Insee Conjoncture Pays de la Loire ·
Septembre 2025 · n° 56
Croissance régionale timide, une reprise se dessine dans la construction Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2025
Dans un contexte national de croissance modérée, la conjoncture économique des Pays de la Loire reste globalement en ligne avec celle de la France. L’activité progresse légèrement, soutenue par le tertiaire marchand et l’agriculture mais freinée par l’industrie et la construction. L’emploi salarié régional est quasi stable, avec un léger redressement dans le tertiaire marchand et l’intérim, mais une baisse qui se poursuit dans l’industrie et la construction. Dans ce dernier secteur, les entreprises restent en difficulté : les créations reculent nettement et les défaillances augmentent encore, tandis que les mises en chantier demeurent historiquement basses. Toutefois, la hausse continue des permis de construire et les anticipations plus favorables des chefs d’entreprise laissent entrevoir les premiers signes d’un redémarrage progressif.
- En France, pas de confiance mais un peu de croissance
- Une activité régionale globalement en ligne avec la France
- L’emploi salarié régional est quasi stable au 2e trimestre 2025
- L’emploi se redresse dans le tertiaire marchand et l’intérim, mais reste en baisse dans l’industrie et la construction
- Un taux de chômage stable, des offres d’emploi en baisse
- Construction : des difficultés persistantes, mais une sortie de crise qui se dessine
En France, pas de confiance mais un peu de croissance
Au 2e trimestre 2025, la croissance française a bien résisté (+0,3 % après +0,1 %) et ne décrocherait pas d’ici la fin de l’année (+0,3 % au 3e trimestre puis +0,2 % au 4e trimestre). Le PIB augmenterait ainsi de 0,8 % sur l’ensemble de l’année. Cette tenue de l’activité repose surtout sur quelques branches dynamiques, comme le tourisme, l’aéronautique, l’agriculture ou encore le marché immobilier. En revanche, la consommation des ménages reste peu vigoureuse : malgré des gains de pouvoir d’achat, le taux d’épargne atteint un niveau record. Par ailleurs, l’investissement des entreprises demeure en retrait et les industriels continuent de perdre des parts de marché.
Au 2e trimestre 2025, l’emploi salarié a surpris à la hausse (+52 000 emplois). Le durcissement des politiques de l’emploi devrait toutefois se traduire en fin d’année par un retournement attendu de l’alternance, dont l’essentiel des embauches a lieu en septembre. Le taux de chômage progresserait légèrement, de 7,5 % au 2e trimestre à 7,6 % en fin d’année.
Une activité régionale globalement en ligne avec la France
Au 2e trimestre 2025, le volume d’heures de travail payées par les employeurs recule légèrement de 0,4 % sur un an dans les Pays de la Loire, comme en France - malgré la croissance du PIB. Dans la région, seul le tertiaire non marchand progresse (+0,5 %), tandis que le tertiaire marchand est quasi stable (-0,1 %) et que l’industrie et la construction restent en retrait (-1,5 % chacun).
tableauFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Pays de la Loire
| Période | Industrie | Construction | Services principalement marchands | Services principalement non marchands | Évolution totale |
|---|---|---|---|---|---|
| janv. 2024 | 0,3 | -0,4 | 1,3 | 0,2 | 1,5 |
| févr. 2024 | 0,4 | -0,1 | 1,0 | 0,2 | 1,6 |
| mars 2024 | -0,2 | -0,4 | 0,5 | 0,1 | 0,0 |
| avril 2024 | 0,5 | 0,0 | 1,2 | 0,3 | 2,1 |
| mai 2024 | -0,1 | -0,5 | 0,9 | 0,2 | 0,6 |
| juin 2024 | -0,6 | -0,3 | 0,2 | 0,1 | -0,6 |
| juil. 2024 | 0,3 | -0,1 | 0,4 | 0,3 | 0,9 |
| août 2024 | -0,2 | -0,3 | -0,1 | 0,2 | -0,3 |
| sept. 2024 | -0,4 | -0,2 | 0,3 | 0,2 | 0,0 |
| oct. 2024 | -0,1 | -0,2 | 0,5 | 0,3 | 0,5 |
| nov. 2024 | -0,7 | -0,3 | 0,6 | 0,1 | -0,2 |
| déc. 2024 | -0,1 | -0,5 | 0,3 | 0,1 | -0,2 |
| janv. 2025 | -0,4 | -0,1 | 0,3 | 0,1 | -0,2 |
| févr. 2025 | -0,8 | -0,4 | 0,0 | 0,0 | -1,1 |
| mars 2025 | -0,4 | 0,0 | 0,5 | 0,0 | 0,1 |
| avril 2025 | -0,4 | -0,2 | 0,6 | 0,1 | 0,1 |
| mai 2025 | -0,6 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | -0,4 |
| juin 2025 | -0,2 | -0,1 | 0,5 | 0,1 | 0,2 |
- Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
- Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
- Source : DSN, traitement Insee.
graphiqueFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Pays de la Loire

- Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
- Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
- Source : DSN, traitement Insee.
Sous l’hypothèse que l’évolution nationale de la valeur ajoutée peut se décliner par secteur de manière uniforme sur le territoire, l’activité progresse légèrement dans les Pays de la Loire (+0,2 %), à un rythme proche du niveau national (+0,3 %). Ce léger écart s’explique par la structure économique régionale : la baisse d’activité dans l’industrie, en particulier l’agroalimentaire, pèse davantage dans la région, malgré un soutien plus marqué de l’agriculture et de la fabrication de matériel de transport, secteur dont fait partie l’aéronautique, fortement implantée dans la région. A contrario, la contribution positive du tertiaire marchand à la valeur ajoutée au niveau national est un peu atténuée dans la région, du fait de son moindre poids dans l’économie ligérienne.Pour le second semestre, la croissance continuerait de résister. Elle serait un peu plus portée par l’agriculture dans la région et par le tertiaire marchand au niveau national. Ce dernier secteur resterait toutefois en sous-régime en raison de la faiblesse de la demande intérieure. En août, l’activité prévue par les chefs d’entreprise dans le commerce et les services se dégrade d’ailleurs par rapport à juillet.
L’emploi salarié régional est quasi stable au 2e trimestre 2025
Au 2e trimestre 2025, l’emploi salarié est quasi stable dans les Pays de la Loire (+0,1 %, soit +1 800 emplois), comme au 1er trimestre 2025 (-0,1 %). En France, il progresse de 0,2 %.
L’emploi régional se situe ainsi 0,2 % au-dessous de son niveau d’un an auparavant (soit -2 600 emplois), tandis qu’il est stable au niveau national.
L’emploi est quasi stable dans le secteur privé (+0,1 %) et se situe 0,3 % au-dessous de son niveau du 2e trimestre 2024. Dans la fonction publique, l’emploi salarié est stable et se situe 0,2 % au-dessus de son niveau du 2e trimestre 2024.
L’emploi se redresse dans le tertiaire marchand et l’intérim, mais reste en baisse dans l’industrie et la construction
L’emploi salarié repart à la hausse dans le secteur tertiaire marchand hors intérim (+0,3 %, comme en France, soit +1 820 emplois), après une stabilité au trimestre précédent. Il est porté par de forts rebonds enregistrés dans les services aux ménages (+1,4 %, soit +960 emplois) et dans l’hébergement-restauration (+1,4 %, +770 emplois). Sur un an, l’emploi dans le secteur tertiaire marchand est quasi stable (+0,1 %, soit +840 emplois).
L’emploi intérimaire se redresse légèrement au 2e trimestre 2025 (+0,6 %, soit +340 emplois), après neuf trimestres de baisse, une hausse plus marquée qu’au niveau national (+0,2 %). Il demeure toutefois bien inférieur à son niveau d’avant la crise sanitaire (-9,8 %). Sur un an, il diminue de 5,2 % (-3 170 emplois). Pour mémoire, les intérimaires sont comptabilisés ici dans le secteur tertiaire marchand, auxquelles appartiennent les sociétés d’intérim qui les rémunèrent, et ce quelle que soit l’activité de l’entreprise où ils effectuent leur mission.
Dans le tertiaire non marchand, l’emploi progresse de nouveau (+0,2 %, comme en France, après +0,3 % au trimestre précédent, soit +810 emplois) et se situe 0,4 % au-dessus de son niveau d’un an auparavant (soit +1 670 emplois).
En revanche, l’emploi industriel recule pour le deuxième trimestre consécutif (-0,3 %, soit -910 emplois), une situation inédite depuis le 3e trimestre 2015 (hors 2020), tandis qu’il est quasi stable au niveau national (-0,1 %). Dans la région, l’emploi industriel est particulièrement pénalisé par la baisse qui s’accentue dans le secteur de fabrication d’autres produits industriels (-0,7 %, -780 emplois), tandis que l’emploi reste dynamique dans l’industrie agro-alimentaire (+0,5 %, +330 emplois). Sur un an, l’emploi industriel se replie de 0,4 % (-1 080 emplois), une baisse plus marquée qu’au niveau national (-0,1 %).
Dans la construction, l’emploi salarié reste en baisse pour le dixième trimestre consécutif : -0,3 % au 2e trimestre 2025 (comme en France), soit −260 emplois, portant à -1,1 % la baisse sur un an (-1 090 emplois)
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire
| Période | Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand |
|---|---|---|---|---|
| 4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
| 1ᵉ trim. 2019 | 100,5 | 100,7 | 100,9 | 100,2 |
| 2ᵉ trim. 2019 | 100,8 | 100,7 | 101,1 | 100,4 |
| 3ᵉ trim. 2019 | 101,8 | 101,1 | 101,2 | 100,6 |
| 4ᵉ trim. 2019 | 102,2 | 101,6 | 102,4 | 100,6 |
| 1ᵉ trim. 2020 | 101,9 | 101,4 | 101,4 | 100,8 |
| 2ᵉ trim. 2020 | 102,7 | 101,0 | 100,8 | 99,9 |
| 3ᵉ trim. 2020 | 103,6 | 100,8 | 102,8 | 101,6 |
| 4ᵉ trim. 2020 | 104,7 | 100,8 | 102,9 | 101,6 |
| 1ᵉ trim. 2021 | 106,1 | 101,0 | 104,0 | 101,5 |
| 2ᵉ trim. 2021 | 107,1 | 101,4 | 105,6 | 101,7 |
| 3ᵉ trim. 2021 | 108,0 | 102,0 | 107,2 | 102,0 |
| 4ᵉ trim. 2021 | 108,7 | 102,4 | 108,4 | 102,1 |
| 1ᵉ trim. 2022 | 109,3 | 102,7 | 109,0 | 102,2 |
| 2ᵉ trim. 2022 | 109,5 | 102,8 | 109,6 | 102,5 |
| 3ᵉ trim. 2022 | 109,4 | 103,5 | 110,0 | 102,5 |
| 4ᵉ trim. 2022 | 109,8 | 103,7 | 110,7 | 102,8 |
| 1ᵉ trim. 2023 | 109,6 | 104,3 | 111,3 | 103,1 |
| 2ᵉ trim. 2023 | 109,3 | 104,6 | 111,4 | 103,4 |
| 3ᵉ trim. 2023 | 109,1 | 105,0 | 111,8 | 103,7 |
| 4ᵉ trim. 2023 | 108,9 | 105,3 | 112,1 | 104,2 |
| 1ᵉ trim. 2024 | 108,3 | 105,5 | 112,5 | 104,7 |
| 2ᵉ trim. 2024 | 108,0 | 105,7 | 112,5 | 104,9 |
| 3ᵉ trim. 2024 | 107,8 | 105,9 | 112,6 | 105,1 |
| 4ᵉ trim. 2024 | 107,3 | 105,8 | 112,3 | 104,8 |
| 1ᵉ trim. 2025 | 107,1 | 105,6 | 112,3 | 105,1 |
| 2ᵉ trim. 2025 | 106,8 | 105,3 | 112,6 | 105,3 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire

- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Un taux de chômage stable, des offres d’emploi en baisse
Au 2e trimestre 2025, le taux de chômage est stable dans les Pays de la Loire, comme au niveau national. Il s’établit à 6,1 % de la population active (contre 7,5 % en France). Dans la région, il est supérieur de 0,3 point à son niveau d’un an auparavant. Pour le 2e trimestre consécutif, il dépasse la barre des 6 %, après dix trimestres passés en dessous. Le taux de chômage régional reste toutefois le plus bas de France, aux côtés de celui de la Bretagne.
Parallèlement, le fléchissement des offres d’emploi collectées par France Travail se poursuit au 2e trimestre 2025 (-3,5 %), une baisse cependant moins marquée qu’au niveau national (-6,3 %). Sur un an, elles reculent de 11,1 % dans la région et de 14,9 % en France.
Depuis le deuxième trimestre 2023, l’Insee produit et met à disposition des indices de chiffre d’affaires (ICA) régionaux. Cette source, toujours en phase d’expertise, est à considérer avec prudence.
Ces indices permettent de mesurer mensuellement l'évolution de l'activité des entreprises. Ils sont élaborés chaque mois à partir des déclarations mensuelles de TVA faites par les entreprises mono et quasi-mono régionales relevant du régime fiscal réel normal pour le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Les séries sont en valeur et corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier (cvs-cjo).
Construction : des difficultés persistantes, mais une sortie de crise qui se dessine
Depuis 2022, le secteur de la construction traverse une crise profonde, marqué par la chute des mises en chantier et le ralentissement de l’activité. Cette tendance se confirme encore au 2e trimestre 2025 : dans les Pays de la Loire, le volume d’heures rémunérées recule de 1,5 % sur un an (contre -2,0 % en France), mais la baisse est moins marquée qu’aux trimestres précédents (-1,8 % au 1er trimestre 2025, après -3,5 % au 4e trimestre 2024). Le chiffre d’affaires du secteur recule également, mais de façon moins prononcée, ce qui suggère un ralentissement de la dégradation de l’activité. Le ressenti des chefs d’entreprise, mesuré par les enquêtes nationales, confirme ce constat : l’activité passée reste jugée défavorablement en août, mais le solde d’opinion s’est légèrement redressé.
Les signes d’accalmie ne se reflètent pas encore au niveau de la démographie des entreprises. Les créations reculent nettement (-6,1 %), à leur plus bas niveau depuis le 2e trimestre 2020, tandis que les défaillances progressent pour le dixième trimestre consécutif (+6,6 %).
Du côté de la construction de logements, les mises en chantier demeurent historiquement faibles, avec seulement 4 830 logements commencés au 2e trimestre 2025. Elles se stabilisent cependant (-0,3 %, après -9,7 % au trimestre précédent). La baisse se poursuit pour le logement collectif (-10,1 %), tandis que le logement individuel rebondit nettement (+11,7 %), soit la plus forte hausse depuis plus de quatre ans.
En revanche, les permis de construire envoient des signaux plus favorables. Avec 6 610 logements autorisés au 2e trimestre 2025, leur nombre progresse de 4,3 % (contre +11,3 % en France), soit le cinquième trimestre consécutif de hausse et le niveau le plus élevé depuis deux ans. Les autorisations progressent encore pour les logements individuels (+10,0 %), tandis qu’elles se stabilisent pour les logements collectifs. Sur un an, le nombre total de permis dépasse de 37,7 % celui du 2e trimestre 2024, contre +26,0 % en France. Les autorisations progressent dans tous les départements, excepté en Maine-et-Loire.
tableauFigure 3 – Évolution du nombre de logements
| Période | Logements autorisés - Pays de la Loire | Logements autorisés - France hors Mayotte | Logements commencés - Pays de la Loire | Logements commencés - France hors Mayotte |
|---|---|---|---|---|
| 4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
| 1ᵉ trim. 2019 | 104,7 | 96,8 | 95,4 | 94,8 |
| 2ᵉ trim. 2019 | 130,0 | 102,0 | 100,0 | 91,4 |
| 3ᵉ trim. 2019 | 103,0 | 97,2 | 99,6 | 92,8 |
| 4ᵉ trim. 2019 | 108,0 | 110,4 | 110,0 | 95,6 |
| 1ᵉ trim. 2020 | 96,1 | 103,8 | 105,1 | 90,6 |
| 2ᵉ trim. 2020 | 72,2 | 63,1 | 82,9 | 75,9 |
| 3ᵉ trim. 2020 | 107,2 | 86,9 | 110,7 | 101,2 |
| 4ᵉ trim. 2020 | 118,2 | 102,2 | 114,4 | 95,9 |
| 1ᵉ trim. 2021 | 118,0 | 101,7 | 117,8 | 103,1 |
| 2ᵉ trim. 2021 | 125,7 | 105,1 | 120,4 | 102,0 |
| 3ᵉ trim. 2021 | 131,2 | 108,9 | 112,3 | 98,8 |
| 4ᵉ trim. 2021 | 120,8 | 107,2 | 112,4 | 101,8 |
| 1ᵉ trim. 2022 | 148,3 | 127,7 | 119,2 | 102,5 |
| 2ᵉ trim. 2022 | 125,2 | 118,5 | 119,0 | 97,3 |
| 3ᵉ trim. 2022 | 110,3 | 114,0 | 128,9 | 95,2 |
| 4ᵉ trim. 2022 | 92,2 | 83,2 | 102,7 | 95,5 |
| 1ᵉ trim. 2023 | 96,2 | 89,9 | 90,3 | 84,9 |
| 2ᵉ trim. 2023 | 106,3 | 85,2 | 87,5 | 77,6 |
| 3ᵉ trim. 2023 | 80,2 | 80,7 | 83,5 | 71,3 |
| 4ᵉ trim. 2023 | 92,7 | 84,7 | 93,1 | 67,3 |
| 1ᵉ trim. 2024 | 71,3 | 77,9 | 77,9 | 64,8 |
| 2ᵉ trim. 2024 | 72,0 | 70,4 | 68,2 | 68,6 |
| 3ᵉ trim. 2024 | 76,3 | 71,5 | 77,6 | 66,4 |
| 4ᵉ trim. 2024 | 80,9 | 74,6 | 87,9 | 72,9 |
| 1ᵉ trim. 2025 | 95,1 | 79,7 | 79,3 | 69,5 |
| 2ᵉ trim. 2025 | 99,2 | 88,8 | 79,1 | 74,2 |
- Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
- Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
graphiqueFigure 3 – Évolution du nombre de logements

- Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
- Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
Comme les mises en chantier suivent généralement les autorisations avec un décalage d’un à deux trimestres, cette dynamique pourrait annoncer un redémarrage progressif au second semestre. Les enquêtes de conjoncture nationales vont dans le même sens : les entrepreneurs du secteur se montrent nettement plus optimistes en août qu’en début d’année sur leurs perspectives d’activité. Le solde d’opinion sur l’activité prévue rebondit nettement et repasse au-dessus de sa moyenne de longue période, à un niveau inobservé depuis septembre 2023. Ces évolutions laissent entrevoir les premiers signes d’une possible sortie progressive de crise.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Emploi salarié :
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko) ;
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko).
Créations d’entreprises :
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko) ;
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko) ;
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko).
Nomenclature :
Sources
- Ouvrir dans un nouvel ongletDéclaration Sociale Nominative (DSN) ;
- Estimations d’emploi ;
- Taux de chômage localisés ;
- Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits et les offres collectées par France Travail ;
- SIDE (Système d'information sur la démographie d'entreprises) ;
- Créations d'entreprises ;
- Défaillances d'entreprises ;
- Enquête mensuelle de fréquentation dans les hébergements collectifs de tourisme.
Définitions
Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.
Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.
Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).
Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).
La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).
Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Pour en savoir plus
(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.
(2) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est en hausse dans la moitié des régions », Informations Rapides no 238, septembre 2025.
(3) Des indicateurs conjoncturels régionaux sont disponibles dans le Tableau de bord conjoncturel des Pays de la Loire sur insee.fr.
(4) Note de conjoncture, Insee Conjoncture, septembre 2025.
(5) Bilan économique 2024, Insee Conjoncture Pays de la Loire, juin 2025.