Bilan économique 2017 - Martinique
En 2017, le chômage se stabilise alors que la situation financière des ménages s’améliore. Les consommateurs bénéficient toujours d’une très faible inflation en 2017(+ 0,5 %). Du fait des mauvaises conditions climatiques, la production agricole a été morose en 2017 (– 28 %). La conséquence directe est l’effondrement du solde du commerce extérieur, amplifié par la baisse de la production de la SARA. En revanche, le secteur portuaire, comme aérien, poursuit son embellie porté par le tourisme martiniquais à son plus haut niveau.
Démographie d’entreprises - Une inflexion de la création d'entreprises Bilan économique 2017
Marion Lauvaux, Insee
Avec 3 140 nouvelles entreprises en 2017, les créations d'entreprises diminuent de 2 % par rapport à 2016 en Martinique. La baisse des créations concerne toutes les formes juridiques d'entreprises. L'augmentation des créations dans les secteurs de l'industrie et des services aux entreprises ne compense pas la diminution dans les autres secteurs d'activité. Le taux de créations est en léger recul. La moitié des nouvelles entreprises s'implantent dans la Communauté d'Agglomération du Centre Martinique.
Insee Conjoncture Martinique
No 04
Paru le :31/05/2018
En Martinique, en 2017, le tissu économique s'enrichit de 3 140 nouvelles entreprises. Après deux années de progression en 2015 et en 2016, la création d’entreprises repart à la baisse en 2017 (– 2 %), ceci pour toutes les catégories juridiques. Cette baisse n'est pas aussi importante que celle de Guyane (– 10,5 %) ; en revanche, la création d'entreprises se porte bien au niveau national (+ 7 %) et en Guadeloupe (+ 7,4 %).
La forme sociétaire est privilégiée
Avec 1 600 immatriculations en 2017, les créateurs sont de plus en plus nombreux à choisir la forme sociétaire pour créer leur entreprise. Comme en 2016, les sociétés représentent un peu plus de la moitié des créations, soit quatre points de plus qu'en 2015. Alors que toutes les autres formes juridiques d'entreprises régressent, la forme sociétaire est celle qui résiste le mieux (– 1 %).
Pour la deuxième année consécutive, les créations d'entreprises individuelles (hors micro-entreprises) sont en baisse (– 2,6 %). De même, les créations de micro-entreprises ne cesse de se contracter (– 3,7 %). Par rapport à 2009, année de mise en place du dispositif, les nouveaux micro-entrepreneurs sont beaucoup moins nombreux : leur nombre a été divisé par trois en huit ans, pour ne représenter, en 2017, que 658 nouvelles entreprises. En perte de vitesse depuis 2013, le statut de micro-entrepreneur semble être devenu moins séduisant après la mise en œuvre de nouvelles dispositions réglementaires. Cependant, les créations de micro-entreprises augmentent en Guadeloupe et en Guyane en 2017.
L'industrie et les services aux entreprises en hausse
En 2017, les créations d'entreprises augmentent fortement dans l'« industrie » (+ 11,8 %) et les « services aux entreprises » (+ 5,8 %). Si l’industrie est à son plus haut niveau depuis 2012, elle ne pèse que 6,3 % dans la création d’entreprises en 2017. Dans ce secteur, l'ensemble des formes juridiques est en augmentation. Les entreprises individuelles sont particulièrement dynamiques avec une augmentation de 60 % des micro-entreprises et de 11,5 % des entreprises individuelles hors micro-entreprises. Dans les « services aux entreprises », la création est au plus haut depuis 2013 : ce secteur assure près d’un tiers de la création d’entreprises. La forme sociétaire est particulièrement dynamique dans ce secteur (+ 10,9 %), alors que les micro-entreprises sont en diminution (– 4,2 %).
Ces deux secteurs ne représentent que 40 % des créations d'entreprises et malgré leur bonne santé, ils ne permettent pas de compenser la baisse de la création dans les autres secteurs. Le secteur du « commerce, transports, hébergement et restauration » diminue de 8,8 %, celui des services aux particuliers de 5,4 % et la construction de 4,1 %.
La création d’entreprises dans le « commerce, transports, hébergement, restauration » atteint son niveau le plus bas des huit dernières années. Le repli de 2017 concerne toutes les formes juridiques avec une baisse importante dans les créations de sociétés (– 11,1 %). Les créations d'entreprises dans les services aux particuliers sont également au plus bas depuis huit ans. La légère hausse de la création d’entreprises individuelles (+ 1,7 %) ne compense pas la baisse dans les autres formes juridiques. Enfin, la construction est à son plus bas depuis 2014. La création d’entreprises individuelles chute de 19,4 % ainsi que celle de sociétés (– 2,4 %). A contrario, les micro-entreprises de ce secteur sont très dynamiques (+ 48,4 %).
Les créations en léger recul
Avec un stock de 38 167 entreprises au 31 décembre 2016 (2 089 de plus qu’en 2016), le taux de création d’entreprises (définitions) est en léger recul : 8,2 % contre 8,9 %. Tous les secteurs d'activité sont concernés par cette diminution sauf l'industrie (+ 0,5 point). Les « services aux particuliers » et le « commerce, transport, hébergement, restauration » sont les plus touchés (respectivement – 1,3 point – 1,1 point).
Une création concentrée dans la Communauté d'Agglomération du Centre Martinique
La moitié des créations d'entreprises se concentre dans la Communauté d'Agglomération du Centre Martinique. Les créations dans cet Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) sont particulièrement dynamiques au regard de sa population qui représente 42 % de la population martiniquaise. La création d'entreprises dans la Communauté d'Agglomération de l'Espace Sud Martinique s'équilibre avec un tiers de la création d'entreprises pour un tiers de la population martiniquaise. Enfin, seulement 17 % des créations ont lieu dans la Communauté d'Agglomération du pays Nord Martinique, alors qu'elle rassemble 27 % de la population.
Légère stabilité des défaillances d’entreprises
Depuis trois ans, les défaillances d'entreprises sont assez stables. En 2017, 374 entreprises font l'objet de liquidation, contre 383 en 2016 et 362 en 2015. Les défaillances ne recouvrent pas l'ensemble des cessations d'activité des entreprises. Pour faire l'objet d'une procédure judiciaire, l'entreprise doit avoir des actifs comme des moyens de production ou des salariés.
tableauFigure 1 – Chiffres clés des créations d'entreprises
Sociétés | Entreprises individuelles hors auto-entreprises | Régime micro-entrepreneur | Ensemble | ||
---|---|---|---|---|---|
Évolution 2017/2016 | Créations en 2017 | Évolution 2017/2016 | |||
Martinique | -1,0 | -2,6 | -3,7 | 3 144 | -2,0 |
France métropolitaine | 4,8 | 6,8 | 8,6 | 575 200 | 6,8 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 2 – La création d’entreprises repart à la baisse en 2017Répartition des créations d'entreprises selon le statut en Martinique (en %)
Industrie | Construction | Commerces, Transports, Hébergement et Restauration | Services aux entreprises | Services aux particuliers | Ensemble | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Évolution 2017/2016 (%) | Créations en 2017 (nombre) | Évolution 2017/2016 (%) | |||||
Créations de sociétés | |||||||
Martinique | 5,4 | -2,4 | -11,1 | 10,9 | -7 | 1 589 | -1 |
France métropolitaine | 2,1 | 5,2 | 0,1 | 8,7 | 6,9 | 191 186 | 4,8 |
Créations d’entreprises individuelles, hors micro-entrepreneurs | |||||||
Martinique | 11,5 | -19,4 | -5,1 | 4,8 | 1,7 | 897 | -2,6 |
France métropolitaine | 24,8 | 10,2 | 7,7 | 7,3 | -0,2 | 145 206 | 6,8 |
Demandes de création d’entreprises sous régime de micro-entrepreneur | |||||||
Martinique | 60,0 | 48,4 | -8,2 | -4,2 | -11,3 | 658 | -3,7 |
France métropolitaine | -18,6 | -22,6 | 13,5 | 15,4 | 7,5 | 238 808 | 8,6 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 3 – Légère baisse des défaillances d'entreprisesDéfaillances d'entreprises (en nombre et %)
Défaillances 2017 (nombre) | Évolution 2017/2016 (%) | |
---|---|---|
Martinique | 374 | -2,6 |
France métropolitaine | 53 142 | -6,0 |
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20/03/18).
tableauFigure 4 – Croissance importante des micro-entreprises dans l’industrie et la constructionÉvolution annuelle du nombre de créations d'entreprises entre 2016 et 2017 dans la région Martinique (en %)
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | -1 | -2,61 | -3,66 | -2,03 |
Industrie | 5,41 | 11,54 | 60 | 11,8 |
Construction | -2,43 | -19,38 | 48,39 | -4,1 |
Commerce, Transport, Hébergement, Restauration | -11,09 | -5,06 | -8,21 | -8,79 |
Services aux entreprises | 10,93 | 4,79 | -4,17 | 5,77 |
Services aux particuliers | -7,02 | 1,69 | -11,3 | -5,41 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 4 – Croissance importante des micro-entreprises dans l’industrie et la construction Évolution annuelle du nombre de créations d'entreprises entre 2016 et 2017 dans la région Martinique (en %)

- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 5 – Stabilité des sociétés, baisse des micro-entreprisesCréations d'entreprises dans la région en Martinique (en nombre)
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2009 | 1078 | 1267 | 2174 |
2010 | 1223 | 1048 | 2615 |
2011 | 1241 | 1049 | 1620 |
2012 | 1231 | 918 | 1705 |
2013 | 1177 | 873 | 1429 |
2014 | 1238 | 873 | 980 |
2015 | 1448 | 959 | 720 |
2016 | 1605 | 921 | 683 |
2017 | 1589 | 897 | 658 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 5 – Stabilité des sociétés, baisse des micro-entreprisesCréations d'entreprises dans la région en Martinique (en nombre)

- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
tableauFigure 6 – Quasi stabilité des défaillances sur trois ansÉvolution des défaillances d'entreprises en en Martinique (en indice, base 100 en janvier 2005)
Martinique | France métropolitaine | |
---|---|---|
janv. 2005 | 100 | 100 |
févr. 2005 | 105,11 | 100,52 |
mars 2005 | 95,62 | 100,57 |
avril 2005 | 102,92 | 101,22 |
mai 2005 | 101,82 | 102,01 |
juin 2005 | 106,57 | 102,31 |
juil. 2005 | 109,49 | 102,08 |
août 2005 | 110,22 | 101,95 |
sept. 2005 | 118,61 | 102,18 |
oct. 2005 | 120,8 | 101,8 |
nov. 2005 | 121,9 | 101,61 |
déc. 2005 | 119,71 | 101,36 |
janv. 2006 | 120,44 | 100,49 |
févr. 2006 | 111,68 | 99,45 |
mars 2006 | 121,9 | 98,95 |
avril 2006 | 115,69 | 97,81 |
mai 2006 | 121,17 | 97,15 |
juin 2006 | 118,61 | 96,75 |
juil. 2006 | 116,79 | 96,78 |
août 2006 | 116,06 | 97 |
sept. 2006 | 109,12 | 97,05 |
oct. 2006 | 108,39 | 97,57 |
nov. 2006 | 105,84 | 98,29 |
déc. 2006 | 108,03 | 98,95 |
janv. 2007 | 106,2 | 99,82 |
févr. 2007 | 117,15 | 101,14 |
mars 2007 | 113,5 | 102 |
avril 2007 | 117,52 | 102,72 |
mai 2007 | 115,33 | 103,16 |
juin 2007 | 117,15 | 103,95 |
juil. 2007 | 117,52 | 105,07 |
août 2007 | 123,36 | 104,94 |
sept. 2007 | 124,45 | 104,96 |
oct. 2007 | 135,4 | 105,76 |
nov. 2007 | 139,78 | 105,6 |
déc. 2007 | 144,53 | 105,6 |
janv. 2008 | 147,81 | 105,64 |
févr. 2008 | 145,62 | 106,12 |
mars 2008 | 141,97 | 105,69 |
avril 2008 | 146,35 | 107,11 |
mai 2008 | 145,26 | 106,87 |
juin 2008 | 153,28 | 106,86 |
juil. 2008 | 155,47 | 107,4 |
août 2008 | 155,84 | 107,64 |
sept. 2008 | 162,41 | 109,11 |
oct. 2008 | 165,69 | 110,52 |
nov. 2008 | 164,6 | 111,76 |
déc. 2008 | 167,15 | 114,05 |
janv. 2009 | 178,1 | 115,7 |
févr. 2009 | 174,09 | 117,53 |
mars 2009 | 187,96 | 121,06 |
avril 2009 | 185,04 | 122,8 |
mai 2009 | 186,13 | 124,72 |
juin 2009 | 191,24 | 126,52 |
juil. 2009 | 190,51 | 128,01 |
août 2009 | 187,23 | 128,99 |
sept. 2009 | 190,15 | 130,67 |
oct. 2009 | 179,2 | 130,38 |
nov. 2009 | 182,48 | 130,96 |
déc. 2009 | 184,31 | 130,57 |
janv. 2010 | 171,9 | 130,72 |
févr. 2010 | 181,02 | 130,54 |
mars 2010 | 177,74 | 130,66 |
avril 2010 | 176,64 | 129,35 |
mai 2010 | 168,98 | 129,3 |
juin 2010 | 160,22 | 129,4 |
juil. 2010 | 166,79 | 128,48 |
août 2010 | 167,52 | 128,64 |
sept. 2010 | 162,77 | 127,41 |
oct. 2010 | 166,06 | 126,45 |
nov. 2010 | 165,33 | 125,86 |
déc. 2010 | 164,23 | 124,77 |
janv. 2011 | 165,69 | 124,84 |
févr. 2011 | 169,71 | 124,79 |
mars 2011 | 170,07 | 123,94 |
avril 2011 | 170,44 | 123,42 |
mai 2011 | 178,1 | 125 |
juin 2011 | 177,74 | 123,63 |
juil. 2011 | 173,36 | 122,9 |
août 2011 | 178,1 | 122,95 |
sept. 2011 | 171,53 | 122,44 |
oct. 2011 | 174,45 | 122,53 |
nov. 2011 | 186,13 | 122,76 |
déc. 2011 | 180,66 | 122,57 |
janv. 2012 | 176,64 | 123,52 |
févr. 2012 | 179,93 | 123,51 |
mars 2012 | 183,94 | 122,56 |
avril 2012 | 186,86 | 122,9 |
mai 2012 | 182,48 | 121,25 |
juin 2012 | 182,48 | 121,36 |
juil. 2012 | 194,16 | 122,97 |
août 2012 | 188,69 | 122,83 |
sept. 2012 | 194,89 | 122,24 |
oct. 2012 | 210,22 | 124,24 |
nov. 2012 | 204,01 | 124,54 |
déc. 2012 | 213,14 | 125,94 |
janv. 2013 | 219,71 | 125,66 |
févr. 2013 | 207,66 | 125,49 |
mars 2013 | 202,55 | 125,31 |
avril 2013 | 191,61 | 126,74 |
mai 2013 | 199,64 | 127,01 |
juin 2013 | 198,18 | 127,46 |
juil. 2013 | 190,51 | 128,46 |
août 2013 | 193,43 | 128,3 |
sept. 2013 | 196,72 | 129,3 |
oct. 2013 | 184,67 | 129,28 |
nov. 2013 | 184,31 | 129 |
déc. 2013 | 186,13 | 129,05 |
janv. 2014 | 195,62 | 129,18 |
févr. 2014 | 204,38 | 130,34 |
mars 2014 | 200 | 130,34 |
avril 2014 | 205,47 | 130,61 |
mai 2014 | 208,39 | 129,98 |
juin 2014 | 210,22 | 130,21 |
juil. 2014 | 204,38 | 130,25 |
août 2014 | 195,62 | 130,31 |
sept. 2014 | 196,72 | 130,73 |
oct. 2014 | 181,02 | 130,61 |
nov. 2014 | 173,72 | 130,81 |
déc. 2014 | 156,57 | 129,09 |
janv. 2015 | 147,45 | 129,83 |
févr. 2015 | 143,43 | 129,65 |
mars 2015 | 137,59 | 132,04 |
avril 2015 | 142,7 | 132,11 |
mai 2015 | 137,96 | 129,41 |
juin 2015 | 135,77 | 131,28 |
juil. 2015 | 139,42 | 130,7 |
août 2015 | 145,99 | 130,16 |
sept. 2015 | 132,48 | 130,38 |
oct. 2015 | 138,32 | 128,57 |
nov. 2015 | 136,86 | 128,89 |
déc. 2015 | 146,72 | 130,52 |
janv. 2016 | 147,45 | 128,94 |
févr. 2016 | 137,59 | 128,21 |
mars 2016 | 140,51 | 126,53 |
avril 2016 | 137,96 | 125,17 |
mai 2016 | 131,75 | 128,31 |
juin 2016 | 131,02 | 126,5 |
juil. 2016 | 126,64 | 124,49 |
août 2016 | 128,83 | 124,28 |
sept. 2016 | 136,13 | 122,96 |
oct. 2016 | 137,23 | 122,51 |
nov. 2016 | 135,77 | 121,9 |
déc. 2016 | 140,15 | 119,83 |
janv. 2017 | 137,59 | 119,55 |
févr. 2017 | 143,43 | 118,32 |
mars 2017 | 145,26 | 118,05 |
avril 2017 | 140,15 | 116,52 |
mai 2017 | 144,53 | 116,5 |
juin 2017 | 141,24 | 115,11 |
juil. 2017 | 141,61 | 114,81 |
août 2017 | 140,15 | 114,86 |
sept. 2017 | 133,21 | 113,64 |
oct. 2017 | 132,85 | 113,22 |
nov. 2017 | 140,51 | 112,45 |
déc. 2017 | 136,5 | 112,58 |
- Note : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20/3/18).
graphiqueFigure 6 – Quasi stabilité des défaillances sur trois ansÉvolution des défaillances d'entreprises en en Martinique (en indice, base 100 en janvier 2005)

- Note : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20/3/18).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Sources
Définitions
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Le micro-entrepreneur bénéficie ainsi notamment :
– du régime fiscal de la micro-entreprise ;
– du régime micro-social ;
– d'une exonération ou d’une franchise de TVA.
Le régime peut concerner des activités commerciales, artisanales ou libérales, à titre principal ou complémentaire.
Sont exclus du régime :
– les activités rattachées à la Mutualité sociale agricole (MSA) ;
– les professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav (professions juridiques et judiciaires, professions de santé, experts comptables, agents généraux d’assurance...) ;
– les activités relevant de la TVA immobilière (opérations des marchands de biens, lotisseurs, agents immobiliers…);
– les activités artistiques relevant de la Maison des artistes ou de l’association Agessa ;
– les activités de dirigeant majoritaire d’une entreprise ;
– le cumul avec une activité de travailleur indépendant non salarié déjà immatriculé et relevant de la Sécurité sociale des indépendants.
Le régime de l’auto-entrepreneur a été initialement créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) n°2008-776 du 4 août 2008 et est entré en vigueur au 1er janvier 2009.
La loi Pinel du 18 juin 2014 l’a transformé en régime du micro-entrepreneur à partir du 19 décembre 2014. Elle lui a imposé de nouvelles obligations comme l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants ou au répertoire des métiers (RM) pour les artisans. Elle a également mis fin à l’exonération de la taxe pour frais de chambre consulaire et exigé le paiement de la cotisation foncière des entreprises dès la deuxième année d’activité et non plus à partir de la quatrième année. Elle a aussi prévu la fusion du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social à partir du 1er janvier 2016.
Ainsi, depuis cette date, les entrepreneurs individuels relevant du régime fiscal de la micro-entreprise sont automatiquement soumis au régime micro-social.
Depuis le 1er janvier 2023, les seuils de chiffre d’affaires permettant l’accès au régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social ont été doublés. Ils s’appliquent désormais aux entreprises dont le chiffre d’affaires de l’année civile précédente ou de l’avant-dernière année n’excède pas :
- 188 700 euros pour une activité de vente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement ;
- 77 700 euros pour une activité de prestations de services ou une profession libérale.
Ce régime doit être distingué de la catégorie des microentreprises définie par l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.
- Depuis janvier 2011, le micro-entrepreneur peut bénéficier du statut de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) en affectant à son activité professionnelle un patrimoine spécifique séparé de son patrimoine personnel. Il conserve toutefois le régime fiscal et social forfaitaire lié au régime de la micro-entreprise.
- Ce régime doit être distingué à la fois du régime micro-fiscal (dit parfois régime fiscal de la micro-entreprise) ainsi que de la catégorie des microentreprises définie par l'article 51 de la loi de modernisation de l'économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.
Services aux entreprises
Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques les services administratifs et de soutien.
Les activités scientifiques et techniques requièrent un niveau de formation élevé et apportent aux utilisateurs des connaissances et compéténces spécialisées, contrairement aux services administratifs et de soutien, qui n'ont pas pour objectif premier le transfert de connaissances spécialisées.
L'Insee classant les services marchands en fonction de leur utilisateur principal, les services juridiques, les activités de contrôle, de location sont des services aux entreprises, même lorsqu'ils sont partiellement consommés par les particuliers.
Ils sont détaillés dans la nomenclature d'activité française (NAF rév.2).
Services aux particuliers
Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.
L'Insee classant les services marchands en fonction de leur utilisateur principal, la blanchisserie ou la réparation sont des services aux particuliers, même lorsqu'ils sont partiellement consommés par les entreprises.