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Insee Conjoncture Centre-Val de Loire · Septembre 2025 · n° 56
Insee Conjoncture Centre-Val de LoireUne activité économique régionale atone Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2025

Cyril Coudray, Nicolas Goupil, David Lemarchand, Thibault Tillard (Insee)

Au deuxième trimestre 2025, le produit intérieur brut croît modérément au niveau national. En Centre‑Val de Loire, le nombre d’heures rémunérées recule une nouvelle fois mais dans des proportions moindres qu’au trimestre précédent. Pénalisé par les secteurs de la construction et dans une moindre mesure de l’industrie, l’emploi salarié est atone dans la région. Les effectifs salariés ne progressent qu’en Indre‑et‑Loire et dans le Loiret. Le taux de chômage se maintient en dessous du niveau national. Le nombre d’inscrits à France Travail recule après une forte hausse au trimestre précédent. Les créations d’entreprises classiques diminuent et les immatriculations de micro-entrepreneurs stagnent. Les défaillances d’entreprises sont en baisse sur un an, mais demeurent à un niveau élevé. Les demandes de permis et mises en chantier de logements individuels sont en hausse contrairement à celles de logements collectifs. Malgré la progression de l’affluence de la clientèle étrangère dans la région, la fréquentation hôtelière est en repli dans tous les départements.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
No 56
Paru le :Paru le25/09/2025

Baisse de l’activité pour le troisième trimestre consécutif

Le nombre d’heures rémunérées donne une mesure de la variation de l’activité économique. Cet indicateur reflète les évolutions de l’activité des entreprises afin de répondre aux fluctuations de la demande et des coûts de production. Les variations du volume d’heures rémunérées résultent de la modulation du nombre d’heures de travail des salariés en emploi et des mouvements de salariés (embauches, licenciements). Dans la région, le nombre global d’heures rémunérées diminue pour le troisième trimestre consécutif. Cette situation est inédite depuis fin 2020.

En France, le produit intérieur brut (PIB) en volume accélère modérément au deuxième trimestre 2025 (+0,3 %) [Insee, août 2025 ; pour en savoir plus (5)]. L’activité économique du Centre‑Val de Loire, mesurée par le volume d’heures rémunérées des salariés, est inférieure à celle du deuxième trimestre de l’année précédente (-0,2 %). Cette baisse est moins accentuée qu’au trimestre précédent (-0,8 %). En France hors Mayotte, le nombre d’heures rémunérées diminue également (-0,4 %). Dans la région, le nombre d’heures rémunérées est inférieur par rapport au même mois un an plus tôt en mai (-0,6 %) et en avril (-0,2 %). L’activité est légèrement supérieure par rapport au même mois un an plus tôt en juin (+0,3 %). Elle recule dans la plupart des départements de la région : le nombre d’heures rémunérées ne progresse qu’en Eure‑et‑Loir (+1,1 %) et en Indre‑et‑Loire (+0,5 %). Pour le quatrième trimestre consécutif, la baisse de l’activité est la plus importante dans l’Indre (-1,7 %).

Au deuxième trimestre 2025, le volume d’heures rémunérées est moins important qu’un an auparavant dans la construction (-1,7 %) et dans les services principalement marchands (-0,3 %). L’activité croît seulement dans le secteur des services non marchands (+1,2 %) ; elle est quasiment stable dans l’industrie (-0,1 %) (figure 1).

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire

(évolution en %, contribution en points)
Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire ((évolution en %, contribution en points))
Période Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Évolution totale
janv. 2024 0,1 -0,3 0,9 0,2 0,8
févr. 2024 0,2 0,0 0,7 0,1 1,0
mars 2024 -0,4 -0,4 0,2 0,1 -0,5
avril 2024 0,4 0,1 0,9 0,3 1,7
mai 2024 -0,2 -0,4 0,5 0,2 0,1
juin 2024 -0,6 -0,4 -0,2 0,0 -1,2
juil. 2024 0,2 0,0 0,6 0,2 1,0
août 2024 -0,5 -0,3 0,3 0,1 -0,4
sept. 2024 -0,1 -0,2 0,2 0,2 0,1
oct. 2024 0,0 -0,2 0,3 0,2 0,3
nov. 2024 -0,4 -0,3 -0,4 0,1 -0,9
déc. 2024 0,1 -0,4 0,0 0,2 -0,1
janv. 2025 -0,1 -0,1 -0,4 0,1 -0,5
févr. 2025 -0,4 -0,3 -0,7 0,1 -1,3
mars 2025 -0,1 0,0 -0,4 0,1 -0,5
avril 2025 -0,1 -0,2 -0,1 0,2 -0,2
mai 2025 -0,2 -0,1 -0,3 0,1 -0,6
juin 2025 0,2 -0,1 0,0 0,2 0,3
  • Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

Figure 1Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire

  • Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

L’emploi salarié en hausse dans les services mais en retrait dans la construction

L’emploi salarié est estimé grâce aux déclarations de données sociales des employeurs et des travailleurs indépendants [Insee, février 2025 ; pour en savoir plus (6)]. Au niveau national, les tensions de recrutement diminuent dans la plupart des grands secteurs d’activité mais persistent dans le secteur de la construction [Dares, août 2025 ; pour en savoir plus (7)]. Près de sept entreprises de ce secteur sur dix connaissent des difficultés de recrutement de personnel. Dans les secteurs de l’industrie et des services marchands, les contraintes de recrutement continuent de se relâcher. La part d’entreprises de ces secteurs déclarant uniquement des difficultés de demande est désormais supérieure à celle des entreprises déclarant uniquement des difficultés d’offre. Dans la région, les effectifs salariés stagnent au deuxième trimestre 2025, pénalisés notamment par l’industrie et surtout la construction.

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est quasiment stable en Centre‑Val de Loire (+0,1 %) (figure 2), alors qu’il progresse légèrement au niveau national (+0,2 %). Dans la région, l’emploi salarié est en baisse dans le secteur de la construction (-0,9 %), diminution plus importante qu’en France hors Mayotte (-0,3 %). Les effectifs salariés reculent dans une moindre mesure dans l’industrie (-0,2 %) (figure 3). L’emploi salarié des secteurs tertiaires marchand hors intérim et non marchand progressent.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Emploi salarié total - Centre-Val de Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 100,6 100,7 100,7 100,8
2ᵉ trim. 2019 100,7 100,9 100,9 101,0
3ᵉ trim. 2019 100,5 101,1 100,8 101,3
4ᵉ trim. 2019 100,9 101,5 101,2 101,8
1ᵉ trim. 2020 98,8 99,6 98,4 99,4
2ᵉ trim. 2020 98,6 99,1 98,5 99,1
3ᵉ trim. 2020 100,5 101,2 100,5 101,3
4ᵉ trim. 2020 100,6 101,2 100,6 101,3
1ᵉ trim. 2021 101,0 101,9 101,3 102,2
2ᵉ trim. 2021 101,9 103,0 102,3 103,5
3ᵉ trim. 2021 102,4 103,8 102,8 104,5
4ᵉ trim. 2021 102,6 104,4 103,2 105,3
1ᵉ trim. 2022 102,9 104,9 103,5 105,8
2ᵉ trim. 2022 103,0 105,1 103,6 106,1
3ᵉ trim. 2022 103,2 105,4 103,7 106,5
4ᵉ trim. 2022 103,4 105,8 104,1 106,9
1ᵉ trim. 2023 103,4 106,0 104,0 107,1
2ᵉ trim. 2023 103,6 106,2 104,2 107,3
3ᵉ trim. 2023 103,6 106,3 104,1 107,4
4ᵉ trim. 2023 103,7 106,4 104,1 107,4
1ᵉ trim. 2024 103,8 106,7 104,2 107,7
2ᵉ trim. 2024 103,5 106,6 103,8 107,5
3ᵉ trim. 2024 103,7 106,8 103,9 107,6
4ᵉ trim. 2024 103,5 106,5 103,7 107,2
1ᵉ trim. 2025 103,5 106,4 103,6 107,1
2ᵉ trim. 2025 103,6 106,6 103,7 107,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 100,5 100,6 100,7 100,1
2ᵉ trim. 2019 101,1 100,7 100,6 100,2
3ᵉ trim. 2019 102,0 100,5 100,6 99,6
4ᵉ trim. 2019 102,7 100,5 101,6 100,1
1ᵉ trim. 2020 102,3 100,0 100,6 99,8
2ᵉ trim. 2020 103,2 99,3 99,5 99,0
3ᵉ trim. 2020 104,2 98,9 101,3 100,0
4ᵉ trim. 2020 105,2 98,6 101,1 100,4
1ᵉ trim. 2021 106,5 98,5 101,9 100,4
2ᵉ trim. 2021 107,1 98,4 103,2 100,4
3ᵉ trim. 2021 108,1 98,5 104,4 100,9
4ᵉ trim. 2021 108,5 98,7 104,9 100,2
1ᵉ trim. 2022 108,6 98,5 105,4 100,5
2ᵉ trim. 2022 108,7 98,7 105,6 100,9
3ᵉ trim. 2022 108,4 98,9 105,7 100,8
4ᵉ trim. 2022 108,4 99,3 105,9 100,8
1ᵉ trim. 2023 108,1 99,2 106,3 101,0
2ᵉ trim. 2023 108,1 99,5 106,3 101,3
3ᵉ trim. 2023 107,7 100,0 106,5 101,4
4ᵉ trim. 2023 107,3 100,3 106,7 101,6
1ᵉ trim. 2024 106,6 100,5 106,7 101,9
2ᵉ trim. 2024 106,4 100,6 106,5 102,1
3ᵉ trim. 2024 106,0 100,6 106,9 102,5
4ᵉ trim. 2024 105,5 100,7 106,8 102,2
1ᵉ trim. 2025 104,6 100,7 106,4 102,4
2ᵉ trim. 2025 103,7 100,5 106,7 102,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

En Centre‑Val de Loire, les effectifs intérimaires sont en hausse pour le deuxième trimestre consécutif (+1,5 % par rapport au premier trimestre 2025) (figure 4). En revanche, ces effectifs reculent de 1,2 % sur un an. En Centre‑Val de Loire, les effectifs intérimaires sont en progression par rapport au trimestre précédent, dans l’industrie, et dans une moindre mesure dans la construction [Dares, août 2025 ; pour en savoir plus (8)]. Ils diminuent dans le secteur tertiaire. Les effectifs intérimaires croissent dans tous les départements de la région, dans une proportion plus forte dans le Cher et l’Indre. En France hors Mayotte, les emplois intérimaires augmentent dans une proportion moindre (+0,2 %).

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 103,2 103,8
2ᵉ trim. 2019 104,0 103,4
3ᵉ trim. 2019 102,9 102,8
4ᵉ trim. 2019 99,3 100,1
1ᵉ trim. 2020 60,7 61,8
2ᵉ trim. 2020 74,3 75,6
3ᵉ trim. 2020 92,8 91,9
4ᵉ trim. 2020 96,2 94,5
1ᵉ trim. 2021 97,4 97,2
2ᵉ trim. 2021 104,8 100,7
3ᵉ trim. 2021 101,5 101,6
4ᵉ trim. 2021 104,1 105,9
1ᵉ trim. 2022 103,7 104,6
2ᵉ trim. 2022 101,9 102,9
3ᵉ trim. 2022 104,4 104,3
4ᵉ trim. 2022 106,1 104,7
1ᵉ trim. 2023 102,8 102,1
2ᵉ trim. 2023 103,0 101,4
3ᵉ trim. 2023 99,3 99,0
4ᵉ trim. 2023 97,5 97,8
1ᵉ trim. 2024 97,5 97,2
2ᵉ trim. 2024 92,7 94,8
3ᵉ trim. 2024 91,2 93,9
4ᵉ trim. 2024 88,9 91,9
1ᵉ trim. 2025 90,2 91,5
2ᵉ trim. 2025 91,6 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Au premier trimestre 2025, les effectifs salariés sont en hausse dans l’Indre‑et‑Loire (+0,4 %) et le Loiret (+0,2 %) (figure 5). Dans ces deux départements, le secteur des services marchands hors intérim connaît la plus forte progression. Les effectifs salariés stagnent dans les autres départements principalement pénalisés par la construction ou par un moindre dynamisme de l’emploi dans le secteur tertiaire marchand hors intérim.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 1ᵉ trim. 2025 2ᵉ trim. 2025
Cher -0,3 -0,1
Eure-et-Loir 0,3 0,1
Indre -0,1 -0,1
Indre-et-Loire -0,3 0,4
Loir-et-Cher 0,0 0,0
Loiret 0,0 0,2
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage stable à 6,9 %

En Centre‑Val de Loire, le taux de chômage s’est stabilisé en 2024 après une hausse continue tout au long de l’année 2023 (figure 6). Au deuxième trimestre 2025, il reste à 6,9 %, comme au trimestre précédent. Ce niveau est inférieur de 2,9 points par rapport au pic de l’année 2015 et de 1,3 point par rapport au troisième trimestre 2020, durant la crise sanitaire. Il est inférieur de 0,6 point au taux de chômage national, égal à celui du premier trimestre. En France hors Mayotte, le taux de chômage des 15‑24 ans diminue de 0,2 point, à 19,0 %, mais demeure supérieur à son niveau d’un an auparavant (+1,2 point) » [Insee, août 2025 ; pour en savoir plus (9)]. Le taux de chômage des 25‑49 ans augmente de 0,2 point (6,9 %) et celui des 50 ans ou plus est stable sur le trimestre (4,8 %).

Figure 6Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 8,3 8,8
1ᵉ trim. 2019 8,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,0 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,4 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,8 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,2 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,4 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,2 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,2 7,9
4ᵉ trim. 2021 6,7 7,4
1ᵉ trim. 2022 6,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 6,9 7,4
3ᵉ trim. 2022 6,7 7,2
4ᵉ trim. 2022 6,7 7,1
1ᵉ trim. 2023 6,6 7,1
2ᵉ trim. 2023 6,7 7,2
3ᵉ trim. 2023 6,9 7,4
4ᵉ trim. 2023 7,0 7,5
1ᵉ trim. 2024 7,0 7,5
2ᵉ trim. 2024 6,8 7,3
3ᵉ trim. 2024 6,9 7,4
4ᵉ trim. 2024 6,8 7,3
1ᵉ trim. 2025 6,9 7,5
2ᵉ trim. 2025 6,9 7,5
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le taux de chômage est stable ou quasiment stable par rapport au trimestre précédent dans tous les départements de la région (figure 7). Au deuxième trimestre 2025, le Loiret reste le département où le taux de chômage est le plus haut (7,4 %), alors que le Loir‑et‑Cher demeure celui où il est le plus bas (6,3 %). Le taux de chômage dépasse 10 % dans une seule zone d’emploi : celle de Vierzon. Entre le premier trimestre 2025 et le deuxième trimestre 2025, il est stable ou quasiment stable dans la plupart des zones d’emploi de la région, sauf pour celle de Châteaudun (-0,3 point) et de Gien, Montargis, Vierzon (-0,2 point) (figure 8). Il est inférieur à 6,0 % dans les zones d’emploi de Chinon et Loches. Sur un an, la plus forte hausse se situe dans les zones d’emploi de Vendôme, Blois et Romorantin‑Lanthenay (+0,3 point), tandis que le taux de chômage recule le plus fortement dans celles de Châteaudun et Montargis (-0,3 point).

Figure 7Taux de chômage départementaux

Taux de chômage départementaux
Territoires 2e trimestre 2025 (en %) Variation (en point)
sur un trimestre sur un an
Cher 7,1 0,0 -0,1
Eure-et-Loir 6,8 -0,1 -0,1
Indre 6,8 0,0 -0,2
Indre-et-Loire 6,7 0,1 -0,1
Loir-et-Cher 6,3 0,0 0,1
Loiret 7,4 0,0 0,0
Centre-Val de Loire 6,9 0,0 0,1
France hors Mayotte 7,5 0,0 0,2
  • Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au deuxième trimestre 2025

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au deuxième trimestre 2025 - Lecture : Dans la zone d’emploi de Loches, le taux de chômage au 2e trimestre 2025 atteint 5,9 %, évolution quasi-stable par rapport au 1er trimestre 2025. Ce taux est moins élevé que celui des zones d’emploi limitrophes. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
Code de la zone d'emploi 2020 Libellé de la zone d'emploi 2020 Taux de chômage du 2e trimestre 2025 (en %) Évolution trimestrielle (en point)
2401 Blois 6,3 0,1
2402 Bourges 6,7 0,1
2403 Chartres 6,0 0,0
2404 Châteaudun 6,8 -0,3
2405 Châteauroux 6,9 0,0
2406 Chinon 5,7 -0,1
2407 Gien 7,1 -0,2
2408 Loches 5,9 0,1
2409 Montargis 9,8 -0,2
2410 Orléans 6,7 0,0
2411 Pithiviers 6,8 0,0
2412 Romorantin-Lanthenay 6,6 0,1
2413 Tours 6,9 0,1
2414 Vendôme 6,0 -0,1
2415 Vierzon 10,1 -0,2
0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,4 0,1
0057 Dreux 8,2 0,1
0060 Nevers 7,3 0,1
0061 Nogent-le-Rotrou 6,7 -0,1
  • Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Loches, le taux de chômage au 2e trimestre 2025 atteint 5,9 %, évolution quasi-stable par rapport au 1er trimestre 2025. Ce taux est moins élevé que celui des zones d’emploi limitrophes. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage localisé par zone d’emploi au deuxième trimestre 2025

  • Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Loches, le taux de chômage au 2e trimestre 2025 atteint 5,9 %, évolution quasi-stable par rapport au 1er trimestre 2025. Ce taux est moins élevé que celui des zones d’emploi limitrophes. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.
Avertissement sur les inscrits à France Travail

Au premier semestre 2025, les évolutions sont affectées par des changements dans les règles d’actualisation et l’entrée en vigueur du décret relatif aux sanctions.

Entre le 1er et le 2e trimestre 2025, les changements des règles d’actualisation ont un impact à la baisse sur les effectifs d’inscrits à France Travail en catégorie A, et en contrepartie un impact à la hausse sur les effectifs en catégories B et C, ainsi que sur les sorties des catégories A, B, C.

En juin 2025, le décret relatif aux sanctions applicables aux inscrits à France Travail en cas de manquement à leurs obligations est entré en vigueur. Ces sanctions prennent désormais la forme d’une suspension-remobilisation en amont d’une éventuelle radiation des listes de France Travail, ce qui entraine une baisse des radiations des listes de France Travail en juin 2025. Au deuxième trimestre, le nombre de radiations baisse de 15 % par rapport au premier trimestre. Sans la mise en application du décret, il est estimé que le nombre moyen d’inscrits en catégorie A et A, B, C aurait été moins élevé d’environ 5 000 au deuxième trimestre 2025.

Sur le champ des séries complémentaires (hors bénéficiaires du RSA, et jeunes en CEJ, AIJ, Pacea), il est estimé qu’en l’absence de ces deux modifications (actualisation et décret sanctions), l’évolution du nombre d’inscrits au deuxième trimestre 2025 aurait été de +0,2 % pour la catégorie A et de +0,9 % pour les catégories A, B, C. Ce sont ces évolutions qui reflètent le mieux la situation conjoncturelle du marché du travail.

Le nombre d’inscrits à France Travail en baisse

Le chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) et l’inscription à France Travail en tant que demandeur d’emploi sont deux concepts distincts caractérisant les difficultés d’accès à l’emploi [Insee, février 2022 ; pour en savoir plus (10)]. Une personne inscrite à France Travail peut ne pas être au chômage au sens du BIT et inversement. L’inscription sur les listes de France Travail est une démarche administrative. Les personnes inscrites à France Travail au sein des catégories A, B et C sont tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi. Parmi elles, certaines sont sans emploi (catégorie A) et les autres exercent une activité réduite (catégories B et C). À compter de janvier 2025, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi pour le Plein Emploi, les demandeurs et bénéficiaires du RSA, les jeunes en recherche d’emploi suivis par les missions locales et les personnes en situation de handicap suivies par Cap’Emploi sont systématiquement inscrits à France Travail [France Travail, décembre 2024 ; pour en savoir plus (11)]. En excluant les publics concernés par cette réforme, le nombre d’inscrits à France Travail en catégorie A, B, C diminue au deuxième trimestre 2025 après une hausse conséquente au premier trimestre 2025 (figure 9).

Figure 9Inscrits à France Travail en catégories A,B,C (hors bénéficiaires du RSA et jeunes en CEJ, Pacea ou AIJ)

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Inscrits à France Travail en catégories A,B,C (hors bénéficiaires du RSA et jeunes en CEJ, Pacea ou AIJ) ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 99,6 99,4
2ᵉ trim. 2019 98,3 98,1
3ᵉ trim. 2019 97,8 97,3
4ᵉ trim. 2019 96,4 96,6
1ᵉ trim. 2020 95,0 96,3
2ᵉ trim. 2020 98,5 101,5
3ᵉ trim. 2020 97,3 100,0
4ᵉ trim. 2020 96,8 98,9
1ᵉ trim. 2021 97,1 98,9
2ᵉ trim. 2021 97,1 98,6
3ᵉ trim. 2021 95,6 96,5
4ᵉ trim. 2021 93,4 93,8
1ᵉ trim. 2022 91,2 91,7
2ᵉ trim. 2022 89,3 90,0
3ᵉ trim. 2022 89,1 90,1
4ᵉ trim. 2022 88,2 89,5
1ᵉ trim. 2023 87,2 89,4
2ᵉ trim. 2023 86,7 89,2
3ᵉ trim. 2023 87,1 89,7
4ᵉ trim. 2023 87,6 90,4
1ᵉ trim. 2024 87,2 90,2
2ᵉ trim. 2024 86,8 90,3
3ᵉ trim. 2024 86,8 90,7
4ᵉ trim. 2024 87,2 92,0
1ᵉ trim. 2025 88,9 94,1
2ᵉ trim. 2025 87,6 93,5
  • Notes : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre d’inscrits à France Travail du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 9Inscrits à France Travail en catégories A,B,C (hors bénéficiaires du RSA et jeunes en CEJ, Pacea ou AIJ)

  • Notes : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre d’inscrits à France Travail du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

En Centre‑Val de Loire, 161 360 personnes sont inscrites à France Travail en catégories A, B et C (hors bénéficiaires du RSA et jeunes en CEJ, Pacea ou AIJ) au deuxième trimestre 2025, soit une baisse de 1,4 % par rapport au trimestre précédent. En France hors Mayotte, le nombre d’inscrits diminue dans une proportion moindre (-0,6 %). Ceux n’ayant pas travaillé sur la période (catégorie A) sont particulièrement moins nombreux qu’au trimestre précédent (-5,5 %). Le nombre d’inscrits à France Travail depuis plus d’un an progresse par rapport au premier trimestre 2025 (+0,8 %).

La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) peut constituer un indicateur prévisionnel de l’évolution à court terme de l’emploi. En Centre‑Val de Loire, le nombre de déclarations préalables à l’embauche de plus d’un mois (CDI et CDD de plus d’un mois) croît de 2,1 % au deuxième trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent (+1,1 % par rapport au deuxième trimestre 2024) [Urssaf, août 2025 ; pour en savoir plus (12)].

Depuis la crise sanitaire, le nombre mensuel moyen d’offres collectées par France Travail avait augmenté continuellement jusqu’au troisième trimestre 2023. Depuis le premier trimestre 2024, il baisse à chaque trimestre. Au deuxième trimestre 2025, il diminue de 7,8 % par rapport au trimestre précédent (-6,3 % au niveau national). Tous les départements de la région sont concernés par cette baisse.

Baisse du nombre d’entreprises créées

Le suivi des créations d’entreprises permet également d’observer l’impact des politiques gouvernementales sur l’évolution des secteurs et des formes d’entreprises. Depuis mi‑2023, le nombre de créations d’entreprises progresse, portée par la hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (figure 10).

Figure 10Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 102,3 105,7 107,0 110,4
2ᵉ trim. 2019 102,3 104,9 110,7 111,5
3ᵉ trim. 2019 95,5 104,2 115,1 112,7
4ᵉ trim. 2019 93,9 103,1 115,8 116,7
1ᵉ trim. 2020 92,0 94,1 108,4 105,7
2ᵉ trim. 2020 85,9 77,2 92,7 91,6
3ᵉ trim. 2020 115,8 115,0 137,7 137,2
4ᵉ trim. 2020 112,6 114,9 138,5 136,5
1ᵉ trim. 2021 114,4 116,3 144,4 139,8
2ᵉ trim. 2021 123,7 123,5 144,4 141,5
3ᵉ trim. 2021 116,0 113,5 139,9 129,8
4ᵉ trim. 2021 112,8 114,5 142,6 133,0
1ᵉ trim. 2022 117,9 117,9 148,1 138,6
2ᵉ trim. 2022 112,6 115,0 140,2 131,9
3ᵉ trim. 2022 112,3 118,1 138,6 137,5
4ᵉ trim. 2022 112,8 118,4 145,3 140,7
1ᵉ trim. 2023 97,8 104,7 135,7 129,6
2ᵉ trim. 2023 98,8 105,5 138,6 131,8
3ᵉ trim. 2023 102,8 110,9 148,8 141,9
4ᵉ trim. 2023 107,0 116,2 149,2 143,9
1ᵉ trim. 2024 105,8 115,7 150,6 146,8
2ᵉ trim. 2024 109,2 112,8 154,6 147,0
3ᵉ trim. 2024 103,4 108,6 150,5 141,6
4ᵉ trim. 2024 104,3 112,3 150,1 143,9
1ᵉ trim. 2025 111,8 112,1 156,1 144,5
2ᵉ trim. 2025 104,3 115,4 152,9 150,5
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Le nombre de créations d’entreprises diminue de 2,1 % au deuxième trimestre 2025, après avoir connu une hausse de 4,2 % au cours du trimestre précédent. Par rapport au même trimestre en 2024, le nombre de créations se contracte légèrement (-1,1 %). Au deuxième trimestre 2025, la baisse concerne les entreprises classiques (-7,1 %) alors que les immatriculations des micro‑entrepreneurs progressent peu (+0,5 %). Au sein des entreprises classiques, la diminution des créations concerne à la fois les entreprises individuelles et les sociétés. Parmi les 7 910 nouvelles entreprises en Centre‑Val de Loire, près de deux tiers sont des immatriculations de micro‑entrepreneurs. À l’échelle nationale, le nombre de créations augmente de 4,3 % par rapport au trimestre précédent : les immatriculations de micro-entrepreneurs et les créations d’entreprises classiques y contribuent tous les deux.

En Centre‑Val de Loire, le fléchissement des créations d’entreprises concerne principalement les secteurs de l’industrie (-6,9 %) et de la construction (-4,9 %). Ces évolutions coïncident avec les tendances sur plus long terme : les créations d’entreprises baissent respectivement de 5,4 % et de 14,7 % pour les secteurs de l’industrie et de la construction sur un an. Les créations d’entreprises du secteur tertiaire sont stables.

Un nombre de défaillances en baisse mais encore à un niveau élevé

Une entreprise est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire est ouverte. La Banque de France collecte les décisions judiciaires auprès des greffes des tribunaux de commerce et des tribunaux de grande instance compétents en matière commerciale, afin de déterminer le volume de défaillances d’entreprises.

En Centre‑Val de Loire, 2 170 entreprises sont en situation de défaillance sur un an entre juillet 2024 et juin 2025. Ce cumul des douze derniers mois est en baisse de 0,9 % par rapport aux douze mois précédents (entre juillet 2023 et juin 2024). Après avoir atteint un point haut en décembre 2024 après le point bas pendant la crise sanitaire, les défaillances sont en recul depuis le début de l’année 2025 (figure 11).

Figure 11Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2018)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2018))
Période Centre-Val de Loire France
déc. 2018 100,0 100,0
janv. 2019 101,7 100,8
févr. 2019 103,5 100,7
mars 2019 102,5 100,3
avril 2019 102,0 100,5
mai 2019 100,2 100,2
juin 2019 98,9 99,3
juil. 2019 99,0 99,2
août 2019 98,9 98,0
sept. 2019 97,9 97,3
oct. 2019 94,7 96,1
nov. 2019 94,3 95,2
déc. 2019 93,7 94,6
janv. 2020 89,9 92,4
févr. 2020 88,9 91,0
mars 2020 85,3 87,3
avril 2020 79,7 81,6
mai 2020 76,4 76,8
juin 2020 75,2 74,3
juil. 2020 71,1 71,3
août 2020 69,9 70,4
sept. 2020 64,9 67,6
oct. 2020 60,2 63,9
nov. 2020 57,1 60,9
déc. 2020 53,8 57,8
janv. 2021 52,0 55,2
févr. 2021 49,3 52,1
mars 2021 49,9 51,9
avril 2021 51,9 53,2
mai 2021 52,1 54,3
juin 2021 49,9 53,4
juil. 2021 49,3 52,0
août 2021 49,4 51,8
sept. 2021 50,2 50,9
oct. 2021 51,2 50,4
nov. 2021 51,5 50,4
déc. 2021 52,5 51,0
janv. 2022 53,1 52,0
févr. 2022 54,6 53,8
mars 2022 54,6 55,9
avril 2022 55,8 58,0
mai 2022 60,1 59,9
juin 2022 63,8 62,0
juil. 2022 67,1 64,7
août 2022 68,4 65,9
sept. 2022 69,6 69,1
oct. 2022 73,8 71,8
nov. 2022 76,4 74,5
déc. 2022 80,2 76,3
janv. 2023 86,2 79,5
févr. 2023 87,8 81,8
mars 2023 93,0 84,7
avril 2023 94,9 86,6
mai 2023 96,4 89,1
juin 2023 97,9 91,3
juil. 2023 98,4 93,2
août 2023 99,8 94,0
sept. 2023 104,0 95,7
oct. 2023 104,4 98,8
nov. 2023 108,7 101,6
déc. 2023 109,0 104,1
janv. 2024 108,0 106,1
févr. 2024 112,7 108,8
mars 2024 113,3 109,9
avril 2024 117,2 112,0
mai 2024 117,9 113,6
juin 2024 117,5 115,2
juil. 2024 119,4 117,8
août 2024 116,5 117,5
sept. 2024 117,0 119,1
oct. 2024 118,7 120,7
nov. 2024 117,4 121,1
déc. 2024 119,0 122,6
janv. 2025 117,9 122,7
févr. 2025 117,2 122,8
mars 2025 115,4 123,4
avril 2025 115,5 124,4
mai 2025 116,4 124,5
juin 2025 116,4 124,6
  • Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 11Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 27 août 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Cette situation contraste avec la dynamique nationale. En France, le nombre de défaillances entre juillet 2024 et juin 2025 est supérieur de 8,2 % par rapport à la période entre juillet 2023 et juin 2024. Selon la Banque de France, le nombre de défaillances d'ETI (entreprises de taille intermédiaire) et de grandes entreprises est stable depuis plusieurs mois, mais à un niveau plus élevé que sa moyenne pré-pandémique [Banque de France, août 2025 ; pour en savoir plus (13)].

Les autorisations et mises en chantiers de logements individuels en hausse

Afin de contenir la hausse de l’inflation, la Banque Centrale Européenne (BCE) avait augmenté progressivement les taux d’intérêt directeurs dans la zone euro. La BCE a ainsi appliqué dix hausses consécutives du taux principal de refinancement en cinq ans [Vie publique, septembre 2023 ; pour en savoir plus (14)]. Ces hausses successives avaient conduit à un resserrement des crédits immobiliers souscrits par les particuliers. Les huit baisses des taux directeurs de la BCE depuis juin 2024 [Banque de France, juin 2025 ; pour en savoir plus (15)], s’accompagnent logiquement d’un assouplissement des critères d’octroi des crédits immobiliers par les établissements de crédit et d’un rebond de la demande de prêts à l’habitat de la part des ménages en 2025 [Banque de France, juillet 2025 ; pour en savoir plus (16)].

Au deuxième trimestre 2025, 2 700 constructions de logements ont été autorisées. Après une baisse de 3,0 % au premier trimestre 2025 par rapport au précédent, le nombre d’autorisations rebondit de 11,4 % au deuxième trimestre 2025 (figure 12). La progression des autorisations de logements individuelles (+20,1 %) contribuent principalement à cette hausse. Celles de logements collectifs croissent dans une moindre mesure (+4,8 %). Le nombre total d’autorisations de construction de logements évolue dans les mêmes proportions au niveau national.

Figure 12Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2018))
Période Logements autorisés - Centre-Val de Loire Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Centre-Val de Loire Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2018 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2019 88,2 96,8 147,9 94,8
2ᵉ trim. 2019 97,0 102,0 107,3 91,4
3ᵉ trim. 2019 104,1 97,2 95,8 92,8
4ᵉ trim. 2019 99,3 110,4 125,5 95,6
1ᵉ trim. 2020 134,1 103,8 127,3 90,6
2ᵉ trim. 2020 53,9 63,1 100,8 75,9
3ᵉ trim. 2020 97,1 86,9 164,5 101,2
4ᵉ trim. 2020 107,8 102,2 131,3 95,9
1ᵉ trim. 2021 104,5 101,7 143,4 103,1
2ᵉ trim. 2021 153,6 105,1 152,4 102,0
3ᵉ trim. 2021 135,7 108,9 144,4 98,8
4ᵉ trim. 2021 133,0 107,2 149,4 101,8
1ᵉ trim. 2022 150,8 127,7 202,4 102,5
2ᵉ trim. 2022 161,5 118,5 154,7 97,3
3ᵉ trim. 2022 174,8 114,0 171,5 95,2
4ᵉ trim. 2022 89,3 83,2 165,6 95,5
1ᵉ trim. 2023 117,1 89,9 133,9 84,9
2ᵉ trim. 2023 97,4 85,2 125,2 77,6
3ᵉ trim. 2023 103,9 80,7 101,6 71,3
4ᵉ trim. 2023 103,7 84,7 109,3 67,3
1ᵉ trim. 2024 81,6 77,9 84,1 64,8
2ᵉ trim. 2024 89,0 70,4 100,3 68,6
3ᵉ trim. 2024 70,4 71,5 86,8 66,4
4ᵉ trim. 2024 82,3 74,6 126,6 72,9
1ᵉ trim. 2025 79,8 79,7 122,7 69,5
2ᵉ trim. 2025 88,9 88,8 102,0 74,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 12Évolution du nombre de logements

  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Contrairement au nombre de logements autorisés, celui de logements neufs mis en chantier en région Centre‑Val de Loire diminue par rapport au trimestre précédent (-16,9 %). Les mises en chantier de logements collectifs pénalisent le nombre de constructions de logements débutées (-36,3 %), alors que celles de logements individuels sont en hausse (+19,7 %). La baisse du nombre de logements commencés contraste avec la progression des mises en chantier de logements en France hors Mayotte (+6,8 %).

Repli de la fréquentation hôtelière dans tous les départements de la région

En Centre‑Val de Loire, les emplois touristiques salariés représentaient 4,5 % de l’emploi salarié marchand en 2019 [Insee, décembre 2022 ; pour en savoir plus (17)]. La fréquentation touristique hôtelière en Centre‑Val de Loire au deuxième trimestre 2025 diminue de 0,8 % par rapport au deuxième trimestre 2024 (1 700 000 nuitées enregistrées). Cette tendance contraste avec l’augmentation du nombre de nuitées en France (+5,1 %). En mai, la fréquentation hôtelière a diminué (-5,7 %) par rapport au même mois de l’année précédente dans la région. Le nombre de nuitées augmente en avril (+2,7 %) et en juin (+1,4 %). La période des vacances de printemps située exclusivement en avril cette année a probablement pénalisé en partie le nombre de nuitées au mois de mai par rapport à l’année précédente.

La fréquentation hôtelière est en repli dans tous les départements du Centre‑Val de Loire. L’Indre‑et‑Loire est le département de la région accueillant le plus de visiteurs (556 000 nuitées enregistrées au deuxième trimestre 2025) et le nombre de nuitées y a diminué de 0,3 % par rapport à l’année précédente. La baisse est plus marquée dans l’Indre (-2,8 %).

La baisse du nombre de nuitées dans les hôtels s’explique par le recul de la fréquentation de la clientèle résidant en France (-2,2 %) malgré une hausse des nuitées de la clientèle résidant à l’étranger (+4,7 %). Les touristes non‑résidents représentent 360 000 nuitées sur 1 700 000 nuitées dans les hôtels. Parmi eux, les clientèles allemandes et américaines sont les plus importantes avec 49 000 nuitées. La clientèle européenne résidant à l’étranger est à l’origine de 274 000 nuitées passées dans les hôtels du Centre‑Val de Loire.

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale résiste au protectionnisme américain, timide lueur pour l’investissement en zone euro

Depuis le début de l’année, l’économie mondiale a résisté à l’augmentation des droits de douane des États-Unis à des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale. Le commerce mondial s’est envolé à l’hiver, les entreprises américaines constituant des stocks avant l’instauration des nouveaux tarifs, puis a connu un repli modéré au printemps.

L’économie américaine ralentit, car le marché du travail se grippe, mais elle semble loin d’une récession. La zone euro est affaiblie, mais une lueur d’espoir y apparaît, car l’investissement y reprend quelques couleurs. Après deux ans de récession, l’Allemagne amorcerait un redressement, tandis que la croissance serait plus vigoureuse en Italie, et surtout en Espagne.

Encadré 2 - Contexte national - En France, pas de confiance mais un peu de croissance

En France, la croissance a bien résisté au printemps (+0,3 % après +0,1 %) et ne décrocherait pas d’ici la fin de l’année (+0,3 % à l’été puis +0,2 % en fin d’année) : le PIB augmenterait ainsi de 0,8 % sur toute l’année 2025, mais essentiellement parce que quelques branches maintiennent l’activité à flot (tourisme, marché immobilier, aéronautique, agriculture). Toutefois, la consommation n’embraye pas : malgré l’inflation modérée (+1,2 % sur un an prévu en décembre), les achats sont peu dynamiques et le taux d’épargne bat chaque trimestre un nouveau record à la hausse.

Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié a surpris à la hausse (+52 000 emplois). L’effet du durcissement des politiques de l’emploi se matérialiserait toutefois en fin d’année : l’emploi en alternance, pour lequel l’essentiel des embauches ont lieu en septembre, se retournerait en effet en prévision. Le taux de chômage augmenterait un peu, passant de 7,5 % de la population active au deuxième trimestre 2025 à 7,6 % en fin d’année.

Publication rédigée par :Cyril Coudray, Nicolas Goupil, David Lemarchand, Thibault Tillard (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Un chômeur au sens du BIT est une personne âgée de 15 ans ou plus qui répond simultanément à trois conditions : être sans emploi durant une semaine donnée ; être disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines ; avoir cherché activement un emploi au cours des quatre dernières semaines ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Les démarches actives considérées sont variées : étudier des annonces d’offres d’emploi, se rendre à un salon professionnel, mobiliser son réseau social ou prendre des conseils auprès de France Travail, etc.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, l’emploi salarié est en hausse dans la moitié des régions  », Informations Rapides no 238, septembre 2025.

(3) « Tableau de bord de la conjoncture : Centre‑Val de Loire ».

(4) Insee, « Pas de confiance, un peu de croissance », Note de conjoncture , septembre 2025.

(5) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, le PIB accélère modérément (+0,3 %) et le pouvoir d’achat des ménages rebondit légèrement (+0,2 % par unité de consommation)  », Informations rapides no 217, août 2025.

(6) Fabre M., Jauneau Y., « Pourquoi les sources de référence sur l’emploi ont-elles divergé entre 2019 et 2023 ? », le blog de l'Insee, février 2025.

(7) Cruzet T., « Ouvrir dans un nouvel ongletLa situation sur le marché du travail au 2e trimestre 2025 », Dares, août 2025.

(8) Dinh L-D., « Ouvrir dans un nouvel ongletL'emploi intérimaire augmente légèrement au 2e trimestre 2025 (+0,2 %) », Dares, août 2025.

(9) Insee, « Au deuxième trimestre 2025, le taux de chômage est stable à 7,5 % », Informations rapides no 198, août 2025.

(10) Passeron V., « Tout demandeur d’emploi n’est pas forcément chômeur », le blog de l'Insee, février 2022.

(11) « Ouvrir dans un nouvel ongletLes évolutions de la loi pour le plein emploi qui entrent en vigueur en janvier 2025 », France Travail, communiqué de presse, décembre 2024.

(12) « Ouvrir dans un nouvel ongletDéclarations préalables à l'embauche mensuelles de plus d'un mois, Centre-Val de Loire », Urssaf, août 2025.

(13) « Ouvrir dans un nouvel ongletDéfaillances d'entreprises – 2025‑06 », Banque de France, Stat info, 8 août 2025.

(14) « Ouvrir dans un nouvel ongletZone euro : la Banque centrale européenne augmente son taux principal à 4,5 % », Vie publique, 14 septembre 2023.

(15) « Ouvrir dans un nouvel ongletLes taux monétaires directeurs », Banque de France, juin 2025.

(16) « Ouvrir dans un nouvel ongletPanorama des prêts à l’habitat des ménages – Juillet 2025 », Banque de France, juillet 2025.

(17) Le Brazidec N. , Simonovici M., « Davantage d’emplois touristiques du patrimoine et de la culture en Centre‑Val de Loire », Insee Analyses Centre‑Val de Loire no 91, décembre 2022.