Insee
Insee Conjoncture Occitanie · Septembre 2025 · n° 49
Insee Conjoncture OccitanieUn léger mieux pour l’emploi porté par le rebond du tourisme Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2025

Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

Entre fin mars 2025 et fin juin 2025, l’emploi salarié augmente de 0,3 % en Occitanie, après s’être stabilisé le trimestre précédent. Cette hausse est légèrement plus forte qu’au niveau national (+0,2 %). L’emploi régional dans les services marchands hors intérim repart à la hausse, en particulier sous l’effet d’un net rebond dans l’hébergement et la restauration. En effet, la fréquentation touristique régionale reprend, portée par les touristes en provenance de l’étranger. En revanche, l’emploi stagne de nouveau dans l’industrie et continue de reculer dans la construction. Dans la filière aérospatiale, l’emploi se stabilise, les créations dans le segment industriel venant compenser les pertes dans les activités tertiaires. L’emploi se reprend légèrement dans l’intérim après cinq trimestres de baisse.

Le taux de chômage reste stable au niveau national comme en Occitanie où il s’établit à 8,9 % de la population active en moyenne sur le deuxième trimestre 2025.

L’activité, mesurée par le volume de travail rémunéré, se stabilise sur le deuxième trimestre 2025, après une légère baisse au trimestre précédent.

Insee Conjoncture Occitanie
No 49
Paru le :Paru le26/09/2025
Insee - Note de conjoncture régionale - 2025T2 - Occitanie.
Publication rédigée par :Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

L’emploi salarié progresse légèrement au deuxième trimestre

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié en Occitanie s’accroît de 0,3 % (soit 5 700 emplois supplémentaires) après s’être stabilisé au trimestre précédent. En France hors Mayotte, il progresse de 0,2 % sur le trimestre (figure 1). Sur un an, les effectifs salariés stagnent dans la région, comme au niveau national.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Emploi salarié total - Occitanie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Occitanie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 100,8 100,7 101,0 100,8
2ᵉ trim. 2019 101,0 100,9 101,3 101,0
3ᵉ trim. 2019 101,3 101,1 101,7 101,3
4ᵉ trim. 2019 101,9 101,5 102,3 101,8
1ᵉ trim. 2020 100,0 99,6 99,9 99,4
2ᵉ trim. 2020 99,6 99,1 99,7 99,1
3ᵉ trim. 2020 101,8 101,2 102,0 101,3
4ᵉ trim. 2020 101,8 101,2 102,1 101,3
1ᵉ trim. 2021 102,6 101,9 103,1 102,2
2ᵉ trim. 2021 103,9 103,0 104,7 103,5
3ᵉ trim. 2021 105,0 103,8 105,8 104,5
4ᵉ trim. 2021 105,7 104,4 106,8 105,3
1ᵉ trim. 2022 106,1 104,9 107,3 105,8
2ᵉ trim. 2022 106,4 105,1 107,7 106,1
3ᵉ trim. 2022 106,7 105,4 108,1 106,5
4ᵉ trim. 2022 107,3 105,8 108,7 106,9
1ᵉ trim. 2023 107,8 106,0 109,1 107,1
2ᵉ trim. 2023 107,8 106,2 109,2 107,3
3ᵉ trim. 2023 108,0 106,3 109,4 107,4
4ᵉ trim. 2023 108,2 106,4 109,4 107,4
1ᵉ trim. 2024 108,7 106,7 110,0 107,7
2ᵉ trim. 2024 108,6 106,6 109,7 107,5
3ᵉ trim. 2024 108,9 106,8 110,0 107,6
4ᵉ trim. 2024 108,4 106,5 109,5 107,2
1ᵉ trim. 2025 108,3 106,4 109,3 107,1
2ᵉ trim. 2025 108,6 106,6 109,6 107,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié augmente de 0,6 % dans l’Hérault et de 0,5 % dans les Hautes-Pyrénées. Il augmente aussi en Ariège et dans le Gard (+0,4 %), ainsi que dans l’Aude, en Aveyron et dans le Lot (+0,2 %). Il est quasi stable dans les six autres départements d’Occitanie (figure 2).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 1ᵉ trim. 2025 2ᵉ trim. 2025
Ariège -0,1 0,4
Aude 0,0 0,2
Aveyron 0,0 0,2
Gard -0,1 0,4
Haute-Garonne 0,0 0,1
Gers 0,5 0,0
Hérault -0,3 0,6
Lot -0,4 0,2
Lozère 0,3 0,1
Hautes-Pyrénées 0,2 0,5
Pyrénées-Orientales -0,3 0,1
Tarn -0,1 0,0
Tarn-et-Garonne -0,5 -0,1
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi dans l’intérim s’améliore

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi intérimaire progresse de 1,0 % (soit 500 emplois supplémentaires), après une légère baisse au trimestre précédent (-0,3 %) (figure 3). Sur un an, il recule de 5,1 %. En France hors Mayotte, l’intérim est stable ce trimestre (+0,2 %) et en repli sur un an (-3,3 %).

Dans la région, au deuxième trimestre, l’emploi intérimaire se redresse de +1,7 % dans le secteur tertiaire, après -0,3 % au premier trimestre 2025 et dans la construction (+1,4 % après -4,2 %). Dans l’industrie, l’intérim se replie légèrement (-0,4 %) après +1,5 % au premier trimestre.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 105,2 103,8
2ᵉ trim. 2019 104,7 103,4
3ᵉ trim. 2019 104,9 102,8
4ᵉ trim. 2019 103,3 100,1
1ᵉ trim. 2020 60,4 61,8
2ᵉ trim. 2020 80,5 75,6
3ᵉ trim. 2020 91,1 91,9
4ᵉ trim. 2020 91,4 94,5
1ᵉ trim. 2021 93,9 97,2
2ᵉ trim. 2021 97,5 100,7
3ᵉ trim. 2021 99,9 101,6
4ᵉ trim. 2021 104,5 105,9
1ᵉ trim. 2022 104,1 104,6
2ᵉ trim. 2022 104,1 102,9
3ᵉ trim. 2022 104,7 104,3
4ᵉ trim. 2022 107,2 104,7
1ᵉ trim. 2023 104,6 102,1
2ᵉ trim. 2023 101,1 101,4
3ᵉ trim. 2023 100,3 99,0
4ᵉ trim. 2023 100,5 97,8
1ᵉ trim. 2024 99,4 97,2
2ᵉ trim. 2024 98,8 94,8
3ᵉ trim. 2024 97,8 93,9
4ᵉ trim. 2024 93,1 91,9
1ᵉ trim. 2025 92,9 91,5
2ᵉ trim. 2025 93,8 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Dans l’industrie, l’emploi est stable comme au trimestre précédent

Dans la continuité du début d’année 2025, l’emploi dans l’industrie en Occitanie stagne au deuxième trimestre. C’est également le cas au niveau national (-0,1 %). Cependant, il progresse un peu sur un an (+0,4 % soit +900 emplois), alors qu’il stagne au niveau national. Dans la région, l’emploi industriel dépasse son niveau d’un an auparavant dans presque tous les secteurs.

Les effectifs dans la construction (hors intérim) déclinent à nouveau au deuxième trimestre 2025. L’emploi se contracte de 0,6 %, soit une perte de 800 emplois par rapport au trimestre précédent (figure 4). Les effectifs du secteur sont inférieurs de 2,3 % à leur niveau d’un an auparavant. En France hors Mayotte, l’emploi dans la construction se rétracte de 0,3 % au deuxième trimestre, portant le recul à -1,6 % sur un an.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 101,3 100,5 101,0 100,1
2ᵉ trim. 2019 102,1 100,9 101,2 100,1
3ᵉ trim. 2019 103,1 101,1 101,5 100,3
4ᵉ trim. 2019 104,2 101,4 102,7 100,5
1ᵉ trim. 2020 103,7 101,3 101,5 100,2
2ᵉ trim. 2020 105,0 100,8 99,6 99,7
3ᵉ trim. 2020 106,7 100,9 102,4 101,4
4ᵉ trim. 2020 108,2 100,7 102,0 101,5
1ᵉ trim. 2021 109,9 100,8 103,1 102,1
2ᵉ trim. 2021 110,8 101,0 105,3 102,4
3ᵉ trim. 2021 111,5 101,3 106,8 103,1
4ᵉ trim. 2021 111,9 101,7 108,3 102,7
1ᵉ trim. 2022 112,4 101,8 108,9 103,1
2ᵉ trim. 2022 112,4 102,2 109,5 103,2
3ᵉ trim. 2022 112,5 103,0 110,0 103,2
4ᵉ trim. 2022 112,5 103,4 110,7 103,6
1ᵉ trim. 2023 112,5 104,2 111,3 104,1
2ᵉ trim. 2023 112,2 104,5 111,5 104,2
3ᵉ trim. 2023 111,8 105,3 111,8 104,4
4ᵉ trim. 2023 111,2 105,7 111,6 104,9
1ᵉ trim. 2024 110,0 106,9 112,2 105,4
2ᵉ trim. 2024 109,3 107,0 111,9 105,8
3ᵉ trim. 2024 109,2 107,2 112,1 106,2
4ᵉ trim. 2024 108,4 107,4 111,9 105,7
1ᵉ trim. 2025 107,4 107,5 111,5 106,1
2ᵉ trim. 2025 106,7 107,5 111,9 106,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi rebondit dans le tertiaire marchand hors intérim et augmente encore dans le tertiaire non marchand

L’emploi du secteur tertiaire marchand hors intérim se redresse de +0,4 % (-0,3 % au trimestre précédent), soit 3 600 emplois créés au deuxième trimestre 2025. Sur un an, c’est le statu quo. En France hors Mayotte, l’emploi du tertiaire marchand hors intérim se relève de 0,3 % au deuxième trimestre 2025 et stagne sur un an également. En Occitanie, le secteur de l’hébergement et de la restauration est à lui seul à l’origine de 2 400 emplois supplémentaires (soit +2,3 %). L’emploi dans les services aux ménages est également bien orienté (+0,8 %, soit +900 emplois). Il est stable dans les transports et l’entreposage, dans les activités scientifiques et techniques et dans le commerce. Dans les autres activités du tertiaire marchand, l’emploi se replie.

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi est en hausse de 0,3 % (soit +2 500 emplois) ce trimestre comme au trimestre précédent. Au niveau national, la tendance est similaire : +0,2 % au deuxième trimestre après +0,3 %. Au niveau régional comme au national, l’essentiel de cette croissance provient des activités de la santé et de l’hébergement médical et social, secteurs dont les effectifs progressent de 0,5 % au deuxième trimestre 2025 en Occitanie. En outre, l’emploi augmente de 0,3 % dans l’enseignement ce trimestre, alors qu’il est stable dans l’administration publique.

L’emploi des seniors augmente encore

En Occitanie, l’emploi salarié privé des seniors (55 ans ou plus) continue de progresser. Entre fin juin 2024 et fin juin 2025, la hausse atteint 2,0 % et représente 5 900 emplois supplémentaires. En revanche, l’emploi se replie pour les autres tranches d’âge : -0,6 % pour les 15-29 ans, en particulier dans l’information et la communication, l’intérim et les activités scientifiques et techniques, et -0,5 % pour les 30-54 ans, principalement dans l’intérim, la construction et dans le commerce.

Dans le secteur privé, les emplois en contrat à durée déterminée (CDD hors alternance) diminuent de 0,7 % par rapport au deuxième trimestre 2024, soit 1 200 emplois en moins. En revanche, les emplois en contrat d’alternance augmentent de nouveau (+1,2 %, soit +1 000 emplois sur un an). Dans le même temps, les emplois à durée indéterminée sont quasi stables sur un an (-300 emplois).

Le taux de chômage est stable

Le taux de chômage en Occitanie s’établit à 8,9 % de la population active en moyenne au deuxième trimestre 2025. Il est stable sur le trimestre et en légère hausse sur un an (+0,2 point). En France hors Mayotte, il est également stable ce trimestre et en faible progression sur un an, à 7,5 % de la population active (figure 5).

Dans la région, au deuxième trimestre, le taux de chômage varie de 4,7 % en Lozère à 11,9 % dans les Pyrénées-Orientales. Sur le trimestre, il est quasi stable dans l’ensemble des départements, à l’exception du Lot (+0,2 point).

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 10,2 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,8 8,4
4ᵉ trim. 2019 9,6 8,2
1ᵉ trim. 2020 9,3 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,4 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,4 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,4 7,9
3ᵉ trim. 2021 9,3 7,9
4ᵉ trim. 2021 8,8 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,6 7,2
4ᵉ trim. 2022 8,5 7,1
1ᵉ trim. 2023 8,5 7,1
2ᵉ trim. 2023 8,6 7,2
3ᵉ trim. 2023 8,8 7,4
4ᵉ trim. 2023 9,0 7,5
1ᵉ trim. 2024 8,9 7,5
2ᵉ trim. 2024 8,7 7,3
3ᵉ trim. 2024 8,9 7,4
4ᵉ trim. 2024 8,7 7,3
1ᵉ trim. 2025 8,9 7,5
2ᵉ trim. 2025 8,9 7,5
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

L’activité économique se stabilise

Au deuxième trimestre 2025, l’activité économique, mesurée par le volume d’heures rémunérées par les entreprises, est quasi stable par rapport au deuxième trimestre 2024 (-0,1 %) en Occitanie. Cette stabilisation fait suite à une légère contraction de l’activité économique au trimestre précédent. En rythme annuel, l’activité économique a peu évolué tout au long du deuxième trimestre (figure 6). En France hors Mayotte, le tassement de l’activité est davantage marqué que dans la région : le nombre d’heures rémunérées au deuxième trimestre 2025 recule de 0,4 % sur un an.

Dans la région, le volume d’heures rémunérées dans les services marchands se replie de -0,4 % au deuxième trimestre 2025 par rapport à la même période de 2024, après -0,6 % au trimestre précédent. En particulier, l’activité recule dans le secteur de l’information et de la communication (-3,1 %), dans les activités immobilières (-2,0 %) et dans les services à destination des ménages (-1,4 %). Le nombre d’heures rémunérées diminue également dans la construction (-2,4 % sur un an). En revanche, l’activité continue à progresser dans l’industrie (+0,8 %) et dans le secteur tertiaire non marchand (+1,5 %).

Au deuxième trimestre 2025, l’activité n’augmente sur un an que dans trois départements de la région. Dans les Hautes-Pyrénées, le volume d’heures rémunérées progresse de 0,8 %, après +1,0 % au trimestre précédent. En Aveyron, il progresse de 0,6 % sur un an, après +0,5 % au trimestre précédent. Le nombre d’heures rémunérées est également à la hausse dans le Gard (+0,4 % par rapport au deuxième trimestre 2024). En revanche, l’activité stagne sur un an dans l’Aude, le Lot, les Pyrénées-Orientales et dans le Tarn-et-Garonne. Dans les autres départements de la région, le volume d’heures rémunérées diminue, allant de -0,2 % dans l’Hérault à -0,8 % dans le Tarn, en passant par -0,4 % en Haute-Garonne.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie ((en %))
Période Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Occitanie Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2024 2,6 -4,2 1,8 2,0 1,4 1,1
févr. 2024 3,0 -1,5 2,0 2,3 1,9 1,5
mars 2024 0,3 -3,9 0,6 1,0 0,2 0,1
avril 2024 3,0 -2,6 1,9 2,6 1,8 1,9
mai 2024 1,0 -4,2 0,6 1,8 0,4 0,6
juin 2024 -0,4 -3,9 -0,1 1,0 -0,3 -0,6
juil. 2024 3,3 -1,5 0,9 2,6 1,3 1,2
août 2024 0,6 -6,3 -0,1 1,8 -0,1 -0,2
sept. 2024 1,5 -3,1 0,1 1,9 0,3 0,2
oct. 2024 2,3 -2,5 0,4 2,2 0,7 0,4
nov. 2024 0,2 -3,2 -0,5 1,3 -0,4 -0,6
déc. 2024 2,3 -5,8 0,3 1,9 0,4 0,0
janv. 2025 1,4 -0,9 -0,1 1,8 0,4 -0,1
févr. 2025 0,0 -3,2 -0,9 1,0 -0,7 -1,0
mars 2025 1,0 -2,8 -0,7 1,7 -0,3 -0,5
avril 2025 1,1 -2,1 -0,5 1,6 0,0 -0,3
mai 2025 0,0 -2,4 -0,7 1,0 -0,5 -0,8
juin 2025 1,3 -2,6 -0,1 1,4 0,1 -0,1
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

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  • Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

La fréquentation touristique augmente, portée par la clientèle en provenance de l’étranger

Au deuxième trimestre 2025, la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques hors campings s’établit à 7,2 millions de nuitées en Occitanie, soit un niveau supérieur de 2,0 % à celui du deuxième trimestre 2024. Les nuitées des touristes résidents et non résidents augmentent respectivement de 0,5 % et 7,6 %. Au niveau national, la fréquentation s’accroît de 5,3 % par rapport au deuxième trimestre 2024. Dans la région, le nombre de nuitées augmente dans huit départements (Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn et Tarn-et-Garonne). Il diminue dans cinq départements ; faiblement dans le Gers (-0,3 %), dans l’Hérault (-0,5 %) ou en Ariège (-0,7 %), plus fortement dans le Lot (-4,3 %) et en Lozère (-11,9 %).

La fréquentation hôtelière (figure 7) totalise 4,5 millions de nuitées entre avril et juin 2025 en Occitanie. Elle est en hausse de 2,2 % par rapport au deuxième trimestre 2024. La fréquentation des touristes résidents qui représentent les trois quarts des touristes dans la région progresse de 1,0 %, tandis que celle des touristes en provenance de l’étranger est en hausse de 5,7 %. Parmi les non-résidents originaires d’Europe, l’Occitanie attire en particulier la clientèle espagnole dont la fréquentation s’accroît de 11,3 %. Hors Europe, la fréquentation de la clientèle en provenance des États-Unis augmente aussi nettement (+19,8 %). Le tourisme de loisirs est en nette augmentation par rapport à la même période de 2024 (+6,7 %). En revanche, le recul du nombre de nuitées hôtelières pour tourisme d’affaires se poursuit avec une baisse de 7,1 %. La fréquentation des hôtels non classés diminue (-4,7 %) du fait de la désaffection des clients résidents. Dans les autres catégories d’hôtels, la fréquentation augmente. Cette hausse est particulièrement forte dans les hôtels 4 ou 5 étoiles. L’évolution des nuitées est très forte dans les hôtels du littoral (+5,8 %) qui se singularisent par un fort rebond de fréquentation de la clientèle non résidente (+22,2 %).

Les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) totalisent 2,7 millions de nuitées au cours du deuxième trimestre 2025. Leur fréquentation croît de 1,5 % par rapport à la même période de 2024. Le nombre de nuitées est en forte hausse pour la clientèle non résidente (+13,9 %) et se tasse s’agissant des touristes résidents (-0,3 %). La clientèle en provenance de l’étranger se renforce particulièrement dans les Pyrénées ainsi que dans les zones urbaines (parmi lesquelles les métropoles de Toulouse et Montpellier).

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Occitanie France
janv. 2024 -0,7 -2,5
févr. 2024 -0,4 -1,7
mars 2024 13,4 6,9
avril 2024 -9,4 -8,9
mai 2024 2,7 -0,5
juin 2024 2,8 -4,7
juil. 2024 -2,5 -6,1
août 2024 -0,6 0,7
sept. 2024 -1,5 -2,8
oct. 2024 0,7 1,3
nov. 2024 1,8 4,1
déc. 2024 -1,4 2,1
janv. 2025 1,9 1,9
févr. 2025 -3,7 -0,4
mars 2025 -11,2 -6,9
avril 2025 7,8 9,5
mai 2025 -1,3 0,5
juin 2025 1,5 5,9
juil. 2025 1,6 7,9
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Cette tendance favorable se poursuit au-delà du deuxième trimestre. Au mois de juillet 2025, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques hors campings s’améliore par rapport à juillet 2024. Elle augmente de 3,1 % en Occitanie et de 7,6 % au niveau national. Dans la région, les nuitées sont en hausse pour les non-résidents (+6,5 %) comme pour les touristes résidents (+2,2 %).

La croissance du trafic aérien mondial ralentit

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic aérien de passagers (mesuré en kilomètres-passagers payants) progresse de 2,6 % en juin 2025 par rapport à juin 2024. En rythme annuel, la croissance est moins forte qu’au trimestre précédent. Le Moyen-Orient contribue seul à ce ralentissement, en raison de l’intensification des conflits. La croissance du trafic au niveau mondial est principalement portée par la progression des vols internationaux (+3,2 %), même si la demande intérieure progresse également (+1,6 %).

En parallèle, le fret aérien mondial croît modestement. La demande (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) progresse de 0,8 % sur un an en juin 2025, soit un net ralentissement par rapport au mois de mars (+4,4 %). Cette légère hausse masque d’importantes disparités continentales. Le fret baisse en Amérique du Nord (-8,3 %). Il croît nettement dans la zone Asie-Pacifique (+9,0 %) et faiblement en Europe (+0,8 %).

L’emploi aéronautique et spatial se stabilise

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi dans la filière aérospatiale (pour comprendre) en Occitanie se stabilise après plusieurs trimestres de recul. Sur un an, l’emploi reste orienté à la baisse ; les établissements d’Occitanie réalisant tout ou partie de leur activité dans l’aérospatial perdent 500 postes (-0,4 %).

Dans le segment industriel de la filière, l’emploi repart à la hausse au cours du deuxième trimestre (+0,4 %), créant 300 postes. L’essentiel des postes sont créés au sein des établissements de la chaîne d’approvisionnement (+0,8 %), tandis que l’emploi est stable chez les constructeurs (+0,1 %). Dans le segment tertiaire, l’emploi reste orienté à la baisse (-0,7 %), soit 200 postes de moins. Ce segment, comme aux trimestres précédents, est pénalisé par des baisses d’emploi au sein des activités informatiques et des activités de commerce, de logistique et de soutien. Dans le même temps, l’emploi est stable au sein des activités d’ingénierie.

Un goulot d’étranglement sur les livraisons de moteurs pénalise Airbus

Au deuxième trimestre 2025, Airbus livre en moyenne 57 appareils par mois, soit 3 de moins qu’à la même période en 2024 (-6 %). L’avionneur européen est pénalisé par les retards de livraisons des moteurs qui l’empêchent d’accélérer sa cadence de livraison. Le constructeur accumule ainsi des « planeurs », des avions assemblés mais qui ne peuvent être livrés faute de moteurs. Même si les difficultés des motoristes semblent en cours de résolution, Airbus devra atteindre une cadence record sur le second semestre pour assurer son objectif de 820 livraisons d’aéronefs au cours de l’année (soit +7 % par rapport à 2024). Malgré ces difficultés, le carnet de commandes du groupe continue de se remplir avec près de 200 nouvelles commandes nettes des annulations au cours du deuxième trimestre.

Outre-Atlantique, Boeing livre 50 avions par mois en moyenne au cours du deuxième trimestre 2025. Le groupe américain poursuit donc sa reprise avec une progression de 63 % des livraisons par rapport à la même période de 2024. Boeing reçoit par ailleurs 421 nouvelles commandes nettes des annulations au cours du trimestre.

Les pertes d’emploi dans le spatial se poursuivent

La branche spatiale de la filière est toujours en difficulté après l’annonce de plans de restructuration au sein des principaux employeurs d’Occitanie. Si Thales Alenia Space gèle son plan de suppressions de postes au cours du mois de juin 2025, Airbus Defence and Space lance officiellement le sien au cours du mois de juillet. Ce plan prévoit la suppression de plus de 2 000 postes en Europe, dont 420 sur le site de Toulouse.

Malgré les difficultés économiques du spatial, le lanceur Ariane 6 poursuit sa course à l’espace. Le deuxième vol commercial de la fusée européenne effectué le 12 août depuis la base de lancement de Kourou a été couronné de succès. Plus de 30 autres lancements sont d’ores et déjà réservés.

La construction de logements neufs amorce sa reprise

Au deuxième trimestre 2025, 10 800 logements sont autorisés à la construction en Occitanie, soit 18 % de plus qu’au trimestre précédent (figure 8). Les autorisations poursuivent leur hausse amorcée en début d’année même si leur nombre reste faible : entre fin juin 2024 et fin juin 2025, 36 200 logements sont autorisés à la construction, soit 4,5 % de moins que sur les douze mois précédents (contre +1,3 % en France).

Entre fin juin 2024 et fin juin 2025, les autorisations de construction de logements augmentent dans la moitié des départements de la région, dans l’Hérault, les Hautes-Pyrénées, en Aveyron, dans l’Aude, le Lot, les Pyrénées-Orientales et en Lozère. Partout ailleurs dans la région, le nombre d’autorisations reste inférieur à son niveau de l’an passé, notamment en Haute-Garonne (-29 %).

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Logements autorisés - Occitanie Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Occitanie Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 90,3 96,8 98,5 94,8
2ᵉ trim. 2019 93,0 102,0 103,5 91,4
3ᵉ trim. 2019 88,7 97,2 103,1 92,8
4ᵉ trim. 2019 91,7 110,4 102,1 95,6
1ᵉ trim. 2020 97,0 103,8 98,4 90,6
2ᵉ trim. 2020 66,6 63,1 78,3 75,9
3ᵉ trim. 2020 74,9 86,9 109,2 101,2
4ᵉ trim. 2020 92,5 102,2 113,5 95,9
1ᵉ trim. 2021 90,9 101,7 110,3 103,1
2ᵉ trim. 2021 95,5 105,1 111,8 102,0
3ᵉ trim. 2021 95,1 108,9 101,3 98,8
4ᵉ trim. 2021 97,2 107,2 111,1 101,8
1ᵉ trim. 2022 113,8 127,7 107,9 102,5
2ᵉ trim. 2022 96,6 118,5 107,8 97,3
3ᵉ trim. 2022 86,7 114,0 94,7 95,2
4ᵉ trim. 2022 79,7 83,2 89,5 95,5
1ᵉ trim. 2023 90,5 89,9 91,5 84,9
2ᵉ trim. 2023 75,0 85,2 84,7 77,6
3ᵉ trim. 2023 69,3 80,7 80,1 71,3
4ᵉ trim. 2023 86,9 84,7 64,9 67,3
1ᵉ trim. 2024 60,0 77,9 71,3 64,8
2ᵉ trim. 2024 65,7 70,4 68,9 68,6
3ᵉ trim. 2024 64,9 71,5 66,3 66,4
4ᵉ trim. 2024 55,8 74,6 83,5 72,9
1ᵉ trim. 2025 67,6 79,7 76,3 69,5
2ᵉ trim. 2025 79,9 88,8 72,6 74,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Au deuxième trimestre 2025, 7 500 logements sont commencés en Occitanie, soit 5 % de moins qu’au trimestre précédent. Il se construit davantage de logements individuels (+9 %) et moins de logements collectifs et en résidence (-16 %). Malgré ce repli trimestriel, les mises en chantier augmentent sur un an : entre fin juin 2024 et fin juin 2025, 31 000 logements sont mis en chantier dans la région, soit 5,6 % de plus que pendant les douze mois précédents.

La construction de locaux professionnels demeure plus dynamique que l’an passé même si elle ralentit légèrement ce trimestre par rapport au premier trimestre 2025. Fin juin 2025, la surface des locaux autorisés cumulée sur un an en Occitanie augmente ainsi de 11,6 % par rapport à fin juin 2024 (contre +3,2 % en France). Entre fin juin 2024 et fin juin 2025, les surfaces de locaux autorisés augmentent dans tous les départements d’Occitanie par rapport aux douze mois précédents sauf dans l’Hérault (-24 %), le Gers (-4 %) et en Ariège (-2 %).

Les créations d’entreprises se maintiennent à un niveau élevé

Au deuxième trimestre 2025, 26 300 entreprises se sont créées en Occitanie, soit légèrement plus qu’au trimestre précédent (+0,7 %). Au niveau national, la hausse est plus forte (+4,2 %) (figure 9).

Les créations d’entreprises sous le statut de micro-entrepreneur sont quasi stables dans la région (+0,2 % par rapport au trimestre précédent) tandis qu’elles progressent encore en France (+4,9 %). En Occitanie contrairement au niveau national, le nombre d’immatriculations sous ce statut diminue en effet dans l’industrie et la construction.

Les créations d’entreprises dites classiques augmentent en Occitanie (+1,8 %), toutefois moins nettement qu’au niveau national (+2,9 %).

Le nombre de créations repart à la hausse dans l’ensemble du commerce, du transport, de l’hébergement et de la restauration (+2 % au deuxième trimestre après -4 % au trimestre précédent). En revanche, les créations dans le secteur de la construction continuent de diminuer pour le quatrième trimestre consécutif (-0,6 %).

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Occitanie hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Occitanie y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 105,3 105,7 112,0 110,4
2ᵉ trim. 2019 104,0 104,9 113,1 111,5
3ᵉ trim. 2019 105,8 104,2 117,4 112,7
4ᵉ trim. 2019 101,8 103,1 120,0 116,7
1ᵉ trim. 2020 92,0 94,1 110,8 105,7
2ᵉ trim. 2020 73,4 77,2 89,6 91,6
3ᵉ trim. 2020 111,6 115,0 138,1 137,2
4ᵉ trim. 2020 109,6 114,9 139,8 136,5
1ᵉ trim. 2021 112,6 116,3 142,5 139,8
2ᵉ trim. 2021 123,0 123,5 145,0 141,5
3ᵉ trim. 2021 109,3 113,5 135,6 129,8
4ᵉ trim. 2021 111,8 114,5 136,3 133,0
1ᵉ trim. 2022 115,1 117,9 139,3 138,6
2ᵉ trim. 2022 110,4 115,0 134,9 131,9
3ᵉ trim. 2022 113,9 118,1 136,7 137,5
4ᵉ trim. 2022 110,9 118,4 137,6 140,7
1ᵉ trim. 2023 100,8 104,7 131,0 129,6
2ᵉ trim. 2023 100,9 105,5 134,5 131,8
3ᵉ trim. 2023 105,3 110,9 141,9 141,9
4ᵉ trim. 2023 109,4 116,2 145,3 143,9
1ᵉ trim. 2024 105,8 115,7 148,0 146,8
2ᵉ trim. 2024 107,4 112,8 152,1 147,0
3ᵉ trim. 2024 102,6 108,6 145,9 141,6
4ᵉ trim. 2024 104,5 112,3 150,0 143,9
1ᵉ trim. 2025 105,1 112,1 150,6 144,5
2ᵉ trim. 2025 106,9 115,4 151,6 150,5
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter

Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter au second trimestre 2025. Entre fin juin 2024 et fin juin 2025, la région Occitanie totalise 6 100 défaillances, soit 9,8 % de plus qu’un an auparavant (figure 10). Les défaillances sont nettement plus nombreuses qu’au cours de la période prépandémique. Elles dépassent de 10 % leur moyenne 2010-2019 dans la région, et de 15 % en France.

En Occitanie, les défaillances augmentent dans tous les secteurs, sauf dans les services de soutien aux entreprises (-1,5 % sur un an). La hausse des défaillances reste très marquée dans les activités immobilières (+37 %), l’information et la communication (+30 %), le transport et l’entreposage (+23 %) et la construction (+11 %).

Figure 10Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2018)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2018))
Période Occitanie France
déc. 2018 100,0 100,0
janv. 2019 101,1 100,8
févr. 2019 100,6 100,7
mars 2019 100,1 100,3
avril 2019 101,0 100,5
mai 2019 99,6 100,2
juin 2019 98,4 99,3
juil. 2019 99,1 99,2
août 2019 98,6 98,0
sept. 2019 96,8 97,3
oct. 2019 96,4 96,1
nov. 2019 96,1 95,2
déc. 2019 94,5 94,6
janv. 2020 91,3 92,4
févr. 2020 88,4 91,0
mars 2020 85,3 87,3
avril 2020 79,7 81,6
mai 2020 76,5 76,8
juin 2020 74,4 74,3
juil. 2020 70,2 71,3
août 2020 69,5 70,4
sept. 2020 66,7 67,6
oct. 2020 62,2 63,9
nov. 2020 58,9 60,9
déc. 2020 56,0 57,8
janv. 2021 53,9 55,2
févr. 2021 51,3 52,1
mars 2021 51,0 51,9
avril 2021 52,0 53,2
mai 2021 52,3 54,3
juin 2021 51,6 53,4
juil. 2021 50,3 52,0
août 2021 50,4 51,8
sept. 2021 48,4 50,9
oct. 2021 48,0 50,4
nov. 2021 47,7 50,4
déc. 2021 47,4 51,0
janv. 2022 48,8 52,0
févr. 2022 51,2 53,8
mars 2022 53,3 55,9
avril 2022 55,6 58,0
mai 2022 57,9 59,9
juin 2022 60,3 62,0
juil. 2022 63,0 64,7
août 2022 64,8 65,9
sept. 2022 68,6 69,1
oct. 2022 72,0 71,8
nov. 2022 75,8 74,5
déc. 2022 78,6 76,3
janv. 2023 81,7 79,5
févr. 2023 84,7 81,8
mars 2023 87,5 84,7
avril 2023 90,6 86,6
mai 2023 94,0 89,1
juin 2023 96,4 91,3
juil. 2023 99,6 93,2
août 2023 99,8 94,0
sept. 2023 101,0 95,7
oct. 2023 105,2 98,8
nov. 2023 107,4 101,6
déc. 2023 110,3 104,1
janv. 2024 112,9 106,1
févr. 2024 114,2 108,8
mars 2024 116,5 109,9
avril 2024 117,4 112,0
mai 2024 117,6 113,6
juin 2024 117,9 115,2
juil. 2024 120,4 117,8
août 2024 122,0 117,5
sept. 2024 122,9 119,1
oct. 2024 123,7 120,7
nov. 2024 123,7 121,1
déc. 2024 125,5 122,6
janv. 2025 125,2 122,7
févr. 2025 125,5 122,8
mars 2025 126,7 123,4
avril 2025 127,6 124,4
mai 2025 128,7 124,5
juin 2025 129,5 124,6
  • Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale résiste au protectionnisme américain, timide lueur pour l’investissement en zone euro

Depuis le début de l’année, l’économie mondiale a résisté à l’augmentation des droits de douane des États-Unis à des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale. Le commerce mondial s’est envolé à l’hiver, les entreprises américaines constituant des stocks avant l’instauration des nouveaux tarifs, puis a connu un repli modéré au printemps.

L’économie américaine ralentit, car le marché du travail se grippe, mais elle semble loin d’une récession. La zone euro est affaiblie, mais une lueur d’espoir y apparaît, car l’investissement y reprend quelques couleurs. Après deux ans de récession, l’Allemagne amorcerait un redressement, tandis que la croissance serait plus vigoureuse en Italie, et surtout en Espagne.

Encadré 2 - Contexte national - En France, pas de confiance mais un peu de croissance

En France, la croissance a bien résisté au printemps (+0,3 % après +0,1 %) et ne décrocherait pas d’ici la fin de l’année (+0,3 % à l’été puis +0,2 % en fin d’année) : le PIB augmenterait ainsi de 0,8 % sur toute l’année 2025, mais essentiellement parce que quelques branches maintiennent l’activité à flot (tourisme, marché immobilier, aéronautique, agriculture). Toutefois, la consommation n’embraye pas : malgré l’inflation modérée (+1,2 % sur un an prévu en décembre), les achats sont peu dynamiques et le taux d’épargne bat chaque trimestre un nouveau record à la hausse.

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié a surpris à la hausse (+52 000 emplois). L’effet du durcissement des politiques de l’emploi se matérialiserait toutefois en fin d’année : l’emploi en alternance, pour lequel l’essentiel des embauches ont lieu en septembre, se retournerait en effet en prévision. Le taux de chômage augmenterait un peu, passant de 7,5 % de la population active au deuxième trimestre 2025 à 7,6 % en fin d’année.

Publication rédigée par :Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)
Avertissement méthodologique

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Méthodologie de l'estimation de l'emploi de la filière aéronautique et spatiale :

Pour 2025, l’emploi salarié (hors intérim) de la filière aéronautique et spatiale est estimé à partir de l’enquête « filière aéronautique et spatiale dans le Grand Sud-Ouest » 2022 et de sources auxiliaires.

L’estimation est produite à partir des fichiers détails trimestriels d’emploi (Insee, Urssaf, Dares) pour les établissements des entreprises appartenant à la filière au 31/12/2022 (dernière année d’enquête disponible), employant au moins un salarié dans la filière et toujours actifs au 30 juin 2025. Ces établissements représentent 89 % des établissements du périmètre de la filière telle qu’appréhendée au 31/12/2022 et 98 % des salariés.

Les évolutions dues aux cessations d’activité ou à d’éventuelles créations d’établissements ne sont pas prises en compte. L’hypothèse est donc faite que les effectifs de l’ensemble de la filière ont évolué de la même manière que ceux des établissements observés.

Emploi salarié :

Créations d’entreprises :

Nomenclature :

Publication rédigée par :Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est en hausse dans la moitié des régions », Insee Informations rapides no 238, septembre 2025.

(3) Données complémentaires par département, Insee - Tableau de bord Conjoncture : Occitanie, septembre 2025.

(4) « Pas de confiance, un peu de croissance », Note de conjoncture de l’Insee, septembre 2025.

(5) « En Occitanie, l’économie résiste dans un contexte d’incertitudes », Insee Occitanie, Bilan économique 2024, juin 2025.