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Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur · Mars 2025 · n° 53
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurUne activité en perte de vitesse, mais des secteurs en résistance Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2024

Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’activité économique, mesurée par les heures rémunérées n’a cessé de ralentir au cours de l’année 2024. Au quatrième trimestre, elle augmente de 0,3 % sur 12 mois (après +0,5 % au troisième trimestre, +0,8 % au deuxième et +1,2 % au premier).

Malgré ce ralentissement de l’activité, les créations d’entreprises repartent à la hausse ce trimestre, tandis que l’augmentation des défaillances freine dans tous les secteurs à l’exception de l’immobilier.

L’emploi salarié recule de 0,3 %. Toutefois, le taux de chômage diminue à nouveau et s’établit à 7,7 %, passant sous le niveau du deuxième trimestre qui représentait jusqu'alors le taux le plus bas mesuré depuis 1982.

Dans la construction, l’activité et l’emploi continuent de reculer mais les mises en chantier repartent à la hausse. La cokéfaction et raffinage et les matériels de transport continuent à tirer l’industrie, seul secteur où l’emploi croît ce trimestre. Le tertiaire marchand ne progresse plus, à l’exception de l’hébergement-restauration.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 53
Paru le :Paru le27/03/2025
Insee - Note de conjoncture régionale - quatrième trimestre 2024.
Publication rédigée par :Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)

L’activité économique continue de ralentir en fin d’année

Au quatrième trimestre 2024, l’activité économique de Provence-Alpes-Côte d’Azur, mesurée par les est en hausse légère par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente (+0,3 %). La croissance de l’activité économique sur douze mois a ralenti tout au long de l’année 2024 : elle était de +1,2 % au premier trimestre 2024, puis de +0,8 % au deuxième et de +0,5 % au troisième. En France (hors Mayotte), l’évolution sur un an du nombre d’heures rémunérées est négative au quatrième trimestre (-0,1 % par rapport au quatrième trimestre 2023) pour la première fois depuis la crise sanitaire. Cette baisse fait suite à un ralentissement sensible au cours des trois premiers trimestres de 2024 (+0,9 % au premier trimestre, puis +0,6 % au deuxième et +0,4 % au troisième, figure 1).

L’analyse au mois le mois montre que, dans la région comme en France, l’activité économique a chuté au mois de novembre (respectivement -0,4 % et -0,6 % par rapport à novembre 2023) alors qu’elle augmentait en octobre (+0,6 % et +0,3 %). En décembre, elle s’est redressée dans la région mais est restée négative au niveau national (+0,5 % et -0,1 %).

Figure 1aÉvolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur Par secteur d’activité

(en %)
Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((en %))
Mois Construction Hébergement-restauration Industrie Services principalement non marchands Services marchands hors hébergement-restauration Provence-Alpes-Côte d’Azur France hors Mayotte
juil.-22 -1,0 11,0 1,1 0,6 2,8 2,8 2,5
août-22 1,1 9,5 3,0 2,0 4,1 4,1 3,7
sept.-22 0,1 8,2 2,1 2,7 3,3 3,2 3,2
oct.-22 0,3 6,6 1,5 2,5 2,6 2,5 2,5
nov.-22 0,9 5,4 1,8 2,3 2,5 2,5 2,6
déc.-22 0,2 5,9 0,9 2,7 1,9 2,0 2,2
janv.-23 0,4 9,4 3,4 4,2 2,8 3,3 3,8
févr.-23 -0,8 6,1 1,0 2,3 1,0 1,4 2,2
mars-23 -1,2 3,7 1,0 2,4 0,8 1,1 1,6
avr.-23 -1,4 3,6 1,0 1,6 0,4 0,7 1,1
mai-23 -1,5 2,7 1,7 1,6 1,2 1,2 1,3
juin-23 -1,2 1,2 1,6 1,9 0,8 0,9 1,4
juil.-23 0,4 1,5 2,1 2,4 1,3 1,5 1,7
août-23 -0,7 1,4 1,8 2,4 1,0 1,2 1,4
sept.-23 -1,7 1,8 0,8 1,4 0,0 0,3 0,3
oct.-23 -1,2 2,3 2,6 2,1 0,7 1,1 1,4
nov.-23 -1,7 1,2 2,0 2,1 0,3 0,6 0,7
déc.-23 2,9 1,1 1,6 1,7 -0,1 0,7 0,7
janv.-24 -3,2 2,5 2,6 2,4 1,5 1,4 1,1
févr.-24 0,1 2,4 3,5 2,4 1,5 1,8 1,5
mars-24 -4,0 2,9 0,8 1,8 0,5 0,5 0,1
avr.-24 0,2 1,8 3,1 2,8 1,5 1,8 1,9
mai-24 -3,2 2,2 1,2 2,3 0,7 0,8 0,6
juin-24 -2,7 1,2 -0,4 1,3 0,0 0,0 -0,6
juil.-24 -0,1 1,0 2,6 2,2 0,7 1,1 1,2
août-24 -5,3 1,6 0,2 1,3 -0,4 -0,1 -0,2
sept.-24 -2,1 2,0 1,2 1,4 0,0 0,4 0,2
oct.-24 -1,3 1,8 1,4 1,8 0,3 0,6 0,3
nov.-24 -2,6 1,9 -0,3 0,6 -0,6 -0,4 -0,6
déc.-24 -4,4 3,3 2,1 1,5 0,3 0,5 -0,1
  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1aÉvolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur Par secteur d’activité

  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Le volume d’heures rémunérées au quatrième trimestre 2024 augmente particulièrement dans l’hébergement-restauration (+2,3 % par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente), alors qu’il ralentissait depuis le début de l’année 2024 (+2,6 % au premier trimestre, puis +1,7 % au deuxième et +1,5 % au troisième). Comme au trimestre précédent, les autres activités du tertiaire marchand sont stables. La construction continue de reculer (-2,7 %, après -2,2 %). Le tertiaire non marchand ralentit ce trimestre mais demeure dynamique (+1,3 %, après +1,6 %) tout comme l’industrie (+1,1 %, après +1,4 % au troisième trimestre).

Les Hautes-Alpes ont été le département le plus dynamique au quatrième trimestre 2024 : le nombre d’heures rémunérées a augmenté de 1,1 % par rapport au même trimestre de 2023. À titre de comparaison, au quatrième trimestre 2023, la hausse n’était que de 0,6 % sur un an. Le Vaucluse se reprend légèrement (+0,3 % sur un an) après un recul au trimestre précédent (-0,5 %). Tous les autres départements de la région connaissent une décélération de leur activité. Sur un an, le volume d’heures rémunérées ralentit dans les Bouches-du-Rhône (+0,5 % au quatrième trimestre 2024, après +0,7 % au trimestre précédent), les Alpes-de-Haute-Provence (+0,4 %, après +0,8 %) et les Alpes-Maritimes (+0,1 %, après +1,0 %). L’activité économique est en baisse dans le Var (-0,2 %, après +0,1 %) après avoir ralenti tout au long de l’année.

L’emploi salarié se replie, seule l’industrie résiste

Entre fin septembre et fin décembre 2024, l’ en Provence-Alpes-Côte d’Azur baisse de 0,3 % (soit environ 5 600 emplois en moins) après une augmentation de 0,3 % au trimestre précédent (figure 2). Toutefois, sur un an, l’emploi salarié augmente de 0,4 % (soit +8 100 emplois). Au niveau national, l’emploi salarié connaît une baisse équivalente au quatrième trimestre (-0,3 %) et une stabilité sur un an.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 100,4 100,2 100,6 100,4
3ᵉ trim. 2018 100,6 100,3 100,9 100,6
4ᵉ trim. 2018 100,8 100,6 101,1 100,9
1ᵉ trim. 2019 101,4 101,2 101,9 101,7
2ᵉ trim. 2019 101,7 101,4 102,2 101,9
3ᵉ trim. 2019 102,1 101,7 102,6 102,2
4ᵉ trim. 2019 102,5 102,1 103,2 102,7
1ᵉ trim. 2020 100,5 100,2 100,6 100,2
2ᵉ trim. 2020 99,4 99,6 99,6 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,0 101,7 102,5 102,1
4ᵉ trim. 2020 102,4 101,8 103,0 102,2
1ᵉ trim. 2021 103,1 102,5 104,0 103,1
2ᵉ trim. 2021 104,4 103,6 105,7 104,4
3ᵉ trim. 2021 105,4 104,5 107,0 105,5
4ᵉ trim. 2021 106,4 105,1 108,3 106,3
1ᵉ trim. 2022 107,0 105,5 108,9 106,8
2ᵉ trim. 2022 107,3 105,7 109,4 107,0
3ᵉ trim. 2022 107,4 106,0 109,6 107,4
4ᵉ trim. 2022 108,0 106,4 110,2 107,9
1ᵉ trim. 2023 108,3 106,6 110,4 108,0
2ᵉ trim. 2023 108,6 106,8 110,7 108,3
3ᵉ trim. 2023 108,7 106,9 110,8 108,3
4ᵉ trim. 2023 109,0 107,1 111,0 108,4
1ᵉ trim. 2024 109,3 107,3 111,3 108,7
2ᵉ trim. 2024 109,4 107,3 111,3 108,6
3ᵉ trim. 2024 109,7 107,4 111,6 108,6
4ᵉ trim. 2024 109,4 107,1 111,2 108,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

La baisse de l’emploi salarié est plus marquée dans le privé (-0,3 % par rapport au troisième trimestre) que dans le public (-0,1 %). Cette tendance se retrouve aussi sur un an, où l’emploi public progresse trois fois plus vite que l’emploi privé (+0,9 % par rapport au quatrième trimestre 2023 contre +0,3 %).

En France (hors Mayotte), c’est l’emploi salarié public qui diminue davantage que celui du secteur privé (-0,4 % par rapport au trimestre précédent dans le public contre -0,3 % dans le privé). En revanche, sur un an, seul l’emploi public progresse (+0,5 %) tandis que l’emploi privé reste en retrait (-0,1 %).

Au quatrième trimestre, seul l’emploi dans l’industrie croît : il progresse de 0,1 % par rapport au troisième trimestre 2024 et de 1,4 % sur un an (figure 3). L’emploi intérimaire chute ce trimestre (-2,9 %). Hors intérim, la diminution la plus notable concerne le secteur de la construction, où l’emploi salarié se contracte depuis plus d’un an, atteignant une baisse de 0,8 % ce trimestre et de 2,3 % sur un an. L’emploi salarié stagne dans le tertiaire marchand (hors intérim) et diminue de 0,4 % dans le tertiaire non marchand. Malgré cela, sur un an, il augmente dans ces deux secteurs (respectivement +0,4 % et +0,6 %).

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,7 100,3 100,8 100,0
2ᵉ trim. 2018 101,2 100,6 100,7 99,8
3ᵉ trim. 2018 102,6 100,9 100,9 99,6
4ᵉ trim. 2018 103,0 101,0 101,2 99,7
1ᵉ trim. 2019 104,9 101,3 102,0 99,8
2ᵉ trim. 2019 106,1 101,8 102,1 99,9
3ᵉ trim. 2019 107,0 101,9 102,3 100,5
4ᵉ trim. 2019 108,1 102,6 103,3 100,4
1ᵉ trim. 2020 107,3 102,0 101,6 100,2
2ᵉ trim. 2020 109,0 101,9 98,8 99,2
3ᵉ trim. 2020 111,4 102,7 102,0 100,8
4ᵉ trim. 2020 112,6 103,1 101,9 101,2
1ᵉ trim. 2021 114,1 103,9 102,6 101,5
2ᵉ trim. 2021 115,0 104,5 104,8 101,6
3ᵉ trim. 2021 115,9 105,3 106,5 101,8
4ᵉ trim. 2021 116,7 106,1 108,2 101,8
1ᵉ trim. 2022 116,8 106,4 109,1 102,2
2ᵉ trim. 2022 116,9 106,7 109,6 102,3
3ᵉ trim. 2022 116,6 107,1 110,1 102,2
4ᵉ trim. 2022 117,0 107,9 110,6 102,7
1ᵉ trim. 2023 117,0 108,4 111,0 103,0
2ᵉ trim. 2023 116,5 108,9 111,6 103,2
3ᵉ trim. 2023 116,1 109,5 111,6 103,7
4ᵉ trim. 2023 115,8 110,1 111,4 104,2
1ᵉ trim. 2024 114,9 110,4 111,9 104,6
2ᵉ trim. 2024 114,2 110,8 111,8 105,0
3ᵉ trim. 2024 114,1 111,6 112,1 105,3
4ᵉ trim. 2024 113,1 111,7 112,0 104,9
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

En France hors Mayotte, l’emploi salarié diminue dans tous les secteurs au quatrième trimestre. La baisse dans la construction est moins marquée qu’au niveau régional (-0,6 % ce trimestre et -1,8 % sur l’année). L’évolution de l’emploi salarié devient négative dans l’industrie (-0,1 % au quatrième trimestre, +0,3 % sur un an) et dans le tertiaire marchand hors intérim (-0,2 % sur le trimestre, +0,2 % sur un an). Enfin, pour le tertiaire non marchand, l’évolution est similaire à celle observée en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-0,4 % au quatrième trimestre, +0,5 % sur un an).

Au quatrième trimestre dans la région, l’emploi salarié total augmente uniquement dans le département des Hautes-Alpes (+0,6 %). Il baisse de 0,4 % dans les Alpes-Maritimes et le Var, de 0,3 % en Vaucluse et de 0,2 % dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-de-Haute-Provence.

Le taux de chômage atteint un seuil historiquement bas

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le diminue à nouveau au quatrième trimestre 2024 et descend à 7,7 % de la population active. En recul de 0,2 point ce trimestre, il passe ainsi sous le niveau du deuxième trimestre, qui enregistrait jusqu’alors le taux le plus bas depuis sa mesure en 1982 (figure 4). Au niveau national (hors Mayotte), le chômage diminue aussi légèrement (-0,1 point) pour s’établir à 7,3 %.

Figure 4Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 10,3 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,4 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,2 8,9
4ᵉ trim. 2018 10,0 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,1 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,6 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,5 8,3
4ᵉ trim. 2019 9,2 8,2
1ᵉ trim. 2020 8,9 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,1 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,2 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,1 7,9
3ᵉ trim. 2021 8,9 7,9
4ᵉ trim. 2021 8,3 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,2 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,3 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,1 7,2
4ᵉ trim. 2022 8,0 7,1
1ᵉ trim. 2023 7,9 7,1
2ᵉ trim. 2023 7,9 7,2
3ᵉ trim. 2023 8,1 7,4
4ᵉ trim. 2023 8,1 7,5
1ᵉ trim. 2024 8,1 7,5
2ᵉ trim. 2024 7,8 7,3
3ᵉ trim. 2024 7,9 7,4
4ᵉ trim. 2024 7,7 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le taux de chômage diminue dans tous les départements à l’exception des Alpes-Maritimes où il stagne. Il est le plus élevé en Vaucluse (9,7 %) malgré une baisse de 0,2 point au quatrième trimestre. À l’inverse, les Hautes-Alpes affichent le taux le plus bas à 6,0 %, taux également en recul de 0,2 point.

Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Entre octobre et novembre 2024, une évolution dans le formulaire d’actualisation a conduit à augmenter le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A d’environ 36 000 au niveau national, et à réduire d’autant le nombre de demandeurs d’emploi en catégories B et C.

Par ailleurs, une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones, portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France Travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin décembre 2024, cette expérimentation concerne environ 57 000 personnes, dont 29 000 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

Le nombre d’inscrits à France Travail progresse

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 456 370  de catégorie A, B et C sont inscrits à France Travail au quatrième trimestre 2024. C’est 9 940 de plus qu’au trimestre précédent, soit une hausse de 2,2 %, alors que depuis deux ans le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois oscillait autour de 450 000 (figure 5). Au niveau national, la tendance est similaire, avec une augmentation de 1,8 % ce trimestre, après +0,2 % le trimestre précédent. Et sur douze mois, la demande d’emploi dans la région progresse de 1,2 %, tandis qu’en France (hors Mayotte), elle augmente de 1,8 %.

Une partie de cette hausse s’explique par une anticipation de l’application de la loi pour le plein emploi, entrée en vigueur au 1er janvier 2025. En particulier, des missions locales ont inscrit à France Travail les jeunes qu’elles suivaient dès la fin de l'année 2024.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,2 100,2
2ᵉ trim. 2018 100,5 100,2
3ᵉ trim. 2018 100,5 100,0
4ᵉ trim. 2018 100,4 99,9
1ᵉ trim. 2019 100,3 99,9
2ᵉ trim. 2019 99,4 99,1
3ᵉ trim. 2019 98,1 98,0
4ᵉ trim. 2019 97,0 97,0
1ᵉ trim. 2020 96,7 97,0
2ᵉ trim. 2020 104,0 102,9
3ᵉ trim. 2020 102,4 102,2
4ᵉ trim. 2020 100,5 101,5
1ᵉ trim. 2021 100,8 101,6
2ᵉ trim. 2021 100,9 100,7
3ᵉ trim. 2021 98,1 98,4
4ᵉ trim. 2021 94,9 95,7
1ᵉ trim. 2022 92,4 93,3
2ᵉ trim. 2022 91,0 91,9
3ᵉ trim. 2022 90,9 91,5
4ᵉ trim. 2022 90,4 90,7
1ᵉ trim. 2023 90,1 90,5
2ᵉ trim. 2023 89,5 90,1
3ᵉ trim. 2023 89,6 90,3
4ᵉ trim. 2023 90,4 91,0
1ᵉ trim. 2024 90,2 91,0
2ᵉ trim. 2024 89,3 90,8
3ᵉ trim. 2024 89,5 91,0
4ᵉ trim. 2024 91,5 92,6
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Les défaillances ralentissent, les créations reprennent : la dynamique entrepreneuriale reprend des couleurs

Dans la région comme au niveau national, le nombre de augmente continuellement depuis début 2022, après être tombé à un niveau historiquement bas fin 2021 (3 100 défaillances sur un an, figure 6). Ainsi, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, plus de 6 700 défaillances sont enregistrées sur les douze derniers mois (de janvier à décembre 2024). C’est 14,9 % de plus que l’année précédente, où l’on en recensait 5 800. Toutefois, la tendance ralentit avec une stagnation sur le dernier trimestre (+0,2 %). La hausse des défaillances au niveau national est un peu plus forte que dans la région au quatrième trimestre (+17,4 % sur un an, +2,7 % sur un trimestre).

Figure 6Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,6 99,1
févr. 2018 97,3 98,6
mars 2018 96,4 97,4
avril 2018 95,9 97,6
mai 2018 93,9 96,7
juin 2018 91,8 96,7
juil. 2018 90,6 97,2
août 2018 91,0 97,7
sept. 2018 89,9 98,0
oct. 2018 89,4 99,0
nov. 2018 87,6 98,9
déc. 2018 87,5 99,0
janv. 2019 87,0 99,8
févr. 2019 86,8 99,7
mars 2019 85,8 99,3
avril 2019 85,5 99,5
mai 2019 86,4 99,3
juin 2019 85,8 98,3
juil. 2019 87,3 98,3
août 2019 86,9 97,1
sept. 2019 86,8 96,3
oct. 2019 87,9 95,2
nov. 2019 87,0 94,3
déc. 2019 87,4 93,7
janv. 2020 86,3 91,5
févr. 2020 85,2 90,1
mars 2020 81,7 86,4
avril 2020 76,9 80,8
mai 2020 72,5 76,0
juin 2020 70,2 73,5
juil. 2020 67,3 70,6
août 2020 66,6 69,7
sept. 2020 65,3 66,9
oct. 2020 62,3 63,3
nov. 2020 60,2 60,3
déc. 2020 56,8 57,2
janv. 2021 54,8 54,7
févr. 2021 52,3 51,6
mars 2021 52,1 51,4
avril 2021 53,6 52,7
mai 2021 55,2 53,8
juin 2021 55,6 52,9
juil. 2021 53,1 51,5
août 2021 53,1 51,3
sept. 2021 53,4 50,4
oct. 2021 52,4 49,9
nov. 2021 52,5 49,9
déc. 2021 52,6 50,5
janv. 2022 54,0 51,5
févr. 2022 55,8 53,2
mars 2022 57,5 55,4
avril 2022 59,7 57,5
mai 2022 60,5 59,3
juin 2022 62,4 61,4
juil. 2022 65,3 64,0
août 2022 65,6 65,2
sept. 2022 67,0 68,4
oct. 2022 68,4 71,1
nov. 2022 71,4 73,8
déc. 2022 72,8 75,6
janv. 2023 75,2 78,7
févr. 2023 76,8 81,0
mars 2023 80,0 83,9
avril 2023 80,0 85,8
mai 2023 82,7 88,3
juin 2023 85,1 90,5
juil. 2023 86,7 92,3
août 2023 87,4 93,1
sept. 2023 89,2 94,8
oct. 2023 91,8 97,9
nov. 2023 94,7 100,7
déc. 2023 97,7 103,2
janv. 2024 99,0 105,1
févr. 2024 102,1 107,7
mars 2024 103,7 108,8
avril 2024 105,8 110,9
mai 2024 107,4 112,5
juin 2024 108,2 114,0
juil. 2024 110,6 116,7
août 2024 110,3 116,3
sept. 2024 112,0 118,0
oct. 2024 113,0 119,5
nov. 2024 112,2 119,8
déc. 2024 112,3 121,2
  • Notes : Données mensuelles brutes au 24 févr. 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 24 févr. 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Le ralentissement des défaillances d’entreprises s’observe dans presque tous les secteurs. Malgré cela, les secteurs les plus exposés restent fortement affectés. Les défaillances augmentent sur un an de 19 % dans la construction (près d’un quart du total des défaillances), de 15 % dans l’hébergement-restauration et de 15 % également dans le commerce et la réparation automobile. Dans les activités immobilières, elles sont en forte hausse au quatrième trimestre (+72 % par rapport au quatrième trimestre 2023). À l’inverse, l’industrie connaît une amélioration avec une baisse de 7,4 % du nombre de défaillances en un an.

Le ralentissement des défaillances d’entreprises s’observe également dans tous les départements. En Vaucluse, où la situation était déjà favorable au trimestre précédent, le nombre de défaillances d’entreprises recule légèrement (-1 % sur un an). Dans les Alpes-Maritimes, qui concentrent près d’un quart des défaillances régionales, la hausse se limite à 10 % sur douze mois. Les Bouches-du-Rhône, qui regroupent plus de 40 % des défaillances de la région, connaissent une augmentation de 18 % sur un an. Le Var, représentant un cinquième des défaillances régionales, affiche une progression plus marquée (+25 %). Enfin, les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence, qui comptent chacune pour 2 % des défaillances, enregistrent des hausses respectives de 15 % et 23 %.

Les statistiques diffusables à un niveau régional montrent que les immatriculations de nouvelles entreprises augmentent au quatrième trimestre (+2,5 % par rapport au troisième trimestre), après deux trimestres de baisse (-1,3 % au troisième trimestre et -5,6 % au deuxième trimestre, figure 7). Avec 26 515 créations ce trimestre, les immatriculations en Provence-Alpes-Côte d’Azur sont en hausse de 1,3 % par rapport au même trimestre en 2023. En France (hors Mayotte), les créations augmentent également au quatrième trimestre, après deux trimestres de baisse (+0,8 % par rapport au troisième trimestre et +0,5 % sur un an), à un rythme toutefois moins soutenu que dans la région.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 98,5 99,2 105,1 103,7
2ᵉ trim. 2018 102,5 100,9 107,6 107,5
3ᵉ trim. 2018 100,0 99,0 107,0 107,8
4ᵉ trim. 2018 96,5 100,3 108,2 111,3
1ᵉ trim. 2019 111,1 106,9 121,3 122,2
2ᵉ trim. 2019 105,2 104,3 119,6 121,7
3ᵉ trim. 2019 98,4 104,7 119,5 124,5
4ᵉ trim. 2019 91,2 102,3 129,1 128,1
1ᵉ trim. 2020 86,5 97,1 116,9 120,0
2ᵉ trim. 2020 63,8 75,9 93,5 98,6
3ᵉ trim. 2020 102,1 114,8 146,7 152,3
4ᵉ trim. 2020 103,9 114,6 146,0 150,4
1ᵉ trim. 2021 104,9 116,4 150,5 152,8
2ᵉ trim. 2021 110,1 122,5 165,9 155,4
3ᵉ trim. 2021 104,7 115,3 140,5 145,1
4ᵉ trim. 2021 103,8 114,4 158,9 146,9
1ᵉ trim. 2022 105,0 117,5 157,5 151,8
2ᵉ trim. 2022 106,3 117,0 158,0 147,7
3ᵉ trim. 2022 107,4 119,7 160,5 153,3
4ᵉ trim. 2022 110,1 118,4 162,9 155,7
1ᵉ trim. 2023 95,6 105,8 145,8 143,5
2ᵉ trim. 2023 99,6 106,9 147,9 147,0
3ᵉ trim. 2023 105,6 111,3 153,8 156,4
4ᵉ trim. 2023 105,2 114,2 151,8 157,2
1ᵉ trim. 2024 110,2 118,4 161,1 165,9
2ᵉ trim. 2024 101,4 113,7 152,1 162,1
3ᵉ trim. 2024 99,4 109,9 150,1 156,7
4ᵉ trim. 2024 101,5 110,7 153,8 158,0
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les micro-entrepreneurs continuent de dominer les immatriculations, représentant les deux tiers des créations dans la région (67 %) et une part légèrement inférieure au niveau national (65 %). Ce trimestre, leur augmentation est un peu plus marquée que celle des entreprises classiques, que ce soit dans la région (+2,7 % contre +2,1 %) ou au niveau national (+0,9 % contre +0,8 %). Sur un an, les créations d’entreprises classiques accusent une baisse de 3,6 %, tandis que les micro-entrepreneurs enregistrent une progression de 3,9 %, une évolution qui se retrouve aussi au niveau national (-3,0 % pour les entreprises classiques contre +2,5 % pour les micro-entrepreneurs).

Au quatrième trimestre 2024, les créations d’entreprises sont en hausse dans tous les secteurs à l’exception de l’industrie où elles stagnent. Elles augmentent ainsi de 3,6 % dans les activités de service, de 1,6 % dans la construction et de 1,0 % dans les secteurs du commerce, du transport et de l’hébergement-restauration.

Construction, les mises en chantier connaissent un redémarrage fragile

La baisse observée du nombre d’heures rémunérées dans la construction depuis plus d’un an se poursuit au quatrième trimestre (-2,7 % par rapport au quatrième trimestre 2023). Elle est proche de l’évolution nationale (-3,0 %). En parallèle, dans le secteur marchand, les activités immobilières sont toujours en forte baisse (-3,7 %). Cette baisse de l’activité s’accompagne d’une contraction de l’emploi salarié dans le secteur de la construction (en diminution depuis six trimestres). Entre décembre 2023 et décembre 2024, le secteur a ainsi perdu plus de 2 700 salariés (soit une baisse de 2,3 %).

Entre octobre et décembre 2024, 5 700  ont eu lieu dans la région, soit une augmentation de 3,9 % par rapport au trimestre précédent et de 21,5 % par rapport au volume historiquement bas du quatrième trimestre 2023 (figure 8). Au niveau national, la reprise est forte également ce trimestre : +12,8 % par rapport au troisième trimestre 2024 et +15,9 % par rapport au quatrième trimestre 2023.

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Logements autorisés - Provence-Alpes-Côte d'Azur Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Provence-Alpes-Côte d'Azur Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 89,8 100,0 82,8 83,9
2ᵉ trim. 2018 75,3 97,4 89,3 88,8
3ᵉ trim. 2018 83,5 97,6 88,9 82,9
4ᵉ trim. 2018 81,4 93,0 91,8 87,2
1ᵉ trim. 2019 76,6 90,0 83,2 82,8
2ᵉ trim. 2019 86,5 95,1 78,6 79,9
3ᵉ trim. 2019 77,6 90,4 76,2 81,2
4ᵉ trim. 2019 94,6 102,6 79,1 83,8
1ᵉ trim. 2020 72,1 96,5 65,1 79,2
2ᵉ trim. 2020 50,3 59,1 61,5 66,5
3ᵉ trim. 2020 59,3 80,8 81,9 88,6
4ᵉ trim. 2020 69,9 94,7 79,1 84,2
1ᵉ trim. 2021 83,5 94,4 67,2 90,3
2ᵉ trim. 2021 89,1 98,5 79,5 89,6
3ᵉ trim. 2021 71,4 101,2 74,4 86,9
4ᵉ trim. 2021 66,2 99,2 75,4 89,1
1ᵉ trim. 2022 90,5 118,2 81,4 89,3
2ᵉ trim. 2022 95,2 111,1 67,8 85,3
3ᵉ trim. 2022 88,6 106,7 71,5 83,9
4ᵉ trim. 2022 65,1 76,4 66,3 83,0
1ᵉ trim. 2023 64,3 83,1 70,3 73,5
2ᵉ trim. 2023 59,7 80,8 62,8 68,1
3ᵉ trim. 2023 54,3 75,4 56,2 62,6
4ᵉ trim. 2023 59,3 77,6 45,6 58,8
1ᵉ trim. 2024 63,8 71,2 45,4 56,8
2ᵉ trim. 2024 52,1 67,1 52,7 61,4
3ᵉ trim. 2024 58,4 67,3 53,3 60,4
4ᵉ trim. 2024 60,3 70,9 55,4 68,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Au niveau départemental, la hausse en cumul sur douze mois du nombre de mises en chantier est entièrement portée par les Bouches-du-Rhône. Le département représente près de 40 % des mises en chantier de la région et enregistre une hausse de 5 % par rapport à l’année 2023. En dehors des Alpes-de-Haute-Provence, dont les mises en chantier stagnent cette année, tous les autres départements voient leurs mises en chantier baisser. C’est particulièrement le cas des Hautes-Alpes, de Vaucluse et du Var (respectivement -29 %, -27 % et -26 %) mais aussi, dans une moindre mesure, des Alpes-Maritimes (-4 %).

Dans la région, près de 6 800  ont été délivrés entre octobre et décembre 2024, soit une augmentation de 3,2 % par rapport au trimestre précédent. Il s’agit d’un net essoufflement après l’augmentation de 12 % observée au troisième trimestre, qui faisait elle-même suite à une forte chute au deuxième trimestre. À l’échelle nationale, le nombre de permis de construire a progressé de 5,5 % au dernier trimestre de 2024 par rapport au trimestre précédent.

Au niveau national, le climat des affaires dans l’industrie du bâtiment continue de se dégrader en février 2025 [Informations Rapides n43 ; pour en savoir plus (6)]. Les chefs d’entreprise du secteur expriment des inquiétudes croissantes sur leur activité, leurs effectifs et le taux d’utilisation de leurs capacités de production. À l’inverse, les promoteurs immobiliers, bien que toujours prudents, perçoivent en janvier une amélioration notable de la demande de logements neufs et des moyens de financement de leurs clients [Informations Rapides n21 ; pour en savoir plus (8)]. Ce décalage entre les deux secteurs illustre une reprise encore fragile et contrastée du marché immobilier.

L’industrie régionale maintient son cap malgré un ralentissement national

L’activité industrielle régionale mesurée par les heures rémunérées demeure dynamique, quoique légèrement ralentie au quatrième trimestre : +1,1 % par rapport au quatrième trimestre 2023, après +1,4 % au trimestre précédent. Elle connaît une trajectoire plus favorable qu’au niveau national depuis la fin de la crise sanitaire. En France (hors Mayotte), l’activité dans l’industrie baisse plus rapidement ce trimestre qu’au trimestre précédent (respectivement -0,4 % après -0,2 %).

Parmi les sous-secteurs industriels, celui de la cokéfaction et raffinage a connu une forte progression au quatrième trimestre, avec une hausse des heures rémunérées de 8,8 % par rapport au quatrième trimestre 2023. Ce sous-secteur avait beaucoup ralenti depuis le début de l’année (en commençant par 4,1 % de croissance au premier trimestre, puis 2,4 % au deuxième et 1,0 % au troisième). La fabrication de matériels de transport est particulièrement dynamique dans la région, depuis plus d’un an et à nouveau ce trimestre avec une hausse des heures rémunérées de 4,4 % par rapport au quatrième trimestre 2023. D’autres sous-secteurs continuent de progresser à un rythme équivalent aux trimestres précédents. C’est le cas des industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+3,1 % au quatrième trimestre) et de l’industrie alimentaire et du tabac (+2,4 %). En revanche, l’activité des secteurs de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines baisse depuis le deuxième trimestre 2024 (-0,7 % au quatrième trimestre après -0,6 % aux troisième et deuxième trimestres). Le secteur de la fabrication d’autres produits industriels baisse également ce trimestre (-1,1 %) après avoir stagné au trimestre précédent.

Au quatrième trimestre, l’emploi salarié dans l’industrie suit la même tendance que les heures rémunérées et ralentit (+0,1 %, après +0,7 % au troisième trimestre). L’emploi salarié des sous-secteurs de la fabrication d’autres produits industriels et de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines se contracte (respectivement -0,4 % et -0,3 %) alors que l’emploi salarié augmente dans la fabrication de matériels de transport (+0,6 %), dans l’industrie alimentaire et du tabac (+0,5 %) et dans les industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution et cokéfaction et raffinage (+0,3 %).

Au niveau national, en février 2025, le climat des affaires dans l’industrie s’améliore légèrement. L’indicateur synthétique gagne un point pour atteindre 97, se rapprochant ainsi de sa moyenne de longue période fixée à 100. Cette progression est portée par une hausse des soldes d’opinion sur les perspectives personnelles de production et un rebond des carnets de commandes [Informations Rapides n42 ; pour en savoir plus (7)].

Tertiaire marchand : l’hébergement-restauration et le commerce croissent alors que l’intérim est en repli

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’emploi salarié dans le tertiaire marchand recule de 0,2 % ce trimestre, en raison de la forte baisse du nombre d’intérimaires (-2,9 %). Quel que soit le secteur d’activité dans lequel ils effectuent leur mission, les intérimaires sont en effet comptabilisés dans le secteur tertiaire marchand. Hors intérim, l’emploi dans le tertiaire marchand demeure stable.

Au quatrième trimestre, cette stagnation de l’emploi du tertiaire marchand hors intérim masque des progressions bien différentes selon les sous-secteurs. Ainsi, l’hébergement-restauration et les autres activités de services affichent une hausse de 0,3 %, suivis par le commerce, la réparation d’automobiles et de motocycles, ainsi que par les transports et l’entreposage (+0,2 %). Les activités financières et d’assurance stagnent (+0,1 %). En revanche, l’information et la communication accusent un recul de 0,7 %. Les activités spécialisées, scientifiques et techniques ainsi que les services administratifs et de soutien (hors intérim) diminuent de 0,6 %. Les activités immobilières baissent de 0,5 %.

L’emploi intérimaire connaît une baisse inédite après plus d’un an de progression (figure 9). En un an, la région perd environ 1 200 intérimaires, soit un recul de 2,2 %. À l’échelle nationale (hors Mayotte), la contraction de l’emploi intérimaire se poursuit depuis près de deux ans, atteignant -2,4 % sur le trimestre et -6,0 % sur douze mois.

Figure 9Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 102,5 100,9
2ᵉ trim. 2018 101,6 99,7
3ᵉ trim. 2018 103,4 99,7
4ᵉ trim. 2018 101,2 96,4
1ᵉ trim. 2019 105,0 100,1
2ᵉ trim. 2019 104,1 99,7
3ᵉ trim. 2019 104,6 99,2
4ᵉ trim. 2019 102,8 96,5
1ᵉ trim. 2020 62,8 59,6
2ᵉ trim. 2020 83,2 72,9
3ᵉ trim. 2020 96,2 88,7
4ᵉ trim. 2020 100,9 91,1
1ᵉ trim. 2021 104,1 93,7
2ᵉ trim. 2021 110,5 97,0
3ᵉ trim. 2021 110,9 98,0
4ᵉ trim. 2021 113,2 102,1
1ᵉ trim. 2022 111,5 100,9
2ᵉ trim. 2022 111,0 99,2
3ᵉ trim. 2022 111,5 100,7
4ᵉ trim. 2022 111,0 100,9
1ᵉ trim. 2023 108,8 98,6
2ᵉ trim. 2023 107,2 97,7
3ᵉ trim. 2023 106,8 95,6
4ᵉ trim. 2023 109,0 94,2
1ᵉ trim. 2024 108,9 93,9
2ᵉ trim. 2024 109,0 91,4
3ᵉ trim. 2024 109,8 90,7
4ᵉ trim. 2024 106,6 88,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 9Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Encadré 1 - Contexte international - Désordre mondial

Fin 2024, l’activité aux États-Unis est restée soutenue (+0,6 % au quatrième trimestre) portant la croissance annuelle à +2,8 %, tandis qu’elle est restée médiocre dans la zone euro (+0,2 %), confirmant l’absence de réelle reprise sur l’année (+0,8 % au total en 2024, après +0,5 % en 2023). Depuis début 2025, la nouvelle orientation de l’administration américaine et les perspectives de guerre commerciale qu’elle entraîne hypothèquent un peu plus l’éventualité d’un redémarrage européen à court terme. L’instauration de droits de douane aux États-Unis mettrait un coup de frein au commerce mondial et frapperait les économies européennes dépendantes de la demande américaine, en particulier l’Allemagne et l’Italie.

Encadré 2 - Contexte national - Croissance en berne

En France, la croissance a plutôt bien résisté sur l’ensemble de l’année 2024 (+1,1 %). Le retournement de l’investissement a été compensé par l’accélération des dépenses publiques, mais ce facteur de soutien s’inverserait en 2025, la France prévoyant un effort significatif de réduction du déficit public. Dans un contexte international dégradé, l'économie française tournerait au ralenti au premier semestre 2025 (+0,1 % au premier trimestre puis +0,2 % au deuxième) et l’acquis de croissance pour 2025 atteindrait seulement +0,4 % à mi-année.

Sur le marché du travail, l’emploi salarié s’est nettement retourné en fin d’année, l’économie française détruisant 90 000 postes sur les trois derniers mois de 2024. En prévision, les entreprises continueraient de réduire leurs effectifs de 50 000 postes salariés au premier semestre, en partie compensés par des créations d’emplois non-salariés. Cette baisse de l’emploi pousserait le taux de chômage à la hausse à 7,6 % mi-2025.

Publication rédigée par :Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)
Avertissement méthodologique

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Emploi salarié :

Créations d’entreprises :

Nomenclature :

Publication rédigée par :Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Insee, « Au quatrième trimestre 2024, l’emploi salarié recule dans presque toutes les régions », Informations Rapides no 78, mars 2025.

(3) Insee, « Tableau de bord de la conjoncture », mars 2025.

(4) Insee, « Désordre mondial, croissance en berne », Note de conjoncture, mars 2025.

(5) Insee, « Au quatrième trimestre 2024, l’emploi salarié se replie de 0,3 % », Informations Rapides no 57, février 2025.

(6) Insee, « En février 2025, le climat des affaires dans l’industrie du bâtiment s’assombrit », Informations Rapides no 43, février 2025.

(7) Insee, « En février 2025, le climat des affaires dans l’industrie s'améliore un peu », Informations Rapides no 42, février 2025.

(8) Insee, « En janvier 2025, l’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs s’éclaircit nettement mais reste dégradée », Informations Rapides no 21, janvier 2025.

(9) Roche C., Tholozan L., « L’activité économique continue de ralentir malgré un été dynamique pour le tourisme, l’industrie et le tertiaire non marchand », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur, no 52, janvier 2025.