Insee Guadeloupe actualités Lettre no 6 du 30 janvier 2025

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Dernière mise à jour le : 30/01/2025

L’ensemble des agents de l’Insee Antilles-Guyane vous souhaitent une belle et heureuse année 2025. Merci d’être toujours aussi nombreux à nous suivre via cette lettre ou via nos différents réseaux sociaux.

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L’Insee Antilles-Guyane aux Journées économiques des Outre-mer – ARUM 2024

Dans le cadre de la conférence « Actes de la Recherche Ultra Marine » (ARUM) 2024, l’Insee Antilles-Guyane représenté par 3 agents dont la cheffe de la division études, a présenté le 14 novembre au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), ses études sur la comparaison des performances financières des entreprises hexagonales et dromiennes, ainsi que sur les catastrophes naturelles et l’agriculture dans la Caraïbe.

L'étude sur la comparaison des performances financières des entreprises hexagonales et dromiennes a été réalisée à partir des données Esane-FARE méthode 2019. Cette présentation a suscité un grand intérêt auprès des acteurs institutionnels du CESE et de l’AFD mais aussi des chercheurs universitaires.

Lancement de la campagne de recensement

Le recensement de la population a démarré jeudi 16 janvier dans l’Hexagone, ainsi qu’aux Antilles et en Guyane. Il prendra fin le 15 février pour les communes de moins de 10 000 habitants concernées cette année (Baillif, Goyave et Pointe-Noire) et le 22 février dans les communes de 10 000 habitants et plus. Comme tous les ans, si vous êtes concernés merci de prendre le temps de compléter le questionnaire que ce soit avec l’un des 190 agents recenseurs ou sur internet.

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Bilan démographique 2024 - En 2024, la fécondité continue de diminuer, l’espérance de vie se stabilise

Au 1er janvier 2025, la France compte 68,6 millions d’habitants, soit 0,25 % de plus qu’un an auparavant.

En 2024, 663 000 bébés sont nés en France. C’est 2,2 % de moins qu’en 2023 et 21,5 % de moins qu’en 2010, année du dernier pic des naissances. L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit à 1,62 enfant par femme, après 1,66 en 2023. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, cet indicateur n’a jamais été aussi bas.

En 2024, 646 000 personnes sont décédées en France, soit +1,1 % par rapport à 2023. Cette hausse est liée à l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité. L’espérance de vie à la naissance se stabilise à un niveau historiquement élevé : 85,6 ans pour les femmes et 80,0 ans pour les hommes.

Le solde naturel s’établit à +17 000 en 2024, soit le niveau le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Avec 247 000 célébrations, le nombre de mariages augmente légèrement en 2024.

Le nombre de Pacs conclus diminue en 2023, mais reste au niveau élevé de 204 000.

En 2023, trois enfants sur dix vivent avec un seul de leurs parents

En France en 2023, 67 % des enfants mineurs vivent dans une famille « traditionnelle », 23 % dans une famille monoparentale et 10 % dans une famille recomposée (dont 7 % avec un parent et un beau-parent et 4 % avec leurs deux parents). Au total, 30 % des enfants résident avec un seul de leurs parents, légèrement plus qu’en 2018. Cette part augmente avec l’âge de l’enfant.

Dans les DOM, les enfants vivent dans une famille monoparentale avec leur mère plus de deux fois plus souvent que sur le territoire de la France métropolitaine. Dans les grands centres urbains hors Paris, les enfants vivent plus en famille monoparentale que dans les zones rurales.

Les enfants des familles « traditionnelles » grandissent en général dans un environnement familial plus favorisé que les autres, notamment plus diplômé. À l’inverse, les enfants vivant avec leur mère en famille monoparentale évoluent dans un milieu familial rencontrant plus de difficultés, avec, en particulier, une mère plus souvent au chômage et un logement plus souvent suroccupé.

En 2022, 58 % des nouveaux bacheliers quittent leur zone d’emploi en entrant dans l’enseignement supérieur

Peu de zones d’emploi sont dépourvues d’établissement d’enseignement supérieur, mais l’offre de formation postbac est plus concentrée dans les grandes agglomérations que la population des lycéens. En 2022, parmi un demi-million de néo-bacheliers résidant en France, 58 % quittent la zone d’emploi de leur domicile au moment du baccalauréat pour rejoindre la formation qu’ils ont acceptée, et 17 % changent de région du fait de cette inadéquation.

Les néo-bacheliers sont plus mobiles quand ils viennent d’une zone d’emploi peu pourvue en formations, sont d’origine sociale favorisée au regard des chances de réussite scolaire, ou obtiennent un baccalauréat général ou une mention Très bien. Ils se déplacent aussi plus souvent pour rejoindre les filières les plus concentrées sur le territoire comme les écoles d’ingénieurs et de commerce. Ces facteurs de mobilité se retrouvent à la fois dans les vœux confirmés sur Parcoursup et dans les vœux acceptés.

Parmi les néo-bacheliers mobiles, ceux d’origine sociale très favorisée, provenant de lycées privés ou rejoignant une école de commerce, une école d’ingénieurs ou une classe préparatoire aux grandes écoles sont aussi ceux qui se déplacent le plus loin de leur domicile au moment du baccalauréat.

Comprendre les statistiques

À découvrir sur le blog de l’Insee

En 2025 le questionnaire du recensement évolue et ce n’est pas si fréquent

Cette année, trois nouvelles questions sont ajoutées au bulletin individuel du recensement de la population. Celles-ci portent sur la pratique du télétravail, les limitations d’activité dans la vie quotidienne et le lieu de naissance des parents. Elles permettront de répondre à des besoins d’information largement exprimés. Une telle évolution est peu fréquente. Elle est rendue possible par le passage à la nouvelle nomenclature des professions qui permet de réduire le nombre de questions. Cette évolution est le fruit d’un long processus de concertation et de validation qui permet de garantir l’utilité des questions posées et leur légitimité dans une enquête d’une telle ampleur.

Base de données

Chiffres-clés

En projet dans la région

À paraître :

  • Les indices des prix à la consommation des mois de janvier, février et mars 2025 ;
  • Une analyse des écarts de salaire entre les hommes et les femmes ;
  • Une étude sur l’évolution de la collecte et du traitement des déchets ;
  • Les catastrophes naturelles dans la Grande Caraïbe ;
  • Une étude sur l’emploi public.

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