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Insee Conjoncture Grand Est · Janvier 2025 · n° 45
Insee Conjoncture Grand EstL’emploi est toujours au point mort, mais le chômage se maintient Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2024

Liliane Clément, Sklaërenn Marry, Achour Rezzik (Insee)

Ce trimestre encore, l’emploi salarié reste stable. Il recule néanmoins dans l’industrie et la construction, mais progresse fortement dans le secteur de l’hébergement-restauration. L’emploi intérimaire est quant à lui toujours en baisse. Le taux de chômage s’établit à 7,4 % de la population active, comme au niveau national.

Le nombre de créations d’entreprises baisse fortement et retrouve le niveau observé au 3e trimestre 2023. Les défaillances augmentent toujours, moins vite cependant qu’à l’échelle de la France.

Au 3e trimestre 2024, les hébergements touristiques marchands enregistrent 8,2 millions de nuitées, soit 2 % de moins qu’à l’été 2023, en raison notamment d’une météo en demi-teinte. La fréquentation diminue davantage dans les hôtels, et pour les touristes résidents. Elle augmente cependant dans les hôtels les mieux classés (3 étoiles et plus).

Insee Conjoncture Grand Est
No 45
Paru le :Paru le16/01/2025
Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones, portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France Travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin septembre 2024, cette expérimentation concerne environ 41 700 personnes dont 27 400 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

L’emploi salarié reste stable au 3e trimestre 2024

Dans le Grand Est, l’emploi salarié reste quasi stable au 3e trimestre 2024 (près de 2 000 emplois supplémentaires pour un total de 2 millions). Le nombre de salariés stagne à la fois dans le privé et le public (respectivement +0,1 % et ‑0,1 %). Au niveau national (France hors Mayotte), l’emploi croît de 0,2 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Grand Est Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Grand Est Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 100,2 99,9 100,3
2ᵉ trim. 2018 99,8 100,2 99,9 100,4
3ᵉ trim. 2018 99,6 100,3 99,7 100,6
4ᵉ trim. 2018 99,6 100,6 99,7 100,9
1ᵉ trim. 2019 100,0 101,2 100,2 101,7
2ᵉ trim. 2019 100,0 101,4 100,2 101,9
3ᵉ trim. 2019 100,1 101,7 100,2 102,2
4ᵉ trim. 2019 100,1 102,1 100,4 102,7
1ᵉ trim. 2020 98,2 100,2 97,8 100,2
2ᵉ trim. 2020 97,7 99,6 97,4 99,9
3ᵉ trim. 2020 99,5 101,7 99,5 102,1
4ᵉ trim. 2020 99,6 101,8 99,7 102,2
1ᵉ trim. 2021 100,2 102,5 100,4 103,1
2ᵉ trim. 2021 101,1 103,6 101,4 104,4
3ᵉ trim. 2021 101,7 104,5 102,1 105,5
4ᵉ trim. 2021 102,2 105,1 103,0 106,3
1ᵉ trim. 2022 102,3 105,5 103,2 106,8
2ᵉ trim. 2022 102,3 105,7 103,1 107,1
3ᵉ trim. 2022 102,4 106,0 103,2 107,4
4ᵉ trim. 2022 102,7 106,4 103,6 107,9
1ᵉ trim. 2023 102,7 106,5 103,5 108,0
2ᵉ trim. 2023 102,8 106,8 103,5 108,3
3ᵉ trim. 2023 102,7 107,0 103,5 108,5
4ᵉ trim. 2023 102,8 107,1 103,5 108,5
1ᵉ trim. 2024 102,9 107,4 103,5 108,8
2ᵉ trim. 2024 102,7 107,3 103,2 108,6
3ᵉ trim. 2024 102,8 107,5 103,3 108,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Baisse de l’emploi salarié dans les secteurs de l’industrie et de la construction

L’emploi industriel hors intérim diminue de 0,3 %, soit une perte de près de 1 000 salariés par rapport au 2e trimestre 2024. Cette réduction concerne surtout la fabrication de matériel de transport, où le nombre de salariés baisse de 1,8 %, mais aussi la fabrication des autres produits industriels (‑0,6 %), soit un total de 1 400 emplois en moins. Dans la construction, l’emploi salarié recule de 0,4 %.

Dans la région, l’industrie et la construction sont les secteurs où l’emploi a le plus diminué en un an (respectivement -0,9 % et -2,1 % entre le 3e trimestre 2023 et le 3e trimestre 2024).

L’emploi dans le tertiaire non marchand est stable (+0,1 %) et croît légèrement dans le tertiaire marchand hors intérim (+0,2 %). Le secteur de l’hébergement-restauration est particulièrement dynamique avec une hausse de l’emploi salarié de 1 %, soit 900 salariés supplémentaires. L’emploi progresse également dans l’information-communication et les activités immobilières (+0,5 %) et dans les activités financières (+0,6 %).

Les départements dans lesquels l’emploi recule le plus sont la Moselle et l’Aube (‑0,5 % et ‑0,2 %). A contrario, il augmente le plus dans la Marne et dans les Vosges (+1,1 % et +0,4 %). La hausse est moins prononcée dans le Haut-Rhin et la Meuse. L’emploi salarié est stable dans les autres départements de la région.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,1 100,0 100,1 99,9
2ᵉ trim. 2018 100,4 99,7 100,2 99,5
3ᵉ trim. 2018 100,8 99,4 100,0 99,4
4ᵉ trim. 2018 101,0 99,4 100,2 99,4
1ᵉ trim. 2019 102,1 99,4 100,7 99,5
2ᵉ trim. 2019 102,9 99,4 100,6 99,4
3ᵉ trim. 2019 103,7 99,2 100,9 99,6
4ᵉ trim. 2019 104,5 99,2 101,5 99,6
1ᵉ trim. 2020 104,4 98,6 100,6 99,4
2ᵉ trim. 2020 104,8 98,0 99,0 98,5
3ᵉ trim. 2020 106,3 97,7 101,0 99,8
4ᵉ trim. 2020 107,2 97,2 100,5 99,9
1ᵉ trim. 2021 108,4 97,5 101,2 100,2
2ᵉ trim. 2021 109,1 97,6 102,4 100,6
3ᵉ trim. 2021 109,6 97,7 103,7 100,9
4ᵉ trim. 2021 110,0 97,9 104,6 100,6
1ᵉ trim. 2022 110,1 97,9 105,1 100,5
2ᵉ trim. 2022 109,9 98,1 105,3 100,7
3ᵉ trim. 2022 109,6 98,2 105,5 100,5
4ᵉ trim. 2022 109,4 98,2 106,0 100,7
1ᵉ trim. 2023 108,9 98,1 106,4 100,8
2ᵉ trim. 2023 108,4 98,0 106,5 101,0
3ᵉ trim. 2023 108,0 98,0 106,8 101,0
4ᵉ trim. 2023 107,6 97,8 106,8 101,2
1ᵉ trim. 2024 106,9 97,6 107,2 101,6
2ᵉ trim. 2024 106,2 97,4 106,9 101,7
3ᵉ trim. 2024 105,8 97,1 107,2 101,8
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Grand Est

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 2ᵉ trim. 2024 3ᵉ trim. 2024
Ardennes -0,4 0,0
Aube -0,4 -0,3
Marne 0,0 1,1
Haute-Marne -0,6 -0,1
Meurthe-et-Moselle -0,2 0,0
Meuse 0,0 0,3
Moselle -0,1 -0,5
Bas-Rhin 0,1 0,1
Haut-Rhin -0,3 0,2
Vosges -0,6 0,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire toujours en baisse

Le nombre d’intérimaires diminue de 1,6 % par rapport au trimestre précédent. Cela représente une perte de près de 1 000 emplois. Au niveau national, la baisse est un peu plus modérée (‑0,9 %).

L’emploi intérimaire recule le plus dans les secteurs des services non marchands et de l’industrie (‑11,4 % et ‑4,2 %, correspondant à 1 400 emplois en moins). A contrario, le nombre d’intérimaires progresse sensiblement dans les services marchands (+1,3 %) et très légèrement dans la construction (+0,2 %).

Le département de la Moselle est celui où l’emploi intérimaire décroît le plus (‑8,3 %). Cette baisse est plus faible en Haute-Marne et dans le Bas-Rhin (‑1,4 % et ‑1,1 %). À l’inverse, l’augmentation du nombre d’intérimaires est supérieure à 1 % dans les Ardennes, l’Aube, la Meuse et en Meurthe-et-Moselle.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 98,2 100,9
2ᵉ trim. 2018 98,4 99,7
3ᵉ trim. 2018 96,8 99,7
4ᵉ trim. 2018 91,9 96,4
1ᵉ trim. 2019 95,5 100,1
2ᵉ trim. 2019 93,8 99,7
3ᵉ trim. 2019 92,3 99,2
4ᵉ trim. 2019 86,8 96,5
1ᵉ trim. 2020 50,3 59,5
2ᵉ trim. 2020 64,9 72,9
3ᵉ trim. 2020 79,8 88,7
4ᵉ trim. 2020 83,2 91,1
1ᵉ trim. 2021 86,9 93,7
2ᵉ trim. 2021 88,0 97,1
3ᵉ trim. 2021 90,4 98,0
4ᵉ trim. 2021 97,5 102,2
1ᵉ trim. 2022 95,0 100,8
2ᵉ trim. 2022 93,0 99,2
3ᵉ trim. 2022 94,6 100,7
4ᵉ trim. 2022 93,9 101,0
1ᵉ trim. 2023 92,7 98,5
2ᵉ trim. 2023 89,7 97,8
3ᵉ trim. 2023 87,6 95,6
4ᵉ trim. 2023 87,2 94,4
1ᵉ trim. 2024 83,8 93,7
2ᵉ trim. 2024 82,8 91,6
3ᵉ trim. 2024 81,4 90,8
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le chômage est quasi stable

Dans le Grand Est, le taux de chômage s’établit à 7,4 % de la population active au 3e trimestre 2024, identique au niveau national (France hors Mayotte). Il est quasi stable depuis un an.

Entre les 2e et 3e trimestres 2024, le chômage est également stable dans les départements de la région. Le taux de chômage reste assez élevé dans l’Aube et les Ardennes (9,8 % et 9,9 %). Le Bas-Rhin et la Haute-Marne sont les départements où les taux de chômage sont les plus faibles (6,5 % et 6,7 %).

Cette quasi-stabilité se retrouve dans la plupart des zones d’emploi du Grand Est. Dans la zone de Sarreguemines, le taux de chômage augmente de 0,4 point pour atteindre 7,1 %. L’augmentation est moins prononcée dans les zones de Bar-le-Duc, Forbach, Saint-Avold et Vitry-le-François Saint-Dizier (+0,2 point chacune). La part des actifs au chômage est supérieure à 10 % dans les zones d’emploi de Charleville-Mézières et de Forbach. Les zones de Haguenau, Sélestat et Épernay ont quant à elles un taux de chômage inférieur à 5 %.

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Grand Est France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 8,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,9 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,7 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,5 8,9
4ᵉ trim. 2018 8,3 8,8
1ᵉ trim. 2019 8,4 8,8
2ᵉ trim. 2019 8,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,1 8,3
4ᵉ trim. 2019 7,9 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,7 7,9
2ᵉ trim. 2020 7,0 7,2
3ᵉ trim. 2020 8,7 9,0
4ᵉ trim. 2020 7,8 8,1
1ᵉ trim. 2021 7,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,7 7,9
3ᵉ trim. 2021 7,7 7,9
4ᵉ trim. 2021 7,3 7,4
1ᵉ trim. 2022 7,2 7,4
2ᵉ trim. 2022 7,2 7,4
3ᵉ trim. 2022 7,0 7,2
4ᵉ trim. 2022 6,9 7,1
1ᵉ trim. 2023 6,9 7,1
2ᵉ trim. 2023 7,1 7,2
3ᵉ trim. 2023 7,3 7,4
4ᵉ trim. 2023 7,4 7,5
1ᵉ trim. 2024 7,4 7,5
2ᵉ trim. 2024 7,3 7,3
3ᵉ trim. 2024 7,4 7,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 3e trimestre 2024

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 3e trimestre 2024 - Lecture : Dans la zone d’emploi de Reims, le taux de chômage au 3e trimestre 2024 atteint 8,5 % ; il est stable par rapport au 2e trimestre 2024.
Code zone d’emploi Libellé zone d’emploi Taux de chômage (en %) Évolution trimestrielle (en points de %)
0054 Beauvais 7,8 0,20
0056 Cosne-Cours-sur-Loire 6,5 0,10
0060 Nevers 7,0 0,10
1101 Cergy-Vexin 7,1 0,10
1102 Coulommiers 5,9 0,10
1103 Etampes 5,4 0,20
1104 Evry 7,2 0,10
1105 Fontainebleau-Nemours 7,0 0,20
1106 Marne-la-Vallée 6,5 0,10
1107 Meaux 7,3 0,20
1108 Melun 7,7 0,20
1109 Paris 6,9 0,00
1110 Provins 8,0 0,10
1111 Rambouillet 4,6 0,20
1112 Roissy 9,2 0,10
1113 Saclay 5,8 0,10
1114 Seine-Yvelinoise 7,6 0,00
1115 Versailles-Saint-Quentin 5,5 0,10
2701 Autun 7,1 0,10
2702 Auxerre 7,5 0,20
2703 Avallon 6,4 -0,10
2704 Beaune 4,3 0,10
2705 Belfort 8,8 0,20
2706 Besançon 6,1 0,10
2707 Chalon-sur-Saône 6,9 0,10
2708 Charolais 5,4 0,10
2709 Châtillon-Montbard 5,4 0,00
2710 Creusot-Montceau 8,7 0,20
2711 Dijon 6,2 0,10
2712 Dole 6,1 0,20
2713 Lons-le-Saunier 4,9 0,10
2714 Montbéliard 10,3 0,40
2715 Pontarlier 5,1 0,20
2716 Saint-Claude 6,4 0,20
2717 Sens 7,5 0,00
2718 Vesoul 6,4 0,10
2756 Cosne-Cours-sur-Loire - partie Bourgogne Franche Comté 7,2 0,10
2759 Mâcon - partie Bourgogne Franche Comté 5,9 0,00
2760 Nevers - partie Bourgogne Franche Comté 7,0 0,10
3201 Abbeville 7,3 0,10
3202 Amiens 8,8 0,00
3203 Arras 6,0 0,10
3204 Berck 6,1 0,00
3205 Béthune 8,9 0,10
3206 Boulogne-sur-Mer 8,0 0,10
3207 Calais 11,6 0,20
3208 Cambrai 10,1 0,10
3209 Château-Thierry 8,8 0,00
3210 Compiègne 7,6 0,00
3211 Creil 7,5 0,10
3212 Douai 11,6 0,10
3213 Dunkerque 8,5 0,10
3214 Laon 9,5 0,00
3215 Lens 10,6 0,20
3216 Lille 7,3 0,20
3217 Maubeuge 12,2 0,30
3218 Roubaix-Tourcoing 12,0 0,20
3219 Saint-Omer 7,7 0,00
3220 Saint-Quentin 11,5 0,10
3221 Soissons 8,2 0,10
3222 Valenciennes 12,0 0,20
3254 Beauvais - partie Hauts de France 7,9 0,20
3258 La Vallée de la Bresle - Vimeu - partie Hauts de France 7,6 0,10
4401 Bar-le-Duc 7,6 0,20
4402 Châlons-en-Champagne 7,4 0,10
4403 Charleville-Mézières 10,6 0,10
4404 Chaumont 5,7 0,10
4405 Colmar 5,6 0,10
4406 Epernay 4,6 0,00
4407 Epinal 7,6 0,10
4408 Forbach 11,6 0,20
4409 Haguenau 4,9 0,10
4410 Metz 7,2 0,10
4411 Mulhouse 8,7 0,10
4412 Nancy 7,0 0,10
4413 Reims 8,5 0,10
4414 Remiremont 6,5 0,00
4415 Romilly-sur-Seine 8,9 0,10
4416 Saint-Avold 7,8 0,20
4417 Saint-Dié-des-Vosges 9,9 0,00
4418 Saint-Louis 5,9 -0,10
4419 Sarrebourg 5,5 0,00
4420 Sarreguemines 7,1 0,40
4421 Sedan 9,2 0,10
4422 Sélestat 4,8 0,00
4423 Strasbourg 7,4 0,10
4424 Thionville 6,5 0,00
4425 Troyes 9,6 0,10
4426 Verdun 7,8 0,10
4427 Vitry-le-François Saint-Dizier 8,2 0,20
  • Note : Données provisoires pour le 3e trimestre 2024.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Reims, le taux de chômage au 3e trimestre 2024 atteint 8,5 % ; il est stable par rapport au 2e trimestre 2024.
  • Source : Insee.

Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 3e trimestre 2024

  • Note : Données provisoires pour le 3e trimestre 2024.
  • Lecture : Dans la zone d’emploi de Reims, le taux de chômage au 3e trimestre 2024 atteint 8,5 % ; il est stable par rapport au 2e trimestre 2024.
  • Source : Insee.

La chute des créations d’entreprises s’accélère ce trimestre

Au 3e trimestre 2024, 16 300 nouvelles entreprises ont été immatriculées dans la région, soit ‑5,0 % par rapport au trimestre précédent. C’est un retour au niveau constaté au 3e trimestre 2023.

Contrairement au 2e trimestre 2024, cette chute concerne aussi bien les sociétés et entreprises individuelles (‑6,3 %) que les microentrepreneurs (‑4,4 %). À l’échelon national, la tendance à la baisse est la même, mais de manière moins marquée (‑3,3 %).

Tous les secteurs sont touchés, avec des diminutions allant de ‑3,3 % pour l’industrie à ‑6,4 % pour le commerce, transport, hébergement et restauration.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Grand Est hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Grand Est y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,1 99,1 102,4 103,7
2ᵉ trim. 2018 103,8 100,9 107,5 107,5
3ᵉ trim. 2018 100,4 99,1 105,0 107,9
4ᵉ trim. 2018 101,0 100,4 107,7 111,3
1ᵉ trim. 2019 110,4 106,8 117,2 122,2
2ᵉ trim. 2019 107,9 104,3 117,8 121,8
3ᵉ trim. 2019 109,1 104,8 126,0 124,6
4ᵉ trim. 2019 100,7 102,4 127,9 128,1
1ᵉ trim. 2020 89,3 96,9 119,6 119,9
2ᵉ trim. 2020 73,4 75,9 101,3 98,7
3ᵉ trim. 2020 107,8 114,9 154,9 152,4
4ᵉ trim. 2020 105,7 114,7 148,5 150,4
1ᵉ trim. 2021 108,8 116,4 159,2 152,9
2ᵉ trim. 2021 108,6 122,4 162,7 155,5
3ᵉ trim. 2021 104,3 115,5 154,7 145,3
4ᵉ trim. 2021 103,6 114,4 156,3 146,8
1ᵉ trim. 2022 103,6 117,4 153,7 151,7
2ᵉ trim. 2022 103,5 116,8 156,9 147,9
3ᵉ trim. 2022 103,8 120,0 157,1 153,7
4ᵉ trim. 2022 101,5 118,5 157,0 155,4
1ᵉ trim. 2023 90,5 105,5 147,5 143,4
2ᵉ trim. 2023 88,6 106,7 148,4 147,2
3ᵉ trim. 2023 91,7 111,8 160,1 156,9
4ᵉ trim. 2023 94,4 114,1 162,4 156,8
1ᵉ trim. 2024 104,4 117,8 174,7 165,6
2ᵉ trim. 2024 94,8 113,7 169,1 162,5
3ᵉ trim. 2024 88,8 110,4 160,6 157,2
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les défaillances s’accroissent beaucoup moins vite dans le Grand Est qu’au niveau national

Entre octobre 2023 et septembre 2024, le nombre de défaillances d’entreprises s’élève à plus de 4 300. Cela représente une hausse de 1,2 % par rapport à la période juillet 2023 - juin 2024, contre 3,3 % à l’échelle de la France. Le Grand Est s’écarte ainsi favorablement de la trajectoire d’évolution nationale. Il présente l’accroissement le plus faible, après Centre-Val de Loire et la Corse, où les défaillances diminuent.

Hormis quatre secteurs dans lesquels les redressements et liquidations judiciaires sont en recul, en particulier celui des activités financières et d’assurance (‑11 %), les autres secteurs oscillent entre stabilité et nette hausse, comme les activités immobilières (+7 %).

Au niveau départemental, de fortes disparités existent. Alors que dans la Marne, les Ardennes et la Meurthe-et-Moselle, les défaillances fléchissent (entre ‑9 % et ‑3 %), la situation est plus dégradée en Haute-Marne, dans l’Aube et en Moselle (entre +13 % et +5 %).

Figure 8Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Période Grand Est France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,1 99,1
févr. 2018 96,9 98,6
mars 2018 95,0 97,4
avril 2018 93,8 97,6
mai 2018 92,8 96,7
juin 2018 93,8 96,7
juil. 2018 95,4 97,2
août 2018 94,2 97,7
sept. 2018 96,1 98,0
oct. 2018 96,7 99,0
nov. 2018 99,0 98,9
déc. 2018 98,7 99,0
janv. 2019 100,3 99,8
févr. 2019 102,1 99,7
mars 2019 102,4 99,3
avril 2019 102,5 99,5
mai 2019 101,3 99,3
juin 2019 100,9 98,3
juil. 2019 100,4 98,3
août 2019 100,5 97,1
sept. 2019 98,4 96,3
oct. 2019 96,3 95,2
nov. 2019 94,9 94,3
déc. 2019 94,2 93,7
janv. 2020 90,0 91,5
févr. 2020 87,0 90,1
mars 2020 82,3 86,4
avril 2020 76,8 80,8
mai 2020 72,2 76,0
juin 2020 69,9 73,5
juil. 2020 66,8 70,6
août 2020 66,0 69,7
sept. 2020 63,1 66,9
oct. 2020 59,7 63,3
nov. 2020 56,9 60,3
déc. 2020 54,8 57,2
janv. 2021 53,5 54,7
févr. 2021 51,0 51,6
mars 2021 50,7 51,4
avril 2021 52,2 52,7
mai 2021 53,1 53,8
juin 2021 51,5 52,9
juil. 2021 49,9 51,5
août 2021 49,3 51,3
sept. 2021 47,3 50,4
oct. 2021 46,7 49,9
nov. 2021 46,6 49,9
déc. 2021 46,7 50,5
janv. 2022 47,9 51,5
févr. 2022 48,6 53,2
mars 2022 51,4 55,4
avril 2022 53,2 57,5
mai 2022 55,5 59,3
juin 2022 57,1 61,4
juil. 2022 59,3 64,0
août 2022 60,2 65,2
sept. 2022 63,1 68,4
oct. 2022 66,2 71,1
nov. 2022 69,0 73,8
déc. 2022 71,8 75,6
janv. 2023 74,0 78,7
févr. 2023 76,9 81,0
mars 2023 79,7 83,9
avril 2023 82,1 85,8
mai 2023 83,9 88,3
juin 2023 86,3 90,5
juil. 2023 87,1 92,3
août 2023 88,7 93,1
sept. 2023 92,3 94,9
oct. 2023 94,8 97,9
nov. 2023 96,5 100,7
déc. 2023 97,8 103,2
janv. 2024 99,4 105,1
févr. 2024 100,8 107,7
mars 2024 100,6 108,8
avril 2024 102,1 110,9
mai 2024 102,3 112,4
juin 2024 102,5 113,9
juil. 2024 105,3 116,5
août 2024 104,1 116,2
sept. 2024 104,2 117,8
oct. 2024 104,5 119,2
  • Notes : Données mensuelles brutes au 20 nov. 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 20 nov. 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Baisse de la fréquentation touristique sur un an

Au 3e trimestre 2024 dans le Grand Est, les hébergements touristiques marchands enregistrent 8,2 millions de nuitées, un niveau inférieur de 2,0 % à celui du 3e trimestre 2023 (‑1,6 % en France métropolitaine). La hausse de fréquentation au mois d’août (+4 %) ne compense pas le recul en juillet et surtout en septembre, mois marqué par une météo défavorable (‑10 %). Les touristes en provenance de l’étranger sont venus un peu plus nombreux, contrairement aux touristes résidents (respectivement +0,8 % et ‑4,1 %).

Ce trimestre, la fréquentation hôtelière atteint 4,2 millions de nuitées, en baisse de 2,6 % sur un an. Elle diminue de 4,2 % pour les touristes résidents, mais elle est quasi stable pour les non-résidents.

Les nuitées des touristes belges et britanniques chutent par rapport à 2023 (‑10 % et ‑14 %) ; celles des Allemands, qui représentent presque un quart des nuitées non résidentes, reculent légèrement, tout comme celles des Suisses. À l’inverse, les clientèles italienne, espagnole et néerlandaise sont plus présentes cet été (respectivement +11 %, +10 % et +5 %). Le nombre de touristes en provenance des pays d’Amérique poursuit sa progression (+35 %).

Dans tous les départements de la région, le nombre de nuitées décroît sur un an. Dans les hôtels alsaciens, qui concentrent plus de la moitié des nuitées du Grand Est, la baisse de fréquentation est modérée, grâce aux touristes étrangers un peu plus nombreux qu’à l’été 2023.

La clientèle hôtelière privilégie le haut de gamme et les hôtels 3 étoiles, avec une progression des nuitées de 4 %. À l’inverse, la fréquentation diminue fortement dans les hôtels de gamme inférieure, ‑28 % dans les non classés ; dans les hôtels 1 et 2 étoiles, le recul est nettement moins fort (‑3 %).

Avec 2,7 millions de nuitées dans la région, la fréquentation dans les hébergements de plein air est quasi stable sur un an, grâce aux touristes non résidents (+2,6 %). Les campeurs résidents sont quant à eux venus moins nombreux (‑4,1 %). Les nuitées allemandes et néerlandaises, qui représentent plus de sept nuitées non résidentes sur dix, progressent comparées au 3e trimestre 2023 (+6 % et +1 %), alors que les celles des Belges baissent de 4 %. Comme pour les hôtels, le haut de gamme est épargné, les campings 4 et 5 étoiles accueillent 11 % de touristes supplémentaires.

Avec 1,3 million de nuitées, la fréquentation dans les autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) recule de 3,0 % par rapport à 2023. La clientèle résidente, qui réalise deux nuitées sur trois, est en retrait de 4,1 % ; la baisse est moins marquée pour les non-résidents (‑0,7 % sur un an). À l’échelle nationale, la fréquentation dans les AHCT diminue de 3,5 %.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Grand Est France
janv. 2023 31,8 42,0
févr. 2023 15,9 16,4
mars 2023 10,8 6,9
avril 2023 10,1 8,3
mai 2023 11,3 5,5
juin 2023 4,4 1,4
juil. 2023 -3,2 -5,4
août 2023 -5,5 -5,5
sept. 2023 4,6 1,7
oct. 2023 -2,8 -3,6
nov. 2023 -0,5 -2,8
déc. 2023 -2,5 -3,3
janv. 2024 -3,5 -2,5
févr. 2024 -3,3 -1,7
mars 2024 8,8 6,9
avril 2024 -11,2 -8,9
mai 2024 -2,4 -0,5
juin 2024 -4,0 -4,7
juil. 2024 -2,8 -6,1
août 2024 2,2 0,7
sept. 2024 -7,3 -2,8
oct. 2024 0,4 1,5
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Encadré 1 - Contexte international - Dans la zone euro, la reprise s’essouffle déjà

Au troisième trimestre, la zone euro a connu une croissance en trompe-l’œil (+0,4 % après +0,2 %). Si la vigueur de l’économie espagnole ne se dément pas, l’activité est restée à l’arrêt en Italie et en Allemagne, tandis qu’elle a accéléré en France sous le seul effet des Jeux Olympiques et Paralympiques. Sur le continent européen, la reprise qui s’esquissait depuis le début de l’année 2024 s’essouffle déjà et la convalescence se prolonge. Le contraste est frappant entre la morosité du Vieux Continent et l’insolente santé de l’économie américaine, où la croissance se maintient à un rythme élevé (+0,7 % à l’été après +0,7 % au printemps).

Encadré 2 - Contexte national - L’activité suspendue à un regain de confiance

Au troisième trimestre 2024, l’activité a accéléré en France (+0,4 % après +0,2 %), portée par le soutien ponctuel, de l’ordre de 0,2 point de PIB, des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris (JOP). La demande intérieure a augmenté grâce à la progression de la consommation des ménages et au dynamisme sans faille de celle des administrations, alors que la baisse de l’investissement s’est poursuivie. Le commerce extérieur a légèrement pesé sur l’activité : les importations ont reculé, mais les exportations plus encore, en particulier pour les produits manufacturés. En prévision, l’activité marquerait le pas au quatrième trimestre 2024 (0,0 %) par contrecoup des Jeux Olympiques et Paralympiques, puis croîtrait faiblement au premier semestre (+0,2 % par trimestre). L’acquis de croissance pour 2025 à mi-année serait modeste à +0,5 %.

Publication rédigée par :Liliane Clément, Sklaërenn Marry, Achour Rezzik (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Insee, « Au troisième trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable ou en légère hausse dans toutes les régions », Informations Rapides no 3, janvier 2025.

(3) « L’activité suspendue à un regain de confiance », Note de conjoncture, Insee, décembre 2024.

(4) Tableau de bord Grand Est, décembre 2024.

(5) Ouvrir dans un nouvel ongletHabitat, logement, construction, Dreal Grand Est, novembre 2024.

(6) « Un chômage quasi stable depuis l’été 2023 », Insee Conjoncture Grand Est no 44, septembre 2024.