À partir de la campagne 2018, la définition économique de l’entreprise a été prise en compte dans le processus Esane pour l’ensemble des groupes, y compris ceux dont la tête est localisée dans un des DOM.

Pour la campagne 2017, seules les données de la métropole sont en entreprises, la diffusion des données Domiennes se faisant toujours sur la base de leurs unités légales.

Étant donné que des modifications de champs ou de méthodologie peuvent intervenir entre deux millésimes successifs N-1 et N, les données N-1 sont recalculées sur la base du champ et de la méthodologie retenus pour les données N. Aussi, pour comparer les données 2021 à l'année précédente, il convient d’utiliser les « Données 2020 pour comparaison » disponibles dans cette publication.

Pour ce millésime 2021, la méthode de calcul des différents montants a évolué. Auparavant, une méthode d’estimateur par différence était utilisée (pour plus de précision, voir la partie 9 de l’ Insee méthode) mais elle a présenté à l’usage certaines limites (génération de montants négatifs pour des valeurs économiques positives, parfois non respect des relations linéaires entre les variables pour des niveaux fins de la nomenclature, etc.) et générait des difficultés pour les utilisateurs avertis à articuler les montants publiés dans cette publication avec l’utilisation des données individuelles.

Pour l’exercice 2021, cette méthode de calcul est remplacée par une somme simple de l’ensemble des données (exhaustives) du champ. Ce changement de méthode a pour conséquence de revoir les montants à la baisse pour les principales valeurs économiques (chiffre d’affaires, valeur ajoutée), au niveau A10 de la nomenclature. La baisse observée au niveau du total des secteurs couverts par Esane représente moins de 0,5 %. Cette nouvelle méthode a été appliquée aux données Esane 2021 mais également aux données 2020 en méthode 2021 (dans la rubrique « Données 2020 pour comparaison »), ce qui permet d’obtenir une évolution cohérente.

La forte variation des prix en 2021, notamment celle de l’énergie et des matières premières, combinée au niveau élevé des stocks fin 2020 a un impact sur la mesure du niveau de la valeur ajoutée en 2021. Pour plus de précision, vous pouvez consulter le document sur la mesure du niveau de la valeur ajoutée en 2021.

Pour ce millésime 2021, les effectifs salariés en emploi moyen sont disponibles dans cette publication, en plus des effectifs habituellement diffusés. Cette notion d’emploi moyen est cohérente avec l’emploi attendu par le règlement européen sur les statistiques d’entreprises structurelles.

Les données d’emploi diffusées dans les résultats d’Esane depuis le millésime 2016 se limitent en revanche aux effectifs salariés en équivalent temps-plein et effectifs salariés au 31 décembre.

Entre le millésime 2016 et le millésime 2019, les variables d’effectifs salariés en équivalent temps-plein et d’effectifs salariés au 31 décembre ont fait l’objet de traitements statistiques ad hoc, destinés à pallier l’absence temporaire de certaines données.

En effet, avec le passage progressif de la Déclaration annuelle de données sociales (DADS) à la Déclaration sociale nominative (DSN), des évolutions majeures ont été apportées au système d’élaboration des statistiques d’emploi à l’Insee. Tant que ces évolutions n’étaient pas finalisées, des estimations d’emploi ont été réalisées en s’appuyant sur des informations partielles. En conséquence, les statistiques relatives aux deux variables d’emploi pour les années 2016 à 2019 diffusées par le dispositif Esane – que ce soit dans l’Insee Résultats ou dans les fiches sectorielles – sont à interpréter avec précaution.

Depuis le millésime 2020 (et les données N-1 à méthode N), la méthode de production des données d’emploi dans Esane a pu être améliorée et s’appuie désormais sur les données issues de la Déclaration sociale nominative (DSN) : les données sont ainsi plus robustes et cohérentes avec celles produites par ailleurs par l’Insee.

Ces nouvelles données entraînent donc une révision en raison du changement de source d’une part mais également en raison d’une évolution des concepts d’emploi pris en compte : par exemple, les postes annexes (postes pour lesquels le nombre d’heures, la durée ou la rémunération associée sont inférieurs à un certain seuil) sont dorénavant pris en compte dans les données d’emploi. Les effectifs salariés en équivalent temps-plein sont également mieux mesurés : l’emploi des intérimaires (effectifs permanents et missions comptabilisées dans les agences d’intérim) est, comme auparavant, inclus dans les effectifs salariés au 31 décembre, mais aussi, depuis l’exercice 2020, dans les effectifs salariés en équivalent temps-plein.

Cette nouvelle méthode a été appliquée, pour la première fois, aux données Esane 2020 mais également aux données 2019 en méthode 2020 (dans la rubrique « Données 2019 pour comparaison » de la publication 2020), ce qui permet d’obtenir une évolution cohérente. En revanche, en raison du changement de méthode, les données publiées pour l’année 2019 ne sont pas comparables avec les données du millésime 2020.