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Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur · Septembre 2024 · n° 51
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurCroissance ralentie de l’emploi et de l’activité, le chômage au plus bas Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2024

Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)

L’activité économique ralentit au cours des derniers trimestres, au niveau régional comme au niveau national.

Au deuxième trimestre 2024, plusieurs secteurs contribuent positivement à l’activité économique et à l’emploi de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le tertiaire non marchand et l’industrie confirment notamment l’augmentation de leur nombre d’heures rémunérées et de leur emploi dans la lignée des trimestres précédents. Une fréquentation hôtelière dynamique, en particulier venue de l’étranger, permet à l’activité dans l’hébergement-restauration de continuer à croître, même si plus lentement.

En revanche, l’activité de la construction reste en berne ce trimestre. Le secteur connaît une baisse du nombre d’heures rémunérées et une diminution de l’emploi, à mettre en lien avec, d’une part, des mises en chantier qui ne se redressent que très partiellement et, d’autre part, un taux élevé de défaillances d’entreprises. Les permis de construire restent proches de leurs plus bas niveaux.

De manière générale, au deuxième trimestre, l’emploi progresse légèrement en Provence-Alpes-Côte d’Azur, porté par les Bouches-du-Rhône. Le taux de chômage diminue nettement pour atteindre le niveau le plus bas jamais enregistré depuis 1982 (7,8 %). Les créations d’entreprises marquent le pas alors que le nombre de défaillances augmente moins vite.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 51
Paru le :Paru le27/09/2024
Insee - Croissance ralentie de l’emploi et de l’activité, le chômage au plus bas.
Publication rédigée par :Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)

L’activité économique progresse à un rythme modéré

Au deuxième trimestre 2024, l’activité économique de Provence-Alpes-Côte d’Azur, mesurée par les , est en hausse légère par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente (+0,4 %). Cette progression de l’activité économique sur douze mois ralentit au cours des derniers trimestres, passant de +1,0 % fin 2023 à +0,4 % pour chacun des deux premiers trimestres 2024. Cette dynamique régionale est similaire à celle observée en France hors Mayotte (+0,4 % au deuxième trimestre, après +0,3 % au trimestre précédent et +0,9 % fin 2023, figure 1).

L’analyse au mois le mois montre que l’activité est dynamique en avril (+1,7 %), avant de stagner en mai et de connaître une diminution en juin (-0,5 %). En juillet, l’activité est stable sur un an (-0,1 %).

Figure 1aÉvolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur Par secteur d’activité

(en %)
Évolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((en %))
Mois Construction Hébergement-Restauration Industrie Services principalement non marchands Services marchands hors hébergement-restauration Provence-Alpes-Côte d’Azur Ensemble France hors Mayotte
juil.-22 -1,5 11,5 0,5 1,9 3,1 3,1 2,5
août-22 0,7 10,0 3,6 3,4 3,9 4,3 3,8
sept.-22 -0,5 8,6 2,0 3,4 3,1 3,2 3,1
oct.-22 -0,5 6,8 1,0 3,1 2,3 2,3 2,2
nov.-22 0,6 4,6 1,2 3,0 2,1 2,1 2,1
déc.-22 -0,9 5,9 0,6 3,3 1,6 1,8 1,6
janv.-23 0,8 11,0 2,8 5,7 4,0 4,3 4,2
févr.-23 0,3 7,7 1,6 4,0 2,2 2,6 2,8
mars-23 -0,6 4,7 1,2 3,3 1,6 1,8 1,8
avr.-23 -0,8 4,9 0,3 2,6 1,3 1,5 1,3
mai-23 -0,9 4,3 2,5 2,7 2,0 2,1 1,9
juin-23 -0,5 2,8 1,4 2,7 1,2 1,4 1,6
juil.-23 0,3 2,5 2,0 3,1 1,6 1,8 1,7
août-23 0,1 2,4 1,8 2,6 1,6 1,8 1,5
sept.-23 -1,0 2,9 1,2 1,8 0,8 1,0 0,6
oct.-23 -1,1 3,4 2,2 2,9 1,1 1,5 1,3
nov.-23 -1,9 2,4 2,1 2,3 0,6 0,9 0,7
déc.-23 3,5 2,3 2,4 1,5 0,2 1,1 0,8
janv.-24 -4,4 2,4 3,5 2,2 0,7 0,9 0,8
févr.-24 -1,5 2,0 2,2 2,0 0,2 0,7 0,6
mars-24 -4,8 2,6 1,7 1,0 -0,7 -0,3 -0,4
avr.-24 -0,6 1,9 5,0 3,3 0,9 1,7 1,9
mai-24 -4,0 2,2 0,4 2,5 -0,2 0,1 0,1
juin-24 -2,8 1,4 -0,4 0,8 -0,8 -0,5 -0,7
juil.-24 -1,0 0,3 1,3 0,7 -0,6 -0,1 0,1
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  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1aÉvolution mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Provence-Alpes-Côte d'Azur Par secteur d’activité

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  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Le volume d’heures rémunérées au deuxième trimestre 2024 continue d’augmenter dans l’hébergement-restauration (+1,8 % par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente), mais sur un rythme moins soutenu que précédemment. Les autres activités du tertiaire marchand sont en très légère baisse (-0,1 %). Le tertiaire non marchand et l’industrie résistent (respectivement +2,2 % et +1,6 %), alors que l’activité dans la construction poursuit son recul (-2,5 %).

Le ralentissement de l’activité économique concerne quasiment tous les départements, certains enregistrant même un recul. Sur un an, la hausse du volume d’heures rémunérées ralentit dans les Alpes-de-Haute-Provence (+1,5 % au deuxième trimestre 2024, après +1,9 % au trimestre précédent), les Bouches-du-Rhône (+0,6 %, après +0,8 %) et les Hautes-Alpes (+0,6 %, après +0,8 %) mais accélère dans les Alpes-Maritimes (+0,7 %, après +0,2 %). Dans le Var et le Vaucluse, le volume d’heures rémunérées est inférieur à celui de l’année dernière (respectivement de 0,2 % et 0,5 %).

L’activité dans le bâtiment recule à nouveau malgré une hausse des mises en chantier ce trimestre

Au deuxième trimestre 2024, l’activité dans le bâtiment recule en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La baisse observée depuis un an du nombre d’heures rémunérées se poursuit ce trimestre (-2,5 % par rapport à la même période un an auparavant), proche de l’évolution nationale (-2,4 %). En parallèle, dans le secteur marchand, les activités immobilières sont toujours en forte baisse (-2,8 %).

Cependant, après avoir plongé fin 2023 et stagné début 2024, les se redressent au deuxième trimestre. Elles sont en hausse de 18 % par rapport au trimestre précédent, compensant pour partie la forte diminution de la fin d’année 2023. Près de 5 500 chantiers ont été commencés ce trimestre, soit presque 1 000 de plus en trois mois. Toutefois, leur nombre s’élevait encore à 6 200 douze mois plus tôt, soit une diminution de 13 % sur un an (figure 2). Au niveau national, la hausse est beaucoup moins forte ce trimestre (+6 %), mais la baisse plus faible sur un an (-9 %).

Figure 2Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Logements autorisés - Provence-Alpes-Côte d'Azur Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Provence-Alpes-Côte d'Azur Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 90,1 100,1 83,2 84,4
2ᵉ trim. 2018 75,3 97,3 89,4 89,2
3ᵉ trim. 2018 83,8 97,7 86,0 82,9
4ᵉ trim. 2018 81,0 92,9 91,8 88,0
1ᵉ trim. 2019 76,7 90,2 83,7 83,5
2ᵉ trim. 2019 86,8 95,1 78,4 80,3
3ᵉ trim. 2019 77,7 90,3 77,4 81,9
4ᵉ trim. 2019 94,4 102,7 78,9 84,3
1ᵉ trim. 2020 71,5 96,4 66,2 80,3
2ᵉ trim. 2020 50,6 58,9 62,8 68,7
3ᵉ trim. 2020 59,7 80,8 81,0 86,8
4ᵉ trim. 2020 69,6 94,5 76,6 81,9
1ᵉ trim. 2021 83,5 94,4 63,9 88,1
2ᵉ trim. 2021 89,4 98,3 77,3 88,0
3ᵉ trim. 2021 71,8 101,1 74,6 87,7
4ᵉ trim. 2021 65,4 98,7 75,6 89,6
1ᵉ trim. 2022 90,6 117,8 81,9 90,6
2ᵉ trim. 2022 95,2 110,2 66,1 83,2
3ᵉ trim. 2022 89,2 105,3 69,6 80,0
4ᵉ trim. 2022 65,0 75,7 66,5 83,3
1ᵉ trim. 2023 64,0 82,6 67,6 71,4
2ᵉ trim. 2023 58,8 79,5 60,5 64,9
3ᵉ trim. 2023 51,6 72,1 54,2 58,8
4ᵉ trim. 2023 56,5 75,6 44,0 58,2
1ᵉ trim. 2024 64,0 72,7 44,8 55,6
2ᵉ trim. 2024 53,4 68,8 52,9 59,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 2Évolution du nombre de logements

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  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Malgré cette hausse au deuxième trimestre, l’évolution en cumul sur douze mois du nombre de mises en chantier est à la baisse (-26 %). Ces évolutions diffèrent selon les départements. En cumul sur un an, la baisse des mises en chantier est toujours très forte dans les Alpes-Maritimes (-38 % sur un an) et le Var (-32 %). Dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, le nombre de mises en chantier sur un an fléchit moins (respectivement -17 % et -16 %).

Dans la région, 6 000  ont été délivrés entre avril et juin 2024, soit 1 200 de moins qu’au trimestre précédent (-17 %). Le volume des autorisations augmentait pourtant depuis deux trimestres (+13 % au premier trimestre, après +10 % au quatrième trimestre 2023). Il s’éloigne donc du niveau observé il y a un an (-9 %). Au niveau national, après une hausse fin 2023 (+5 %), les autorisations diminuent de 4 % au premier trimestre et de 5 % au deuxième. Ce nouveau coup d’arrêt sur les permis de construire pourrait entraver davantage la construction neuve au cours des prochains mois, secteur qui souffre déjà depuis presque deux ans.

Au niveau national, le climat des affaires dans le bâtiment s’éclaircit un peu en août 2024 [Informations Rapides no 205 ; pour en savoir plus (6)]. L’opinion des chefs d’entreprise sur les effectifs et leur activité prévue comme passée s’améliore. Les promoteurs sont moins pessimistes sur la demande de logements neufs qui leur est adressée mais concernant les perspectives de mises en chantier, leur opinion est stable et reste très pessimiste. Ils s’attendent à une dégradation des moyens de financement [Informations Rapides no 185 ; pour en savoir plus (8)].

L’industrie soutenue par la fabrication de matériels de transport

L’activité industrielle régionale mesurée par les heures rémunérées demeure dynamique ce trimestre : +1,6 % par rapport au deuxième trimestre 2023, après +2,5 % au trimestre précédent.

De nouveau l’activité en France (hors Mayotte) augmente plus faiblement (+0,3 %). L’activité industrielle de la région connaît une trajectoire plus favorable qu’au niveau national depuis la fin de la crise sanitaire.

Parmi les sous-secteurs industriels, la fabrication de matériels de transport est particulièrement dynamique, avec une hausse des heures rémunérées de plus de 8,3 % par rapport au deuxième trimestre 2023. Déjà au trimestre précédent, la hausse avait été très forte (+9,9 %). D’autres sous-secteurs progressent, notamment les industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+2,7 %), la cokéfaction et raffinage (+2,6 %) et l’industrie alimentaire et du tabac (+2,0 %). En revanche, la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines stagne et l’activité des autres sous-secteurs industriels est en baisse (-0,5 %).

Au niveau national, l’indicateur synthétique du climat des affaires dans l’industrie se rapproche en août de sa moyenne de long terme. L’opinion des chefs d’entreprise sur les perspectives personnelles de production et sur le niveau des carnets de commande s’améliore nettement après la baisse de juillet [Informations Rapides no 204 ; pour en savoir plus (7)].

La fréquentation hôtelière relancée par les touristes étrangers

Après l’Île-de-France, la région cumule le plus grand nombre de nuitées hôtelières au deuxième trimestre 2024, soit 6,9 millions. Cette fréquentation est en légère hausse (+0,6 %) par rapport au même trimestre de l’année précédente. Cette progression est due à la forte augmentation des touristes en provenance de l’étranger (+5,5 % sur un an), alors que le nombre de visiteurs résidant en France diminue dans la région (-2,4 %). Ce plus fort dynamisme de la fréquentation étrangère par rapport à celle des touristes résidents s’observe depuis plusieurs trimestres désormais.

La hausse, quoique légère, du nombre de nuitées en Provence-Alpes-Côte d’Azur contraste avec la forte baisse enregistrée au niveau national (-4,6 %). Pour la France entière, les nuitées des touristes domestiques diminuent fortement (-5,6 %) et la fréquentation hôtelière des touristes internationaux se rétracte également (-2,7 %).

Au printemps 2024, les Alpes-de-Haute-Provence enregistrent une forte hausse de leur fréquentation (+13,1 %), portée cette fois-ci par le dynamisme des touristes résidents (+15,1 %). C’est le seul département de la région où la fréquentation des touristes en provenance de France augmente. Les nuitées dans les Alpes-Maritimes progressent également (+2,9 %). Ce département concentre 40 % des nuitées hôtelières de la région et a attiré plus de la moitié (57 %) des touristes en provenance de l’étranger. La fréquentation internationale y est en hausse de 8,0 % sur un an.

Les hôtels du Var et de Vaucluse connaissent une fréquentation assez stable (respectivement +0,7 % et +0,5 %). Comme au niveau régional, c’est la fréquentation des touristes internationaux qui est la plus dynamique dans ces départements. La fréquentation des Hautes-Alpes marque le pas (-1,6 %), ce département étant plus dépendant des touristes domestiques (85 % de la clientèle), pour lesquels la dynamique est globalement à la peine. Enfin, les Bouches-du-Rhône enregistrent une baisse de la fréquentation (-3,7 %), qui concerne tant les touristes domestiques (-3,7 %) que les touristes internationaux (-3,6 %).

Avertissement sur l'emploi

Les Estimations trimestrielles d’emploi ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi définitives de 2022, qui ont été publiées en juillet 2024. Cela conduit à légèrement abaisser le niveau de l’emploi salarié privé à partir de 2022, et à légèrement rehausser celui du public, par rapport aux estimations précédentes. En conséquence, les Estimations trimestrielles d’emploi sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement.

Hausse modérée de l’emploi salarié

Au deuxième trimestre 2024, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ augmente très légèrement par rapport au trimestre précédent (+0,1 %, après +0,3 % au premier trimestre, figure 3). La région compte ainsi 2 028 000 emplois salariés, soit 2 000 emplois supplémentaires sur un trimestre. Sur un an, l’emploi salarié augmente de 0,9 %. En France (hors Mayotte), l’emploi salarié total est stable ce trimestre et progresse de 0,5 % sur un an.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 100,4 100,2 100,6 100,4
3ᵉ trim. 2018 100,6 100,3 100,9 100,6
4ᵉ trim. 2018 100,8 100,6 101,1 100,9
1ᵉ trim. 2019 101,4 101,2 101,9 101,7
2ᵉ trim. 2019 101,7 101,4 102,2 101,9
3ᵉ trim. 2019 102,1 101,7 102,6 102,2
4ᵉ trim. 2019 102,5 102,1 103,3 102,7
1ᵉ trim. 2020 100,5 100,2 100,6 100,2
2ᵉ trim. 2020 99,4 99,6 99,6 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,0 101,7 102,5 102,1
4ᵉ trim. 2020 102,4 101,8 103,0 102,2
1ᵉ trim. 2021 103,1 102,5 104,0 103,1
2ᵉ trim. 2021 104,4 103,6 105,7 104,4
3ᵉ trim. 2021 105,5 104,5 107,0 105,5
4ᵉ trim. 2021 106,4 105,1 108,3 106,3
1ᵉ trim. 2022 107,0 105,5 108,9 106,8
2ᵉ trim. 2022 107,3 105,7 109,4 107,1
3ᵉ trim. 2022 107,5 106,0 109,7 107,4
4ᵉ trim. 2022 108,0 106,4 110,2 107,9
1ᵉ trim. 2023 108,3 106,5 110,4 108,0
2ᵉ trim. 2023 108,5 106,8 110,7 108,3
3ᵉ trim. 2023 108,9 107,0 111,0 108,5
4ᵉ trim. 2023 109,0 107,1 111,0 108,4
1ᵉ trim. 2024 109,4 107,4 111,4 108,7
2ᵉ trim. 2024 109,5 107,3 111,4 108,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Dans la région, l’emploi salarié privé, qui représente 75 % de l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, est stable au deuxième trimestre, après une hausse au premier (+0,3 %). Au niveau national, il recule légèrement (-0,1 %). L’emploi public accélère au deuxième trimestre 2024 (+0,4 %), après une année relativement dynamique (+1,5 % sur un an).

L’emploi augmente dans le seul département des Bouches-du-Rhône (+0,3 % ce trimestre). Il est stable dans les Alpes-Maritimes. C’est dans les Hautes-Alpes que le recul est le plus important (-0,5 %). Il baisse faiblement dans tous les autres départements (-0,1 %).

Stabilité de l’emploi tertiaire grâce au transport-entreposage et aux autres activités de services

Au deuxième trimestre 2024, l’emploi dans le hors intérim, qui représente près de la moitié des emplois de Provence-Alpes-Côte d’Azur, se stabilise après une hausse de 0,5 % au trimestre précédent (figure 4). Cette évolution est identique au niveau France hors Mayotte.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,8 100,3 100,8 100,0
2ᵉ trim. 2018 101,2 100,6 100,6 99,8
3ᵉ trim. 2018 102,6 100,9 100,9 99,6
4ᵉ trim. 2018 103,0 101,0 101,2 99,7
1ᵉ trim. 2019 104,9 101,3 102,0 99,8
2ᵉ trim. 2019 106,2 101,8 102,1 99,9
3ᵉ trim. 2019 107,0 101,9 102,3 100,4
4ᵉ trim. 2019 108,2 102,6 103,3 100,4
1ᵉ trim. 2020 107,3 102,0 101,6 100,2
2ᵉ trim. 2020 109,1 101,9 98,8 99,2
3ᵉ trim. 2020 111,5 102,6 102,0 100,8
4ᵉ trim. 2020 112,6 103,1 101,9 101,2
1ᵉ trim. 2021 114,2 104,1 102,6 101,5
2ᵉ trim. 2021 115,0 104,6 104,8 101,6
3ᵉ trim. 2021 116,0 105,4 106,5 101,8
4ᵉ trim. 2021 116,7 106,1 108,2 101,8
1ᵉ trim. 2022 116,8 106,4 109,1 102,1
2ᵉ trim. 2022 116,9 106,7 109,6 102,3
3ᵉ trim. 2022 116,7 107,1 110,1 102,2
4ᵉ trim. 2022 117,0 107,9 110,6 102,7
1ᵉ trim. 2023 116,9 108,5 111,0 103,0
2ᵉ trim. 2023 116,3 108,9 111,5 103,2
3ᵉ trim. 2023 116,1 109,6 111,8 103,7
4ᵉ trim. 2023 115,8 110,2 111,5 104,2
1ᵉ trim. 2024 114,8 110,5 112,0 104,6
2ᵉ trim. 2024 114,0 110,9 112,0 105,0
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Cependant, les effectifs régionaux de nombreux sous-secteurs du tertiaire marchand diminuent ce trimestre. C’est le cas des activités immobilières, toujours en forte baisse (-1,0 %), de l’hébergement-restauration (-0,6 %) et, dans une moindre mesure, de l’information-communication et du commerce (respectivement -0,3 % et -0,2 %). L’emploi n’augmente que dans les autres activités de service (+0,8 %) et dans le transport-entreposage (+0,4 %).

Au deuxième trimestre 2024, le nombre d’ en Provence-Alpes-Côte d’Azur repart à la hausse (+0,4 % par rapport au trimestre précédent, +1,6 % sur un an), après la baisse du trimestre précédent (-0,3 %) et une forte diminution au début de l’année 2023 (figure 5). Cette hausse sur un trimestre contraste fortement avec la tendance en France (hors Mayotte), où la baisse du nombre d’intérimaires entamée en 2022 se poursuit (-2,2 % ce trimestre, -6,4 % sur un an).

Figure 5Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 102,5 100,9
2ᵉ trim. 2018 101,6 99,8
3ᵉ trim. 2018 103,4 99,7
4ᵉ trim. 2018 101,2 96,4
1ᵉ trim. 2019 104,9 100,1
2ᵉ trim. 2019 104,2 99,8
3ᵉ trim. 2019 104,7 99,2
4ᵉ trim. 2019 102,9 96,5
1ᵉ trim. 2020 62,8 59,5
2ᵉ trim. 2020 83,3 73,0
3ᵉ trim. 2020 96,3 88,7
4ᵉ trim. 2020 100,9 91,1
1ᵉ trim. 2021 104,0 93,6
2ᵉ trim. 2021 110,6 97,2
3ᵉ trim. 2021 111,1 98,0
4ᵉ trim. 2021 113,1 102,1
1ᵉ trim. 2022 111,3 100,7
2ᵉ trim. 2022 111,1 99,4
3ᵉ trim. 2022 111,8 100,8
4ᵉ trim. 2022 110,9 100,8
1ᵉ trim. 2023 108,5 98,4
2ᵉ trim. 2023 107,3 97,9
3ᵉ trim. 2023 107,3 95,7
4ᵉ trim. 2023 108,9 94,2
1ᵉ trim. 2024 108,6 93,7
2ᵉ trim. 2024 109,0 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Au niveau départemental, l’emploi intérimaire accélère dans les Bouches-du-Rhône (+0,8 %). Il repart à la hausse dans les Alpes-Maritimes (+0,4 %, après -2,5 %). Il est stable dans le Var et les Alpes-de-Haute-Provence. Dans les Hautes-Alpes, qui avaient connu des hausses importantes sur les trois derniers trimestres, le nombre d’intérimaires recule (-0,9 %).

L’emploi industriel poursuit sa hausse alors que la construction est toujours en difficulté

L’emploi industriel régional accélère ce trimestre (+0,4 %, après +0,2 %, +1,8 % sur un an). Depuis la crise sanitaire, la dynamique de l’emploi industriel est meilleure en Provence-Alpes-Côte d’Azur que sur le reste du territoire (hors Mayotte, +0,1 % ce trimestre, +1,0 % sur un an). Cette accélération est portée par la hausse des créations d’emploi dans la cokéfaction et raffinage ; industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution (+0,9 %) et dans la fabrication de denrées alimentaires, boissons, produits à base de tabac (+0,6 %). L’emploi repart également à la hausse dans la fabrication d’autres produits industriels (+0,2 %, après -0,2 %).

Dans la construction, la baisse des effectifs (hors intérim), entamée début 2023, se poursuit (-0,6 % ce trimestre). Au total, sur les douze derniers mois, les effectifs se contractent significativement (-2,0 %).

Parallèlement, les effectifs intérimaires comptabilisés à l’établissement utilisateur cessent de diminuer dans la construction (+0,1 %, après -5,2 %). Ils reculent dans l’industrie (-2,7 % ce trimestre, après +0,7 %) et ralentissent dans le tertiaire marchand (+0,2 %, après +3,7 %).

Le taux de chômage baisse nettement

Le baisse ce trimestre (-0,3 point). Il atteint son plus bas niveau depuis 1982 (figure 6). Il s’établit à 7,8 % de la population active. En France (hors Mayotte), il est également en baisse et s’élève à 7,3 % de la population active.

Figure 6Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 10,3 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,4 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,2 8,9
4ᵉ trim. 2018 10,0 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,1 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,6 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,5 8,3
4ᵉ trim. 2019 9,2 8,2
1ᵉ trim. 2020 8,9 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,2 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,1 7,9
3ᵉ trim. 2021 8,9 7,9
4ᵉ trim. 2021 8,3 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,2 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,2 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,2 7,3
4ᵉ trim. 2022 8,0 7,1
1ᵉ trim. 2023 7,9 7,1
2ᵉ trim. 2023 7,9 7,2
3ᵉ trim. 2023 8,1 7,4
4ᵉ trim. 2023 8,1 7,5
1ᵉ trim. 2024 8,1 7,5
2ᵉ trim. 2024 7,8 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Cette diminution du taux de chômage concerne tous les départements (variations de -0,1 à -0,4 point). Le taux de chômage est le plus faible dans le département des Hautes-Alpes (6,2 %) tandis qu’il demeure le plus élevé en Vaucluse (+9,7 %). Au niveau des zones d’emploi, le recul le plus important s’observe dans la zone d’emploi de Menton (-0,4 point).

Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones, portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France Travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin juin 2024, cette expérimentation concerne environ 34 000 personnes, dont 23 000 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

Le nombre de demandeurs d’emploi repart à la baisse

Au deuxième trimestre 2024, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 445 200 de catégories A, B ou C sont inscrits dans la région, soit une baisse de 1,0 % sur un trimestre (figure 7). Le nombre de DEFM avait réaugmenté au dernier trimestre 2023 (+1,0 %), après avoir diminué pendant de nombreux trimestres. Cette diminution semble reprendre en 2024. Au niveau national également, le nombre de demandeurs d’emploi diminue légèrement (-0,2 %).

Figure 7Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,2 100,2
2ᵉ trim. 2018 100,5 100,2
3ᵉ trim. 2018 100,5 100,0
4ᵉ trim. 2018 100,4 99,9
1ᵉ trim. 2019 100,3 99,9
2ᵉ trim. 2019 99,4 99,1
3ᵉ trim. 2019 98,1 98,0
4ᵉ trim. 2019 97,0 97,0
1ᵉ trim. 2020 96,7 97,0
2ᵉ trim. 2020 104,0 102,9
3ᵉ trim. 2020 102,4 102,2
4ᵉ trim. 2020 100,5 101,5
1ᵉ trim. 2021 100,8 101,6
2ᵉ trim. 2021 100,9 100,7
3ᵉ trim. 2021 98,1 98,4
4ᵉ trim. 2021 94,9 95,7
1ᵉ trim. 2022 92,4 93,3
2ᵉ trim. 2022 91,0 91,9
3ᵉ trim. 2022 90,9 91,5
4ᵉ trim. 2022 90,4 90,7
1ᵉ trim. 2023 90,1 90,5
2ᵉ trim. 2023 89,5 90,1
3ᵉ trim. 2023 89,6 90,3
4ᵉ trim. 2023 90,4 91,0
1ᵉ trim. 2024 90,2 91,0
2ᵉ trim. 2024 89,3 90,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 7Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Les , inscrits en catégorie A, B ou C depuis un an ou plus, suivent une tendance identique aux DEFM et voient leur nombre baisser de nouveau (-1,2 %, soit 187 330 inscrits), après une hausse fin 2023 et début 2024. Avant ces deux trimestres de hausse, leur nombre baissait sans discontinuer depuis 2021.

Le nombre de DELD de catégorie A (les demandeurs d’emploi sans aucune activité professionnelle et tenus de chercher un emploi) baisse également sensiblement ce trimestre (-1,5 %). Il s’établit en moyenne à 250 750 personnes. Au niveau France hors Mayotte, la baisse est plus mesurée (-0,4 %).

En parallèle, les publiées par France Travail sont en baisse ce trimestre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (-2,6 %), comme au niveau national (-4,7 %). Dans la région, elles baissent quasiment sans discontinuer depuis le début de l’année 2022.

Les défaillances croissent moins vite, les créations d’entreprises marquent le pas

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de dans la région poursuit sa hausse entamée début 2022 (figure 8). Après être tombés à des seuils historiquement bas fin 2021 (3 100 défaillances sur un an), les dépôts de bilan augmentent depuis, de manière continue. Ainsi, près de 6 500 défaillances sont enregistrées sur les douze derniers mois (de juillet 2023 à juin 2024), contre 5 100 sur les douze mois précédents, soit une hausse de 27 % (+3,9 % sur un trimestre). La hausse des défaillances au niveau national est d’une intensité similaire ce trimestre, et suit la même tendance de long terme. Dans la région, le nombre de défaillances dépasse maintenant nettement celui de l’avant crise sanitaire (+24 % par rapport à fin 2019).

Figure 8 Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,6 99,1
févr. 2018 97,3 98,6
mars 2018 96,4 97,4
avr. 2018 95,9 97,6
mai 2018 93,9 96,7
juin 2018 91,8 96,7
juil. 2018 90,6 97,2
août 2018 91,0 97,7
sept. 2018 89,9 98,0
oct. 2018 89,4 99,0
nov. 2018 87,6 98,9
déc. 2018 87,5 99,0
janv. 2019 87,0 99,8
févr. 2019 86,8 99,7
mars 2019 85,8 99,3
avr. 2019 85,5 99,5
mai 2019 86,4 99,3
juin 2019 85,8 98,3
juil. 2019 87,3 98,3
août 2019 86,9 97,1
sept. 2019 86,8 96,3
oct. 2019 87,9 95,2
nov. 2019 87,0 94,3
déc. 2019 87,4 93,7
janv. 2020 86,3 91,5
févr. 2020 85,2 90,1
mars 2020 81,7 86,4
avr. 2020 76,9 80,8
mai 2020 72,5 76,0
juin 2020 70,2 73,5
juil. 2020 67,3 70,6
août 2020 66,6 69,7
sept. 2020 65,3 66,9
oct. 2020 62,3 63,3
nov. 2020 60,2 60,3
déc. 2020 56,8 57,2
janv. 2021 54,8 54,7
févr. 2021 52,3 51,6
mars 2021 52,1 51,4
avr. 2021 53,6 52,7
mai 2021 55,2 53,8
juin 2021 55,6 52,9
juil. 2021 53,1 51,5
août 2021 53,1 51,3
sept. 2021 53,4 50,4
oct. 2021 52,4 49,9
nov. 2021 52,5 49,9
déc. 2021 52,6 50,5
janv. 2022 54,0 51,5
févr. 2022 55,8 53,2
mars 2022 57,5 55,4
avr. 2022 59,7 57,5
mai 2022 60,5 59,3
juin 2022 62,4 61,4
juil. 2022 65,3 64,0
août 2022 65,6 65,2
sept. 2022 67,0 68,4
oct. 2022 68,4 71,1
nov. 2022 71,4 73,7
déc. 2022 72,8 75,6
janv. 2023 75,2 78,7
févr. 2023 76,8 81,0
mars 2023 80,0 84,0
avr. 2023 80,1 85,8
mai 2023 82,8 88,3
juin 2023 85,3 90,5
juil. 2023 86,9 92,4
août 2023 87,6 93,1
sept. 2023 89,4 94,9
oct. 2023 92,0 97,9
nov. 2023 94,9 100,7
déc. 2023 98,0 103,2
janv. 2024 99,2 105,1
févr. 2024 102,3 107,7
mars 2024 103,9 108,7
avr. 2024 105,8 110,7
mai 2024 107,3 112,2
juin 2024 108,0 113,6
  • Notes : Données mensuelles brutes au 23 août 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8 Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 23 août 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Cette augmentation des défaillances sur un an concerne tous les secteurs. Elle est particulièrement marquée dans le secteur de la construction (+41 % par rapport à un an plus tôt, pour plus de 1 500 défaillances, soit près d’un quart du total des défaillances enregistrées), dans les activités immobilières (+36 %), dans l’industrie (+31 %) et dans les transports (+31 %). Dans l’hébergement-restauration et le commerce, les défaillances continuent également d’augmenter (respectivement +28 % et + 23 % sur un an). Le rythme de cette hausse semble cependant ralentir par rapport aux trimestres précédents.

Tous les départements de la région connaissent, sur un an, une hausse des défaillances. Les Hautes-Alpes sont le département qui résiste le mieux avec seulement +10 % sur un an. Mais le département ne compte que pour 2 % du total régional des défaillances. Le Vaucluse résiste également (+17 % sur un an). De plus, c’est le seul département qui voit son nombre de dépôts de bilan baisser sur ce trimestre (-1,9 %). Tous les autres départements voient les dépôts de bilan augmenter nettement : les hausses s’échelonnent de +25 % sur un an dans les Alpes-Maritimes à +35 % dans le Var. Par rapport à 2019, année précédant la crise sanitaire, le nombre de défaillances est plus élevé dans tous les départements de la région.

Les statistiques diffusables à un niveau régional indiquent une diminution du nombre d’immatriculations d’entreprises au deuxième trimestre 2024, après un net rebond au trimestre précédent (+6,1 %). Avec 26 350 , elles baissent de 5,3 % par rapport au premier trimestre 2024 (figure 9). Sur un an, les immatriculations en Provence-Alpes-Côte d’Azur sont toutefois en hausse (+3,0 % par rapport au même trimestre de l’année précédente). Au niveau national, les créations au deuxième trimestre marquent aussi le pas, après un début d’année dynamique (-1,1 % ce trimestre, après +5,6 %).

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Provence-Alpes-Côte d'Azur hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 98,5 99,1 105,0 103,6
2ᵉ trim. 2018 102,6 101,0 107,5 107,5
3ᵉ trim. 2018 100,0 99,1 107,0 107,9
4ᵉ trim. 2018 96,3 100,2 108,0 111,2
1ᵉ trim. 2019 111,3 107,0 121,3 122,3
2ᵉ trim. 2019 105,3 104,4 119,7 121,9
3ᵉ trim. 2019 98,1 104,6 119,0 124,5
4ᵉ trim. 2019 91,2 102,3 129,1 127,9
1ᵉ trim. 2020 86,6 97,0 117,0 120,0
2ᵉ trim. 2020 63,9 75,9 93,6 98,6
3ᵉ trim. 2020 101,8 114,7 146,0 152,4
4ᵉ trim. 2020 103,7 114,7 146,0 150,2
1ᵉ trim. 2021 105,1 116,5 150,4 152,8
2ᵉ trim. 2021 110,1 122,5 165,8 155,3
3ᵉ trim. 2021 104,3 115,1 140,0 145,1
4ᵉ trim. 2021 103,6 114,4 158,8 146,6
1ᵉ trim. 2022 105,1 117,4 157,5 151,6
2ᵉ trim. 2022 106,4 117,0 157,8 148,0
3ᵉ trim. 2022 106,8 119,1 159,6 153,0
4ᵉ trim. 2022 110,1 118,6 162,8 155,3
1ᵉ trim. 2023 95,6 105,4 145,7 143,2
2ᵉ trim. 2023 100,0 107,5 148,3 147,9
3ᵉ trim. 2023 105,0 110,5 152,8 156,1
4ᵉ trim. 2023 105,4 114,5 152,0 156,8
1ᵉ trim. 2024 110,5 117,8 161,3 165,6
2ᵉ trim. 2024 101,7 115,1 152,7 163,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

La baisse des créations est deux fois plus importante pour les entreprises classiques que pour les micro-entrepreneurs (-8,0 % contre -3,9 %). Pour chacun de ces deux types d’entreprises, il s’agit de la baisse la plus forte observée depuis début 2023.

Au deuxième trimestre, les créations sont à la peine dans l’industrie et la construction (respectivement -12,2 % et -9,8 %). Toutefois, ces deux baisses interviennent après des rebonds notables au trimestre précédent. Les créations stagnent dans le commerce, transport, hébergement-restauration et diminuent dans le reste du secteur tertiaire marchand (-6,5 %).

Encadré 1 - Contexte international - La croissance américaine demeure solide, l’Allemagne reste engluée

Aux États-Unis, l’activité n’a pas faibli : le PIB a progressé de +0,7 % au printemps et l’acquis de croissance pour 2024 s’établit à +2,3 %. Dans la zone euro, la reprise à l’œuvre depuis début 2024 est portée par le commerce extérieur et masque toujours d’importantes disparités. L’activité en Espagne caracole (+0,8 % au printemps, soit un acquis de croissance pour 2024 de +2,4 %), tandis que l’économie allemande est à l’arrêt (-0,1 %, soit un acquis de croissance nul pour 2024). En Italie, la croissance demeure modérée (+0,2 %, soit un acquis de croissance pour 2024 de +0,6 %). L’inflation a nettement reflué à 2,2 % en août (après 2,6 % en juillet), ce qui alimente des gains de pouvoir d’achat dans tous les pays de la zone : les ménages restent toutefois attentistes et ces gains sont pour le moment largement épargnés.

Encadré 2 - Contexte national - L’activité continue de progresser, l’inflation poursuit sa décrue

L’activité économique française a progressé de +0,2 % au deuxième trimestre 2024. La demande intérieure est à l’arrêt pour le troisième trimestre consécutif : la consommation des ménages est restée atone, tandis que l’investissement a reculé, pour les entreprises comme pour les ménages. Les dépenses publiques constituent la seule source de dynamisme de la demande intérieure. Le commerce extérieur a, quant à lui, continué de soutenir l’activité. Au total, l’acquis de croissance pour 2024 à mi-année est de +0,9 %, pour l’essentiel porté par le commerce extérieur. L’élan serait faible au second semestre et la croissance atteindrait finalement +1,1 % en 2024. L’emploi a marqué le pas au deuxième trimestre (après +0,3 % en début d’année). Enfin, comme ailleurs en Europe, la désinflation se poursuit (l’inflation s’est établie à +1,8 % en août 2024 après +2,3 % en juillet).

Publication rédigée par :Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)
Avertissement méthodologique

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Emploi salarié

Créations d’entreprises

Nomenclature

Publication rédigée par :Corinne Roche, Léa Tholozan (Insee)

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) « Au deuxième trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable ou en légère baisse dans toutes les régions », Informations Rapides no 242, septembre 2024.

(3) « Point de conjoncture du 9 septembre 2024 »,Point de Conjoncture, septembre 2024.

(4) « Tableau de bord de la conjoncture », septembre 2024.

(5) « Au deuxième trimestre 2024, l’emploi salarié est stable », Informations Rapides no 212, août 2024.

(6) « En août 2024, le climat des affaires dans l’industrie du bâtiment s’éclaircit un peu », Informations Rapides no 205, août 2024.

(7) « En août 2024, le climat des affaires dans l’industrie rebondit nettement », Informations Rapides no 204, août 2024.

(8) « En juillet 2024, l’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs s’améliore mais reste très dégradée », Informations Rapides no 185, juillet 2024.

(9) Lenzi E., Roche C., « Léger rebond de l’emploi, malgré une activité moins soutenue », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur no 50, juillet 2024.

(10) « Du PIB, des Jeux, des inconnues », Note de conjoncture, juillet 2024.