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Insee Conjoncture Centre-Val de Loire · Juillet 2023 · n° 45
Insee Conjoncture Centre-Val de LoireLe chômage au plus bas depuis 15 ans Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2023

Émilie Piraux, Florine Verdu, Jean-Baptiste Movellan, Noémie Le Brazidec (Insee)

L’année 2023 débute dans un contexte économique encore marqué par la guerre en Ukraine et de fortes tensions sur les prix. Malgré cela, l’activité économique est toujours en progression. Au premier trimestre 2023 en Centre-Val de Loire, le nombre d’heures rémunérées est supérieur de 2 % à sa valeur en 2022, malgré une industrie toujours en retrait par rapport à l’avant-crise sanitaire. L’emploi salarié augmente, porté par le tertiaire marchand hors intérim à nouveau en progression à ce trimestre. Le taux de chômage reste à un très faible niveau (6,6 %). Le nombre de demandeurs d’emploi continue sa décrue. En parallèle, après une hausse au dernier trimestre 2022, le nombre de créations d’entreprises (y compris micro-entrepreneur) diminue dans tous les secteurs d’activité, avec une baisse moins importante dans les services. Le nombre de défaillances d’entreprises est à l’inverse toujours en hausse pour revenir à son niveau de 2019. L’augmentation concerne tous les secteurs. Le repli dans le secteur de la construction se confirme. Enfin, la fréquentation des hôtels témoigne du retour des clientèles non résidentes.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
No 45
Paru le :Paru le06/07/2023
Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Par ailleurs, par rapport à la note portant sur de quatrième trimestre 2022, les créations d’entreprises enregistrées en 2022 ont été révisées en retirant, en données brutes au niveau national, environ 10 000 créations qui avaient finalement été invalidées.

Le nombre d’heures rémunérées est plus important qu’un an auparavant

Au premier trimestre 2023, l’inflation demeure élevée, mais la croissance nationale reste positive. L’activité économique du Centre-Val de Loire, mesurée par le volume d’heures rémunérées des salariés, dépasse de 2,0 % sa valeur du premier trimestre de l’année précédente (+2,9 % en France hors Mayotte) : +3,1 % en janvier, +1,7 % en février et +1,2 % en mars par rapport au même mois un an plus tôt. Le nombre d’heures rémunérées du premier trimestre 2023 dans l’Indre est similaire au niveau de l’année précédente et reste inférieur à son niveau d’avant la crise sanitaire. Dans les autres départements de la région, le nombre d’heures rémunérées est supérieur à celui du premier trimestre 2022. L’évolution est la plus favorable en Indre-et-Loire (+2,8 %).

Le volume d’heures rémunérées est plus important début 2023 qu’un an auparavant dans le tertiaire (+3,4 % dans les services principalement non marchands, +7,4 % dans l’hébergement-restauration et +1,3 % dans les autres services principalement marchands) et l’industrie (+2,6 %). Dans la construction le nombre d’heures rémunérées est le même que l’année précédente (figure 1).

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire

(variation en %, contributions en points)
Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire ((variation en %, contributions en points) ) - Lecture : le volume d’heures rémunérées des salariés en mars 2023 dépasse de 1,2 % celui de mars 2022. Le secteur industriel contribue le plus à cette hausse (0,4 point).
Périodes Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands
avr.-22 0,3 0,0 2,7 3,5 0,3
mai-22 0,8 0,5 2,1 3,1 0,4
juin-22 0,5 -0,1 0,9 1,2 0,2
juil.-22 0,0 -0,2 0,3 0,5 0,2
août-22 0,7 0,1 0,3 0,9 0,3
sept.-22 0,7 0,0 0,2 0,8 0,3
oct.-22 0,5 -0,1 0,1 0,4 0,2
nov.-22 0,4 0,0 0,1 0,4 0,2
déc.-22 0,3 0,0 0,2 0,3 0,2
janv.-23 1,0 0,0 0,4 1,2 0,5
févr.-23 0,5 0,0 0,3 0,5 0,4
mars-23 0,4 0,0 0,2 0,3 0,3
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Lecture : le volume d’heures rémunérées des salariés en mars 2023 dépasse de 1,2 % celui de mars 2022. Le secteur industriel contribue le plus à cette hausse (0,4 point).
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Lecture : le volume d’heures rémunérées des salariés en mars 2023 dépasse de 1,2 % celui de mars 2022. Le secteur industriel contribue le plus à cette hausse (0,4 point).
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Rebond du nombre d’emplois dans le tertiaire marchand hors intérim

En Centre-Val de Loire, la croissance de l’emploi salarié a ralenti tout au long de l’année 2022 jusqu’à être nulle au dernier trimestre. Au premier trimestre 2023, les effectifs salariés sont à nouveau en hausse (figure 2 : +0,2 %), atteignant 943 200 salariés à la fin du mois de mars. En un an, ce nombre augmente de 0,7 %. En France hors Mayotte, la hausse des effectifs est légèrement supérieure au premier trimestre à celle de la région (+0,3 %). En un an, le nombre de salariés y a augmenté de 1,3 %.

Dans la région, la hausse du nombre de salariés n’est portée que par le tertiaire marchand hors intérim (+0,7 %), après le repli du trimestre précédent (figure 3). Les effectifs sont stables par rapport au quatrième trimestre 2022 dans l’industrie et le tertiaire non marchand. Dans l’industrie, ils étaient en hausse à la fin de l’année 2022 malgré les difficultés d’approvisionnement et les prix de l’énergie. Le tertiaire non marchand était déjà quasiment stable en termes d’effectifs. Dans l’agriculture et la construction, l’emploi salarié est en recul. Le repli dans l’agriculture au premier trimestre 2023 fait suite à une hausse importante au trimestre précédent. La construction était en légère hausse d’effectifs.

Après une hausse aux deux derniers trimestres de l’année 2022, l’emploi salarié dans l’intérim, est en baisse de 2,1 % (figure 4).

Les effectifs salariés progressent dans le privé et dans le public. Dans le privé, la hausse est légèrement supérieure à celle du trimestre précédent (+0,2 %). Dans le public, après une baisse au dernier trimestre 2022, le nombre de salariés est en légère augmentation (+0,1 %). En France hors Mayotte, la croissance de l’emploi salarié est plus importante dans le privé (+0,4 %), et égale à celle de la région dans le public (+0,1 %).

Le nombre de salariés augmente dans tous les départements du Centre-Val de Loire (figure 5), sauf dans l’Indre où il est stable. La plus forte progression concerne l’Indre-et-Loire (+0,3 %). Les effectifs y sont en hausse dans tous les secteurs, sauf dans l’industrie où ils sont stables. Les effectifs augmentent de 0,2 % dans le Cher et le Loiret. Dans le Cher, la hausse est portée par le tertiaire marchand hors intérim (+0,7 %) et l’industrie (+0,7 %). La construction et le tertiaire non marchand sont en recul (−0,3 % pour les deux). Dans le Loiret, l’augmentation concerne le tertiaire marchand hors intérim (0,9 %) et dans une moindre mesure l’agriculture (0,2 %). En Eure-et-Loir et dans le Loir-et-Cher, l’emploi salarié est en légère hausse (+0,1 %). Il augmente dans le tertiaire marchand hors intérim (+0,6 %) et dans l’industrie (+0,4 %), et recule dans tous les autres secteurs. Dans le Loir-et-Cher, les effectifs salariés progressent dans le tertiaire marchand hors intérim (+0,6 %) et dans l’agriculture (+0,3 %). Ils sont en recul dans les autres secteurs. L’emploi salarié est stable dans l’Indre. Il est en hausse dans l’industrie (+0,8 %) et la construction (+0,7 %), et en baisse de 1,8 % dans l’agriculture.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 99,9 99,9 100,0
2ᵉ trim. 2015 100,1 100,2 100,0 100,1
3ᵉ trim. 2015 100,0 100,3 100,0 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,0 100,4 99,9 100,5
1ᵉ trim. 2016 100,2 100,6 100,1 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,2 100,8 100,1 101,0
3ᵉ trim. 2016 100,2 101,1 100,0 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,4 101,2 100,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 100,6 101,7 100,7 102,0
2ᵉ trim. 2017 101,0 102,1 101,2 102,6
3ᵉ trim. 2017 100,9 102,1 101,1 102,7
4ᵉ trim. 2017 101,0 102,5 101,4 103,2
1ᵉ trim. 2018 101,0 102,8 101,4 103,6
2ᵉ trim. 2018 101,1 102,9 101,6 103,9
3ᵉ trim. 2018 100,6 102,8 101,1 103,7
4ᵉ trim. 2018 100,6 103,0 101,1 104,1
1ᵉ trim. 2019 101,0 103,6 101,7 104,8
2ᵉ trim. 2019 101,3 104,0 102,0 105,2
3ᵉ trim. 2019 101,2 104,2 102,0 105,5
4ᵉ trim. 2019 101,5 104,6 102,3 105,9
1ᵉ trim. 2020 99,3 102,7 99,5 103,4
2ᵉ trim. 2020 99,4 102,5 99,8 103,6
3ᵉ trim. 2020 101,1 104,4 101,7 105,5
4ᵉ trim. 2020 101,2 104,3 101,7 105,4
1ᵉ trim. 2021 101,7 105,0 102,4 106,3
2ᵉ trim. 2021 102,8 106,3 103,8 107,9
3ᵉ trim. 2021 103,5 107,3 104,6 109,1
4ᵉ trim. 2021 103,6 108,0 105,0 110,0
1ᵉ trim. 2022 103,9 108,3 105,2 110,5
2ᵉ trim. 2022 104,2 108,8 105,5 111,1
3ᵉ trim. 2022 104,4 109,1 105,9 111,6
4ᵉ trim. 2022 104,4 109,4 106,0 111,9
1ᵉ trim. 2023 104,6 109,7 106,2 112,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 98,9 99,9 100,0 100,0
2ᵉ trim. 2015 97,3 99,7 100,1 100,0
3ᵉ trim. 2015 96,0 99,3 100,1 100,0
4ᵉ trim. 2015 95,4 99,0 100,5 99,9
1ᵉ trim. 2016 94,5 98,6 100,7 100,0
2ᵉ trim. 2016 93,9 98,3 100,9 100,0
3ᵉ trim. 2016 93,6 98,3 100,9 100,1
4ᵉ trim. 2016 93,1 97,8 100,9 100,0
1ᵉ trim. 2017 93,7 97,5 101,2 100,0
2ᵉ trim. 2017 93,8 97,4 101,5 100,2
3ᵉ trim. 2017 93,7 97,4 101,4 99,8
4ᵉ trim. 2017 93,5 97,6 101,6 99,3
1ᵉ trim. 2018 94,1 97,3 101,8 99,4
2ᵉ trim. 2018 94,2 97,6 102,3 99,1
3ᵉ trim. 2018 94,1 97,2 101,9 98,5
4ᵉ trim. 2018 93,5 97,4 102,3 98,5
1ᵉ trim. 2019 94,8 98,0 102,6 98,6
2ᵉ trim. 2019 95,0 98,1 102,9 98,8
3ᵉ trim. 2019 95,5 98,0 102,9 98,1
4ᵉ trim. 2019 96,0 97,9 104,0 98,6
1ᵉ trim. 2020 96,6 97,5 102,6 98,3
2ᵉ trim. 2020 97,1 96,8 102,2 97,6
3ᵉ trim. 2020 98,0 96,5 103,9 98,6
4ᵉ trim. 2020 98,3 96,1 103,4 99,0
1ᵉ trim. 2021 99,6 96,2 104,2 98,9
2ᵉ trim. 2021 100,1 96,0 106,3 98,9
3ᵉ trim. 2021 101,0 96,1 107,6 99,6
4ᵉ trim. 2021 101,4 96,2 108,2 99,1
1ᵉ trim. 2022 101,8 96,1 108,5 99,3
2ᵉ trim. 2022 102,0 96,4 109,3 99,5
3ᵉ trim. 2022 102,0 96,7 109,6 99,5
4ᵉ trim. 2022 102,0 96,9 109,4 99,4
1ᵉ trim. 2023 101,7 96,9 110,1 99,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,0 99,8
2ᵉ trim. 2015 107,4 103,8
3ᵉ trim. 2015 111,2 107,6
4ᵉ trim. 2015 110,8 109,9
1ᵉ trim. 2016 115,9 110,0
2ᵉ trim. 2016 117,1 112,8
3ᵉ trim. 2016 116,8 116,9
4ᵉ trim. 2016 128,2 121,6
1ᵉ trim. 2017 131,4 126,7
2ᵉ trim. 2017 139,3 133,1
3ᵉ trim. 2017 142,6 137,6
4ᵉ trim. 2017 147,0 141,8
1ᵉ trim. 2018 145,2 143,1
2ᵉ trim. 2018 143,8 141,7
3ᵉ trim. 2018 141,4 141,3
4ᵉ trim. 2018 134,2 136,7
1ᵉ trim. 2019 138,4 141,9
2ᵉ trim. 2019 139,6 141,8
3ᵉ trim. 2019 138,4 140,6
4ᵉ trim. 2019 133,4 136,8
1ᵉ trim. 2020 81,5 84,5
2ᵉ trim. 2020 99,7 103,9
3ᵉ trim. 2020 124,8 125,7
4ᵉ trim. 2020 129,1 129,1
1ᵉ trim. 2021 130,8 132,9
2ᵉ trim. 2021 140,9 138,4
3ᵉ trim. 2021 136,4 139,0
4ᵉ trim. 2021 139,6 144,9
1ᵉ trim. 2022 139,7 143,2
2ᵉ trim. 2022 137,3 141,6
3ᵉ trim. 2022 140,5 142,9
4ᵉ trim. 2022 142,0 143,2
1ᵉ trim. 2023 139,1 140,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
4ᵉ trim. 2022 1ᵉ trim. 2023
Cher 0,2 0,2
Eure-et-Loir 0,0 0,1
Indre -0,4 0,0
Indre-et-Loire 0,1 0,3
Loir-et-Cher -0,1 0,1
Loiret 0,1 0,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le chômage reste à un niveau relativement peu élevé

Le taux de chômage en Centre-Val de Loire est de 6,6 % au premier trimestre 2023. En légère baisse durant trois trimestres consécutifs, son niveau est proche de celui un an auparavant (figure 6). Le taux de chômage est inférieur de 3,2 points à ses pics de 2014 et 2015, et retrouve son niveau de la fin de l’année 2008. En France (hors Mayotte), le taux de chômage est stable à 7,1 %.

Le taux de chômage est relativement stable par rapport au trimestre précédent dans tous les départements de la région (figure 7). Il demeure le plus faible dans le Loir-et-Cher (5,8 % au premier trimestre) et le plus élevé dans le Cher (7,3 %). Entre le quatrième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, le taux de chômage est stable ou quasi stable (entre −0,1 et +0,1 point) dans la plupart des zones d’emplois de la région (figure 8). Il a diminué dans quatre zones d’emploi (−0,3 point dans les zones d’emploi de Chinon et de Gien et −0,2 point dans celles d’Orléans et de Romorantin-Lanthenay). Les zones d’emploi de Vendôme et de Chinon ont le taux le plus faible de la région (5,4 %).

Figure 6Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 9,8 10,5
1ᵉ trim. 2015 9,6 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,8 10,5
3ᵉ trim. 2015 9,7 10,3
4ᵉ trim. 2015 9,6 10,2
1ᵉ trim. 2016 9,7 10,2
2ᵉ trim. 2016 9,6 10,0
3ᵉ trim. 2016 9,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 9,5 10,0
1ᵉ trim. 2017 9,1 9,6
2ᵉ trim. 2017 9,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,9 9,5
4ᵉ trim. 2017 8,4 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,7 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,5 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 8,3 8,8
1ᵉ trim. 2019 8,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,0 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,4 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,9 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,2 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,4 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,2 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,2 8,0
4ᵉ trim. 2021 6,7 7,4
1ᵉ trim. 2022 6,7 7,4
2ᵉ trim. 2022 6,9 7,4
3ᵉ trim. 2022 6,8 7,3
4ᵉ trim. 2022 6,7 7,1
1ᵉ trim. 2023 6,6 7,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 7Taux de chômage départementaux

Taux de chômage départementaux
Territoires 1er trimestre 2023 (%) Variation (point)
sur un trimestre sur un an
Cher 7,3 -0,1 -0,2
Eure-et-Loir 6,5 -0,1 -0,2
Indre 6,9 -0,1 -0,2
Indre-et-Loire 6,3 0,0 -0,1
Loir-et-Cher 5,8 -0,1 -0,2
Loiret 6,8 -0,1 -0,2
Centre-Val de Loire 6,6 -0,1 -0,1
France hors Mayotte 7,1 0,0 -0,3
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au premier trimestre 2023

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au premier trimestre 2023 - Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 1er trimestre 2023 atteint 9,7 %, identique au 4ᵉ trimestre 2022. Ce taux est 1,5 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
Code de la zone d'emploi 2020 Libellé de la zone d'emploi 2020 Taux de chômage du 1er trimestre 2023 (en %) Évolution trimestrielle (en point)
2401 Blois 5,8 -0,1
2402 Bourges 6,9 -0,1
2403 Chartres 5,8 -0,1
2404 Châteaudun 6,4 0,0
2405 Châteauroux 7,0 0,0
2406 Chinon 5,4 -0,3
2407 Gien 6,8 -0,3
2408 Loches 5,8 -0,1
2409 Montargis 9,7 0,0
2410 Orléans 5,9 -0,2
2411 Pithiviers 6,5 -0,1
2412 Romorantin-Lanthenay 6,1 -0,2
2413 Tours 6,4 -0,1
2414 Vendôme 5,4 -0,1
2415 Vierzon 10,4 0,0
0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,5 -0,1
0057 Dreux 8,0 0,0
0060 Nevers 6,8 0,0
0061 Nogent-le-Rotrou 5,9 -0,1
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 1er trimestre 2023 atteint 9,7 %, identique au 4ᵉ trimestre 2022. Ce taux est 1,5 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au premier trimestre 2023

  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 1er trimestre 2023 atteint 9,7 %, identique au 4ᵉ trimestre 2022. Ce taux est 1,5 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le nombre de demandeurs d’emploi continue de diminuer

En Centre-Val de Loire, 193 760 demandeurs d’emploi de catégories A, B et C sont inscrits à Pôle emploi en moyenne au premier trimestre 2023. Ce nombre recule de 1,1 % par rapport au trimestre précédent (−0,4 % en France). Dans la région, la variation est plus forte dans le Cher et l’Indre (respectivement −1,7 % et −1,9 %). Sur l’année, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi diminue de 4,9 % (figure 9).

Le nombre d’entrées des listes de Pôle emploi augmente dans la région (+1,1 % au premier trimestre 2023), mais moins fortement que le nombre de sorties (+3,9 %).

La baisse est plus marquée pour les moins de 25 ans (−1,7 %) que pour les plus de 50 ans (−0,8 %). Le nombre d’inscrits depuis plus d’un an continue également de diminuer (−2,9 % en un trimestre). Signe d’une amélioration durable sur le marché du travail ce nombre de demandeurs d’emplois inscrits depuis plus d’un an a diminué de 11,7 % en un an.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
Territoires 1er trimestre 2023 Variation (%)
sur un trimestre sur un an
Centre-Val de Loire 193 760 -1,1 -4,9
Moins de 25 ans 25 580 -1,7 -6,4
50 ans ou plus 53 620 -0,8 -3,6
Inscrits depuis plus d’un an 89 280 -2,9 -11,7
France 5 369 300 -0,4 -3,0
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Le nombre de créations d’entreprises diminue

En hausse au trimestre précédent (+3,7 %), le nombre de créations d’entreprises baisse de 3,6 % au premier trimestre 2023 (figure 10) avec 7 300 nouvelles entreprises en Centre-Val de Loire. Cette diminution est principalement due aux créations d’entreprises classiques (sociétés et entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs) (−9,3 %), les immatriculations des micro-entrepreneurs étant relativement stables (−0,3 %). Le nombre de créations d’entreprises reste toutefois à un niveau élevé depuis le troisième trimestre 2020.

La baisse trimestrielle des créations d’entreprises (hors micro-entrepreneurs) concerne tous les secteurs et la baisse par rapport au premier trimestre 2022 tous les secteurs sauf l’industrie. La quasi-stabilité du nombre de créations de micro-entrepreneurs est la résultante d’une diminution dans l’industrie et dans le secteur du commerce, transports, hébergement-restauration presque entièrement compensée par l’augmentation dans la construction et les services.

Au niveau national, la réduction du nombre de créations d’entreprises est plus forte qu’en Centre-Val de Loire au premier trimestre 2023 (−5,0 %) avec, notamment une baisse du nombre de nouveaux micro-entrepreneurs (−3,8 %). L’évolution du nombre de nouvelles entreprises classiques est un peu moins défavorable au niveau national (−6,9 %) que dans la région.

Figure 10Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 89,1 93,3 92,6 94,6
2ᵉ trim. 2015 88,8 93,3 94,2 94,1
3ᵉ trim. 2015 93,4 97,3 95,6 95,9
4ᵉ trim. 2015 94,4 100,5 96,0 98,7
1ᵉ trim. 2016 98,8 104,1 99,5 100,0
2ᵉ trim. 2016 102,7 108,0 98,2 104,7
3ᵉ trim. 2016 102,1 106,6 97,0 103,0
4ᵉ trim. 2016 109,1 110,3 96,6 104,4
1ᵉ trim. 2017 109,3 111,2 100,5 106,5
2ᵉ trim. 2017 104,2 112,0 98,5 107,4
3ᵉ trim. 2017 109,9 115,1 105,1 115,0
4ᵉ trim. 2017 111,3 117,6 109,2 118,4
1ᵉ trim. 2018 111,2 117,3 113,7 123,1
2ᵉ trim. 2018 113,7 118,6 118,6 127,1
3ᵉ trim. 2018 116,3 116,2 121,3 128,4
4ᵉ trim. 2018 116,2 119,4 125,5 133,7
1ᵉ trim. 2019 122,6 126,1 133,9 145,2
2ᵉ trim. 2019 119,8 124,9 137,8 145,7
3ᵉ trim. 2019 112,9 124,7 143,1 149,9
4ᵉ trim. 2019 108,0 120,4 139,8 152,5
1ᵉ trim. 2020 110,7 115,0 138,1 139,7
2ᵉ trim. 2020 92,0 86,7 106,9 114,4
3ᵉ trim. 2020 129,1 132,2 164,0 178,9
4ᵉ trim. 2020 125,9 133,7 166,7 178,0
1ᵉ trim. 2021 137,5 137,1 182,8 183,3
2ᵉ trim. 2021 136,6 140,5 169,7 179,6
3ᵉ trim. 2021 133,8 135,5 170,8 173,1
4ᵉ trim. 2021 132,5 135,4 174,8 175,1
1ᵉ trim. 2022 136,4 136,7 180,4 178,7
2ᵉ trim. 2022 131,5 137,9 171,0 172,7
3ᵉ trim. 2022 133,2 142,8 172,2 185,6
4ᵉ trim. 2022 130,8 139,8 178,5 185,8
1ᵉ trim. 2023 118,6 130,2 172,1 176,6
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Le nombre de défaillances d’entreprises a retrouvé son niveau d’avant-crise

Au premier trimestre 2023, l’augmentation du nombre de défaillances d’entreprises se poursuit au même rythme qu’à la fin de l’année 2022 (en glissement du cumul annuel). Le nombre de défaillances entre avril 2022 et mars 2023 dépasse 1 700. Il est supérieur de 15,6 % à celui mesuré sur la période allant de janvier à décembre 2022, et de 70,0 % à celui mesuré entre avril 2021 et mars 2022. En mars 2023, le nombre de défaillances en glissement du cumul sur les douze derniers mois retrouve son niveau de fin 2019 (figure 11).

En France, la hausse est un peu moins importante qu’en Centre-Val de Loire, et est similaire à celle du trimestre précédent. Le nombre de défaillances en France entre avril 2022 et mars 2023 est supérieur de 10,6 % à celui mesuré sur la période allant de janvier à décembre 2022. Par rapport à l’année précédente, le nombre de défaillances d’entreprises évolue également moins vite que celui sur la région (+50,9 %).

En Centre-Val de Loire, ce nombre croît dans tous les secteurs. La hausse est plus élevée dans l’industrie (+26 %) et le soutien aux entreprises (+24 %).

Figure 11Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2014)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2014))
Centre-Val de Loire France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,6 100,5
févr. 2015 102,5 100,3
mars 2015 105,0 102,1
avr. 2015 105,2 102,2
mai 2015 103,2 100,0
juin 2015 104,6 101,4
juil. 2015 103,2 101,0
août 2015 103,3 100,6
sept. 2015 106,2 100,7
oct. 2015 106,2 99,4
nov. 2015 107,3 99,6
déc. 2015 108,2 100,9
janv. 2016 108,9 99,7
févr. 2016 106,5 99,1
mars 2016 104,4 97,8
avr. 2016 103,8 96,8
mai 2016 104,9 99,1
juin 2016 103,5 97,8
juil. 2016 102,0 96,4
août 2016 100,8 96,2
sept. 2016 97,1 95,2
oct. 2016 94,2 94,9
nov. 2016 93,0 94,5
déc. 2016 90,5 93,0
janv. 2017 88,8 92,7
févr. 2017 86,8 91,8
mars 2017 86,8 91,6
avr. 2017 85,4 90,4
mai 2017 86,4 90,4
juin 2017 85,8 89,3
juil. 2017 86,2 88,9
août 2017 85,5 89,0
sept. 2017 86,8 87,9
oct. 2017 87,7 87,6
nov. 2017 87,1 87,0
déc. 2017 87,6 87,2
janv. 2018 86,2 86,5
févr. 2018 84,5 86,0
mars 2018 84,0 84,9
avr. 2018 84,0 85,2
mai 2018 82,7 84,3
juin 2018 82,1 84,4
juil. 2018 82,6 84,8
août 2018 82,9 85,2
sept. 2018 82,8 85,5
oct. 2018 85,2 86,3
nov. 2018 85,6 86,3
déc. 2018 85,5 86,4
janv. 2019 86,9 87,0
févr. 2019 88,5 87,0
mars 2019 87,6 86,6
avr. 2019 87,2 86,8
mai 2019 85,6 86,6
juin 2019 84,5 85,8
juil. 2019 84,6 85,7
août 2019 84,5 84,7
sept. 2019 83,7 84,0
oct. 2019 80,9 83,0
nov. 2019 80,6 82,3
déc. 2019 80,1 81,7
janv. 2020 76,8 79,8
févr. 2020 76,0 78,6
mars 2020 72,9 75,4
avr. 2020 68,1 70,5
mai 2020 65,3 66,3
juin 2020 64,3 64,2
juil. 2020 60,8 61,6
août 2020 59,7 60,8
sept. 2020 55,5 58,4
oct. 2020 51,5 55,2
nov. 2020 48,8 52,6
déc. 2020 45,9 49,9
janv. 2021 44,4 47,7
févr. 2021 42,1 45,0
mars 2021 42,6 44,8
avr. 2021 44,3 45,9
mai 2021 44,5 46,9
juin 2021 42,6 46,2
juil. 2021 42,1 44,9
août 2021 42,2 44,8
sept. 2021 42,9 43,9
oct. 2021 43,7 43,5
nov. 2021 44,1 43,6
déc. 2021 44,9 44,1
janv. 2022 45,5 44,9
févr. 2022 46,9 46,5
mars 2022 46,9 48,4
avr. 2022 47,9 50,2
mai 2022 51,6 51,8
juin 2022 54,7 53,7
juil. 2022 57,7 55,9
août 2022 58,8 57,0
sept. 2022 59,9 59,8
oct. 2022 63,5 62,1
nov. 2022 65,7 64,4
déc. 2022 69,0 66,0
janv. 2023 74,0 68,7
févr. 2023 75,2 70,6
mars 2023 79,7 73,1
avr. 2023 81,3 74,6
  • Notes : données mensuelles brutes au 27 juin 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 11Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 27 juin 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Ralentissement confirmé dans la construction

Le nombre d’autorisations de construction de logements en Centre-Val de Loire entre avril 2022 et mars 2023 est inférieur de 7,2 % à celui mesuré sur la période allant de janvier à décembre 2022. Tous les types de logements, qu’ils soient individuels ou collectifs (respectivement 42 % et 58 % des logements autorisés) sont concernés par cette baisse. Sur un an, ce recul est de 10,7 % dans la région. En France hors Mayotte, la baisse est plus prononcée à −8,7 % sur 12 mois par rapport au trimestre précédent et de −11,1 % par rapport aux 12 mois précédents.

Conséquence de la baisse confirmée des autorisations de construction depuis un an, le nombre de logements commencés entre avril 2022 et mars 2023 diminue de 7,7 % par rapport à celui mesuré sur la période allant de janvier à décembre 2022 (figure 12). Cette diminution concerne plus les logements individuels (−7,9 %) que les logements collectifs (−7,1 %). En France hors Mayotte, le nombre de logements commencés est en recul de 4,8 % au premier trimestre 2023, soit une baisse de 10,5 % sur l’année. Cette tendance à la baisse s’est amorcée plus tôt à l’échelle nationale que dans la région.

Figure 12Évolution du nombre de logements commencés

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements commencés ((indice base 100 en décembre 2014))
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 98,0 99,3
févr. 2015 98,0 99,4
mars 2015 96,1 99,3
avr. 2015 94,1 98,3
mai 2015 92,2 97,6
juin 2015 91,2 98,3
juil. 2015 89,2 97,7
août 2015 89,2 98,2
sept. 2015 91,2 98,6
oct. 2015 89,2 98,8
nov. 2015 84,3 100,0
déc. 2015 86,3 101,3
janv. 2016 88,2 101,6
févr. 2016 87,3 102,9
mars 2016 88,2 102,0
avr. 2016 87,3 103,0
mai 2016 91,2 105,7
juin 2016 91,2 106,0
juil. 2016 95,1 106,3
août 2016 93,1 106,4
sept. 2016 90,2 106,8
oct. 2016 91,2 108,1
nov. 2016 90,2 108,9
déc. 2016 89,2 109,9
janv. 2017 88,2 112,0
févr. 2017 90,2 112,8
mars 2017 92,2 116,3
avr. 2017 93,1 117,5
mai 2017 95,1 117,7
juin 2017 95,1 119,2
juil. 2017 94,1 121,3
août 2017 98,0 121,9
sept. 2017 99,0 122,7
oct. 2017 102,0 123,6
nov. 2017 103,9 125,7
déc. 2017 110,8 129,2
janv. 2018 110,8 128,5
févr. 2018 108,8 128,0
mars 2018 106,9 126,6
avr. 2018 108,8 126,6
mai 2018 106,9 126,7
juin 2018 105,9 126,5
juil. 2018 103,9 125,3
août 2018 100,0 124,7
sept. 2018 98,0 124,0
oct. 2018 94,1 124,4
nov. 2018 96,1 122,9
déc. 2018 87,3 119,5
janv. 2019 92,2 119,6
févr. 2019 92,2 119,7
mars 2019 94,1 118,8
avr. 2019 92,2 118,7
mai 2019 93,1 117,5
juin 2019 93,1 116,1
juil. 2019 93,1 116,7
août 2019 94,1 116,2
sept. 2019 94,1 116,3
oct. 2019 94,1 114,9
nov. 2019 96,1 114,9
déc. 2019 100,0 115,0
janv. 2020 96,1 114,6
févr. 2020 99,0 114,3
mars 2020 94,1 112,0
avr. 2020 91,2 106,8
mai 2020 89,2 105,3
juin 2020 91,2 106,0
juil. 2020 97,1 105,5
août 2020 99,0 106,5
sept. 2020 99,0 106,1
oct. 2020 101,0 106,1
nov. 2020 100,0 105,3
déc. 2020 99,0 104,2
janv. 2021 99,0 103,4
févr. 2021 98,0 103,8
mars 2021 102,0 107,6
avr. 2021 111,8 112,5
mai 2021 114,7 114,7
juin 2021 113,7 114,8
juil. 2021 105,9 113,9
août 2021 105,9 113,7
sept. 2021 110,8 114,1
oct. 2021 112,7 115,0
nov. 2021 115,7 115,8
déc. 2021 114,7 116,2
janv. 2022 115,7 116,9
févr. 2022 121,6 116,6
mars 2022 123,5 116,5
avr. 2022 121,6 115,3
mai 2022 120,6 114,6
juin 2022 121,6 114,2
juil. 2022 126,5 113,5
août 2022 126,5 112,8
sept. 2022 127,5 112,2
oct. 2022 128,4 110,4
nov. 2022 126,5 109,1
déc. 2022 130,4 109,6
janv. 2023 130,4 108,2
févr. 2023 123,5 106,9
mars 2023 120,6 104,3
avr. 2023 115,7 102,9
mai 2023 113,7 101,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 12Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Les touristes de l’étranger sont de retour en Centre-Val de Loire

La fréquentation touristique en Centre-Val au premier trimestre de l’année 2023 affiche une hausse de 12,7 % par rapport au premier trimestre 2022 (1 016 000 nuitées enregistrées). Par rapport aux mêmes mois de l’année précédente, la hausse est proportionnellement plus forte en janvier (292 000 nuitées, soit +22,2 %), qu’en février (325 000 nuitées, +9,5 %) ou qu’en mars (400 000 nuitées, +9,1 %).

Cette hausse de fréquentation est moins portée par les clients résidant en France (+10,2 %) qu’à ceux qui proviennent d’ailleurs (+39,2 %). Le nombre de touristes habitant à l’étranger est une fois et demie plus important en janvier 2023 qu’un an auparavant (+50,1 %), tandis que la hausse de la clientèle française atteint +19,4 % ce même mois. En Centre-Val de Loire, la part de la clientèle d’affaire est supérieure à son niveau de 2022 de 6,2 points.

Le retour des touristes est plus prononcé au premier trimestre 2023 en moyenne en France qu’en Centre-Val de Loire (+19,2 %), particulièrement chez la clientèle ne résidant pas en France (+55,9 %). Le rebond observé sur la clientèle résidente est en revanche moins marqué en France (+7,6 %) qu’en Centre-Val de Loire.

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale entre normalisation des chaînes d’approvisionnement et resserrements monétaires

En 2023, l’économie mondiale apparaît moins contrainte qu’en 2022 en raison du recul des cours de l’énergie, de la levée des restrictions sanitaires en Chine et de l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. Cependant, d’autres facteurs de ralentissement se manifestent, notamment le durcissement des conditions monétaires et financières, qui pèse, entre autres, sur les marchés immobiliers. Les prix à la consommation demeurent quant à eux élevés même s’ils progressent moins vite qu’en 2022. Au premier trimestre, le PIB a ainsi augmenté modérément dans les économies occidentales, et même reculé en Allemagne. Cette faible croissance de l’économie mondiale se poursuivrait courant 2023.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance a été modeste en début d’année et resterait hésitante

En France, l’activité a progressé modestement au premier trimestre 2023 (+0,2 %). Après son net repli fin 2022, la consommation des ménages est restée quasi-stable (+0,1 %), dans un contexte d’inflation élevée, notamment dans l’alimentation. L’investissement, quant à lui, a reculé, sur fond de remontée des taux d’intérêt, tandis que les échanges extérieurs ont soutenu l’activité, compte tenu notamment de la baisse des importations et du dynamisme des exportations d’énergie en lien avec la reprise de la production d’électricité. L’emploi est resté allant (+0,3 % entre fin décembre et fin mars), conduisant le taux de chômage à demeurer à un niveau historiquement bas (7,1 %). D’ici la fin de l’année, l’inflation pourrait refluer quelque peu mais l’activité serait peu dynamique, faute de moteur de la demande à court terme.

Publication rédigée par :Émilie Piraux, Florine Verdu, Jean-Baptiste Movellan, Noémie Le Brazidec (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) « Au premier trimestre 2023, l’emploi salarié augmente dans quatre régions sur cinq et il est quasi stable dans les autres », Informations Rapides no 174, juillet 2023.

(2) « L’inflation reflue, la croissance hésite », Note de conjoncture – juin 2023.

(3) Point de conjoncture du 5 mai 2023.

(4) « L’activité résiste », Note de conjoncture régionale – 4e trimestre 2022.