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Insee Conjoncture Pays de la Loire · Octobre 2022 · n° 41
Insee Conjoncture Pays de la LoireEmploi et taux de chômage quasi stables, l’activité ralentit en juillet - 2e trimestre 2022 − 3e trimestre 2022 Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2022

Charles Battesti, Guillaume Coutard, Christelle Manceau (Insee)

Au 2e trimestre 2022, l’emploi salarié progresse dans les Pays de la Loire (+ 0,3 %), grâce au dynamisme des secteurs tertiaire marchand et industriel, tandis que l’emploi intérimaire recule de nouveau. Le taux de chômage est quasi stable, à 6,0 % et reste inférieur à celui du niveau français (7,4 %). L’activité économique accélère au deuxième trimestre mais ralentit en juillet, affectée notamment par le contexte international. Dans la construction, les mises en chantier se maintiennent. La fréquentation hôtelière retrouve quasiment son niveau d’avant-crise. Les créations d’entreprises sont de nouveau en repli tandis que les défaillances accélèrent.

Insee Conjoncture Pays de la Loire
No 41
Paru le :Paru le07/10/2022

L’emploi progresse au 2ᵉ trimestre

Au 2ᵉ trimestre 2022, dans les Pays de la Loire, l’emploi salarié progresse de nouveau mais avec un léger ralentissement par rapport au trimestre précédent : + 0,3 %, après + 0,4 % au 1er trimestre 2022. La région compte ainsi 1,55 million d’emplois salariés, soit une création nette de 4 600 emplois. En France, l’emploi progresse un peu plus (+ 0,4 %), malgré un contexte de tensions géopolitiques suite au déclenchement de la guerre en Ukraine. Au total, au 2ᵉ trimestre 2022, l’emploi salarié dépasse de 2,4 % (soit + 35 930 emplois) son niveau d’un an auparavant et de 5,0 % son niveau d’avant-crise du 2ᵉ trimestre 2019 (contre respectivement + 2,2 % et + 4,0 % en France). Près du quart de cette hausse s’explique par le dynamisme des contrats en alternance.

L’emploi augmente de 0,4 % en Loire-Atlantique et dans la Sarthe, de 0,3 % en Vendée et de 0,2 % en Mayenne. Il est stable en Maine-et-Loire. La région bénéficie autant de la croissance de l’emploi privé que de l’emploi public alors que la hausse en France est portée par l'emploi salarié privé. Sur un an, l’emploi privé augmente de 2,8 % dans la région, comme en France. Sur la même période, l’emploi public augmente de 0,6 % dans la région et de 0,1 % en France.

Le tertiaire marchand progresse, l’intérim recule encore

Dans le secteur tertiaire marchand hors intérim, l’emploi salarié maintient sa dynamique : + 0,7 %, comme au trimestre précédent, soit une création nette de 4 770 emplois. En France, la hausse est un peu plus forte (+ 0,8 %). Le secteur de l’information-communication connaît la plus forte croissance (+ 3,1 %, soit + 1 290 emplois). Viennent ensuite les secteurs de l’hébergement-restauration (+ 1,7 %, + 930 emplois) et des services aux ménages (+ 1,1 %, + 750 emplois). L’emploi augmente également dans les secteurs des services financiers, des services aux entreprises et du commerce (de + 0,8 % à + 0,2 %). Il est stable dans le transport et recule légèrement dans les services immobiliers (− 0,2 %). La hausse est plus prononcée en Vendée (+ 1,1 %) que dans les autres départements (de + 0,5 % à + 0,7 %). Sur un an, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim augmente de 4,1 %, contre + 3,8 % en France.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Pays de la Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Pays de la Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 100,0 100,1 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,4 100,2 100,5 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,3 100,8 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,9 100,4 101,2 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,4 100,6 101,8 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,8 100,8 102,2 101,0
3ᵉ trim. 2016 102,2 101,1 102,5 101,3
4ᵉ trim. 2016 102,5 101,2 102,9 101,4
1ᵉ trim. 2017 103,3 101,6 103,8 101,9
2ᵉ trim. 2017 103,7 102,0 104,4 102,5
3ᵉ trim. 2017 104,2 102,1 105,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 104,9 102,5 105,9 103,2
1ᵉ trim. 2018 105,2 102,7 106,2 103,5
2ᵉ trim. 2018 105,3 102,8 106,5 103,7
3ᵉ trim. 2018 105,5 102,8 106,7 103,7
4ᵉ trim. 2018 106,0 103,1 107,3 104,1
1ᵉ trim. 2019 106,6 103,6 107,9 104,8
2ᵉ trim. 2019 106,8 103,9 108,1 105,0
3ᵉ trim. 2019 107,2 104,3 108,6 105,6
4ᵉ trim. 2019 107,8 104,6 109,3 106,0
1ᵉ trim. 2020 105,5 102,5 106,3 103,2
2ᵉ trim. 2020 105,3 101,9 106,3 102,8
3ᵉ trim. 2020 107,1 103,8 108,1 104,7
4ᵉ trim. 2020 107,5 103,8 108,5 104,6
1ᵉ trim. 2021 108,3 104,5 109,8 105,6
2ᵉ trim. 2021 109,6 105,7 111,2 107,1
3ᵉ trim. 2021 110,3 106,6 112,2 108,2
4ᵉ trim. 2021 111,4 107,3 113,5 109,1
1ᵉ trim. 2022 111,8 107,6 114,0 109,6
2ᵉ trim. 2022 112,2 108,0 114,3 110,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 98,6 99,8 100,2 100,1
2ᵉ trim. 2015 97,9 99,6 100,7 100,4
3ᵉ trim. 2015 97,5 99,5 100,9 100,5
4ᵉ trim. 2015 96,9 99,5 101,4 100,5
1ᵉ trim. 2016 97,2 99,6 102,2 100,6
2ᵉ trim. 2016 97,4 99,6 102,7 100,9
3ᵉ trim. 2016 97,0 99,6 103,2 101,3
4ᵉ trim. 2016 96,8 100,1 103,2 101,3
1ᵉ trim. 2017 97,5 100,4 104,0 101,6
2ᵉ trim. 2017 97,5 101,1 104,5 101,5
3ᵉ trim. 2017 98,3 101,2 105,1 101,2
4ᵉ trim. 2017 99,2 101,7 105,9 101,5
1ᵉ trim. 2018 99,4 102,1 106,5 101,4
2ᵉ trim. 2018 99,8 102,4 107,4 101,0
3ᵉ trim. 2018 100,6 103,0 107,4 101,0
4ᵉ trim. 2018 101,0 103,6 108,3 101,1
1ᵉ trim. 2019 101,7 104,3 108,9 101,3
2ᵉ trim. 2019 101,9 104,3 109,4 101,4
3ᵉ trim. 2019 102,9 104,8 109,9 101,6
4ᵉ trim. 2019 103,3 105,2 110,9 101,8
1ᵉ trim. 2020 103,0 104,9 109,7 102,0
2ᵉ trim. 2020 103,6 104,5 108,8 101,2
3ᵉ trim. 2020 104,5 103,9 110,6 102,3
4ᵉ trim. 2020 105,5 103,8 110,0 103,3
1ᵉ trim. 2021 106,8 104,0 111,5 103,3
2ᵉ trim. 2021 107,6 104,4 113,3 103,7
3ᵉ trim. 2021 108,9 104,9 115,2 103,0
4ᵉ trim. 2021 109,7 105,4 116,2 103,9
1ᵉ trim. 2022 109,9 105,6 117,1 104,2
2ᵉ trim. 2022 109,9 106,0 117,9 104,5
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Pays de la Loire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le nombre d’intérimaires, comptabilisés dans le tertiaire, quel que soit le secteur dans lequel ils effectuent leurs missions, recule de 2,4 %, après − 1,4 % au trimestre précédent. En France, il se replie également (− 2,5 %). L’intérim recule plus fortement en Mayenne en lien avec la baisse de l’activité dans les industries agroalimentaires (− 5,4 %), en Vendée (− 5,4 %) et en Maine-et-Loire (− 3,7 %) qu’en Loire-Atlantique (− 0,9 %). La Sarthe est le seul département où l’intérim progresse légèrement (+ 0,2 %). Cependant, sur un an, l’emploi intérimaire progresse dans la région (+ 2,5 %), un peu plus qu’en France (+ 2,2 %). L’emploi intérimaire dépasse amplement son niveau d’avant-crise dans la région (+ 3,9 %), mais reste inférieur en France (− 0,5 %).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Pays de la Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,4 99,8
2ᵉ trim. 2015 106,4 103,7
3ᵉ trim. 2015 111,4 107,5
4ᵉ trim. 2015 117,3 109,9
1ᵉ trim. 2016 122,4 110,1
2ᵉ trim. 2016 123,9 112,7
3ᵉ trim. 2016 129,1 116,8
4ᵉ trim. 2016 133,4 121,9
1ᵉ trim. 2017 140,0 126,9
2ᵉ trim. 2017 146,3 132,7
3ᵉ trim. 2017 156,2 137,3
4ᵉ trim. 2017 162,6 142,4
1ᵉ trim. 2018 161,9 143,5
2ᵉ trim. 2018 157,1 141,1
3ᵉ trim. 2018 157,3 141,1
4ᵉ trim. 2018 153,7 137,6
1ᵉ trim. 2019 157,3 142,5
2ᵉ trim. 2019 156,7 141,0
3ᵉ trim. 2019 157,3 140,5
4ᵉ trim. 2019 158,5 138,0
1ᵉ trim. 2020 100,3 84,8
2ᵉ trim. 2020 115,3 103,1
3ᵉ trim. 2020 141,3 125,7
4ᵉ trim. 2020 147,3 130,5
1ᵉ trim. 2021 154,2 133,6
2ᵉ trim. 2021 158,9 137,2
3ᵉ trim. 2021 161,7 139,1
4ᵉ trim. 2021 169,3 146,6
1ᵉ trim. 2022 166,9 143,8
2ᵉ trim. 2022 162,9 140,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi industriel accélère, celui de la construction se stabilise

L’emploi industriel progresse au 2ᵉ trimestre dans la région (+ 0,4 %, après + 0,2 % au trimestre précédent). En France, il augmente également (+ 0,3 %). Il est en hausse dans tous les départements des Pays de la Loire. La progression est plus nette en Maine-et-Loire, en Loire-Atlantique et dans la Sarthe (entre + 0,5 % et + 0,6 %) qu’en Mayenne (+ 0,2 %) et en Vendée (+ 0,1 %). L’emploi augmente dans les secteurs de cokéfaction-raffinage (+ 0,9 %) et des autres branches industrielles (+ 0,8 %). La croissance est plus modérée dans les secteurs du transport (+ 0,5 %) et des biens d’équipement (+ 0,4 %). En revanche, l’emploi recule dans l’industrie agro-alimentaire (− 0,5 %). Sur un an, l’emploi industriel progresse de 1,5 % dans la région et de 1,1 % en France.

Dans la construction, l’emploi se stabilise, après + 0,2 % au trimestre précédent. Il est stable aussi en France. Cependant, parmi les départements de la région, les évolutions sont contrastées : si l’emploi progresse en Mayenne (+ 0,7 %), en Vendée (+ 0,3 %) et en Maine-et-Loire (+ 0,2 %), il se replie en Loire-Atlantique (− 0,2 %) et dans la Sarthe (− 0,3 %). Sur un an, l’emploi dans la construction croît plus fortement dans la région (+ 2,2 %) qu’en France (+ 1,5 %).

Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l’Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Pays de la Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 9,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 8,9 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,1 10,5
3ᵉ trim. 2015 9,0 10,4
4ᵉ trim. 2015 8,8 10,2
1ᵉ trim. 2016 8,8 10,2
2ᵉ trim. 2016 8,5 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,4 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,0 9,6
2ᵉ trim. 2017 7,9 9,5
3ᵉ trim. 2017 7,9 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,4 9,0
1ᵉ trim. 2018 7,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 7,4 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,4 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,2 8,7
1ᵉ trim. 2019 7,2 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
4ᵉ trim. 2019 6,9 8,2
1ᵉ trim. 2020 6,7 7,9
2ᵉ trim. 2020 6,6 7,1
3ᵉ trim. 2020 7,9 9,0
4ᵉ trim. 2020 6,8 8,1
1ᵉ trim. 2021 6,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 6,6 7,9
3ᵉ trim. 2021 6,6 8,0
4ᵉ trim. 2021 6,0 7,4
1ᵉ trim. 2022 5,9 7,3
2ᵉ trim. 2022 6,0 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Le taux de chômage est quasi stable au 2ᵉ trimestre

Au 2ᵉ trimestre 2022, le taux de chômage dans les Pays de la Loire est quasi stable : + 0,1 point, comme au niveau national. Il s’établit à 6,0 % de la population active (contre 7,4 % en France). Dans la région, le taux de chômage est inférieur de 0,6 point à son niveau d’un an auparavant, et 1,0 point au-dessous de son niveau d’avant crise du 2ᵉ trimestre 2019. Les Pays de la Loire font partie des trois régions ayant le plus faible taux de chômage, devancés par la Bretagne et à égalité avec la Corse. Le taux de chômage est quasi stable en Loire-Atlantique et en Vendée. Il progresse en Maine-et-Loire (+ 0,2 point) et dans la Sarthe (+ 0,3 point). S’il progresse aussi en Mayenne (+ 0,3 point), le taux de chômage s’établit à 5,1 %, troisième plus faible taux des départements français derrière le Cantal et la Lozère et à égalité avec le Jura.

Après avoir bondi de 33,1 % entre mars et avril 2020, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A baisse tendanciellement. Pourtant, après sept trimestres consécutifs de recul, il se stabilise au 2ᵉ trimestre 2022 (+ 0,7 %, après − 6,2 % en moyenne au 1er trimestre 2022). Il se situe à 17,2 %, au-dessous de son niveau du 2ᵉ trimestre 2021. On dénombre ainsi 140 600 demandeurs d’emplois de catégorie A en moyenne au 2ᵉ trimestre 2022 dans la région.

L’activité économique ralentit en juillet

Depuis la fin des restrictions sanitaires en juin 2021, l’activité est supérieure à son niveau d’avant-crise. Mesurée par le nombre d’heures de travail payées par les employeurs (donc hors chômage partiel), l’activité dans la région accélère au 2e trimestre : + 3 % en avril, + 5 % en mai et + 6 % en juin. L’activité ralentit ensuite en juillet mais resterait supérieure de 2 % à son niveau de 2019. En France, l’activité ralentit également en juillet (+ 1 %, après + 5 % en juin). La situation est contrastée selon les départements : en juillet, l’activité est supérieure à son niveau de 2019 en Maine-et Loire (+ 3 %), en Vendée (+ 3 %), et en Loire-Atlantique (+ 3 %). Elle est quasi stable dans la Sarthe et en Mayenne, départements où sont implantés des secteurs industriels en difficulté.

Dans la région, l’ensemble du tertiaire marchand ralentit (+ 5 % en juillet, après + 9 % en juin), mais reste le principal contributeur à la hausse d’activité. L’hébergement-restauration est très dynamique de mai à juillet (+ 7 % à + 9 %). En juillet, l’activité ralentit dans le tertiaire non marchand (+ 4 %, après + 6 % en juin) et surtout dans la construction, stable en juillet après + 5 % en juin. Elle se replie dans l’industrie (− 4 %, après + 1 % en juin), en particulier dans la fabrication de matériels de transport (− 10 %). L’industrie et la construction sont en effet particulièrement affectées par des difficultés d’approvisionnement renforcées par la guerre en Ukraine.

Figure 5Contribution à l’activité, par secteur

en %
Contribution à l’activité, par secteur (en %)
Construction Industrie Tertiaire marchand Tertiaire non marchand
février 2021 0,3 -1,0 -1,7 0,3
mars 2021 0,3 -0,8 -1,3 0,5
avril 2021 0,2 -1,2 -3,6 0,1
mai 2021 0,0 -1,5 -1,9 0,3
juin 2021 0,5 -0,4 1,4 0,4
juillet 2021 0,2 -0,9 1,6 0,3
août 2021 -0,1 -0,6 1,8 0,5
septembre 2021 0,4 -0,5 2,3 0,5
octobre 2021 0,3 -0,7 2,4 0,3
novembre 2021 0,4 -0,1 3,0 0,5
décembre 2021 0,1 -0,3 2,9 0,5
janvier 2022 0,6 -0,9 2,8 0,4
février 2022 0,5 -0,3 3,8 0,5
mars 2022 0,6 0,0 4,4 0,7
avril 2022 0,2 -0,8 3,4 0,5
mai 2022 0,5 -0,5 3,9 0,7
juin 2022 0,5 0,2 4,5 0,7
juillet 2022 0,0 -1,0 2,8 0,4
  • Note : contributions sectorielles à l’évolution des volumes d’heures rémunérées par rapport au même mois de l’année 2019.
  • Source : Calculs Insee à partir de sources diverses.

Figure 5Contribution à l’activité, par secteur

  • Note : contributions sectorielles à l’évolution des volumes d’heures rémunérées par rapport au même mois de l’année 2019.
  • Source : Calculs Insee à partir de sources diverses.

Les transactions bancaires se maintiennent à un niveau élevé

Au 2e trimestre 2022, suite au retrait du passe sanitaire le 14 mars, les transactions bancaires dépassent amplement leur niveau de 2019. Dans la région, elles augmentent de 16 % en moyenne au 2e trimestre, contre + 12 % en France. La hausse se poursuit en juillet (+ 14 %) et en août (+ 14 %), en lien avec la normalisation de la situation sanitaire mais aussi en raison de la forte accélération des prix liée aux tensions sur les approvisionnements et à l’impact de la guerre sur les cours de l’énergie et des matières premières. Les transactions accélèrent de nouveau les trois premières semaines de septembre (+ 16 %, contre + 12 % en France).

Avertissement sur les cartes bancaires CB

Les données utilisées proviennent de Cartes Bancaires CB et couvrent l’essentiel des transactions par carte bancaire, à l’exception des transactions CB en vente à distance (internet). Elles sont issues d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale afin de respecter les exigences de confidentialité.

Figure 6Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

en %
Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)
année semaine premier jour de la semaine Pays de la Loire France entière
2020 2 06/01/2020 3,7 3,3
2020 3 13/01/2020 4,4 4,1
2020 4 20/01/2020 6,7 6,9
2020 5 27/01/2020 3,6 4,5
2020 6 03/02/2020 3,0 2,8
2020 7 10/02/2020 5,8 2,3
2020 8 17/02/2020 3,8 4,0
2020 9 24/02/2020 -0,9 0,0
2020 10 02/03/2020 3,6 4,1
2020 11 09/03/2020 9,5 8,3
2020 12 16/03/2020 -38,4 -40,5
2020 13 23/03/2020 -56,4 -57,9
2020 14 30/03/2020 -53,6 -54,4
2020 15 06/04/2020 -46,0 -46,6
2020 16 13/04/2020 -49,9 -48,4
2020 17 20/04/2020 -42,4 -41,5
2020 18 27/04/2020 -46,2 -44,9
2020 19 04/05/2020 -35,1 -34,4
2020 20 11/05/2020 9,9 3,9
2020 21 18/05/2020 5,3 -1,2
2020 22 25/05/2020 8,8 2,9
2020 23 01/06/2020 7,1 2,5
2020 24 08/06/2020 10,6 4,3
2020 25 15/06/2020 9,9 7,2
2020 26 22/06/2020 -0,6 -4,2
2020 27 29/06/2020 -0,1 -1,5
2020 28 06/07/2020 7,7 6,0
2020 29 13/07/2020 10,6 8,7
2020 30 20/07/2020 13,5 12,1
2020 31 27/07/2020 7,2 5,8
2020 32 03/08/2020 14,4 15,5
2020 33 10/08/2020 8,9 12,4
2020 34 17/08/2020 10,5 11,0
2020 35 24/08/2020 7,8 4,9
2020 36 31/08/2020 6,9 6,0
2020 37 07/09/2020 6,2 5,4
2020 38 14/09/2020 4,8 4,6
2020 39 21/09/2020 3,7 0,8
2020 40 28/09/2020 2,9 0,9
2020 41 05/10/2020 5,3 2,4
2020 42 12/10/2020 9,2 7,3
2020 43 19/10/2020 6,0 2,2
2020 44 26/10/2020 2,7 -2,4
2020 45 02/11/2020 -33,2 -33,5
2020 46 09/11/2020 -29,5 -29,7
2020 47 16/11/2020 -27,0 -28,4
2020 48 23/11/2020 -27,0 -27,0
2020 49 30/11/2020 10,2 4,7
2020 50 07/12/2020 -0,6 -1,7
2020 51 14/12/2020 -4,7 -7,7
2020 52 21/12/2020 -0,3 -1,7
2020 53 28/12/2020 -1,3 -4,4
2021 1 04/01/2021 -2,6 -5,5
2021 2 11/01/2021 -1,1 -6,3
2021 3 18/01/2021 6,4 4,4
2021 4 25/01/2021 7,4 3,0
2021 5 01/02/2021 -2,5 -7,2
2021 6 08/02/2021 -1,5 -6,3
2021 7 15/02/2021 2,4 -4,3
2021 8 22/02/2021 -1,6 -6,6
2021 9 01/03/2021 3,0 0,1
2021 10 08/03/2021 4,3 -1,9
2021 11 15/03/2021 8,9 1,9
2021 12 22/03/2021 -10,9 -21,3
2021 13 29/03/2021 21,4 4,6
2021 14 05/04/2021 -22,4 -24,5
2021 15 12/04/2021 -15,0 -15,5
2021 16 19/04/2021 -10,0 -13,0
2021 17 26/04/2021 -22,8 -22,8
2021 18 03/05/2021 -5,7 -7,7
2021 19 10/05/2021 -5,9 -10,2
2021 20 17/05/2021 17,9 11,5
2021 21 24/05/2021 11,1 12,0
2021 22 31/05/2021 12,3 9,4
2021 23 07/06/2021 23,2 17,4
2021 24 14/06/2021 15,6 14,5
2021 25 21/06/2021 -1,0 -2,8
2021 26 28/06/2021 7,4 6,3
2021 27 05/07/2021 13,5 13,0
2021 28 12/07/2021 12,4 7,5
2021 29 19/07/2021 16,4 15,1
2021 30 26/07/2021 8,8 6,4
2021 31 02/08/2021 15,8 15,6
2021 32 09/08/2021 12,5 15,3
2021 33 16/08/2021 11,1 10,2
2021 34 23/08/2021 9,0 5,3
2021 35 30/08/2021 11,3 9,6
2021 36 06/09/2021 10,9 10,1
2021 37 13/09/2021 12,5 10,2
2021 38 20/09/2021 7,5 5,1
2021 39 27/09/2021 6,8 5,2
2021 40 04/10/2021 14,5 13,0
2021 41 11/10/2021 15,0 14,6
2021 42 18/10/2021 7,1 7,3
2021 43 25/10/2021 15,1 11,9
2021 44 01/11/2021 7,4 4,2
2021 45 08/11/2021 16,4 12,1
2021 46 15/11/2021 9,7 7,2
2021 47 22/11/2021 1,1 -2,4
2021 48 29/11/2021 3,8 2,6
2021 49 06/12/2021 5,0 5,9
2021 50 13/12/2021 0,1 -1,0
2021 51 20/12/2021 19,8 19,3
2021 52 27/12/2021 3,2 3,3
2022 1 03/01/2022 2,1 0,2
2022 2 10/01/2022 14,1 11,1
2022 3 17/01/2022 14,6 13,1
2022 4 24/01/2022 8,3 6,8
2022 5 31/01/2022 12,4 9,9
2022 6 07/02/2022 10,5 8,1
2022 7 14/02/2022 16,3 12,9
2022 8 21/02/2022 6,6 2,6
2022 9 28/02/2022 18,2 14,8
2022 10 07/03/2022 14,7 13,1
2022 11 14/03/2022 20,0 16,6
2022 12 21/03/2022 -4,7 -8,5
2022 13 28/03/2022 12,1 6,4
2022 14 04/04/2022 11,5 7,8
2022 15 11/04/2022 23,0 20,6
2022 16 18/04/2022 13,4 10,2
2022 17 25/04/2022 15,5 11,5
2022 18 02/05/2022 26,2 20,2
2022 19 09/05/2022 23,6 20,2
2022 20 16/05/2022 15,3 11,6
2022 21 23/05/2022 14,3 10,9
2022 22 30/05/2022 15,2 10,5
2022 23 06/06/2022 14,6 11,1
2022 24 13/06/2022 17,7 14,1
2022 25 20/06/2022 6,5 1,1
2022 26 27/06/2022 7,5 4,3
2022 27 04/07/2022 15,6 14,6
2022 28 11/07/2022 16,2 11,6
2022 29 18/07/2022 14,9 11,6
2022 30 25/07/2022 11,0 6,8
2022 31 01/08/2022 17,9 15,7
2022 32 08/08/2022 15,2 16,9
2022 33 15/08/2022 10,2 7,4
2022 34 22/08/2022 11,0 3,9
2022 35 29/08/2022 15,5 11,2
2022 36 05/09/2022 16,8 12,5
2022 37 12/09/2022 16,5 13,3
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

Figure 6Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

  • Note : transactions par carte bancaire CB en face-à-face qui n'incluent pas la vente à distance (internet). Les traits pointillés permettent d'identifier les périodes pendant lesquelles les commerces « non-essentiels » étaient fermés sur l'ensemble du territoire métropolitain. Le trait vertical plein indique la dernière semaine de 2020.
  • Champ : France.
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

Les logements commencés se maintiennent, alors qu’ils baissent au niveau national

Fin juin 2022, 27 400 logements sont commencés (mis en chantier) en cumul sur un an dans les Pays de la Loire. Au 2e trimestre, la construction de logements est stable par rapport au 1er trimestre (+ 0,7 %), tandis qu’elle diminue légèrement au plan national (− 1,5 %). Comme aux trimestres précédents, les logements commencés individuels s’accroissent (+ 3,7 %) tandis qu’ils diminuent dans le parc collectif (− 3,6 %). Les mises en chantier augmentent nettement en Vendée (+ 11,0 %). Elles sont stables en Mayenne et diminuent dans les autres départements : en Loire-Atlantique (− 2,9 %), dans la Sarthe (− 3,6 %) et en Maine-et-Loire (− 3,8 %). Les mises en chantier sont au même niveau qu’un an auparavant, comme en France. Elles dépassent de 14,7 % leur niveau d’avant-crise du 2e trimestre 2019.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Pays de la Loire France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 101,5 99,2
févr. 2015 100,0 99,3
mars 2015 101,0 99,3
avr. 2015 102,5 98,3
mai 2015 102,9 97,6
juin 2015 102,9 98,3
juil. 2015 102,9 97,7
août 2015 101,5 98,3
sept. 2015 102,0 98,7
oct. 2015 101,0 98,9
nov. 2015 109,3 100,1
déc. 2015 113,2 101,4
janv. 2016 113,7 101,7
févr. 2016 114,7 103,1
mars 2016 111,8 102,2
avr. 2016 109,8 103,2
mai 2016 111,8 105,9
juin 2016 108,8 106,2
juil. 2016 112,7 106,5
août 2016 113,2 106,6
sept. 2016 117,6 107,0
oct. 2016 120,6 108,2
nov. 2016 116,7 109,0
déc. 2016 116,2 110,1
janv. 2017 116,7 112,2
févr. 2017 118,6 112,9
mars 2017 121,6 116,4
avr. 2017 128,4 117,6
mai 2017 126,5 117,8
juin 2017 129,9 119,3
juil. 2017 127,9 121,5
août 2017 128,9 122,1
sept. 2017 127,0 123,0
oct. 2017 127,5 123,9
nov. 2017 130,4 126,1
déc. 2017 131,4 129,7
janv. 2018 130,9 129,2
févr. 2018 131,9 128,8
mars 2018 132,4 127,6
avr. 2018 131,9 127,8
mai 2018 133,3 127,9
juin 2018 131,9 127,8
juil. 2018 131,4 126,6
août 2018 131,4 125,9
sept. 2018 127,9 125,3
oct. 2018 129,4 125,2
nov. 2018 125,5 123,3
déc. 2018 123,0 119,5
janv. 2019 123,0 119,4
févr. 2019 121,6 119,2
mars 2019 119,1 118,3
avr. 2019 117,6 117,7
mai 2019 116,7 116,5
juin 2019 117,2 114,9
juil. 2019 115,7 115,2
août 2019 115,7 114,8
sept. 2019 118,6 114,6
oct. 2019 117,2 113,6
nov. 2019 122,1 113,9
déc. 2019 121,1 113,9
janv. 2020 122,1 114,0
févr. 2020 123,5 113,7
mars 2020 123,5 111,4
avr. 2020 117,2 106,4
mai 2020 115,2 105,0
juin 2020 117,2 105,6
juil. 2020 118,6 105,3
août 2020 118,6 106,4
sept. 2020 118,1 106,2
oct. 2020 118,6 106,0
nov. 2020 117,6 105,1
déc. 2020 118,6 104,2
janv. 2021 118,1 103,3
févr. 2021 117,6 103,6
mars 2021 122,5 107,4
avr. 2021 128,9 112,3
mai 2021 132,8 114,6
juin 2021 133,3 114,7
juil. 2021 134,3 113,8
août 2021 134,3 113,6
sept. 2021 134,3 114,1
oct. 2021 134,3 115,1
nov. 2021 132,8 116,0
déc. 2021 132,4 116,3
janv. 2022 134,3 116,7
févr. 2022 134,8 116,6
mars 2022 133,3 116,8
avr. 2022 132,8 115,6
mai 2022 132,4 115,5
juin 2022 134,3 115,2
juil. 2022 137,3 114,6
août 2022 137,7 114,1
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

La fréquentation hôtelière retrouve enfin son niveau d’avant-crise

Au 2e trimestre 2022, dans les Pays de la Loire, les hôtels enregistrent 2 millions de nuitées. La fréquentation hôtelière, nettement supérieure au 2e trimestre 2021, retrouve quasiment son niveau d’avant-crise (− 0,6 %, contre − 3,5 % en moyenne métropolitaine). L’embellie de fréquentation est notamment portée par une clientèle résidente très présente en mai dans les hôtels ligériens (+ 7,9 %) et par un retour de la clientèle étrangère qui se confirme en juin (+ 0,7 %). Ce début de saison estivale est particulièrement prometteur dans les hôtels mayennais et vendéens (respectivement + 10,8 % et + 3,4 % par rapport au 2e trimestre 2019), mais est moins favorable dans la Sarthe (− 3,2 %) et surtout en Loire-Atlantique (− 4,2 %).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Pays de la Loire France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,5 100,3
2ᵉ trim. 2015 102,1 100,5
3ᵉ trim. 2015 103,7 101,0
4ᵉ trim. 2015 104,9 100,3
1ᵉ trim. 2016 106,7 100,7
2ᵉ trim. 2016 107,4 99,7
3ᵉ trim. 2016 109,3 98,5
4ᵉ trim. 2016 111,2 99,5
1ᵉ trim. 2017 111,2 100,1
2ᵉ trim. 2017 112,5 101,8
3ᵉ trim. 2017 112,1 103,5
4ᵉ trim. 2017 112,5 104,6
1ᵉ trim. 2018 113,8 105,5
2ᵉ trim. 2018 114,9 105,8
3ᵉ trim. 2018 116,7 106,5
4ᵉ trim. 2018 117,6 106,8
1ᵉ trim. 2019 117,6 106,6
2ᵉ trim. 2019 118,2 107,3
3ᵉ trim. 2019 118,6 107,4
4ᵉ trim. 2019 118,7 107,7
1ᵉ trim. 2020 115,0 86,7
2ᵉ trim. 2020 87,9 61,6
3ᵉ trim. 2020 82,2 50,0
4ᵉ trim. 2020 71,3 35,1
1ᵉ trim. 2021 66,0 42,8
2ᵉ trim. 2021 77,2 50,1
3ᵉ trim. 2021 82,5 55,6
4ᵉ trim. 2021 92,6 67,5
1ᵉ trim. 2022 99,5 77,4
2ᵉ trim. 2022 115,2 94,2
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Nouveau recul des créations d’entreprises, les défaillances toujours en hausse

Dans les Pays de la Loire, les créations d’entreprises poursuivent leur repli au 2e trimestre 2022 (− 3,1 %, soit 10 804 entreprises créées dans la région). Sur cette période, elles baissent au même rythme au niveau national (− 2,6 %). Dans la région, les créations d’entreprises individuelles et de sociétés se stabilisent (+ 0,2 %, après − 7,7 % au trimestre précédent), tandis que les immatriculations de micro-entrepreneurs continuent de diminuer (− 5,2 %, après − 4,3 % au trimestre précédent). Les créations d’entreprises baissent dans les services (− 8,1 %) et la construction (− 7,1 %). En revanche, elles se redressent dans l’industrie (+ 14,3 %), le commerce, les transports et l’hébergement-restauration (+ 9,6 %). Sur un an, les créations d’entreprises diminuent dans la région (− 6,7 %, contre − 3,1 % en France). Elles dépassent cependant de 19,8 % leur niveau d’avant-crise du 2e trimestre 2019, comme en France.

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Pays de la Loire hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Pays de la Loire y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,4 93,3 94,1 94,6
2ᵉ trim. 2015 92,6 93,3 90,8 94,1
3ᵉ trim. 2015 97,1 97,0 92,4 95,8
4ᵉ trim. 2015 103,7 100,4 98,7 98,6
1ᵉ trim. 2016 106,3 103,9 98,2 99,9
2ᵉ trim. 2016 108,4 107,5 98,6 104,4
3ᵉ trim. 2016 112,0 106,4 98,1 103,0
4ᵉ trim. 2016 112,4 110,4 96,7 104,6
1ᵉ trim. 2017 127,6 110,6 107,1 106,2
2ᵉ trim. 2017 116,6 111,6 101,1 107,1
3ᵉ trim. 2017 123,2 115,1 112,1 115,1
4ᵉ trim. 2017 124,8 117,7 109,6 118,5
1ᵉ trim. 2018 114,9 116,8 108,9 122,9
2ᵉ trim. 2018 124,4 118,5 120,8 126,9
3ᵉ trim. 2018 117,9 116,1 119,1 128,2
4ᵉ trim. 2018 125,0 119,7 122,1 134,0
1ᵉ trim. 2019 135,1 125,6 138,9 145,0
2ᵉ trim. 2019 135,4 124,6 137,6 145,2
3ᵉ trim. 2019 136,8 124,7 141,9 150,0
4ᵉ trim. 2019 127,7 120,9 143,2 153,0
1ᵉ trim. 2020 118,5 114,2 130,9 139,2
2ᵉ trim. 2020 96,8 86,5 104,4 114,0
3ᵉ trim. 2020 137,2 132,3 158,8 178,9
4ᵉ trim. 2020 149,5 134,4 180,5 179,0
1ᵉ trim. 2021 148,0 135,9 170,7 182,6
2ᵉ trim. 2021 147,4 139,5 176,6 178,3
3ᵉ trim. 2021 152,6 135,8 177,8 173,1
4ᵉ trim. 2021 146,0 136,7 180,4 176,5
1ᵉ trim. 2022 134,7 134,4 170,2 177,4
2ᵉ trim. 2022 135,0 137,4 164,9 172,7
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Fin juin 2022, 1 410 défaillances d’entreprises sont enregistrées sur les douze derniers mois dans les Pays de la Loire, après 1 270 défaillances fin mars 2022. Le nombre de défaillances d’entreprises continue de croître (+ 11,5 % au 2e trimestre, après + 9,9 % au trimestre précédent), mais il reste inférieur de 39,7 % à son niveau d’avant-crise du 2e trimestre 2019. Au 2e trimestre, les défaillances suivent la même tendance en France (+ 10,8 %).

Encadré 1 - Contexte international – Les perspectives économiques mondiales s’assombrissent

Plusieurs chocs exogènes ont récemment affecté l’économie mondiale : la guerre en Ukraine qui a exacerbé les difficultés d’approvisionnement, notamment énergétique, les confinements stricts en Chine au printemps et les fortes chaleurs en été. Au deuxième trimestre cependant, alors que l’économie américaine se repliait légèrement, les économies européennes ont bénéficié du rattrapage post-covid, notamment dans les services et le tourisme. Dans un contexte d’incertitudes tant géopolitiques qu’énergétiques, auxquelles s’ajoute le resserrement monétaire en cours, les économies occidentales ralentiraient en fin d’année, voire se replieraient pour les plus affectées par les difficultés d’approvisionnement en énergie.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité s’est redressée au deuxième trimestre 2022

Après son léger repli en début d’année (- 0,2 % au premier trimestre), l’activité française s’est redressée au deuxième trimestre (+ 0,5 %), tirée par le rebond des secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation a progressé modérément, atténuée par des achats de biens de nouveau en baisse, en lien avec la hausse continue de l’inflation. Celle-ci s’est située autour de 6 % sur un an pendant l’été et a légèrement diminué en septembre (5,6 % sur un an selon l’estimation provisoire). L’emploi est resté dynamique, porté en partie par l’alternance. Au troisième trimestre, l’activité aurait continué à progresser mais en ralentissant (+ 0,2 % prévu), bénéficiant encore d’effets de rattrapage dans les services. Compte tenu de l’assombrissement du contexte international, l’activité pourrait marquer le pas en fin d’année.

Publication rédigée par :Charles Battesti, Guillaume Coutard, Christelle Manceau (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

Note de conjoncture, Insee Conjoncture, octobre 2022.

Bilan économique 2021, Insee Conjoncture Pays de la Loire, juin 2022.

Des indicateurs conjoncturels régionaux sont disponibles dans le Tableau de bord conjoncturel des Pays de la Loire sur insee.fr.