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Insee Conjoncture Bretagne · Octobre 2022 · n° 41
Insee Conjoncture Bretagne2e trimestre 2022 : l’activité et l’emploi continuent de progresser Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2022

Jean-Marc Lardoux, Agnès Palaric (Insee)

Depuis le début de l’année, l’économie mondiale est fortement perturbée sous l’effet de la guerre en Ukraine et des mesures de confinement en Chine en lien avec la vague Omicron du Covid-19. Malgré ces deux chocs exogènes, l’activité reste soutenue en Bretagne et l’emploi salarié maintient sa progression dans la région comme en France (+0,4 %). Le dynamisme du tertiaire marchand hors intérim se confirme au 2e trimestre, ce secteur étant à l’origine de la majorité des 5 000 créations nettes d’emplois dans la région. Le taux de chômage est quasi stable et demeure à un niveau bas (5,9 %). La nouvelle diminution du nombre de personnes inscrites à Pôle emploi bénéficie davantage aux jeunes, comme au trimestre précédent.

D’autres signaux sont plus contrastés ; en particulier, l’emploi intérimaire baisse pour le deuxième trimestre consécutif. La fréquentation des hôtels, tout en se rapprochant de son niveau de 2019, reste pénalisée par une moindre affluence de la clientèle étrangère. Les autorisations de construire sont en repli dans la région. À cela s’ajoutent une nouvelle baisse des créations d’entreprises et une accélération de l’augmentation du nombre de défaillances.

Insee Conjoncture Bretagne
No 41
Paru le :Paru le11/10/2022

L’activité poursuit sa progression

Mesurée par le nombre d’heures rémunérées par les employeurs (hors chômage partiel), l’activité d’avril à juin 2022 en Bretagne dépasse de 5,1 % son niveau d’avant-crise du 2e trimestre 2019, davantage qu’au niveau national (+3,5 %).

En juillet 2022, l’activité est supérieure de 2,7 % au niveau de juillet 2019 dans la région, là aussi plus qu’en France hors Mayotte (+1,0 %) (figure 1). En Bretagne, l’activité dans l’hébergement-restauration progresse de 10 % par rapport à juillet 2019. À l’inverse, dans l’industrie, l’activité est en dessous du niveau d’avant-crise (–1 %), toujours freinée par la fabrication de matériels de transport (–10 %), du fait des contraintes de production pesant sur l’industrie automobile.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Bretagne Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 0,5 2,9 5,5 2,4 1,2 1,9 1,9
févr. 2020 1,5 3,2 6,1 2,3 0,8 2,2 1,7
mars 2020 -7,5 -30,6 -37,3 -10,8 -5,5 -12,7 -13,3
avr. 2020 -22,4 -49,6 -82,0 -28,8 -16,3 -30,6 -33,2
mai 2020 -14,9 -15,2 -73,4 -17,4 -10,2 -18,8 -22,4
juin 2020 -6,5 -4,1 -31,7 -5,9 -3,3 -7,1 -10,3
juil. 2020 -4,4 -1,9 -13,8 -3,5 -1,5 -4,0 -6,8
août 2020 -1,9 -0,5 -10,2 -2,5 -0,8 -2,6 -4,5
sept. 2020 -3,1 -0,6 -9,4 -1,6 0,5 -2,0 -4,4
oct. 2020 -2,2 -1,6 -11,7 -1,3 0,1 -1,9 -4,8
nov. 2020 -2,4 -0,2 -60,7 -7,6 -0,5 -7,3 -9,8
déc. 2020 -1,8 -0,9 -59,8 -2,3 1,5 -4,3 -6,7
janv. 2021 -1,4 8,5 -45,9 -0,1 2,5 -1,3 -5,2
févr. 2021 -0,2 3,4 -57,0 -0,3 3,5 -2,0 -5,4
mars 2021 1,0 4,3 -56,5 0,4 5,1 -1,2 -5,1
avr. 2021 -1,4 4,4 -63,6 -3,6 2,6 -4,7 -7,8
mai 2021 -1,7 1,6 -43,9 -1,2 3,7 -2,8 -5,7
juin 2021 1,3 5,6 -10,0 3,2 5,6 2,5 -0,4
juil. 2021 -0,5 2,5 2,7 2,3 4,1 1,9 -0,8
août 2021 0,0 -2,5 -0,1 2,2 4,8 1,6 -0,2
sept. 2021 -0,2 4,6 0,8 3,7 5,5 2,9 0,7
oct. 2021 0,8 3,2 4,0 3,2 4,0 2,8 0,7
nov. 2021 2,4 4,2 5,3 4,5 6,1 4,2 2,4
déc. 2021 2,1 1,5 1,5 4,0 6,0 3,5 2,1
janv. 2022 0,3 9,0 2,2 4,3 5,8 3,9 1,4
févr. 2022 2,4 7,3 5,9 5,8 6,5 5,3 3,1
mars 2022 2,7 7,2 6,5 6,4 7,9 5,8 4,1
avr. 2022 0,2 4,6 6,2 4,8 5,7 3,9 2,2
mai 2022 2,5 8,0 8,1 5,7 6,9 5,5 3,8
juin 2022 2,5 6,3 8,2 6,7 7,9 5,9 4,5
juil. 2022 -1,4 1,5 9,5 3,4 5,0 2,7 1,0
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Par rapport à juillet 2021, soit sur un an, l’activité en Bretagne est moins soutenue qu’en France (respectivement +0,8 % et +1,8 %), sous l’effet notamment des baisses du nombre d’heures rémunérées par les employeurs dans le transport et entreposage (–3,7 %) et dans la fabrication d’autres produits industriels (–2,2 %).

L’emploi salarié reste dynamique

Entre fin mars et fin juin 2022, l’emploi salarié total progresse de 0,4 % en Bretagne (+5 000 créations nettes d’emploi), comme au 1er trimestre (figure 2). En un an, la hausse s’élève à 2,3 %, soit 29 700 emplois supplémentaires. Parmi ceux-ci, plus de 9 emplois créés sur 10 proviennent du secteur privé. En France hors Mayotte, l’emploi augmente également de 0,4 % au 2e trimestre 2022 et de 2,2 % en un an.

Par rapport au niveau d’avant-crise de fin décembre 2019, l’emploi salarié total a augmenté de 4,5 % en Bretagne (+55 400 emplois), davantage qu’au niveau national (+3,2 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Bretagne Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bretagne Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,2 100,0 100,2 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,5 100,2 100,6 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,3 100,9 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,8 100,4 101,2 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,2 100,6 101,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,5 100,8 102,0 101,0
3ᵉ trim. 2016 101,7 101,1 102,3 101,3
4ᵉ trim. 2016 101,8 101,2 102,4 101,4
1ᵉ trim. 2017 102,4 101,6 103,3 101,9
2ᵉ trim. 2017 102,9 102,0 103,9 102,5
3ᵉ trim. 2017 103,0 102,1 104,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 103,5 102,5 104,7 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,6 102,7 104,8 103,5
2ᵉ trim. 2018 103,8 102,8 105,2 103,7
3ᵉ trim. 2018 103,8 102,8 105,1 103,7
4ᵉ trim. 2018 104,3 103,1 105,9 104,1
1ᵉ trim. 2019 104,8 103,6 106,6 104,8
2ᵉ trim. 2019 105,1 103,9 106,8 105,0
3ᵉ trim. 2019 105,7 104,3 107,5 105,6
4ᵉ trim. 2019 106,1 104,6 108,1 106,0
1ᵉ trim. 2020 103,9 102,5 105,2 103,2
2ᵉ trim. 2020 104,0 101,9 105,4 102,8
3ᵉ trim. 2020 105,9 103,8 107,5 104,7
4ᵉ trim. 2020 106,1 103,8 107,7 104,6
1ᵉ trim. 2021 107,1 104,5 109,1 105,6
2ᵉ trim. 2021 108,3 105,7 110,6 107,1
3ᵉ trim. 2021 109,0 106,6 111,6 108,2
4ᵉ trim. 2021 110,0 107,3 112,9 109,1
1ᵉ trim. 2022 110,4 107,6 113,3 109,6
2ᵉ trim. 2022 110,8 108,0 113,7 110,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l’Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

L’emploi intérimaire baisse pour le deuxième trimestre consécutif

Au 2e trimestre 2022, l’emploi intérimaire baisse de 1,0 % en Bretagne (–400 emplois), après le recul de 2,0 % au 1er trimestre (figure 3). Ce fléchissement au premier semestre 2022 fait suite à un point historiquement haut atteint fin 2021, dans un contexte de difficultés de recrutement persistantes. Sur douze mois, l’emploi intérimaire augmente de 3,3 % (+1 500), porté par une forte accélération au dernier trimestre 2021 (+5,1 %). En France, il baisse de 2,5 % au 2e trimestre et progresse de 2,2 % en un an.

L’emploi intérimaire reste supérieur de 2,7 % à son niveau d’avant-crise dans la région (+1 200) et de 1,6 % en France.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,8 99,8
2ᵉ trim. 2015 103,4 103,7
3ᵉ trim. 2015 103,7 107,5
4ᵉ trim. 2015 108,1 109,9
1ᵉ trim. 2016 106,8 110,1
2ᵉ trim. 2016 108,2 112,7
3ᵉ trim. 2016 116,8 116,8
4ᵉ trim. 2016 116,2 121,9
1ᵉ trim. 2017 124,1 126,9
2ᵉ trim. 2017 132,4 132,7
3ᵉ trim. 2017 135,2 137,3
4ᵉ trim. 2017 139,2 142,4
1ᵉ trim. 2018 138,1 143,5
2ᵉ trim. 2018 135,6 141,1
3ᵉ trim. 2018 135,3 141,1
4ᵉ trim. 2018 136,7 137,6
1ᵉ trim. 2019 140,9 142,5
2ᵉ trim. 2019 140,5 141,0
3ᵉ trim. 2019 140,8 140,5
4ᵉ trim. 2019 140,1 138,0
1ᵉ trim. 2020 92,4 84,8
2ᵉ trim. 2020 112,1 103,1
3ᵉ trim. 2020 133,8 125,7
4ᵉ trim. 2020 132,1 130,5
1ᵉ trim. 2021 136,3 133,6
2ᵉ trim. 2021 139,2 137,2
3ᵉ trim. 2021 141,0 139,1
4ᵉ trim. 2021 148,2 146,6
1ᵉ trim. 2022 145,2 143,8
2ᵉ trim. 2022 143,8 140,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Ventilé par secteur utilisateur, l’emploi intérimaire dans l’industrie est quasi stable (–0,1 %) au 2e trimestre en Bretagne. L’agroalimentaire, principal secteur utilisateur d’intérim, affiche une hausse de 3,4 % (+400 emplois). Dans le tertiaire marchand, l’emploi intérimaire recule de 1,4 % (–200), en particulier dans le commerce (–4,9 %, soit –200). La construction recourt de nouveau moins à l’intérim au 2e trimestre (–1,5 %, soit –100).

En un an, le tertiaire marchand affiche une hausse de 6,1 % (+800 dont +300 dans l’hébergement-restauration) et l’emploi dans l’industrie progresse de 2,0 %. L’emploi intérimaire dans la construction diminue de 0,4 % et s’éloigne de son niveau de fin 2019 (–3,0 %).

L’emploi continue d’augmenter dans le tertiaire marchand hors intérim

Au 2e trimestre 2022, le tertiaire marchand hors intérim continue à porter la majorité des créations nettes d’emploi en Bretagne (figure 4). Dans ce secteur, la hausse s’établit à 0,6 % en trois mois (+3 200 emplois) et à 3,6 % en un an (+18 500 emplois). Elle est légèrement plus élevée au niveau national (+0,8 % ce trimestre et +3,8 % en un an).

Avec 1 100 emplois supplémentaires au 2e trimestre, le sous-secteur des services aux entreprises hors intérim contribue le plus à la hausse du tertiaire marchand hors intérim (+1,0 %). En un an, ce sous-secteur crée 5 300 emplois (+4,9 %). Avec 700 emplois supplémentaires, l’emploi dans l’hébergement-restauration ralentit ce trimestre (+1,3 % après +1,8 % au 1er trimestre) et croît de 8,4 % en douze mois (+4 100 emplois). Le secteur de l’information et communication et celui des services aux ménages gagnent chacun 500 emplois ce trimestre. Dans l’information et la communication, l’emploi accélère légèrement au 2e trimestre (+1,6 % après +1,4 %), tandis qu’il fléchit dans les services aux ménages (+0,8 % après +1,1 %). En un an, ces deux sous-secteurs affichent une hausse similaire, autour de 5,5 %. L’emploi dans le commerce augmente de 0,2 % au 2e trimestre (+300) et de 2,0 % en un an. Dans le transport et entreposage, l’emploi est quasi stable ce trimestre (+0,1 %) et progresse de 0,5 % en douze mois. Il se rapproche de son niveau de fin 2019 (–0,1 %). Les activités financières et d’assurance progressent de 0,6 % au 2e trimestre, tandis que les activités immobilières sont en repli de 0,4 % (après +0,5 % au 1er trimestre). Néanmoins, en un an, la hausse dans l’immobilier est plus élevée que dans la finance et l’assurance (respectivement +2,9 % et +1,7 %).

Au 2e trimestre 2022, le secteur gagne 1 400 emplois supplémentaires en Bretagne (+0,3 %), dont 700 dans l’hébergement médicalisé et l’action sociale (+0,6 %). En un an, il progresse de 0,9 % (+4 100), porté par le sous-secteur de l’enseignement (+2,6 %). Au niveau national, l’emploi tertiaire non marchand augmente à peine au 2e trimestre (+0,1 %), ce qui porte la hausse à +0,5 % en un an.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,4 99,8 100,2 100,4
2ᵉ trim. 2015 98,8 99,8 100,5 100,7
3ᵉ trim. 2015 98,6 100,1 101,0 100,5
4ᵉ trim. 2015 98,6 100,0 101,3 100,3
1ᵉ trim. 2016 98,7 100,6 102,0 100,5
2ᵉ trim. 2016 98,7 100,6 102,3 100,7
3ᵉ trim. 2016 98,6 100,4 102,6 100,5
4ᵉ trim. 2016 98,4 100,3 103,0 100,4
1ᵉ trim. 2017 99,3 100,4 103,5 100,6
2ᵉ trim. 2017 100,1 100,7 104,1 100,6
3ᵉ trim. 2017 100,0 100,7 104,5 100,2
4ᵉ trim. 2017 100,7 100,9 105,1 100,4
1ᵉ trim. 2018 101,2 100,9 105,5 100,4
2ᵉ trim. 2018 101,5 100,8 106,3 100,1
3ᵉ trim. 2018 102,4 100,9 106,4 99,8
4ᵉ trim. 2018 102,8 101,2 107,4 99,9
1ᵉ trim. 2019 103,8 101,6 108,1 99,9
2ᵉ trim. 2019 104,3 101,7 108,3 100,1
3ᵉ trim. 2019 105,5 102,3 109,1 100,5
4ᵉ trim. 2019 106,1 102,5 110,2 100,4
1ᵉ trim. 2020 105,9 102,0 108,3 100,4
2ᵉ trim. 2020 106,5 101,7 107,4 99,9
3ᵉ trim. 2020 108,0 101,7 109,6 100,8
4ᵉ trim. 2020 109,2 102,2 109,2 101,9
1ᵉ trim. 2021 110,8 103,0 110,6 101,8
2ᵉ trim. 2021 111,7 103,7 112,8 102,3
3ᵉ trim. 2021 112,8 104,4 114,5 101,9
4ᵉ trim. 2021 114,0 104,8 115,4 102,6
1ᵉ trim. 2022 114,5 104,8 116,2 103,0
2ᵉ trim. 2022 114,6 105,1 116,9 103,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

En hausse dans l’industrie, l’emploi est quasi stable dans la construction

L’emploi salarié dans l’industrie bretonne progresse au 2e trimestre (+0,3 %, soit 600 emplois supplémentaires), après une stabilité observée au cours des trois premiers mois de l’année. En un an, il croît de 1,4 % (+2 400 emplois). En France, l’emploi industriel affiche la même progression qu’en Bretagne en trois mois (+0,3 %) et augmente de 1,1 % en un an. Il retrouve en France son niveau d’avant-crise, alors que ce dernier est dépassé depuis le 1er trimestre 2021 dans la région (+2,5 % fin juin 2022 par rapport à fin décembre 2019).

L’industrie agroalimentaire, qui représente plus de 4 emplois industriels sur 10, est stable au 2e trimestre après un léger fléchissement au cours des trois premiers mois de l’année. En un an, elle progresse de 0,7 %, soit 500 emplois supplémentaires. La hausse de l’emploi dans la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines fléchit (+0,5 % après +0,9 % au 1er trimestre) mais la progression est de 3,0 % en un an, soit 600 emplois supplémentaires. Dans le secteur de l’énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage, l’emploi augmente de 1,1 % au 2e trimestre et de 2,3 % en un an (+300). Le sous-secteur de la fabrication de matériels de transport affiche un rebond ce trimestre (+1,2 % après –0,4 %) et progresse de 0,7 % en un an. C’est le seul secteur industriel à ne pas avoir retrouvé son niveau de fin 2019 (–2,4 %), en lien notamment avec les difficultés d’approvisionnement de l’industrie l’automobile.

Au 2e trimestre, l’emploi dans la construction est quasi stable en Bretagne (+0,1 %) et stable en France. En un an, avec 2 100 emplois supplémentaires, la région connaît un rythme plus soutenu qu’au niveau national (+2,6 % contre 1,5 %).

Dans l’agriculture, l’emploi salarié affiche un rebond de 0,9 % au 2e trimestre, tandis qu’il est stable en France. En un an, l’emploi salarié agricole augmente de 4,4 % dans la région, nettement plus qu’au niveau national (+0,1 %).

L’emploi progresse davantage dans le Finistère

Entre fin mars et fin juin 2022, l’emploi salarié dans le Finistère augmente de 0,6 % (+2 000 emplois), plus fortement qu’au niveau régional, en lien avec une baisse moins prononcée de l’intérim dans ce département (–0,5 % contre –1,0 % en Bretagne). En Ille-et-Vilaine, la hausse de l’emploi s’élève à 0,4 % (+1 900), comme la moyenne régionale. Dans le Morbihan, l’emploi augmente de 0,3 %, soit +700 emplois. La construction (+1,0 %) et l’intérim (+0,9 %) compensent le léger fléchissement du secteur tertiaire. Dans les Côtes-d’Armor, la hausse trimestrielle s’établit à 0,2 % (+400), freinée par sa composante intérimaire (–3,7 %).

Entre fin juin 2021 et fin juin 2022, l’emploi augmente de 2,7 % en Ille-et-Vilaine (12 400 emplois supplémentaires), porté par l’intérim (+7,0 %). La hausse de l’emploi dans le Finistère (+7 600) et le Morbihan (+6 000) est identique à celle de la région (+2,3 %). Le Finistère affiche la plus forte hausse annuelle régionale dans l’industrie (+2,2 %). Dans le même temps, l’intérim diminue de 0,5 % dans ce département, contrairement au Morbihan où il augmente de 5,2 %. La hausse de l’emploi dans les Côtes-d’Armor (+3 600) s’élève à 1,8 %, freinée par l’intérim qui baisse de 1,0 % en un an.

Quasi-stabilité du taux de chômage à un niveau bas

Le taux de chômage en Bretagne, qui s’établit à 5,9 % de la population active au 2e trimestre 2022, est quasi stable (+0,1 %) (figure 5). Il demeure le plus faible taux des régions françaises devant ceux des Pays de la Loire et de la Corse (6,0 %). Au 2e trimestre 2022, le taux de chômage est également quasi stable dans chaque département breton. Il est égal à 5,3 % en Ille-et-Vilaine, 5,8 % dans le Morbihan, 6,3 % dans le Finistère et les Côtes-d'Armor. En France hors Mayotte, le taux de chômage se situe à 7,4 % de la population active.

Figure 5Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 9,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 8,8 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,0 10,5
3ᵉ trim. 2015 8,9 10,4
4ᵉ trim. 2015 8,9 10,2
1ᵉ trim. 2016 8,9 10,2
2ᵉ trim. 2016 8,7 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,6 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,1 9,6
2ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 7,7 9,3
2ᵉ trim. 2018 7,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,3 8,7
1ᵉ trim. 2019 7,3 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
4ᵉ trim. 2019 6,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 6,6 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 7,6 9,0
4ᵉ trim. 2020 6,6 8,1
1ᵉ trim. 2021 6,7 8,2
2ᵉ trim. 2021 6,5 7,9
3ᵉ trim. 2021 6,5 8,0
4ᵉ trim. 2021 5,8 7,4
1ᵉ trim. 2022 5,8 7,3
2ᵉ trim. 2022 5,9 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi

En Bretagne, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) diminue de 1,7 % en moyenne au 2e trimestre 2022, plus qu’en France (–0,8 %). En un an, le recul, de 18,0 %, est plus important dans la région qu’au niveau national (–15,1 %).

En intégrant les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), dont le nombre baisse de 2,5 % sur trois mois, la demande d’emploi en catégorie A, B ou C à Pôle emploi au 2e trimestre 2022 diminue de 2,1 % en Bretagne (–1,7 % en France). En un an, le nombre d’inscrits à Pôle emploi dans la région recule dans les mêmes proportions qu’au niveau national (respectivement –9,1 % et –8,9 %).

Comme au trimestre précédent, le recul du nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C bénéficie davantage aux jeunes de moins de 25 ans au 2e trimestre (–2,9 %) comme en un an (–16,6 %). À l’inverse, il est nettement moins important parmi les personnes de 50 ans ou plus (–1,7 % au 2e trimestre, –4,7 % en un an). La baisse du nombre de personnes de 25 à 49 ans inscrites à Pôle emploi est quasi similaire à celle observée dans la région (–2,2 % en trois mois, –9,3 % en un an). En parallèle, le nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C depuis plus d’un an, qui représentent 47 % de l’ensemble des inscrits, diminue de 3,8 % au 2e trimestre 2022 et de 14,2 % en un an.

Parmi les départements bretons, la demande d’emploi en catégorie A, B ou C au 2e trimestre baisse moins en Ille-et-Vilaine (–1,6 %) qu’ailleurs. En un an, le nombre d’inscrits diminue de 8,4 % dans ce département. La baisse est quasi similaire dans le Finistère (–8,5 %) et les Côtes-d’Armor (–8,9 %). Elle est plus prononcée dans le Morbihan (–10,9 %).

Repli des permis de construire et quasi-stabilité des mises en chantier de logements neufs

De juillet 2021 à juin 2022, 35 700 logements ont été autorisés à la construction dans la région. Ce cumul sur douze mois recule de 2,6 % par rapport à celui du trimestre précédent (d’avril 2021 à mars 2022) (figure 6). Le nombre d’autorisations de construire baisse plus fortement dans le Finistère (–5,8 %) et le Morbihan (–4,5 %) qu’en Ille-et-Vilaine (–1,4 %). Seul le département des Côtes-d’Armor affiche une hausse (+2,7 %), plus élevée qu’en France hors Mayotte (+2,1 %).

En un an, 4 800 permis de construire supplémentaires ont été délivrés en Bretagne par rapport au cumul de juillet 2020 à juin 2021. La hausse s’élève à 15,4 % (+14,9 % en France). Elle est particulièrement élevée en Ille-et-Vilaine (+33,2 %) et dans les Côtes-d’Armor (+23,8 %). Le nombre de permis délivrés en un an augmente de 6,4 % dans le Finistère, tandis qu’il baisse de 5,3 % dans le Morbihan.

Figure 6Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2014)
Bretagne France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 99,4 99,7
févr. 2015 98,3 99,1
mars 2015 99,4 98,0
avr. 2015 100,6 99,1
mai 2015 102,3 98,4
juin 2015 105,1 99,6
juil. 2015 105,1 99,4
août 2015 108,5 100,5
sept. 2015 109,1 101,5
oct. 2015 110,2 102,3
nov. 2015 111,4 104,7
déc. 2015 112,5 106,2
janv. 2016 115,9 106,6
févr. 2016 122,7 108,4
mars 2016 126,1 108,8
avr. 2016 129,0 110,1
mai 2016 130,7 112,6
juin 2016 129,0 113,0
juil. 2016 131,2 114,3
août 2016 131,2 115,7
sept. 2016 135,2 118,4
oct. 2016 139,2 119,2
nov. 2016 141,5 120,4
déc. 2016 143,2 121,8
janv. 2017 143,2 122,7
févr. 2017 139,8 122,9
mars 2017 142,6 125,6
avr. 2017 140,3 125,4
mai 2017 140,9 126,4
juin 2017 144,3 127,8
juil. 2017 146,0 129,4
août 2017 150,0 129,9
sept. 2017 150,6 130,2
oct. 2017 151,1 130,8
nov. 2017 152,3 129,7
déc. 2017 152,3 129,4
janv. 2018 154,5 129,6
févr. 2018 154,5 130,3
mars 2018 152,8 128,6
avr. 2018 154,0 128,7
mai 2018 155,7 128,4
juin 2018 154,5 126,7
juil. 2018 154,5 125,1
août 2018 149,4 124,6
sept. 2018 150,0 123,5
oct. 2018 148,3 123,3
nov. 2018 146,6 123,0
déc. 2018 146,6 121,3
janv. 2019 143,8 120,9
févr. 2019 145,5 119,1
mars 2019 142,6 118,2
avr. 2019 140,3 118,6
mai 2019 139,2 117,8
juin 2019 136,9 117,6
juil. 2019 139,2 118,2
août 2019 140,3 117,1
sept. 2019 136,9 115,6
oct. 2019 141,5 116,4
nov. 2019 142,0 116,4
déc. 2019 144,9 118,2
janv. 2020 148,3 119,0
févr. 2020 148,3 120,3
mars 2020 150,0 120,2
avr. 2020 147,2 114,6
mai 2020 142,6 110,4
juin 2020 140,9 109,1
juil. 2020 139,8 106,4
août 2020 139,2 105,6
sept. 2020 145,5 105,6
oct. 2020 144,3 103,9
nov. 2020 147,2 104,2
déc. 2020 147,2 103,2
janv. 2021 146,0 102,4
févr. 2021 147,2 102,0
mars 2021 152,3 103,1
avr. 2021 160,8 108,7
mai 2021 167,6 113,3
juin 2021 175,6 115,5
juil. 2021 181,8 118,9
août 2021 186,9 120,1
sept. 2021 188,1 122,1
oct. 2021 189,2 122,6
nov. 2021 194,3 122,5
déc. 2021 196,6 123,0
janv. 2022 197,2 124,0
févr. 2022 204,0 126,8
mars 2022 208,0 130,0
avr. 2022 208,0 131,0
mai 2022 205,7 132,5
juin 2022 202,8 132,7
juil. 2022 201,7 133,1
août 2022 200,0 136,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

De juillet 2021 à juin 2022, 28 000 logements ont été mis en chantier dans la région. Ce cumul sur douze mois est quasi stable par rapport à celui du trimestre précédent (–0,1 %), tandis qu’il baisse de 1,5 % en France. En un an, les mises en chantier augmentent plus fortement en Bretagne (+10,4 %) qu’au niveau national (+0,4 %).

L’évolution des mises en chantier est contrastée selon les départements. En Ille-et-Vilaine, elle progresse ce trimestre (+3,1 %) et sur un an (+12,5 %). Dans les Côtes-d’Armor, elle rebondit de 0,6 % sur trois mois et affiche une forte hausse sur un an (+18,3 %). Malgré un repli de 4,5 % dans le Finistère ce trimestre, le nombre de mises en chantier demeure en hausse sur un an (+17,7 %). En revanche, il est en baisse dans le Morbihan sur trois mois (–1,3 %), comme sur un an (–2,7 %).

Avant l’été, la fréquentation des hôtels se rapproche de son niveau d’avant-crise

Avec 2,2 millions de nuitées au 2e trimestre 2022, la fréquentation des hôtels bretons diminue de 2,5 % par rapport au 2e trimestre 2019 (–3,3 % au niveau national). Au cours des trois premiers mois de l’année 2022, les baisses étaient de 8,1 % en Bretagne et de 16,5 % en France comparées au même trimestre de 2019. La fréquentation hôtelière au 2e trimestre des résidents dépasse son niveau d’avant-crise (+1,1 %). Néanmoins, cela ne suffit pas pour compenser la désaffection de la clientèle non résidente (–20,8 %). La fréquentation est en hausse au mois de mai (+ 7,3 %), contrairement à avril et juin, en retrait par rapport à 2019 (respectivement –8,8 % et –5,6 %).

Le chiffre d’affaires dans l’hôtellerie au mois d’avril 2022 (figure 7) est similaire au même mois de 2019 (+1 %). La situation s’est nettement améliorée en mai (+22 %) et dans une moindre mesure en juin (+8 %). Dans la restauration, les évolutions sont également favorables. La hausse du chiffre d’affaires est de 6 % en avril 2022 par rapport à avril 2019 et atteint +10 % en mai et +4 % en juin.

Figure 7Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - Bretagne Restauration - Bretagne Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 3,1 2,5 4,5 5,4
févr. 2019 3,9 5,6 5,3 11,4
mars 2019 6,1 8,6 2,8 7,5
avr. 2019 10,8 4,9 6,3 7,0
mai 2019 -2,9 2,2 -1,4 5,8
juin 2019 7,8 8,1 10,5 8,4
juil. 2019 8,0 0,0 2,3 5,4
août 2019 3,6 7,7 4,8 9,1
sept. 2019 0,4 1,5 3,5 4,5
oct. 2019 0,3 3,7 0,2 6,5
nov. 2019 -0,2 4,8 0,8 8,8
déc. 2019 3,6 1,9 5,1 5,0
janv. 2020 4,9 5,2 7,9 8,6
févr. 2020 4,4 3,3 3,9 3,5
mars 2020 -64,3 -57,1 -59,0 -54,7
avr. 2020 -92,7 -93,2 -89,2 -90,0
mai 2020 -90,9 -75,1 -88,7 -72,9
juin 2020 -54,9 -22,7 -72,1 -28,7
juil. 2020 -10,6 2,3 -44,5 -7,9
août 2020 -3,4 -2,5 -25,2 -5,7
sept. 2020 -11,8 -2,7 -44,6 -8,6
oct. 2020 -15,0 -8,5 -50,9 -18,6
nov. 2020 -77,7 -66,9 -77,6 -63,3
déc. 2020 -65,1 -58,6 -69,2 -54,6
janv. 2021 -57,6 -59,2 -67,8 -55,9
févr. 2021 -55,8 -61,8 -66,2 -57,8
mars 2021 -57,6 -65,1 -68,8 -59,0
avr. 2021 -76,9 -66,4 -75,0 -60,4
mai 2021 -46,3 -49,0 -62,6 -40,4
juin 2021 -15,7 -10,5 -46,5 -6,7
juil. 2021 1,9 10,9 -19,6 8,2
août 2021 8,7 -1,1 -7,6 3,7
sept. 2021 5,3 1,0 -15,7 3,3
oct. 2021 8,9 3,2 -10,0 6,1
nov. 2021 4,6 -1,8 -7,2 3,3
déc. 2021 -0,1 -5,9 -7,1 2,2
janv. 2022 -20,8 -11,0 -23,8 1,4
févr. 2022 -1,7 -0,5 -6,0 8,0
mars 2022 1,1 -4,3 2,6 8,9
avr. 2022 0,9 6,0 14,5 16,5
mai 2022 21,6 10,1 20,9 24,5
juin 2022 8,3 3,7 11,2 18,6
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 7Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Créations d’entreprises en baisse, défaillances en hausse

Au 2e trimestre 2022, 9 500 entreprises ont été créées en Bretagne (figure 8). Ce nombre diminue de 1,6 % par rapport au trimestre précédent sous l’effet d’une baisse dans le secteur de la construction (–16,5 %) et celui du commerce, transport, hébergement et restauration (–13,1 %). Les immatriculations de micro-entrepreneurs diminuent plus que celles des autres créations d’entreprises (respectivement –1,9 % et –1,3 %).

Au niveau national, les créations d’entreprises baissent de 2,6 % en trois mois. Le nombre de nouveaux micro-entrepreneurs se replie (–5,6 %), tandis que celui des autres entreprises nouvellement créées augmente (+2,2 %).

En un an, les entreprises créées en Bretagne diminuent de 2,9 %, une baisse similaire à celle observée en France (–3,1 %). La forte diminution des créations dans le secteur du commerce, transport, hébergement et restauration (–26,4 %) concourt à cette baisse. À l’inverse, seul le secteur de l’industrie est créateur d’entreprises (+11,4 %).

Figure 8Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Bretagne hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Bretagne y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 94,7 93,3 93,7 94,6
2ᵉ trim. 2015 99,4 93,3 94,5 94,1
3ᵉ trim. 2015 102,5 97,0 94,7 95,8
4ᵉ trim. 2015 105,6 100,4 98,6 98,6
1ᵉ trim. 2016 104,4 103,9 95,6 99,9
2ᵉ trim. 2016 106,8 107,5 98,4 104,4
3ᵉ trim. 2016 108,4 106,4 97,8 103,0
4ᵉ trim. 2016 113,2 110,4 99,5 104,6
1ᵉ trim. 2017 115,1 110,6 103,3 106,2
2ᵉ trim. 2017 112,1 111,6 102,3 107,1
3ᵉ trim. 2017 116,2 115,1 105,7 115,1
4ᵉ trim. 2017 116,5 117,7 108,3 118,5
1ᵉ trim. 2018 117,3 116,8 112,5 122,9
2ᵉ trim. 2018 118,1 118,5 118,0 126,9
3ᵉ trim. 2018 118,0 116,1 123,0 128,2
4ᵉ trim. 2018 119,3 119,7 125,5 134,0
1ᵉ trim. 2019 124,9 125,6 133,9 145,0
2ᵉ trim. 2019 119,7 124,6 130,4 145,2
3ᵉ trim. 2019 124,1 124,7 138,5 150,0
4ᵉ trim. 2019 122,4 120,9 141,8 153,0
1ᵉ trim. 2020 120,0 114,2 128,1 139,2
2ᵉ trim. 2020 92,1 86,5 99,1 114,0
3ᵉ trim. 2020 142,7 132,3 159,1 178,9
4ᵉ trim. 2020 139,5 134,4 159,9 179,0
1ᵉ trim. 2021 140,6 135,9 161,6 182,6
2ᵉ trim. 2021 157,5 139,5 174,1 178,3
3ᵉ trim. 2021 148,1 135,8 166,6 173,1
4ᵉ trim. 2021 153,8 136,7 176,5 176,5
1ᵉ trim. 2022 153,9 134,4 171,9 177,4
2ᵉ trim. 2022 151,9 137,4 169,0 172,7
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

De juillet 2021 à juin 2022, 1 300 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en Bretagne. Après avoir atteint un point bas dans un contexte de mesures étatiques de soutien aux entreprises, les défaillances repartent à la hausse depuis le début de l’année. Elles augmentent de 15,7 % par rapport au cumul observé trois mois plus tôt (d’avril 2021 à mars 2022), après +8,8 % au trimestre précédent. En France, la hausse est moindre (+10,8 %).

En un an, les défaillances sont en hausse en Bretagne (+18,9 %) comme en France (+16,0 %).

Encadré 1 - Contexte international – Les perspectives économiques mondiales s’assombrissent

Plusieurs chocs exogènes ont récemment affecté l’économie mondiale : la guerre en Ukraine qui a exacerbé les difficultés d’approvisionnement, notamment énergétique, les confinements stricts en Chine au printemps et les fortes chaleurs en été. Au deuxième trimestre cependant, alors que l’économie américaine se repliait légèrement, les économies européennes ont bénéficié du rattrapage post-covid, notamment dans les services et le tourisme. Dans un contexte d’incertitudes tant géopolitiques qu’énergétiques, auxquelles s’ajoute le resserrement monétaire en cours, les économies occidentales ralentiraient en fin d’année, voire se replieraient pour les plus affectées par les difficultés d’approvisionnement en énergie.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité s’est redressée au deuxième trimestre 2022

Après son léger repli en début d’année (–0,2 % au premier trimestre), l’activité française s’est redressée au deuxième trimestre (+0,5 %), tirée par le rebond des secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation a progressé modérément, atténuée par des achats de biens de nouveau en baisse, en lien avec la hausse continue de l’inflation. Celle-ci s’est située autour de 6 % sur un an pendant l’été et a légèrement diminué en septembre (5,6 % sur un an selon l’estimation provisoire). L’emploi est resté dynamique, porté en partie par l’alternance. Au troisième trimestre, l’activité aurait continué à progresser mais en ralentissant (+0,2 % prévu), bénéficiant encore d’effets de rattrapage dans les services. Compte tenu de l’assombrissement du contexte international, l’activité pourrait marquer le pas en fin d’année.

Publication rédigée par :Jean-Marc Lardoux, Agnès Palaric (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Ce secteur comprend l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.

Pour en savoir plus

Insee, « Tableau de bord de la conjoncture : Bretagne », Chiffres-clés.

Insee, « Un automne lourd de menaces pour l’Europe », Note de conjoncture, octobre 2022.

Insee, « Au deuxième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente dans la majorité des régions », Informations rapides, n° 2022-266, octobre 2022.

Insee, « Au deuxième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente de 0,4 % », Informations rapides, n° 2022-234, septembre 2022.

Insee, « Au deuxième trimestre 2022, le taux de chômage est quasi stable à 7,4 % », Informations rapides, n° 2022-210, août 2022.