Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur ·
Juillet 2024 · n° 50Léger rebond de l’emploi, malgré une activité moins soutenue Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2024
Au niveau régional, comme au niveau national, l’activité croît toujours faiblement au premier trimestre 2024. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le volume d’heures rémunérées progresse ainsi de moins en moins vite.
L’industrie et le tertiaire non marchand gardent un certain dynamisme, mais la construction et l’immobilier souffrent particulièrement, comme en attestent les mises en chantier qui continuent de chuter. Dans le tertiaire marchand, l’activité stagne, malgré un bon début d’année pour la fréquentation touristique.
L’emploi régional total croît de nouveau, après avoir stagné fin 2023. Il est en particulier soutenu par le tertiaire marchand, secteur le plus pourvoyeur d’emploi de la région. L’intérim continue de se redresser. À l’inverse, les premiers signes d’un ralentissement des embauches dans l’industrie sont palpables, et les emplois chutent dans la construction en lien avec la baisse d’activité du secteur. Le taux de chômage est stable pour le second trimestre consécutif. Les dépôts de bilan continuent à progresser et dépassent désormais nettement leur niveau d’avant-crise. Toutefois, les créations d’entreprises se redressent sensiblement ce trimestre.
- L’activité économique faiblit encore
- Reprise timide des permis de construire, les nouveaux chantiers au plus bas
- L’activité industrielle régionale reste soutenue
- Un début d’année 2024 positif pour la fréquentation hôtelière
- Hausse de l’emploi salarié dans tous les départements
- L’emploi tertiaire redémarre, la construction perd des effectifs
- Stabilité du chômage
- Le nombre de demandeurs d’emploi diminue faiblement
- Les défaillances toujours en hausse, les créations d’entreprises se redressent
- Encadré 1 - Contexte international - En 2024, la zone euro sort de l’ornière
- Encadré 2 - Contexte national - Du PIB, des Jeux, des inconnues
L’activité économique faiblit encore
Pour les mois de décembre 2023 et janvier 2024, dans le secteur de la construction, la variation des heures rémunérées n’est pas représentative de la variation de l’activité qu’elle est censée illustrer. Les heures rémunérées dans la construction sont, dans quasiment toutes les régions, par rapport au même mois de l’année précédente, en forte augmentation en décembre 2023 et en forte baisse en janvier 2024. Ces évolutions viennent du fait que, dans la construction, les congés des salariés ne sont pas rémunérés directement par l’employeur mais par des caisses indépendantes et ne sont donc pas pris en compte. Or le positionnement atypique des vacances scolaires a entrainé, par rapport à l’année précédente, moins de congés en décembre 2023 et davantage en janvier 2024.
Au premier trimestre 2024, l’activité économique de Provence-Alpes-Côte d’Azur, mesurée par les heures rémunérées, est en hausse de 0,3 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente. Cette progression est nettement plus faible qu’au trimestre précédent où l’activité économique avait augmenté de 1,1 % sur un an. La dynamique est similaire à celle observée en France hors Mayotte (+0,3 %, après +0,9 % au trimestre précédent, figure 1). Pour avril 2024, les premières données disponibles indiquent une légère reprise (+0,6 % sur un an dans la région et +1,0 % en France hors Mayotte).
tableauFigure 1a – Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur Par secteur d’activité
Mois | Construction | Hébergement-Restauration | Industrie | Services principalement non marchands | Services marchands hors hébergement-restauration | Provence-Alpes-Côte d'Azur | Ensemble France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|---|---|---|
juil.-22 | -1,5 | 11,5 | 0,5 | 1,9 | 3,1 | 3,1 | 2,5 |
août-22 | 0,7 | 10,0 | 3,6 | 3,4 | 3,9 | 4,3 | 3,8 |
sept.-22 | -0,5 | 8,6 | 2,0 | 3,4 | 3,1 | 3,2 | 3,1 |
oct.-22 | -0,4 | 6,8 | 1,0 | 3,1 | 2,3 | 2,3 | 2,2 |
nov.-22 | 0,6 | 4,6 | 1,2 | 3,0 | 2,1 | 2,1 | 2,1 |
déc.-22 | -0,9 | 5,9 | 0,6 | 3,3 | 1,6 | 1,8 | 1,6 |
janv.-23 | 0,8 | 11,0 | 2,8 | 5,7 | 4,0 | 4,3 | 4,2 |
févr.-23 | 0,3 | 7,7 | 1,6 | 4,0 | 2,2 | 2,6 | 2,8 |
mars-23 | -0,6 | 4,7 | 1,2 | 3,3 | 1,6 | 1,8 | 1,8 |
avr.-23 | -0,8 | 4,9 | 0,3 | 2,6 | 1,3 | 1,5 | 1,3 |
mai-23 | -0,9 | 4,3 | 2,5 | 2,7 | 2,0 | 2,1 | 1,9 |
juin-23 | -0,5 | 2,8 | 1,4 | 2,7 | 1,2 | 1,4 | 1,6 |
juil.-23 | 0,3 | 2,5 | 2,0 | 3,1 | 1,6 | 1,8 | 1,7 |
août-23 | 0,1 | 2,4 | 1,8 | 2,6 | 1,6 | 1,8 | 1,5 |
sept.-23 | -1,0 | 2,9 | 1,2 | 1,8 | 0,8 | 1,0 | 0,6 |
oct.-23 | -1,1 | 3,4 | 2,2 | 2,9 | 1,1 | 1,5 | 1,3 |
nov.-23 | -1,9 | 2,4 | 2,1 | 2,3 | 0,6 | 0,9 | 0,7 |
déc.-23 | 3,4 | 2,3 | 2,4 | 1,5 | 0,2 | 1,1 | 0,8 |
janv.-24 | -4,4 | 2,4 | 3,5 | 2,2 | 0,7 | 0,9 | 0,8 |
févr.-24 | -1,5 | 2,0 | 2,2 | 2,0 | 0,2 | 0,7 | 0,5 |
mars-24 | -5,0 | 2,5 | 0,4 | 0,8 | -0,9 | -0,6 | -0,6 |
avr.-24 | -1,8 | 0,6 | 2,9 | 2,1 | 0,2 | 0,6 | 1,0 |
- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré ; données mensuelles brutes.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 1a – Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur Par secteur d’activité
Le volume d’heures rémunérées au premier trimestre 2024 continue d’augmenter dans l’hébergement-restauration (+2,3 %). Les autres activités du tertiaire marchand sont stables (+0,0 %). L’industrie et le tertiaire non marchand restent également dynamiques (respectivement +2,0 % et +1,7 %), alors que l’activité dans la construction est en forte baisse (-3,7 %).
Le ralentissement de l’activité économique concerne tous les départements, certains enregistrant même un recul. Sur un an, la hausse du volume d’heures rémunérées ralentit sensiblement dans les Alpes-de-Haute-Provence (+1,9 % au premier trimestre 2024, après +3,1 % au trimestre précédent), dans les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes (+0,7 %, après +1,4 %) ainsi que dans les Alpes-Maritimes, avec une hausse proche de la moyenne régionale (+0,2 %, après +1,1 %). En revanche, le volume d’heures rémunérées diminue dans le Var et le Vaucluse (-0,4 %, après des hausses au trimestre précédent).
Reprise timide des permis de construire, les nouveaux chantiers au plus bas
Au premier trimestre 2024, l’activité dans le bâtiment recule en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La baisse observée depuis un an du nombre d’heures rémunérées accélère ce trimestre (-3,7 % par rapport à un an auparavant) alors qu’au niveau national, l’évolution est positive (+0,6 %). En parallèle, dans le secteur marchand, les activités immobilières sont toujours en nette baisse (-3,9 % après -2,7 % au trimestre précédent).
Les mises en chantier diminuent de nouveau ce trimestre, de 3,9 % par rapport au trimestre précédent. Près de 4 500 chantiers ont été commencés ce trimestre alors que leur nombre s’élevait à 6 900 douze mois plut tôt, soit une baisse de 34 % sur un an (figure 2). Au niveau national, le recul est un peu plus marqué ce trimestre (-4,7 %) et reste conséquent sur un an (-19 %).
tableauFigure 2 – Évolution du nombre de logements
Logements autorisés - Provence-Alpes-Côte d'Azur | Logements autorisés - France hors Mayotte | Logements commencés - Provence-Alpes-Côte d'Azur | Logements commencés - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 90,0 | 100,1 | 82,9 | 84,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 75,3 | 97,3 | 89,4 | 89,3 |
3ᵉ trim. 2018 | 83,8 | 97,7 | 86,0 | 82,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 81,1 | 93,0 | 91,5 | 88,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 76,7 | 90,3 | 83,4 | 83,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 86,6 | 95,0 | 78,3 | 80,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 77,8 | 90,4 | 77,4 | 82,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 94,5 | 102,6 | 78,6 | 84,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 71,5 | 96,5 | 65,7 | 80,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 50,1 | 58,8 | 62,6 | 68,8 |
3ᵉ trim. 2020 | 60,0 | 80,8 | 79,5 | 86,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 69,9 | 94,5 | 76,1 | 81,7 |
1ᵉ trim. 2021 | 83,5 | 94,5 | 63,5 | 88,0 |
2ᵉ trim. 2021 | 88,5 | 98,0 | 77,1 | 87,8 |
3ᵉ trim. 2021 | 71,9 | 101,1 | 74,9 | 87,8 |
4ᵉ trim. 2021 | 65,6 | 98,7 | 75,0 | 89,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 90,6 | 117,9 | 81,4 | 90,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 94,3 | 109,8 | 64,9 | 83,0 |
3ᵉ trim. 2022 | 90,0 | 104,8 | 69,9 | 79,9 |
4ᵉ trim. 2022 | 65,7 | 75,7 | 66,1 | 82,8 |
1ᵉ trim. 2023 | 63,8 | 82,7 | 67,0 | 71,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 56,8 | 78,7 | 59,8 | 64,9 |
3ᵉ trim. 2023 | 50,6 | 71,9 | 55,0 | 58,6 |
4ᵉ trim. 2023 | 55,8 | 76,3 | 44,8 | 58,8 |
1ᵉ trim. 2024 | 62,9 | 74,6 | 44,6 | 56,4 |
- Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
graphiqueFigure 2 – Évolution du nombre de logements
Sur les douze derniers mois, les évolutions du nombre de nouveaux chantiers différent selon les départements. En cumul sur un an, la baisse des mises en chantier s’accélère dans les Alpes-Maritimes (-29 %) et le Var (-22 %). Dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, le nombre de mises en chantier sur un an continue de fléchir (respectivement -29 % et -13 %). Dans le seul département des Hautes-Alpes, le nombre de mises en chantier augmente (+18 % sur un an).
Dans la région, 7 090 permis de construire ont été délivrés entre janvier et mars 2024. Le volume de ces autorisations poursuit la hausse entamée au trimestre précédent (+9,1 %, après +16 %) et se rapproche du niveau observé il y a un an (-1,3 %), après une baisse continue de cinq trimestres. Au niveau national, après une hausse au trimestre précédent (+6,3 %), les autorisations diminuent au premier trimestre (-2,4 %). Cette hausse des permis de construire pourrait permettre davantage de mises en chantier au cours des prochains trimestres.
Au niveau national, le climat des affaires dans le bâtiment est stable en mai 2024 [Informations Rapides no 125, 2024, pour en savoir plus (3)]. La baisse du solde d’opinion des chefs d’entreprise sur les effectifs et l’activité passée laisse place à un rebond sur l’activité prévue. Les promoteurs sont moins pessimistes sur les perspectives de mises en chantier malgré la dégradation de leur opinion sur la demande de logements neufs [Informations Rapides no 104, 2024, pour en savoir plus (5)].
L’activité industrielle régionale reste soutenue
L’activité industrielle régionale mesurée par les heures rémunérées est toujours aussi dynamique ce trimestre : +2,0 % par rapport au premier trimestre 2023, après +1,7 % au trimestre précédent.
En France (hors Mayotte), l’activité stagne ce trimestre (+0,0 %, après +0,4 %).
Parmi les sous-secteurs industriels, ceux de la cokéfaction et raffinage et de la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac sont en nette hausse (respectivement +4,5 % et +1,9 %, après +2,9 % et +0,5 % au trimestre précédent). L’activité dans la fabrication de matériels de transport et dans les industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution reste très bien orientée (respectivement +6,1 % et +3,3 %) alors que ralentissent la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines et la fabrication d’autres produits industriels (respectivement +0,1 % et +0,8 %, après +0,9 % et +1,6 %).
Au niveau national, l’indicateur synthétique du climat des affaires dans l’industrie baisse à nouveau en mai, après un rebond en début d’année [Informations Rapides no 124, 2024, pour en savoir plus (4)].
Un début d’année 2024 positif pour la fréquentation hôtelière
Au premier trimestre 2024, le nombre de nuitées dans les hôtels de Provence-Alpes-Côte d’Azur s’élève à 3,9 millions, en nette hausse (+4,3 %) par rapport au même trimestre de l’année précédente. Cette hausse est principalement due à la forte progression des touristes en provenance de l’étranger (+16,8 % sur un an). Le nombre de touristes venant de France est relativement stable au premier trimestre (+0,5 %), après avoir diminué au cours de l’année 2023 (-3,3 % par rapport à 2022).
La hausse du nombre de nuitées est bien plus forte dans la région qu’en France (+1,2 %). Au niveau national, les nuitées des touristes venant de France diminuent (-1,1 %), tandis que celles des touristes internationaux augmentent moins vivement qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+6,1 %).
En ce début d’année, les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse connaissent une fréquentation en forte hausse (respectivement +9,0 % et +9,5 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente). Les nuitées dans les Alpes-Maritimes progressent également (+6,3 %). Ce département, qui concentre 40 % des nuitées hôtelières de la région, a attiré plus de la moitié (60 %) des touristes en provenance de l’étranger. La fréquentation internationale y est en hausse de 15,7 % sur un an, alors que les nuitées des touristes résidant en France sont quasiment stables (+1,0 %).
Les Hautes-Alpes connaissent une fréquentation également plus dynamique que l’an dernier sur cette période hivernale (+ 4,7 %), avec une forte hausse de clientèle internationale (+18,3 % sur un an), mais dont le poids reste faible par rapport aux clients venant de France (seulement 16 % de la fréquentation du département).
Dans le Var, la hausse de la fréquentation est plus limitée (+3,7 %). Les Bouches-du-Rhône sont le seul département de la région où la fréquentation hôtelière stagne (+0,0 %).
Hausse de l’emploi salarié dans tous les départements
Au premier trimestre 2024, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’emploi salarié augmente par rapport au trimestre précédent (+0,3 %, après +0,1 % au quatrième trimestre, figure 3). La région compte ainsi 2 020 000 emplois salariés (+7 000 emplois sur un trimestre). L’emploi salarié y est supérieur de 0,9 % à son niveau d’il y a un an. En France (hors Mayotte), l’emploi salarié total évolue au même rythme que dans la région ce trimestre (+0,3 %, +0,7 % sur un an).
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 100,5 | 100,2 | 100,6 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 100,4 | 100,2 | 100,6 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,6 | 100,3 | 100,9 | 100,6 |
4ᵉ trim. 2018 | 100,8 | 100,6 | 101,1 | 100,9 |
1ᵉ trim. 2019 | 101,4 | 101,3 | 102,0 | 101,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 101,7 | 101,4 | 102,3 | 101,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 102,0 | 101,6 | 102,6 | 102,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 102,5 | 102,0 | 103,2 | 102,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 100,6 | 100,3 | 100,7 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2020 | 99,4 | 99,7 | 99,6 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 101,9 | 101,7 | 102,5 | 102,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 102,3 | 101,8 | 102,9 | 102,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 103,2 | 102,6 | 104,1 | 103,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 104,5 | 103,6 | 105,8 | 104,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 105,4 | 104,5 | 107,0 | 105,4 |
4ᵉ trim. 2021 | 106,3 | 105,0 | 108,1 | 106,2 |
1ᵉ trim. 2022 | 106,6 | 105,3 | 108,6 | 106,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 107,2 | 105,8 | 109,4 | 107,2 |
3ᵉ trim. 2022 | 107,5 | 106,2 | 109,9 | 107,7 |
4ᵉ trim. 2022 | 107,8 | 106,5 | 110,3 | 108,2 |
1ᵉ trim. 2023 | 108,1 | 106,7 | 110,6 | 108,3 |
2ᵉ trim. 2023 | 108,3 | 106,9 | 110,7 | 108,5 |
3ᵉ trim. 2023 | 108,6 | 107,1 | 111,1 | 108,7 |
4ᵉ trim. 2023 | 108,7 | 107,1 | 111,0 | 108,6 |
1ᵉ trim. 2024 | 109,1 | 107,4 | 111,4 | 109,0 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié
Dans la région, l’emploi salarié privé, moteur de l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis le rebond post-crise sanitaire, est en hausse ce trimestre (+0,4 %), après une stagnation au précédent, comme au niveau national. L’emploi public connaît une croissance plus mesurée au premier trimestre 2024 (+0,2 %), après une année qui a été assez dynamique (+1,3 % sur un an).
L’emploi est dynamique dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes (+0,5 % ce trimestre pour ces deux départements), et, dans une moindre mesure, dans les Bouches-du-Rhône (+0,4 %). Il augmente plus faiblement dans le Var (+0,2 %), le Vaucluse (+0,2 %), et les Alpes-de-Haute-Provence (+0,1 %).
L’emploi tertiaire redémarre, la construction perd des effectifs
Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié dans le tertiaire marchand hors intérim, qui représente près de la moitié des emplois salariés de Provence-Alpes-Côte d’Azur, augmente (+0,5 % sur un trimestre, figure 4). C’est un net rebond par rapport à la baisse du trimestre précédent (-0,3 %). Au niveau France hors Mayotte, l’emploi dans le tertiaire marchand (hors intérim) est également en hausse (+0,4 %).
tableauFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 100,7 | 100,3 | 100,8 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2018 | 101,2 | 100,6 | 100,7 | 99,8 |
3ᵉ trim. 2018 | 102,6 | 100,9 | 100,9 | 99,6 |
4ᵉ trim. 2018 | 103,0 | 101,0 | 101,1 | 99,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 104,9 | 101,3 | 102,1 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 106,1 | 101,8 | 102,2 | 100,0 |
3ᵉ trim. 2019 | 107,0 | 101,9 | 102,3 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 108,2 | 102,6 | 103,2 | 100,4 |
1ᵉ trim. 2020 | 107,3 | 102,0 | 101,8 | 100,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 109,1 | 101,9 | 98,9 | 99,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 111,5 | 102,6 | 102,0 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2020 | 112,7 | 103,1 | 101,7 | 101,2 |
1ᵉ trim. 2021 | 114,1 | 103,9 | 102,9 | 101,5 |
2ᵉ trim. 2021 | 114,9 | 104,5 | 104,9 | 101,7 |
3ᵉ trim. 2021 | 115,9 | 105,4 | 106,5 | 101,7 |
4ᵉ trim. 2021 | 116,8 | 106,1 | 107,9 | 101,8 |
1ᵉ trim. 2022 | 116,9 | 106,6 | 108,4 | 102,0 |
2ᵉ trim. 2022 | 117,2 | 107,0 | 109,6 | 102,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 117,0 | 107,6 | 110,2 | 102,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 117,4 | 108,3 | 110,5 | 102,2 |
1ᵉ trim. 2023 | 117,4 | 108,9 | 111,0 | 102,4 |
2ᵉ trim. 2023 | 116,9 | 109,4 | 111,3 | 102,6 |
3ᵉ trim. 2023 | 116,6 | 110,0 | 111,6 | 103,1 |
4ᵉ trim. 2023 | 116,2 | 110,7 | 111,3 | 103,6 |
1ᵉ trim. 2024 | 115,0 | 110,9 | 111,8 | 104,0 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Dans la région, les effectifs des sous-secteurs du tertiaire marchand évoluent en ordre dispersé ce trimestre. L’hébergement-restauration est en hausse (+2,1 % sur un trimestre), et dans une moindre mesure l’information-communication (+0,9 %) et les activités scientifiques, techniques et services administratifs de soutien (+0,9 %). L’emploi stagne dans le commerce et la réparation automobile, et diminue dans le transport-entreposage (-0,3 %). Ce sont les activités immobilières qui accusent la plus forte baisse (-0,8 % ce trimestre, -3,2 % sur un an).
Au premier trimestre 2024, le nombre d’intérimaires en Provence-Alpes-Côte d’Azur est en hausse (+0,7 % par rapport au trimestre précédent, +0,3 % sur un an), dans la continuité des trimestres précédents, après avoir connu une forte diminution au début de l’année 2023 (figure 5). Cette hausse sur un trimestre contraste fortement avec la tendance France (hors Mayotte) : la baisse du nombre d’intérimaires entamée en 2022 se poursuit (-0,1 % ce trimestre, -4,7 % sur un an).
L’intérim repart fortement à la hausse dans les Hautes-Alpes (+8,9 %) et les Alpes-de-Haute-Provence (+4,2 %). Dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, l’emploi intérimaire augmente moins fortement (respectivement +3,0 % et +1,3 %). Il baisse nettement dans les Alpes-Maritimes (-2,6 %) et le Var (-3,8 %).
tableauFigure 5 – Évolution de l'emploi intérimaire
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 102,1 | 100,9 |
2ᵉ trim. 2018 | 101,3 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2018 | 103,3 | 99,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 101,1 | 96,4 |
1ᵉ trim. 2019 | 104,8 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2019 | 103,8 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2019 | 104,5 | 99,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 102,7 | 96,5 |
1ᵉ trim. 2020 | 63,3 | 59,6 |
2ᵉ trim. 2020 | 82,7 | 72,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 95,9 | 88,6 |
4ᵉ trim. 2020 | 100,5 | 91,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 104,2 | 93,7 |
2ᵉ trim. 2021 | 109,8 | 97,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 110,8 | 98,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 112,6 | 102,1 |
1ᵉ trim. 2022 | 111,4 | 100,9 |
2ᵉ trim. 2022 | 110,4 | 99,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 111,6 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2022 | 110,4 | 100,8 |
1ᵉ trim. 2023 | 108,7 | 98,7 |
2ᵉ trim. 2023 | 106,7 | 97,5 |
3ᵉ trim. 2023 | 107,0 | 95,7 |
4ᵉ trim. 2023 | 108,3 | 94,1 |
1ᵉ trim. 2024 | 109,0 | 94,0 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution de l'emploi intérimaire
L’emploi industriel poursuit sa hausse au premier trimestre 2024 (+0,2 %), mais il s’agit de sa hausse la plus faible depuis les confinements de l’année 2020. Depuis la crise sanitaire, la dynamique de l’emploi industriel était meilleure en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en France (hors Mayotte), ce qui n’est plus le cas ce trimestre (+0,2 % également). Sur douze mois, la hausse de l’emploi demeure toutefois plus forte en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+1,8 %) qu’en France (+1,1 %).
Le ralentissement de l’emploi industriel provient en particulier de la fabrication de matériels de transport (+0,4 % au premier trimestre, après +1,4 % au trimestre précédent), et de la baisse des effectifs dans la fabrication d’autres produits industriels (-0,3 %).
Dans la construction, la baisse des effectifs (hors intérim), entamée début 2023, se poursuit (-1,0 % ce trimestre), et s’intensifie même par rapport aux trimestres précédents. Au total, sur les douze derniers mois, les effectifs se contractent significativement (-2,0 %).
Parallèlement, les effectifs intérimaires comptabilisés à l’établissement utilisateur baissent nettement dans la construction (-5,1 %). Ils augmentent dans l’industrie (+1,5 % ce trimestre) et accélèrent dans le tertiaire marchand (+4,5 %).
Stabilité du chômage
Le taux de chômage est stable ce trimestre (-0,1 point), dans la continuité du trimestre précédent (figure 6). Il s’établit à 8,1 % de la population active. En France (hors Mayotte), il se stabilise également et s’élève à 7,5 % de la population active.
Tous les départements de la région connaissent une stabilité de ce taux de chômage (variations de -0,1 % à +0,0 %). C’est dans le département des Hautes-Alpes qu’il est le plus faible (6,6 %) tandis qu’il demeure le plus élevé dans le Vaucluse (9,9 %). Au niveau zone d’emploi, la tendance est également à la stabilité.
tableauFigure 6 – Taux de chômage
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 10,3 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 10,6 | 9,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 10,4 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 10,2 | 8,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 10,0 | 8,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 10,1 | 8,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 9,6 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 9,5 | 8,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 9,2 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 8,9 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 8,2 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 10,1 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 9,1 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 9,3 | 8,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 9,1 | 7,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 8,9 | 7,9 |
4ᵉ trim. 2021 | 8,3 | 7,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 8,3 | 7,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 8,2 | 7,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 8,2 | 7,3 |
4ᵉ trim. 2022 | 8,0 | 7,1 |
1ᵉ trim. 2023 | 7,9 | 7,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 7,9 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2023 | 8,2 | 7,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 8,2 | 7,5 |
1ᵉ trim. 2024 | 8,1 | 7,5 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 6 – Taux de chômage
Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin mars 2024, cette expérimentation concerne environ 24 800 personnes dont 16 500 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.
Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.
Le nombre de demandeurs d’emploi diminue faiblement
Au premier trimestre 2024, 449 690 demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) de catégories A, B et C sont inscrits en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit une baisse de 0,3 % sur un trimestre. Le nombre de DEFM avait diminué sans discontinuer de mi-2021 à mi-2023, avant d’augmenter le trimestre dernier (+1,0 %). Au niveau national, le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise (+0,0 %), après avoir également crû au trimestre précédent (+0,8 %).
Les demandeurs d’emploi de longue durée (DELD), inscrits en catégorie A, B ou C depuis un an ou plus, voient leur nombre augmenter légèrement (+0,4 %, soit 189 690 inscrits), après une hausse plus marquée au trimestre précédent (+1,4 %, figure 7). Avant ces deux trimestres de hausse, leur nombre baissait sans discontinuer depuis 2021.
tableauFigure 7 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 100,2 | 100,2 |
2ᵉ trim. 2018 | 100,5 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,5 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 100,4 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,3 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2019 | 99,4 | 99,1 |
3ᵉ trim. 2019 | 98,1 | 98,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 97,0 | 97,0 |
1ᵉ trim. 2020 | 96,7 | 97,0 |
2ᵉ trim. 2020 | 104,0 | 102,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 102,4 | 102,2 |
4ᵉ trim. 2020 | 100,5 | 101,5 |
1ᵉ trim. 2021 | 100,8 | 101,6 |
2ᵉ trim. 2021 | 100,9 | 100,7 |
3ᵉ trim. 2021 | 98,1 | 98,4 |
4ᵉ trim. 2021 | 94,9 | 95,7 |
1ᵉ trim. 2022 | 92,4 | 93,3 |
2ᵉ trim. 2022 | 91,0 | 91,9 |
3ᵉ trim. 2022 | 90,9 | 91,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 90,4 | 90,7 |
1ᵉ trim. 2023 | 90,1 | 90,5 |
2ᵉ trim. 2023 | 89,5 | 90,1 |
3ᵉ trim. 2023 | 89,6 | 90,3 |
4ᵉ trim. 2023 | 90,4 | 91,0 |
1ᵉ trim. 2024 | 90,2 | 91,0 |
- Note : données CVS-CJO.
- Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : France Travail-Dares, STMT.
graphiqueFigure 7 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail
Le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans aucune activité professionnelle (catégorie A) baisse légèrement : -0,5 % sur un trimestre. Il s’établit en moyenne à 254 620 personnes. Au niveau France hors Mayotte, il stagne (-0,1 %).
En parallèle, les offres d’emploi publiées par France Travail sont en baisse ce trimestre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-1,8 %), comme au niveau national (-1,7 %). Dans la région, elles baissent quasiment sans discontinuer depuis le début de l’année 2022.
Les défaillances toujours en hausse, les créations d’entreprises se redressent
Au premier trimestre 2024, le nombre de défaillances d’entreprises dans la région poursuit sa hausse entamée début 2022 (figure 8). Après être tombés à des seuils historiquement bas fin 2021 (3 100 défaillances sur un an), les dépôts de bilan augmentent de manière continue. Ainsi, près de 6 200 défaillances sont enregistrées sur les douze derniers mois (du T2 2023 au T1 2024), contre 4 800 sur les douze mois précédents, soit une hausse de 29 % (+5,8 % sur un trimestre). La hausse des défaillances au niveau national est d’une intensité similaire ce trimestre, et suit la même tendance de long terme. Le nombre de défaillances dépasse maintenant nettement celui de l’avant crise sanitaire (+18 % par rapport à fin 2019).
tableauFigure 8 – Défaillances d'entreprises
Provence-Alpes-Côte d'Azur | France | |
---|---|---|
déc. 2017 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2018 | 98,6 | 99,1 |
févr. 2018 | 97,3 | 98,6 |
mars 2018 | 96,4 | 97,4 |
avr. 2018 | 95,9 | 97,6 |
mai 2018 | 93,9 | 96,7 |
juin 2018 | 91,8 | 96,7 |
juil. 2018 | 90,6 | 97,2 |
août 2018 | 91,0 | 97,7 |
sept. 2018 | 89,9 | 98,0 |
oct. 2018 | 89,4 | 99,0 |
nov. 2018 | 87,6 | 98,9 |
déc. 2018 | 87,5 | 99,0 |
janv. 2019 | 87,0 | 99,8 |
févr. 2019 | 86,8 | 99,7 |
mars 2019 | 85,8 | 99,3 |
avr. 2019 | 85,5 | 99,5 |
mai 2019 | 86,4 | 99,3 |
juin 2019 | 85,8 | 98,3 |
juil. 2019 | 87,3 | 98,3 |
août 2019 | 86,9 | 97,1 |
sept. 2019 | 86,8 | 96,3 |
oct. 2019 | 87,9 | 95,2 |
nov. 2019 | 87,0 | 94,3 |
déc. 2019 | 87,4 | 93,7 |
janv. 2020 | 86,3 | 91,5 |
févr. 2020 | 85,2 | 90,1 |
mars 2020 | 81,7 | 86,4 |
avr. 2020 | 76,9 | 80,8 |
mai 2020 | 72,5 | 76,0 |
juin 2020 | 70,2 | 73,5 |
juil. 2020 | 67,3 | 70,6 |
août 2020 | 66,6 | 69,7 |
sept. 2020 | 65,3 | 66,9 |
oct. 2020 | 62,3 | 63,3 |
nov. 2020 | 60,2 | 60,3 |
déc. 2020 | 56,8 | 57,2 |
janv. 2021 | 54,8 | 54,7 |
févr. 2021 | 52,3 | 51,6 |
mars 2021 | 52,1 | 51,4 |
avr. 2021 | 53,6 | 52,7 |
mai 2021 | 55,2 | 53,8 |
juin 2021 | 55,6 | 52,9 |
juil. 2021 | 53,1 | 51,5 |
août 2021 | 53,1 | 51,3 |
sept. 2021 | 53,4 | 50,4 |
oct. 2021 | 52,4 | 49,9 |
nov. 2021 | 52,5 | 49,9 |
déc. 2021 | 52,6 | 50,5 |
janv. 2022 | 54,0 | 51,5 |
févr. 2022 | 55,8 | 53,2 |
mars 2022 | 57,5 | 55,4 |
avr. 2022 | 59,7 | 57,5 |
mai 2022 | 60,5 | 59,3 |
juin 2022 | 62,4 | 61,4 |
juil. 2022 | 65,3 | 64,0 |
août 2022 | 65,6 | 65,2 |
sept. 2022 | 67,0 | 68,4 |
oct. 2022 | 68,4 | 71,1 |
nov. 2022 | 71,4 | 73,8 |
déc. 2022 | 72,8 | 75,6 |
janv. 2023 | 75,2 | 78,8 |
févr. 2023 | 76,8 | 81,0 |
mars 2023 | 80,0 | 83,9 |
avr. 2023 | 80,0 | 85,8 |
mai 2023 | 82,8 | 88,2 |
juin 2023 | 85,2 | 90,5 |
juil. 2023 | 86,9 | 92,3 |
août 2023 | 87,6 | 93,0 |
sept. 2023 | 89,4 | 94,8 |
oct. 2023 | 91,9 | 97,8 |
nov. 2023 | 94,7 | 100,5 |
déc. 2023 | 97,7 | 103,0 |
janv. 2024 | 98,9 | 104,9 |
févr. 2024 | 101,9 | 107,4 |
mars 2024 | 103,4 | 108,4 |
avr. 2024 | 105,2 | 110,2 |
mai 2024 | nd | 110,3 |
- Notes : données mensuelles brutes au 21 juin 2024, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 8 – Défaillances d'entreprises
Cette hausse des défaillances concerne tous les secteurs. Elle est particulièrement marquée dans le secteur des transports (+47 % par rapport à un an plus tôt), dans l’enseignement-santé humaine-action sociale et services aux ménages (+38 %), dans l’industrie (+36 %) et dans la construction (+36 %), qui pèse pour près d’un quart des défaillances. Si les défaillances continuent d’augmenter dans l’hébergement-restauration (+32 % sur un an), le rythme de la hausse semble ralentir par rapport aux trimestres précédents.
Tous les départements de la région connaissent, sur un an, une hausse des défaillances. Les Hautes-Alpes sont le département qui résiste le mieux (+18 % sur un an) mais ne comptent que pour 2 % du total régional des défaillances. Tous les autres départements voient le nombre de dépôts de bilan augmenter nettement : les hausses s’échelonnent de +26 % dans les Alpes-Maritimes à +37 % dans le Var. Par rapport à 2019, année précédant la crise sanitaire, le nombre de défaillances est plus élevé dans tous les départements de la région, en particulier dans le Vaucluse (+56 %).
Les statistiques diffusables à un niveau régional indiquent une augmentation du nombre d’immatriculations d’entreprises au premier trimestre 2024, après la stagnation du trimestre précédent. Avec 27 700 créations, elles augmentent de 5,0 % par rapport au dernier trimestre de 2023 (figure 9). Sur un an, les immatriculations en Provence-Alpes-Côte d’Azur sont également en hausse (+9 % par rapport au premier trimestre 2023). Au niveau national, les créations suivent en ce début d’année une évolution similaire (+4,0 % ce trimestre), et augmentent sur un an (13 %).
tableauFigure 9 – Créations d'entreprises
Provence-Alpes-Côte d'Azur hors micro-entrepreneurs | France hors micro-entrepreneurs | Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs | France y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 99,3 | 99,7 | 105,6 | 104,2 |
2ᵉ trim. 2018 | 102,1 | 100,7 | 106,4 | 107,4 |
3ᵉ trim. 2018 | 101,6 | 98,9 | 107,4 | 108,4 |
4ᵉ trim. 2018 | 99,4 | 101,4 | 109,4 | 112,5 |
1ᵉ trim. 2019 | 111,3 | 107,0 | 121,5 | 122,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 106,6 | 106,2 | 120,0 | 123,5 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,9 | 105,8 | 120,8 | 126,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 92,0 | 102,5 | 130,5 | 128,4 |
1ᵉ trim. 2020 | 90,4 | 97,6 | 119,3 | 118,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 64,1 | 73,9 | 94,2 | 97,0 |
3ᵉ trim. 2020 | 101,7 | 112,5 | 145,2 | 150,4 |
4ᵉ trim. 2020 | 105,6 | 113,9 | 147,3 | 150,0 |
1ᵉ trim. 2021 | 108,3 | 116,1 | 154,4 | 154,7 |
2ᵉ trim. 2021 | 109,8 | 120,2 | 164,7 | 153,4 |
3ᵉ trim. 2021 | 105,3 | 115,3 | 139,8 | 145,4 |
4ᵉ trim. 2021 | 104,2 | 115,0 | 159,9 | 147,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 106,9 | 115,9 | 159,8 | 151,2 |
2ᵉ trim. 2022 | 107,6 | 117,8 | 157,8 | 147,8 |
3ᵉ trim. 2022 | 106,4 | 120,9 | 159,7 | 155,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 113,2 | 118,7 | 165,4 | 155,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 98,4 | 105,9 | 147,6 | 144,0 |
2ᵉ trim. 2023 | 97,6 | 107,1 | 146,3 | 146,1 |
3ᵉ trim. 2023 | 104,7 | 110,4 | 153,1 | 157,1 |
4ᵉ trim. 2023 | 106,2 | 114,0 | 153,6 | 156,8 |
1ᵉ trim. 2024 | 111,9 | 118,8 | 161,3 | 163,1 |
- Note : données CVS-CJO.
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
graphiqueFigure 9 – Créations d'entreprises
Les entreprises classiques et les micro-entrepreneurs participent à cette hausse des créations ce trimestre (environ +5 % pour ces deux types d’entreprises). Pour les micro-entrepreneurs, il s’agit de la hausse la plus dynamique depuis fin 2021. Dans le secteur tertiaire marchand, la hausse des créations est relativement modérée sur le trimestre (+3,5 %). En revanche, le nombre de créations augmente fortement dans l’industrie (+16,9 %) et la construction (+11,2 %).
Encadré 1 - Contexte international - En 2024, la zone euro sort de l’ornière
En 2023, tandis que la croissance américaine restait soutenue (+2,5 %), l’activité dans la zone euro est globalement demeurée étale (+0,6 %), pénalisée par des prix énergétiques élevés et les effets du resserrement monétaire. Toutefois, depuis le début de l’année, les économies européennes semblent repartir : la zone euro (+0,3 %) tout comme le Royaume-Uni (+0,7 %) ont renoué avec la croissance au premier trimestre. Ce retour de la croissance provient pour le moment essentiellement du commerce extérieur. À l’inverse, l’économie américaine (+0,4 % au premier trimestre) est restée tirée par une dynamique interne robuste, et notamment une orientation favorable de la politique budgétaire.
Encadré 2 - Contexte national - Du PIB, des Jeux, des inconnues
En France, l’activité a progressé modérément depuis deux trimestres (+0,2 % au premier trimestre 2024 après +0,3 % fin 2023). Cette croissance provient, comme ailleurs en Europe, d’une forte contribution du commerce extérieur. L’inflation a nettement reflué, s’établissant à +2,2 % sur un an en juin 2024, contre +4,5 % un an plus tôt. L’emploi salarié a quant à lui progressé solidement en début d’année (+0,3 %). Le climat des affaires se maintient en juin un peu en deçà de sa moyenne : la croissance s’établirait à +0,3 % au deuxième trimestre, avant de connaitre un profil marqué au second semestre par l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris. Sur l’ensemble de l’année 2024, la croissance atteindrait +1,1 %, comme en 2023. La situation politique en France constitue cependant un aléa important pour les prochains mois.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko) ;
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko).
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko) ;
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko) ;
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko).
Nomenclature
Sources
- Ouvrir dans un nouvel ongletDéclaration Sociale Nominative (DSN) ;
- Estimations d’emploi ;
- Taux de chômage localisés ;
- Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits et les offres collectées par France Travail ;
- SIDE (Système d'information sur la démographie d'entreprises) ;
- Créations d'entreprises ;
- Défaillances d'entreprises ;
- Enquête mensuelle de fréquentation dans les hébergements collectifs de tourisme.
Définitions
Heures rémunérées
Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Taux de chômage
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Taux de chômage (BIT)
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Demandeurs d'emploi en fin de mois
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Logement autorisé
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Logement commencé
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Revenu de solidarité active / RSA
Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.
Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.
Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).
Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).
Prime d'activité
La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).
Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Emploi non salarié :
Les non-salariés travaillent mais sont rémunérées sous une autre forme qu’un salaire.
En pratique, les non‑salariés sont des personnes affiliées à un régime de protection sociale des travailleurs non salariés : régime social des indépendants (RSI), Urssaf ou Mutualité sociale agricole (MSA). Sont concernés les micro‑entrepreneurs d’une part et les non‑salariés « classiques » de l’autre ; ces derniers sont pour l’essentiel des entrepreneurs individuels « classiques » (hors micro‑entrepreneurs) ou des gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée (SARL ou SELARL).
Offres d’emploi :
Les offres d’emploi totales enregistrées au cours d'une période donnée (l'année, le mois) sont les offres d'emplois durables (de plus de 6 mois), temporaires (de 1 à 6 mois) ou occasionnelles (moins de 1 mois) déposées par les employeurs dans les agences locales pour l'emploi au cours de l'année. Les statistiques portant sur les offres d'emploi enregistrées au cours d'une période donnée (le mois, l'année) sont établies par le service statistique du ministère en charge du travail, à partir de l'ensemble des offres déposées auprès de Pôle Emploi.
Remarque: Les offres d'emplois durables sont qualifiées de type A, les offres temporaires de type B et les offres d'emplois occasionnels de type C.
Pour en savoir plus
(1) « Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable ou en légère hausse dans toutes les régions », Informations Rapides no 157, juin 2024.
(2) « Tableau de bord de la conjoncture: Provence-Alpes-Côte d'Azur », juin 2024.
(3) « En mai 2024, le climat des affaires dans l’industrie du bâtiment est stable », Informations Rapides no 125, mai 2024.
(4) « En mai 2024, le climat des affaires dans l’industrie se dégrade légèrement et repasse sous sa moyenne de longue période », Informations Rapides no 124, mai 2024.
(5) « En avril 2024, l’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs se dégrade mais les perspectives de mises en chantier se redressent un peu », Informations Rapides no 104, avril 2024.
(6) « La reprise se fait attendre », Note de conjoncture, mars 2024.
(7) Lenzi E., Roche C., « De plus en plus de signes de dégradation de l’économie régionale », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur no 48, mars 2024.
(8) Lenzi E., Roche C., « Activité et emploi au ralenti », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur, no 47, janvier 2024.