Insee Focus ·
Novembre 2022 · n° 27937,6 millions de logements en France au 1er janvier 2022
Au 1er janvier 2022, la France hors Mayotte compte 37,6 millions de logements. En France métropolitaine, 82 % des logements sont des résidences principales et 55 % des logements individuels. Depuis 2007, la croissance du parc de logements s’atténue légèrement. Par ailleurs, la part des résidences principales diminue un peu, au profit des logements vacants et, depuis 2010, des résidences secondaires et logements occasionnels. 16 % des résidences principales sont situées dans l’unité urbaine de Paris ; 37 % des résidences secondaires ou logements occasionnels se situent dans les communes hors unité urbaine. Après s’être accrue jusqu’en 2010, la part des ménages propriétaires est stable, autour de 58 %. Dans les départements d’outre-mer, le parc de logements augmente plus vite qu’en France métropolitaine : + 2,4 % en moyenne par an depuis 1982, contre + 1,1 %.
- Le nombre de logements augmente moins vite depuis 2007
- Le nombre de résidences principales augmente également moins vite
- La part de logements dans les unités urbaines hors Paris est plus importante qu’en 1982
- Six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale
- Le nombre de logements s’accroît plus fortement dans les DOM qu’en France métropolitaine
Le nombre de logements augmente moins vite depuis 2007
Au 1er janvier 2022, la France métropolitaine compte 36,6 millions de logements sur les 37,6 millions de France hors Mayotte (figure 1, sources), soit 12,9 millions de logements supplémentaires depuis 1982. L’évolution du parc de logements résulte de différents facteurs. La construction de logements neufs ainsi que la transformation de locaux non résidentiels en logements (réaffectations) contribuent à augmenter le nombre de logements. Inversement, les démolitions et les changements d’usage de locaux d’habitation (désaffectations) réduisent le parc.
Depuis le début des années 1980, le parc s’est accru de 1,1 % par an en moyenne. Le taux de croissance du parc a peu évolué sur l’ensemble de la période : il est toutefois un peu moins élevé depuis 2007, et notamment sur les cinq dernières années (+ 0,9 % par an en moyenne, figure 2). Sur 100 logements en 2022, 82 sont des résidences principales, 10 sont des résidences secondaires ou logements occasionnels, et 8 sont vacants.
tableauFigure 1 – Répartition du parc de logements selon la catégorie
1982 | 2022 | Évolution annuelle moyenne (en %) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Nombre de logements (en milliers) |
Répartition (en %) |
Nombre de logements (en milliers) |
Répartition (en %) |
||
France hors Mayotte | 24 023 | 100,0 | 37 553 | 100,0 | 1,1 |
Résidences principales | 19 849 | 82,6 | 30 744 | 81,9 | 1,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 2 279 | 9,5 | 3 690 | 9,8 | 1,2 |
Logements vacants | 1 895 | 7,9 | 3 119 | 8,3 | 1,3 |
France métropolitaine | 23 652 | 100,0 | 36 590 | 100,0 | 1,1 |
Résidences principales | 19 542 | 82,6 | 29 964 | 81,8 | 1,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 2 260 | 9,6 | 3 631 | 10,0 | 1,2 |
Logements vacants | 1 850 | 7,8 | 2 995 | 8,2 | 1,2 |
DOM | 371 | 100,0 | 963 | 100,0 | 2,4 |
Résidences principales | 308 | 82,9 | 781 | 81,1 | 2,4 |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 19 | 5,0 | 59 | 6,1 | 2,9 |
Logements vacants | 45 | 12,1 | 123 | 12,8 | 2,6 |
- Lecture : en 2022, la France hors Mayotte compte 30 744 milliers de résidences principales. Ces dernières représentent 81,9 % de son parc et ont augmenté de 1,1 % en moyenne par an depuis 1982.
- Champ : France hors Mayotte.
- Sources : Insee ; ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Service des données et études statistiques (SDES) ; estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier 2022.
tableauFigure 2 – Évolution annuelle moyenne du nombre de logements par catégorie
1987-1992 | 1992-1997 | 1997-2002 | 2002-2007 | 2007-2012 | 2012-2017 | 2017-2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Résidences principales | 1,1 | 1,1 | 1,2 | 1,3 | 0,9 | 0,8 | 0,8 |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 1,6 | 0,3 | 0,4 | 0,9 | 0,5 | 1,6 | 1,2 |
Logements vacants | 0,3 | 0,5 | – 0,2 | 0,6 | 4,3 | 2,6 | 1,2 |
Ensemble | 1,1 | 1,0 | 1,1 | 1,2 | 1,1 | 1,0 | 0,9 |
- Lecture : entre 2017 et 2022, le nombre de résidences principales augmente en moyenne de 0,8 % par an.
- Champ : France métropolitaine.
- Sources : Insee ; ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Service des données et études statistiques (SDES) ; estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier 2022.
graphiqueFigure 2 – Évolution annuelle moyenne du nombre de logements par catégorie
Le nombre de résidences principales augmente également moins vite
Depuis 1982, le nombre de résidences principales s’est accru de 53 % en France métropolitaine. Cette hausse a été portée par la croissance démographique (+ 21 % sur cette même période), mais également par la baisse de la taille des ménages (mises en couple plus tardives, ruptures d’union, vieillissement démographique). Toutefois, depuis une quinzaine d’années, le nombre de résidences principales croît à un rythme un peu moins soutenu que l’ensemble du parc, alors qu’il avait augmenté un peu plus vite que ce dernier entre 1992 et le milieu des années 2000. En conséquence, la part des résidences principales diminue légèrement : 81,8 % en 2022, contre 82,6 % en 1982.
Depuis le début des années 2010, le nombre de résidences secondaires et de logements occasionnels augmente plus vite que l’ensemble du parc ; il avait progressé de façon moins soutenue que ce dernier à partir de 1992.
Les logements vacants augmentent nettement depuis 2007 (+ 2,7 % par an en moyenne entre 2007 et 2022), et plus fortement que dans le passé (+ 0,4 % par an en moyenne entre 1982 et 2007). Leur nombre s’accroît à un rythme supérieur à celui de l’ensemble du parc (+ 1,0 % par an en moyenne entre 2007 et 2022). Néanmoins, la hausse du nombre de logements vacants s’atténue sur les dernières années (+ 1,2 % sur la période 2017-2022, après + 2,6 % sur la période 2012-2017). La vacance peut provenir d’une inadéquation de l’offre avec la demande en matière de taille, localisation, prix, par exemple, ou correspondre à des logements en mauvais état. Il peut aussi s’agir de logements inoccupés sans être pour autant immédiatement habitables. Ils peuvent être proposés à la vente ou à la location, en attente d’occupation ou de règlement de succession, ou encore sans affectation précise (logements à réhabiliter, par exemple). La vacance peut être aussi la conséquence du départ en maison de retraite de personnes âgées, sans que le logement soit mis en vente ou en location.
En 2022, l’habitat individuel représente 55 % des logements, comme en 1982. Ce type d’habitat est majoritaire parmi les résidences principales comme parmi les résidences secondaires et les logements occasionnels. Depuis 2007, sa part recule légèrement, car le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui des logements individuels (figure 3). Depuis 2013, les logements achevés dans l’année sont en effet plus souvent collectifs qu’individuels.
tableauFigure 3 – Évolution annuelle moyenne du nombre de logements par type d'habitat
1987-1992 | 1992-1997 | 1997-2002 | 2002-2007 | 2007-2012 | 2012-2017 | 2017-2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Individuel | 1,1 | 0,8 | 1,2 | 1,3 | 1,0 | 0,9 | 0,7 |
Collectif | 1,1 | 1,2 | 0,9 | 1,0 | 1,2 | 1,3 | 1,2 |
Ensemble | 1,1 | 1,0 | 1,1 | 1,2 | 1,1 | 1,0 | 0,9 |
- Lecture : entre 2017 et 2022, le nombre de logements individuels augmente en moyenne de 0,7 % par an.
- Champ : France métropolitaine.
- Sources : Insee ; ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Service des données et études statistiques (SDES) ; estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier 2022.
graphiqueFigure 3 – Évolution annuelle moyenne du nombre de logements par type d'habitat
La part de logements dans les unités urbaines hors Paris est plus importante qu’en 1982
Depuis le début des années 1980, la répartition du parc de logements selon la taille de l’unité urbaine a évolué sous l’effet de deux phénomènes. Tout d’abord, la croissance du parc a évolué de façon hétérogène sur le territoire. Sa répartition s’est également modifiée avec le phénomène d’extension urbaine, par l’apparition de nouvelles unités urbaines ou l’agrandissement d’unités urbaines déjà existantes.
En 2022, 16 % des résidences principales se situent dans l’unité urbaine de Paris et 20 % dans une commune hors unité urbaine (figure 4). Ces proportions ont légèrement diminué depuis 1982 (18 % dans l’unité urbaine de Paris et 23 % dans une commune hors unité urbaine) au profit des unités urbaines autres que Paris (64 % en 2022, contre 59 % en 1982).
En 2022, 77 % des résidences secondaires et des logements occasionnels sont situés dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants, contre seulement 52 % des résidences principales. Cependant, cette part a globalement diminué par rapport à 1982 (où elle atteignait 83 %) : dans les communes hors unité urbaine, elle a nettement baissé par rapport au début des années 1980 (de 52 % en 1982 à 37 % en 2022), alors que celle dans les unités urbaines de moins de 100 000 habitants s’est accrue (de 31 % à 40 %). Ces deux tendances inverses s’expliquent par une évolution plus faible du nombre de résidences secondaires et logements occasionnels dans les communes hors unité urbaine par rapport aux autres communes et par le passage de communes hors unité urbaine à l’espace urbain.
La majorité des logements vacants (60 %) se situent dans une commune hors unité urbaine ou dans une unité urbaine de moins de 100 000 habitants. La part des logements vacants hors unité urbaine s’est réduite par rapport au début des années 1980, passant de 30 % en 1982 à 24 % en 2022, tout comme la part des logements vacants au sein de l’unité urbaine de Paris, passant de 17 % à 13 %. Au contraire, la part des logements vacants dans les unités urbaines de moins de 100 000 habitants a augmenté, passant de 29 % en 1982 à 35 % en 2022.
Enfin, l’habitat individuel est d’autant plus fréquent que la taille de l’unité urbaine à laquelle appartient la commune est petite, et ce pour toutes les catégories de logements (résidence principale ou autre).
tableauFigure 4a – Répartition des logements selon le type d’habitat et la taille de l’unité urbaine au 1er janvier 2022
Résidences principales | Résidences secondaires et logements occasionnels | Logements vacants | Ensemble des logements | |
---|---|---|---|---|
Communes hors unité urbaine | 20,1 | 37,4 | 24,1 | 22,2 |
Individuel | 18,7 | 28,8 | 20,8 | 19,9 |
Collectif | 1,5 | 8,6 | 3,2 | 2,3 |
Unités urbaines de moins de 100 000 habitants | 32,1 | 39,8 | 35,4 | 33,2 |
Individuel | 21,3 | 21,0 | 17,9 | 21,0 |
Collectif | 10,8 | 18,8 | 17,5 | 12,1 |
Unités urbaines de 100 000 habitants ou plus (hors Paris) | 31,7 | 16,2 | 28,0 | 29,9 |
Individuel | 12,5 | 3,7 | 7,3 | 11,2 |
Collectif | 19,3 | 12,5 | 20,7 | 18,7 |
Unité urbaine de Paris | 16,0 | 6,5 | 12,6 | 14,8 |
Individuel | 3,4 | 0,4 | 1,7 | 3,0 |
Collectif | 12,6 | 6,2 | 10,9 | 11,8 |
Ensemble des communes | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
Individuel | 55,9 | 53,9 | 47,7 | 55,0 |
Collectif | 44,1 | 46,1 | 52,3 | 45,0 |
- Lecture : en 2022, 16,0 % des résidences principales se situent dans l’unité urbaine de Paris. 3,4 % des résidences principales sont des logements individuels situés dans l’unité urbaine de Paris.
- Champ : France métropolitaine, zonage en unités urbaines de 2020.
- Sources : Insee ; ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Service des données et études statistiques (SDES) ; estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier 2022.
Six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale
En 2022, 58 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale (figure 5). Cette part est stable depuis 2010, après avoir augmenté de façon continue depuis 1982 où elle était de 50 %. La part des propriétaires sans charge de remboursement s’est sensiblement accrue jusqu’en 2010 (38 %, contre 27 % en 1982), en partie sous l’effet du vieillissement de la population, avant de se stabiliser jusqu’en 2017 puis de légèrement diminuer (37 % en 2022). La part des propriétaires accédants se stabilise quant à elle à 20 % depuis une quinzaine d’années, possiblement en lien avec l’allongement des durées d’emprunt. Entre 1990 et le milieu des années 2000, elle avait baissé de façon continue, de 26 % à 20 %.
La part des ménages locataires de leur résidence principale se maintient aux environs de 40 % depuis 1990, soit un niveau un peu plus faible qu’en 1982 (41 %). Les logements détenus par des bailleurs publics représentent 17 % du parc de résidences principales, ceux détenus par des bailleurs privés, 23 %. La part des bailleurs publics est stable depuis le milieu des années 1990, alors qu’elle avait nettement augmenté auparavant. Enfin, la proportion des ménages logés gratuitement a baissé de façon continue depuis 1982 (2,4 % en 2022).
tableauFigure 5 – Répartition des résidences principales selon le statut d'occupation
1982 | 1992 | 2002 | 2012 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Propriétaires | 50,5 | 54,8 | 56,1 | 57,8 | 57,6 |
Propriétaires sans charge de remboursement | 27,2 | 30,5 | 35,0 | 37,8 | 37,3 |
Accédants à la propriété | 23,3 | 24,3 | 21,1 | 19,9 | 20,2 |
Locataires | 41,0 | 39,2 | 39,6 | 39,4 | 40,0 |
Bailleurs publics | 14,4 | 17,0 | 17,7 | 17,2 | 16,9 |
Bailleurs privés | 26,6 | 22,2 | 21,9 | 22,2 | 23,1 |
Logés gratuitement | 8,6 | 6,0 | 4,2 | 2,8 | 2,4 |
Ensemble | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
- Note : les bailleurs publics regroupent les bailleurs HLM, les autres bailleurs sociaux tels que les sociétés d'économie mixte (SEM), l'État, les collectivités locales et les établissements publics. Les bailleurs privés regroupent les ménages propriétaires bailleurs et les bailleurs autres personnes morales (associations, mutuelles, banques, sociétés d'assurance, sociétés immobilières, etc.).
- Lecture : en 2022, 57,6 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale.
- Champ : France métropolitaine.
- Sources : Insee ; ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Service des données et études statistiques (SDES) ; estimations annuelles du parc de logements au 1er janvier 2022.
Le nombre de logements s’accroît plus fortement dans les DOM qu’en France métropolitaine
Dans les départements d’outre-mer (DOM) hors Mayotte, le parc de logements augmente plus rapidement qu’en France métropolitaine, en lien avec une forte croissance de la population. Cependant, l’augmentation du nombre de logements s’atténue : + 1,5 % en moyenne par an depuis dix ans, contre + 2,7 % entre 1982 et 2012.
En 2022, dans les DOM, 81 % des logements sont des résidences principales, 6 % des résidences secondaires ou logements occasionnels et 13 % des logements vacants (figure 1). Depuis 2008, le nombre de résidences principales s’accroît un peu moins vite que l’ensemble du parc. Ainsi, la part des résidences principales est légèrement plus faible qu’en 1982 (83 %). L’habitat individuel représente les deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins, une proportion nettement plus élevée qu’en France métropolitaine. Sa part baisse lentement depuis le début des années 1980 (78 % en 1982). Il reste toutefois majoritaire aussi bien pour les résidences principales, les résidences secondaires ou logements occasionnels et les logements vacants.
Sources
Les estimations annuelles du parc de logements (EAPL) font la synthèse et la mise en cohérence de plusieurs sources, la principale étant le recensement de la population, dont les dernières données disponibles sont relatives au 1er janvier 2019.
En France métropolitaine, l’estimation s’appuie également sur d’autres sources, notamment les fichiers de la taxe d’habitation, le répertoire de gestion du recensement (répertoire des immeubles localisés) et l’enquête Logement de l'Insee (à la date de réalisation des estimations du parc de logements 2022, les résultats de l’enquête Logement 2020 ne sont pas encore disponibles. C’est donc sur ceux de 2013 que l’estimation s’appuie.).
Pour les DOM, l’estimation est principalement réalisée à l'aide du recensement et des enquêtes Logement de 2006 et 2013.
Les données relatives aux trois dernières années (2020, 2021 et 2022) sont provisoires et seront révisées chaque année jusqu’à ce qu’un chiffrage définitif soit établi par le recensement.
L’estimation définitive du nombre total de logements pour l’année 2019 n’est pas issue du recensement de la population 2019 (RP 2019), contrairement aux années précédentes. En effet, du fait du report de l’enquête annuelle de recensement de 2021 et d’améliorations méthodologiques en cours de mise en œuvre, l’évolution du nombre de logements est légèrement sous-estimée dans le RP 2019. L’estimation définitive du nombre total de logements pour l’année 2019 correspond donc à celle mesurée lors de la campagne des EAPL 2021 en France métropolitaine et dans les DOM. Néanmoins, le RP 2019 est intégré en structure afin de déterminer la répartition des logements selon leur catégorie (résidence principale, résidence secondaire ou logement occasionnel, ou logement vacant) ou leur type d’habitat (individuel ou collectif) en 2019.
La répartition du parc de logements selon la taille de l’unité urbaine intègre les révisions successives du zonage en unités urbaines (1982, 1990, 1999, 2010 et 2020). Entre deux révisions du zonage en unités urbaines, la répartition en tranches urbaines, selon le caractère individuel ou collectif du logement et selon la catégorie de logements, est lissée par interpolation linéaire.
Définitions
Une résidence principale est un logement occupé de façon habituelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes qui constituent un ménage.
Une résidence secondaire est un logement utilisé pour des séjours de courte durée (week-ends, loisirs, ou vacances). Les logements meublés mis en location pour des séjours touristiques sont également classés en résidences secondaires. Distinguer logements occasionnels et résidences secondaires est parfois difficile, c'est pourquoi ils sont souvent regroupés.
Un logement occasionnel est un logement ou une pièce indépendante utilisée occasionnellement pour des raisons professionnelles (par exemple, un pied-à-terre professionnel d'une personne qui ne rentre qu'en fin de semaine auprès de sa famille).
Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l'un des cas suivants : proposé à la vente, à la location ; déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d'occupation ; en attente de règlement de succession ; conservé par un employeur pour un usage futur au profit d'un de ses employés ; gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (par exemple, un logement très vétuste).
Un logement individuel est un logement dans une maison individuelle. Une maison individuelle peut comporter deux logements individuels s'ils ont été construits par le même maître d'ouvrage d'après le code de la construction et de l'habitation.
Un logement collectif (appartement) fait partie d’un bâtiment dans lequel sont superposés plus de deux logements distincts et dont certains ne disposent pas d’un accès privatif.
La notion d'unité urbaine repose sur la continuité du bâti et le nombre d'habitants. On appelle unité urbaine une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.
Un propriétaire accédant a encore des emprunts à rembourser pour l'achat de sa résidence principale.
Les bailleurs publics regroupent les organismes d’habitations à loyer modéré (HLM), les sociétés d’économie mixte (SEM), l’État, les collectivités locales et les établissements publics ; que le logement soit conventionné ou non et que son loyer relève de la législation HLM ou non.
Les bailleurs privés se définissent comme des ménages propriétaires bailleurs ou des bailleurs personnes morales appartenant au secteur privé.
Le répertoire d'immeubles localisés (RIL), disponible pour les communes de 10 000 habitants ou plus, contient l'ensemble des adresses de logements (les habitations, les établissements touristiques et les communautés) nécessaires au recensement de la population et au calcul des populations de référence.
Il intègre notamment le nombre de logements, le type d'habitation, le caractère habitable des adresses et leur géolocalisation.
Ce répertoire permet de constituer les bases de sondage des enquêtes de recensement des communes de 10 000 habitants ou plus. Tous les ans, l’échantillon de 8 % des logements habitables d’une grande commune est déterminé à partir des adresses du RIL. Par ailleurs, le nombre de logements habitables du RIL intervient directement dans le calcul du niveau de la population de référence des grandes communes.
Initialisé à partir d’informations issues du recensement général de la population de 1999, ce répertoire est mis à jour par l’Insee et les communes à partir des fichiers de permis de construire et de remontées d'informations locales (mises à jour de la commune, résultats des enquêtes de recensement, enquêtes sur la qualité du RIL menées par l'Insee, etc). Dans les DOM, le RIL est essentiellement mis à jour à partir d'enquêtes réalisées sur le terrain.
La création et la mise à jour du RIL sont définies par un arrêté du 19 juillet 2000.
Pour en savoir plus
Freppel C., « 37,2 millions de logements en France au 1er janvier 2021 », Insee Focus n° 254, novembre 2021.
Brutel C., « 50 ans d’évolution des résidences principales : des logements plus grands et moins peuplés », Insee Première n° 1865, juin 2021.
Costemalle V., « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », Insee Focus n° 210, octobre 2020.
Vallès V., « 374 000 logements supplémentaires chaque année entre 2010 et 2015 - La vacance résidentielle s’accentue », Insee Première n° 1700, juin 2018.
Daguet F., « Des ménages toujours plus nombreux, toujours plus petits », Insee Première n° 1663, août 2017.
Arnold C., Boussard J., « L’accès à la propriété en recul depuis la crise de 2008 », in Les conditions de logement en France, coll. « Insee Références », édition 2017.