Insee Conjoncture Ile-de-France ·
Juin 2025 · n° 54
Bilan économique 2024 - Ile-de-France Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 profitent à l’économie francilienne
Comme au niveau national, l’économie francilienne ralentit nettement en 2024. Mais, cette année encore, l’Île-de-France résiste mieux que les autres régions métropolitaines. Ainsi, bien que modérée, la croissance de l’activité économique francilienne est la plus forte des régions métropolitaines. Elle a été soutenue par plusieurs secteurs d’activité dans le domaine des services mobilisés pour la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques à l’été 2024 dans la région. L’accélération du nombre de créations d’entreprises témoigne également de la résilience francilienne.
Parallèlement, les créations d’emplois salariés s’essoufflent. Le nombre de demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues, augmente. Le taux de chômage francilien reste cependant stable et s’établit à 7,0 % de la population active au quatrième trimestre 2024 (-0,1 point sur un an).
Le secteur de la construction reste en difficulté. De nombreux indicateurs comme l’emploi, les heures rémunérées ou bien les autorisations et mises en chantier de logements neufs sont en baisse. Néanmoins, les ventes de logements neufs reprennent en 2024 dans un contexte de légère décrue des taux d’emprunt immobilier, et le stock de logements disponibles à la vente diminue.
La fréquentation touristique a été marquée par le contexte singulier de l’année 2024. La fréquentation dans les hébergements touristiques s’est repliée au cours des trois mois de juin à août, mais elle a été vive au cœur des Jeux. Elle a rebondi en fin d’année, marquée par la réouverture de la cathédrale Notre-Dame et bénéficiant d’un effet de rattrapage par rapport à la saison d’été.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2024 publiés par l'Insee.
Agriculture - Des volumes en baisse et une qualité dégradée des grandes cultures pour la récolte 2024 Bilan économique 2024
Myriam Ennifar, Jennifer Girardeau, Pierre Leconte (Direction régionale et interdépartementale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt Île-de-France)
L’année 2024 est marquée par un excédent de pluviométrie, qui a pénalisé les rendements des céréales et oléoprotéagineux par rapport au niveau moyen de 2019-2023. L’excès d’eau ainsi que le manque d’ensoleillement ont affecté la qualité de la récolte, avec un taux de sucre des betteraves et un poids spécifique des blés tendres insatisfaisants. Le déclin des volumes et des prix induit une chute de la valeur de la production agricole régionale.
Insee Conjoncture Ile-de-France
No 54
Paru le :26/06/2025
- La récolte des COP et des betteraves chute en 2024
- Des productions céréalières en diminution à l’exception du maïs
- Une forte chute de la production d’oléoprotéagineux et de betteraves
- Une forte régression de la valeur de la production agricole régionale
- Encadré - Les ménages agricoles dirigeant une exploitation en Île-de-France ont un revenu moyen de 81 080 euros en 2020
La récolte des COP et des betteraves chute en 2024
Les céréales et les oléoprotéagineux (COP) ainsi que les betteraves constituent les principales grandes cultures en Île-de-France : en 2024, la production francilienne représente 4,3 % de la production nationale des céréales et oléoprotéagineux et 7,7 % de celle des betteraves. La récolte globale des COP chute de 17,4 % par rapport à la moyenne observée sur la période 2019-2023, avec toutefois de fortes disparités selon les cultures. En France métropolitaine, elle diminue de 14,9 %. La récolte francilienne des betteraves est en baisse de 11,1 % par rapport à la moyenne quinquennale, notamment en raison de surfaces en diminution (-9,5 %). Par contraste, au niveau national, la production betteravière est en légère hausse (+1,3 %) (figure 1).
tableauFigure 1 – Récolte 2024 en Île-de-France : évolution des surfaces, rendements et productions par rapport à la moyenne quinquennale 2019-2023
Culture | Surfaces | Rendement | Production |
---|---|---|---|
Céréales | 96,0 | 85,2 | 81,7 |
dont Blé tendre | 87,2 | 75,6 | 65,8 |
Maïs grain | 128,0 | 113,6 | 146,7 |
Oléagineux | 113,3 | 85,9 | 96,6 |
dont Colza | 113,7 | 87,8 | 99,3 |
Tournesol | 107,8 | 69,4 | 74,5 |
Protéagineux | 92,4 | 73,4 | 68,7 |
dont Pois | 83,2 | 49,6 | 42,3 |
Féveroles | 115,3 | 127,0 | 148,3 |
Ensemble des COP* | 98,5 | 82,6 | 82,6 |
Betteraves | 90,5 | 97,2 | 88,9 |
- * Céréales, oléagineux et protéagineux.
- Source : Srise Île-de-France, Statistique agricole annuelle - Agreste.
graphiqueFigure 1 – Récolte 2024 en Île-de-France : évolution des surfaces, rendements et productions par rapport à la moyenne quinquennale 2019-2023

- * Céréales, oléagineux et protéagineux.
- Source : Srise Île-de-France, Statistique agricole annuelle - Agreste.
Des productions céréalières en diminution à l’exception du maïs
En Île-de-France, la récolte de blé tendre, qui s’établit à environ 1,1 million de tonnes, est en forte baisse (-34,2 %) en comparaison à la moyenne quinquennale 2019-2023. Cela s’explique par la diminution à la fois du rendement (-24,4 %) et des surfaces (-12,8 %) de cette culture (figure 2). Le blé tendre produit en 2024 dans la région présente une qualité inférieure à celle des campagnes précédentes : seuls 19 % des blés sont classés « Supérieur » ou « Premium », contre 62 % sur la moyenne quinquennale. La récolte répond partiellement aux critères de commercialisation pour la meunerie ainsi que pour l’exportation avec un poids spécifique de 74,0 kg/hl (inférieur au critère minimal de 76,0 kg/hl), ainsi qu’une teneur en protéines moyenne de 11,7 %.
La récolte d’orge en 2024 est d’environ 550 000 tonnes, en diminution de 18,0 % par rapport au niveau moyen 2019-2023. La baisse de production est en partie liée au recul entre 2023 et 2024 des surfaces allouées à l’orge d’hiver, mais surtout à un rendement qui chute respectivement de 25,6 % et 14,7 % pour l’orge d’hiver et l’orge de printemps.
La production de maïs grain, qui atteint 600 000 tonnes, progresse fortement de 46,7 % par rapport à la moyenne quinquennale. Cela s’explique à la fois par l’augmentation de cette culture dans l’assolement francilien (+28,0 % de surfaces de maïs) et par une hausse du rendement (+13,6 %).
tableauFigure 2 – Les principales grandes cultures en Île-de-France
Culture | Surfaces (ha) | Rendement (q/ha) | Production (t) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2024 | Évolution 2024/moyenne 2019-2023 (en %) | Évolution 2024/2023 (en %) | 2024 | Évolution 2024/moyenne 2019-2023 (en %) | Évolution 2024/2023 (en %) | 2024 | Évolution 2024/moyenne 2019-2023 (en %) | Évolution 2024/2023 (en %) | |
Céréales | 347 020 | -4,0 | -1,1 | 68 | -14,8 | -18,2 | 2 361 816 | -18,3 | -19,1 |
dont Blé tendre | 183 242 | -12,8 | -11,7 | 62 | -24,4 | -24,2 | 1 143 234 | -34,2 | -33,0 |
Orge d'hiver | 47 218 | 4,5 | -6,7 | 61 | -20,4 | -25,6 | 286 941 | -17,1 | -30,6 |
Orge de printemps | 44 920 | -7,3 | 16,8 | 58 | -12,7 | -14,7 | 262 236 | -19,0 | -0,4 |
Total orge | 92 138 | -1,6 | 3,5 | 60 | -16,9 | -21,6 | 549 177 | -18,0 | -18,8 |
Maïs grain | 58 909 | 28,0 | 35,2 | 102 | 13,6 | -4,9 | 601 161 | 46,7 | 28,5 |
Oléagineux | 79 997 | 13,3 | -4,4 | 29 | -14,1 | -12,5 | 235 723 | -3,4 | -16,3 |
dont Colza | 66 709 | 13,7 | -2,2 | 31 | -12,2 | -9,4 | 207 715 | -0,7 | -11,4 |
Tournesol | 9 309 | 7,8 | -23,5 | 21 | -30,6 | -33,8 | 19 889 | -25,5 | -49,4 |
Protéagineux | 16 476 | -7,6 | -14,2 | 26 | -26,6 | -27,2 | 42 283 | -31,3 | -37,5 |
dont Pois | 9 296 | -16,8 | -23,0 | 19 | -50,4 | -46,8 | 18 037 | -57,7 | -59,0 |
Féveroles | 5 589 | 15,3 | 8,3 | 38 | 27,0 | 6,7 | 21 283 | 48,3 | 15,5 |
Betteraves industrielles | 36 452 | -9,5 | 13,3 | 690 | -2,8 | -16,0 | 2 513 808 | -11,1 | -4,8 |
- Source : Srise Île-de-France, Statistique agricole annuelle - Agreste.
Une forte chute de la production d’oléoprotéagineux et de betteraves
La production d’oléagineux décroît de 3,4 % par rapport au niveau moyen 2019-2023. La progression des surfaces de 13,3 % ne compense pas totalement la baisse des rendements de 14,1 %. Selon les cultures, la situation est contrastée. En effet, la récolte de colza, qui représente 88 % de la production d’oléagineux de la région, diminue faiblement (-0,7 %), contrairement au tournesol (-25,5 %).
En ce qui concerne les protéagineux, la production chute drastiquement (-31,3 %) par rapport à la moyenne quinquennale et s’établit à 42 000 tonnes. Cette diminution tient essentiellement au pois, dont les surfaces et le rendement sont considérablement réduits (respectivement -16,8 % et -50,4 %). À l’inverse, la production des féveroles et fèves progresse largement (+48,3 %) par des surfaces et des rendements plus élevés de respectivement 15,3 % et 27,0 %.
La récolte des betteraves en Île-de-France diminue de 11,1 % en comparaison à la moyenne 2019-2023 pour s’établir à 2,5 millions de tonnes. Les surfaces en repli de 9,5 % ainsi que la baisse des rendements (-2,8 %) expliquent cette moindre récolte pour 2024. Les surfaces allouées à la culture des betteraves, qui étaient en déclin depuis 2017 avec la fin des quotas sucriers en Europe, repartent à la hausse par rapport à la campagne 2023 (+13,3 %).
Une forte régression de la valeur de la production agricole régionale
En 2024, les prix du colza et surtout de la betterave s’améliorent par rapport à l’année précédente alors que ceux des céréales diminuent et retrouvent des niveaux équivalents à ceux de 2021, soit avant le conflit russo-ukrainien (figure 3). Ainsi, le déclin de la production des COP couplé à la baisse des prix des produits agricoles engendre une chute de la valeur de production régionale. Les coûts de production sont en baisse, mais toujours au-dessus du niveau de 2020 ; la plupart des postes d’intrants diminuent, à l’exception des charges liées aux semences et plants (figure 4).
tableauFigure 3 – Évolution des prix des produits agricoles à la production en France
Période | Blé tendre | Orge | Maïs | Colza | Betteraves |
---|---|---|---|---|---|
janv.-20 | 99,5 | 93,5 | 99,1 | 105,2 | 96,4 |
févr.-20 | 98,1 | 93,6 | 97,2 | 102,1 | 96,4 |
mars-20 | 95,3 | 93,9 | 95,2 | 94,8 | 96,4 |
avr.-20 | 100,6 | 92,5 | 93,1 | 93,9 | 96,4 |
mai-20 | 98,8 | 93,1 | 93,6 | 95,5 | 96,4 |
juin-20 | 93,7 | 97,3 | 93,6 | 94,3 | 96,4 |
juil.-20 | 96,9 | 97,9 | 97,1 | 97,9 | 96,4 |
août-20 | 95,7 | 98,0 | 96,2 | 99,1 | 96,4 |
sept.-20 | 99,0 | 100,8 | 99,6 | 100,4 | 96,4 |
oct.-20 | 105,3 | 107,7 | 107,6 | 101,5 | 110,9 |
nov.-20 | 109,0 | 115,8 | 114,7 | 107,9 | 110,9 |
déc.-20 | 108,0 | 116,1 | 112,8 | 107,3 | 110,9 |
janv.-21 | 118,2 | 122,2 | 123,9 | 114,4 | 110,9 |
févr.-21 | 118,8 | 123,8 | 129,5 | 121,0 | 110,9 |
mars-21 | 116,0 | 123,2 | 127,9 | 134,1 | 110,9 |
avr.-21 | 113,6 | 120,8 | 130,4 | 130,3 | 110,9 |
mai-21 | 113,9 | 125,9 | 150,5 | 139,2 | 110,9 |
juin-21 | 109,3 | 123,4 | 134,1 | 135,2 | 110,9 |
juil.-21 | 109,9 | 120,7 | 123,1 | 138,8 | 110,9 |
août-21 | 126,0 | 136,4 | 129,4 | 145,4 | 110,9 |
sept.-21 | 131,1 | 144,9 | 134,2 | 156,5 | 110,9 |
oct.-21 | 142,2 | 162,7 | 144,6 | 174,5 | 131,2 |
nov.-21 | 153,4 | 173,1 | 148,6 | 181,7 | 131,2 |
déc.-21 | 147,3 | 174,5 | 145,0 | 179,8 | 131,2 |
janv.-22 | 143,2 | 173,6 | 147,2 | 191,4 | 131,2 |
févr.-22 | 139,9 | 167,1 | 149,2 | 189,6 | 131,2 |
mars-22 | 195,6 | 223,8 | 206,1 | 237,3 | 131,2 |
avr.-22 | 203,8 | 231,1 | 201,4 | 262,9 | 131,2 |
mai-22 | 211,0 | 232,5 | 209,4 | 217,8 | 131,2 |
juin-22 | 198,7 | 219,6 | 190,2 | 195,6 | 131,2 |
juil.-22 | 178,9 | 190,4 | 188,8 | 170,6 | 131,2 |
août-22 | 174,0 | 184,3 | 199,5 | 163,4 | 131,2 |
sept.-22 | 179,2 | 188,4 | 205,4 | 155,1 | 131,2 |
oct.-22 | 179,4 | 189,7 | 203,2 | 163,6 | 197,7 |
nov.-22 | 170,1 | 182,3 | 188,0 | 159,8 | 197,7 |
déc.-22 | 160,8 | 172,1 | 173,2 | 147,1 | 197,7 |
janv.-23 | 152,7 | 164,2 | 168,5 | 143,2 | 197,7 |
févr.-23 | 149,5 | 164,0 | 173,5 | 141,1 | 197,7 |
mars-23 | 136,2 | 159,2 | 158,6 | 122,8 | 197,7 |
avr.-23 | 127,0 | 142,7 | 148,7 | 112,5 | 197,7 |
mai-23 | 114,5 | 131,2 | 130,1 | 107,1 | 197,7 |
juin-23 | 117,7 | 140,7 | 134,2 | 111,8 | 197,7 |
juil.-23 | 124,7 | 145,4 | 137,3 | 122,4 | 197,7 |
août-23 | 120,2 | 145,4 | 133,8 | 118,0 | 197,7 |
sept.-23 | 121,8 | 142,2 | 125,1 | 119,4 | 197,7 |
oct.-23 | 120,4 | 139,0 | 119,7 | 114,6 | 221,7 |
nov.-23 | 116,2 | 138,1 | 118,0 | 114,2 | 221,7 |
déc.-23 | 114,7 | 136,4 | 116,3 | 111,5 | 221,7 |
janv.-24 | 111,2 | 132,1 | 110,3 | 111,3 | 221,7 |
févr.-24 | 102,2 | 122,1 | 101,0 | 107,9 | 221,7 |
mars-24 | 96,9 | 123,3 | 104,1 | 114,1 | 221,7 |
avr.-24 | 101,4 | 133,5 | 113,1 | 116,5 | 221,7 |
mai-24 | 124,4 | 152,7 | 121,2 | 122,3 | 221,7 |
juin-24 | 121,0 | 136,5 | 124,3 | 120,0 | 221,7 |
juil.-24 | 114,9 | 125,9 | 121,7 | 124,5 | 221,7 |
août-24 | 109,1 | 119,1 | 117,1 | 118,9 | 221,7 |
sept.-24 | 114,8 | 121,3 | 120,0 | 118,7 | 221,7 |
oct.-24 | 117,8 | 125,4 | 124,3 | 130,0 | 221,7 |
nov.-24 | 113,5 | 121,4 | 120,1 | 135,8 | 221,7 |
déc.-24 | 118,9 | 126,6 | 120,3 | 136,1 | 221,7 |
- Source : Insee, indices des prix des produits agricoles à la production (Ippap).
graphiqueFigure 3 – Évolution des prix des produits agricoles à la production en France

- Source : Insee, indices des prix des produits agricoles à la production (Ippap).
tableauFigure 4 – Évolution des prix des intrants en France
Période | Indice général des intrants | Semences et plants | Énergie et lubrifiants | Engrais et amendements | Produits de protection des cultures |
---|---|---|---|---|---|
janv.-20 | 102,7 | 99,9 | 122,1 | 103,1 | 99,0 |
févr.-20 | 102,2 | 99,4 | 115,3 | 103,2 | 98,8 |
mars-20 | 101,1 | 99,7 | 101,4 | 103,4 | 99,8 |
avr.-20 | 100,2 | 99,7 | 91,7 | 102,9 | 100,6 |
mai-20 | 99,9 | 99,7 | 92,1 | 101,6 | 100,8 |
juin-20 | 99,4 | 99,7 | 96,1 | 98,9 | 100,6 |
juil.-20 | 99,2 | 99,7 | 98,5 | 98,1 | 100,2 |
août-20 | 99,1 | 99,7 | 97,2 | 97,9 | 100,3 |
sept.-20 | 98,6 | 99,7 | 93,1 | 97,4 | 100,5 |
oct.-20 | 99,2 | 101,0 | 94,5 | 97,6 | 100,7 |
nov.-20 | 99,5 | 101,0 | 96,5 | 97,9 | 100,6 |
déc.-20 | 99,4 | 100,7 | 101,5 | 98,0 | 97,8 |
janv.-21 | 101,4 | 101,6 | 106,4 | 102,4 | 97,5 |
févr.-21 | 104,2 | 101,1 | 112,9 | 109,2 | 97,8 |
mars-21 | 106,4 | 101,2 | 116,0 | 114,1 | 98,6 |
avr.-21 | 106,9 | 101,2 | 113,2 | 115,9 | 99,6 |
mai-21 | 107,5 | 101,2 | 116,4 | 116,8 | 99,7 |
juin-21 | 108,9 | 101,2 | 119,1 | 119,8 | 99,4 |
juil.-21 | 112,4 | 101,2 | 121,5 | 129,9 | 99,0 |
août-21 | 114,3 | 101,2 | 120,7 | 135,4 | 99,2 |
sept.-21 | 119,0 | 101,1 | 124,5 | 149,4 | 99,2 |
oct.-21 | 131,5 | 100,8 | 137,4 | 186,4 | 99,1 |
nov.-21 | 136,3 | 104,1 | 139,6 | 199,7 | 98,4 |
déc.-21 | 139,5 | 104,2 | 136,7 | 211,8 | 97,2 |
janv.-22 | 143,2 | 104,4 | 147,5 | 219,5 | 97,4 |
févr.-22 | 147,4 | 104,4 | 157,5 | 230,2 | 97,6 |
mars-22 | 164,8 | 107,1 | 203,8 | 270,9 | 98,7 |
avr.-22 | 166,4 | 108,0 | 176,2 | 281,5 | 100,4 |
mai-22 | 165,9 | 108,1 | 176,7 | 279,1 | 100,7 |
juin-22 | 166,2 | 108,1 | 202,2 | 270,9 | 101,4 |
juil.-22 | 163,8 | 108,1 | 185,5 | 267,8 | 101,3 |
août-22 | 164,6 | 108,1 | 176,9 | 270,5 | 102,5 |
sept.-22 | 166,6 | 108,1 | 166,7 | 279,2 | 103,3 |
oct.-22 | 171,1 | 108,1 | 192,6 | 285,8 | 103,3 |
nov.-22 | 168,9 | 110,1 | 181,0 | 278,8 | 106,2 |
déc.-22 | 165,9 | 111,0 | 168,7 | 271,8 | 107,1 |
janv.-23 | 163,3 | 113,1 | 179,3 | 258,0 | 107,9 |
févr.-23 | 158,1 | 113,9 | 171,2 | 241,7 | 109,0 |
mars-23 | 151,5 | 113,9 | 170,2 | 218,4 | 110,9 |
avr.-23 | 145,1 | 113,9 | 162,0 | 198,9 | 111,3 |
mai-23 | 142,7 | 118,2 | 152,5 | 192,8 | 111,3 |
juin-23 | 138,2 | 118,2 | 154,1 | 177,8 | 111,3 |
juil.-23 | 135,2 | 117,8 | 158,8 | 166,7 | 111,2 |
août-23 | 136,0 | 117,7 | 175,3 | 164,6 | 111,2 |
sept.-23 | 136,6 | 117,7 | 184,3 | 163,3 | 111,6 |
oct.-23 | 136,4 | 117,7 | 179,5 | 163,5 | 111,9 |
nov.-23 | 134,8 | 118,5 | 171,9 | 161,7 | 109,5 |
déc.-23 | 132,8 | 119,3 | 164,0 | 158,0 | 107,9 |
janv.-24 | 131,3 | 119,3 | 162,7 | 154,8 | 107,2 |
févr.-24 | 131,8 | 120,1 | 171,9 | 153,7 | 107,2 |
mars-24 | 131,8 | 120,1 | 168,9 | 152,7 | 108,3 |
avr.-24 | 132,1 | 120,7 | 167,6 | 153,1 | 109,2 |
mai-24 | 130,7 | 120,7 | 160,4 | 150,6 | 109,2 |
juin-24 | 130,2 | 121,0 | 161,3 | 150,5 | 108,0 |
juil.-24 | 129,4 | 121,0 | 159,5 | 148,8 | 107,3 |
août-24 | 127,7 | 121,0 | 151,2 | 146,6 | 107,2 |
sept.-24 | 127,5 | 121,0 | 148,4 | 146,1 | 107,5 |
oct.-24 | 128,0 | 120,7 | 151,2 | 147,7 | 107,0 |
nov.-24 | 128,2 | 122,0 | 153,1 | 148,4 | 105,3 |
déc.-24 | 127,9 | 121,4 | 154,3 | 149,3 | 101,3 |
- Source : Insee, indices des prix d'achat des moyens de production agricole (Ipampa).
graphiqueFigure 4 – Évolution des prix des intrants en France

- Source : Insee, indices des prix d'achat des moyens de production agricole (Ipampa).
Encadré - Les ménages agricoles dirigeant une exploitation en Île-de-France ont un revenu moyen de 81 080 euros en 2020
D’après les données du recensement agricole et du fichier localisé fiscal et social 2020, 4 088 ménages ont une exploitation agricole située en Île-de-France et dont au moins un membre en assure la gestion courante comme chef d’exploitation ou coexploitant. Le revenu moyen disponible de ces ménages agricoles s’élève à 81 080 euros. Il est issu de plusieurs sources de revenus : les bénéfices agricoles (36 % du revenu disponible) mais également les revenus d’activités autres qu’agricoles (38 %) et les revenus provenant du patrimoine, particulièrement élevés pour ces ménages agricoles franciliens (39 %). Ces trois sources de revenus sont complétées par des pensions, retraites, rentes (13,5 %) et par des prestations sociales (1,5 %). Les impôts (28 % du revenu disponible) viennent minorer l’ensemble des composantes contribuant positivement aux revenus des ménages.
Le revenu disponible des ménages agricoles présente une forte variabilité. Les 10 % des ménages les plus modestes ont un revenu disponible total inférieur à 15 200 euros alors qu’il est supérieur à 247 200 euros pour les 10 % des ménages les plus aisés. Ces écarts proviennent pour la majeure partie de différences de revenus du patrimoine et de bénéfices agricoles.
En 2020, le revenu disponible annuel moyen des ménages agricoles est supérieur de 31 440 euros en Île-de-France à celui de la France métropolitaine (49 640 euros). À l’exception des prestations sociales, chaque source de revenus génère des revenus en moyenne plus importants en Île-de-France qu’en France métropolitaine. Ce sont les revenus du patrimoine qui se distinguent en Île-de-France, leur poids n’étant que de 22 % dans le revenu moyen des ménages agricoles français.
Définitions
L’indice des prix d’achat des moyens de production agricole (Ipampa) permet de suivre l’évolution des prix des services et des biens utilisés par les agriculteurs pour leur exploitation agricole. Ces prix sont relevés auprès des vendeurs de produits nécessaires aux exploitations.
L’indice des prix des produits agricoles à la production (Ippap) mesure l’évolution des prix des produits vendus par les agriculteurs. Cet indice est élaboré à partir de l’observation des prix de marché.
La production de la branche agriculture est valorisée au prix de base. Le prix de base est égal au prix de marché auquel vend le producteur, auquel s’ajoutent les subventions qu’il perçoit sur les produits, moins les impôts spécifiques sur les produits qu’il reverse. Pour la campagne agricole millésimée 2024, le cycle de commercialisation se déroule de juillet 2024 à juin 2025.
Pour en savoir plus
(1) Ennifar M., Héraud F., Prévost É., Veal D., « Les ménages agricoles dirigeant une exploitation en Île-de-France disposent d’un revenu moyen de 81 080 euros en 2020 », Insee Analyses Île-de-France no 198, février 2025.
(2) Site de la Ouvrir dans un nouvel ongletDriaaf Île-de-France.
(3) Site de la Ouvrir dans un nouvel ongletstatistique agricole (Agreste).