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Insee Conjoncture Grand Est · Octobre 2022 · n° 34
Insee Conjoncture Grand EstL’emploi augmente, notamment dans l’hébergement-restauration Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2022

François Couzinié-Devy, Florent Isel, Brigitte Martin, Thibaut Martini, Béatrice Neiter, Olivasoa Razafindramanana, Loïc Rousseau (Insee)

Dans le Grand Est, au 2e trimestre 2022, l’emploi salarié augmente de 0,2 %, malgré le recul de l’intérim. Le niveau d’avant-crise est dépassé dans l’hébergement-restauration depuis le 3e trimestre 2021, alors que l’emploi dans l’industrie est encore en retrait par rapport à son niveau de fin 2019.

Le taux de chômage est quasi stable ce trimestre, à 7,2 % de la population active. Le nombre de demandeurs d’emploi continue de diminuer, mais moins rapidement que depuis un an. Néanmoins, il augmente légèrement chez les jeunes.

Portées par une forte hausse du statut de micro-entrepreneur, les créations d’entreprises progressent en moyenne de 4 % ce trimestre, malgré un repli important dans la construction ; la croissance des défaillances d’entreprises se confirme.

La fréquentation hôtelière est en hausse, mais reste inférieure à son niveau du printemps 2019, du fait de la clientèle non résidente toujours en retrait. Dans la construction, les autorisations et les mises en chantier augmentent nettement, que ce soit pour les logements ou pour les locaux non résidentiels.

L’activité économique du Luxembourg baisse. En revanche, dans les trois autres pays voisins du Grand Est, la croissance continue d’augmenter malgré un ralentissement.

Insee Conjoncture Grand Est
No 34
Paru le :Paru le12/10/2022
Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l’Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

L’emploi salarié repart à la hausse

Dans le Grand Est, au 2e trimestre 2022, l’emploi salarié augmente de 0,2 % (+ 3 500 emplois), après être resté stable au 1er trimestre. Depuis fin 2019, il a progressé de 1,9 %. Au niveau national, il s’accroît un peu plus vite ce trimestre (+ 0,4 %), et dépasse de 3,2 % son niveau d’avant la crise.

La hausse provient ce trimestre de l’emploi privé hors intérim (+ 0,4 %). L’emploi public est quasiment stable et l’emploi intérimaire diminue de 3,3 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Grand Est Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Grand Est Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 99,7 100,0 99,7 99,9
2ᵉ trim. 2015 99,7 100,2 99,6 100,2
3ᵉ trim. 2015 99,8 100,3 99,7 100,3
4ᵉ trim. 2015 99,6 100,4 99,6 100,5
1ᵉ trim. 2016 99,7 100,6 99,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 99,9 100,8 99,9 101,0
3ᵉ trim. 2016 100,1 101,1 100,2 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,0 101,2 100,1 101,4
1ᵉ trim. 2017 100,4 101,6 100,5 101,9
2ᵉ trim. 2017 100,7 102,0 100,9 102,5
3ᵉ trim. 2017 100,8 102,1 101,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 101,1 102,5 101,5 103,2
1ᵉ trim. 2018 101,0 102,7 101,5 103,5
2ᵉ trim. 2018 100,8 102,8 101,4 103,7
3ᵉ trim. 2018 100,6 102,8 101,1 103,7
4ᵉ trim. 2018 100,6 103,1 101,2 104,1
1ᵉ trim. 2019 101,0 103,6 101,6 104,8
2ᵉ trim. 2019 100,9 103,9 101,6 105,0
3ᵉ trim. 2019 101,2 104,3 101,8 105,6
4ᵉ trim. 2019 101,2 104,6 101,9 106,0
1ᵉ trim. 2020 99,1 102,5 99,1 103,2
2ᵉ trim. 2020 98,5 101,9 98,7 102,8
3ᵉ trim. 2020 100,1 103,8 100,5 104,7
4ᵉ trim. 2020 100,1 103,8 100,5 104,6
1ᵉ trim. 2021 100,8 104,5 101,5 105,6
2ᵉ trim. 2021 101,8 105,7 102,6 107,1
3ᵉ trim. 2021 102,2 106,6 103,2 108,2
4ᵉ trim. 2021 102,9 107,3 104,2 109,1
1ᵉ trim. 2022 102,9 107,6 104,3 109,6
2ᵉ trim. 2022 103,1 108,0 104,6 110,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire baisse encore ce trimestre

Après avoir atteint un maximum fin 2021, l’emploi intérimaire baisse depuis le début de l’année (- 3,3 % au 2e trimestre, après - 2,5 % au 1er trimestre). Entre mars et juin 2022, la région perd 300 emplois en intérim dans l’industrie, 700 dans la construction, 1 100 dans les services marchands et 100 dans les services non marchands. Le nombre d’intérimaires diminue dans tous les départements du Grand Est à l’exception de la Marne et de la Meuse.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,2 99,8
2ᵉ trim. 2015 102,3 103,7
3ᵉ trim. 2015 106,3 107,5
4ᵉ trim. 2015 111,0 109,9
1ᵉ trim. 2016 109,0 110,1
2ᵉ trim. 2016 110,0 112,7
3ᵉ trim. 2016 110,9 116,8
4ᵉ trim. 2016 116,9 121,9
1ᵉ trim. 2017 122,3 126,9
2ᵉ trim. 2017 129,4 132,7
3ᵉ trim. 2017 134,6 137,3
4ᵉ trim. 2017 141,8 142,4
1ᵉ trim. 2018 139,3 143,5
2ᵉ trim. 2018 138,8 141,1
3ᵉ trim. 2018 136,1 141,1
4ᵉ trim. 2018 130,5 137,6
1ᵉ trim. 2019 135,9 142,5
2ᵉ trim. 2019 132,2 141,0
3ᵉ trim. 2019 129,8 140,5
4ᵉ trim. 2019 123,4 138,0
1ᵉ trim. 2020 72,2 84,8
2ᵉ trim. 2020 91,3 103,1
3ᵉ trim. 2020 112,1 125,7
4ᵉ trim. 2020 118,7 130,5
1ᵉ trim. 2021 124,3 133,6
2ᵉ trim. 2021 124,1 137,2
3ᵉ trim. 2021 127,2 139,1
4ᵉ trim. 2021 139,4 146,6
1ᵉ trim. 2022 135,8 143,8
2ᵉ trim. 2022 131,4 140,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’hébergement-restauration particulièrement dynamique

La hausse de l’emploi régional est portée par les services marchands hors intérim, où l’emploi augmente de 0,7 %, soit 5 400 salariés supplémentaires. La progression est particulièrement marquée dans l’hébergement-restauration (+ 2,5 %, soit + 2 100 postes). Fin juin 2022, ce secteur compte 4 200 salariés de plus qu’avant la crise.

L’emploi industriel est légèrement en hausse (+ 0,2 %). Il croît dans l’énergie, la fabrication d’équipements et de machines, et la fabrication d’autres produits industriels (respectivement + 0,5 %, + 0,5 % et + 0,4 ), mais continue de baisser dans la fabrication de matériel de transport (- 1,1 %). L’industrie est cependant loin d’avoir retrouvé son niveau d’emploi d’avant-crise. Le secteur a perdu 1,6 % de ses postes par rapport à fin 2019. Dans la construction, l’emploi baisse de 0,3 % ce trimestre, après une hausse continue depuis l’été 2020.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 98,9 99,4 99,9 99,8
2ᵉ trim. 2015 97,8 98,9 100,0 99,9
3ᵉ trim. 2015 97,1 98,4 100,1 99,8
4ᵉ trim. 2015 96,6 97,9 100,0 99,7
1ᵉ trim. 2016 96,5 97,4 100,6 99,8
2ᵉ trim. 2016 96,1 97,1 100,9 99,8
3ᵉ trim. 2016 95,8 96,9 101,1 100,0
4ᵉ trim. 2016 95,2 96,3 101,5 99,8
1ᵉ trim. 2017 95,9 96,0 101,6 99,9
2ᵉ trim. 2017 96,3 96,0 102,1 100,0
3ᵉ trim. 2017 96,5 95,7 102,4 99,6
4ᵉ trim. 2017 96,5 95,7 102,6 99,7
1ᵉ trim. 2018 96,9 95,7 102,7 99,5
2ᵉ trim. 2018 97,1 95,4 102,9 99,2
3ᵉ trim. 2018 97,2 95,1 102,6 99,0
4ᵉ trim. 2018 97,5 95,1 102,9 99,0
1ᵉ trim. 2019 98,7 95,1 103,0 99,2
2ᵉ trim. 2019 99,3 95,0 103,1 99,1
3ᵉ trim. 2019 100,0 95,0 103,7 99,2
4ᵉ trim. 2019 100,9 94,9 104,2 99,3
1ᵉ trim. 2020 100,9 94,3 102,8 98,9
2ᵉ trim. 2020 100,8 93,7 101,4 98,1
3ᵉ trim. 2020 102,3 93,1 103,2 98,9
4ᵉ trim. 2020 103,1 92,6 102,2 99,4
1ᵉ trim. 2021 104,5 92,8 103,2 99,7
2ᵉ trim. 2021 104,8 92,8 104,9 100,0
3ᵉ trim. 2021 105,5 92,9 106,3 99,6
4ᵉ trim. 2021 106,0 93,1 106,9 99,8
1ᵉ trim. 2022 106,3 93,2 107,4 99,6
2ᵉ trim. 2022 106,0 93,4 108,2 99,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Diminution de l’emploi dans l’Aube

L’Aube est le seul département où l’emploi salarié diminue (- 0,5 %), avec une baisse particulièrement forte pour l’emploi intérimaire (- 6,4 %). Dans ce département, les services marchands sont également moins dynamiques (+ 0,5 %, soit 0,2 point de moins qu’au niveau régional). Le nombre de salariés est stable dans la Haute-Marne, la Moselle et les Vosges. Il augmente de 0,2 % à 0,4 % dans les six autres départements, en lien avec la hausse de l’emploi dans les services marchands.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
1ᵉ trim. 2022 2ᵉ trim. 2022
Ardennes 0,4 0,2
Aube 0,1 -0,5
Marne 0,1 0,2
Haute-Marne 0,2 0,0
Meurthe-et-Moselle -0,4 0,2
Meuse 0,4 0,2
Moselle -0,1 0,0
Bas-Rhin 0,0 0,3
Haut-Rhin 0,3 0,4
Vosges 0,2 0,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le nombre de demandeurs d’emploi poursuit sa baisse mais à un rythme plus faible

Au 2e trimestre 2022 dans le Grand Est, 241 120 personnes sont inscrites à Pôle emploi et n’ont exercé aucune activité (catégorie A). Le nombre de demandeurs d’emploi poursuit la baisse amorcée au 3e trimestre 2020. Néanmoins, le rythme de cette baisse faiblit (- 1,4 % ce trimestre, après - 5,8 % au 1er trimestre 2022 et - 5,2 % au 4e trimestre 2021). Le recul concerne encore tous les départements de la région, allant de - 0,1 % dans les Ardennes à - 3,9 % dans le Haut-Rhin. La tendance est comparable à l’échelle de la France métropolitaine : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A décroît de 0,6 % par rapport au trimestre précédent, contre - 5,3 % au 1er trimestre 2022.

Chez les moins de 25 ans, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente légèrement, de 1,3 % dans le Grand Est, après une baisse plus marquée, de 12,1 % au trimestre précédent. Chez les 25-49 ans et les 50 ans et plus, il continue de diminuer, mais à un rythme plus modéré (respectivement - 1,7 % et - 1,9 % au 2e trimestre, contre - 5,6 % et - 3,5 % au 1er trimestre).

En incluant les personnes ayant exercé une activité réduite, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C s’établit à 420 430 dans la région, en baisse de 1,8 % ce trimestre, après - 2,8 % le trimestre précédent. L’évolution en France métropolitaine est identique pour ce type de demandeurs.

Stabilité du chômage ce trimestre

Après une baisse continue depuis le 1ᵉʳ trimestre 2021, le taux de chômage est quasi stable au 2ᵉ trimestre 2022 dans le Grand Est (+ 0,1 point). Il s’établit à 7,2 % de la population active, un niveau similaire à celui de la France métropolitaine.

Entre stabilité et légère hausse, le chômage suit la même tendance dans les départements de la région. L’augmentation la plus importante est mesurée pour le département de la Haute-Marne (+ 0,3 point).

Le taux de chômage est stable également dans la majorité des zones d’emploi. Quelques-unes cependant présentent une hausse : Châlons-en-Champagne, Chaumont, Saint-Dié-des-Vosges, Sarrebourg (+ 0,3 point), Saint-Avold (+ 0,4 point) et Sedan (+ 0,5 point).

Figure 5Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 10,4 10,5
1ᵉ trim. 2015 10,2 10,3
2ᵉ trim. 2015 10,4 10,5
3ᵉ trim. 2015 10,3 10,4
4ᵉ trim. 2015 10,1 10,2
1ᵉ trim. 2016 10,1 10,2
2ᵉ trim. 2016 9,9 10,0
3ᵉ trim. 2016 9,8 9,9
4ᵉ trim. 2016 9,9 10,0
1ᵉ trim. 2017 9,5 9,6
2ᵉ trim. 2017 9,4 9,5
3ᵉ trim. 2017 9,3 9,5
4ᵉ trim. 2017 8,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,9 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,7 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 8,4 8,7
1ᵉ trim. 2019 8,4 8,7
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,9 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,7 7,9
2ᵉ trim. 2020 7,0 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,7 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,8 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,7 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,8 8,0
4ᵉ trim. 2021 7,3 7,4
1ᵉ trim. 2022 7,1 7,3
2ᵉ trim. 2022 7,2 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 2e trimestre 2022

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 2e trimestre 2022 - Lecture : dans la zone d'emploi de Saint-Dié-des-Vosges, le taux de chômage au 2e trimestre 2022 atteint 9,7 %, en hausse de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2022. Ce taux est 1,8 fois plus élevé que celui de la zone d'emploi de Sarrebourg, également en hausse, et qui atteint 5,4 % au 2e trimestre 2022. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d'emploi contiguës, à travers l'épaisseur de la frontière et l'orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
CNTR Code Géographique Libellé Taux de chômage (en %) Évolution par rapport au trimestre précédent (en points de %)
BE BE3 Région wallonne 8,6 0,2
CH CH_NW Suisse du Nord-Ouest 3,9 -0,6
DE DE1 Bade-Wurtemberg 3,5 -0,4
DE DEB Rhénanie-Palatinat 4,5 -0,5
DE DEC Sarre 6,0 -0,9
LU LU Luxembourg 4,7 0,0
FR 0054 Beauvais 7,8 0,4
FR 0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,5 0,0
FR 0060 Nevers 6,7 0,2
FR 1102 Coulommiers 5,8 0,0
FR 1104 Évry 7,2 0,2
FR 1105 Fontainebleau-Nemours 7,1 0,1
FR 1106 Marne-la-Vallée 6,2 0,0
FR 1107 Meaux 7,3 0,2
FR 1108 Melun 7,5 0,1
FR 1109 Paris 7,0 0,1
FR 1110 Provins 7,9 0,0
FR 1112 Roissy 9,3 0,0
FR 2402 Bourges 7,2 0,1
FR 2407 Gien 7,5 0,2
FR 2409 Montargis 10,1 0,1
FR 2411 Pithiviers 6,6 0,5
FR 2701 Autun 7,7 0,4
FR 2702 Auxerre 6,8 0,4
FR 2703 Avallon 6,1 0,3
FR 2704 Beaune 4,0 -0,1
FR 2705 Belfort 8,1 0,3
FR 2706 Besançon 6,1 0,3
FR 2709 Châtillon-Montbard 5,4 0,1
FR 2711 Dijon 6,1 0,3
FR 2712 Dole 5,8 0,3
FR 2714 Montbéliard 9,1 0,2
FR 2715 Pontarlier 4,8 0,0
FR 2717 Sens 7,3 0,3
FR 2718 Vesoul 6,5 0,3
FR 3202 Amiens 9,1 0,5
FR 3203 Arras 6,1 0,3
FR 3204 Berck 6,4 0,1
FR 3205 Béthune 8,7 0,3
FR 3208 Cambrai 10,1 0,2
FR 3209 Château-Thierry 9,0 -0,3
FR 3210 Compiègne 7,8 0,3
FR 3211 Creil 7,7 0,2
FR 3212 Douai 11,5 0,7
FR 3214 Laon 9,5 0,0
FR 3215 Lens 10,6 0,6
FR 3216 Lille 6,8 0,1
FR 3217 Maubeuge 12,4 0,3
FR 3220 Saint-Quentin 11,4 -0,1
FR 3221 Soissons 8,5 0,0
FR 3222 Valenciennes 12,2 0,2
FR 4401 Bar-le-Duc 6,8 0,1
FR 4402 Châlons-en-Champagne 6,8 0,3
FR 4403 Charleville-Mézières 10,2 0,0
FR 4404 Chaumont 5,5 0,3
FR 4405 Colmar 5,3 -0,1
FR 4406 Épernay 4,7 0,0
FR 4407 Épinal 7,4 0,2
FR 4408 Forbach 11,6 -0,2
FR 4409 Haguenau 4,7 0,0
FR 4410 Metz 7,3 0,1
FR 4411 Mulhouse 8,1 0,0
FR 4412 Nancy 6,9 -0,1
FR 4413 Reims 8,2 0,1
FR 4414 Remiremont 6,4 0,1
FR 4415 Romilly-sur-Seine 9,0 0,0
FR 4416 Saint-Avold 7,7 0,4
FR 4417 Saint-Dié-des-Vosges 9,7 0,3
FR 4418 Saint-Louis 6,0 -0,2
FR 4419 Sarrebourg 5,4 0,3
FR 4420 Sarreguemines 7,0 0,1
FR 4421 Sedan 9,1 0,5
FR 4422 Sélestat 5,0 0,0
FR 4423 Strasbourg 7,0 0,1
FR 4424 Thionville 7,0 0,0
FR 4425 Troyes 9,3 -0,2
FR 4426 Verdun 7,5 -0,2
FR 4427 Vitry-le-François Saint-Dizier 7,8 0,2
  • * Zone d’emploi (FR), Région (BE), Land (DE), Pays (LU), Suisse du Nord-Ouest (CH).
  • Note : données provisoires pour le 2e trimestre 2022.
  • Pour l'Allemagne et la Suisse, les valeurs affichées ne le sont pas selon le concept BIT, mais selon des concepts nationaux.
  • Lecture : dans la zone d'emploi de Saint-Dié-des-Vosges, le taux de chômage au 2e trimestre 2022 atteint 9,7 %, en hausse de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2022. Ce taux est 1,8 fois plus élevé que celui de la zone d'emploi de Sarrebourg, également en hausse, et qui atteint 5,4 % au 2e trimestre 2022. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d'emploi contiguës, à travers l'épaisseur de la frontière et l'orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Sources : Insee, Statbel, Destatis, Statec, OFS.

Figure 6Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 2e trimestre 2022

  • * Zone d’emploi (FR), Région (BE), Land (DE), Pays (LU), Suisse du Nord-Ouest (CH).
  • Note : données provisoires pour le 2e trimestre 2022.
  • Pour l'Allemagne et la Suisse, les valeurs affichées ne le sont pas selon le concept BIT, mais selon des concepts nationaux.
  • Lecture : dans la zone d'emploi de Saint-Dié-des-Vosges, le taux de chômage au 2e trimestre 2022 atteint 9,7 %, en hausse de 0,3 point par rapport au 1er trimestre 2022. Ce taux est 1,8 fois plus élevé que celui de la zone d'emploi de Sarrebourg, également en hausse, et qui atteint 5,4 % au 2e trimestre 2022. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d'emploi contiguës, à travers l'épaisseur de la frontière et l'orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Sources : Insee, Statbel, Destatis, Statec, OFS.

Une hausse des créations d’entreprises portée par les micro-entrepreneurs

Au 2e trimestre 2022, 16 000 entreprises sont créées dans le Grand Est, soit + 4,1 % par rapport au trimestre précédent. Cette évolution est portée par les micro-entrepreneurs, dont le nombre d’immatriculations progresse de 7,8 % ce trimestre, tandis que les créations d’entreprises hors micro-entreprenariat sont en légère baisse (- 1,5 %). À l’inverse, au niveau national, les créations d’entreprises diminuent de 2,6 %, bien qu’elles augmentent de 2,2 % hors micro-entrepreneurs.

Les créations d’entreprises sont en hausse dans les activités du commerce, transport et hébergement-restauration (+ 6,9 %), dans les services (+ 6,0 %), et sont quasi stables dans l’industrie (- 0,2 %). A contrario, dans la construction, le nombre de créations diminue fortement (- 9,6 %), la baisse étant plus marquée pour les formes d'entreprises ne relevant pas du micro-entreprenariat (- 12,5 %).

Le cumul régional des créations brutes sur douze mois (juillet 2021 à juin 2022) diminue de 1,3 % par rapport au cumul mesuré sur avril 2021-mars 2022. Dans ce contexte, les immatriculations augmentent dans seulement trois départements : les Ardennes, le Bas-Rhin et les Vosges. Les créations sont en repli dans le reste du Grand Est, notamment dans les départements de l’Aube, de la Meurthe-et-Moselle et du Haut-Rhin (respectivement - 3,2 %, - 2,7 % et - 2,6 %).

Figure 7Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Grand Est hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Grand Est y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 88,7 93,3 88,2 94,6
2ᵉ trim. 2015 91,6 93,3 88,1 94,1
3ᵉ trim. 2015 96,0 97,0 89,1 95,8
4ᵉ trim. 2015 105,5 100,4 94,4 98,6
1ᵉ trim. 2016 110,0 103,9 97,5 99,9
2ᵉ trim. 2016 106,6 107,5 97,6 104,4
3ᵉ trim. 2016 104,0 106,4 95,3 103,0
4ᵉ trim. 2016 107,4 110,4 95,2 104,6
1ᵉ trim. 2017 113,2 110,6 98,3 106,2
2ᵉ trim. 2017 118,1 111,6 100,3 107,1
3ᵉ trim. 2017 120,7 115,1 105,9 115,1
4ᵉ trim. 2017 122,2 117,7 109,2 118,5
1ᵉ trim. 2018 120,0 116,8 111,3 122,9
2ᵉ trim. 2018 124,1 118,5 115,8 126,9
3ᵉ trim. 2018 120,8 116,1 112,8 128,2
4ᵉ trim. 2018 124,0 119,7 118,7 134,0
1ᵉ trim. 2019 131,2 125,6 126,4 145,0
2ᵉ trim. 2019 125,0 124,6 125,2 145,2
3ᵉ trim. 2019 132,4 124,7 136,1 150,0
4ᵉ trim. 2019 126,4 120,9 142,5 153,0
1ᵉ trim. 2020 103,6 114,2 126,8 139,2
2ᵉ trim. 2020 91,4 86,5 108,6 114,0
3ᵉ trim. 2020 134,2 132,3 166,0 178,9
4ᵉ trim. 2020 132,4 134,4 166,7 179,0
1ᵉ trim. 2021 131,2 135,9 170,5 182,6
2ᵉ trim. 2021 130,8 139,5 170,9 178,3
3ᵉ trim. 2021 126,0 135,8 169,4 173,1
4ᵉ trim. 2021 128,3 136,7 173,2 176,5
1ᵉ trim. 2022 125,5 134,4 164,4 177,4
2ᵉ trim. 2022 123,7 137,4 171,2 172,7
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Défaillances d’entreprises : l’augmentation se confirme

Entre juillet 2021 et juin 2022, le nombre de défaillances d’entreprises est de 2 400 dans le Grand Est, en hausse de 10,8 % par rapport au cumul annuel mesuré fin mars. Cette augmentation confirme le changement de cap constaté en avril dernier et la fin de la baisse observée depuis le deuxième trimestre 2019. Le nombre d’entreprises placées en redressement ou en liquidation judiciaire progresse à un rythme comparable au niveau national (+ 10,7 %), avec un retournement de tendance similaire.

Les défaillances d’entreprises s’accroissent au même rythme dans tous les grands secteurs d’activité. Hormis les Ardennes, cette augmentation touche tous les départements de la région : elle est particulièrement marquée dans la Meuse (+ 30,8 %), suivi de l’Aube et la Haute-Marne (respectivement + 17,4 % et + 17,0 %). Dans le Bas-Rhin le rythme est plus modéré (+ 7,0 %). Néanmoins, le nombre de défaillances dans ce département représente un cinquième des défaillances de l’ensemble de la région.

Figure 8Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2014
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2014)
Grand Est France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,1 100,5
févr. 2015 100,0 100,3
mars 2015 100,6 102,1
avr. 2015 100,5 102,2
mai 2015 97,9 100,0
juin 2015 99,7 101,4
juil. 2015 99,1 101,0
août 2015 99,1 100,6
sept. 2015 97,5 100,7
oct. 2015 95,6 99,4
nov. 2015 96,1 99,6
déc. 2015 96,0 100,9
janv. 2016 95,6 99,7
févr. 2016 94,7 99,1
mars 2016 94,3 97,8
avr. 2016 94,6 96,8
mai 2016 98,1 99,1
juin 2016 96,2 97,8
juil. 2016 94,5 96,4
août 2016 94,5 96,2
sept. 2016 93,9 95,2
oct. 2016 94,3 94,9
nov. 2016 92,9 94,5
déc. 2016 90,5 93,0
janv. 2017 90,8 92,7
févr. 2017 89,1 91,8
mars 2017 89,5 91,6
avr. 2017 88,0 90,4
mai 2017 87,9 90,4
juin 2017 86,2 89,3
juil. 2017 86,5 88,9
août 2017 86,6 89,0
sept. 2017 85,9 87,9
oct. 2017 86,2 87,6
nov. 2017 84,1 87,0
déc. 2017 84,6 87,2
janv. 2018 82,9 86,5
févr. 2018 81,9 86,0
mars 2018 80,4 84,9
avr. 2018 79,3 85,2
mai 2018 78,5 84,3
juin 2018 79,3 84,4
juil. 2018 80,7 84,8
août 2018 79,7 85,2
sept. 2018 81,3 85,5
oct. 2018 81,8 86,3
nov. 2018 83,7 86,3
déc. 2018 83,5 86,4
janv. 2019 84,8 87,0
févr. 2019 86,4 87,0
mars 2019 86,6 86,6
avr. 2019 86,7 86,8
mai 2019 85,7 86,6
juin 2019 85,3 85,8
juil. 2019 84,9 85,7
août 2019 85,0 84,7
sept. 2019 83,2 84,0
oct. 2019 81,4 83,0
nov. 2019 80,2 82,3
déc. 2019 79,6 81,7
janv. 2020 76,1 79,8
févr. 2020 73,6 78,6
mars 2020 69,6 75,4
avr. 2020 65,0 70,5
mai 2020 61,1 66,3
juin 2020 59,1 64,2
juil. 2020 56,5 61,6
août 2020 55,8 60,8
sept. 2020 53,4 58,4
oct. 2020 50,5 55,2
nov. 2020 48,1 52,6
déc. 2020 46,4 49,9
janv. 2021 45,3 47,7
févr. 2021 43,2 45,1
mars 2021 43,0 44,9
avr. 2021 44,3 46,0
mai 2021 45,0 46,9
juin 2021 43,7 46,2
juil. 2021 42,3 45,0
août 2021 41,8 44,8
sept. 2021 40,1 44,0
oct. 2021 39,6 43,6
nov. 2021 39,5 43,7
déc. 2021 39,5 44,1
janv. 2022 40,4 45,0
févr. 2022 41,0 46,5
mars 2022 43,4 48,4
avr. 2022 44,9 50,2
mai 2022 46,8 51,7
juin 2022 48,1 53,6
juil. 2022 49,9 55,8
  • Notes : données mensuelles brutes au 23 sept. 2022, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 23 sept. 2022, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Autorisations de construction toujours en forte hausse

Au 2e trimestre 2022, le nombre de logements autorisés à la construction progresse de 27 % sur un an dans le Grand Est, et de 15 % en France. Dans la région, cette évolution est principalement portée par les départements de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, qui y contribuent pour plus de la moitié. Seule la Haute-Marne enregistre une baisse. Comparées aux douze mois précédents, les autorisations délivrées entre juillet 2021 et juin 2022 pour la construction de logements collectifs et en résidence augmentent de 35 % dans le Grand Est, et celles concernant des maisons individuelles pures ou individuelles groupées, progressent respectivement de 15 % et 20 %.

Fin juin 2022, le cumul annuel de logements mis en chantier est en hausse de 11 % par rapport au cumul de juillet 2020 à juin 2021, alors qu’il stagne en France. Dans le département du Bas-Rhin, qui concentre un tiers des logements commencés de la région, le bond est de 41 %. À l’inverse, les ouvertures de chantier diminuent de 30 % dans la Marne et de 13 % dans la Haute-Marne. Au niveau régional, la croissance de l’activité repose essentiellement sur les mises en chantier de maisons individuelles pures et groupées (respectivement + 15 % et + 21 %).

Les surfaces de locaux autorisées entre juillet 2021 et juin 2022 dans le Grand Est s’accroissent fortement : + 40 % par rapport à la même période de l’année précédente. En France, la progression est de 9 %. Le Haut-Rhin et la Moselle sont les principaux moteurs de la croissance régionale, avec des hausses respectives de 127 % et 57 % ; ces deux départements rassemblent un tiers des surfaces de locaux autorisées dans la région. Les Vosges sont le troisième département contributeur, avec une augmentation de 118 %, mais sur un volume plus restreint. Les surfaces non résidentielles autorisées sont en retrait dans un seul département : la Haute-Marne (- 6 %).

Dans le secteur non résidentiel, les surfaces commencées augmentent de 4 % sur un an dans le Grand Est et de 10 % en France. Au niveau régional, elles sont en hausse dans la moitié des départements, dont les Ardennes (+ 173 %) et le Haut-Rhin (+ 89 %). Ce dernier représente, à lui seul, 17 % des surfaces non résidentielles mises en chantier. Les baisses varient de 14 % en Meurthe-et-Moselle à 47 % en Moselle.

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2014)
Grand Est France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 99,2 99,7
févr. 2015 96,6 99,1
mars 2015 93,2 98,0
avr. 2015 93,2 99,1
mai 2015 88,0 98,4
juin 2015 89,5 99,6
juil. 2015 86,8 99,4
août 2015 88,3 100,5
sept. 2015 86,1 101,5
oct. 2015 87,2 102,3
nov. 2015 88,7 104,7
déc. 2015 88,0 106,2
janv. 2016 89,5 106,6
févr. 2016 93,2 108,4
mars 2016 91,4 108,8
avr. 2016 94,0 110,1
mai 2016 96,6 112,6
juin 2016 98,1 113,0
juil. 2016 97,4 114,3
août 2016 97,7 115,7
sept. 2016 101,9 118,4
oct. 2016 103,0 119,2
nov. 2016 104,1 120,4
déc. 2016 106,4 121,8
janv. 2017 110,2 122,7
févr. 2017 110,2 122,9
mars 2017 111,7 125,6
avr. 2017 108,3 125,4
mai 2017 108,3 126,4
juin 2017 107,9 127,8
juil. 2017 111,7 129,4
août 2017 112,4 129,9
sept. 2017 114,3 130,2
oct. 2017 115,8 130,8
nov. 2017 115,4 129,7
déc. 2017 115,0 129,4
janv. 2018 113,9 129,6
févr. 2018 113,9 130,3
mars 2018 113,2 128,6
avr. 2018 117,7 128,7
mai 2018 119,5 128,4
juin 2018 120,7 126,7
juil. 2018 119,2 125,1
août 2018 119,5 124,6
sept. 2018 115,8 123,5
oct. 2018 112,8 123,3
nov. 2018 112,4 123,0
déc. 2018 108,6 121,3
janv. 2019 107,9 120,9
févr. 2019 104,5 119,1
mars 2019 109,0 118,2
avr. 2019 105,6 118,6
mai 2019 104,5 117,8
juin 2019 104,5 117,6
juil. 2019 104,5 118,2
août 2019 101,1 117,1
sept. 2019 101,9 115,6
oct. 2019 104,5 116,4
nov. 2019 107,9 116,4
déc. 2019 110,5 118,2
janv. 2020 110,5 119,0
févr. 2020 113,5 120,3
mars 2020 110,9 120,2
avr. 2020 107,5 114,6
mai 2020 104,9 110,4
juin 2020 102,6 109,1
juil. 2020 101,9 106,4
août 2020 102,6 105,6
sept. 2020 103,8 105,6
oct. 2020 103,8 103,9
nov. 2020 99,6 104,2
déc. 2020 101,1 103,2
janv. 2021 101,5 102,4
févr. 2021 102,3 102,0
mars 2021 101,9 103,1
avr. 2021 109,0 108,7
mai 2021 112,0 113,3
juin 2021 117,3 115,5
juil. 2021 120,3 118,9
août 2021 121,8 120,1
sept. 2021 124,8 122,1
oct. 2021 122,9 122,6
nov. 2021 123,3 122,5
déc. 2021 125,2 123,0
janv. 2022 127,1 124,0
févr. 2022 132,3 126,8
mars 2022 144,0 130,0
avr. 2022 141,4 131,0
mai 2022 148,5 132,5
juin 2022 148,5 132,7
juil. 2022 144,0 133,1
août 2022 145,1 136,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Le tourisme reprend des couleurs, mais la fréquentaion ne dépasse pas encore celle du printemps 2019

Avec 4,7 millions de nuitées entre avril et juin 2022 dans le Grand Est, la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques hors campings progresse par rapport au 2e trimestre 2021, mais reste inférieure de 6,8 % à son niveau du 2ᵉ trimestre 2019. Ce retrait est plus marqué qu’à l’échelle de la France métropolitaine (- 3,3 %). Le déficit de fréquentation est moins marqué dans les hôtels que dans les autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT).

Avec 3,6 millions de nuitées ce trimestre, la fréquentation hôtelière est inférieure de 5,9 % à celle du 2e trimestre 2019. Après l’Occitanie et la Corse (respectivement - 9,6 % et - 7,5 %), le Grand Est est la troisième région de France où le nombre de nuitées hôtelières peine le plus à retrouver son niveau d’avant-crise. Dans la Meuse et les Ardennes (respectivement - 23,6 % et - 17,3 %), le déficit demeure important, alors que dans l’Aube, la Marne et la Meurthe-et-Moselle, la fréquentation est proche de celle du printemps 2019. Dans la Haute-Marne, elle dépasse son niveau d’il y a trois ans (+ 16,1 %).

La clientèle résidente se rapproche de sa fréquentation du 2e trimestre 2019 (- 2 %), mais la clientèle non résidente reste toujours en retrait (- 14 %). Toutefois, au 1er trimestre 2022, les écarts par rapport à la situation d’avant-crise étaient beaucoup plus importants (- 11 % pour les résidents et - 37 % pour les non-résidents). Les touristes allemands, belges, suisses ou anglais reprennent progressivement le chemin des hôtels du Grand Est, et la clientèle néerlandaise revient même plus nombreuse qu’avant la crise sanitaire (+ 20 %). A contrario, les nuitées des touristes d’Amérique et d’Asie-Océanie demeurent bien en deçà de leur niveau de 2019 (respectivement - 24 % et - 73 %).

La clientèle hôtelière privilégie les hôtels haut de gamme (4 ou 5 étoiles) et se détourne des hôtels plus économiques. Dans les hôtels haut de gamme, la fréquentation progresse globalement de 13 % par rapport au 2e trimestre 2019, et elle diminue à peine (- 2 %) dans les hôtels de niveau intermédiaire (3 étoiles) ; les hôtels économiques (1 ou 2 étoiles) et non classés restent toujours sensiblement en repli (respectivement - 9 % et - 31 %). La clientèle en provenance de l’étranger augmente uniquement dans les hôtels haut de gamme (+ 2 %), et reste en recul dans les autres catégories : entre - 12 % (3 étoiles) et - 44 % (non classés).

Avec 1,1 million de nuitées, la fréquentation dans les AHCT demeure en retrait de 9,5 % comparée à la situation d’il y a trois ans. Comme au trimestre précédent, ces structures sont moins concernées par la baisse de la clientèle résidente que par celle des touristes non résidents (respectivement - 4 % contre - 23 %).

Figure 10Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Grand Est France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,2 100,3
2ᵉ trim. 2015 100,3 100,5
3ᵉ trim. 2015 100,2 101,0
4ᵉ trim. 2015 99,5 100,3
1ᵉ trim. 2016 100,4 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,2 99,7
3ᵉ trim. 2016 100,1 98,5
4ᵉ trim. 2016 101,5 99,5
1ᵉ trim. 2017 101,6 100,1
2ᵉ trim. 2017 103,1 101,8
3ᵉ trim. 2017 104,8 103,5
4ᵉ trim. 2017 105,8 104,6
1ᵉ trim. 2018 106,8 105,5
2ᵉ trim. 2018 107,0 105,8
3ᵉ trim. 2018 107,0 106,5
4ᵉ trim. 2018 106,8 106,8
1ᵉ trim. 2019 106,6 106,6
2ᵉ trim. 2019 107,2 107,3
3ᵉ trim. 2019 107,7 107,4
4ᵉ trim. 2019 108,3 107,7
1ᵉ trim. 2020 103,8 86,7
2ᵉ trim. 2020 80,0 61,6
3ᵉ trim. 2020 69,2 50,0
4ᵉ trim. 2020 51,5 35,1
1ᵉ trim. 2021 44,1 42,8
2ᵉ trim. 2021 49,8 50,1
3ᵉ trim. 2021 54,0 55,6
4ᵉ trim. 2021 68,4 67,5
1ᵉ trim. 2022 76,8 77,4
2ᵉ trim. 2022 93,2 94,2
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 10Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Encadré 1 - Transfrontalier - Amélioration de l’activité en Suisse, en Allemagne et en Belgique, recul au Luxembourg

Au printemps 2022, l’activité économique du Luxembourg baisse. En revanche, dans les trois autres pays voisins du Grand Est, la croissance continue d’augmenter malgré un ralentissement.

Le PIB de la Suisse augmente de 0,3 % au 2e trimestre 2022, après une croissance de 0,5 % au 1er trimestre. Dans le secteur des services, la valeur ajoutée progresse après la levée des mesures liées au coronavirus. L’hôtellerie-restauration présente la plus forte hausse (+ 12,4 %), suivie par les arts, spectacles et activités récréatives (+ 1,4 %). La valeur ajoutée des activités des transports et de la communication s’améliore également (+ 4,4 %), et s’établit à environ 3 % au-dessus de son niveau d’avant-crise. La consommation privée s’accroît, alors que la consommation publique est stable. Dans l’industrie manufacturière, la valeur ajoutée fléchit légèrement (- 0,5 %). Les exportations et les importations de marchandises reculent respectivement de 11,5 % et de 0,6 %. Au printemps 2022, l’emploi progresse de 0,7 % par rapport au trimestre précédent, et de 3,2 % comparé à la même période d’il y a un an. Le taux de chômage au sens du BIT baisse de 0,9 point par rapport au 2e trimestre 2021, pour s’établir à 4,1 %.

En Allemagne, le PIB continue sa progression ce printemps 2022 (+ 0,1 %) ; après une hausse de 0,2 % cet hiver, et de 1,7 % par rapport au printemps 2021. Les consommations privées et publiques augmentent respectivement de 0,8 % et 2,3 %. Les exportations et les importations s’améliorent ce trimestre (+ 0,3 % et + 1,6 % par rapport au trimestre précédent). L’Allemagne compte 45,5 millions d’emplois au 2e trimestre 2022, soit 133 000 personnes de plus par rapport au 1er trimestre (+ 0,3 %) et + 1,5 % comparé 2e trimestre 2021. Le taux de chômage au sens du BIT augmente légèrement de 0,2 point entre mars et juin 2022 pour atteindre 3,0 %.

Au Luxembourg, le PIB diminue de 0,5 % ce trimestre mais progresse sur un an de 1,6 %. Le taux de chômage reste stable au printemps 2022, à un niveau toujours faible (4,7 %, soit 14 200 chômeurs), niveau le plus bas atteint depuis 2008. Le nombre de frontaliers continue de croître régulièrement chaque trimestre, de 1,0 %, et s’établit à 221 500 en juin, soit 47 % de l’emploi salarié intérieur.

En Belgique, le PIB progresse légèrement ce trimestre, de 0,2 %, après + 0,5 % le trimestre précédent. En valeur ajoutée, le secteur de l’industrie décroît de 0,2 % alors que la construction et les services sont en hausse de 0,3 %. L’emploi croît de 2,6 % et s’approche des 5 millions d’actifs occupés dans le pays. Le taux de chômage des 15-64 ans augmente légèrement, passant de 5,4 % à 5,7 %, représentant 294 000 chômeurs.

Encadré 2 - Contexte international – Les perspectives économiques mondiales s’assombrissent

Plusieurs chocs exogènes ont récemment affecté l’économie mondiale : la guerre en Ukraine qui a exacerbé les difficultés d’approvisionnement, notamment énergétique, les confinements stricts en Chine au printemps et les fortes chaleurs en été. Au deuxième trimestre cependant, alors que l’économie américaine se repliait légèrement, les économies européennes ont bénéficié du rattrapage post-covid, notamment dans les services et le tourisme. Dans un contexte d’incertitudes tant géopolitiques qu’énergétiques, auxquelles s’ajoute le resserrement monétaire en cours, les économies occidentales ralentiraient en fin d’année, voire se replieraient pour les plus affectées par les difficultés d’approvisionnement en énergie.

Encadré 3 - Contexte national – En France, l’activité s’est redressée au deuxième trimestre 2022

Après son léger repli en début d’année (- 0,2 % au premier trimestre), l’activité française s’est redressée au deuxième trimestre (+ 0,5 %), tirée par le rebond des secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation a progressé modérément, atténuée par des achats de biens de nouveau en baisse, en lien avec la hausse continue de l’inflation. Celle-ci s’est située autour de 6 % sur un an pendant l’été et a légèrement diminué en septembre (5,6 % sur un an selon l’estimation provisoire). L’emploi est resté dynamique, porté en partie par l’alternance. Au troisième trimestre, l’activité aurait continué à progresser mais en ralentissant (+ 0,2 % prévu), bénéficiant encore d’effets de rattrapage dans les services. Compte tenu de l’assombrissement du contexte international, l’activité pourrait marquer le pas en fin d’année.

Publication rédigée par :François Couzinié-Devy, Florent Isel, Brigitte Martin, Thibaut Martini, Béatrice Neiter, Olivasoa Razafindramanana, Loïc Rousseau (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

« Un automne lourd de menaces pour l’Europe », Note de conjoncture, Insee, octobre 2022.

Tableau de bord Grand Est, septembre 2022.

« L'activité et l'emploi marquent le pas », Insee Conjoncture Grand Est n° 33, juillet 2022.