Insee FocusSaison touristique d’été 2017 La fréquentation rebondit, après le repli de 2016

Jean-Claude Gidrol, pôle Tourisme, Insee

En France métropolitaine, la fréquentation estivale des hébergements collectifs touristiques augmente de 6,1 % en 2017, après une baisse de 2,9 % en 2016. La fréquentation des résidents s’accroît nettement (+ 5,8 %, après - 0,8 % à l’été 2016), tandis que celle des non-résidents revient à peine au niveau de l’été 2015 (+ 6,7 %, après - 7,0 %). Le rebond est particulièrement fort dans les zones urbaines, surtout en Île-de-France (+ 12,7 %). Les nuitées dépassent dans toutes les régions leur niveau de 2015, à l’exception notable de l’Île-de-France et de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Insee Focus
No 100
Paru le :Paru le23/11/2017
Jean-Claude Gidrol, pôle Tourisme, Insee
Insee Focus No 100- Novembre 2017

La fréquentation estivale s’améliore nettement

Durant les six mois de la 2017, les hébergements collectifs touristiques de France métropolitaine ont enregistré 307 millions de nuitées, soit une hausse de 6,1 % par rapport à la saison estivale de 2016 (après une baisse de 2,9 % par rapport à l’été 2015). La fréquentation dans les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) est encore plus dynamique que celles des hôtels et des campings (respectivement + 8,1 %, + 5,7 % et + 5,6 % ; figure 1). La clientèle progresse plus que la clientèle résidente (+ 6,7 % contre + 5,8 %). L’écart est très marqué dans les hôtels (+ 9,2 % pour les non-résidents et + 3,6 % pour les résidents), tandis qu’il est inversé dans les AHCT (+ 8,9 % pour les résidents contre + 4,7 % pour les non-résidents) et dans les campings (+ 6,1 % contre + 4,4 %).

Figure 1 - Nuitées d'été et évolution 2017 / 2016 par grande zone géographique et type d’hébergement

Figure 1 - Nuitées d'été et évolution 2017 / 2016 par grande zone géographique et type d’hébergement ( ) - Lecture : entre la saison d’été 2016 et la saison d'été 2017, les nuitées ont augmenté de 5,6 % dans les campings.
Nuitées d'été 2017 (en millions) Évolution des nuitées d'été 2017 / 2016 (en %)
Total Campings Hôtels AHCT¹ Résidents Non-résidents
Littoral 118,4 5,9 6,0 5,3 6,2 6,7 3,4
Littoral méditerranéen 56,4 5,8 3,8 6,3 10,1 7,1 3,0
Littoral atlantique 37,5 4,0 5,5 2,6 -1,1 4,4 2,3
Littoral breton 15,9 8,6 11,1 5,1 3,6 9,8 3,6
Littoral nord et normand 8,7 9,6 13,4 4,8 11,4 9,6 9,6
Massifs de haute montagne 15,7 5,8 0,0 0,9 10,1 4,0 12,4
Massif alpin 11,0 7,5 -3,5 0,1 13,3 5,7 13,1
Massif pyrénéen 2,3 2,1 -3,0 -3,7 6,8 1,1 10,5
Autres massifs 2,5 2,0 9,7 5,6 -9,3 0,2 9,7
Espace urbain² 110,4 7,6 4,0 6,6 16,3 6,3 9,5
Île-de-France 43,5 12,7 1,2 11,6 24,9 13,3 12,3
Urbain de province 66,8 4,5 4,5 2,9 12,3 3,9 6,2
Autres espaces² 62,7 4,0 5,8 1,9 0,1 3,7 4,6
Ensemble 307,2 6,1 5,6 5,7 8,1 5,8 6,7
  • 1. Autres hébergements collectifs touristiques.
  • 2. Hors les zones qui sont sur le littoral ou dans les massifs montagneux (une zone urbaine sur le littoral est classée en littoral et non dans l'espace urbain).
  • Lecture : entre la saison d’été 2016 et la saison d'été 2017, les nuitées ont augmenté de 5,6 % dans les campings.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux et départementaux du tourisme et la Direction générale des entreprises, enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques.

De fortes hausses dans les zones urbaines, en particulier en Île-de-France

Dans les zones urbaines, le nombre de nuitées augmente de 7,6 % en un an. La clientèle non résidente y est massivement de retour (+ 9,5 %), mais la clientèle résidente n’est pas en reste (+ 6,3 %). L’amélioration est particulièrement nette en Île-de-France : sa fréquentation bondit de 12,7 %, à peu près au même rythme pour les deux clientèles. La progression est moins forte dans l’espace urbain de province, avec 4,5 % de nuitées supplémentaires.

L’amélioration concerne aussi tous les littoraux…

Dans les zones littorales, la fréquentation estivale croît de 5,9 % en un an. Contrairement à celui de 2016, le début de saison a été favorisé par de très bonnes conditions météorologiques, surtout en juin, et par un calendrier favorable (les vacances de Pâques placées en avril). Puis la fréquentation a également progressé en juillet, août et encore plus septembre, malgré les conditions météorologiques capricieuses (sauf dans le Sud). Le nombre de nuitées augmente fortement sur le littoral breton (+ 8,6 %) et nord/normand (+ 9,6 %), avec un pic dans les Hauts-de-France (+ 11,4 %). Le littoral méditerranéen est également dynamique (+ 5,8 %), avec des augmentations supérieures à 5 % dans les trois régions concernées. Le littoral de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) ne retrouve cependant pas son niveau de fréquentation de 2015. Sur le littoral atlantique, la fréquentation augmente moins (+ 4,0 %), du fait d’une croissance modérée sur la zone littorale de Nouvelle-Aquitaine (+ 3,6 %). Comme pour Paca, la fréquentation littorale des Pays de la Loire reste en deçà de son niveau de 2015, avec une progression de 4,9 % (figure 2).

Figure 2 - Évolution 2017 / 2016 des nuitées d'été par région et grande zone géographique

en %
Figure 2 - Évolution 2017 / 2016 des nuitées d'été par région et grande zone géographique (en %) - Lecture : durant la saison d’été 2017, par rapport à la même saison 2016, les nuitées ont augmenté de 5,0 % dans le Centre-Val de Loire.
Évolution des nuitées d'été 2017 / 2016
Total Espace urbain* Littoral Massifs de haute montagne Autres espaces* Résidents Non-résidents
Île-de-France 12,7 12,7 /// /// /// 13,3 12,3
Centre-Val de Loire 5,0 4,2 /// /// 5,8 3,8 7,9
Bourgogne-Franche-Comté 4,9 5,4 /// -3,7 5,4 3,7 6,9
Normandie 6,6 4,8 8,7 /// 3,3 5,8 8,4
Hauts-de-France 3,1 -0,7 11,4 /// -0,4 4,0 1,3
Grand Est 8,2 8,6 /// 5,5 8,1 7,5 9,3
Pays de la Loire 4,8 5,1 4,9 /// 4,1 3,6 11,5
Bretagne 7,5 2,8 8,6 /// 2,8 8,7 2,5
Nouvelle-Aquitaine 3,8 7,1 3,6 -3,0 2,1 4,2 2,4
Occitanie 4,0 2,6 5,2 2,9 3,2 3,4 5,7
Auvergne-Rhône-Alpes 4,8 3,3 /// 8,5 3,6 3,6 8,3
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5,7 5,2 6,2 0,2 6,3 7,7 2,0
Corse 6,3 /// 6,3 /// /// 9,3 -0,2
France métropolitaine 6,1 7,6 5,9 5,8 4,0 5,8 6,7
  • /// Absence de résultat due à la nature des choses.
  • * Hors les zones qui sont sur le littoral ou dans les massifs montagneux (une zone urbaine sur le littoral est classée en littoral et non dans l'espace urbain).
  • Lecture : durant la saison d’été 2017, par rapport à la même saison 2016, les nuitées ont augmenté de 5,0 % dans le Centre-Val de Loire.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux et départementaux du tourisme et la Direction générale des entreprises, enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques.

… et tous les massifs de haute montagne, surtout les Alpes

Dans les massifs de haute montagne, le nombre de nuitées progresse de 5,8 % entre les étés 2016 et 2017. Dans ces espaces relativement peu fréquentés en dehors des périodes de sports d’hiver, la clientèle estivale est aux trois quarts française. La région Auvergne-Rhône-Alpes accueille près de deux estivants sur trois.

Dans les zones rurales ou de moyenne montagne (« autres espaces »), la fréquentation progresse de 4,0 % en moyenne, et un peu plus fortement pour la clientèle non résidente (+ 4,6 %) que pour la clientèle résidente (+ 3,7 %). Toutefois, sur trois ans, les nuitées de résidents augmentent régulièrement, tandis que les nuitées des non-résidents ont reculé en 2015 puis stagné en 2016. La progression à l’été 2017 est sensible dans les campings (+ 5,8 %), qui accueillent 62 % des clients des autres espaces. Elle est plus modeste dans les hôtels (+ 1,9 %) et stagne dans les AHCT (+ 0,1 %). Les évolutions dans les quatre régions méridionales continentales, qui regroupent deux estivants sur trois dans ces espaces, sont contrastées : de + 2,1 % en Nouvelle-Aquitaine à + 6,3 % en Paca, en passant par + 3,2 % en Occitanie et + 3,6 % en Auvergne-Rhône-Alpes.

Toutes les régions profitent du rebond

Toutes les régions profitent de la reprise, en premier lieu l’Île-de-France (+ 12,7 %) et le Grand Est (+ 8,2 %) (figures 2 et 3). La croissance en Île-de-France provient d’un retour de la clientèle dans les hôtels (+ 11,6 %, principalement les non-résidents + 14,3 %) et dans les AHCT (+ 24,9 %). Dans la région Grand Est, tous les types d’hébergement bénéficient peu ou prou de l’embellie. La fréquentation y augmente de 6,2 % dans les hôtels, de 10,6 % dans les campings et de 12,7 % dans les AHCT.

La hausse est notable également en Bretagne (+ 7,5 %) et en Normandie (+ 6,6 %) et y est significative pour tous les types d’hébergement. C’est encore plus net pour les campings du littoral, où la hausse des nuitées (respectivement + 11,1 % en Bretagne et + 8,9 % en Normandie) fait plus que compenser les baisses importantes connues en 2016. En Bretagne, la clientèle résidente est plus dynamique que celle des non-résidents ; c’est l’inverse en Normandie, qui possède de nombreux sites touristiques liés à la Seconde Guerre mondiale.

La fréquentation en Corse poursuit sa progression (+ 6,3 %, après + 5,7 % en 2016). Celle-ci est entièrement le fait de la clientèle française, surtout dans les hôtels et les AHCT.

La région Paca (+ 5,7 %) ne parvient pas à retrouver son niveau de 2015, après une deuxième partie de saison d’été 2016 marquée par l’attentat de Nice. En particulier, le retour des étrangers se fait attendre (+ 2,0 % après - 9,5 % en 2016).

Dans le Centre-Val de Loire et les Pays de la Loire, les nuitées augmentent respectivement de 5,0 % et 4,8 %. Contrairement à la région Paca, le retour de la clientèle non résidente y est notable (+ 7,9 % et + 11,5 %), à la mesure des baisses spectaculaires de 2016 (- 11,5 % et - 11,6 %). La progression est similaire en Bourgogne-Franche-Comté (+ 4,9 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (+ 4,8 %).

Enfin, les hausses sont plus modérées en Occitanie (+ 4,0 %), Nouvelle Aquitaine (+ 3,8 %) et dans les Hauts-de-France (+ 3,1 %). Cette dernière région pâtit de la défection de la clientèle de l’hôtellerie (- 0,5 %), surtout non résidente (- 5,6 %).

Figure 3 - Nuitées d'été et évolution 2017 / 2016 par département

Figure 3 - Nuitées d'été et évolution 2017 / 2016 par département ( ) - Lecture : durant la saison d’été 2017, par rapport à la même saison 2016, les nuitées ont augmenté de 5,5 % dans le Vaucluse pour s'établir à 3 950 000 sur la saison 2017.
Région Département Nuitées d'été 2017 (en milliers) Évolution des nuitées d'été 2017 / 2016 (en %)
Auvergne-Rhône-Alpes 01 Ain 1 693 5,1
03 Allier 870 0,6
07 Ardèche 5 563 4,9
15 Cantal 814 -5,5
26 Drôme 2 828 4,1
38 Isère 2 872 5,7
42 Loire 610 1,8
43 Haute-Loire 677 3,0
63 Puy-de-Dôme 2 762 4,4
69 Rhône 3 849 2,6
73 Savoie 5 766 7,7
74 Haute-Savoie 5 993 6,4
Bourgogne-Franche-Comté 21 Côte-d'Or 2 088 3,1
25 Doubs 1 091 5,1
39 Jura 1 570 8,3
58 Nièvre 547 1,4
70 Haute-Saône 245 5,5
71 Saône-et-Loire 1 485 4,3
89 Yonne 701 4,9
90 Territoire de Belfort 230 9,9
Bretagne 22 Côtes-d'Armor 3 076 5,4
29 Finistère 6 288 6,9
35 Ille-et-Vilaine 3 475 2,9
56 Morbihan 6 549 11,7
Centre-Val de Loire 18 Cher 568 0,3
28 Eure-et-Loir 519 4,9
36 Indre 421 8,1
37 Indre-et-Loire 2 151 5,3
41 Loir-et-Cher 2 054 6,1
45 Loiret 1 189 3,7
Corse 2A Corse-du-Sud 5 663 9,1
2B Haute-Corse 4 754 3,1
Grand Est 08 Ardennes 357 10,1
10 Aube 681 7,5
51 Marne 1 263 7,6
52 Haute-Marne 458 6,0
54 Meurthe-et-Moselle 802 9,7
55 Meuse 241 6,4
57 Moselle 1 982 4,7
67 Bas-Rhin 3 401 11,7
68 Haut-Rhin 2 759 8,7
88 Vosges 1 437 5,3
Hauts-de-France 02 Aisne 1 162 -0,3
59 Nord 2 534 -0,8
60 Oise 780 -0,4
62 Pas-de-Calais 2 520 4,4
80 Somme 1 843 11,1
Ile-de-France 75 Paris 20 918 14,2
77 Seine-et-Marne 7 157 11,1
78 Yvelines 2 059 6,9
91 Essonne 1 449 -0,9
92 Hauts-de-Seine 3 795 13,7
93 Seine-Saint-Denis 3 068 17,5
94 Val-de-Marne 2 422 12,8
95 Val-d'Oise 2 679 12,1
Normandie 14 Calvados 4 621 10,9
27 Eure 1 081 2,0
50 Manche 2 204 4,1
61 Orne 378 -2,4
76 Seine-Maritime 2 213 4,4
Nouvelle-Aquitaine 16 Charente 480 7,6
17 Charente-Maritime 9 986 1,1
19 Corrèze 1 051 -1,6
23 Creuse 222 -2,1
24 Dordogne 4 624 3,9
33 Gironde 9 771 5,5
40 Landes 9 107 4,6
47 Lot-et-Garonne 857 5,1
64 Pyrénées-Atlantiques 5 437 5,0
79 Deux-Sèvres 490 1,1
86 Vienne 2 221 5,1
87 Haute-Vienne 721 4,9
Occitanie 09 Ariège 880 4,7
11 Aude 2 890 0,6
12 Aveyron 2 039 1,4
30 Gard 5 642 6,7
31 Haute-Garonne 2 895 7,3
32 Gers 751 1,9
34 Hérault 13 238 4,6
46 Lot 1 722 3,5
48 Lozère 1 050 -6,3
65 Hautes-Pyrénées 3 817 1,4
66 Pyrénées-Orientales 9 500 5,4
81 Tarn 685 -2,2
82 Tarn-et-Garonne 416 -1,5
Pays-de-la-Loire 44 Loire-Atlantique 5 708 2,1
49 Maine-et-Loire 1 606 6,6
53 Mayenne 289 -5,6
72 Sarthe 860 2,4
85 Vendée 10 608 6,5
Provence-Alpes-Côte d'Azur 04 Alpes-de-Haute-Provence 3 094 3,5
05 Hautes-Alpes 2 949 3,6
06 Alpes-Maritimes 9 705 5,9
13 Bouches-du-Rhône 7 271 6,9
83 Var 15 405 5,9
84 Vaucluse 3 950 5,5
France métropolitaine 307 153 6,1
  • Lecture : durant la saison d’été 2017, par rapport à la même saison 2016, les nuitées ont augmenté de 5,5 % dans le Vaucluse pour s'établir à 3 950 000 sur la saison 2017.
  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux et départementaux du tourisme et la Direction générale des entreprises, enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques.

Figure 3 - Évolution des nuitées d'été 2017 / 2016 par département

  • Champ : France métropolitaine.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux et départementaux du tourisme et la Direction générale des entreprises, enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques.

Sources

En partenariat avec la Direction générale des entreprises et les comités régionaux et départementaux du tourisme, l’Insee réalise mensuellement des enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques : hôtels, campings et autres hébergements collectifs touristiques (AHCT). Ces derniers comprennent notamment les résidences de tourisme (dont les « appart’hôtels »), villages de vacances, maisons familiales et auberges de jeunesse. Ils n’incluent pas les hébergements proposés par des particuliers.

Pour les campings, à compter de 2017, l’interrogation démarre en avril sur tout le territoire et dure jusqu’en septembre. Pour les régions dont la collecte démarrait auparavant en mai, les données relatives aux mois d’avril 2010 à 2016 ont été estimées.

L’évolution de la fréquentation estivale entre 2015 et 2016 citée dans cette publication (- 2,9 %) diffère de celle citée dans la publication réalisée il y a un an (Insee Focus n° 68), à la fois du fait des révisions usuelles liées à la consolidation des chiffres et du fait de l’élargissement à six mois de la saison touristique d’été (avril à septembre au lieu de mai à septembre).

Définitions

La saison d’été couvre les mois d’avril à septembre.

Nuitée :

Le nombre de nuitées correspond au nombre total de nuits passées par les clients dans un établissement ; deux personnes séjournant trois nuits dans un hôtel comptent ainsi pour six nuitées de même que six personnes ne séjournant qu'une nuit.

La clientèle peut être soit résidente en France (dont le lieu d’habitation habituel est localisé en France), soit non résidente.

Pour en savoir plus

« Au troisième trimestre 2017, la fréquentation touristique continue d’augmenter (+ 4,1 % sur un an, après + 9,9 %) », Informations Rapides n° 295, novembre 2017.

Favre F. et Gidrol J.-C., « Saison touristique d’hiver 2016-2017 – Un bilan positif, surtout dans les espaces urbains », Insee Focus n° 89, juin 2017.

Favre F., « Les campings : un confort accru, une fréquentation en hausse  », Insee Première n° 1649, mai 2017.

Franceschi P., «  Les logements touristiques de particuliers proposés par Internet », Insee Analyses n° 33, février 2017.

Favre F., « Saison touristique d’été 2016 - Fort repli en Île-de-France et sur le littoral », Insee Focus n° 68, novembre 2016.