Insee Conjoncture Centre-Val de Loire ·
Avril 2023 · n° 43L’activité résiste Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2022
La fin d’année 2022 est marquée par un niveau très élevé de l’inflation, et un ralentissement de l’activité économique. Pour autant, celle-ci ne recule pas. Au quatrième trimestre 2022, le volume d’heures rémunérées dans la région est supérieur de 1,6 % à son niveau en 2019, porté par le secteur tertiaire. En revanche, la croissance de l’emploi salarié ralentit, avec une très légère baisse dans le secteur tertiaire. Le taux de chômage, en faible baisse depuis deux trimestres, s’établit à un niveau historiquement bas de 6,7 %. Après plus d’un an de recul, le nombre de demandeurs d’emploi diminue de seulement 0,7 % par rapport au trimestre précédent. L’augmentation du nombre de créations d’entreprises se poursuit (+5,8 %), mais la hausse ne concerne que les micro-entrepreneurs (+10,0 %). En parallèle, le nombre de défaillances d’entreprises qui était à un niveau très bas au plus fort de la pandémie augmente à nouveau. Le rebond de la construction au trimestre précédent ne se confirme pas totalement en fin d’année ; la tendance est moins favorable pour les autorisations de construction mais reste positive pour les logements commencés. Enfin, la fréquentation des hôtels reste supérieure à son niveau d’avant-crise pour la fin d’année (+0,8 %).
- Avertissements
- Le volume d’heures rémunérées continue de progresser
- L’emploi salarié se stabilise
- Le chômage est à son niveau le plus bas depuis 2008
- Le nombre de demandeurs d’emploi diminue faiblement
- L'augmentation du nombre d'immatriculations de micro-entreprises se poursuit
- La hausse du nombre de défaillances d’entreprises s’accentue légèrement
- Le nombre d’autorisations de construction recule
- La fréquentation des hôtels est proche du niveau d’avant-crise
- Encadré 1 - Contexte international - Malgré son ralentissement, l’économie mondiale a résisté en fin d’année 2022
- Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance reste positive mais modeste
Avertissements
Pour cette publication de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2022, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) sont révisées sur le passé (voir note méthodologique) :
- elles ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi de fin 2020, elles-mêmes révisées en janvier 2023 avec pour principal impact de réhausser le niveau de l’emploi salarié en 2020 (voir l’Insee Focus no 288 « En 2021, l’emploi augmente de façon inédite ») ;
- les séries sur l’alternance dans le secteur privé ont été révisées, en raison notamment d’une nouvelle correction des variations saisonnières, avec pour conséquence une légère révision de la dynamique infra-annuelle de l’emploi salarié privé depuis 2020.
Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister. Les évolutions du troisième et quatrième trimestre 2022 sont donc à considérer avec prudence sur ce champ.
Le volume d’heures rémunérées continue de progresser
Au quatrième trimestre 2022, l’économie française est marquée par une forte inflation, une hausse importante des coûts de l’énergie et un mouvement de grèves dans les raffineries. Pourtant, la croissance résiste. L’activité économique du Centre-Val de Loire, mesurée par le volume d’heures rémunérées dépasse de 1,0 % sa valeur au quatrième trimestre de l’année précédente. Elle est supérieure de 1,6 % à son niveau d’avant la crise sanitaire : +0,8 % en octobre par rapport au même mois en 2019, +2,3 % en novembre et +1,6 % en décembre. Toutefois, l’écart entre le volume d’heures avant crise et celui après crise est inférieur à celui mesuré à l’échelle nationale (+3,7 % au quatrième trimestre). Dans la région, la situation est la plus favorable en Eure-et-Loir (+2,9 %). Tandis que le nombre d’heures rémunérées dans le Cher et l’Indre reste inférieur à celui du quatrième trimestre 2019 (respectivement -0,4 % et -1,5 %).
Le nombre d’heures rémunérées est plus important fin 2022 que trois ans auparavant dans le tertiaire : +4,1 % dans les services non marchands, +3,4 % dans l’hébergement-restauration et +3,3 % dans les autres services principalement marchands. Ce dernier est le secteur qui contribue le plus à l’évolution (figure 1) ; il représente la moitié du nombre d’heures rémunérées. À l’inverse, l’industrie n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant-crise (-2,5 % au quatrième trimestre 2022 par rapport au même trimestre en 2019). Dans la construction le nombre d’heures rémunérées reste légèrement inférieur au quatrième trimestre 2019 (-0,3 %).
tableauFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire
Industrie | Construction | Hébergement et restauration | Autres services principalement marchands | Services principalement non marchands | |
---|---|---|---|---|---|
janv. 2020 | 0,0 | 0,3 | 0,2 | 0,5 | -0,1 |
févr. 2020 | 0,0 | 0,3 | 0,2 | 0,7 | -0,1 |
mars 2020 | -2,3 | -2,8 | -1,4 | -5,3 | -0,8 |
avr. 2020 | -7,1 | -4,7 | -3,3 | -14,1 | -2,0 |
mai 2020 | -5,7 | -1,7 | -3,0 | -8,7 | -1,4 |
juin 2020 | -3,2 | -0,3 | -1,5 | -3,1 | -0,5 |
juil. 2020 | -2,8 | -0,2 | -0,8 | -2,1 | -0,4 |
août 2020 | -1,8 | 0,1 | -0,6 | -1,2 | -0,3 |
sept. 2020 | -2,0 | -0,2 | -0,5 | -0,9 | -0,2 |
oct. 2020 | -1,9 | -0,3 | -0,6 | -0,9 | -0,2 |
nov. 2020 | -1,4 | -0,2 | -2,4 | -3,5 | -0,3 |
déc. 2020 | -1,5 | -0,3 | -2,4 | -1,1 | 0,0 |
janv. 2021 | -1,9 | 0,4 | -1,9 | -0,9 | 0,1 |
févr. 2021 | -1,6 | 0,1 | -2,2 | -0,7 | 0,2 |
mars 2021 | -1,3 | 0,1 | -2,2 | -0,4 | 0,3 |
avr. 2021 | -2,0 | 0,1 | -2,5 | -2,3 | 0,0 |
mai 2021 | -1,9 | -0,1 | -1,8 | -1,2 | 0,0 |
juin 2021 | -1,2 | 0,4 | -0,6 | 0,8 | 0,3 |
juil. 2021 | -1,9 | 0,0 | -0,1 | 0,3 | 0,1 |
août 2021 | -1,3 | -0,1 | -0,1 | 0,7 | 0,2 |
sept. 2021 | -1,5 | 0,1 | -0,1 | 1,0 | 0,2 |
oct. 2021 | -1,5 | 0,1 | 0,0 | 0,9 | 0,2 |
nov. 2021 | -0,7 | 0,2 | 0,0 | 1,4 | 0,3 |
déc. 2021 | -0,9 | -0,2 | -0,1 | 1,6 | 0,3 |
janv. 2022 | -1,6 | 0,5 | -0,1 | 0,8 | 0,2 |
févr. 2022 | -1,1 | 0,4 | 0,0 | 1,7 | 0,3 |
mars 2022 | -0,9 | 0,4 | 0,1 | 2,1 | 0,5 |
avr. 2022 | -1,7 | 0,1 | 0,1 | 1,0 | 0,2 |
mai 2022 | -1,1 | 0,4 | 0,2 | 1,7 | 0,4 |
juin 2022 | -0,7 | 0,4 | 0,3 | 2,0 | 0,5 |
juil. 2022 | -1,8 | -0,2 | 0,3 | 0,8 | 0,3 |
août 2022 | -0,6 | 0,0 | 0,2 | 1,6 | 0,5 |
sept. 2022 | -0,7 | 0,1 | 0,2 | 1,7 | 0,5 |
oct. 2022 | -1,0 | -0,1 | 0,2 | 1,3 | 0,3 |
nov. 2022 | -0,3 | 0,2 | 0,2 | 1,8 | 0,5 |
déc. 2022 | -0,6 | -0,2 | 0,1 | 1,8 | 0,5 |
janv. 2023 | -0,7 | 0,4 | 0,3 | 1,7 | 0,6 |
- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire
L’emploi salarié se stabilise
La croissance de l’emploi salarié ralentit depuis le début de l’année 2022 (figure 2). Au quatrième trimestre 2022, le nombre de salariés en Centre-Val de Loire est stable par rapport au trimestre précédent (941 500 salariés à la fin du mois de décembre). Sur l’année, ce nombre augmente de 0,8 %. En France hors Mayotte, il est en légère hausse au quatrième trimestre (+0,2 %), mais avec une croissance qui diminue également depuis le début d’année (+1,3 % sur l’année).
En Centre-Val de Loire, l’agriculture et l’industrie portent les effectifs salariés à la hausse (figure 3). Dans l’industrie, secteur particulièrement dépendant de l’approvisionnement et du prix de l’énergie, les effectifs augmentent encore (+0,2 %), mais leur croissance ralentit. Les effectifs salariés dans la construction évoluent peu depuis le début de l’année (+0,1 % à ce trimestre). Dans le tertiaire, ils sont en léger recul. Les effectifs dans le tertiaire marchand diminuent de 0,1 % après quasiment deux ans de hausse. Dans le tertiaire non-marchand, ils sont en baisse de 0,2 % après un trimestre de stabilité.
De même qu’au troisième trimestre, malgré un contexte économique plutôt défavorable, l’emploi salarié augmente dans l’intérim (figure 4 : +1,9 %). Les effectifs évoluent cependant moins qu’au trimestre précédent.
Comme au trimestre précédent, les effectifs de salariés n’augmentent que dans le privé (+0,1 %). Ils diminuent de 0,3 % dans le public. En France hors Mayotte, ils sont en hausse de 0,2 % dans le privé et sont stables dans le public.
Les effectifs salariés augmentent le plus dans le Cher et dans le Loiret (figure 5 : respectivement +0,3 % et +0,2 %). Dans le Loiret, les effectifs salariés sont portés à la hausse par le secteur de la construction (+1,0 %). En Indre-et-Loire, la croissance du nombre de salariés est plus modérée (+0,1 %). Le tertiaire non marchand tire les effectifs vers le bas (-0,3 %), à l’inverse de l’industrie et du tertiaire marchand. En Eure-et-Loir, l’emploi salarié est stable. Il est en légère baisse dans le Loir-et-Cher (-0,1 %). L’Indre est le département du Centre-Val de Loire dans lequel l’emploi salarié diminue le plus fortement. Il baisse de 0,8 % dans le tertiaire non marchand.
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 100,0 | 100,0 | 99,9 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2015 | 100,1 | 100,2 | 100,1 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2015 | 100,0 | 100,3 | 100,0 | 100,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 100,0 | 100,4 | 99,9 | 100,5 |
1ᵉ trim. 2016 | 100,2 | 100,6 | 100,1 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2016 | 100,2 | 100,8 | 100,1 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 100,2 | 101,1 | 100,0 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2016 | 100,4 | 101,2 | 100,3 | 101,4 |
1ᵉ trim. 2017 | 100,7 | 101,7 | 100,7 | 102,0 |
2ᵉ trim. 2017 | 100,9 | 102,1 | 101,1 | 102,5 |
3ᵉ trim. 2017 | 100,9 | 102,2 | 101,1 | 102,7 |
4ᵉ trim. 2017 | 101,0 | 102,5 | 101,4 | 103,2 |
1ᵉ trim. 2018 | 101,0 | 102,8 | 101,4 | 103,6 |
2ᵉ trim. 2018 | 101,0 | 102,9 | 101,6 | 103,8 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,6 | 102,8 | 101,2 | 103,8 |
4ᵉ trim. 2018 | 100,6 | 103,0 | 101,1 | 104,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 101,1 | 103,7 | 101,7 | 104,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 101,3 | 103,9 | 101,9 | 105,1 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 104,3 | 102,0 | 105,5 |
4ᵉ trim. 2019 | 101,5 | 104,5 | 102,3 | 105,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 99,4 | 102,7 | 99,5 | 103,5 |
2ᵉ trim. 2020 | 99,4 | 102,5 | 99,8 | 103,5 |
3ᵉ trim. 2020 | 101,1 | 104,4 | 101,7 | 105,6 |
4ᵉ trim. 2020 | 101,2 | 104,3 | 101,7 | 105,3 |
1ᵉ trim. 2021 | 101,7 | 105,0 | 102,4 | 106,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 102,7 | 106,2 | 103,8 | 107,8 |
3ᵉ trim. 2021 | 103,4 | 107,2 | 104,5 | 109,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 103,6 | 107,9 | 104,9 | 110,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 103,9 | 108,3 | 105,2 | 110,5 |
2ᵉ trim. 2022 | 104,1 | 108,7 | 105,5 | 111,0 |
3ᵉ trim. 2022 | 104,4 | 109,1 | 105,8 | 111,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 104,4 | 109,3 | 106,0 | 111,7 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 98,9 | 99,9 | 100,0 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2015 | 97,3 | 99,7 | 100,2 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2015 | 96,0 | 99,3 | 100,1 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2015 | 95,4 | 99,0 | 100,5 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2016 | 94,5 | 98,6 | 100,7 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2016 | 93,9 | 98,3 | 100,9 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2016 | 93,6 | 98,3 | 100,9 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2016 | 93,1 | 97,8 | 100,9 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 93,6 | 97,5 | 101,3 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2017 | 93,7 | 97,4 | 101,5 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2017 | 93,7 | 97,4 | 101,5 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2017 | 93,5 | 97,6 | 101,5 | 99,4 |
1ᵉ trim. 2018 | 94,0 | 97,3 | 101,9 | 99,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 94,1 | 97,5 | 102,3 | 99,0 |
3ᵉ trim. 2018 | 94,1 | 97,3 | 102,0 | 98,5 |
4ᵉ trim. 2018 | 93,5 | 97,4 | 102,2 | 98,5 |
1ᵉ trim. 2019 | 94,7 | 98,0 | 102,7 | 98,6 |
2ᵉ trim. 2019 | 94,9 | 98,0 | 102,8 | 98,7 |
3ᵉ trim. 2019 | 95,5 | 98,1 | 103,0 | 98,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 96,0 | 97,9 | 103,9 | 98,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 96,5 | 97,5 | 102,7 | 98,3 |
2ᵉ trim. 2020 | 97,1 | 96,8 | 102,2 | 97,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 97,9 | 96,5 | 104,0 | 98,6 |
4ᵉ trim. 2020 | 98,4 | 96,1 | 103,2 | 99,0 |
1ᵉ trim. 2021 | 99,5 | 96,1 | 104,2 | 99,0 |
2ᵉ trim. 2021 | 100,0 | 95,9 | 106,1 | 99,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 101,0 | 96,1 | 107,4 | 99,5 |
4ᵉ trim. 2021 | 101,4 | 96,2 | 108,0 | 99,2 |
1ᵉ trim. 2022 | 101,8 | 96,0 | 108,5 | 99,3 |
2ᵉ trim. 2022 | 101,9 | 96,3 | 109,1 | 99,6 |
3ᵉ trim. 2022 | 101,9 | 96,6 | 109,4 | 99,6 |
4ᵉ trim. 2022 | 102,0 | 96,8 | 109,3 | 99,4 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire
tableauFigure 4 – Évolution de l'emploi intérimaire
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 102,0 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 107,3 | 103,7 |
3ᵉ trim. 2015 | 111,2 | 107,5 |
4ᵉ trim. 2015 | 110,9 | 109,9 |
1ᵉ trim. 2016 | 115,9 | 110,0 |
2ᵉ trim. 2016 | 117,0 | 112,7 |
3ᵉ trim. 2016 | 116,7 | 116,8 |
4ᵉ trim. 2016 | 128,4 | 121,9 |
1ᵉ trim. 2017 | 131,6 | 126,9 |
2ᵉ trim. 2017 | 139,0 | 132,7 |
3ᵉ trim. 2017 | 142,4 | 137,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 147,5 | 142,3 |
1ᵉ trim. 2018 | 145,6 | 143,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 143,2 | 141,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 141,2 | 141,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 134,9 | 137,4 |
1ᵉ trim. 2019 | 138,9 | 142,5 |
2ᵉ trim. 2019 | 138,9 | 141,0 |
3ᵉ trim. 2019 | 138,1 | 140,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 134,3 | 137,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 81,8 | 84,8 |
2ᵉ trim. 2020 | 99,0 | 103,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 124,6 | 125,4 |
4ᵉ trim. 2020 | 130,1 | 130,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 131,4 | 133,5 |
2ᵉ trim. 2021 | 140,0 | 137,4 |
3ᵉ trim. 2021 | 136,3 | 138,6 |
4ᵉ trim. 2021 | 140,6 | 145,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 140,3 | 143,8 |
2ᵉ trim. 2022 | 136,3 | 140,6 |
3ᵉ trim. 2022 | 140,4 | 142,6 |
4ᵉ trim. 2022 | 143,1 | 144,2 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution de l'emploi intérimaire
tableauFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié total par département
3ᵉ trim. 2022 | 4ᵉ trim. 2022 | |
---|---|---|
Cher | 0,0 | 0,3 |
Eure-et-Loir | 0,0 | 0,0 |
Indre | 0,2 | -0,5 |
Indre-et-Loire | 0,5 | 0,1 |
Loir-et-Cher | 0,2 | -0,1 |
Loiret | 0,3 | 0,2 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié total par département
Le chômage est à son niveau le plus bas depuis 2008
Dans un contexte de forte inflation et de baisse des salaires réels, le taux de chômage en Centre-Val de Loire est à un niveau historiquement bas de 6,7 % au quatrième trimestre 2022. En légère baisse durant deux trimestres consécutifs, il retrouve son niveau d’un an auparavant (figure 6). Il s’agit du taux le plus bas depuis fin 2008.
En France (hors Mayotte), le taux de chômage continue de diminuer pour s’établir à 7,2 %.
Il est stable dans le Cher et dans le Loir-et-Cher, et il diminue dans les quatre autres départements de la région (figure 7). Il demeure le plus faible dans le Loir-et-Cher (6,0 % au quatrième trimestre) et le plus élevé dans le Cher (7,5 %). Entre le troisième et le quatrième trimestre, le taux de chômage a augmenté dans seulement deux zones d’emploi de la région (+0,1 point dans les zones d’emploi de Chinon et de Vierzon) (figure 8). La diminution est la plus importante dans la zone d’emploi de Nogent-le-Rotrou (-0,3 point). Le taux de chômage est inférieur ou égal à 6,0 % dans six zones d’emploi et supérieur à 8,0 % dans deux zones d’emploi.
tableauFigure 6 – Taux de chômage
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 9,8 | 10,5 |
1ᵉ trim. 2015 | 9,6 | 10,3 |
2ᵉ trim. 2015 | 9,8 | 10,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 9,7 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 9,6 | 10,2 |
1ᵉ trim. 2016 | 9,7 | 10,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 9,6 | 10,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 9,4 | 9,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 9,5 | 10,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 9,1 | 9,6 |
2ᵉ trim. 2017 | 9,0 | 9,5 |
3ᵉ trim. 2017 | 8,9 | 9,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 8,4 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 8,7 | 9,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 8,3 | 8,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 8,3 | 8,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 8,0 | 8,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 7,8 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 7,4 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 6,9 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 8,2 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 7,2 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 7,3 | 8,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 7,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 8,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 6,7 | 7,5 |
1ᵉ trim. 2022 | 6,7 | 7,3 |
2ᵉ trim. 2022 | 6,9 | 7,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 6,8 | 7,3 |
4ᵉ trim. 2022 | 6,7 | 7,2 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 6 – Taux de chômage
tableauFigure 7 – Taux de chômage départementaux
Département | 4e trimestre 2022 (en %) | Variation (en point) | |
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Cher | 7,5 | 0,0 | 0,0 |
Eure-et-Loir | 6,6 | -0,2 | 0,0 |
Indre | 7,0 | -0,2 | -0,1 |
Indre-et-Loire | 6,4 | -0,1 | 0,1 |
Loir-et-Cher | 6,0 | 0,0 | 0,0 |
Loiret | 7,0 | -0,1 | 0,0 |
Centre-Val de Loire | 6,7 | -0,1 | 0,0 |
France hors Mayotte | 7,2 | -0,1 | -0,3 |
- Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
- Sources : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.
tableauFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au quatrième trimestre 2022
Code de la zone d'emploi 2020 | Libellé de la zone d'emploi 2020 | Taux de chômage du 4e trimestre 2022 (en %) | Évolution trimestrielle (en point) |
---|---|---|---|
2401 | Blois | 5,9 | -0,1 |
2402 | Bourges | 7,0 | -0,1 |
2403 | Chartres | 5,9 | -0,1 |
2404 | Châteaudun | 6,4 | -0,1 |
2405 | Châteauroux | 7,1 | -0,2 |
2406 | Chinon | 5,8 | 0,1 |
2407 | Gien | 7,2 | -0,1 |
2408 | Loches | 5,9 | -0,1 |
2409 | Montargis | 9,8 | 0,0 |
2410 | Orléans | 6,1 | -0,2 |
2411 | Pithiviers | 6,6 | 0,0 |
2412 | Romorantin-Lanthenay | 6,3 | -0,2 |
2413 | Tours | 6,6 | -0,1 |
2414 | Vendôme | 5,5 | -0,1 |
2415 | Vierzon | 10,4 | 0,1 |
0056 | Cosne-Cours-sur-Loire | 6,6 | -0,2 |
0057 | Dreux | 8,0 | -0,2 |
0060 | Nevers | 6,8 | -0,2 |
0061 | Nogent-le-Rotrou | 6,0 | -0,3 |
- Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Note : la représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
- Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 4e trimestre 2022 atteint 9,8 %, identique au 3e trimestre 2022. Ce taux est 1,5 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers.
- Sources : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au quatrième trimestre 2022
Le nombre de demandeurs d’emploi diminue faiblement
En Centre-Val de Loire, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B ou C inscrits à Pôle Emploi, en baisse depuis plus d’un an, ne diminue que légèrement depuis deux trimestres. À la fin de l’année 2022, il s’établit à 196 370 inscrits, soit 0,7 % de moins qu’au troisième trimestre. Une évolution proche du niveau national (-0,8 %). Sur l’année, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi diminue de 6,1 % (figure 9).
Le nombre de sorties des listes de Pôle emploi, en baisse au trimestre précédent augmente de 5,3 % au quatrième trimestre 2022, alors que le nombre d’entrées est quasiment stable (+0,4 %).
Le nombre d’inscrits depuis plus d’un an diminue plus fortement (-3,0 %). Cet effectif est en baisse depuis mi-2021.
Les moins de 25 ans et plus de 50 ans sont légèrement moins nombreux qu’au trimestre précédent (respectivement -0,2 % et -0,8 %).
tableauFigure 9 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
Demandeurs d'emploi | 4e trimestre 2022 | Variation (en %) | |
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Centre-Val de Loire | 196 370 | -0,7 | -6,1 |
Moins de 25 ans | 26 190 | -0,2 | -8,7 |
50 ans ou plus | 54 020 | -0,8 | -4,4 |
Inscrits depuis plus d’un an | 91 930 | -3,0 | -12,4 |
France | 5 394 200 | -0,8 | -5,1 |
- Note : données CVS-CJO.
- Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : Pôle emploi-Dares, STMT.
L'augmentation du nombre d'immatriculations de micro-entreprises se poursuit
En hausse au trimestre précédent (+2,6 %), le nombre de créations d’entreprises progresse de 5,8 % au quatrième trimestre 2022 (figure 10) avec 7 800 nouvelles entreprises en Centre-Val de Loire. Cette augmentation est uniquement portée par les micro-entrepreneurs (+10,0 %), les créations d’entreprises classiques (sociétés et entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs) étant en léger recul (-0,5 %).
En Centre-Val de Loire, l’évolution du nombre de créations d’entreprises (y compris micro-entrepreneurs) est la plus élevée dans l’industrie (+10,9 % par rapport au trimestre précédent). Dans la construction et le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration, le nombre d’immatriculations d’entreprises continue d’augmenter ce trimestre (respectivement 8,5 % et 8,2 %). Après une baisse au trimestre précédent, les créations dans les autres services augmentent de 3,5 % au quatrième trimestre.
Au niveau national, l’accroissement du nombre de créations d’entreprises est moins fort qu’en Centre-Val de Loire au quatrième trimestre (+2,8 %). La hausse du nombre de nouveaux micro-entrepreneurs est moins importante qu’au trimestre précédent (+11,1 % au troisième trimestre, contre +4,8 % au quatrième trimestre). L’évolution est proche de celle de la région pour les entreprises classiques (-0,4 %).
tableauFigure 10 – Créations d'entreprises
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs | France entière hors micro-entrepreneurs | Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 89,6 | 93,3 | 92,9 | 94,6 |
2ᵉ trim. 2015 | 89,0 | 93,4 | 94,4 | 94,2 |
3ᵉ trim. 2015 | 93,2 | 97,0 | 95,6 | 95,9 |
4ᵉ trim. 2015 | 93,9 | 100,4 | 95,8 | 98,6 |
1ᵉ trim. 2016 | 99,2 | 104,0 | 100,0 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2016 | 101,6 | 107,4 | 97,7 | 104,3 |
3ᵉ trim. 2016 | 101,5 | 106,4 | 96,8 | 102,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 109,5 | 110,5 | 97,0 | 104,7 |
1ᵉ trim. 2017 | 108,6 | 110,6 | 100,3 | 106,1 |
2ᵉ trim. 2017 | 103,4 | 111,7 | 98,3 | 107,1 |
3ᵉ trim. 2017 | 110,0 | 115,2 | 105,4 | 115,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 111,8 | 117,6 | 109,5 | 118,4 |
1ᵉ trim. 2018 | 110,1 | 116,8 | 113,2 | 122,8 |
2ᵉ trim. 2018 | 113,5 | 118,6 | 118,8 | 127,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 116,2 | 116,1 | 121,4 | 128,3 |
4ᵉ trim. 2018 | 117,6 | 119,7 | 126,3 | 134,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 121,3 | 125,7 | 133,5 | 145,0 |
2ᵉ trim. 2019 | 119,2 | 124,6 | 137,8 | 145,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 113,4 | 124,7 | 143,5 | 150,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 109,4 | 120,8 | 140,8 | 152,9 |
1ᵉ trim. 2020 | 108,8 | 114,3 | 137,0 | 139,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 92,1 | 86,5 | 107,1 | 114,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 129,5 | 132,3 | 164,5 | 179,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 127,6 | 134,5 | 167,9 | 178,8 |
1ᵉ trim. 2021 | 135,4 | 136,1 | 181,4 | 182,6 |
2ᵉ trim. 2021 | 135,0 | 139,1 | 169,0 | 178,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 134,2 | 135,7 | 171,5 | 173,1 |
4ᵉ trim. 2021 | 135,2 | 136,8 | 176,4 | 176,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 132,1 | 134,7 | 177,6 | 177,5 |
2ᵉ trim. 2022 | 129,7 | 136,3 | 170,8 | 172,3 |
3ᵉ trim. 2022 | 135,4 | 143,5 | 175,2 | 187,3 |
4ᵉ trim. 2022 | 134,7 | 142,9 | 185,4 | 192,5 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 10 – Créations d'entreprises
La hausse du nombre de défaillances d’entreprises s’accentue légèrement
La croissance du nombre de défaillances d’entreprises en Centre-Val de Loire s’accélère légèrement en fin d’année 2022 (figure 11). Le nombre de défaillances entre janvier et décembre 2022 est supérieur de 14,9 % au nombre de défaillances mesuré sur la période allant d’octobre 2021 à septembre 2022. Le nombre de défaillances d’entreprises sur l’année 2022 atteint 1 500. Il est supérieur de 52,9 % à celui mesuré en 2021, mais reste inférieur de 14,1 % à son niveau de 2019.
En France, le nombre de défaillances entre janvier et décembre 2022 est supérieur de 10,4 % au nombre de défaillances d’octobre 2021 à septembre 2022. Une croissance au même rythme qu’au troisième trimestre 2022. Sur l’année, le nombre de défaillances d’entreprises y augmente également un peu moins qu’en Centre-Val de Loire (+49,5 %).
Le nombre d’entreprises défaillantes en Centre-Val de Loire croît dans tous les secteurs (en glissement du cumul annuel sur un trimestre), sauf dans l’information et la communication où il recule légèrement. La hausse est la plus élevée dans le secteur des activités financières et d’assurance (+46 %) et les activités immobilières (+43 %). Elle est également importante dans l’hébergement restauration (+29 %) et le soutien aux entreprises (+26 %).
tableauFigure 11 – Défaillances d'entreprises
Centre-Val de Loire | France entière | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 100,6 | 100,5 |
févr. 2015 | 102,5 | 100,3 |
mars 2015 | 105,0 | 102,1 |
avr. 2015 | 105,2 | 102,2 |
mai 2015 | 103,2 | 100,0 |
juin 2015 | 104,6 | 101,4 |
juil. 2015 | 103,2 | 101,0 |
août 2015 | 103,3 | 100,6 |
sept. 2015 | 106,2 | 100,7 |
oct. 2015 | 106,2 | 99,4 |
nov. 2015 | 107,3 | 99,6 |
déc. 2015 | 108,2 | 100,9 |
janv. 2016 | 108,9 | 99,7 |
févr. 2016 | 106,5 | 99,1 |
mars 2016 | 104,4 | 97,8 |
avr. 2016 | 103,8 | 96,8 |
mai 2016 | 104,9 | 99,1 |
juin 2016 | 103,5 | 97,8 |
juil. 2016 | 102,0 | 96,4 |
août 2016 | 100,8 | 96,2 |
sept. 2016 | 97,1 | 95,2 |
oct. 2016 | 94,2 | 94,9 |
nov. 2016 | 93,0 | 94,5 |
déc. 2016 | 90,5 | 93,0 |
janv. 2017 | 88,8 | 92,7 |
févr. 2017 | 86,8 | 91,8 |
mars 2017 | 86,8 | 91,6 |
avr. 2017 | 85,4 | 90,4 |
mai 2017 | 86,4 | 90,4 |
juin 2017 | 85,8 | 89,3 |
juil. 2017 | 86,2 | 88,9 |
août 2017 | 85,5 | 89,0 |
sept. 2017 | 86,8 | 87,9 |
oct. 2017 | 87,7 | 87,6 |
nov. 2017 | 87,1 | 87,0 |
déc. 2017 | 87,6 | 87,2 |
janv. 2018 | 86,2 | 86,5 |
févr. 2018 | 84,5 | 86,0 |
mars 2018 | 84,0 | 84,9 |
avr. 2018 | 84,0 | 85,2 |
mai 2018 | 82,7 | 84,3 |
juin 2018 | 82,1 | 84,4 |
juil. 2018 | 82,6 | 84,8 |
août 2018 | 82,9 | 85,2 |
sept. 2018 | 82,8 | 85,5 |
oct. 2018 | 85,2 | 86,3 |
nov. 2018 | 85,6 | 86,3 |
déc. 2018 | 85,5 | 86,4 |
janv. 2019 | 86,9 | 87,0 |
févr. 2019 | 88,5 | 87,0 |
mars 2019 | 87,6 | 86,6 |
avr. 2019 | 87,2 | 86,8 |
mai 2019 | 85,6 | 86,6 |
juin 2019 | 84,5 | 85,8 |
juil. 2019 | 84,6 | 85,7 |
août 2019 | 84,5 | 84,7 |
sept. 2019 | 83,7 | 84,0 |
oct. 2019 | 80,9 | 83,0 |
nov. 2019 | 80,6 | 82,3 |
déc. 2019 | 80,1 | 81,7 |
janv. 2020 | 76,8 | 79,8 |
févr. 2020 | 76,0 | 78,6 |
mars 2020 | 72,9 | 75,4 |
avr. 2020 | 68,1 | 70,5 |
mai 2020 | 65,3 | 66,3 |
juin 2020 | 64,3 | 64,2 |
juil. 2020 | 60,8 | 61,6 |
août 2020 | 59,7 | 60,8 |
sept. 2020 | 55,5 | 58,4 |
oct. 2020 | 51,5 | 55,2 |
nov. 2020 | 48,8 | 52,6 |
déc. 2020 | 45,9 | 49,9 |
janv. 2021 | 44,4 | 47,7 |
févr. 2021 | 42,1 | 45,0 |
mars 2021 | 42,6 | 44,8 |
avr. 2021 | 44,3 | 45,9 |
mai 2021 | 44,5 | 46,9 |
juin 2021 | 42,6 | 46,2 |
juil. 2021 | 42,2 | 44,9 |
août 2021 | 42,2 | 44,8 |
sept. 2021 | 42,9 | 44,0 |
oct. 2021 | 43,8 | 43,6 |
nov. 2021 | 44,1 | 43,6 |
déc. 2021 | 45,0 | 44,1 |
janv. 2022 | 45,5 | 45,0 |
févr. 2022 | 46,9 | 46,6 |
mars 2022 | 46,9 | 48,4 |
avr. 2022 | 47,9 | 50,2 |
mai 2022 | 51,6 | 51,9 |
juin 2022 | 54,7 | 53,7 |
juil. 2022 | 57,6 | 56,0 |
août 2022 | 58,7 | 57,0 |
sept. 2022 | 59,8 | 59,8 |
oct. 2022 | 63,3 | 62,1 |
nov. 2022 | 65,6 | 64,4 |
déc. 2022 | 68,8 | 66,0 |
janv. 2023 | 73,8 | 68,6 |
- Notes : données mensuelles brutes au 30 mars 2023, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 11 – Défaillances d'entreprises
Le nombre d’autorisations de construction recule
Après une augmentation au trimestre précédent, le nombre d’autorisations de construction de logements en Centre-Val de Loire entre janvier et décembre 2022 est inférieur de 7,2 % à celui mesuré sur la période allant d’octobre 2021 à septembre 2022. La baisse concerne tous les types de logements ; individuels et collectifs (respectivement 46 % et 54 % des logements autorisés). Sur l’année, ce nombre augmente de 5,8 %. En France hors Mayotte, le recul des autorisations de logements est plus faible (-6,0 % et +3,1 % sur l’année).
La progression du nombre de logements commencés, entamée au trimestre précédent, se poursuit. Le nombre de logements commencés entre janvier et décembre 2022 est supérieur de 3,8 % à celui d’octobre 2021 à septembre 2022 (figure 12). Au total sur l’année, il augmente de 14,1 %. La hausse ne concerne pourtant que les logements collectifs ; le nombre de logements individuels commencés est en baisse. Un changement de tendance s’amorce pour le début de l’année 2023 : le nombre de logements commencés, individuels et collectifs, serait en baisse. En France hors Mayotte, le nombre de logements commencés est en recul de 1,6 % au quatrième trimestre 2022, soit une baisse de 5,2 % sur l’année.
tableauFigure 12 – Évolution du nombre de logements commencés
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 98,0 | 99,3 |
févr. 2015 | 98,0 | 99,4 |
mars 2015 | 96,1 | 99,3 |
avr. 2015 | 94,1 | 98,3 |
mai 2015 | 92,2 | 97,6 |
juin 2015 | 91,2 | 98,3 |
juil. 2015 | 89,2 | 97,7 |
août 2015 | 89,2 | 98,2 |
sept. 2015 | 91,2 | 98,6 |
oct. 2015 | 89,2 | 98,8 |
nov. 2015 | 84,3 | 100,1 |
déc. 2015 | 86,3 | 101,3 |
janv. 2016 | 88,2 | 101,6 |
févr. 2016 | 87,3 | 103,0 |
mars 2016 | 88,2 | 102,1 |
avr. 2016 | 87,3 | 103,1 |
mai 2016 | 91,2 | 105,8 |
juin 2016 | 91,2 | 106,1 |
juil. 2016 | 95,1 | 106,3 |
août 2016 | 93,1 | 106,4 |
sept. 2016 | 90,2 | 106,9 |
oct. 2016 | 91,2 | 108,1 |
nov. 2016 | 90,2 | 108,9 |
déc. 2016 | 89,2 | 110,0 |
janv. 2017 | 89,2 | 112,1 |
févr. 2017 | 90,2 | 112,9 |
mars 2017 | 92,2 | 116,3 |
avr. 2017 | 93,1 | 117,5 |
mai 2017 | 95,1 | 117,7 |
juin 2017 | 96,1 | 119,2 |
juil. 2017 | 94,1 | 121,4 |
août 2017 | 98,0 | 121,9 |
sept. 2017 | 99,0 | 122,7 |
oct. 2017 | 102,0 | 123,6 |
nov. 2017 | 103,9 | 125,7 |
déc. 2017 | 110,8 | 129,2 |
janv. 2018 | 110,8 | 128,6 |
févr. 2018 | 108,8 | 128,0 |
mars 2018 | 106,9 | 126,6 |
avr. 2018 | 108,8 | 126,7 |
mai 2018 | 106,9 | 126,8 |
juin 2018 | 105,9 | 126,6 |
juil. 2018 | 103,9 | 125,5 |
août 2018 | 100,0 | 124,8 |
sept. 2018 | 98,0 | 124,2 |
oct. 2018 | 95,1 | 124,6 |
nov. 2018 | 96,1 | 123,1 |
déc. 2018 | 87,3 | 119,7 |
janv. 2019 | 92,2 | 119,9 |
févr. 2019 | 92,2 | 120,0 |
mars 2019 | 94,1 | 119,2 |
avr. 2019 | 92,2 | 119,0 |
mai 2019 | 93,1 | 117,8 |
juin 2019 | 93,1 | 116,3 |
juil. 2019 | 93,1 | 116,9 |
août 2019 | 94,1 | 116,4 |
sept. 2019 | 94,1 | 116,5 |
oct. 2019 | 94,1 | 115,0 |
nov. 2019 | 96,1 | 115,0 |
déc. 2019 | 100,0 | 115,0 |
janv. 2020 | 96,1 | 114,9 |
févr. 2020 | 99,0 | 114,4 |
mars 2020 | 94,1 | 112,1 |
avr. 2020 | 91,2 | 106,9 |
mai 2020 | 89,2 | 105,4 |
juin 2020 | 91,2 | 106,1 |
juil. 2020 | 97,1 | 105,6 |
août 2020 | 99,0 | 106,7 |
sept. 2020 | 99,0 | 106,3 |
oct. 2020 | 101,0 | 106,2 |
nov. 2020 | 99,0 | 105,4 |
déc. 2020 | 99,0 | 104,4 |
janv. 2021 | 99,0 | 103,4 |
févr. 2021 | 98,0 | 103,7 |
mars 2021 | 102,0 | 107,5 |
avr. 2021 | 110,8 | 112,4 |
mai 2021 | 114,7 | 114,7 |
juin 2021 | 113,7 | 114,8 |
juil. 2021 | 105,9 | 113,8 |
août 2021 | 105,9 | 113,6 |
sept. 2021 | 110,8 | 114,0 |
oct. 2021 | 112,7 | 115,0 |
nov. 2021 | 115,7 | 115,7 |
déc. 2021 | 114,7 | 116,0 |
janv. 2022 | 115,7 | 116,6 |
févr. 2022 | 120,6 | 116,3 |
mars 2022 | 122,5 | 116,2 |
avr. 2022 | 120,6 | 115,0 |
mai 2022 | 120,6 | 114,4 |
juin 2022 | 120,6 | 113,8 |
juil. 2022 | 125,5 | 113,0 |
août 2022 | 125,5 | 112,5 |
sept. 2022 | 125,5 | 112,0 |
oct. 2022 | 126,5 | 110,5 |
nov. 2022 | 125,5 | 109,3 |
déc. 2022 | 130,4 | 110,2 |
janv. 2023 | 131,4 | 109,5 |
févr. 2023 | 126,5 | 108,9 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 12 – Évolution du nombre de logements commencés
La fréquentation des hôtels est proche du niveau d’avant-crise
Après un troisième trimestre marqué par le net retour des touristes en Centre-Val de Loire, le dernier trimestre de l’année 2022 affiche une fréquentation touristique légèrement supérieure à trois ans auparavant (1 280 000 nuitées enregistrées, soit une hausse de +0,8 %). C’est en décembre que le nombre de nuitées (360 000) est le plus faible avec toutefois une hausse de 2 % par rapport à la situation de 2019. Les évolutions en octobre (+0,5 %) et novembre (+0,2 %) sont plus modérées.
Cette légère hausse de fréquentation est principalement attribuable à la clientèle résidant en France : +1,2 % sur l’ensemble de la période par rapport à 2019. À l’inverse, la clientèle non-résidente n’a pas répondu présente au mois d’octobre (-3,1 %), et encore moins en novembre (-9,3 %). Toutefois, le dernier mois de l’année a attiré 10,7 % de touristes non-résidents de plus qu’en décembre 2019.
Le retour des touristes est légèrement plus marqué en France entière qu’en Centre-Val de Loire (+1,3 %). Contrairement aux tendances régionales, cette hausse est entraînée par la fréquentation des touristes non-résidents : +3,4 % par rapport à trois ans auparavant, et plus particulièrement en décembre (+11 %). La fréquentation de la clientèle résidente reste stable, à +0,4 %.
En Centre-Val de Loire, la part de la clientèle d’affaire est supérieure à son niveau de 2019 de 3,6 points.
Encadré 1 - Contexte international - Malgré son ralentissement, l’économie mondiale a résisté en fin d’année 2022
Au quatrième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti en zone euro, et même fléchi en Allemagne et en Italie, du fait du net recul de la consommation des ménages dans un contexte d’inflation élevée. La production manufacturière a toutefois mieux résisté que ce que l’on pouvait craindre face au renchérissement de l’énergie. Hors zone euro, le PIB a également marqué le pas en Chine en raison d’un regain épidémique, mais il a continué de croître aux États-Unis. Au premier semestre 2023, l’activité mondiale progresserait de façon modérée, bénéficiant de la relative atténuation des tensions sur l’énergie en Europe et de la réouverture de l’économie chinoise.
Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance reste positive mais modeste
Le PIB français a de nouveau ralenti au quatrième trimestre 2022 (+0,1 % après +0,2 %), malgré une consommation des ménages en net retrait (-1,2 %). Du fait de températures clémentes et de comportements de sobriété, les ménages ont fortement réduit leur consommation d’énergie, d’autant que l’inflation est demeurée à un niveau élevé (autour de 6 % sur un an). La production industrielle en revanche n’a pas reculé, malgré l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la diminution de l’activité dans certains secteurs énergo-intensifs. L’investissement des entreprises a continué de progresser, bien qu’en ralentissant, et les exportations ont été soutenues par des livraisons aéronautiques et navales. Au premier semestre 2023, la croissance resterait modeste, la hausse des prix continuant de peser sur la dynamique de la consommation.
Pour comprendre
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko)
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko)
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko)
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko)
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko)
Nomenclature
Sources
Définitions
Cumul annuel
Le cumul annuel à une date donnée correspond à la somme des observations sur douze
mois (ou sur quatre trimestres) jusqu’à cette date. Le rapport de la mesure en cumul
annuel entre deux dates permet d’éliminer les éventuelles variations saisonnières,
et constitue un indicateur de la tendance des évolutions.
Par exemple, le glissement trimestriel du cumul annuel mesure l’évolution du cumul annuel entre un trimestre
T et le précédent T-1, en rapportant le cumul annuel en T au cumul annuel en T-1.
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Taux de chômage
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Taux de chômage (BIT)
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Demandeurs d'emploi en fin de mois
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Logement autorisé
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Logement commencé
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Une évolution en glissement compare la valeur d'une grandeur à deux dates, séparées en général d'un an ou d'un trimestre.
Par exemple, le glissement annuel d'une variable à un trimestre T donné correspond au taux d'évolution (en %) obtenu en rapportant le niveau de la variable en T à son niveau au même trimestre de l'année précédente (T-4). Le glissement trimestriel est obtenu en rapportant le niveau de la variable en T à son niveau au trimestre précédent (T-1).
Lorsque la variable est mensuelle, le glissement annuel rapporte le niveau atteint un mois donné à celui du même mois, un an auparavant (par exemple décembre N par rapport à décembre N-1). En revanche, une évolution en moyenne annuelle compare la moyenne d'une année à la moyenne de l'année précédente.
Ainsi une phrase telle que « En 2006, l'emploi salarié a augmenté de... »peut avoir deux significations : selon que l'on se réfère à la moyenne de l'emploi salarié au cours de l'année 2006 par rapport à la moyenne de 2005, ou bien qu'on compare, en glissement, la situation au 31 décembre 2006 par rapport au 31 décembre 2005.
Ces deux évolutions peuvent être très différentes. Par exemple, si l'année N-1 est fortement croissante et l'année N faiblement décroissante, alors l'évolution en moyenne annuelle peut être positive alors que l'évolution en glissement est négative.
La notion de glissement s'applique en général à des grandeurs qui ont la dimension d'un stock, mesurable à un instant donné, alors que l'évolution en moyenne est plus pertinente pour des grandeurs qui ont la dimension d'un flux (exemple : le nombre d'heures travaillées au cours d'une période).
Pour en savoir plus
(1) « La croissance résiste, l’inflation aussi », Note de conjoncture – mars 2023.
(2) Point de conjoncture du 7 février 2023.
(3) « Maintien de la croissance malgré un contexte de tensions », Note de conjoncture régionale – 3e trimestre 2022.
(4) « Au quatrième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente de 0,2 % », Emploi salarié – quatrième trimestre 2022, paru le 09 mars 2023.
(5) « Au quatrième trimestre 2022, le taux de chômage est quasi stable à 7,2 % », Chômage au sens du BIT et indicateurs sur le marché du travail (résultats de l’enquête emploi) (BIT) – quatrième trimestre 2022, paru le 14 février 2023