Comptes nationaux trimestriels au 4ᵉ trimestre 2017 Comptes de la Nation en base 2010 - Résultats détaillés
Produit Intérieur Brut (PIB) et ses composantes Comptes de la Nation en base 2010 - Deuxième estimation
Le produit intérieur brut (PIB) est le principal agrégat mesurant l'activité économique. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes nouvellement créées par les unités productrices résidentes une année donnée, évaluées au prix du marché.
Il donne une mesure des richesses nouvelles créées chaque année par le système productif et permet des comparaisons internationales.
Le produit intérieur brut est publié à prix courants et en volume aux prix de l'année précédente chaînés. Son évolution en volume (c'est-à-dire hors effet de prix) mesure la croissance économique.
Les grands agrégats économiques associés au PIB sont le revenu national brut (RNB), la capacité ou le besoin de financement de la Nation, les grandes composantes de l'équilibre entre les éléments de l'offre (PIB, importations) et de la demande (consommation, investissement, exportations), la ventilation des facteurs de production (emploi, stock de capital) par secteurs institutionnels (entreprises, ménages, administrations publiques considérés comme producteurs de richesses) et la valeur ajoutée brute qu'ils génèrent.
Avertissement
Produit intérieur brut (PIB) et grands agrégats économiques - Pour comprendre les tableaux
Le produit intérieur brut (PIB)
Le produit intérieur brut est le principal agrégat mesurant l'activité économique d'un pays. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes nouvellement créées par les unités économiques résidentes de ce pays une année donnée, évaluées au prix du marché.
Il donne une mesure des richesses nouvelles créées chaque année par le système productif du pays et permet des comparaisons internationales.
Le produit intérieur brut est publié à prix courants et en volume aux prix de l'année précédente chaînés. Son évolution en volume (c'est-à-dire hors effet de prix) mesure la croissance économique. Son indice de prix reflète l'évolution du prix de l'ensemble de ses composantes.
Il peut se calculer selon trois approches différentes.
Approche « Production »
Le PIB est la somme des valeurs ajoutées brutes au prix de base (égale à la production totale au prix de base diminuée des consommations intermédiaires au prix d'acquisition), augmentée des impôts sur les produits (TVA comprise) et diminuée des subventions sur les produits, soit :
PIB = Valeur ajoutée brute au prix de base (B1g) + Impôts sur les produits (D21) - Subventions sur les produits (D31).
Approche « Demande »
Le PIB est la somme des emplois finals intérieurs (dépense de consommation finale, formation brute de capital), augmentée des exportations et diminuée des importations, soit :
PIB = Dépense de consommation finale (P3) + Formation brute de capital (P5) + Exportations (P6) - Importations (P7).
Approche « Revenu »
Le PIB est la somme des revenus primaires engendrés directement par la production : rémunération des salariés, excédent d'exploitation et revenu mixte, impôts sur la production et les importations nets des subventions, soit :
PIB = Rémunération des salariés (D1) + Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut (B2g + B3g) + Impôts sur la production et les importations (D2) - Subventions (D3).
Les contributions à l'évolution du produit intérieur brut (PIB)
L'évolution du produit intérieur brut peut être décomposée comme la somme des contributions de ses différentes composantes : dépenses de consommation finale, formation brute de capital et solde commercial.
Pour une année donnée, la contribution d'une composante à l'évolution du produit intérieur brut est égale au produit du taux de croissance annuel de cette composante et de son poids dans le produit intérieur brut l'année précédente.
La valeur ajoutée
La valeur ajoutée (B1g) est la valeur créée par les unités économiques résidentes dans le cadre de leur activité de production. C'est le solde de la production évaluée au prix de base (P1) et de la consommation intermédiaire au prix d'acquisition (P2).
Elle est dite évaluée au prix de base, c'est-à-dire hors impôts moins subventions sur les produits.
Elle peut être calculée avant, ou après, déduction de la consommation de capital fixe qui constitue, comme la consommation intermédiaire, un coût de production : on obtient respectivement la valeur ajoutée brute (B1g) et la valeur ajoutée nette (B1n).
Elle peut être calculée pour les unités de production, les secteurs institutionnels dont elles dépendent et les branches d'activité.
L'emploi intérieur
L'emploi intérieur, mesuré en nombre de personnes, regroupe toutes les personnes physiques, résidentes ou non, ayant un emploi dans une unité de production résidente. Il inclut les non-résidents et les saisonniers travaillant sur le territoire économique et exclut les résidents travaillant hors du territoire économique. Le nombre d'emplois est une moyenne annuelle. Tous les types d'emploi sont comptabilisés, y compris les emplois précaires.
L'emploi intérieur est calculé en « personnes physiques » et en «équivalents temps plein ».
L'emploi intérieur en « personnes physiques » comptabilise les personnes occupées à temps plein ou à temps partiel sur des emplois déclarés. L'emploi intérieur en « équivalents temps plein » est estimé à partir du nombre de personnes physiques en tenant compte du taux moyen de temps partiel, de la proportion moyenne de personnes travaillant à temps partiel et du travail au noir.
L'emploi intérieur est ventilé par branches d'activité et par secteurs institutionnels.
La capacité/besoin de financement
La capacité de financement (B9NF) est le solde du compte de capital. Le compte de capital enregistre les acquisitions nettes de cessions d'actifs non financiers des unités économiques résidentes et mesure les variations de patrimoine dues à l'épargne et aux transferts en capital.
Ce solde est égal à l'épargne brute (B8g) augmentée des transferts nets (reçus (D9r) moins versés (D9p)) en capital et diminuée des dépenses faites à des fins d'accumulation : formation brute de capital fixe (P51g), variation des stocks (P53), acquisitions moins cessions d'objets de valeur (P53) et d'actifs non produits (terrains,...) (NP).
Lorsque ce solde est positif, c'est une capacité de financement et lorsqu'il est négatif, il traduit un besoin de financement.
Il peut être calculé pour les unités économiques résidentes et les secteurs institutionnels dont elles dépendent.
Le revenu national brut
Le revenu national brut (RNB) est la somme de l'ensemble des revenus primaires (bruts) perçus par les unités économiques résidentes (excédent brut d'exploitation (B2g), revenu mixte brut (B3g), rémunération des salariés (D1), impôts moins subventions sur la production et les importations (D2-D3), revenus de la propriété perçus moins versés (D4)).
Il est égal au produit intérieur brut (PIB) diminué des revenus primaires versés à des unités économiques non résidentes et augmenté des revenus primaires reçus du reste du monde par des unités résidentes.
Il donne une mesure des revenus primaires reçus par l'ensemble des unités économiques résidentes et permet des comparaisons internationales.
Avertissement
Comptes nationaux trimestriels
Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques
Sources
Les comptes nationaux trimestriels
Les comptes trimestriels fournissent un ensemble cohérent d'indicateurs qui constitue une vue globale de l'activité économique récente.
Des séries longues portant sur les principaux agrégats des comptes trimestriels sont disponibles. Elles sont classées en huit catégories :
- Produit Intérieur Brut (PIB) et ses composantes ;
- Biens et services ;
- Consommation des ménages ;
- Échanges extérieurs ;
- Branches ;
- Secteurs institutionnels ;
- Revenu disponible et pouvoir d'achat des ménages ;
- Finances publiques.
Dans chaque catégorie sont disponibles :
- des fichiers synthétiques extrayant des principaux comptes l'information utile à l'analyse conjoncturelle ,
- parfois, un ou deux fichiers récapitulatifs de l'ensemble des données.