Bilan économique 2019 - Grand Est
En 2019, l’économie du Grand Est connaît les mêmes tendances qu’en 2018 et des années précédentes. Pour la cinquième année consécutive, le chômage diminue pour s’établir à 7,8 % contre 8,3 % en 2018. Il reste inférieur au taux national, mais l’écart se réduit. Il est en revanche plus important que dans les régions frontalières voisines. Cette décrue du chômage régional coïncide avec une légère progression du nombre d'emplois. Les créations d’entreprises sont au plus haut et, comme l’année dernière, augmentent dans tous les secteurs d’activité. Les autorisations de construire et les mises en chantier de logements poursuivent leur baisse entamée en 2018 tout en restant à un niveau assez élevé.
En 2020, les résultats seront très différents. Sans préjuger des effets à venir, la période de confinement, du 17 mars au 10 mai visant à enrayer la pandémie du Covid-19, a un impact négatif important sur l’économie.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.
Construction - L’activité de construction de logements continue de s’éroder Bilan économique 2019
Brigitte Ziegler (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Grand Est)
En 2019, les mises en chantier et les autorisations de logements poursuivent leur baisse entamée l’année précédente. Toutefois, elles continuent de demeurer au-dessus de la moyenne quinquennale. Les surfaces autorisées de locaux diminuent fortement. Les ventes d’appartements progressent dans les plus grandes agglomérations, tout comme les mises sur le marché.
Un quart de l’activité se réalise entre mars et mai, période qui sera affectée en 2020 par les mesures de confinement prises dans le cadre de l’application de l’état d’urgence sanitaire lié à l’épidémie de Covid-19.
Insee Conjoncture Grand Est
No 22
Paru le :18/06/2020
Avec 24 700 logements commencés en 2019, les mises en chantier de logements sont en recul de 5 % par rapport à 2018 dans le Grand Est, une diminution plus forte qu’en France métropolitaine (- 1 %). Le nombre de mises en chantier dans la région demeure cependant supérieur de 5 % au niveau moyen observé sur les cinq années précédentes. L’écart est de 8 % au niveau national.
Le nombre de logements autorisés à la construction dans le Grand Est diminue également, bien que plus faiblement. Avec 28 100 logements concernés en 2019, le niveau est inférieur de 1 % à celui de 2018. En France métropolitaine, la baisse est de 2 %. Comparé à la moyenne des cinq années précédentes, le volume des autorisations progresse de 3 % dans la région, et de 2 % au niveau national.
La Marne, la Meuse, les Vosges, et dans une moindre mesure, la Moselle, suivent une dynamique relativement favorable en 2019. Dans ces départements, les mises en chantier comme les autorisations progressent par rapport à 2018, avec des niveaux élevés par rapport à ceux constatés en moyenne sur les cinq années précédentes. Seule la Marne présente un léger recul des autorisations (- 3 %), mais également la plus forte augmentation des mises en chantier (+ 34 %). Le département des Vosges se détache par une progression importante des autorisations (+ 18 %).
Dans les Ardennes et la Meurthe-et-Moselle, les mises en chantier et les autorisations progressent également en 2019, mais font suite à des niveaux faibles l’année précédente. Les nombres de logements commencés et autorisés sont ainsi inférieurs aux moyennes quinquennales, à l’exception des autorisations dans les Ardennes (+ 4 %).
Dans les départements du Bas-Rhin et de la Haute-Marne, les mises en chantier et les autorisations sont en baisse par rapport à 2018, en particulier les mises en chantier pour le premier (- 21 %) et les autorisations pour le second (- 38 %). Les niveaux y sont inférieurs à ceux observés en moyenne sur les cinq années précédentes.
Le Haut-Rhin présente également des baisses, mais les niveaux des mises en chantier et des autorisations en 2019 sont plus élevés qu’en moyenne sur 2014-2018.
Les mises en chantiers diminuent de 13 % dans l’Aube, mais les autorisations progressent fortement (+ 21 %) et sont nettement plus élevées que la moyenne quinquennale (+ 29 %).
L’habitat individuel résiste mieux
Le secteur de l’individuel est en baisse par rapport à 2018, de 2 % pour les ouvertures de chantier et de 1 % pour les autorisations. La diminution est plus importante pour le secteur du collectif et des résidences, aussi bien pour les mises en chantier (- 8 %) que pour les autorisations (- 2%). Néanmoins, les niveaux demeurent plus élevés que la moyenne quinquennale, quel que soit le secteur.
Avec 7 700 maisons commencées, l’individuel pur se replie de 3 % par rapport à 2018, mais reste 3 % au-dessus de la moyenne des cinq années précédentes. Les mises en chantier de maisons individuelles, ainsi que les autorisations, reculent dans la Marne, la Meurthe-et-Moselle et le Haut-Rhin.
Les autorisations progressent très légèrement (+ 1 %) et restent 3 % au-dessus de la moyenne des cinq années précédentes. Elles augmentent de plus de 15 % dans les Ardennes, l’Aube et les Vosges. Elles progressent dans une moindre mesure en Haute-Marne, en Moselle et dans le Bas-Rhin.
Dans l’individuel groupé, le nombre de logements commencés croît de 4 %, alors qu’il diminue de 4 % pour les logements autorisés. Le niveau de 2019 dépasse la moyenne quinquennale pour les mises en chantier (+ 6 %).
Les ouvertures de chantier comme les autorisations sont en hausse en Meurthe-et-Moselle, en Meuse et dans les Vosges. À l’inverse, elles sont en baisse dans l’Aube, la Haute-Marne et le Haut-Rhin.
Avec 14 200 logements mis en chantier, le secteur du collectif et des résidences chute de 8 %, après deux années à un niveau très élevé, supérieur à 15 300 logements commencés. Le nombre de mises en chantier en 2019 reste néanmoins supérieur de 6 % à la moyenne 2014-2018. En France métropolitaine, les mises en chantier diminuent de 2 % sur un an.
Le nombre de logements collectifs et en résidence autorisé s’élève à 16 500, en repli de 2 % par rapport à 2018 (5 % en France métropolitaine). Il continue de dépasser de 4 % la moyenne des cinq années précédentes.
La baisse des mises en chantier et des autorisations dans ce secteur se concentre sur les départements alsaciens. Dans le Bas-Rhin, après deux années à un niveau particulièrement élevé, les mises en chantier et les autorisations sont inférieures de plus de 20 % à celles de 2018 et de la moyenne quinquennale. Dans le Haut-Rhin, la baisse est nettement plus faible pour les autorisations et les niveaux en 2019 demeurent supérieurs à la moyenne des cinq années précédentes.
Les principales agglomérations de ces deux départements concentreraient la baisse des mises en chantier et des autorisations constatée dans la région. Selon des données encore provisoires, l’Eurométropole de Strasbourg concentrerait 28 % des ouvertures de chantier de logements collectifs et en résidences de la région Grand Est. Après une forte augmentation en 2017, elles continueraient de diminuer et seraient inférieures de 11 % à 2018 et de 14 % à la moyenne quinquennale. Pour les autorisations de construire, l’Eurométropole de Strasbourg ne rassemblerait plus que le cinquième des logements collectifs de la région. Celles-ci se contracteraient fortement, de 29 % par rapport à 2018 et de 36 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Dans le Haut-Rhin, les mises en chantier de logements collectifs et en résidence baisseraient fortement dans l’agglomération de Colmar et seraient inférieures à la moyenne quinquennale.
Dans celles de Mulhouse et de Saint-Louis, les autorisations seraient en augmentation. Malgré une diminution, les mises en chantier continueraient d’être plus élevées en 2019 qu’en moyenne sur 2014-2018.
Les ventes d’appartements demeurent à un niveau élevé
En 2019, 7 230 appartements neufs sont vendus ou réservés dans le Grand Est, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2018. À l’échelle nationale, l’augmentation est moins élevée (+ 1 %).
Les plus grandes agglomérations de la région connaissent une augmentation de leurs réservations d’appartements en 2019. L’agglomération nancéienne affiche une forte progression pour la deuxième année consécutive (+ 93 %), après une année 2017 médiocre. Les réservations d’appartements progressent dans les agglomérations de Reims (+ 40 %), de Metz (+ 17 %) et de Strasbourg (+ 11 %). Dans cette dernière, les réservations avaient diminué de 14 % en 2018, après trois années à un niveau particulièrement élevé. Plus d’un tiers des ventes de la région correspondent à des logements situés dans l’Eurométropole. Leur part passe de 34 % à 36 % entre 2018 et 2019.
À l’inverse, les agglomérations de Colmar (- 66 %), de Haguenau (- 51 %), de Thionville (- 33 %) et de Mulhouse (- 12 %) connaissent un recul des réservations. Saint-Louis fait figure d’exception (+ 31 %).
Les ventes d’appartements de petite taille (1 ou 2 pièces) progressent de 10 % par rapport à 2018. Ce segment représente près d’une vente sur deux, avec un poids qui passe de 46 % à 48 % entre 2018 et 2019. Les ventes d’appartements de taille moyenne (3 pièces) augmentent moins fortement, avec + 2 % par rapport à 2018. Les ventes de grands appartements sont en repli de 3 % sur la même période, après une forte hausse sur la période précédente (+ 28 %).
Le prix moyen au mètre carré est en hausse de 4 %, comme au niveau national, et s’établit à 3 390 €. Le prix au mètre carré dans la région reste nettement inférieur à la moyenne métropolitaine (4 250 €/m²). Le prix est le plus élevé dans l’agglomération de Strasbourg (3 710 €/m²). Le plus bas concerne l’agglomération de Thionville (3 020 €/m²).
Les nouveaux programmes sont plus nombreux qu’en 2018 : les promoteurs ont augmenté de 16 % les mises sur le marché, alors qu’elles ont diminué de 12 % en France métropolitaine.
Le stock d’appartements disponibles à la fin de l’année 2019 est en recul (- 3 %). Il recule plus fortement en France métropolitaine (- 9 %).
Une baisse des surfaces autorisées de locaux
En 2019, selon le décompte provisoire des enregistrements des permis délivrés et de déclarations d'ouverture de chantiers transmises par les maîtres d'ouvrage aux centres instructeurs, les surfaces de plancher des locaux d’activité autorisés, après une forte augmentation en 2018, diminueraient de 18 % en 2019. Ils atteindraient 2 582 000 m², et seraient inférieurs de 13 % à la moyenne décennale.
Seules les surfaces autorisées des locaux d’hébergement hôtelier et de bureau augmenteraient (respectivement + 21 % et + 10 %). Après un doublement de leurs surfaces autorisées entre 2017 et 2018, les surfaces autorisées des entrepôts baisseraient fortement (- 46 %), mais demeureraient à l’un des niveaux les plus élevés de la décennie derrière celui de l’année 2018.
Un quart de l’activité de construction de logements se réalise entre mars et mai, un peu plus pour les locaux
En 2019, un quart des mises en chantier (25 %) et un peu plus du quart des autorisations (27 %) de logements du Grand Est ont été enregistrés sur les trois mois allant de mars à mai, période affectée en 2020 par les mesures de confinement prises dans le cadre de l’application de l’état d’urgence sanitaire lié à l’épidémie de Covid-19. La part est un peu plus importante pour les autorisations de locaux (28 %). Sur l’ensemble de la France, ces trois mois ont un poids moindre en 2019, de l’ordre de 24 % pour les logements et de 26 % pour les autorisations de locaux.
tableauFigure 1 – Construction autorisée de logements par département
Logements en 2019 (nombre) | Évolution 2019/2018 | Évolution annuelle moyenne 2018/2013¹ | |
---|---|---|---|
Ardennes | 600 | 33,2 | -16,2 |
Aube | 1 500 | 20,6 | -3,8 |
Marne | 3 500 | -3,1 | 6,2 |
Haute-Marne | 300 | -38,2 | 6,6 |
Meurthe-et-Moselle | 2 900 | 9,8 | 0,8 |
Meuse | 200 | 8,9 | -11,7 |
Moselle | 5 900 | 8,7 | -0,8 |
Bas-Rhin | 7 600 | -13,3 | 4,5 |
Haut-Rhin | 4 600 | -6,4 | 5,3 |
Vosges | 1 100 | 18,2 | -11,7 |
Grand Est | 28 100 | -1,5 | 1,5 |
France hors Mayotte | 449 400 | -2,4 | 1,5 |
- ¹ : taux d'évolution annuel qu'aurait connu la construction de logements, pour le département ou la région, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Notes : données brutes provisoires arrondies à la centaine en date réelle. Les évolutions sont calculées sur données non arrondies. En raison des arrondis, des totaux peuvent légèrement différer de la somme des éléments qui les composent.
- Source : SDES, Sit@del2, estimations au 27 février 2020.
tableauFigure 2 – Construction autorisée de locaux non résidentiels, selon le type
Grand Est | France entière | ||||
---|---|---|---|---|---|
Surfaces autorisées en 2019 (en milliers de m²) | Évolution 2019/2018 | Évolution annuelle moyenne 2018/2013 ¹ | Évolution 2019/2018 | Évolution annuelle moyenne 2018/2013 ¹ | |
Artisanat | 142 | -5,8 | 8,6 | -2,1 | 5,8 |
Bureaux | 323 | 10,3 | 6,1 | 3,6 | 4,9 |
Commerce | 268 | -25,6 | 0,6 | -5,1 | -1,9 |
Entrepôt | 456 | -46,4 | 14,4 | 22,0 | 8,8 |
Exploitation agricole ou forestière | 623 | -2,9 | -8,2 | -5,1 | -4,4 |
Hébergement hôtelier | 76 | 20,6 | 11,8 | -1,3 | 8,8 |
Industrie | 372 | -7,6 | 3,1 | -1,0 | 4,0 |
Service public ou d'intérêt collectif | 321 | -19,7 | -8,7 | -8,2 | -2,0 |
Ensemble | 2 582 | -18,4 | 0,4 | 1,3 | 0,9 |
- ¹ : taux d'évolution annuel qu'aurait connu la construction de locaux, si l'évolution avait été la même pour chaque année de la période considérée.
- Note : données brutes provisoires en date réelle.
- Source : SDES, Sit@del2, estimations au 27 février 2020.
tableauFigure 3 – Évolution de la construction de logements
Logements autorisés - Grand Est | Logements commencés - Grand Est | Logements autorisés - France hors Mayotte | Logements commencés - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
2005 | 132,3 | 117,3 | 115,7 | 112,5 |
2006 | 140,7 | 130,6 | 126,3 | 119,5 |
2007 | 136,3 | 122,5 | 119,8 | 118,3 |
2008 | 113 | 101,4 | 99,9 | 96,4 |
2009 | 92,3 | 90,8 | 79,7 | 83,6 |
2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
2011 | 119 | 101,1 | 108,6 | 104,1 |
2012 | 106,3 | 88,4 | 100,9 | 92,5 |
2013 | 86,7 | 80,3 | 88,7 | 86,5 |
2014 | 88,7 | 77,5 | 79,8 | 81,5 |
2015 | 77 | 76,4 | 84,9 | 83,1 |
2016 | 94 | 76,4 | 97,3 | 91,4 |
2017 | 101 | 92,6 | 103,2 | 103,8 |
2018 | 95 | 91,5 | 96,6 | 100,2 |
2019 | 93,7 | 87 | 94,3 | 99,3 |
- Note : données estimées provisoires arrondies à la centaine en date réelle.
- Champ : logements individuels, collectifs et en résidence.
- Source : SDES, Sit@del2, estimations au 27 février 2020.
graphiqueFigure 3 – Évolution de la construction de logements
tableauFigure 4 – Évolution de la construction de locaux non résidentiels
Locaux autorisés - Grand Est | Locaux commencés - Grand Est | Locaux autorisés - France entière | Locaux commencés - France entière | |
---|---|---|---|---|
2005 | 105,6 | 126 | 105 | 127,2 |
2006 | 117,4 | 139,6 | 115,5 | 138,2 |
2007 | 112,8 | 145 | 114,8 | 144,7 |
2008 | 111,2 | 126,6 | 111,4 | 131,7 |
2009 | 96,3 | 95,5 | 98,6 | 110,5 |
2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
2011 | 116,4 | 106,3 | 105,5 | 104,2 |
2012 | 98,8 | 97,1 | 100,6 | 95,7 |
2013 | 95 | 92,9 | 91,2 | 94 |
2014 | 72,4 | 76,3 | 78,8 | 84,6 |
2015 | 73,3 | 69,1 | 87 | 79,9 |
2016 | 83,4 | 76,6 | 93,1 | 84 |
2017 | 81,8 | 73,1 | 96,3 | 89,8 |
2018 | 97 | 74,2 | 95,3 | 88,1 |
2019 | 79,2 | 96,5 |
- Note : données brutes provisoires en date réelle.
- Source : SDES, Sit@del2, estimations au 27 février 2020.
graphiqueFigure 4 – Évolution de la construction de locaux non résidentiels
tableauFigure 5 – Évolution de la commercialisation de logements neufs - Grand Est
Logements neufs disponibles en fin d'année | Logements neufs mis en vente | Logements neufs vendus (réservés) | |
---|---|---|---|
2005 | 104,4 | 140,9 | 123,2 |
2006 | 154,5 | 178,9 | 128,3 |
2007 | 184,7 | 170 | 136,7 |
2008 | 189,9 | 92,7 | 72,4 |
2009 | 120,9 | 78,5 | 94,7 |
2010 | 100 | 100 | 100 |
2011 | 123 | 123,6 | 94,7 |
2012 | 155 | 114,8 | 76,2 |
2013 | 181 | 116,8 | 79,6 |
2014 | 204,3 | 108,5 | 75,3 |
2015 | 194,9 | 119,9 | 102 |
2016 | 178,8 | 147,6 | 130,8 |
2017 | 203 | 145,8 | 121 |
2018 | 198,9 | 128,1 | 125,7 |
2019 | 184,7 | 139,5 | 130,3 |
- Note : données 2019 redressées pour les logements neufs disponibles et mis en vente.
- Champ : permis de 5 logements et plus destinés à la vente aux particuliers ; France métropolitaine.
- Source : SDES, enquête ECLN.
graphiqueFigure 5 – Évolution de la commercialisation de logements neufs - Grand Est
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
La base de données Sit@del2 rassemble les informations relatives aux autorisations de construire (permis accordés) et aux mises en chantier transmises par les services instructeurs (État, collectivités territoriales) au service statistique du Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES). Les mouvements relatifs à la vie du permis (autorisations, annulations, modificatifs, déclarations d'ouverture de chantier) sont exploités à des fins statistiques.
Les séries de la construction utilisées pour la conjoncture et le bilan économique sont élaborées à partir de cette base.
En matière de logement, les séries d'estimations en date réelle sont produites mensuellement pour évaluer le nombre d'autorisations et de mises en chantier. Elles visent à retracer dès le mois suivant, l'ensemble des évènements à leur date réelle. Sur la base des données collectées, les séries intègrent une estimation de l'information non encore remontée. Ces séries sont actualisées chaque mois pour prendre en compte les informations les plus récentes. Les estimations en date réelle corrigent des éventuels défauts de collecte des déclarations d'ouverture de chantier.
Pour les locaux non résidentiels, les séries de surface de plancher en date de prise
en compte permettent le suivi conjoncturel de ce secteur. Elles agrègent les informations
issues des permis (autorisés, commencés, etc.) selon la date d'enregistrement de la
donnée dans l'application Sit@del2.
Les séries de surface de plancher en date réelle sont utilisées pour les études structurelles.
L'information est restituée selon la date effective de l'autorisation ou de la mise
en chantier. Ces séries sont présentées nettes des annulations et ne comportent pas
d'estimations : elles minorent donc la réalité, spécialement pour les mois de collecte
les plus récents.
Définitions
Logement autorisé
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Logement commencé
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Logement collectif
Un logement collectif (appartement) fait partie d’un bâtiment dans lequel sont superposés plus de deux logements distincts et dont certains ne disposent pas d’un accès privatif.
Logement individuel
Un logement individuel est un logement dans une maison individuelle. Une maison individuelle peut comporter deux logements individuels s'ils ont été construits par le même maître d'ouvrage d'après le code de la construction et de l'habitation.