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Insee Conjoncture Guyane · Juillet 2021 · n° 14
Insee Conjoncture GuyaneBilan économique 2020 - Guyane

En 2020, l’économie guyanaise subit, comme les autres régions françaises, les conséquences de la pandémie mondiale : son PIB devrait subir une baisse de 4 %, dû au confinement du printemps. Cet impact touche une économie qui suit une dynamique positive depuis plusieurs années, qu’elle doit surtout aux besoins importants d’une population en forte croissance. De plus, les dispositifs d’aides gouvernementales associés à l’importance du secteur public en Guyane permettent d’amortir le ralentissement de l’activité. Ainsi, l’emploi est peu affecté, la hausse des prix est contenue et la consommation se redresse après le confinement.

Insee Conjoncture Guyane
No 14
Paru le :Paru le08/07/2021

Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par l'Insee.
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Emploi - La création d’emplois salariés ralentit en 2020 Bilan économique 2020

Delphine Artaud (Insee)

En 2020, en Guyane, l’emploi salarié continue d’augmenter mais à un rythme moindre que ces deux dernières années. Ce sont 800 emplois qui sont créés au cours de l’année, essentiellement dans le sectaire tertiaire non marchand. En revanche, le secteur de l’hébergement et de la restauration est touché par la crise sanitaire : les effectifs salariés diminuent de 10 %.

L’emploi intérimaire est à la hausse après une forte chute en 2019.

Insee Conjoncture Guyane

No 14

Paru le :08/07/2021

Avertissement

L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.

Avertissement

À partir des résultats du premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) localisées, réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf (champ hors intérim) ainsi que la Dares (sur l'intérim), s’est étendu. En 2017, les ETE publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand - hors agriculture et activité des particuliers employeurs - en France métropolitaine. Depuis 2018, le champ des ETE localisées comprend les départements d’outre-mer (hors Mayotte) et l’ensemble de l’emploi salarié, donc y compris les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.

De plus, une distinction des emplois « privé » et « public », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

Parallèlement, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, en particulier durant la phase de montée en charge de la DSN.

Fin 2020, le nombre d’emplois salariés en Guyane s’élève à 55 800, ce qui représente 800 emplois supplémentaires en un an. Le rythme de croissance de l’emploi ralentit : cette hausse de 1,5 % de l’emploi salarié succède à des hausses de + 4 ,4 % en 2019 et + 2,5 % en 2018. Après avoir diminué en début d’année, les effectifs salariés sont repartis à la hausse au deuxième semestre.

Ce ralentissement s’explique par des créations d’emplois moins nombreuses dans le secteur privé : + 140 emplois en 2020 après l’exceptionnelle hausse en 2019. En Guyane le secteur privé regroupe un peu plus de la moitié des emplois. En France métropolitaine, trois quarts des emplois relèvent du secteur privé.

En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois salariés baisse de 1,1 %, principalement dans le secteur privé où il y a de nombreuses suppressions d’emplois (– 1,6 %).

Recrutement dans le secteur de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale

Le secteur tertiaire non marchand, qui regroupe les administrations publiques et les activités d’enseignement, de la santé et de l’action sociale, crée 800 emplois supplémentaires en 2020. Le niveau des effectifs salariés dans ce secteur à la fin de l’année 2020 est ainsi en progression de 2,8 % par rapport à la fin de l’année 2019. Le secteur tertiaire non marchand emploie désormais 29 440 salariés.

Les activités d’enseignement créent 380 emplois supplémentaires (+ 5,2 %) : leurs effectifs augmentent pour la quatrième année consécutive. Les effectifs salariés augmentent dans les administrations publiques (+ 1,3 %) mais à un rythme inférieur aux années précédentes (+ 3,4 % en moyenne de 2017 à 2019). Les activités de la santé et de l’action sociale créent chacune 130 nouveaux emplois (respectivement + 6,0 % et + 2,2 %) en cette année de début de la crise sanitaire.

L’emploi se maintient dans les services marchands

Un tiers des emplois salariés relève du secteur tertiaire marchand, qui regroupe 18 675 emplois. L’effectif salarié reste stable en 2020 (+0,1 %). Les emplois dans le secteur du commerce augmentent de 1,9 %, ce qui correspond à 90 emplois supplémentaires, malgré les fermetures avec le confinement de mars à mai 2020. Dans le secteur des services aux entreprises, l’emploi a également progressé de 5,8 %, soit 190 emplois supplémentaires. En revanche, après une croissance forte en 2019, le secteur de l’hébergement-restauration est impacté par la crise sanitaire de 2020, les effectifs salariés diminuent de 10 %, soit 220 emplois en moins.

Par ailleurs, l’emploi salarié diminue légèrement dans le secteur de la construction : – 0,6 % correspondant à 20 emplois en moins, après 3 années de hausse. Il s’établit à 3 065 fin 2020. Les effectifs salariés de l’industrie restent quasiment stables (– 0,3 % soit −11 emplois) après 2 années de hausse (+2,7 % en 2019 et + 1,8 % en 2018).

L’emploi intérimaire résiste à la crise

Durement touché durant le premier confinement du 17 mars au 11 mai, le secteur de l’intérim est pourtant en progression sur un an. Le nombre d’emplois intérimaires à la fin de l’année 2020 s’établit à 1 670, en hausse de 3,9 % par rapport à la fin d’année 2019. Après la forte baisse à la fin du premier trimestre (-20 % soit 320 emplois en moins) avec la raréfaction des missions durant le confinement, l’intérim repart à la hausse aux deuxième et troisième trimestres et crée successivement 120 et 190 emplois. L’emploi intérimaire est par nature volatile : ses effectifs s’adaptent à l’activité, en particulier de la construction et de l’industrie. Ainsi, en 2019, l’emploi intérimaire avait fortement chuté et perdait un tiers de ses effectifs, Alors qu’en 2018 il avait augmenté de 38 %.

En France (hors Mayotte), le recul de l’emploi intérimaire au premier trimestre est plus fort (– 40 %) et le rebond moins important. Ainsi, les effectifs salariés du secteur de l’intérim sont en baisse de 5,3 % par rapport à la fin d’année 2019.

Aux Antilles, l’emploi salarié est en diminution

L’emploi salarié en Guadeloupe suit la même tendance qu’en Martinique. Les effectifs guadeloupéens baissent de 0,5 %, ce qui représente 560 emplois en moins. En Martinique, la diminution est de 0,4 % soit 470 emplois. Dans les deux îles, l’emploi salarié privé est à la baisse. En revanche, les emplois dans le secteur public sont à la hausse en Martinique, alors qu’en Guadeloupe le secteur public est également concerné par une baisse des effectifs salariés.

Figure 1Emploi salarié total par secteur d'activité - Guyane

en %
Emploi salarié total par secteur d'activité - Guyane (en %)
Secteur d'activité Emploi au 31/12/2020 (milliers) Glissement annuel Glissement annuel moyen 2019/2014 ¹
Guyane Guyane France hors Mayotte Guyane France hors Mayotte
Agriculture 0,3 1,8 0,1 -2,5 1,6
Industrie 4,3 -0,3 -1,8 0,2 -0,2
Industrie agro-alimentaire 0,7 2,1 -0,3 2,9 1,0
Énergie, eau, déchets, cokéfaction et raffinage 1,4 0,2 -0,3 -0,4 -0,1
Biens d'équipement 0,1 15,5 -2,6 -8,8 -0,7
Matériels de transport 0,2 -8,5 -2,9 3,8 -0,5
Autres branches industrielles 1,9 -1,1 -2,3 -0,2 -0,6
Construction 3,1 -0,6 2,2 0,4 0,8
Tertiaire marchand 18,7 0,1 -2,6 1,8 1,7
Commerce 5,0 1,9 -1,0 0,8 0,8
Transports 2,7 0,5 -0,8 0,6 0,9
Hébergement - restauration 2,0 -10,1 -11,2 5,1 2,6
Information - communication 0,7 1,7 -0,5 1,5 2,5
Services financiers 0,6 -6,8 -1,1 0,2 0,6
Services immobiliers 0,3 -15,6 -1,8 1,4 1,2
Services aux entreprises hors intérim 3,5 5,8 -1,1 -1,5 2,5
Intérim 1,7 3,9 -5,3 15,8 6,9
Services aux ménages 2,3 -1,3 -4,9 1,8 -0,2
Tertiaire non marchand 29,4 2,8 0,8 1,9 0,1
Total 55,8 1,5 -1,1 1,6 0,9
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • ¹ : glissement annuel qu'aurait connu l'emploi salarié total du secteur, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100 100 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 101,7 100,2 103,4 100,3
2ᵉ trim. 2011 100,9 100,3 102,2 100,4
3ᵉ trim. 2011 102,7 100,2 105,6 100,4
4ᵉ trim. 2011 102,5 100,3 105,8 100,4
1ᵉʳ trim. 2012 103,2 100,3 106,3 100,4
2ᵉ trim. 2012 104,7 100,3 107,9 100,3
3ᵉ trim. 2012 103,1 100,1 105,5 100,1
4ᵉ trim. 2012 104,2 100 106,1 99,9
1ᵉʳ trim. 2013 104,4 100 106 99,9
2ᵉ trim. 2013 104,4 99,9 106,3 99,7
3ᵉ trim. 2013 104,8 100,1 104,8 99,8
4ᵉ trim. 2013 106,4 100,4 106,3 99,9
1ᵉʳ trim. 2014 107 100,4 105,8 99,9
2ᵉ trim. 2014 107,2 100,4 106,6 99,9
3ᵉ trim. 2014 108 100,3 107,5 99,8
4ᵉ trim. 2014 108,7 100,4 107,7 99,8
1ᵉʳ trim. 2015 110,3 100,4 108,5 99,8
2ᵉ trim. 2015 109,1 100,6 106,7 100
3ᵉ trim. 2015 109,5 100,7 106,4 100,1
4ᵉ trim. 2015 110,3 100,9 107,9 100,3
1ᵉʳ trim. 2016 110,3 101,1 108,7 100,5
2ᵉ trim. 2016 109 101,3 107,5 100,8
3ᵉ trim. 2016 107,9 101,6 107,1 101,2
4ᵉ trim. 2016 108,8 101,7 109,2 101,3
1ᵉʳ trim. 2017 105,9 102,1 104,1 101,8
2ᵉ trim. 2017 107,4 102,4 106,3 102,2
3ᵉ trim. 2017 109 102,7 107,3 102,6
4ᵉ trim. 2017 110,1 103,1 109,3 103,2
1ᵉʳ trim. 2018 111,1 103,2 109,8 103,3
2ᵉ trim. 2018 111,5 103,3 110,4 103,5
3ᵉ trim. 2018 110,9 103,4 109 103,7
4ᵉ trim. 2018 112,9 103,7 111,1 104,1
1ᵉʳ trim. 2019 113,2 104,1 110,9 104,6
2ᵉ trim. 2019 114,9 104,3 113,8 104,8
3ᵉ trim. 2019 116,6 104,5 116,1 105
4ᵉ trim. 2019 117,9 104,9 117,5 105,5
1ᵉʳ trim. 2020 117 102,9 115,6 102,9
2ᵉ trim. 2020 115,6 102 113,8 102,2
3ᵉ trim. 2020 118,2 103,8 116,7 104
4ᵉ trim. 2020 119,6 103,7 118 103,8
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guyane

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guyane (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100 100 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 106 101,5 100,8 101,2
2ᵉ trim. 2011 105,3 100,6 97,9 102
3ᵉ trim. 2011 111,3 102,1 101,7 102,2
4ᵉ trim. 2011 112,9 102,3 101,2 102,6
1ᵉʳ trim. 2012 114,5 104,6 102,5 102,9
2ᵉ trim. 2012 115,1 108,5 103,9 103,6
3ᵉ trim. 2012 111,8 110,5 101,5 102
4ᵉ trim. 2012 112,2 111 102,3 103
1ᵉʳ trim. 2013 114,1 112,9 103,5 103
2ᵉ trim. 2013 113,2 113,5 103,8 102,7
3ᵉ trim. 2013 108,8 110,1 103,5 104,7
4ᵉ trim. 2013 107 112,3 105,6 107,1
1ᵉʳ trim. 2014 107,3 111,8 104,8 109,1
2ᵉ trim. 2014 102,8 111,1 106,9 108,9
3ᵉ trim. 2014 99,2 112,9 107,2 110
4ᵉ trim. 2014 97,1 113,9 108,2 111,1
1ᵉʳ trim. 2015 97,1 113,2 108,4 113,9
2ᵉ trim. 2015 91,8 111,5 107,7 113,3
3ᵉ trim. 2015 90,7 109,7 107,2 114,9
4ᵉ trim. 2015 90,2 109,9 108,3 115,2
1ᵉʳ trim. 2016 86,3 110,6 107,7 114,6
2ᵉ trim. 2016 82,7 110,1 107,2 113,9
3ᵉ trim. 2016 83,8 111,3 105 111,7
4ᵉ trim. 2016 84,7 112,6 106,1 111,8
1ᵉʳ trim. 2017 83,2 108,8 102,2 111,2
2ᵉ trim. 2017 86 107,7 103,6 111,9
3ᵉ trim. 2017 86,7 110 102,7 114,3
4ᵉ trim. 2017 89,6 109,7 103,9 114,6
1ᵉʳ trim. 2018 92 111,3 104,7 115,2
2ᵉ trim. 2018 91,3 112 103,9 115,7
3ᵉ trim. 2018 92,2 111,9 102,5 116,2
4ᵉ trim. 2018 90,7 111,7 102,1 118,1
1ᵉʳ trim. 2019 90,6 112,4 104,7 119,3
2ᵉ trim. 2019 93,1 113,9 108,3 119,9
3ᵉ trim. 2019 97,3 115,8 110,8 120,8
4ᵉ trim. 2019 99,2 114,8 113,4 122,3
1ᵉʳ trim. 2020 98,4 114,1 111,8 123,2
2ᵉ trim. 2020 99,2 112,9 108,5 122,1
3ᵉ trim. 2020 99,7 114,7 110,9 124,5
4ᵉ trim. 2020 98,6 114,5 113,1 125,8
  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolutions trimestrielles de l'emploi salarié total par grand secteur d'activité - Guyane

  • Notes : données CVS en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2007 109,5
1ᵉʳ trim. 2008 115,4
2ᵉ trim. 2008 106,7
3ᵉ trim. 2008 101,1
4ᵉ trim. 2008 87
1ᵉʳ trim. 2009 75,7
2ᵉ trim. 2009 76
3ᵉ trim. 2009 79,8
4ᵉ trim. 2009 84
1ᵉʳ trim. 2010 88,1
2ᵉ trim. 2010 91,7
3ᵉ trim. 2010 95,6
4ᵉ trim. 2010 100 100
1ᵉʳ trim. 2011 112 101,1
2ᵉ trim. 2011 110,3 101,5
3ᵉ trim. 2011 110,7 100,1
4ᵉ trim. 2011 91,9 99,4
1ᵉʳ trim. 2012 84,1 95
2ᵉ trim. 2012 112,5 92
3ᵉ trim. 2012 111,7 88
4ᵉ trim. 2012 119,6 85,4
1ᵉʳ trim. 2013 100 88,2
2ᵉ trim. 2013 102,4 87,2
3ᵉ trim. 2013 104,8 89,8
4ᵉ trim. 2013 86,9 90,3
1ᵉʳ trim. 2014 79,4 89,3
2ᵉ trim. 2014 77,2 91,2
3ᵉ trim. 2014 87,1 88,9
4ᵉ trim. 2014 81,4 90,1
1ᵉʳ trim. 2015 87 89,8
2ᵉ trim. 2015 84,5 93,4
3ᵉ trim. 2015 81,5 97
4ᵉ trim. 2015 95,6 99,6
1ᵉʳ trim. 2016 129,8 99,3
2ᵉ trim. 2016 108,3 102,2
3ᵉ trim. 2016 138,2 105,5
4ᵉ trim. 2016 149,7 110,8
1ᵉʳ trim. 2017 105,3 115,4
2ᵉ trim. 2017 135,7 120,3
3ᵉ trim. 2017 162 124,3
4ᵉ trim. 2017 181,5 130,8
1ᵉʳ trim. 2018 190,3 129,6
2ᵉ trim. 2018 206,7 127,8
3ᵉ trim. 2018 184,1 127,8
4ᵉ trim. 2018 250,4 126,5
1ᵉʳ trim. 2019 190,7 127,4
2ᵉ trim. 2019 191,7 126,9
3ᵉ trim. 2019 185,7 126,5
4ᵉ trim. 2019 169,5 126
1ᵉʳ trim. 2020 135,8 75,2
2ᵉ trim. 2020 148,6 92,5
3ᵉ trim. 2020 168,6 113,5
4ᵉ trim. 2020 176,1 119,3
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution trimestrielle de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi intérimaire en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : - 1,1 %

Glissement annuel 2020-2019 (en %)
Évolution régionale de l'emploi salarié total (Glissement annuel 2020-2019 (en %))
Zonage Valeur
Île-de-France -1,7
Centre - Val de Loire -1,3
Bourgogne-Franche-Comté -1,5
Normandie -1,0
Hauts-de-France -0,6
Grand Est -1,2
Pays de la Loire -0,6
Bretagne -0,3
Nouvelle-Aquitaine -0,6
Occitanie -1,0
Auvergne-Rhône-Alpes -1,7
Provence-Alpes-Côte d'Azur -0,8
Corse 1,1
Guadeloupe -0,5
Martinique -0,4
Guyane 1,5
La Réunion 2,0
  • Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution régionale de l'emploi salarié totalFrance hors Mayotte : - 1,1 %

  • Notes : données CVS en fin de trimestre (données provisoires pour le dernier trimestre).
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Publication rédigée par :Delphine Artaud (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Estimations d'emploi localisées / ESTEL / Estel :

Le concept central d'Estel est une synthèse ascendante des sources administratives utilisées avec prise en compte de la multi-activité. Estel mesure l'emploi selon un concept « BIT répertorié ».

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l’effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Nomenclature d'activités française / NAF :

La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.

La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.

La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .

La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Emploi (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

Une personne en emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT) est une personne de 15 ans ou plus ayant effectué au moins une heure de travail rémunéré au cours d’une semaine donnée ou absente de son emploi sous certaines conditions de motif (congés annuels, maladie, maternité,etc.) et de durée.