Insee
Insee Conjoncture Réunion · Janvier 2023 · n° 25
Insee Conjoncture RéunionUne activité économique dynamique malgré les tensions sur les prix Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2022

Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)

Au troisième trimestre 2022, l’activité économique est dynamique malgré les tensions sur les prix et le conflit qui se poursuit en Ukraine. Ainsi, le volume d’heures de travail rémunérées reste supérieur à son niveau d’avant la crise sanitaire, de l’ordre de 14 %. L’emploi salarié continue d’augmenter ce trimestre, avec 1 600 emplois supplémentaires par rapport au deuxième trimestre. La croissance de l’emploi est uniquement portée par le secteur privé. L’emploi augmente surtout dans les services aux entreprises et aux particuliers, l’hébergement-restauration et la construction. La fréquentation touristique est largement au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire. Au troisième trimestre, les créations d’entreprises augmentent légèrement et la construction de logements collectifs reste particulièrement dynamique. Dans ce contexte, le taux de chômage est quasi stable et concerne 18 % de la population active.

Insee Conjoncture Réunion
No 25
Paru le :Paru le20/01/2023
 trimestre 2022
Publication rédigée par :Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)
Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister.

Avertissement sur le marché du travail

Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d’une enquête par sondage. En conséquence, une part d’aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.

Fin septembre 2022, 284 400 salarié·es travaillent à La Réunion, secteurs privé et public confondus. Malgré un contexte international incertain, l’emploi salarié continue d’augmenter au cours du 3e trimestre : 1 600 emplois sont créés (+ 0,6 % par rapport au trimestre précédent), après 1 800 emplois au 2e trimestre. Toutefois, l’emploi salarié croît moins vite que pendant l’année 2021 au cours de laquelle plus de 3 000 emplois avaient été créés chaque trimestre (figure 1). La croissance de l’emploi salarié sur un an reste plus élevée à La Réunion qu’au niveau national : + 2,3 % contre + 1,6 % entre septembre 2021 et septembre 2022. Le dynamisme des contrats en alternance, notamment l’apprentissage, explique près d’un quart de cette hausse annuelle.

Le contexte mondial continue de se traduire par de fortes tensions sur les prix. En juillet 2022, la hausse des prix à La Réunion sur un an avait atteint un pic (+ 5,6 % par rapport à juillet 2021). En novembre 2022, les prix à la consommation sont supérieurs de 3,5 % à leur niveau un an plus tôt, en novembre 2021. La forte hausse des prix des produits pétroliers (+ 11,1 %) s’est accompagnée de ceux des produits alimentaires (+ 6,5 %), des produits manufacturés et des services. En France hors Mayotte, les prix augmentent plus fortement encore sur un an (+ 6,2 % en novembre).

Malgré le ralentissement de l’économie mondiale au 3trimestre 2022 (encadré 1), l’activité économique reste dynamique à La Réunion : en septembre 2022, le volume d’heures rémunérées est supérieur de 15 % à son niveau de septembre 2019 (figure 2). Les entreprises n’ont quasiment plus recours aux dispositifs d’activité partielle mis en place depuis mars 2020 pour préserver les emplois.

La hausse de l’emploi portée par le secteur privé

Au 3e trimestre 2022, le secteur privé crée 1 700 emplois, soit moins qu’au trimestre précédent (+ 2 400). La croissance du nombre d’apprentis contribue significativement à cette augmentation (figure 3). Au contraire de l’emploi dans le secteur privé, l’emploi public se replie comme les trimestres précédents (– 100 emplois au 3e trimestre 2022). Sur un an, ce secteur a perdu 1 500 emplois. Ce trimestre, les contrats aidés non-marchands « Parcours emploi compétence » (PEC) diminuent de 400 par rapport au trimestre précédent. Fin octobre 2022, 10 600 personnes bénéficient de ce type de contrat.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - La Réunion Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - La Réunion Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,0 100,0 100,4 100,0
2ᵉ trim. 2015 101,0 100,2 100,3 100,2
3ᵉ trim. 2015 101,6 100,3 101,2 100,3
4ᵉ trim. 2015 102,4 100,4 102,2 100,5
1ᵉ trim. 2016 102,8 100,6 102,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 103,2 100,8 103,0 101,0
3ᵉ trim. 2016 103,3 101,1 103,2 101,3
4ᵉ trim. 2016 103,4 101,2 103,8 101,4
1ᵉ trim. 2017 104,0 101,6 104,6 101,9
2ᵉ trim. 2017 104,8 102,0 105,6 102,4
3ᵉ trim. 2017 104,5 102,1 105,3 102,6
4ᵉ trim. 2017 104,5 102,5 105,6 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,5 102,7 105,2 103,5
2ᵉ trim. 2018 102,8 102,8 104,7 103,7
3ᵉ trim. 2018 102,9 102,8 105,0 103,7
4ᵉ trim. 2018 102,5 103,1 104,3 104,1
1ᵉ trim. 2019 104,4 103,6 106,6 104,8
2ᵉ trim. 2019 105,4 103,9 107,8 105,0
3ᵉ trim. 2019 106,5 104,3 109,4 105,6
4ᵉ trim. 2019 107,7 104,6 110,3 106,0
1ᵉ trim. 2020 106,5 102,5 108,5 103,2
2ᵉ trim. 2020 106,0 101,9 108,1 102,7
3ᵉ trim. 2020 108,1 103,9 110,9 104,8
4ᵉ trim. 2020 109,5 103,8 112,6 104,6
1ᵉ trim. 2021 111,2 104,4 115,1 105,5
2ᵉ trim. 2021 112,6 105,7 116,8 107,0
3ᵉ trim. 2021 114,3 106,7 118,9 108,3
4ᵉ trim. 2021 115,4 107,2 120,9 109,1
1ᵉ trim. 2022 115,5 107,6 121,2 109,6
2ᵉ trim. 2022 116,2 108,0 122,7 110,0
3ᵉ trim. 2022 116,9 108,4 123,8 110,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Plus d’emplois dans les services aux entreprises et aux particuliers, l’hébergement-restauration et la construction

Dans le tertiaire marchand hors intérim, l’emploi progresse au 3e trimestre (+ 900 emplois), mais moins fortement qu’au trimestre précédent (+ 0,8 % contre + 1,5 %). Les emplois sont créés principalement dans les secteurs des services aux entreprises et aux ménages, ainsi que dans l’hébergement et restauration (figure 4).

L’emploi augmente le plus dans les , après un ralentissement en début d’année : 400 emplois hors intérim sont créés après 200 emplois chaque trimestre depuis le début de l’année. En 2021, plus de 400 emplois étaient créés chaque année. Dans les , l’emploi augmente comme au trimestre précédent (+ 300 emplois), après une baisse de 200 emplois au 1er trimestre 2022. L’augmentation est portée par la hausse du nombre de salarié·es des particuliers-employeurs et dans une moindre mesure des contrats en alternance.

Dans les secteurs de l’hébergement-restauration, les créations d’emplois restent soutenues (+ 300 emplois) en lien avec la croissance de l’activité touristique. Ainsi, l’emploi dépasse de 14 % son niveau du 3e trimestre 2021 (soit + 1 500 emplois). L’emploi se stabilise par ailleurs dans le commerce et les transports. Toutefois, en novembre 2022, les volumes d’heures rémunérées s’y situent nettement au-dessus de leur niveau d’avant crise : + 13 % dans le commerce et + 12 % dans les transports par rapport à novembre 2019. Après trois trimestres consécutifs de hausse, l’emploi diminue de 100 emplois dans le secteur de l’information et communication.

Dans la construction, l’emploi hors intérim continue d’augmenter (+ 300 emplois) (figure 5). Cependant, la baisse des consultations de travaux entre janvier et juin 2022 (- 29 %) pourrait avoir des conséquences sur l’activité dans ce secteur en fin d’année 2022.

Par ailleurs, l’emploi industriel hors intérim, particulièrement dynamique depuis plus d’un an, est stable ce trimestre. Sur un an, 600 emplois sont créées dans ce secteur. Enfin, dans le secteur agricole, le nombre d’emplois baisse (- 100).

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - La Réunion

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - La Réunion (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - La Réunion Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 1,4 -4,1 9,2 2,3 4,6 2,5 1,9
févr. 2020 0,9 2,6 7,7 1,7 4,9 2,5 1,7
mars 2020 -15,2 -30,5 -31,5 -12,3 -3,1 -14,5 -13,3
avr. 2020 -36,5 -65,0 -82,3 -36,3 -22,0 -40,3 -33,2
mai 2020 -18,9 -21,2 -68,9 -19,6 -10,5 -21,4 -22,4
juin 2020 -6,6 -3,7 -35,6 -6,7 -1,1 -7,3 -10,3
juil. 2020 -4,3 -4,3 -18,8 -2,3 2,7 -3,1 -6,8
août 2020 -3,3 -4,0 -13,7 -1,2 2,9 -2,0 -4,5
sept. 2020 -2,3 -2,9 -14,3 -0,3 3,2 -1,2 -4,4
oct. 2020 -2,1 -2,6 -12,4 0,9 4,3 -0,2 -4,8
nov. 2020 -1,7 -2,2 -12,4 1,5 4,5 0,2 -9,8
déc. 2020 -1,0 -4,4 -11,0 2,2 6,3 0,9 -6,7
janv. 2021 3,0 2,4 6,1 4,6 11,6 5,4 -5,2
févr. 2021 2,9 2,9 1,1 3,7 13,0 4,8 -5,4
mars 2021 0,6 3,4 -16,0 2,8 13,8 3,1 -5,1
avr. 2021 0,9 1,2 -43,8 2,1 13,2 0,7 -7,8
mai 2021 -0,1 2,3 -35,6 3,6 13,1 2,0 -5,7
juin 2021 2,5 5,2 -18,7 7,3 16,1 6,1 -0,4
juil. 2021 1,8 -0,1 -0,1 7,9 13,6 6,5 -0,8
août 2021 1,6 0,6 -30,9 7,7 14,5 4,7 -0,2
sept. 2021 4,4 2,1 -15,7 9,5 14,7 7,2 0,7
oct. 2021 3,3 -0,3 0,7 10,7 14,1 8,3 0,7
nov. 2021 3,6 1,9 5,7 11,2 16,4 9,5 2,4
déc. 2021 4,6 -4,4 3,9 11,5 16,9 9,5 2,1
janv. 2022 5,4 -0,7 3,9 10,1 21,0 10,0 1,4
févr. 2022 5,4 -3,0 2,7 10,1 21,2 9,2 3,1
mars 2022 5,9 5,1 12,2 12,3 23,0 12,2 4,1
avr. 2022 5,1 2,4 14,4 11,8 21,0 11,4 2,2
mai 2022 7,5 7,2 17,1 13,2 22,7 13,5 3,8
juin 2022 8,6 8,1 16,4 14,2 24,1 14,4 4,6
juil. 2022 5,8 2,6 20,8 13,5 20,1 12,7 1,7
août 2022 7,5 5,5 19,4 14,8 22,8 14,2 3,6
sept. 2022 8,8 7,0 18,0 15,5 22,5 14,8 3,8
oct. 2022 6,9 5,4 18,1 14,5 20,9 13,7 2,8
nov. 2022 7,2 8,3 21,0 14,0 20,7 13,9 3,8
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - La Réunion

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’emploi intérimaire rebondit après deux trimestres de baisse

Dans l’ensemble des secteurs (industrie, construction, services), les entreprises réalisent des ajustements de court terme en ayant recours à l’intérim. Au 3e trimestre 2022, l’emploi intérimaire augmente de 100 emplois. Il avait reculé au cours des deux trimestres précédents, alors qu’il augmentait jusque fin 2021. Fin septembre 2022, 5 300 personnes sont en mission d’intérim, soit le niveau le plus élevé depuis le 4e trimestre 2021.

L’emploi de nouveau en hausse dans le tertiaire non marchand

Fin juin 2022, 119 200 salarié·es travaillent dans les services non marchands (enseignement, administration publique, santé ou action sociale). Ces personnes travaillent majoritairement dans le public (80 %), mais peuvent également exercer dans le privé (activités de soutien scolaire, enseignement de la conduite, médecin, etc.). L’emploi dans ce secteur augmente ce trimestre (+ 300), après avoir reculé au cours du trimestre précédent (- 400).

Figure 3Evolution du nombre d’apprentis

Evolution du nombre d’apprentis
Mois Nombre d’apprentis
déc. 14 4953
janv. 15 4867
févr. 15 4799
mars 15 4718
avr. 15 4674
mai 15 4623
juin 15 4645
juil. 15 4845
août 15 4003
sept. 15 4413
oct. 15 4690
nov. 15 4974
déc. 15 5247
janv. 16 5187
févr. 16 5158
mars 16 5118
avr. 16 5087
mai 16 5061
juin 16 5134
juil. 16 5218
août 16 4191
sept. 16 4587
oct. 16 4785
nov. 16 5047
déc. 16 5120
janv. 17 5025
févr. 17 4955
mars 17 4880
avr. 17 4821
mai 17 4755
juin 17 4811
juil. 17 4905
août 17 3573
sept. 17 3974
oct. 17 4191
nov. 17 4450
déc. 17 4544
janv. 18 4435
févr. 18 4336
mars 18 4246
avr. 18 4169
mai 18 4109
juin 18 4114
juil. 18 4164
août 18 3359
sept. 18 3629
oct. 18 3767
nov. 18 3903
déc. 18 3909
janv. 19 3815
févr. 19 3770
mars 19 3747
avr. 19 3745
mai 19 3710
juin 19 3704
juil. 19 3708
août 19 2971
sept. 19 3439
oct. 19 3666
nov. 19 3780
déc. 19 3811
janv. 20 3878
févr. 20 3989
mars 20 4078
avr. 20 4063
mai 20 4063
juin 20 4067
juil. 20 4632
août 20 4935
sept. 20 6265
oct. 20 7302
nov. 20 7869
déc. 20 8331
janv. 21 8555
févr. 21 9292
mars 21 9658
avr. 21 9761
mai 21 9909
juin 21 10179
juil. 21 10369
août 21 10260
sept. 21 11416
oct. 21 11906
nov. 21 12322
déc. 21 12397
janv. 22 12248
févr. 22 12123
mars 22 12203
avr. 22 12218
mai 22 12296
juin 22 12610
juil. 22 12677
août 22 12241
sept. 22 13079
oct. 22 13480
  • Note : stock d’apprentis.
  • Champ : secteurs public et privé.
  • Source : Dares.

Figure 3Evolution du nombre d’apprentis

  • Note : stock d’apprentis.
  • Champ : secteurs public et privé.
  • Source : Dares.

Figure 4Niveau et évolution de l’emploi salarié par secteur d’activité détaillé à La Réunion

Niveau et évolution de l’emploi salarié par secteur d’activité détaillé à La Réunion
Emploi salarié (en milliers) Évolution trimestrielle (en %) Évolution annuelle (en %)
Ensemble 284,4 0,6 2,3
Privé 196,3 0,9 4,2
Public 88,1 -0,2 -1,7
Agriculture 3,2 -2,6 2,6
Industrie 20,2 0,2 2,9
dont Agro-alimentaire 8,0 0,2 3,8
Construction 17,8 1,5 4,6
Tertiaire marchand 124,1 0,9 4,2
Commerce 35,4 -0,1 2,1
Transports 13,0 -0,2 1,7
Hébergement - restauration 12,3 2,9 14,0
Information et communication 3,7 -2,1 3,9
Services financiers 6,3 -0,6 0,3
Services immobiliers 2,3 2,1 2,5
Services aux entreprises* 24,4 1,7 5,6
Intérim 5,3 2,5 9,7
Services aux ménages 21,4 1,5 2,9
Tertiaire non marchand 119,2 0,2 -0,2
  • * hors intérim.
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. L’évolution trimestrielle compare le trimestre en cours au trimestre précédent, l’évolution annuelle compare le trimestre en cours au même trimestre de l’année précédente.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - La Réunion

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - La Réunion (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 104,2 101,4 100,0 101,8
2ᵉ trim. 2015 102,7 101,0 99,8 102,1
3ᵉ trim. 2015 105,1 102,0 100,7 102,3
4ᵉ trim. 2015 105,7 102,0 101,9 102,7
1ᵉ trim. 2016 106,6 102,8 102,3 103,0
2ᵉ trim. 2016 107,8 102,6 103,1 103,8
3ᵉ trim. 2016 107,9 102,8 102,8 103,9
4ᵉ trim. 2016 107,1 104,0 103,4 103,2
1ᵉ trim. 2017 107,0 103,5 104,0 103,5
2ᵉ trim. 2017 107,6 104,1 104,7 104,2
3ᵉ trim. 2017 106,6 104,1 104,0 104,0
4ᵉ trim. 2017 106,4 104,2 104,1 103,7
1ᵉ trim. 2018 107,1 105,1 103,4 101,9
2ᵉ trim. 2018 105,9 106,2 102,3 100,9
3ᵉ trim. 2018 106,8 106,7 102,5 100,8
4ᵉ trim. 2018 108,0 105,1 101,9 101,0
1ᵉ trim. 2019 110,9 105,6 103,9 102,7
2ᵉ trim. 2019 112,8 106,1 105,3 103,2
3ᵉ trim. 2019 113,5 107,4 106,8 103,7
4ᵉ trim. 2019 113,7 108,0 108,1 105,2
1ᵉ trim. 2020 114,1 107,9 106,6 105,5
2ᵉ trim. 2020 114,7 106,8 105,4 104,8
3ᵉ trim. 2020 118,4 108,3 107,6 106,0
4ᵉ trim. 2020 119,6 110,4 108,9 107,1
1ᵉ trim. 2021 123,1 112,4 111,8 107,9
2ᵉ trim. 2021 123,7 113,0 113,5 109,0
3ᵉ trim. 2021 124,0 114,4 115,7 110,4
4ᵉ trim. 2021 127,1 115,2 117,3 110,2
1ᵉ trim. 2022 126,5 115,5 117,7 110,4
2ᵉ trim. 2022 127,8 117,4 119,4 110,0
3ᵉ trim. 2022 129,7 117,7 120,4 110,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - La Réunion

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le chômage est quasi stable depuis un an

À La Réunion, au 3e trimestre 2022, le au sens du Bureau international du travail (BIT) s’établit en moyenne à 18 % de la population active. Depuis un an, le chômage est quasi stable : il oscille entre 18 et 19 %, à un niveau bien en deçà de sa valeur de fin 2018 (24 %) (figure 6). La baisse du chômage depuis 2018 est à relier au fort dynamisme de l'emploi. Au niveau national, le chômage concerne 7,3 % de la population active au 3e trimestre 2022.

Figure 6Taux de chômage lissé

en %
Taux de chômage lissé (en %)
La Réunion Taux de chômage « lissé » - La Réunion France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 25,3 25,5 10,5
1ᵉ trim. 2015 23,0 24,5 10,3
2ᵉ trim. 2015 23,5 23,6 10,5
3ᵉ trim. 2015 24,2 23,0 10,3
4ᵉ trim. 2015 23,1 22,6 10,2
1ᵉ trim. 2016 23,3 22,4 10,2
2ᵉ trim. 2016 21,9 22,3 10,0
3ᵉ trim. 2016 21,8 22,2 9,9
4ᵉ trim. 2016 22,0 22,1 10,0
1ᵉ trim. 2017 21,3 22,2 9,6
2ᵉ trim. 2017 24,0 22,4 9,5
3ᵉ trim. 2017 22,4 22,7 9,5
4ᵉ trim. 2017 22,8 23,2 9,0
1ᵉ trim. 2018 23,8 23,9 9,3
2ᵉ trim. 2018 24,3 24,2 9,1
3ᵉ trim. 2018 24,3 24,1 9,0
4ᵉ trim. 2018 23,5 23,7 8,7
1ᵉ trim. 2019 22,3 22,8 8,7
2ᵉ trim. 2019 22,1 21,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,4 20,8 8,4
4ᵉ trim. 2019 20,2 19,6 8,2
1ᵉ trim. 2020 18,9 18,2 7,9
2ᵉ trim. 2020 13,5 17,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 19,7 17,0 9,0
4ᵉ trim. 2020 17,1 17,0 8,1
1ᵉ trim. 2021 17,5 17,5 8,2
2ᵉ trim. 2021 16,8 17,9 7,9
3ᵉ trim. 2021 18,7 18,2 8,0
4ᵉ trim. 2021 19,0 18,4 7,4
1ᵉ trim. 2022 18,6 18,4 7,3
2ᵉ trim. 2022 19,0 18,4 7,4
3ᵉ trim. 2022 17,7 18,4 7,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Une fréquentation touristique largement au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire

À La Réunion, au 3e trimestre 2022, l’activité touristique se situe à un niveau très élevé, supérieur à celui d’avant la crise sanitaire. Avec 421 900 nuitées enregistrées, la fréquentation dans les hôtels et les autres hébergements collectifs touristiques augmente de 7 % par rapport au 3e trimestre 2019, avant la crise. La hausse de la fréquentation touristique est particulièrement marquée en juillet 2022 (+ 13 % par rapport à juillet 2019) (figure 7).

Figure 7Nombre de nuitées dans les hébergements collectifs touristiques à La Réunion

Nombre de nuitées dans les hébergements collectifs touristiques à La Réunion
Mois Nombre de nuitées 2019 Nombre de nuitées 2020 Nombre de nuitées 2021 Nombre de nuitées 2022
Janv. 133 500 135 600 139 600 137 800
Fév. 102 300 111 300 79 900 94 300
Mars* 121 700 nd. 98 300 126 100
Avr. 122 200 9 900 58 200 121 900
Mai 121 800 15 100 88 200 137 100
Juin 99 200 29 100 67 900 101 400
Juil. 131 000 106 100 135 700 148 000
Août 142 700 116 600 82 200 152 100
Sept. 119 700 77 100 78 500 121 800
Oct. 155 600 128 600 147 800 nd.
Nov. 146 800 71 800 153 200 nd.
Déc. 135 100 106 100 148 200 nd.
  • * le nombre de nuitées en mars 2020 n’est pas disponible (cf. Sources).
  • nd. : données non disponibles.
  • Source : Insee, enquêtes de fréquentation hôtelière.

Figure 7Nombre de nuitées dans les hébergements collectifs touristiques à La Réunion

  • * le nombre de nuitées en mars 2020 n’est pas disponible (cf. Sources).
  • nd. : données non disponibles.
  • Source : Insee, enquêtes de fréquentation hôtelière.

Au 3e trimestre 2022, le taux d’occupation des chambres s’élève à 70,5 %, en progression de 7 points par rapport au 3e trimestre 2019. Cela s’explique par une hausse de la fréquentation hôtelière, mais aussi par la diminution de l’offre de chambres (3 % de chambres offertes de moins).

Du fait de la fréquentation touristique élevée au cours de l’hiver austral, le chiffre d’affaires des hôtels et des restaurants augmente fortement sur cette période. Ainsi, en juillet 2022, le chiffre d’affaires des hôtels est supérieur de 20 % à celui de juillet 2019 et de 6 % en août 2022 par rapport à août 2019. Cette croissance est liée pour partie à la hausse des prix des services d’hébergement (+ 8 % entre mi-2019 et mi-2022). Mais l’activité augmente aussi globalement en volume. Quant au chiffre d’affaires de la restauration, il dépasse son niveau d’avant-crise de près de 15 % en juillet-août 2022 et de 20 % en septembre (figure 8).

La hausse de la fréquentation d’hébergements touristiques au 3e trimestre concerne les seuls établissements classés de catégories supérieures (de 3 à 5 étoiles), pour lesquels le nombre de nuitées augmente de 11 % par rapport au 3e trimestre 2019. En revanche, la fréquentation d’hébergements de catégorie moindre (non classé ou classement inférieur à 2 étoiles) est quasiment stable par rapport au même trimestre de 2019.

La hausse de la fréquentation profite davantage aux hôtels et autres hébergements collectifs touristiques de l’Ouest (+ 10,5 %) qu’à ceux du Sud (+ 3,5 %) et du Nord-Est (+ 1 %).

La fréquentation touristique repose en très grande partie sur la clientèle française, principalement constituée d’habitants de l’Hexagone de passage sur l’île et de résidents réunionnais. Cette clientèle, à l’origine de 92 % des nuitées au 3e trimestre 2022, est davantage présente qu’avant la crise sanitaire (+ 13 % en termes de nuitées par rapport au 3e trimestre 2019). En revanche, la clientèle étrangère est moins présente qu’avant la crise sanitaire (- 31 %).

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - La Réunion Restauration - La Réunion Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 6,8 7,8 4,5 5,4
févr. 2019 3,7 4,8 5,3 11,4
mars 2019 4,1 8,1 2,8 7,5
avr. 2019 -0,2 0,1 6,3 7,0
mai 2019 -0,6 -0,4 -1,4 5,8
juin 2019 11,7 8,5 10,5 8,4
juil. 2019 4,0 7,6 2,3 5,4
août 2019 5,1 3,2 4,8 9,1
sept. 2019 3,4 4,7 3,5 4,5
oct. 2019 4,8 4,5 0,2 6,5
nov. 2019 17,2 42,3 0,8 8,8
déc. 2019 18,7 3,7 5,1 5,0
janv. 2020 -3,3 7,4 7,9 8,6
févr. 2020 3,3 6,3 3,9 3,5
mars 2020 -51,5 -47,0 -59,0 -54,7
avr. 2020 -91,9 -92,2 -89,2 -90,0
mai 2020 -86,9 -58,1 -88,7 -72,9
juin 2020 -74,3 -14,9 -72,1 -28,7
juil. 2020 -33,3 -0,8 -44,5 -7,9
août 2020 -19,6 2,4 -25,2 -5,7
sept. 2020 -31,3 3,5 -44,6 -8,7
oct. 2020 -25,4 3,8 -50,9 -18,6
nov. 2020 -46,9 -2,9 -77,6 -63,3
déc. 2020 -18,3 9,2 -69,2 -54,5
janv. 2021 12,0 21,7 -67,8 -55,9
févr. 2021 -20,8 0,4 -66,5 -57,8
mars 2021 -18,6 -25,6 -68,8 -59,0
avr. 2021 -62,3 -42,4 -75,0 -60,4
mai 2021 -43,2 -30,2 -62,6 -40,4
juin 2021 -35,6 -5,5 -46,5 -6,7
juil. 2021 5,7 8,8 -20,8 8,3
août 2021 -41,7 -43,3 -7,6 3,7
sept. 2021 -27,4 -16,5 -15,7 3,3
oct. 2021 -5,2 3,2 -10,0 6,1
nov. 2021 -1,6 3,3 -7,2 3,3
déc. 2021 4,1 12,8 -7,2 2,4
janv. 2022 7,9 -5,7 -23,8 1,5
févr. 2022 -10,9 -9,8 -6,0 8,1
mars 2022 5,1 3,2 2,6 9,0
avr. 2022 4,7 20,3 14,6 16,6
mai 2022 9,4 20,3 21,0 24,8
juin 2022 9,6 11,7 11,4 19,0
juil. 2022 19,6 14,0 17,6 20,5
août 2022 5,9 13,0 23,5 22,4
sept. 2022 0,5 19,5 17,7 22,4
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

La construction de logements collectifs reste dynamique

En un an, d’octobre 2021 à septembre 2022, 8 060 logements sont autorisés à la construction à La Réunion, soit 4 % de moins par rapport à la même période un an auparavant (figure 9). Les autorisations de construire pour les logements individuels baissent en effet (- 13,5 %), tandis que celles relatives aux logements collectifs augmentent (+ 8 %). Au niveau national, les autorisations de construction de logements sont en hausse (+ 10 %).

À La Réunion, les mises en chantier diminuent (- 12 %) par rapport à la même période, un an plus tôt. Cette baisse concerne tant les logements collectifs (- 11 %) que les logements individuels (- 12 %). Au niveau national, les mises en chantier sont stables, même si les ouvertures de chantier des logements individuels sont bien orientées (+ 7 %).

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2014)
La Réunion France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 101,2 99,7
févr. 2015 98,8 99,1
mars 2015 92,8 98,0
avr. 2015 98,8 99,1
mai 2015 92,8 98,4
juin 2015 90,4 99,6
juil. 2015 88,0 99,4
août 2015 90,4 100,5
sept. 2015 91,6 101,5
oct. 2015 88,0 102,3
nov. 2015 90,4 104,7
déc. 2015 92,8 106,2
janv. 2016 90,4 106,6
févr. 2016 94,0 108,4
mars 2016 94,0 108,8
avr. 2016 96,4 110,1
mai 2016 94,0 112,6
juin 2016 98,8 113,0
juil. 2016 102,4 114,3
août 2016 98,8 115,7
sept. 2016 96,4 118,4
oct. 2016 95,2 119,2
nov. 2016 96,4 120,4
déc. 2016 97,6 121,8
janv. 2017 100,0 122,7
févr. 2017 97,6 123,0
mars 2017 96,4 125,6
avr. 2017 90,4 125,4
mai 2017 92,8 126,4
juin 2017 90,4 127,8
juil. 2017 88,0 129,4
août 2017 95,2 129,9
sept. 2017 94,0 130,3
oct. 2017 97,6 130,9
nov. 2017 97,6 129,8
déc. 2017 95,2 129,4
janv. 2018 94,0 129,8
févr. 2018 94,0 130,5
mars 2018 91,6 128,9
avr. 2018 92,8 129,0
mai 2018 89,2 128,7
juin 2018 91,6 127,0
juil. 2018 95,2 125,4
août 2018 92,8 124,9
sept. 2018 97,6 123,8
oct. 2018 95,2 123,6
nov. 2018 92,8 123,3
déc. 2018 92,8 121,6
janv. 2019 95,2 121,0
févr. 2019 94,0 119,1
mars 2019 95,2 118,3
avr. 2019 95,2 118,6
mai 2019 97,6 117,9
juin 2019 92,8 117,7
juil. 2019 89,2 118,3
août 2019 85,5 117,1
sept. 2019 79,5 115,7
oct. 2019 80,7 116,4
nov. 2019 84,3 116,5
déc. 2019 84,3 118,3
janv. 2020 84,3 119,1
févr. 2020 89,2 120,4
mars 2020 88,0 120,2
avr. 2020 86,7 114,6
mai 2020 81,9 110,4
juin 2020 89,2 109,2
juil. 2020 90,4 106,4
août 2020 89,2 105,7
sept. 2020 89,2 105,7
oct. 2020 90,4 103,9
nov. 2020 90,4 104,1
déc. 2020 91,6 103,0
janv. 2021 90,4 102,1
févr. 2021 86,7 101,8
mars 2021 90,4 102,7
avr. 2021 96,4 108,3
mai 2021 100,0 112,9
juin 2021 94,0 115,0
juil. 2021 95,2 118,3
août 2021 98,8 119,5
sept. 2021 101,2 121,4
oct. 2021 100,0 121,8
nov. 2021 101,2 121,8
déc. 2021 101,2 122,4
janv. 2022 102,4 123,5
févr. 2022 101,2 126,5
mars 2022 102,4 129,8
avr. 2022 98,8 131,0
mai 2022 96,4 132,7
juin 2022 96,4 133,1
juil. 2022 94,0 133,4
août 2022 92,8 136,5
sept. 2022 97,6 133,8
oct. 2022 98,8 130,6
nov. 2022 96,4 128,6
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.
Avertissement sur les créations d’entreprises

Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.

Les créations d’entreprises en légère hausse au 3e trimestre 2022

Au 3e trimestre 2022, les créations d’entreprises dans l’ensemble des secteurs marchands non agricoles (y compris les micro-entreprises) augmentent de 2 % par rapport au 2trimestre de l’année à La Réunion. Dans l’Hexagone, leur croissance est plus marquée (+ 9 %) (figure 10).

À La Réunion, la hausse des créations d’entreprises est portée par les secteurs de l’industrie (+ 10 %), des autres services (+ 4 %) et de la construction (+ 1 %). Les créations sont stables dans le secteur du « commerce, transports, hébergements et restauration ».

Au 3e trimestre 2022, les micro-entreprises représentent 56 % des créations d’entreprises à La Réunion. Cette part est un peu moins élevée que dans l’Hexagone (62 %).

Sur un an, par rapport au 3e trimestre 2021, les créations d’entreprises augmentent de 3 %, à La Réunion. Cette hausse est tirée par les créations de micro-entreprises (+ 5 %), alors que le nombre de créations d’entreprises individuelles classiques recule (- 3 %). Les créations sous la forme de sociétés augmentent quant à elles (+ 1 %).

Figure 10Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
La Réunion hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs La Réunion y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 83,3 93,3 87,0 94,7
2ᵉ trim. 2015 85,1 93,4 92,0 94,2
3ᵉ trim. 2015 86,2 97,0 92,5 95,8
4ᵉ trim. 2015 86,2 100,4 89,6 98,6
1ᵉ trim. 2016 87,8 104,0 93,3 100,0
2ᵉ trim. 2016 92,5 107,6 98,1 104,4
3ᵉ trim. 2016 87,6 106,5 93,2 103,1
4ᵉ trim. 2016 86,3 110,5 93,4 104,6
1ᵉ trim. 2017 94,2 110,6 98,9 106,2
2ᵉ trim. 2017 89,3 111,8 95,6 107,3
3ᵉ trim. 2017 96,3 115,3 102,3 115,3
4ᵉ trim. 2017 94,9 117,7 105,8 118,5
1ᵉ trim. 2018 92,4 116,9 107,1 122,9
2ᵉ trim. 2018 102,5 118,6 116,6 127,2
3ᵉ trim. 2018 81,3 116,2 99,8 128,5
4ᵉ trim. 2018 80,5 119,7 101,7 133,9
1ᵉ trim. 2019 84,3 125,6 111,7 145,0
2ᵉ trim. 2019 90,2 124,8 112,8 145,6
3ᵉ trim. 2019 87,6 124,9 111,9 150,3
4ᵉ trim. 2019 89,6 120,9 114,9 152,9
1ᵉ trim. 2020 96,6 114,3 123,6 139,2
2ᵉ trim. 2020 81,3 86,6 101,3 114,4
3ᵉ trim. 2020 87,4 132,6 137,5 179,2
4ᵉ trim. 2020 101,3 134,3 158,1 178,6
1ᵉ trim. 2021 93,3 135,9 151,0 182,5
2ᵉ trim. 2021 88,6 139,5 161,2 178,8
3ᵉ trim. 2021 90,6 136,2 155,3 173,5
4ᵉ trim. 2021 88,2 136,6 151,2 176,1
1ᵉ trim. 2022 91,6 134,4 168,2 177,3
2ᵉ trim. 2022 91,5 136,9 156,7 172,8
3ᵉ trim. 2022 90,4 144,5 160,3 188,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Encadré 1 - Contexte international – L’économie mondiale en ralentissement

Au troisième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti dans la plupart des pays européens et s’est même contractée au Royaume-Uni. Le rebond ponctuel de l’activité en Chine et aux États-Unis masque quant à lui une dynamique plus générale de ralentissement économique depuis plusieurs trimestres. Les économies occidentales demeurent confrontées à des niveaux d’inflation élevés, toutefois en repli fin 2022 suite au recul des prix de marché de l’énergie depuis l’été. Les difficultés de production dans certains secteurs, en lien avec les prix énergétiques, l’augmentation du coût du crédit sous l’effet des resserrements monétaires et le manque de dynamisme de la demande mondiale pourraient contraindre l’activité économique début 2023.

Encadré 2 - Contexte national – En France, ralentissement en cours

Le PIB français a ralenti au troisième trimestre 2022 (+0,2 % après +0,5 %). L’activité dans les services n’a en effet plus bénéficié des effets de rattrapage ayant porté son rebond au trimestre précédent, tandis que dans l’industrie, la production d’électricité a continué de baisser. L’emploi a néanmoins conservé son dynamisme du premier semestre, porté par l’essor de l’apprentissage. Malgré les mesures de soutien au revenu des ménages, leur consommation est demeurée atone, dans un contexte où l’inflation est restée au second semestre 2022 autour de 6 % sur un an. En fin d’année, les difficultés persistantes du parc nucléaire, l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la hausse des coûts de production dans certains secteurs énergo-intensifs pourrait conduire à un léger fléchissement de l’activité française.

Publication rédigée par :Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)
Publication rédigée par :Anne Jonzo, Isabelle Rivière (Insee)

Définitions

Les services aux entreprises correspondent aux activités scientifiques et techniques, qui regroupent les activités juridiques, comptables, de gestion, d’architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques, ainsi qu’aux activités de services administratifs et de soutien, qui regroupent les activités liées à l’emploi (hors intérim), aux agences de voyage, aux activités de location et à la sécurité.

Les services aux ménages sont majoritairement composés des activités des organisations associatives, ils comportent également les activités d’arts et spectacles, des activités récréatives et d’autres services personnels.

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs au sens du BIT et le nombre de personnes en emploi ou au chômage.