trim. 2006 | 95,31 | 105,91 | 100,34 | 99,99 | 99,14 | 101,28 |
1er trim. 2007 | 95 | 106,58 | 101,01 | 100,56 | 99,47 | 101,78 |
2e trim. 2007 | 94,41 | 106,93 | 101,43 | 100,98 | 99,54 | 102,13 |
3e trim. 2007 | 93,93 | 107,79 | 102,4 | 101,79 | 100 | 102,62 |
4e trim. 2007 | 93,53 | 108,77 | 102,42 | 101,72 | 99,97 | 102,86 |
1er trim. 2008 | 92,94 | 109,63 | 103,04 | 102,05 | 100,19 | 103,06 |
2e trim. 2008 | 92,52 | 109,88 | 103,05 | 101,99 | 100,08 | 102,97 |
3e trim. 2008 | 91,56 | 110,14 | 103,01 | 101,81 | 99,75 | 102,89 |
4e trim. 2008 | 90,66 | 109,19 | 103,06 | 101,78 | 99,38 | 102,55 |
1er trim. 2009 | 89,15 | 107,93 | 102,6 | 101,22 | 98,48 | 101,98 |
2e trim. 2009 | 87,61 | 106,67 | 102,06 | 100,58 | 97,53 | 101,43 |
3e trim. 2009 | 86,49 | 105,71 | 102,02 | 100 | 97,03 | 101,01 |
4e trim. 2009 | 85,42 | 104,93 | 102,13 | 100 | 96,65 | 100,86 |
1er trim. 2010 | 84,32 | 104,63 | 102,14 | 99,67 | 96,25 | 100,64 |
2e trim. 2010 | 83,59 | 104,16 | 102 | 99,48 | 95,88 | 100,55 |
3e trim. 2010 | 82,89 | 103,74 | 102,44 | 99,4 | 95,84 | 100,64 |
4e trim. 2010 | 82,51 | 103,65 | 102,55 | 99,48 | 95,77 | 100,66 |
1er trim. 2011 | 82,28 | 103,64 | 102,78 | 99,65 | 95,82 | 100,92 |
2e trim. 2011 | 82,24 | 103,13 | 103,06 | 99,77 | 95,91 | 101,11 |
3e trim. 2011 | 81,92 | 102,46 | 102,86 | 99,7 | 95,63 | 101,08 |
4e trim. 2011 | 81,69 | 102,06 | 102,94 | 99,8 | 95,55 | 101,15 |
1er trim. 2012 | 81,25 | 102,52 | 102,95 | 99,81 | 95,46 | 101,25 |
2e trim. 2012 | 81,06 | 102,2 | 102,65 | 99,84 | 95,19 | 101,28 |
3e trim. 2012 | 80,9 | 101,66 | 102,72 | 99,9 | 95,12 | 101,24 |
4e trim. 2012 | 80,57 | 100,68 | 102,44 | 99,32 | 94,76 | 101,07 |
1er trim. 2013 | 79,95 | 99,64 | 102,4 | 99,21 | 94,43 | 100,98 |
2e trim. 2013 | 79,36 | 99,18 | 102,04 | 98,68 | 93,98 | 100,68 |
3e trim. 2013 | 78,86 | 99,16 | 101,81 | 98,25 | 93,68 | 100,79 |
4e trim. 2013 | 78,59 | 98,42 | 101,89 | 98,1 | 93,55 | 100,84 |
1er trim. 2014 | 78,36 | 97,57 | 101,82 | 97,77 | 93,36 | 100,81 |
2e trim. 2014 | 78,01 | 96,61 | 101,73 | 97,61 | 93,1 | 100,78 |
3e trim. 2014 | 77,49 | 94,94 | 101,61 | 97,33 | 92,69 | 100,62 |
4e trim. 2014 | 77,2 | 94,01 | 101,48 | 97,15 | 92,43 | 100,63 |
1er trim. 2015 | 76,81 | 93 | 101,46 | 97,15 | 92,19 | 100,57 |
2e trim. 2015 | 76,32 | 92,02 | 101,49 | 97,03 | 91,95 | 100,63 |
3e trim. 2015 | 75,91 | 91,35 | 101,63 | 97,15 | 91,82 | 100,67 |
4e trim. 2015 | 75,53 | 90,99 | 101,69 | 96,99 | 91,69 | 100,85 |
1er trim. 2016 | 75,27 | 90,62 | 102,17 | 97,1 | 91,84 | 101,12 |
2e trim. 2016 | 75,03 | 90,1 | 102,39 | 97,08 | 91,83 | 101,34 |
3e trim. 2016 | 74,91 | 89,55 | 102,52 | 97 | 91,81 | 101,57 |
4e trim. 2016 | 74,61 | 88,92 | 102,91 | 97,18 | 91,87 | 101,64 |
1er trim. 2017 | 74,35 | 89,79 | 102,99 | 97,15 | 91,9 | 101,99 |
2e trim. 2017 | 74,24 | 90,13 | 103,27 | 97,31 | 92,06 | 102,32 |
3e trim. 2017 | 74,19 | 90,24 | 103,61 | 97,51 | 92,24 | 102,55 |
4e trim. 2017 | 74,19 | 90,69 | 103,62 | 97,5 | 92,29 | 102,97 |
- Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution trimestrielle de l'emploi salarié des secteurs principalement marchands dans la région Grand Est
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Définitions
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Estimations d'emploi localisées
A partir de 2009, les estimations d'emploi annuelles sont calculées à partir du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées), qui se fondent sur l'utilisation des sources administratives en niveau.
Pour les salariés, il s'agit des Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS « grand format ») contenant, en plus des DADS stricto sensu, les données du fichier de paye des agents de l'État et celles des particuliers employeurs).
Pour les non salariés agricoles, les sources mobilisées sont les fichiers de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) et pour les non salariés non agricoles, les fichiers de l'Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS) qui est la Caisse Nationale des Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (URSSAF).
Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié » : l'emploi est mesuré sur la dernière semaine de l'année et tout emploi déclaré est comptabilisé.
Le passage à Estel permet la production des estimations d'emploi annuelles à un niveau géographique et sectoriel plus fin que l'ancien système (celui de la zone d'emploi croisée avec le niveau A38 de la nouvelle nomenclature d'activités au lieu du niveau départemental) ; de plus on disposera chaque année de la double localisation au lieu de résidence et au lieu de travail pour les salariés et d'informations sur le sexe et la tranche d'âge quinquennale des travailleurs salariés et non salariés.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Nomenclature d'activités française - NAF rév. 2, 2008
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.