Insee Conjoncture Ile-de-FranceBilan économique 2017 - Île-de-France

Une année faste pour l'économie francilienne
Après une décennie difficile, 2017 est une année favorable pour l'économie francilienne. Dans un contexte national marqué par la reprise de la croissance économique, la quasi-totalité des indicateurs économiques est au vert au quatrième trimestre. En effet, avec 80 000 créations nettes d'emplois en 2017, le taux de chômage s'établit à 7,7 % au quatrième trimestre 2017, soit une baisse de 1 point en un an. Dans la construction, les mises en chantier sont en hausse de 23,5 % par rapport à 2016. Enfin, la fréquentation touristique retrouve le niveau antérieur aux attentats.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 20
Paru le :Paru le31/05/2018
Benoît Trinquier, Direccte Île-de-France
Insee Conjoncture Ile-de-France No 20- Mai 2018
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Chômage - Hausse de la demande d’emploi, mais baisse du taux de chômage en 2017 Bilan économique 2017

Benoît Trinquier, Direccte Île-de-France

À la fin de l’année 2017, 997 000 demandeurs d’emploi immédiatement disponibles (catégories A, B et C) étaient inscrits à Pôle emploi en Île-de-France. Parmi eux, 667 800 n’avaient exercé aucune activité au cours du dernier mois (catégorie A). En un an, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 0,7 % en catégorie A et de 2,6 % en catégories A, B et C. La fin de certains dispositifs d’aide à l’emploi contribue à cette hausse, plus perceptible chez les seniors et les demandeurs d’emploi de longue durée. Cependant, en phase avec la reprise de l’emploi, le taux de chômage est en baisse de 1,0 point en un an et s'établit à 7,7 % au quatrième trimestre 2017, un taux toutefois supérieur à celui des régions de l'ouest de la France.

Insee Conjoncture Ile-de-France

No 20

Paru le :31/05/2018

En 2017, et après le léger recul de 2016, le nombre de demandeurs d’emploi progresse à nouveau en Île-de-France. En effet, en un an, l’augmentation du nombre d’inscrits à Pôle emploi est de 0,7 % en catégorie A et de 2,6 % en prenant en compte l’activité réduite (catégories A, B et C), contre respectivement - 2,0 % et - 0,2 % en 2016 (figure 1). En France métropolitaine, la demande d’emploi en catégorie A est en légère baisse (- 0,2 %).

Tous les départements franciliens enregistrent une hausse, à l’exception de l’Essonne pour la seule catégorie A (- 0,4 %). La Seine-Saint-Denis est le département le plus touché en 2017 (+ 3,8 % en catégories A, B et C et +1,6 % en catégorie A).

Une nette augmentation du nombre d’inscrits pour les seniors, les femmes et les demandeurs de longue durée

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans, amorcée fin 2015, se prolonge en 2017, bien qu’à un rythme moins soutenu qu’en 2016. Elle reste plus importante pour la catégorie A (- 2,9 %) que pour les catégories A, B et C (- 1,2 %). Ces évolutions sont très proches de celles enregistrées en France métropolitaine.

En croissance depuis le deuxième trimestre 2008, la demande d’emploi des seniors (50 ans ou plus) reste orientée à la hausse en 2017 (+ 4,8 % en catégories A, B et C). Au-delà des facteurs démographiques (vieillissement), cette augmentation peut s’expliquer par l’abandon des dispositifs incitatifs de retrait du marché du travail des seniors (retraite anticipée, dispense de recherche d’emploi, etc.). Par conséquent, en dix ans, la part des seniors parmi les demandeurs d’emploi franciliens est passée de 17 % à 26 %.

La demande d’emploi progresse davantage pour les femmes (+ 4,3 % sur un an en catégories A, B et C) que pour les hommes (+ 0,9 %), l’écart se creusant depuis début 2015. Si la demande d’emploi des hommes a, dans un premier temps, été plus affectée par la crise de 2008, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi est similaire pour les hommes et les femmes sur les dix dernières années (+ 72 % entre décembre 2007 et décembre 2017).

En baisse en 2016, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (catégories A, B et C) repart à la hausse en un an en 2017 (+ 6,2 % contre + 5,4 % en France métropolitaine). Cette évolution est en partie imputable au recul des entrées en stage (catégorie D), lui-même découlant de la fin du plan « 500 000 demandeurs d’emploi en formation ». Dans la région, les entrées en stage diminuent ainsi de 43 % en un an, ce qui contribue à une baisse d’un quart du nombre de demandeurs en catégorie D (- 24,7 %). Par ailleurs, plus généralement, la reprise de l’activité économique a pu favoriser le retour à l’emploi des derniers inscrits, au détriment des demandeurs de longue durée, dont la part passe de 42,0 % à 43,8 % entre décembre 2016 et décembre 2017.

Une forte baisse du taux de chômage

En Île-de-France, plus de 250 000 personnes se situent à la frontière entre inactivité et chômage (halo autour du chômage). Leur positionnement sur le marché du travail contribue à rehausser la demande d’emploi sans affecter le taux de chômage au sens du BIT. Au quatrième trimestre 2017, en Île-de-France comme en France métropolitaine, celui-ci atteint son plus bas niveau depuis fin 2009 avec respectivement 7,7 % et 8,6 % de la population active (figure 2).

Les Pays de la Loire et la Bretagne affichent toutefois un niveau inférieur, respectivement 7,3 % et 7,4 % (figure 3). Par rapport au quatrième trimestre 2016, le taux de chômage francilien est en repli de 1,0 point, contre - 1,1 en France métropolitaine. Cette baisse, la plus forte en un an depuis le deuxième trimestre 2008 (figure 4), est commune à l’ensemble des départements franciliens. La Seine-Saint-Denis, qui connaît le taux de chômage le plus élevé au sein de la région (11,4 % au quatrième trimestre 2017), est le département qui bénéficie du recul le plus prononcé (- 1,4 point).

Figure 1Demandeurs d'emploi en fin de mois

Demandeurs d'emploi en fin de mois
Demandeurs d'emploi au 31/12/2017 (en milliers) Évolution 2017/2016 (en %) (1)
Catégories A, B, C Catégorie A Catégories A, B, C Catégorie A
Hommes 500,4 344,8 0,9 -1,1
Femmes 496,6 323,0 4,3 2,7
Moins de 25 ans 96,5 68,6 -1,2 -2,9
25 à 49 ans 642,8 420,0 2,3 0,5
50 ans ou plus 257,7 179,2 4,8 2,6
Inscrits depuis un an ou plus 436,7 nd 6,2 nd
Île-de-France 997,0 667,8 2,6 0,7
France métropolitaine 5 683,2 3 523,6 2,5 -0,2
  • nd : données non disponibles.
  • (1) : évolution de l'indicateur entre le 31/12/2016 et le 31/12/2017.
  • Note : données brutes.
  • Sources : Pôle emploi ; Dares.

Figure 2Taux de chômage

en % de la population active
Taux de chômage (en % de la population active)
2016 T4 2017 T1 2017 T2 2017 T3 2017T4 (p) Évolution 2017T4/2016T4 (en points de %)
Paris 7,8 7,5 7,3 7,5 6,9 -0,9
Seine-et-Marne 8,0 7,6 7,4 7,7 7,1 -0,9
Yvelines 7,4 7,0 6,9 7,3 6,6 -0,8
Essonne 7,8 7,4 7,2 7,5 6,8 -1,0
Hauts-de-Seine 7,6 7,2 7,0 7,4 6,7 -0,9
Seine-Saint-Denis 12,8 12,1 11,9 12,2 11,4 -1,4
Val-de-Marne 8,9 8,5 8,2 8,6 7,9 -1,0
Val-d'Oise 10,1 9,6 9,4 9,8 9,0 -1,1
Île-de-France 8,7 8,3 8,1 8,4 7,7 -1,0
France métropolitaine 9,7 9,3 9,1 9,3 8,6 -1,1
  • p : données provisoires.
  • Notes : données CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 3Taux de chômage trimestriel

En % de la population active
Taux de chômage trimestriel (En % de la population active)
Région Île-de-France Bretagne Pays de la Loire Auvergne – Rhône-Alpes France métropolitaine
2007 T1 7,6 6,8 6,9 7 8,1
2007 T2 7,4 6,6 6,5 6,8 7,8
2007 T3 7,1 6,5 6,4 6,7 7,6
2007 T4 6,6 6 5,9 6,2 7,1
2008 T1 6,3 5,7 5,6 5,9 6,8
2008 T2 6,3 5,8 5,7 6,1 7
2008 T3 6,3 5,9 5,9 6,2 7,1
2008 T4 6,5 6,3 6,4 6,6 7,4
2009 T1 7 7 7,3 7,5 8,2
2009 T2 7,6 7,6 8 8,2 8,8
2009 T3 7,7 7,5 8 8,1 8,8
2009 T4 8,1 7,8 8,2 8,4 9,1
2010 T1 8 7,7 8 8,3 9
2010 T2 7,9 7,6 7,9 8,1 8,9
2010 T3 7,9 7,5 7,8 7,9 8,8
2010 T4 7,9 7,5 7,6 7,9 8,8
2011 T1 7,8 7,4 7,5 7,8 8,8
2011 T2 7,8 7,3 7,4 7,8 8,7
2011 T3 7,9 7,5 7,5 7,9 8,8
2011 T4 8 7,6 7,6 8 9
2012 T1 8,1 7,8 7,8 8,1 9,1
2012 T2 8,3 8,1 8 8,4 9,4
2012 T3 8,3 8,2 8,1 8,4 9,4
2012 T4 8,5 8,6 8,4 8,7 9,7
2013 T1 8,7 8,7 8,6 8,9 9,9
2013 T2 8,8 8,9 8,9 9 10,1
2013 T3 8,7 8,8 8,7 8,7 9,9
2013 T4 8,7 8,6 8,6 8,6 9,8
2014 T1 8,7 8,6 8,6 8,6 9,8
2014 T2 8,8 8,7 8,7 8,7 9,8
2014 T3 8,9 8,8 8,8 8,8 10
2014 T4 9 9 9 8,9 10,1
2015 T1 8,9 8,8 8,9 8,9 10
2015 T2 9 9 9,1 9,1 10,2
2015 T3 9 9 9 9 10,1
2015 T4 8,8 8,8 8,8 8,9 9,9
2016 T1 8,8 8,9 8,8 8,9 9,9
2016 T2 8,6 8,6 8,5 8,6 9,7
2016 T3 8,6 8,5 8,5 8,7 9,7
2016 T4 8,7 8,6 8,4 8,7 9,7
2017 T1 8,3 8,1 8 8,3 9,3
2017 T2 8,1 8 7,9 8,1 9,1
2017 T3 8,4 8,1 8 8,3 9,3
2017 T4 7,7 7,4 7,3 7,6 8,6
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 3Taux de chômage trimestriel

  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Évolution trimestrielle du taux de chômage

en % de la population active
Évolution trimestrielle du taux de chômage (en % de la population active)
Île-de-France France métropolitaine
1er trim. 2005 8,3 8,3
2e trim. 2005 8,3 8,4
3e trim. 2005 8,3 8,6
4e trim. 2005 8,4 8,7
1er trim. 2006 8,3 8,7
2e trim. 2006 8,1 8,6
3e trim. 2006 8,0 8,5
4e trim. 2006 7,5 8,0
1er trim. 2007 7,6 8,1
2e trim. 2007 7,4 7,8
3e trim. 2007 7,1 7,6
4e trim. 2007 6,6 7,1
1er trim. 2008 6,3 6,8
2e trim. 2008 6,3 7,0
3e trim. 2008 6,3 7,1
4e trim. 2008 6,5 7,4
1er trim. 2009 7,0 8,2
2e trim. 2009 7,6 8,8
3e trim. 2009 7,7 8,8
4e trim. 2009 8,1 9,1
1er trim. 2010 8,0 9,0
2e trim. 2010 7,9 8,9
3e trim. 2010 7,9 8,8
4e trim. 2010 7,9 8,8
1er trim. 2011 7,8 8,8
2e trim. 2011 7,8 8,7
3e trim. 2011 7,9 8,8
4e trim. 2011 8,0 9,0
1er trim. 2012 8,1 9,1
2e trim. 2012 8,3 9,4
3e trim. 2012 8,3 9,4
4e trim. 2012 8,5 9,7
1er trim. 2013 8,7 9,9
2e trim. 2013 8,8 10,1
3e trim. 2013 8,7 9,9
4e trim. 2013 8,7 9,8
1er trim. 2014 8,7 9,8
2e trim. 2014 8,8 9,8
3e trim. 2014 8,9 10,0
4e trim. 2014 9,0 10,1
1er trim. 2015 8,9 10,0
2e trim. 2015 9,0 10,2
3e trim. 2015 9,0 10,1
4e trim. 2015 8,8 9,9
1er trim. 2016 8,8 9,9
2e trim. 2016 8,6 9,7
3e trim. 2016 8,6 9,7
4e trim. 2016 8,7 9,7
1er trim. 2017 8,3 9,3
2e trim. 2017 8,1 9,1
3e trim. 2017 8,4 9,3
4e trim. 2017 7,7 8,6
  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Évolution trimestrielle du taux de chômage

  • Notes : données CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Nombre d'entrées dans les principales mesures d'accompagnement et d'aide à l'emploi

Nombre d'entrées dans les principales mesures d'accompagnement et d'aide à l'emploi
2016 2017 (p) Évolution 2017/2016 (en %)
Contrats en alternance
Contrats d'apprentissage du secteur privé 54 810 52 375 -4,4
Emplois aidés du secteur marchand
Contrat unique d'insertion - Contrat initiative emploi (CUI-CIE) 11 718 3 628 -69,0
Emplois d'avenir 1 700 720 -57,6
Emplois aidés du secteur non marchand
Contrat unique d'insertion - Contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE) 33 643 25 196 -25,1
Emplois d'avenir 7 008 3 736 -46,7
Mesures d'accompagnement des jeunes
Parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA) /// 33 377 ///
dont Garantie jeunes /// 7 288 ///
  • (p) données provisoires.
  • /// : absence de donnée due à la nature des choses.
  • Note : les contrats de professionnalisation n'apparaissent pas dans ce tableau, faute d'évaluations régionales sur l'ensemble de l'année. Entre juin 2016 et mai 2017, 59 000 contrats de ce type ont été comptabilisés en Île-de-France.
  • Champ : contrats débutés (conventions initiales et renouvellements) en 2016 et 2017 auprès d'employeurs franciliens.
  • Source : ASP/Dares février 2018 - Traitement Direccte Île-de-France.

Politique de l'emploi

En 2017, les entrées dans les dispositifs de la politique de l’emploi diminuent fortement (figure 5). Comme au niveau national, l’Île-de-France perd un grand nombre d’emplois aidés du secteur marchand (- 68 %) et du secteur non marchand (- 29 %). La diminution des contrats d’apprentissage du privé est plus contenue (- 4 %). En revanche, l’année 2017 est marquée par la création d’un parcours contractualisé (PACEA) pour accompagner les jeunes vers l’emploi. Ce dispositif, suivi par les Missions locales, comprend un volet « garantie jeunes » en direction des jeunes les plus en difficulté. Le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) a, quant à lui, été supprimé.

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Catégories de demandes d'emploi établies par arrêté :

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites sur les listes de France Travail. L’inscription sur les listes de France Travail est soumise à certaines conditions, mais les demandeurs d’emploi peuvent être ou non indemnisés, certains peuvent occuper un emploi. Selon leur situation vis‑à‑vis de l’obligation de recherche d’emploi et de l’exercice ou non d’une activité, ils sont regroupés en cinq catégories :

  • catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ;
  • catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
  • catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois) ;
  • catégorie D : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie, etc.), y compris les demandeurs d'emploi en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP), sans emploi et en contrat de sécurisation professionnelle (CSP) ;
  • catégorie E : demandeurs d'emploi non tenus de faire de actes positifs de recherche d'emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d’entreprise).

Population active (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) / Actifs (au sens du Bureau International du Travail (BIT)), personnes actives (au sens du Bureau International du Travail (BIT)) :

La population active au sens du Bureau International du Travail (BIT) comprend les personnes en emploi au sens du BIT et les chômeurs au sens du BIT.

Remarque :

Définition internationale, adoptée en 1982 par une résolution du Bureau international du travail (BIT).

Pour en savoir plus

Site de la Direccte Île-de-France :  Ouvrir dans un nouvel onglet

Chevrot J., Debosque M., Rabadeux D., Trinquier B., « Les voyants de l’économie francilienne sont au vert », Insee Conjoncture Île-de-France n° 19, avril 2018.