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Insee Conjoncture Pays de la Loire · Janvier 2023 · n° 42
Insee Conjoncture Pays de la LoireActivité et emploi en hausse dans un contexte économique difficile Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2022

Guillaume Coutard, Christelle Manceau, Yohann Rivillon (Insee)

Au 3e trimestre 2022, l’emploi salarié progresse de nouveau dans les Pays de la Loire (+ 0,4 %), porté par le dynamisme des secteurs tertiaire marchand (y compris intérim) et industriel. Le taux de chômage est quasi stable, à 6,1 % et reste inférieur à celui du niveau français (7,3 %). L’activité ralentit en octobre mais accélère en novembre dans un environnement économique toujours difficile. Dans la construction, les autorisations de construction reculent alors que les mises en chantier sont en hausse. La fréquentation hôtelière dépasse désormais son niveau d’avant-crise. Les créations d’entreprises progressent fortement tandis que les défaillances continuent de croître.

Insee Conjoncture Pays de la Loire
No 42
Paru le :Paru le23/01/2023

L’emploi poursuit sa progression au 3e trimestre

Au 3e trimestre 2022, dans les Pays de la Loire, l’emploi salarié progresse globalement au même rythme qu’aux deux premiers trimestres : + 0,4 %, comme en France. La région compte ainsi 1,55 million d’emplois salariés, soit une création nette de 6 100 emplois. Le ralentissement de la croissance économique dans un contexte inflationniste notamment pour les matières premières et les craintes sur les approvisionnements en énergie ne pèsent pas à ce stade sur l’emploi. Au total, au 3e trimestre 2022, l’emploi salarié dépasse de 1,9 % (soit + 29 000 emplois) son niveau d’un an auparavant et de 4,9 % son niveau d’avant-crise du 3e trimestre 2019 (contre respectivement + 1,6 % et + 3,9 % en France). Près du quart de cette hausse s’explique par le dynamisme des contrats en alternance, soutenus par les dispositifs d’aides.

L’emploi augmente de 0,7 % en Loire-Atlantique, de 0,5 % en Vendée et de 0,2 % en Maine-et-Loire. Il est stable en Mayenne et quasi stable dans la Sarthe (– 0,1 %). La région bénéficie de la croissance de l’emploi privé (+ 1,0 %) tandis que l’emploi public se replie modérément (– 0,3 %). Sur un an, l’emploi privé augmente de 2,3 % dans la région, et de 2,2 % en France. Sur la même période, l’emploi public augmente de 0,2 % dans la région et recule de 0,4 % en France.

L’emploi continue d’augmenter dans le tertiaire marchand, l’intérim rebondit

Dans le secteur tertiaire marchand hors intérim, l’emploi salarié maintient sa dynamique : + 0,7 %, comme au trimestre précédent, soit une création nette de 4 750 emplois. En France, l’emploi progresse au même rythme (+ 0,7 %). La hausse sur le trimestre est portée en premier lieu par l’emploi dans les services aux entreprises (+ 1,2 %, + 1 750 emplois), puis dans le commerce (+ 0,6 %, + 1 220 emplois), les services aux ménages (+ 0,9 %, + 610 emplois) et les services financiers (+ 1,1 %, + 540 emplois). L’emploi augmente également dans les secteurs du transport, de l’information communication et des services immobiliers (de + 0,5 % à + 1,0 %). En revanche, il se replie légèrement dans l’hébergement-restauration (- 0,2 %). La hausse est plus prononcée en Loire-Atlantique (+ 1,1 %) et en Vendée (+ 1,0 %) que dans les autres départements (de + 0,3 % à + 0,7 %). Sur un an, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim augmente de 3,2 %, contre + 3,0 % en France.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Pays de la Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Pays de la Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 100,0 100,1 100,0
2ᵉ trim. 2015 100,4 100,2 100,5 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,3 100,8 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,9 100,4 101,2 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,4 100,6 101,8 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,8 100,8 102,2 101,0
3ᵉ trim. 2016 102,2 101,1 102,5 101,3
4ᵉ trim. 2016 102,5 101,2 102,9 101,4
1ᵉ trim. 2017 103,3 101,6 103,8 101,9
2ᵉ trim. 2017 103,7 102,0 104,4 102,4
3ᵉ trim. 2017 104,2 102,1 105,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 104,9 102,5 105,9 103,2
1ᵉ trim. 2018 105,2 102,7 106,2 103,5
2ᵉ trim. 2018 105,3 102,8 106,5 103,7
3ᵉ trim. 2018 105,5 102,8 106,7 103,7
4ᵉ trim. 2018 106,0 103,1 107,3 104,1
1ᵉ trim. 2019 106,6 103,6 107,9 104,8
2ᵉ trim. 2019 106,8 103,9 108,1 105,0
3ᵉ trim. 2019 107,2 104,3 108,6 105,6
4ᵉ trim. 2019 107,8 104,6 109,3 106,0
1ᵉ trim. 2020 105,4 102,5 106,2 103,2
2ᵉ trim. 2020 105,2 101,9 106,2 102,7
3ᵉ trim. 2020 107,2 103,9 108,2 104,8
4ᵉ trim. 2020 107,4 103,8 108,5 104,6
1ᵉ trim. 2021 108,2 104,4 109,7 105,5
2ᵉ trim. 2021 109,4 105,7 111,1 107,0
3ᵉ trim. 2021 110,4 106,7 112,3 108,3
4ᵉ trim. 2021 111,4 107,2 113,4 109,1
1ᵉ trim. 2022 111,8 107,6 113,9 109,6
2ᵉ trim. 2022 112,1 108,0 114,2 110,0
3ᵉ trim. 2022 112,5 108,4 114,9 110,7
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 98,6 99,8 100,2 100,1
2ᵉ trim. 2015 97,9 99,6 100,7 100,4
3ᵉ trim. 2015 97,5 99,5 100,9 100,5
4ᵉ trim. 2015 96,9 99,5 101,4 100,5
1ᵉ trim. 2016 97,2 99,6 102,2 100,7
2ᵉ trim. 2016 97,4 99,6 102,7 100,9
3ᵉ trim. 2016 97,0 99,6 103,1 101,3
4ᵉ trim. 2016 96,8 100,1 103,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 97,5 100,4 104,0 101,6
2ᵉ trim. 2017 97,8 101,1 104,5 101,6
3ᵉ trim. 2017 98,5 101,2 105,1 101,3
4ᵉ trim. 2017 99,2 101,7 105,9 101,5
1ᵉ trim. 2018 99,5 102,1 106,5 101,4
2ᵉ trim. 2018 99,9 102,4 107,3 101,0
3ᵉ trim. 2018 100,6 103,0 107,3 101,0
4ᵉ trim. 2018 101,0 103,6 108,3 101,2
1ᵉ trim. 2019 101,7 104,3 108,9 101,3
2ᵉ trim. 2019 101,9 104,4 109,3 101,4
3ᵉ trim. 2019 102,9 104,8 109,9 101,7
4ᵉ trim. 2019 103,3 105,2 111,0 101,8
1ᵉ trim. 2020 102,9 104,9 109,7 101,9
2ᵉ trim. 2020 103,5 104,5 108,7 101,1
3ᵉ trim. 2020 104,4 103,9 110,5 102,8
4ᵉ trim. 2020 105,4 103,8 110,0 103,3
1ᵉ trim. 2021 106,7 104,0 111,4 103,1
2ᵉ trim. 2021 107,5 104,3 113,2 103,4
3ᵉ trim. 2021 108,7 104,9 115,1 103,5
4ᵉ trim. 2021 109,5 105,4 116,2 103,9
1ᵉ trim. 2022 109,7 105,6 117,0 104,0
2ᵉ trim. 2022 109,9 106,0 117,9 104,3
3ᵉ trim. 2022 110,3 106,6 118,8 104,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le nombre d’intérimaires, comptabilisés dans le tertiaire quel que soit le secteur dans lequel ils effectuent leur mission augmente de 2,2 % (+ 1 450 emplois), après avoir reculé de 1,4 % au 1er trimestre (- 960 emplois) et de 2,3 % au 2e trimestre (- 1 540 emplois). En France, il rebondit également (+ 1,9 %). L’intérim progresse fortement en Vendée (+ 3,7 %) et en Loire Atlantique (+ 2,4 %). Il augmente plus modérément dans la Sarthe (+ 1,7 %) et en Maine-et-Loire (+ 1,4 %) tandis qu’il est sable en Mayenne. Sur un an, l’emploi intérimaire progresse de 3,2 % dans la région et de 2,9 % en France. Il dépasse ainsi amplement son niveau d’avant crise dans la région de 5,8 %, contre 1,8 % au niveau national.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Pays de la Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,3 99,8
2ᵉ trim. 2015 106,4 103,7
3ᵉ trim. 2015 111,4 107,5
4ᵉ trim. 2015 117,2 109,9
1ᵉ trim. 2016 122,3 110,0
2ᵉ trim. 2016 123,9 112,6
3ᵉ trim. 2016 129,0 116,8
4ᵉ trim. 2016 133,4 121,9
1ᵉ trim. 2017 140,0 126,8
2ᵉ trim. 2017 146,3 132,7
3ᵉ trim. 2017 156,2 137,3
4ᵉ trim. 2017 162,4 142,3
1ᵉ trim. 2018 161,8 143,4
2ᵉ trim. 2018 157,0 141,0
3ᵉ trim. 2018 157,1 141,0
4ᵉ trim. 2018 153,5 137,5
1ᵉ trim. 2019 157,2 142,3
2ᵉ trim. 2019 156,6 140,9
3ᵉ trim. 2019 157,0 140,3
4ᵉ trim. 2019 158,2 137,8
1ᵉ trim. 2020 100,3 84,7
2ᵉ trim. 2020 115,2 103,0
3ᵉ trim. 2020 140,9 125,5
4ᵉ trim. 2020 146,9 130,2
1ᵉ trim. 2021 153,8 133,3
2ᵉ trim. 2021 158,7 137,1
3ᵉ trim. 2021 161,1 138,8
4ᵉ trim. 2021 168,8 146,3
1ᵉ trim. 2022 166,4 143,5
2ᵉ trim. 2022 162,6 140,2
3ᵉ trim. 2022 166,2 142,8
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi progresse encore dans l’industrie et accélère dans la construction

L’emploi industriel progresse de nouveau au 3e trimestre dans la région : + 0,5 %, après + 0,4 % au trimestre précédent. En France, il augmente au même rythme (+ 0,5 %). L’emploi industriel est en hausse en Maine-et-Loire (+ 0,8 %), en Vendée (+ 0,7 %) et en Loire-Atlantique (+ 0,6 %). Il augmente plus modérément en Mayenne (+ 0,3 %) tandis qu’il est quasiment stable dans la Sarthe (+ 0,1 %). L’emploi croit plus fortement dans le secteur des biens d’équipement (+ 1,9 %). La hausse est plus modérée dans les secteurs de cokéfaction et raffinage (+ 0,7 %), de matériel de transport (+0,5 %) et des autres branches industrielles (+ 0,5 %). En revanche, l’emploi est quasiment stable dans l’industrie agro-alimentaire (- 0,1 %). Sur un an, l’emploi industriel progresse de 1,6 % dans la région et de 0,5 % en France.

Dans la construction l’emploi accélère légèrement : + 0,4 % après + 0,1 % au 2e trimestre. En France, la hausse est moindre (+ 0,2 %). L’emploi progresse principalement en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire (+ 0,6 %). La hausse est plus modérée en Mayenne et en Vendée (+ 0,2 %) tandis que l’emploi est quasi stable dans la Sarthe (- 0,1 %). Sur un an, l’emploi dans la construction croît plus fortement dans la région (+ 1,5 %) qu’en France (+ 1,0 %).

Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) a pu transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations ont été réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. En particulier, au troisième trimestre 2022, une bascule vers la source DSN a été opérée pour la fonction publique de l’État. Ce changement de source a pu entraîner une rupture de la saisonnalité de la mesure de l’emploi public ; les ruptures les plus nettes ont été neutralisées, mais certaines moins évidentes et plus légères peuvent subsister.

Le taux de chômage reste quasi stable au 3e trimestre

Au 3e trimestre 2022, le taux de chômage dans les Pays de la Loire est quasi stable : + 0,1 point, il s’établit à 6,1 % de la population active. En France, la tendance est la même (- 0,1 point) mais le niveau est plus élevé (7,3 %). Dans la région, le taux de chômage est inférieur de 0,5 point à son niveau d’un an auparavant, et de 0,9 point au-dessous de son niveau d’avant crise du 3e trimestre 2019 (contre respectivement - 0,7 point et - 1,0 point au niveau national). Les Pays de la Loire font partie des trois régions ayant le plus faible taux de chômage, devancés par la Bretagne et à égalité avec la Corse. Le taux de chômage est stable en Loire-Atlantique et en Mayenne. Il est quasi stable en Maine-et-Loire (+ 0,1 point) et dans la Sarthe (- 0,1 point), et augmente très légèrement en Vendée (+ 0,2 point). La Mayenne (5,1 %) et la Vendée (5,4 %) se maintiennent ainsi respectivement aux 3e et 7e rang des départements français ayant les plus faibles taux de chômage.

Après avoir bondi de 33,1 % entre mars et avril 2020 et connu une baisse tendancielle durant sept trimestres, le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A est stable pour la deuxième fois consécutive (+ 0,5 %, après + 0,7 % au 2e trimestre). Il se situe à 11,4 % au-dessous de son niveau du 3e trimestre 2021. On dénombre ainsi 141 200 demandeurs d’emplois de catégorie A en moyenne au 3e trimestre 2022 dans la région.

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Pays de la Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 9,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 8,9 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,1 10,5
3ᵉ trim. 2015 9,0 10,3
4ᵉ trim. 2015 8,8 10,2
1ᵉ trim. 2016 8,8 10,2
2ᵉ trim. 2016 8,5 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,4 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,0 9,6
2ᵉ trim. 2017 7,9 9,5
3ᵉ trim. 2017 7,9 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,4 9,0
1ᵉ trim. 2018 7,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 7,4 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,4 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,2 8,7
1ᵉ trim. 2019 7,2 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
4ᵉ trim. 2019 6,9 8,2
1ᵉ trim. 2020 6,8 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,6 7,1
3ᵉ trim. 2020 7,9 9,0
4ᵉ trim. 2020 6,8 8,1
1ᵉ trim. 2021 6,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 6,6 7,9
3ᵉ trim. 2021 6,6 8,0
4ᵉ trim. 2021 6,0 7,4
1ᵉ trim. 2022 5,9 7,3
2ᵉ trim. 2022 6,0 7,4
3ᵉ trim. 2022 6,1 7,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

L’activité économique accélère en novembre

Mesurée par le nombre d’heures de travail payées par les employeurs (donc hors chômage partiel), l’activité dans la région est stable au 3e trimestre (+ 5 %, comme au trimestre précédent, et après + 4 % au 1er trimestre). Elle ralentit ensuite en octobre (+ 4 %) puis rebondit en novembre (+ 6 %). En France, l’activité reste moins dynamique et rebondit plus modérément (+ 4 % en novembre, après + 3 % en octobre). L’activité est supérieure à son niveau de 2019 en novembre en Vendée (+ 7 %), en Loire Atlantique (+ 6 %) et en Maine-et-Loire (+ 6 %). Elle l’est plus modérément en Mayenne (+ 4 %) et dans la Sarthe (+ 3 %), pénalisée par un secteur tertiaire marchand moins dynamique mais aussi par certains secteurs industriels en difficulté (notamment la fabrication de matériel de transport).

Dans la région, l’ensemble du tertiaire marchand accélère (+ 8 % en novembre, après + 7 % en octobre), et reste le principal contributeur à la hausse d’activité. L’hébergement restauration, très dynamique durant la saison estivale (+ 8 % au 3e trimestre) ralentit en octobre (+ 7 %) et en novembre (+ 6 %). L’activité ralentit également en octobre dans le tertiaire non marchand (+ 6 %) puis revient à son niveau du 3e trimestre en novembre (+ 7 %). Dans la construction, l’activité recule depuis le début d’année (+ 3 % au 3e trimestre, après + 4 % au 2e trimestre et + 6 % au 1er trimestre). Après un pic à + 6 % en septembre, elle ralentit en octobre (+ 3 %) puis rebondit modérément en novembre (+ 4 %). L’activité rebondit dans l’industrie (+ 1 %, après - 1 % en octobre), malgré la persistance d’importantes contraintes sur la production liées à la hausse des prix de l’énergie et au cours élevé des matières premières. Seul le secteur de la fabrication de matériel de transport reste sous niveau de novembre 2019 (- 3 %, après - 8 % en octobre).

Figure 5Contribution à l’activité, par secteur

(en %)
Contribution à l’activité, par secteur ((en %))
Construction Industrie Tertiaire marchand Tertiaire non marchand
mai 2021 0,0 -1,5 -1,9 0,3
juin 2021 0,5 -0,4 1,4 0,4
juillet 2021 0,2 -0,9 1,6 0,3
août 2021 -0,1 -0,6 1,8 0,5
septembre 2021 0,4 -0,5 2,3 0,5
octobre 2021 0,3 -0,7 2,4 0,3
novembre 2021 0,4 -0,1 3,0 0,5
décembre 2021 0,1 -0,3 2,9 0,5
janvier 2022 0,6 -0,9 2,8 0,4
février 2022 0,5 -0,3 3,8 0,5
mars 2022 0,6 0,0 4,4 0,7
avril 2022 0,2 -0,8 3,4 0,5
mai 2022 0,6 -0,5 3,9 0,7
juin 2022 0,5 0,2 4,5 0,7
juillet 2022 0,1 -0,9 3,1 0,5
août 2022 0,1 0,1 4,0 0,8
septembre 2022 0,6 0,3 4,2 0,9
octobre 2022 0,3 -0,3 3,7 0,6
novembre 2022 0,4 0,3 4,2 0,7
  • Note : contributions sectorielles à l’évolution des volumes d’heures rémunérées par rapport au même mois de l’année 2019.
  • Source : Calculs Insee à partir de sources diverses.

Figure 5Contribution à l’activité, par secteur

  • Note : contributions sectorielles à l’évolution des volumes d’heures rémunérées par rapport au même mois de l’année 2019.
  • Source : Calculs Insee à partir de sources diverses.

Recul des permis de construire, hausse des logements commencés

Fin septembre 2022, dans les Pays de la Loire, le nombre de logements autorisés à la construction recule de 5,1 % par rapport au trimestre précédent, contre une hausse de 0,5 % en France. Au cours du 3e trimestre, les permis de construire passent de 35 200 à 33 400 en cumul sur un an. La baisse concerne à la fois les logements individuels (- 6,9 %) et le parc collectif (- 3,3 %). Les autorisations reculent fortement en Mayenne (- 14,3 %) et en Maine-et-Loire (- 12,1 %). La baisse est plus modérée en Vendée (- 6,3 %) et surtout en Loire-Atlantique (- 1,1 %). En revanche, les autorisations de construction progressent fortement dans la Sarthe (+ 9,8 %). Sur un an, le nombre de logements autorisés s’accroît plus modérément dans les Pays de la Loire (+ 3,9 %) qu’en France (10,2 %).

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Pays de la Loire France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 101,5 99,2
févr. 2015 100,0 99,3
mars 2015 101,0 99,3
avr. 2015 102,5 98,3
mai 2015 102,9 97,5
juin 2015 102,9 98,3
juil. 2015 102,9 97,7
août 2015 101,5 98,3
sept. 2015 101,5 98,6
oct. 2015 101,0 98,8
nov. 2015 108,8 100,1
déc. 2015 113,2 101,4
janv. 2016 113,7 101,7
févr. 2016 114,7 103,1
mars 2016 111,8 102,1
avr. 2016 109,8 103,1
mai 2016 111,8 105,8
juin 2016 108,8 106,1
juil. 2016 112,7 106,3
août 2016 113,2 106,5
sept. 2016 117,2 106,9
oct. 2016 120,6 108,2
nov. 2016 116,7 109,0
déc. 2016 116,2 110,0
janv. 2017 116,7 112,1
févr. 2017 118,6 112,9
mars 2017 121,6 116,3
avr. 2017 128,4 117,5
mai 2017 126,5 117,7
juin 2017 129,9 119,3
juil. 2017 127,9 121,4
août 2017 128,9 122,0
sept. 2017 127,0 122,8
oct. 2017 127,5 123,8
nov. 2017 130,4 125,9
déc. 2017 131,4 129,5
janv. 2018 130,9 129,0
févr. 2018 131,9 128,6
mars 2018 131,9 127,4
avr. 2018 131,4 127,5
mai 2018 133,3 127,7
juin 2018 131,4 127,6
juil. 2018 130,9 126,4
août 2018 130,9 125,7
sept. 2018 127,9 125,1
oct. 2018 128,9 125,0
nov. 2018 125,5 123,2
déc. 2018 122,5 119,4
janv. 2019 122,5 119,4
févr. 2019 121,1 119,3
mars 2019 118,6 118,4
avr. 2019 116,7 118,0
mai 2019 116,2 116,8
juin 2019 116,7 115,3
juil. 2019 114,7 115,5
août 2019 115,2 115,2
sept. 2019 118,6 115,0
oct. 2019 117,2 114,1
nov. 2019 121,6 114,4
déc. 2019 120,6 114,4
janv. 2020 122,1 114,4
févr. 2020 123,0 114,1
mars 2020 123,0 111,7
avr. 2020 116,7 106,7
mai 2020 115,2 105,2
juin 2020 117,2 105,8
juil. 2020 118,6 105,5
août 2020 118,6 106,6
sept. 2020 117,6 106,3
oct. 2020 117,6 106,1
nov. 2020 117,2 105,1
déc. 2020 118,1 104,2
janv. 2021 117,6 103,2
févr. 2021 117,2 103,4
mars 2021 122,1 107,2
avr. 2021 128,4 112,2
mai 2021 132,4 114,5
juin 2021 132,8 114,6
juil. 2021 133,8 113,7
août 2021 133,8 113,4
sept. 2021 133,3 113,8
oct. 2021 133,8 114,7
nov. 2021 132,4 115,5
déc. 2021 131,9 116,0
janv. 2022 133,3 116,4
févr. 2022 133,3 116,0
mars 2022 131,4 116,2
avr. 2022 131,4 114,9
mai 2022 130,4 114,7
juin 2022 131,9 114,3
juil. 2022 135,3 113,6
août 2022 136,3 113,4
sept. 2022 138,2 113,1
oct. 2022 137,7 112,0
nov. 2022 136,3 112,0
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Fin septembre 2022, 28 200 logements sont commencés (mis en chantier) en cumul sur un an dans les Pays de la Loire. Au 3e trimestre, la construction de logements augmente par rapport au 2e trimestre (+ 4,7 %), tandis qu’elle diminue au plan national (- 1,0 %). Les logements commencés progressent nettement dans le parc collectif (+ 12,0 %), tandis qu’ils sont stables pour les logements individuels. Les mises en chantier s’accroissent le plus en Loire-Atlantique (+ 7,3 %) et dans une moindre mesure en Vendée et en Mayenne (respectivement + 5,7 % et + 5,6 %). Elles sont stables dans la Sarthe, et baissent en Maine-et-Loire (- 1,3 %). Sur un an, les mises en chantier progressent de 3,4 % dans la région, tandis qu’elles diminuent légèrement en France (- 0,6 %). Elles dépassent de 16,6 % leur niveau d’avant-crise du 3e trimestre 2019.

La fréquentation hôtelière dépasse désormais son niveau d’avant-crise

Entre juin et septembre 2022, dans les Pays de la Loire, les hôtels enregistrent 2,5 millions de nuitées, soit une hausse de 2,8 % par rapport à l’été 2019 (contre + 1,1 % en France métropolitaine).

Si la clientèle française est présente (+ 1,3 %), la hausse de fréquentation de la clientèle étrangère est inédite (+ 12,5 % contre - 1,8 % au national). Les Britanniques font notamment un retour en force dans les hôtels ligériens (+ 12,7 % par rapport au 3e trimestre 2019). La Loire-Atlantique peine à retrouver son niveau estival d’avant-crise (- 1,8 %), notamment dans l’agglomération nantaise où la hausse de la clientèle affaire ne compense pas la baisse du tourisme d’agrément. À l’inverse, l’été est favorable aux hôtels du Maine-et-Loire (+ 9,0 %), qui ont attiré aussi bien les touristes français qu’étrangers. Dans la région, la clientèle privilégie les hôtels haut de gamme (+ 13,1 % par rapport au 3e trimestre 2019) aux hôtels classés 1 ou 2 étoiles (- 2,6 %).

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Pays de la Loire France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,5 100,3
2ᵉ trim. 2015 102,1 100,5
3ᵉ trim. 2015 103,7 101,0
4ᵉ trim. 2015 104,9 100,3
1ᵉ trim. 2016 106,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 107,4 99,7
3ᵉ trim. 2016 109,3 98,5
4ᵉ trim. 2016 111,2 99,5
1ᵉ trim. 2017 111,2 100,1
2ᵉ trim. 2017 112,5 101,8
3ᵉ trim. 2017 112,1 103,5
4ᵉ trim. 2017 112,5 104,6
1ᵉ trim. 2018 113,8 105,5
2ᵉ trim. 2018 114,9 105,8
3ᵉ trim. 2018 116,7 106,5
4ᵉ trim. 2018 117,6 106,8
1ᵉ trim. 2019 117,6 106,6
2ᵉ trim. 2019 118,2 107,3
3ᵉ trim. 2019 118,6 107,4
4ᵉ trim. 2019 118,7 107,7
1ᵉ trim. 2020 115,0 86,7
2ᵉ trim. 2020 87,9 61,6
3ᵉ trim. 2020 82,2 50,0
4ᵉ trim. 2020 71,3 35,1
1ᵉ trim. 2021 66,0 42,8
2ᵉ trim. 2021 77,2 50,1
3ᵉ trim. 2021 82,5 55,6
4ᵉ trim. 2021 92,6 67,5
1ᵉ trim. 2022 99,5 77,4
2ᵉ trim. 2022 115,2 94,2
3ᵉ trim. 2022 116,7 100,8
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Essor des créations d’entreprises, les défaillances à nouveau en hausse

Dans les Pays de la Loire, les créations d’entreprises progressent fortement au 3e trimestre 2022 (+ 20,7 %, soit 13 073 entreprises créées dans la région). Cette hausse est de loin la plus forte parmi les régions de France. Au niveau national, les créations d’entreprises augmentent de 9,1 %. Dans la région, les immatriculations de micro-entrepreneurs rebondissent fortement (+ 28,1 %, après - 3,7 % au trimestre précédent). Dans le même temps, les créations d’entreprises individuelles et de sociétés sont en nette hausse (+ 9,8 %, après + 1,1 % au trimestre précédent), Les créations d’entreprises s’envolent dans le commerce, les transports et l’hébergement-restauration (+ 35,6 %) et dans l’industrie (+ 28,5 %). Elles se redressent nettement dans les services (+ 16,3 %), et de manière moins marquée dans la construction (+ 7,0 %). Sur un an, les créations d’entreprises augmentent dans la région (+ 11,7 %) et également au niveau national (+ 8,6 %). Elles dépassent de 40,0 % leur niveau d’avant-crise du 3e trimestre 2019, soit davantage qu’en France (+ 25,4 %).

Figure 8Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Pays de la Loire hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Pays de la Loire y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,3 93,3 94,1 94,7
2ᵉ trim. 2015 91,5 93,4 90,3 94,2
3ᵉ trim. 2015 96,5 97,0 92,1 95,8
4ᵉ trim. 2015 102,8 100,4 98,4 98,6
1ᵉ trim. 2016 105,2 104,0 97,8 100,0
2ᵉ trim. 2016 108,4 107,6 98,7 104,4
3ᵉ trim. 2016 114,6 106,5 99,6 103,1
4ᵉ trim. 2016 112,6 110,5 97,0 104,6
1ᵉ trim. 2017 125,9 110,6 106,3 106,2
2ᵉ trim. 2017 118,7 111,8 102,2 107,3
3ᵉ trim. 2017 123,1 115,3 112,3 115,3
4ᵉ trim. 2017 125,3 117,7 109,9 118,5
1ᵉ trim. 2018 115,0 116,9 108,9 122,9
2ᵉ trim. 2018 124,2 118,6 120,9 127,2
3ᵉ trim. 2018 117,4 116,2 119,0 128,5
4ᵉ trim. 2018 125,2 119,7 122,4 133,9
1ᵉ trim. 2019 134,9 125,6 138,8 145,0
2ᵉ trim. 2019 135,3 124,8 137,8 145,6
3ᵉ trim. 2019 137,4 124,9 142,5 150,3
4ᵉ trim. 2019 128,0 120,9 143,5 152,9
1ᵉ trim. 2020 117,8 114,3 130,3 139,2
2ᵉ trim. 2020 95,0 86,6 103,8 114,4
3ᵉ trim. 2020 137,4 132,6 159,1 179,2
4ᵉ trim. 2020 148,0 134,3 180,0 178,6
1ᵉ trim. 2021 146,7 135,9 169,6 182,5
2ᵉ trim. 2021 145,4 139,5 176,0 178,8
3ᵉ trim. 2021 153,5 136,2 178,6 173,5
4ᵉ trim. 2021 147,9 136,6 181,4 176,1
1ᵉ trim. 2022 133,1 134,4 168,3 177,3
2ᵉ trim. 2022 134,5 136,9 165,3 172,8
3ᵉ trim. 2022 147,8 144,5 199,5 188,5
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2014
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2014)
Pays de la Loire France entière
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 101,6 100,5
févr. 2015 100,8 100,3
mars 2015 101,8 102,1
avr. 2015 102,5 102,2
mai 2015 100,7 100,0
juin 2015 103,1 101,4
juil. 2015 103,1 101,0
août 2015 103,0 100,6
sept. 2015 104,8 100,7
oct. 2015 102,9 99,4
nov. 2015 101,8 99,6
déc. 2015 103,8 100,9
janv. 2016 101,1 99,7
févr. 2016 98,8 99,1
mars 2016 99,4 97,8
avr. 2016 96,6 96,8
mai 2016 97,1 99,1
juin 2016 96,1 97,8
juil. 2016 93,3 96,4
août 2016 93,4 96,2
sept. 2016 91,0 95,2
oct. 2016 89,7 94,9
nov. 2016 90,2 94,5
déc. 2016 88,8 93,0
janv. 2017 87,8 92,7
févr. 2017 87,8 91,8
mars 2017 87,3 91,6
avr. 2017 87,2 90,4
mai 2017 88,2 90,4
juin 2017 86,1 89,3
juil. 2017 87,2 88,9
août 2017 86,3 89,0
sept. 2017 85,5 87,9
oct. 2017 84,4 87,6
nov. 2017 83,2 87,0
déc. 2017 82,4 87,2
janv. 2018 81,6 86,5
févr. 2018 81,7 86,0
mars 2018 78,6 84,9
avr. 2018 78,2 85,2
mai 2018 77,1 84,3
juin 2018 78,1 84,4
juil. 2018 77,0 84,8
août 2018 77,1 85,2
sept. 2018 76,8 85,5
oct. 2018 79,0 86,3
nov. 2018 78,8 86,3
déc. 2018 79,6 86,4
janv. 2019 79,9 87,0
févr. 2019 79,1 87,0
mars 2019 79,6 86,6
avr. 2019 79,4 86,8
mai 2019 79,6 86,6
juin 2019 77,6 85,8
juil. 2019 78,0 85,7
août 2019 77,4 84,7
sept. 2019 77,3 84,0
oct. 2019 74,9 83,0
nov. 2019 73,9 82,3
déc. 2019 73,5 81,7
janv. 2020 71,9 79,8
févr. 2020 70,3 78,6
mars 2020 66,8 75,4
avr. 2020 62,3 70,5
mai 2020 58,5 66,3
juin 2020 56,0 64,2
juil. 2020 53,0 61,6
août 2020 53,2 60,8
sept. 2020 50,0 58,4
oct. 2020 46,8 55,2
nov. 2020 44,8 52,6
déc. 2020 42,3 49,9
janv. 2021 40,3 47,7
févr. 2021 38,5 45,0
mars 2021 38,5 44,8
avr. 2021 39,2 45,9
mai 2021 39,7 46,9
juin 2021 39,8 46,2
juil. 2021 37,7 44,9
août 2021 37,0 44,8
sept. 2021 36,7 43,9
oct. 2021 37,0 43,5
nov. 2021 37,2 43,6
déc. 2021 38,1 44,1
janv. 2022 39,0 44,9
févr. 2022 40,4 46,5
mars 2022 41,9 48,3
avr. 2022 43,7 50,2
mai 2022 44,4 51,8
juin 2022 46,8 53,7
juil. 2022 49,7 55,9
août 2022 50,5 56,9
sept. 2022 52,2 59,7
oct. 2022 53,5 61,9
  • Notes : données mensuelles brutes au 05 janv. 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 05 janv. 2023, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Fin septembre 2022, 1 570 défaillances d’entreprises sont enregistrées sur les douze derniers mois dans les Pays de la Loire, après 1 410 défaillances fin juin 2022. Le nombre de défaillances d’entreprises continue de croître (+ 11,6 % au 3e trimestre, après + 11,8 % au trimestre précédent). Il augmente de 42,3 % sur un an, mais il reste inférieur de 32,4 % à son niveau d’avant-crise du 3e trimestre 2019. Au 3e trimestre, les défaillances suivent la même tendance en France (+ 11,2 %).

Encadré 1 - Contexte international – L’économie mondiale en ralentissement

Au troisième trimestre 2022, l’activité économique a ralenti dans la plupart des pays européens et s’est même contractée au Royaume-Uni. Le rebond ponctuel de l’activité en Chine et aux États-Unis masque quant à lui une dynamique plus générale de ralentissement économique depuis plusieurs trimestres. Les économies occidentales demeurent confrontées à des niveaux d’inflation élevés, toutefois en repli fin 2022 suite au recul des prix de marché de l’énergie depuis l’été. Les difficultés de production dans certains secteurs, en lien avec les prix énergétiques, l’augmentation du coût du crédit sous l’effet des resserrements monétaires et le manque de dynamisme de la demande mondiale pourraient contraindre l’activité économique début 2023.

Encadré 2 - Contexte national – En France, ralentissement en cours

Le PIB français a ralenti au troisième trimestre 2022 (+0,2 % après +0,5 %). L’activité dans les services n’a en effet plus bénéficié des effets de rattrapage ayant porté son rebond au trimestre précédent, tandis que dans l’industrie, la production d’électricité a continué de baisser. L’emploi a néanmoins conservé son dynamisme du premier semestre, porté par l’essor de l’apprentissage. Malgré les mesures de soutien au revenu des ménages, leur consommation est demeurée atone, dans un contexte où l’inflation est restée au second semestre 2022 autour de 6 % sur un an. En fin d’année, les difficultés persistantes du parc nucléaire, l’effet ponctuel des grèves dans les raffineries et la hausse des coûts de production dans certains secteurs énergo-intensifs pourraient conduire à un léger fléchissement de l’activité française.

Publication rédigée par :Guillaume Coutard, Christelle Manceau, Yohann Rivillon (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

« Au troisième trimestre 2022, l’emploi salarié augmente dans presque toutes les régions », Informations Rapides no 13, janvier 2023.

« Refroidissement - Note de conjoncture », Insee conjoncture, décembre 2022.

Vuillemin T., « La facture énergétique augmente de 46 % dans l’industrie en 2021 », Insee Première no 1933, décembre 2022.

Des indicateurs conjoncturels régionaux sont disponibles dans le Tableau de bord conjoncturel des Pays de la Loire sur insee.fr.