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Insee Conjoncture Guyane · Juillet 2023 · n° 25
Insee Conjoncture GuyaneEn Guyane, la fréquentation hôtelière se rapproche de son niveau de 2019 Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2023

Eric Mével, Océane Lasnier (Insee)

En Guyane, au premier trimestre, le nombre d’emplois salariés augmente dans tous les secteurs. L’emploi intérimaire baisse légèrement. Le chômage augmente et les demandeurs d’emploi inscrits à pôle emploi sont plus nombreux. L’hôtellerie reste confrontée à une défection de la clientèle étrangère. Le nombre de nouvelles entreprises progresse.

Insee Conjoncture Guyane
No 25
Paru le :Paru le06/07/2023

Avertissements

Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Par ailleurs, par rapport à la note portant sur le quatrième trimestre 2022, les créations d’entreprises enregistrées en 2022 ont été révisées en retirant, en données brutes au niveau national, environ 10 000 créations qui avaient finalement été invalidées.

Les effectifs salariés continuent de progresser

En Guyane, le nombre d’emplois salariés s’établit à 71 370 au premier trimestre 2023. Les effectifs salariés augmentent ainsi de 0,9 % par rapport au trimestre précédent, soit 640 emplois supplémentaires (figure 1). Cette hausse confirme la bonne orientation du quatrième trimestre (+1,1 %).

Le nombre d’emplois salariés dans le secteur privé augmente de 1,1 % par rapport au quatrième trimestre. Avec 440 salariés en plus, il représente 7 créations d’emploi sur dix. Le secteur public crée 210 nouveaux emplois ce trimestre, (+0,7 %).

Avec 2 720 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 4,0 % à celui du premier trimestre 2022. En France (hors Mayotte), l’emploi salarié progresse également au premier trimestre 2023 (+0,3 %). Sur un an, les effectifs augmentent de 1,3 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,0 99,9 100,5 100,0
2ᵉ trim. 2015 100,4 100,2 99,1 100,1
3ᵉ trim. 2015 101,0 100,3 98,9 100,3
4ᵉ trim. 2015 101,6 100,4 100,3 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,5 100,6 101,0 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,7 100,8 100,4 101,0
3ᵉ trim. 2016 99,9 101,1 100,5 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,5 101,2 102,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 98,1 101,7 98,0 102,0
2ᵉ trim. 2017 99,2 102,1 99,3 102,6
3ᵉ trim. 2017 101,3 102,1 101,2 102,7
4ᵉ trim. 2017 101,7 102,5 102,4 103,2
1ᵉ trim. 2018 103,1 102,8 103,2 103,6
2ᵉ trim. 2018 104,0 102,9 104,5 103,9
3ᵉ trim. 2018 103,6 102,8 103,8 103,7
4ᵉ trim. 2018 104,5 103,0 103,9 104,1
1ᵉ trim. 2019 105,7 103,6 105,3 104,8
2ᵉ trim. 2019 106,8 104,0 106,8 105,2
3ᵉ trim. 2019 107,6 104,2 107,6 105,5
4ᵉ trim. 2019 108,4 104,6 108,4 105,9
1ᵉ trim. 2020 107,2 102,7 105,9 103,4
2ᵉ trim. 2020 106,8 102,5 105,9 103,6
3ᵉ trim. 2020 108,6 104,4 107,8 105,5
4ᵉ trim. 2020 110,4 104,3 110,5 105,4
1ᵉ trim. 2021 111,6 105,0 112,6 106,3
2ᵉ trim. 2021 112,3 106,3 113,0 107,9
3ᵉ trim. 2021 113,9 107,3 115,9 109,1
4ᵉ trim. 2021 114,5 108,0 116,7 110,0
1ᵉ trim. 2022 115,0 108,3 117,3 110,5
2ᵉ trim. 2022 116,7 108,8 119,8 111,1
3ᵉ trim. 2022 117,2 109,1 119,8 111,6
4ᵉ trim. 2022 118,5 109,4 122,5 111,9
1ᵉ trim. 2023 119,6 109,7 123,8 112,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Les effectifs augmentent dans l’ensemble des grands secteurs d’activité

Le tertiaire non marchand est le principal moteur de l’emploi salarié ce trimestre. Avec 36 150 personnes employées, ses effectifs augmentent de 0,7 %, soit 240 nouveaux emplois par rapport au trimestre précédent (figure 2).

Le nombre de salariés dans le tertiaire marchand (hors intérim) augmente de 0,9 % au premier trimestre. Cette hausse contribue également à la bonne dynamique de l’emploi salarié en Guyane. Le secteur emploie désormais 23 450 salariés, soit 210 de plus qu’au trimestre précédent. Les effectifs dans la construction progressent de 2,6 % au premier trimestre. Le secteur enregistre désormais 4 330 salariés, soit 110 de plus qu’au trimestre précédent. Le nombre de salariés dans le secteur de l’industrie augmente de 1,6 % au premier trimestre. Le secteur comptabilise 4 850 salariés, 80 de plus qu’au trimestre précédent.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,1 99,4 100,2 101,6
2ᵉ trim. 2015 94,7 97,9 99,8 101,6
3ᵉ trim. 2015 93,8 96,4 100,0 103,2
4ᵉ trim. 2015 93,2 96,7 101,1 103,1
1ᵉ trim. 2016 89,4 97,5 101,3 102,3
2ᵉ trim. 2016 85,7 97,2 101,5 101,6
3ᵉ trim. 2016 86,9 98,5 100,1 99,8
4ᵉ trim. 2016 87,8 99,8 101,3 99,3
1ᵉ trim. 2017 87,3 97,4 98,2 98,7
2ᵉ trim. 2017 89,8 95,7 100,2 98,5
3ᵉ trim. 2017 89,4 97,7 99,7 101,7
4ᵉ trim. 2017 92,3 97,2 100,3 101,4
1ᵉ trim. 2018 94,8 99,6 101,7 102,5
2ᵉ trim. 2018 95,2 99,9 102,8 103,1
3ᵉ trim. 2018 94,4 99,2 102,4 103,2
4ᵉ trim. 2018 93,1 99,0 103,0 104,9
1ᵉ trim. 2019 96,5 101,3 103,1 106,4
2ᵉ trim. 2019 98,8 102,6 104,4 107,2
3ᵉ trim. 2019 103,5 104,5 104,1 107,8
4ᵉ trim. 2019 104,6 103,9 104,8 109,1
1ᵉ trim. 2020 105,1 103,3 102,8 109,8
2ᵉ trim. 2020 106,7 102,8 101,9 108,8
3ᵉ trim. 2020 107,5 104,3 102,9 110,7
4ᵉ trim. 2020 107,6 104,2 106,3 111,3
1ᵉ trim. 2021 109,0 105,0 108,4 111,6
2ᵉ trim. 2021 109,4 106,8 108,2 112,6
3ᵉ trim. 2021 112,3 105,5 111,3 113,3
4ᵉ trim. 2021 112,2 106,0 112,2 113,6
1ᵉ trim. 2022 114,6 107,2 113,1 114,2
2ᵉ trim. 2022 117,3 107,9 115,2 115,2
3ᵉ trim. 2022 117,5 108,2 115,5 116,2
4ᵉ trim. 2022 120,9 109,5 117,9 116,2
1ᵉ trim. 2023 124,1 111,3 119,0 117,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire se replit légèrement

L’emploi intérimaire recule légèrement au premier trimestre 2023 (-0,9%). Le secteur emploie 2 070 personnes en Guyane, soit une vingtaine de moins qu’au trimestre précédent (figure 3). Cependant, le niveau de l’emploi intérimaire est en hausse par rapport au premier trimestre de l’année précédente. Il progresse de 7,3 % sur un an, soit 140 emplois supplémentaires. En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,2 % par rapport au quatrième trimestre 2022. Sur un an, il recule également de 2,2 %.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 104,3 99,8
2ᵉ trim. 2015 106,8 103,8
3ᵉ trim. 2015 98,0 107,6
4ᵉ trim. 2015 119,8 109,9
1ᵉ trim. 2016 149,7 110,0
2ᵉ trim. 2016 134,7 112,8
3ᵉ trim. 2016 169,2 116,9
4ᵉ trim. 2016 188,3 121,6
1ᵉ trim. 2017 126,1 126,7
2ᵉ trim. 2017 164,1 133,1
3ᵉ trim. 2017 207,6 137,6
4ᵉ trim. 2017 224,3 141,8
1ᵉ trim. 2018 228,8 143,1
2ᵉ trim. 2018 240,8 141,7
3ᵉ trim. 2018 227,1 141,3
4ᵉ trim. 2018 217,4 136,7
1ᵉ trim. 2019 219,8 141,9
2ᵉ trim. 2019 223,8 141,8
3ᵉ trim. 2019 229,2 140,6
4ᵉ trim. 2019 225,1 136,8
1ᵉ trim. 2020 155,3 84,5
2ᵉ trim. 2020 183,4 103,9
3ᵉ trim. 2020 208,0 125,7
4ᵉ trim. 2020 232,2 129,1
1ᵉ trim. 2021 250,8 132,9
2ᵉ trim. 2021 255,4 138,4
3ᵉ trim. 2021 269,6 139,0
4ᵉ trim. 2021 262,9 144,9
1ᵉ trim. 2022 244,4 143,2
2ᵉ trim. 2022 260,7 141,6
3ᵉ trim. 2022 251,1 142,9
4ᵉ trim. 2022 264,5 143,2
1ᵉ trim. 2023 262,1 140,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage repart à la hausse

En Guyane, 14,0 % de la population active est au chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) ce trimestre (figure 4). Le taux de chômage augmente de 3,1 points par rapport au trimestre précédent. En France (hors Mayotte), il reste stable et s'établit à 7,1 % de la population active.

Sur un an, le taux de chômage en Guyane baisse de 1,5 points. En France (hors Mayotte), il recule de 0,3 point par rapport au premier trimestre 2022.

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Guyane Taux de chômage « lissé » - Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 22,1 22,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 21,2 21,8 10,3
2ᵉ trim. 2015 19,6 21,8 10,5
3ᵉ trim. 2015 23,5 22,0 10,3
4ᵉ trim. 2015 23,6 22,3 10,2
1ᵉ trim. 2016 22,0 22,7 10,2
2ᵉ trim. 2016 22,6 23,0 10,0
3ᵉ trim. 2016 25,3 23,1 9,9
4ᵉ trim. 2016 21,8 23,0 10,0
1ᵉ trim. 2017 21,2 22,8 9,6
2ᵉ trim. 2017 23,1 22,3 9,5
3ᵉ trim. 2017 22,7 21,6 9,5
4ᵉ trim. 2017 20,4 20,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 18,1 19,5 9,3
2ᵉ trim. 2018 19,5 18,9 9,1
3ᵉ trim. 2018 19,2 18,6 9,0
4ᵉ trim. 2018 19,1 18,9 8,8
1ᵉ trim. 2019 17,6 19,5 8,8
2ᵉ trim. 2019 20,2 19,8 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,0 19,5 8,4
4ᵉ trim. 2019 19,6 18,7 8,2
1ᵉ trim. 2020 16,5 17,5 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,7 16,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 18,8 15,6 9,0
4ᵉ trim. 2020 20,5 15,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,3 14,8 8,2
2ᵉ trim. 2021 13,4 14,5 7,9
3ᵉ trim. 2021 17,1 14,2 8,0
4ᵉ trim. 2021 14,2 13,8 7,4
1ᵉ trim. 2022 15,5 13,4 7,4
2ᵉ trim. 2022 13,2 13,3 7,4
3ᵉ trim. 2022 13,5 13,2 7,3
4ᵉ trim. 2022 10,9 13,4 7,1
1ᵉ trim. 2023 14,0 13,7 7,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Les inscriptions à Pôle emploi augmentent à l’exception des seniors

Au premier trimestre 2023, en Guyane, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) tenus d’effectuer des recherches d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 1,6 % par rapport au trimestre précédent et s’établit à 24 720 personnes (figure 5). Parmi ces personnes, 20 290 sont sans emploi (catégorie A) et 4 440 exercent une activité réduite (catégories B et C). La hausse du nombre de demandeurs d’emploi est de même ampleur pour les hommes (+1,5 %) et les femmes (+1,6 %). Elle ne concerne pas toutes les tranches d’âges. Les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans sont plus nombreux ce trimestre (+2,7 %). La demande d’emploi augmente également parmi les 25 à 49 ans (+1,9 %). Pour les 50 ans et plus, le nombre de demandeurs d’emploi diminue légèrement (- 0,2 %).

La part des personnes inscrites à Pôle emploi depuis au moins un an est de 27,5 %. Leur nombre augmente pour ce trimestre (+2,6 %).

Par rapport au premier trimestre 2022, le nombre d’inscrits dans les catégories A, B, et C baisse de 1,4 % en Guadeloupe de 1,1 % en Martinique et de 0,4 % en France (hors Mayotte).

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 2,2 % en Guyane. Il recule de 6,6 % en Guadeloupe, de 5,7 % en Martinique et de 3,0 % en France (hors Mayotte).

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Guyane France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,6 101,7
2ᵉ trim. 2015 104,2 103,9
3ᵉ trim. 2015 104,2 104,2
4ᵉ trim. 2015 103,8 105,0
1ᵉ trim. 2016 104,4 105,3
2ᵉ trim. 2016 102,2 104,6
3ᵉ trim. 2016 100,8 105,1
4ᵉ trim. 2016 100,9 105,4
1ᵉ trim. 2017 99,2 106,1
2ᵉ trim. 2017 100,1 106,9
3ᵉ trim. 2017 102,1 107,8
4ᵉ trim. 2017 104,2 108,3
1ᵉ trim. 2018 104,1 108,4
2ᵉ trim. 2018 105,6 108,5
3ᵉ trim. 2018 106,0 108,4
4ᵉ trim. 2018 105,0 108,2
1ᵉ trim. 2019 106,1 108,1
2ᵉ trim. 2019 103,3 107,3
3ᵉ trim. 2019 100,8 106,1
4ᵉ trim. 2019 99,0 105,1
1ᵉ trim. 2020 97,6 105,0
2ᵉ trim. 2020 98,1 111,5
3ᵉ trim. 2020 100,7 110,7
4ᵉ trim. 2020 97,3 110,0
1ᵉ trim. 2021 97,4 110,0
2ᵉ trim. 2021 97,6 109,0
3ᵉ trim. 2021 97,0 106,6
4ᵉ trim. 2021 98,5 103,7
1ᵉ trim. 2022 98,7 101,0
2ᵉ trim. 2022 98,6 99,4
3ᵉ trim. 2022 100,0 99,0
4ᵉ trim. 2022 99,3 98,4
1ᵉ trim. 2023 100,9 98,0
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

La fréquentation touristique de la clientèle d’affaire reprend de la vigueur

Au premier trimestre 2023, les hôtels de Guyane enregistrent 103 000 nuitées, en hausse de 24 % par rapport au premier trimestre 2022 (figure 6). Cette forte progression est toutefois insuffisante pour retrouver le niveau précédant la crise sanitaire. Le volume des nuitées reste 14 % plus faible qu’au premier trimestre 2019.

Le regain de la fréquentation des établissements hôteliers repose sur le retour de la clientèle française dont le volume des nuitées augmente de 34 %. La fréquentation de la clientèle en provenance de l’étranger continue à l’inverse de diminuer (-23 %). La part des nuitées étrangères dans la fréquentation de l’hôtellerie guyanaise recule, passant de 18,1 % au premier trimestre 2022 à 11,3 % au premier trimestre 2023.

Ce trimestre, la clientèle de loisirs fait défection (-29 %), à l’inverse de la clientèle d’affaires qui revient en nombre (+57 %). Cette dernière est prédominante et représente les trois quarts de la fréquentation des hôtels.

La durée moyenne des séjours dans l’hôtellerie augmente légèrement (2,5 jours) et le taux d’occupation des hôtels progresse de 9,4 points (54,8 %).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Guyane France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 103,5 100,3
2ᵉ trim. 2015 104,9 100,5
3ᵉ trim. 2015 107,8 101,0
4ᵉ trim. 2015 108,5 100,3
1ᵉ trim. 2016 102,8 100,7
2ᵉ trim. 2016 100,3 99,7
3ᵉ trim. 2016 97,1 98,5
4ᵉ trim. 2016 100,9 99,5
1ᵉ trim. 2017 111,3 100,1
2ᵉ trim. 2017 112,0 101,8
3ᵉ trim. 2017 116,7 103,5
4ᵉ trim. 2017 113,9 104,6
1ᵉ trim. 2018 112,4 105,5
2ᵉ trim. 2018 113,3 105,8
3ᵉ trim. 2018 113,3 106,5
4ᵉ trim. 2018 121,3 106,8
1ᵉ trim. 2019 127,5 106,6
2ᵉ trim. 2019 132,7 107,3
3ᵉ trim. 2019 133,8 107,4
4ᵉ trim. 2019 138,4 107,7
1ᵉ trim. 2020 101,8 86,7
2ᵉ trim. 2020 81,0 61,6
3ᵉ trim. 2020 73,0 50,0
4ᵉ trim. 2020 53,5 35,1
1ᵉ trim. 2021 72,3 42,8
2ᵉ trim. 2021 81,2 50,1
3ᵉ trim. 2021 85,9 55,6
4ᵉ trim. 2021 97,9 67,5
1ᵉ trim. 2022 104,6 77,4
2ᵉ trim. 2022 115,2 94,2
3ᵉ trim. 2022 120,4 100,8
4ᵉ trim. 2022 121,2 104,0
1ᵉ trim. 2023 127,2 107,4
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Les créations d’entreprises sont toujours plus nombreuses

Au premier trimestre 2023, le nombre de créations d’entreprises en Guyane augmente (+5,3 %) après une hausse plus modérée de 0,3 % le trimestre précédent (figure 7). Parmi les 795 nouvelles entreprises créées, 51,4 % sont enregistrées hors du régime des micro-entrepreneurs (409 entreprises). Ce trimestre, le nombre de nouvelles entreprises augmente de 7,9 % (hors du régime des micro-entrepreneurs) et de 2,7 % sous le régime des micro-entrepreneurs. Au niveau national, les immatriculations baissent de 5,0 %.

Les immatriculations dans la construction progressent de 29,7 %. Dans le secteur des services le nombre de nouvelles entreprises augmente de 6,6 %. En revanche, le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration enregistre une baisse du nombre des créations d’entreprises (-3,1 %). De même, la création d’entreprise dans l’industrie diminue de 10,2 %.

Par rapport au premier trimestre 2022, le nombre de nouvelles entreprises augmente en Guyane (+ 11,2 %). Les immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs progressent de 5,5 % et de 17,2 % pour les entreprises hors régime des micro-entrepreneurs. La création d’entreprises augmente en Guadeloupe (+5,3 %) et en Martinique (+41,1 %) par rapport au premier trimestre 2022. Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises diminue de 1,2 %. En Guyane, le nombre de défaillances d’entreprises augmente de 6,3 % par rapport au quatrième trimestre de 2022 et augmente de 41,7 % sur un an.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Guyane hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Guyane y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 88,9 93,3 94,3 94,6
2ᵉ trim. 2015 77,8 93,3 87,1 94,1
3ᵉ trim. 2015 67,6 97,3 81,2 95,9
4ᵉ trim. 2015 72,7 100,5 82,0 98,7
1ᵉ trim. 2016 69,3 104,1 79,8 100,0
2ᵉ trim. 2016 76,7 108,0 81,4 104,7
3ᵉ trim. 2016 73,6 106,6 72,7 103,0
4ᵉ trim. 2016 65,6 110,3 72,9 104,4
1ᵉ trim. 2017 65,6 111,2 70,6 106,5
2ᵉ trim. 2017 58,2 112,0 61,2 107,4
3ᵉ trim. 2017 75,9 115,1 79,8 115,0
4ᵉ trim. 2017 76,7 117,6 84,9 118,4
1ᵉ trim. 2018 88,4 117,3 96,9 123,1
2ᵉ trim. 2018 84,7 118,6 93,7 127,1
3ᵉ trim. 2018 80,1 116,2 89,4 128,4
4ᵉ trim. 2018 99,1 119,4 98,2 133,7
1ᵉ trim. 2019 103,1 126,1 106,5 145,2
2ᵉ trim. 2019 93,2 124,9 95,9 145,7
3ᵉ trim. 2019 87,5 124,7 95,3 149,9
4ᵉ trim. 2019 76,1 120,4 89,8 152,5
1ᵉ trim. 2020 65,1 115,0 77,8 139,7
2ᵉ trim. 2020 56,0 86,7 73,1 114,4
3ᵉ trim. 2020 94,9 132,2 119,6 178,9
4ᵉ trim. 2020 99,4 133,7 119,6 178,0
1ᵉ trim. 2021 110,8 137,1 141,6 183,3
2ᵉ trim. 2021 117,6 140,5 143,7 179,6
3ᵉ trim. 2021 113,1 135,5 144,7 173,1
4ᵉ trim. 2021 110,2 135,4 149,8 175,1
1ᵉ trim. 2022 99,1 136,7 140,2 178,7
2ᵉ trim. 2022 123,0 137,9 170,4 172,7
3ᵉ trim. 2022 109,7 142,8 147,6 185,6
4ᵉ trim. 2022 107,7 139,8 148,0 185,8
1ᵉ trim. 2023 116,2 130,2 155,9 176,6
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale entre normalisation des chaînes d’approvisionnement et resserrements monétaires

En 2023, l’économie mondiale apparaît moins contrainte qu’en 2022 en raison du recul des cours de l’énergie, de la levée des restrictions sanitaires en Chine et de l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. Cependant, d’autres facteurs de ralentissement se manifestent, notamment le durcissement des conditions monétaires et financières, qui pèse, entre autres, sur les marchés immobiliers. Les prix à la consommation demeurent quant à eux élevés même s’ils progressent moins vite qu’en 2022. Au premier trimestre, le PIB a ainsi augmenté modérément dans les économies occidentales, et même reculé en Allemagne. Cette faible croissance de l’économie mondiale se poursuivrait courant 2023.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance a été modeste en début d’année et resterait hésitante

En France, l’activité a progressé modestement au premier trimestre 2023 (+0,2 %). Après son net repli fin 2022, la consommation des ménages est restée quasi-stable (+0,1 %), dans un contexte d’inflation élevée, notamment dans l’alimentation. L’investissement, quant à lui, a reculé, sur fond de remontée des taux d’intérêt, tandis que les échanges extérieurs ont soutenu l’activité, compte tenu notamment de la baisse des importations et du dynamisme des exportations d’énergie en lien avec la reprise de la production d’électricité. L’emploi est resté allant (+0,3 % entre fin décembre et fin mars), conduisant le taux de chômage à demeurer à un niveau historiquement bas (7,1 %). D’ici la fin de l’année, l’inflation pourrait refluer quelque peu mais l’activité serait peu dynamique, faute de moteur de la demande à court terme.

Publication rédigée par :Eric Mével, Océane Lasnier (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.