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Insee Conjoncture Bretagne · Avril 2023 · n° 43
Insee Conjoncture Bretagne4e trimestre 2022 : l’emploi augmente et le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2022

Jean-Marc Lardoux, Agnès Palaric (Insee)

Au 4e trimestre 2022, l’activité ralentit au niveau national, l’économie française devant faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix de l’énergie et à un contexte inflationniste.

En Bretagne, l’emploi continue de progresser et l’intérim d’augmenter. Même s’il est en hausse parmi les jeunes de moins de 25 ans, le nombre total de demandeurs d’emploi est quasi stable sur trois mois, tout comme le taux de chômage.

Le nombre de créations d’entreprises est en hausse grâce à une progression des immatriculations de micro-entrepreneurs, mais les défaillances accélèrent. Le nombre de logements commencés augmente, alors que celui des logements autorisés à la construction recule.

Enfin, la hausse de la fréquentation touristique se poursuit et dépasse son niveau d’avant crise sanitaire.

Insee Conjoncture Bretagne
No 43
Paru le :Paru le07/04/2023

L’activité en recul au 4e trimestre

Mesurée par le nombre d’heures rémunérées par les employeurs (hors chômage partiel), l’activité au 4e trimestre 2022 en Bretagne est en repli de 1,3 %, tandis qu’elle est quasi stable en France hors Mayotte (-0,1 %).

En un an, l’activité augmente de 1,6 % en Bretagne et de 1,7 % en France. Dans la région, la hausse des heures rémunérées est portée par le tertiaire marchand hors intérim (+2,1 %), en particulier l’hébergement-restauration et l’information-communication (+5 %). L’activité progresse de 1,9 % dans le tertiaire non marchand et de 1,0 % dans la construction. La forte augmentation dans la fabrication de matériel de transport (+18 %), en lien avec l’amélioration de l’approvisionnement en semi-conducteurs, concourt à la hausse de l’activité dans l’industrie (+0,3 %).

Par rapport à la situation d’avant-crise du 4e trimestre 2019, l’activité progresse de 5,1 % en Bretagne, davantage qu’en France (+3,4 %).

L’emploi salarié continue à progresser

Entre fin septembre et fin décembre 2022, l’emploi salarié total progresse de 0,4 % en Bretagne (+5 200 créations nettes d’emploi), comme aux trois trimestres précédents, un rythme plus élevé qu’en France hors Mayotte (+0,2 %) (figure 1). Trois emplois sur quatre créés le sont dans le secteur privé.

En un an, la hausse de l’emploi total s’élève à 1,6 % (soit 20 300 emplois supplémentaires), davantage qu’au niveau national (+1,3 %).

Par rapport au niveau d’avant-crise de fin décembre 2019, la hausse de l’emploi salarié total en Bretagne (+71 600 emplois) est supérieure à celle observée en France (+5,8 % contre +4,5 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Bretagne Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bretagne Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,2 100,0 100,2 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,5 100,2 100,6 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,3 100,8 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,8 100,4 101,2 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,2 100,6 101,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,5 100,8 102,0 101,0
3ᵉ trim. 2016 101,7 101,1 102,3 101,3
4ᵉ trim. 2016 101,8 101,2 102,4 101,4
1ᵉ trim. 2017 102,5 101,7 103,4 102,0
2ᵉ trim. 2017 103,0 102,1 104,0 102,5
3ᵉ trim. 2017 103,0 102,2 104,1 102,7
4ᵉ trim. 2017 103,4 102,5 104,7 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,7 102,8 105,0 103,6
2ᵉ trim. 2018 103,9 102,9 105,3 103,8
3ᵉ trim. 2018 103,8 102,8 105,2 103,8
4ᵉ trim. 2018 104,2 103,0 105,8 104,0
1ᵉ trim. 2019 104,9 103,7 106,7 104,8
2ᵉ trim. 2019 105,1 103,9 106,9 105,1
3ᵉ trim. 2019 105,6 104,3 107,4 105,5
4ᵉ trim. 2019 106,0 104,5 108,0 105,8
1ᵉ trim. 2020 104,1 102,7 105,5 103,5
2ᵉ trim. 2020 104,6 102,5 106,4 103,5
3ᵉ trim. 2020 106,5 104,4 108,5 105,6
4ᵉ trim. 2020 106,4 104,3 108,4 105,3
1ᵉ trim. 2021 107,4 105,0 109,9 106,2
2ᵉ trim. 2021 108,6 106,2 111,3 107,8
3ᵉ trim. 2021 109,4 107,2 112,5 109,0
4ᵉ trim. 2021 110,4 107,9 113,7 110,0
1ᵉ trim. 2022 110,8 108,3 114,2 110,5
2ᵉ trim. 2022 111,3 108,7 114,7 111,0
3ᵉ trim. 2022 111,7 109,1 115,3 111,5
4ᵉ trim. 2022 112,1 109,3 115,8 111,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur l’emploi salarié

Pour cette publication de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2022, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) sont révisées sur le passé (voir note méthodologique) :

  • elles ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi de fin 2020, elles-mêmes révisées en janvier 2023 avec pour principal impact de réhausser le niveau de l’emploi salarié en 2020 (voir l’Insee Focus no 288 « En 2021, l’emploi augmente de façon inédite ») ;
  • les séries sur l’alternance dans le secteur privé ont été révisées, en raison notamment d’une nouvelle correction des variations saisonnières, avec pour conséquence une légère révision de la dynamique infra-annuelle de l’emploi salarié privé depuis 2020.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister. Les évolutions du troisième et quatrième trimestre 2022 sont donc à considérer avec prudence sur ce champ.

L’emploi intérimaire augmente de nouveau

Au 4e trimestre 2022, l’emploi intérimaire augmente de 1,6 % en Bretagne (+800 emplois), après avoir progressé de 2,0 % au 3e trimestre (figure 2). En un an, la hausse de l’emploi intérimaire s’élève à 0,9 %.

En France, l’emploi intérimaire augmente plus faiblement que dans la région au 4e trimestre (+1,1 %) et diminue de 1,2 % en un an.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,8 99,8
2ᵉ trim. 2015 103,3 103,7
3ᵉ trim. 2015 103,5 107,5
4ᵉ trim. 2015 108,1 109,9
1ᵉ trim. 2016 106,7 110,0
2ᵉ trim. 2016 108,1 112,7
3ᵉ trim. 2016 116,6 116,8
4ᵉ trim. 2016 116,1 121,9
1ᵉ trim. 2017 124,1 126,9
2ᵉ trim. 2017 132,3 132,7
3ᵉ trim. 2017 134,9 137,3
4ᵉ trim. 2017 139,1 142,3
1ᵉ trim. 2018 138,2 143,5
2ᵉ trim. 2018 135,3 141,1
3ᵉ trim. 2018 134,8 141,0
4ᵉ trim. 2018 136,5 137,4
1ᵉ trim. 2019 141,2 142,5
2ᵉ trim. 2019 140,0 141,0
3ᵉ trim. 2019 140,1 140,2
4ᵉ trim. 2019 139,9 137,8
1ᵉ trim. 2020 92,7 84,8
2ᵉ trim. 2020 111,7 103,2
3ᵉ trim. 2020 133,0 125,4
4ᵉ trim. 2020 131,7 130,1
1ᵉ trim. 2021 136,6 133,5
2ᵉ trim. 2021 138,7 137,4
3ᵉ trim. 2021 140,1 138,6
4ᵉ trim. 2021 147,5 145,9
1ᵉ trim. 2022 145,5 143,8
2ᵉ trim. 2022 143,5 140,6
3ᵉ trim. 2022 146,4 142,6
4ᵉ trim. 2022 148,8 144,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Ventilé par secteur utilisateur, l’emploi intérimaire dans l’industrie ralentit au 4e trimestre en Bretagne mais reste dynamique (+0,9 %, après +2,6 % au 3e trimestre). L’agroalimentaire, principal secteur utilisateur d’intérim, affiche une hausse de 0,8 % (+100 emplois). Le nombre d’emplois dans la fabrication de matériels de transport progresse pour le quatrième trimestre consécutif (+100, soit +11,7 %). Le tertiaire marchand recourt davantage à l’intérim au 4e trimestre (+2,2 %, soit +300), alimenté par l’accélération de 4,6 % dans le transport et entreposage (+200). Dans la construction, l’emploi intérimaire ralentit (+0,8 % après +4,1 %).

En un an, l’emploi intérimaire en Bretagne progresse légèrement dans l’industrie (+0,3 %) et dans le tertiaire marchand (+0,8 %), tandis qu’il est quasi stable dans la construction (-0,1 %). En France, il augmente dans l’industrie (+0,7 %), mais baisse dans la construction (-3,4 %) et le tertiaire (-1,7 %).

L’emploi ralentit dans le tertiaire marchand mais se redresse dans le non marchand

Au 4e trimestre 2022, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim ralentit (+0,3 %, après +0,6 % au 3e trimestre). Il représente un tiers des créations nettes d’emploi de la région (+1 700 emplois) (figure 3). En un an, il augmente de 2,4 %. La hausse de l’emploi dans ce secteur est légèrement supérieure à celle du niveau national (+0,1 % en trois mois, +2,2 % en un an).

Dans l’hébergement-restauration, le dynamisme de l’emploi se renforce. L’augmentation atteint 0,9 %, soit 500 emplois supplémentaires en trois mois. En un an, ce sous-secteur crée 2 200 emplois (+4,3 %). L’emploi dans les services aux ménages progresse de 0,8 % au 4e trimestre (+500 emplois), ce qui porte la hausse à 4,7 % sur douze mois (+2 800). Avec 400 emplois supplémentaires au 4e trimestre, l’emploi dans le commerce progresse de 0,3 % comme au trimestre précédent. En un an, l’augmentation s’élève à 0,8 %, soit 1 300 emplois supplémentaires. Dans le sous-secteur de l’information et la communication, l’emploi ralentit légèrement (+0,7 % après +1,0 %) et progresse de 5,2 % sur l’année. L’emploi augmente de 1,3 % dans les activités immobilières et de 0,6 % dans les activités financières et d’assurance. En un an, la hausse dans l’immobilier est plus élevée que dans la finance et l’assurance (respectivement +2,8 % et +2,2 %). Le secteur des services aux entreprises hors intérim est stable ce trimestre alors qu’il était le plus contributeur à la hausse du tertiaire non marchand hors intérim depuis le 4e trimestre 2021. L’emploi dans le transport et entreposage recule de 0,5 % ce trimestre mais progresse de 0,3 % en un an.

Au 4e trimestre 2022, le secteur se redresse avec 1 300 emplois créés en Bretagne (+0,3 %, après -0,1 % au 3e trimestre) dont 800 dans l’enseignement (+0,9 %). En un an, il progresse de 0,9 % (+4 000). Au niveau national, l’emploi tertiaire non marchand reste stable au 4e trimestre, ce qui porte la hausse à 0,3 % en un an.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,4 99,8 100,2 100,4
2ᵉ trim. 2015 98,8 99,8 100,5 100,7
3ᵉ trim. 2015 98,6 100,1 101,0 100,5
4ᵉ trim. 2015 98,6 100,0 101,3 100,3
1ᵉ trim. 2016 98,7 100,6 102,0 100,5
2ᵉ trim. 2016 98,7 100,6 102,3 100,7
3ᵉ trim. 2016 98,6 100,4 102,6 100,5
4ᵉ trim. 2016 98,4 100,3 103,0 100,4
1ᵉ trim. 2017 99,5 100,4 103,6 100,6
2ᵉ trim. 2017 100,3 100,7 104,1 100,6
3ᵉ trim. 2017 100,1 100,7 104,5 100,2
4ᵉ trim. 2017 100,6 100,9 105,1 100,4
1ᵉ trim. 2018 101,5 101,0 105,6 100,4
2ᵉ trim. 2018 101,9 100,9 106,4 100,1
3ᵉ trim. 2018 102,6 100,9 106,5 99,8
4ᵉ trim. 2018 102,6 101,2 107,3 99,9
1ᵉ trim. 2019 104,0 101,7 108,2 100,0
2ᵉ trim. 2019 104,6 101,7 108,4 100,2
3ᵉ trim. 2019 105,5 102,2 109,0 100,5
4ᵉ trim. 2019 105,9 102,4 110,1 100,3
1ᵉ trim. 2020 106,7 102,3 108,5 100,3
2ᵉ trim. 2020 107,6 102,1 108,5 99,8
3ᵉ trim. 2020 108,8 102,4 110,5 100,9
4ᵉ trim. 2020 110,0 102,8 110,0 101,3
1ᵉ trim. 2021 111,5 103,7 111,4 101,2
2ᵉ trim. 2021 112,5 104,3 113,6 101,7
3ᵉ trim. 2021 113,6 105,0 115,2 101,8
4ᵉ trim. 2021 114,8 105,5 116,4 102,0
1ᵉ trim. 2022 115,4 105,6 117,3 102,4
2ᵉ trim. 2022 115,6 105,9 118,1 102,7
3ᵉ trim. 2022 116,5 106,2 118,8 102,6
4ᵉ trim. 2022 116,8 106,4 119,2 102,9
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Toujours en légère hausse dans l’industrie, l’emploi ralentit dans la construction

Entre fin septembre et fin décembre 2022, l’emploi salarié dans l’industrie bretonne progresse de 0,2 % (soit 400 emplois supplémentaires), comme en France. En 2022, la hausse de l’emploi industriel est moins élevée dans la région (+0,9 %) qu’au niveau national (+1,2 %).

Dans l’industrie agroalimentaire, qui représente plus de quatre emplois industriels sur dix en Bretagne, l’emploi est stable au 4e trimestre 2022. Les quatre autres sous-secteurs « fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines », « énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage », « fabrication de matériels de transport » et « autres produits industriels » gagnent chacun 100 emplois supplémentaires.

Sur l’année 2022, seule l’industrie agroalimentaire perd des effectifs (-200 emplois, soit -0,3 %). Le sous-secteur de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines crée 600 emplois (+3,0 %). Ceux de la fabrication de matériels de transport (+3,3 %) et de l’énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage (+2,8 %) gagnent chacun 400 emplois en un an. Dans la fabrication d’autres produits industriels la hausse est plus modérée (+0,7 %).

Au 4e trimestre, l’emploi dans la construction ralentit en Bretagne (+0,3 % après +0,8 %) avec 200 emplois supplémentaires, alors qu’en France il est stable. En un an, le rythme de croissance est plus soutenu dans la région qu’au niveau national (+1,7 % contre 0,7 %).

Dans l’agriculture, l’emploi salarié affiche un rebond de 2,8 % au 4e trimestre, similaire à celui du niveau national. En un an, la hausse de l’emploi salarié agricole en Bretagne est proche de celle observée en France (respectivement +1,3 % et +1,4 %).

L’emploi progresse quasi uniformément dans chacun des départements

Entre fin septembre et fin décembre 2022, la hausse de l’emploi salarié par département est comprise entre 0,3 % (dans le Finistère et les Côtes-d'Armor) et 0,5 % (en Ille-et-Vilaine) (figure 4). En trois mois, le nombre d’emploi supplémentaires s’élève à 2 500 en Ille-et-Vilaine, porté par sa composante tertiaire hors intérim (+1 900). Le Morbihan (+1 100) gagne près de 400 emplois dans l’intérim et 300 dans l’industrie. Dans le Finistère (+1 100), près de six emplois supplémentaires sur dix relèvent du tertiaire hors intérim. La hausse de l’emploi dans les Côtes-d'Armor (+500) est freinée par sa composante industrielle et intérimaire (-0,1 %) au 4e trimestre.

Sur l’ensemble de l’année 2022, l’emploi est plus dynamique en Ille-et-Vilaine (+2,1 %) et dans le Morbihan (+1,9 %), avec respectivement 9 800 et 5 100 emplois supplémentaires. Le Finistère (+4 300) affiche une hausse annuelle de 1,3 %, légèrement inférieure à celle de la région. Dans les Côtes-d’Armor, l’emploi augmente de 0,6 % sur douze mois (+1 100), soit un point de moins que la hausse régionale. Dans chacun des départements, le tertiaire marchand hors intérim contribue le plus à l’augmentation de l’emploi. Sa hausse annuelle est comprise entre 1,4 % dans les Côtes-d’Armor et 2,9 % en Ille-et-Vilaine.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Bretagne Côtes-d'Armor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,2 100,2 99,7 100,4 100,3
2ᵉ trim. 2015 100,5 100,7 100,2 100,6 100,7
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,4 100,2 101,1 100,8
4ᵉ trim. 2015 100,8 100,6 100,2 101,3 100,8
1ᵉ trim. 2016 101,2 100,4 100,7 102,1 101,0
2ᵉ trim. 2016 101,5 100,8 100,9 102,5 101,2
3ᵉ trim. 2016 101,7 101,0 101,0 102,7 101,4
4ᵉ trim. 2016 101,8 100,9 100,8 103,1 101,4
1ᵉ trim. 2017 102,5 101,6 101,3 104,0 102,0
2ᵉ trim. 2017 103,0 101,7 101,7 104,8 102,4
3ᵉ trim. 2017 103,0 101,6 101,4 105,1 102,5
4ᵉ trim. 2017 103,4 102,0 101,6 105,9 103,0
1ᵉ trim. 2018 103,7 102,5 101,7 105,9 103,5
2ᵉ trim. 2018 103,9 102,6 102,0 106,2 103,5
3ᵉ trim. 2018 103,8 102,3 101,5 106,4 103,4
4ᵉ trim. 2018 104,2 102,8 101,5 107,3 103,8
1ᵉ trim. 2019 104,9 103,3 102,0 108,2 104,4
2ᵉ trim. 2019 105,1 103,4 102,3 108,3 104,5
3ᵉ trim. 2019 105,6 104,1 102,6 109,0 104,8
4ᵉ trim. 2019 106,0 104,6 102,9 109,5 105,2
1ᵉ trim. 2020 104,1 102,7 101,4 107,5 103,1
2ᵉ trim. 2020 104,6 103,4 101,7 107,8 103,8
3ᵉ trim. 2020 106,5 105,1 103,4 109,8 105,9
4ᵉ trim. 2020 106,4 105,0 103,4 109,8 105,9
1ᵉ trim. 2021 107,4 106,2 104,2 110,8 106,6
2ᵉ trim. 2021 108,6 107,0 105,2 112,2 108,1
3ᵉ trim. 2021 109,4 107,5 105,7 113,4 109,2
4ᵉ trim. 2021 110,4 108,5 106,7 114,3 110,1
1ᵉ trim. 2022 110,8 108,6 106,9 115,0 110,4
2ᵉ trim. 2022 111,3 108,8 107,6 115,5 110,8
3ᵉ trim. 2022 111,7 108,8 107,7 116,0 111,7
4ᵉ trim. 2022 112,1 109,1 108,0 116,6 112,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Quasi-stabilité du taux de chômage à un niveau bas

Le taux de chômage en Bretagne, qui s’établit à 5,8 % de la population active au 4e trimestre 2022, est quasi stable (-0,1 point) (figure 5). Cette quasi-stabilité s’observe depuis le 4e trimestre 2021 et elle est similaire dans chaque département breton. Le taux de chômage se situe ainsi à 5,4 % en Ille-et-Vilaine, 5,7 % dans le Morbihan, 6,1 % dans le Finistère et 6,2 % dans les Côtes-d'Armor. En France hors Mayotte, le taux de chômage s’établit à 7,2 % de la population active.

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 9,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 8,8 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,0 10,5
3ᵉ trim. 2015 8,9 10,3
4ᵉ trim. 2015 8,9 10,2
1ᵉ trim. 2016 8,8 10,2
2ᵉ trim. 2016 8,7 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,6 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,1 9,6
2ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 7,7 9,3
2ᵉ trim. 2018 7,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,3 8,8
1ᵉ trim. 2019 7,3 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
4ᵉ trim. 2019 6,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 6,6 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,3 7,1
3ᵉ trim. 2020 7,6 9,0
4ᵉ trim. 2020 6,7 8,1
1ᵉ trim. 2021 6,7 8,2
2ᵉ trim. 2021 6,5 7,9
3ᵉ trim. 2021 6,4 8,0
4ᵉ trim. 2021 5,9 7,5
1ᵉ trim. 2022 5,8 7,3
2ᵉ trim. 2022 5,8 7,4
3ᵉ trim. 2022 5,9 7,3
4ᵉ trim. 2022 5,8 7,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le nombre total de demandeurs d’emploi se stabilise après la hausse du 3e trimestre

Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) baisse en Bretagne au 4e trimestre 2022 (-3,5 %), dans les mêmes proportions qu’en France hors Mayotte (-3,6 %). En un an, il recule moins dans la région qu’au niveau national (respectivement -7,8 % et -9,3 %).

Le nombre d’inscrits à Pôle emploi ayant exercé une activité réduite (catégories B et C) augmente de 3,2 % au 4e trimestre en Bretagne. Ainsi, la demande d’emploi globale (catégorie A, B ou C) est quasi stable dans la région (-0,1 %) tandis qu’en France elle recule de 0,8 %. En un an, elle baisse moins en Bretagne qu’au niveau national (respectivement -3,8 % et -5,1 %) (figure 6).

Figure 6Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Bretagne France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,8 101,7
2ᵉ trim. 2015 104,7 103,9
3ᵉ trim. 2015 105,3 104,1
4ᵉ trim. 2015 106,6 105,0
1ᵉ trim. 2016 107,3 105,3
2ᵉ trim. 2016 106,5 104,6
3ᵉ trim. 2016 106,8 105,1
4ᵉ trim. 2016 107,6 105,4
1ᵉ trim. 2017 107,9 106,1
2ᵉ trim. 2017 108,3 106,9
3ᵉ trim. 2017 109,3 107,8
4ᵉ trim. 2017 109,3 108,3
1ᵉ trim. 2018 109,2 108,4
2ᵉ trim. 2018 109,1 108,4
3ᵉ trim. 2018 109,1 108,4
4ᵉ trim. 2018 108,9 108,2
1ᵉ trim. 2019 109,2 108,1
2ᵉ trim. 2019 108,2 107,2
3ᵉ trim. 2019 107,1 106,2
4ᵉ trim. 2019 106,3 105,2
1ᵉ trim. 2020 106,5 105,0
2ᵉ trim. 2020 114,0 111,3
3ᵉ trim. 2020 111,7 110,8
4ᵉ trim. 2020 110,2 110,1
1ᵉ trim. 2021 110,0 109,9
2ᵉ trim. 2021 108,4 108,8
3ᵉ trim. 2021 106,4 106,8
4ᵉ trim. 2021 103,2 103,8
1ᵉ trim. 2022 100,7 101,0
2ᵉ trim. 2022 98,6 99,2
3ᵉ trim. 2022 99,5 99,2
4ᵉ trim. 2022 99,4 98,4
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 6Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Dans la région, au 4e trimestre, l’évolution du marché de l’emploi est de nouveau moins favorable aux jeunes de moins de 25 ans. Le nombre de demandeurs d’emploi de cette classe d’âge augmente en effet de 1,4 % alors qu’il diminue de 0,4 % pour les 25 à 49 ans et est quasi stable (-0,1 %) pour les 50 ans ou plus. Toutefois, sur douze mois, la baisse reste la plus marquée parmi les jeunes (-4,4 % contre -4,1 % pour les 25-49 ans et -2,7 % pour les 50 ans ou plus).

Les inscrits en catégorie A, B ou C depuis plus d’un an représentent désormais 44,9 % des inscrits, soit 1 point de moins qu’au 3e trimestre. Leur nombre recule de 2,3 % sur trois mois et de 11,0 % sur un an.

Au 4e trimestre 2022, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, B ou C augmente dans le Finistère (+0,5 %), baisse en Ille-et-Vilaine (-0,7 %) et dans le Morbihan (-0,2 %) et est stable dans les Côtes-d’Armor. Sur l’ensemble de l’année 2022, tous les départements présentent une baisse, particulièrement importante dans le Morbihan (-4,7 %). Dans les Côtes-d’Armor (-3,8 %) et le Finistère (-3,7 %), la diminution du nombre de demandeurs d’emploi est similaire à celle observée au niveau régional. En Ille-et-Vilaine, elle est moins prononcée (-3,1 %).

Avertissement sur les demandeurs d’emploi

La généralisation du nouveau formulaire d’actualisation en fin de mois des demandeurs d’emploi, intervenue par étapes au cours de l’année 2022, a un impact pérenne à la baisse sur le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, en contrepartie d’une hausse des catégories B et C liées à la meilleure déclaration des heures d’activité réduite et d’une légère hausse des sorties de listes.

Pour plus de détails, voir la note de la Dares : « Ouvrir dans un nouvel ongletIncidents et changements de procédure » (page 4 et 5).

Dans la construction neuve, hausse des mises en chantier mais les perspectives s’assombrissent

De janvier à décembre 2022, 27 300 logements ont été mis en chantier en Bretagne. Ce cumul sur douze mois augmente de 0,6 % par rapport à celui du trimestre précédent (-1,6 % en France). Il affiche un rebond marqué en Ille-et-Vilaine (+10,5 % après -4,6 %) tandis qu’il baisse de nouveau dans les Côtes-d’Armor (-13,3 % après -1,8 %).

Sur l’ensemble de l’année 2022, le nombre de mises en chantier de logements augmente de 1,1 % en Bretagne par rapport à l’année 2021, soutenu par le dynamisme en Ille-et-Vilaine (+12,7 %). À l’inverse, il baisse fortement dans les Côtes-d’Armor (-16,8 %) et dans une moindre mesure dans le Finistère (-4,7 %). En France, le nombre de mises en chantier diminue de 5,0 %.

De janvier à décembre 2022, 30 600 logements ont été autorisés à la construction dans la région. Ce cumul sur douze mois est en diminution de 10,6 % par rapport à celui d’octobre 2021 à septembre 2022. La tendance à la baisse observée lors des deux trimestres précédents se poursuit. En France hors Mayotte, le cumul sur douze mois est également en recul, mais dans une moindre mesure (-6,0 %) (figure 7). Au niveau départemental, le nombre d’autorisation de construire diminue fortement en Ille-et-Vilaine (-17,5 %) et dans le Finistère (-10,9 %). Le Morbihan présente une baisse inférieure à la moyenne régionale (-4,6 %) tandis qu’une légère hausse est observée dans les Côtes-d’Armor (+0,7 %).

En 2022, 3 900 permis de construire de moins ont été délivrés en Bretagne par rapport à 2021. Les autorisations de construire se replient dans la région (-11,4 %) dans un contexte de hausse au niveau national (+3,1 %). À l’échelle des départements bretons, la baisse est particulièrement forte en Ille-et-Vilaine (-18,9 %) mais plus contenue dans le Morbihan (-10,4 %) et le Finistère (-9,2 %). Seules les Côtes-d’Armor présentent une augmentation sur douze mois (+6,5 %).

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction ((indice base 100 en décembre 2014))
Bretagne France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 99,4 99,7
févr. 2015 98,3 99,1
mars 2015 99,4 98,0
avr. 2015 100,6 99,1
mai 2015 102,3 98,4
juin 2015 105,1 99,6
juil. 2015 105,1 99,4
août 2015 108,5 100,5
sept. 2015 109,1 101,5
oct. 2015 110,2 102,3
nov. 2015 111,4 104,7
déc. 2015 112,5 106,2
janv. 2016 115,9 106,6
févr. 2016 122,7 108,4
mars 2016 126,1 108,8
avr. 2016 129,0 110,1
mai 2016 130,7 112,6
juin 2016 129,0 113,0
juil. 2016 131,2 114,3
août 2016 131,2 115,7
sept. 2016 135,2 118,4
oct. 2016 139,2 119,2
nov. 2016 141,5 120,4
déc. 2016 143,2 121,8
janv. 2017 143,2 122,7
févr. 2017 139,8 123,0
mars 2017 142,6 125,7
avr. 2017 140,3 125,4
mai 2017 140,9 126,4
juin 2017 144,3 127,8
juil. 2017 146,0 129,4
août 2017 150,0 130,0
sept. 2017 150,6 130,3
oct. 2017 151,1 130,9
nov. 2017 152,3 129,8
déc. 2017 152,3 129,4
janv. 2018 154,5 129,8
févr. 2018 154,5 130,5
mars 2018 152,8 128,9
avr. 2018 154,0 129,1
mai 2018 155,7 128,7
juin 2018 154,5 127,0
juil. 2018 154,5 125,4
août 2018 149,4 124,9
sept. 2018 150,0 123,8
oct. 2018 148,3 123,6
nov. 2018 146,6 123,4
déc. 2018 146,6 121,6
janv. 2019 143,8 121,0
févr. 2019 144,9 119,2
mars 2019 142,0 118,4
avr. 2019 140,3 118,7
mai 2019 139,2 118,0
juin 2019 136,4 117,7
juil. 2019 138,6 118,3
août 2019 140,3 117,2
sept. 2019 136,9 115,6
oct. 2019 141,5 116,4
nov. 2019 142,0 116,4
déc. 2019 144,9 118,3
janv. 2020 148,3 119,1
févr. 2020 148,3 120,4
mars 2020 150,0 120,3
avr. 2020 147,2 114,7
mai 2020 142,6 110,5
juin 2020 140,9 109,2
juil. 2020 139,8 106,5
août 2020 139,2 105,8
sept. 2020 145,5 105,9
oct. 2020 143,8 104,0
nov. 2020 146,6 104,3
déc. 2020 146,6 103,1
janv. 2021 145,5 102,2
févr. 2021 146,6 101,8
mars 2021 151,7 102,7
avr. 2021 159,7 108,3
mai 2021 167,0 112,9
juin 2021 175,0 115,1
juil. 2021 181,2 118,5
août 2021 186,9 119,7
sept. 2021 188,1 121,6
oct. 2021 189,2 122,1
nov. 2021 193,8 122,1
déc. 2021 196,0 122,8
janv. 2022 197,2 124,0
févr. 2022 205,1 127,1
mars 2022 209,7 130,4
avr. 2022 209,1 131,7
mai 2022 208,0 133,6
juin 2022 204,5 134,0
juil. 2022 202,8 134,4
août 2022 198,3 137,3
sept. 2022 194,3 134,6
oct. 2022 187,5 131,6
nov. 2022 179,0 129,5
déc. 2022 173,9 126,5
janv. 2023 171,6 124,6
févr. 2023 159,7 120,7
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

La fréquentation dans les hôtels en hausse par rapport au niveau d’avant la crise

Au 4e trimestre 2022, la fréquentation hôtelière en Bretagne s'élève à un peu plus de 1,5 million de nuitées. Elle est supérieure à son niveau de 2019 (+1,2 %). La clientèle venant de l’étranger progresse de 3,1 % par rapport au même trimestre de 2019, mais elle ne représente que 9 % de l’ensemble des nuitées.

En France, le nombre de nuitées dans les hôtels progresse de 1,4 % au 4e trimestre. Comme lors des deux trimestres précédents, la fréquentation de la clientèle résidant en France est supérieure à son niveau de fin 2019. Celle en provenance de l’étranger dépasse pour la première fois le niveau d’avant la crise sanitaire.

Le chiffre d’affaires de l’hôtellerie est en croissance sur chacun des mois du 4e trimestre 2022 en Bretagne mais il faiblit en fin d’année. Mesuré par rapport au même mois de 2019, il passe de +13 % en octobre et novembre à +4 % en décembre. Au niveau national, le chiffre d’affaires dans l’hôtellerie dépasse de façon plus importante le niveau de 2019 (entre +14 % et +21 %). Dans la restauration, l’augmentation du chiffre d’affaires en Bretagne par rapport à son niveau d’avant-crise est nettement moins importante qu’au niveau national. Elle oscille selon le mois entre 6 % et 9 % dans la région, et entre 21 % et 23 % en France.

Hausse des créations d’entreprises, accélération des défaillances

Au 4e trimestre 2022, 10 200 entreprises ont été créées en Bretagne, des créations tirées par le secteur des services qui représente six créations sur dix. Ce nombre augmente de 3,5 % par rapport au trimestre précédent, plus qu’en France (+2,8 %) (figure 8). Les immatriculations de micro-entrepreneurs progressent de 7,5 % tandis que les créations de sociétés ou d’entreprises individuelles sont de nouveau en baisse (-1,7 %).

Sur l’ensemble de l’année 2022, les entreprises créées en Bretagne progressent de 3,8 %, moins qu’en France (+9,4 %). La forte augmentation des immatriculations de micro-entrepreneurs (+10,0 % dans la région, +12,6 % sur le territoire national) concourt de nouveau à cette hausse. Seul le secteur du « Commerce, transports, hébergement et restauration » présente une baisse des créations sur un an (-11,0 %).

Figure 8Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Bretagne hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Bretagne y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 94,4 93,3 93,6 94,6
2ᵉ trim. 2015 99,4 93,4 94,7 94,2
3ᵉ trim. 2015 102,4 97,0 94,8 95,9
4ᵉ trim. 2015 105,7 100,4 98,7 98,6
1ᵉ trim. 2016 104,1 104,0 95,6 100,0
2ᵉ trim. 2016 106,5 107,4 98,2 104,3
3ᵉ trim. 2016 108,0 106,4 97,6 102,9
4ᵉ trim. 2016 113,0 110,5 99,5 104,7
1ᵉ trim. 2017 114,8 110,6 103,1 106,1
2ᵉ trim. 2017 111,5 111,7 101,9 107,1
3ᵉ trim. 2017 116,2 115,2 106,0 115,3
4ᵉ trim. 2017 116,4 117,6 108,1 118,4
1ᵉ trim. 2018 116,9 116,8 112,3 122,8
2ᵉ trim. 2018 117,7 118,6 117,9 127,1
3ᵉ trim. 2018 118,3 116,1 123,3 128,3
4ᵉ trim. 2018 119,0 119,7 125,2 134,0
1ᵉ trim. 2019 124,6 125,7 133,8 145,0
2ᵉ trim. 2019 119,4 124,6 130,2 145,4
3ᵉ trim. 2019 124,2 124,7 139,0 150,0
4ᵉ trim. 2019 121,8 120,8 141,2 152,9
1ᵉ trim. 2020 119,8 114,3 127,9 139,2
2ᵉ trim. 2020 92,2 86,5 99,5 114,2
3ᵉ trim. 2020 143,1 132,3 160,0 179,0
4ᵉ trim. 2020 138,4 134,5 158,9 178,8
1ᵉ trim. 2021 140,5 136,1 161,6 182,6
2ᵉ trim. 2021 157,9 139,1 174,4 178,5
3ᵉ trim. 2021 148,8 135,7 167,7 173,1
4ᵉ trim. 2021 151,8 136,8 174,3 176,0
1ᵉ trim. 2022 154,2 134,7 172,0 177,5
2ᵉ trim. 2022 151,0 136,3 168,6 172,3
3ᵉ trim. 2022 148,3 143,5 174,8 187,3
4ᵉ trim. 2022 145,8 142,9 181,0 192,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Entre janvier et décembre 2022, 1 600 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en Bretagne. La hausse est de 12,5 % par rapport au cumul annuel d’octobre 2021 à septembre 2022, poursuivant la tendance observée depuis le 4e trimestre 2021. En France, le cumul sur douze mois augmente de 10,4 % par rapport à celui du précédent trimestre. La Bretagne est la quatrième région de France où les défaillances d’entreprises ont le plus augmenté en 2022. Le cumul sur douze mois est en forte hausse de 59,4 % par rapport au cumul de janvier à décembre 2021 (+49,5 % en France). Toutefois, le nombre de défaillances reste à un niveau inférieur de 22,4 % à celui enregistré en 2019, avant l’épidémie de Covid-19.

Encadré 1 - Contexte international - Malgré son ralentissement, l’économie mondiale a résisté en fin d’année 2022

Au quatrième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti en zone euro, et même fléchi en Allemagne et en Italie, du fait du net recul de la consommation des ménages dans un contexte d’inflation élevée. La production manufacturière a toutefois mieux résisté que ce que l’on pouvait craindre face au renchérissement de l’énergie. Hors zone euro, le PIB a également marqué le pas en Chine en raison d’un regain épidémique, mais il a continué de croître aux États-Unis. Au premier semestre 2023, l’activité mondiale progresserait de façon modérée, bénéficiant de la relative atténuation des tensions sur l’énergie en Europe et de la réouverture de l’économie chinoise.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance reste positive mais modeste

Le PIB français a de nouveau ralenti au quatrième trimestre 2022 (+0,1 % après +0,2 %), malgré une consommation des ménages en net retrait (-1,2 %). Du fait de températures clémentes et de comportements de sobriété, les ménages ont fortement réduit leur consommation d’énergie, d’autant que l’inflation est demeurée à un niveau élevé (autour de 6 % sur un an). La production industrielle en revanche n’a pas reculé, malgré l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la diminution de l’activité dans certains secteurs énergo-intensifs. L’investissement des entreprises a continué de progresser, bien qu’en ralentissant, et les exportations ont été soutenues par des livraisons aéronautiques et navales. Au premier semestre 2023, la croissance resterait modeste, la hausse des prix continuant de peser sur la dynamique de la consommation.

Publication rédigée par :Jean-Marc Lardoux, Agnès Palaric (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Ce secteur comprend l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.

Pour en savoir plus

(1) Insee, « Tableau de bord de la conjoncture : Bretagne », Chiffres-clés.

(2) Insee, « La croissance résiste, l’inflation aussi », Note de conjoncture, mars 2023.

(3) Insee, « Au quatrième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente dans deux tiers des régions et il est quasi stable dans les autres », Informations rapides no 2023-92, avril 2023.

(4) Insee, « Au quatrième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente de 0,2 % », Informations rapides no 2023-62, mars 2023.

(5) Insee, « Au quatrième trimestre 2022, le taux de chômage est quasi stable à 7,2 % », Informations rapides no 2023-37, février 2023.

(6) Insee, « Au quatrième trimestre 2022, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques dépasse de 2,0 % son niveau de 2019 », Informations rapides no 2023-39, février 2023.