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Insee Conjoncture Corse · Octobre 2022
Insee Conjoncture CorseDes signaux toujours positifs au 2e trimestre 2022 Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2022

Marie-Pierre Nicolai (Insee)

Au 2e trimestre 2022, le niveau d’activité économique régional d’avant crise est durablement dépassé. L’emploi insulaire progresse de + 0,6 % par rapport au trimestre précédent. Les déclarations d’embauches sont stimulées par un début de saison touristique favorable. Le nombre de demandeurs d’emploi continue de décroître comme le taux de chômage. Toutefois, les créations d’entreprises reculent nettement. Les autorisations de construire renouent avec la croissance et contrastent avec le repli persistant des mises en chantier. Le début de saison est favorable aux transports de voyageurs, en particulier aériens, mais le trafic de marchandises marque le pas. Dans l’hôtellerie insulaire, la fréquentation n’atteint pas encore son niveau d’avant crise.

Au 2ᵉ trimestre, l’environnement international continue à être marqué par les chocs exogènes. Les reconfinements stricts liés à la dégradation de la situation sanitaire en Chine et la persistance du conflit ukrainien renforcent les difficultés d’approvisionnement. La poussée inflationniste qui en découle, en particulier sur l’énergie, prend le pas sur les effets de la crise sanitaire. Pour autant, le PIB français se maintient à 0,5 % par rapport au trimestre précédent.

L’activité économique garde le bon cap au 2e trimestre

En région, le rebond d’activité atteint + 4,4 % par rapport au 2e trimestre 2019 sur la base du suivi des heures de travail rémunérées (figure 1). Le niveau d’avant-crise est donc dépassé sur l’île. L’activité insulaire suit ainsi la tendance nationale (+ 3,5 %).

Le nombre d’heures travaillées dans l’hébergement-restauration reprend 8,6 % à son niveau d’avant crise sanitaire. De même, l’activité se détache encore plus de son niveau antérieur dans la fabrication des denrées alimentaires-boissons&tabac avec + 2,9 % d’heures rémunérées. Bien orientée, elle progresse également de 5,0 % dans le commerce et de 4,7 % dans la construction.

En revanche, elle reste toujours très dégradée dans la fabrication de matériel de transports (- 37,6 %).

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Corse Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 4,6 6,1 6,7 0,6 4,0 2,7 1,9
févr. 2020 1,2 3,9 6,9 0,9 3,9 2,3 1,7
mars 2020 -21,6 -32,1 -36,5 -19,8 -8,7 -22,0 -13,3
avr. 2020 -45,6 -64,2 -86,1 -47,8 -19,4 -51,5 -33,2
mai 2020 -30,6 -19,5 -87,1 -34,8 -12,9 -38,6 -22,4
juin 2020 -17,5 -4,3 -60,5 -21,0 -4,6 -24,5 -10,3
juil. 2020 -11,6 1,4 -30,1 -13,1 -1,1 -13,7 -6,8
août 2020 -8,6 16,4 -21,7 -10,1 -1,6 -10,6 -4,5
sept. 2020 -7,8 0,2 -21,4 -8,4 -0,4 -8,9 -4,4
oct. 2020 -6,4 0,5 -18,9 -6,4 -0,1 -6,3 -4,8
nov. 2020 -14,3 1,6 -59,1 -16,8 -1,5 -15,4 -9,8
déc. 2020 -13,0 -2,0 -63,9 -9,1 1,4 -11,6 -6,7
janv. 2021 -9,0 7,6 -52,1 -6,9 4,5 -6,8 -5,2
févr. 2021 -9,3 5,4 -54,7 -7,1 6,5 -7,2 -5,4
mars 2021 -9,7 5,3 -59,1 -7,5 6,2 -8,3 -5,1
avr. 2021 -10,3 3,6 -70,0 -15,1 3,3 -16,5 -7,8
mai 2021 -8,5 4,0 -49,7 -10,1 5,5 -12,8 -5,7
juin 2021 -4,1 4,8 -13,7 -4,0 5,5 -3,7 -0,4
juil. 2021 -3,6 5,7 -5,2 -2,4 5,5 -1,3 -0,8
août 2021 -3,7 3,9 -4,4 -2,5 4,2 -2,0 -0,2
sept. 2021 -1,8 4,5 -1,5 -1,4 4,4 -0,1 0,7
oct. 2021 -0,9 5,9 9,2 1,1 2,7 2,9 0,7
nov. 2021 -0,6 4,9 13,0 2,6 3,7 3,7 2,4
déc. 2021 -3,4 -0,2 7,2 1,8 4,9 1,9 2,1
janv. 2022 1,4 9,4 10,5 2,2 5,6 4,3 1,4
févr. 2022 0,7 8,3 10,4 3,8 9,5 5,5 3,1
mars 2022 0,9 7,0 9,5 4,9 9,4 5,9 4,1
avr. 2022 -0,2 3,8 6,9 2,7 7,3 3,7 2,2
mai 2022 3,0 5,0 9,3 2,7 7,5 4,7 3,8
juin 2022 2,7 5,2 8,9 2,5 8,5 4,8 4,5
juil. 2022 0,8 4,6 5,8 0,3 5,4 2,6 1,0
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’embellie se prolonge au 2e trimestre sur le front de l’emploi

L’emploi salarié augmente de + 0,6 % par rapport au 1er trimestre 2022 en Corse (avertissement sur l'emploi salarié). Désormais supérieur de 6,3 % à son niveau d’avant-crise (2e trimestre 2019), il totalise en région 128 100 emplois en fin de trimestre. Il conserve ainsi sa tendance haussière pour le 4e trimestre consécutif, davantage marquée dans l’emploi privé (+ 0,7 %) que dans l’emploi public (+ 0,4 %). La croissance de l’emploi insulaire reste supérieure à celle du niveau national (+ 0,4 %) (figure 2).

La hausse s’accélère dans l’industrie (+ 1,7 %). L’emploi est bien orienté dans le secteur de la fabrication de denrées alimentaires, boissons et tabac (+ 0,5 %). Il progresse fortement dans les activités de production d’énergie, eau et gestion des déchets (+ 2,8 %) et la fabrication d’autres produits industriels (+ 2,7 %). En revanche, il reste fragilisé dans la fabrication de matériels de transport (- 1,2 %).

Dans la construction, les effectifs se stabilisent ce trimestre.

La croissance de l’emploi ralentit dans le tertiaire marchand hors intérim avec + 0,7 % par rapport au 1er trimestre 2022. La plus forte augmentation est portée par les transports & entreposage (+ 2,3 %) suivie des activités scientifiques & techniques - services administratifs & de soutien (+ 1,8 %). Le secteur du commerce & réparations automobiles progresse plus modérément (+ 0,6 %). La situation est moins favorable dans les activités immobilières (- 0,9 %). L’emploi se replie surtout dans l’hébergement & restauration avec - 1,5 %. Les professionnels du secteur ressentent des difficultés prégnantes pour trouver la main d’œuvre nécessaire alors même que le niveau d’emploi est supérieur à celui d’avant-crise.

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi progresse de 0,6 % par rapport au 1er trimestre 2022, en particulier dans l’hébergement médico-social et l’action sociale (+ 2,1 %).

Enfin, l’intérim se réoriente à la baisse après trois trimestres consécutifs de hausse. Avec moins de 600 salariés fin juin, il renoue progressivement avec son niveau d’avant-crise.

En outre, le recours à l’activité partielle reste résiduel avec 130 salariés concernés par ce dispositif sur l’île.

Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l’Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Corse Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Corse Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,1 100,0 100,0 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,4 100,2 100,4 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,3 100,8 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,7 100,4 100,7 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,0 100,6 101,3 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,6 100,8 102,1 101,0
3ᵉ trim. 2016 101,8 101,1 102,5 101,3
4ᵉ trim. 2016 101,2 101,2 102,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 102,2 101,6 103,6 101,9
2ᵉ trim. 2017 102,9 102,0 104,5 102,5
3ᵉ trim. 2017 102,3 102,1 103,9 102,6
4ᵉ trim. 2017 103,0 102,5 105,1 103,2
1ᵉ trim. 2018 104,2 102,7 107,0 103,5
2ᵉ trim. 2018 105,2 102,8 108,2 103,7
3ᵉ trim. 2018 104,8 102,8 107,7 103,7
4ᵉ trim. 2018 104,6 103,1 107,2 104,1
1ᵉ trim. 2019 106,2 103,6 109,5 104,8
2ᵉ trim. 2019 107,0 103,9 110,3 105,0
3ᵉ trim. 2019 107,3 104,3 110,7 105,6
4ᵉ trim. 2019 107,2 104,6 110,6 106,0
1ᵉ trim. 2020 106,7 102,5 109,8 103,2
2ᵉ trim. 2020 101,1 101,9 102,2 102,8
3ᵉ trim. 2020 106,0 103,8 108,5 104,7
4ᵉ trim. 2020 108,5 103,8 111,7 104,6
1ᵉ trim. 2021 108,8 104,5 112,1 105,6
2ᵉ trim. 2021 109,3 105,7 112,9 107,1
3ᵉ trim. 2021 110,5 106,6 114,6 108,2
4ᵉ trim. 2021 112,0 107,3 116,5 109,1
1ᵉ trim. 2022 113,0 107,6 117,6 109,6
2ᵉ trim. 2022 113,7 108,0 118,4 110,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Un printemps dynamique pour les recrutements

Au 2e trimestre 2022, hors contrats d’intérim, les Déclarations Préalables à l’Embauche (DPAE) excèdent de 12 % leur niveau de 2019 (figure 3). Les intentions d’embauche sont en net rebond dans les transports & entreposage où le niveau d’avant crise est nettement dépassé (+ 37 %). Le commerce recrute également avec + 12 % de DPAE. Le haut niveau de recrutements dans le secteur de l’hébergement & restauration se traduit aussi par une progression de 6 % par rapport au 2e trimestre 2019.

En revanche, dans la construction, les DPAE restent inférieures de 3 % à leur niveau d’avant crise.

Figure 3Nombre de déclarations préalables à l’embauche en 2019, 2020, 2021, 2022

Nombre de déclarations préalables à l’embauche en 2019, 2020, 2021, 2022
Mois 2019 2020 2021 2022
janv. 4 704 4 657 3 893 5 344
fév. 3 711 4 113 3 284 4 197
mars 5 690 4 230 4 337 5 654
avril 10 995 1 618 5 398 11 481
mai 10 353 2 801 11 186 12 264
juin 10 628 10 509 13 515 11 962
juil. 11 943 12 909 11 827 11 718
août 5 625 5 550 5 830 5 830
sept. 6 723 6 373 7 216
oct. 5 621 5 329 5 869
nov. 4 424 3 384 5 040
déc. 4 016 2 968 3 997
  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche 2019, 2020, 2021, 2022.

Figure 3Nombre de Déclarations Préalables à l’Embauche en 2019, 2020, 2021, 2022

  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche 2019, 2020, 2021, 2022.

Les demandeurs d’emploi toujours moins nombreux

Au 2e trimestre 2022, 18 590 demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont inscrits à pôle emploi en catégorie A,B,C sur l’île (données corrigées des variations saisonnières). Le nombre de DEFM continue de décroître, avec - 3,8 % par rapport au trimestre précédent. Ce repli trimestriel est nettement plus soutenu en région qu’au niveau national (- 1,7 %). En un an, le nombre d’inscriptions régresse deux fois plus vite en Corse qu’en France (- 18,0 % contre - 8,9 %). À l’image du précédent trimestre, la baisse des demandeurs d’emploi concerne toutes les tranches d’âges. Elle est plus marquée pour les personnes âgées de 50 ans ou plus (- 4,5 %) que chez les moins de 25 ans (- 1,3 %). Elle est également prononcée chez les demandeurs inscrits depuis un an ou plus (- 4,9 %).

Le nombre de demandeurs inscrits en catégorie A recule pour le 4e trimestre consécutif, affichant une baisse de 5,4 %. Il chute de 23,7 % sur l’île, dans un contexte national également en net repli (- 15,6 %).

Le taux de chômage à son plus bas niveau

Au 2e trimestre 2022, en Corse, le taux de chômage localisé baisse à nouveau et s’établit à 6,0 % de la population active. En un an, il perd 1,1 point en région, se situant ainsi au plus bas niveau jamais observé depuis 2014.

En France hors Mayotte, il augmente légèrement à 7,4 % de la population active, mais il reste inférieur de 0,5 point à son niveau du 2e trimestre 2021 (figure 4). L’écart avec le taux de chômage national, s’accentue ces dernières années. Depuis la fin de la crise sanitaire, il est nettement favorable à la Corse qui se situe à 1,4 point en deçà du niveau France hors Mayotte.

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Corse France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 10,5 10,5
1ᵉ trim. 2015 10,5 10,3
2ᵉ trim. 2015 10,6 10,5
3ᵉ trim. 2015 10,4 10,4
4ᵉ trim. 2015 10,2 10,2
1ᵉ trim. 2016 10,2 10,2
2ᵉ trim. 2016 10,0 10,0
3ᵉ trim. 2016 9,8 9,9
4ᵉ trim. 2016 10,0 10,0
1ᵉ trim. 2017 9,6 9,6
2ᵉ trim. 2017 9,5 9,5
3ᵉ trim. 2017 9,6 9,5
4ᵉ trim. 2017 9,0 9,0
1ᵉ trim. 2018 9,4 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,9 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,6 9,0
4ᵉ trim. 2018 8,5 8,7
1ᵉ trim. 2019 8,7 8,7
2ᵉ trim. 2019 8,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,9 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,6 7,9
2ᵉ trim. 2020 7,5 7,1
3ᵉ trim. 2020 9,3 9,0
4ᵉ trim. 2020 6,9 8,1
1ᵉ trim. 2021 6,8 8,2
2ᵉ trim. 2021 7,1 7,9
3ᵉ trim. 2021 6,9 8,0
4ᵉ trim. 2021 6,2 7,4
1ᵉ trim. 2022 6,3 7,3
2ᵉ trim. 2022 6,0 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Créations d’entreprises : un retour au niveau d’avant crise

En Corse, après une période chahutée, le niveau des créations devient similaire à celui d’avant crise. Au 2e trimestre 2022, 1 394 entreprises sont créées (données corrigées des variations saisonnières), soit un net repli de 14,9 % par rapport au trimestre précédent. Ce recul s’inscrit dans une tendance baissière nationale (- 2,6 %) (figure 5).

Contrairement au 1er trimestre 2022, le nombre de micro-entreprises baisse de 17,6 %.

Sur l’île, les créations régressent nettement dans la construction (- 21,6 %) et dans l’industrie (- 21,2 %). Accentuant la tendance amorcée au précédent trimestre, elles se contractent de 13,2 % dans le commerce-transport-hébergement-restauration. De même, les services enregistrent une forte baisse de nouvelles immatriculations (- 12,8 %).

Le nombre d’entreprises nouvelles dépasse de 12,2 % son niveau du 2e trimestre 2019, une progression moins marquée qu’au niveau national (+ 18,9 %). Les créations d’entreprises classiques demeurent 22 % au-dessous de leur niveau d’avant crise face aux succès du statut des microentreprises (+ 65,2 %).

Après l’arrêt des procédures, les défaillances d’entreprises sont à nouveau traitées. En hausse de 13,7 % au 2e trimestre 2022, elles ne représentent toutefois qu’un tiers des défaillances du 2e trimestre 2019. En cumul sur 12 mois, la Corse enregistre 158 procédures fin juin, soit un repli de 3,7 % en un an. Au niveau national, les défaillances progressent de 10,8 % au cours du trimestre et de 16 % en un an.

Figure 5Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Corse hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Corse y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 81,1 93,3 92,6 94,6
2ᵉ trim. 2015 79,2 93,3 94,5 94,1
3ᵉ trim. 2015 86,6 97,0 95,5 95,8
4ᵉ trim. 2015 88,3 100,4 97,3 98,6
1ᵉ trim. 2016 94,9 103,9 101,7 99,9
2ᵉ trim. 2016 98,5 107,5 98,7 104,4
3ᵉ trim. 2016 100,6 106,4 99,8 103,0
4ᵉ trim. 2016 100,9 110,4 100,9 104,6
1ᵉ trim. 2017 103,6 110,6 104,2 106,2
2ᵉ trim. 2017 106,8 111,6 104,7 107,1
3ᵉ trim. 2017 101,9 115,1 102,7 115,1
4ᵉ trim. 2017 122,5 117,7 116,1 118,5
1ᵉ trim. 2018 107,7 116,8 113,7 122,9
2ᵉ trim. 2018 113,2 118,5 115,2 126,9
3ᵉ trim. 2018 118,3 116,1 115,8 128,2
4ᵉ trim. 2018 123,6 119,7 121,5 134,0
1ᵉ trim. 2019 143,6 125,6 130,4 145,0
2ᵉ trim. 2019 142,3 124,6 124,7 145,2
3ᵉ trim. 2019 149,8 124,7 135,8 150,0
4ᵉ trim. 2019 146,0 120,9 138,9 153,0
1ᵉ trim. 2020 129,4 114,2 121,6 139,2
2ᵉ trim. 2020 72,5 86,5 76,5 114,0
3ᵉ trim. 2020 158,7 132,3 154,5 178,9
4ᵉ trim. 2020 153,2 134,4 151,2 179,0
1ᵉ trim. 2021 135,1 135,9 141,4 182,6
2ᵉ trim. 2021 123,4 139,5 144,2 178,3
3ᵉ trim. 2021 120,2 135,8 150,8 173,1
4ᵉ trim. 2021 122,6 136,7 148,6 176,5
1ᵉ trim. 2022 124,5 134,4 164,5 177,4
2ᵉ trim. 2022 110,9 137,4 140,0 172,7
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 5Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Les voyants passent au vert pour les autorisations de construire...

Avec 5 000 permis validés cumulés sur 12 mois à fin juin, les autorisations de construire renouent avec la croissance (+ 23,9 %) au 2e trimestre par rapport au trimestre précédent (figure 6). Sur un an, le rebond est plus conséquent (+ 36,8 %), nettement plus fort en Corse qu’en France hors Mayotte (+ 14,9 %).

La dynamique insulaire des autorisations de construire est portée par la Haute-Corse, où elles bondissent de 30,8 % ce trimestre, creusant l’écart avec la Corse-du-Sud où elles retrouvent, malgré tout, un souffle (+ 10,1 %).

Figure 6Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2014)
Corse France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 94,4 99,7
févr. 2015 91,7 99,1
mars 2015 100,0 98,0
avr. 2015 100,0 99,1
mai 2015 100,0 98,4
juin 2015 100,0 99,6
juil. 2015 94,4 99,4
août 2015 97,2 100,5
sept. 2015 97,2 101,5
oct. 2015 105,6 102,3
nov. 2015 133,3 104,7
déc. 2015 202,8 106,2
janv. 2016 202,8 106,6
févr. 2016 216,7 108,4
mars 2016 216,7 108,8
avr. 2016 222,2 110,1
mai 2016 216,7 112,6
juin 2016 219,4 113,0
juil. 2016 213,9 114,3
août 2016 208,3 115,7
sept. 2016 211,1 118,4
oct. 2016 208,3 119,2
nov. 2016 180,6 120,4
déc. 2016 119,4 121,8
janv. 2017 130,6 122,7
févr. 2017 125,0 122,9
mars 2017 133,3 125,6
avr. 2017 127,8 125,4
mai 2017 136,1 126,4
juin 2017 144,4 127,8
juil. 2017 172,2 129,4
août 2017 172,2 129,9
sept. 2017 172,2 130,2
oct. 2017 169,4 130,8
nov. 2017 169,4 129,7
déc. 2017 166,7 129,4
janv. 2018 161,1 129,6
févr. 2018 155,6 130,3
mars 2018 147,2 128,6
avr. 2018 150,0 128,7
mai 2018 155,6 128,4
juin 2018 158,3 126,7
juil. 2018 136,1 125,1
août 2018 136,1 124,6
sept. 2018 155,6 123,5
oct. 2018 161,1 123,3
nov. 2018 175,0 123,0
déc. 2018 180,6 121,3
janv. 2019 183,3 120,9
févr. 2019 188,9 119,1
mars 2019 191,7 118,2
avr. 2019 194,4 118,6
mai 2019 186,1 117,8
juin 2019 177,8 117,6
juil. 2019 177,8 118,2
août 2019 180,6 117,1
sept. 2019 163,9 115,6
oct. 2019 158,3 116,4
nov. 2019 144,4 116,4
déc. 2019 138,9 118,2
janv. 2020 133,3 119,0
févr. 2020 127,8 120,3
mars 2020 127,8 120,2
avr. 2020 116,7 114,6
mai 2020 105,6 110,4
juin 2020 102,8 109,1
juil. 2020 102,8 106,4
août 2020 100,0 105,6
sept. 2020 100,0 105,6
oct. 2020 97,2 103,9
nov. 2020 94,4 104,2
déc. 2020 88,9 103,2
janv. 2021 88,9 102,4
févr. 2021 94,4 102,0
mars 2021 91,7 103,1
avr. 2021 97,2 108,7
mai 2021 102,8 113,3
juin 2021 102,8 115,5
juil. 2021 102,8 118,9
août 2021 102,8 120,1
sept. 2021 102,8 122,1
oct. 2021 102,8 122,6
nov. 2021 111,1 122,5
déc. 2021 113,9 123,0
janv. 2022 119,4 124,0
févr. 2022 111,1 126,8
mars 2022 113,9 130,0
avr. 2022 127,8 131,0
mai 2022 133,3 132,5
juin 2022 138,9 132,7
juil. 2022 138,9 133,1
août 2022 138,9 136,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

...mais le niveau des mises en chantier reste faible

Au 2e trimestre 2022, avec 3 400 logements commencés en cumul annuel, le nombre de mises en chantier baisse à nouveau de 4,9 % par rapport au trimestre précédent, et de 8,9 % par rapport à la même période de 2021 (figure 7).

En Haute-Corse, le nombre de chantiers débutés sur 12 mois se replie légèrement ce trimestre (- 0,8 %) mais reste supérieur à celui de Corse-du-Sud en recul de 9,4 %. Par rapport à juin 2021, le département du nord de l’île se distingue encore avec une nette augmentation de 7 % face à un repli marqué de 22,8 % dans celui du sud.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Corse France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 88,2 99,2
févr. 2015 85,3 99,3
mars 2015 79,4 99,3
avr. 2015 82,4 98,3
mai 2015 85,3 97,6
juin 2015 85,3 98,3
juil. 2015 88,2 97,7
août 2015 94,1 98,3
sept. 2015 91,2 98,7
oct. 2015 82,4 98,9
nov. 2015 82,4 100,1
déc. 2015 82,4 101,4
janv. 2016 85,3 101,7
févr. 2016 94,1 103,1
mars 2016 97,1 102,2
avr. 2016 97,1 103,2
mai 2016 97,1 105,9
juin 2016 100,0 106,2
juil. 2016 100,0 106,5
août 2016 97,1 106,6
sept. 2016 108,8 107,0
oct. 2016 138,2 108,2
nov. 2016 141,2 109,0
déc. 2016 141,2 110,1
janv. 2017 144,1 112,2
févr. 2017 138,2 112,9
mars 2017 141,2 116,4
avr. 2017 141,2 117,6
mai 2017 141,2 117,8
juin 2017 135,3 119,3
juil. 2017 135,3 121,5
août 2017 135,3 122,1
sept. 2017 126,5 123,0
oct. 2017 100,0 123,9
nov. 2017 108,8 126,1
déc. 2017 111,8 129,7
janv. 2018 114,7 129,2
févr. 2018 114,7 128,8
mars 2018 114,7 127,6
avr. 2018 111,8 127,8
mai 2018 111,8 127,9
juin 2018 114,7 127,8
juil. 2018 111,8 126,6
août 2018 114,7 125,9
sept. 2018 114,7 125,3
oct. 2018 117,6 125,2
nov. 2018 111,8 123,3
déc. 2018 117,6 119,5
janv. 2019 114,7 119,4
févr. 2019 120,6 119,2
mars 2019 126,5 118,3
avr. 2019 126,5 117,7
mai 2019 129,4 116,5
juin 2019 129,4 114,9
juil. 2019 138,2 115,2
août 2019 138,2 114,8
sept. 2019 141,2 114,6
oct. 2019 141,2 113,6
nov. 2019 141,2 113,9
déc. 2019 141,2 113,9
janv. 2020 141,2 114,0
févr. 2020 135,3 113,7
mars 2020 126,5 111,4
avr. 2020 123,5 106,4
mai 2020 123,5 105,0
juin 2020 120,6 105,6
juil. 2020 111,8 105,3
août 2020 111,8 106,4
sept. 2020 108,8 106,2
oct. 2020 102,9 106,0
nov. 2020 102,9 105,1
déc. 2020 105,9 104,2
janv. 2021 102,9 103,3
févr. 2021 102,9 103,6
mars 2021 105,9 107,4
avr. 2021 105,9 112,3
mai 2021 105,9 114,6
juin 2021 108,8 114,7
juil. 2021 108,8 113,8
août 2021 111,8 113,6
sept. 2021 111,8 114,1
oct. 2021 111,8 115,1
nov. 2021 111,8 116,0
déc. 2021 105,9 116,3
janv. 2022 102,9 116,7
févr. 2022 102,9 116,6
mars 2022 105,9 116,8
avr. 2022 102,9 115,6
mai 2022 102,9 115,5
juin 2022 100,0 115,2
juil. 2022 100,0 114,6
août 2022 100,0 114,1
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Une inflexion dans les transports de marchandises

Au 2e trimestre 2022, les volumes du transport maritime de fret s’établissent à 523 772 tonnes.

Contrastant avec l’embellie du précédent trimestre, la décrue du trafic de marchandises atteint 11,3 % (soit - 66 534 tonnes) par rapport au 2e trimestre 2019 (figure 8). Dans le même temps, les échanges se replient de 9 % avec l’étranger et de 12 % avec la France. Contrairement aux années antérieures à la crise sanitaire, le transport maritime de fret ne traduit pas la moindre accélération saisonnière pourtant habituelle au second trimestre. Ce recul consécutif à un 1er trimestre exceptionnellement dynamique peut traduire un effet d’anticipation en lien avec certaines difficultés d’approvisionnement ou, comme en témoignent les transporteurs insulaires, des difficultés d'embarquement de marchandises du fait de manque de places de fret.

Figure 8Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2022 en tonnage

Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2022 en tonnage
Période Etranger Francais
T1 2019 89 747 444 443
T2 2019 111 273 479 033
T3 2019 100 969 467 352
T4 2019 74 175 462 965
T1 2020 85 759 376 552
T2 2020 62 562 346 792
T3 2020 83 090 428 088
T4 2020 97 977 396 654
T1 2021 87 632 384 810
T2 2021 101 681 424 090
T3 2021 113 957 469 282
T4 2021 109 685 436 514
T1 2022 132 025 419 017
T2 2022 101 333 422 439
  • Note : Volume en tonnage du transport de marchandises – Échanges avec la France et avec l'étranger.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse.

Figure 8Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2022 en tonnage

  • Note : Volume en tonnage du transport de marchandises – Échanges avec la France et avec l'étranger.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse.

Transports de voyageurs : trafic d’avant crise dépassé

Au 2e trimestre 2022, le transport de passagers dépasse pour la seconde fois en un an son niveau d’avant crise (+ 3 % par rapport au 2e trimestre 2019) (figure 9). Il opère ainsi un retour à la tendance de long terme. Le transport aérien gagne 11 % alors que le maritime affiche un repli de 9 %.

Ce regain d’activité sur 2019 incombe donc au trafic par les airs notamment en avril et mai. L’excédent de fréquentation globale sur ces deux mois s’explique également par les effets calendaires des vacances de printemps (+ 19,4 % en avril par rapport au même mois de 2019) et du week-end de l’ascension (+5,8 % en mai). Le mois de juin affiche ensuite un repli de  9 % traduisant celui de l’aérien comme du maritime. Mais le rebond du mois de juillet (+ 7,8 %) laisse augurer une belle saison estivale, l’aérien progresse alors de 11,6 %, et le maritime + 4,3 % par rapport au même mois de 2019.

Figure 9Évolution du trafic de passagers

Évolution du trafic de passagers
Mois AIR 2019 MER 2019 AIR 2021 MER 2021 AIR 2022 MER 2022
Janvier 135 692 83 840 87 328 53 442 117 892 71 592
Février 121 552 77 079 76 404 52 418 122 064 81 210
Mars 152 302 105 141 77 705 58 831 144 897 83 513
Avril 336 602 239 918 81 311 58 485 479 455 209 167
Mai 401 360 260 949 264 531 170 430 441 574 258 963
Juin 551 325 474 185 402 494 275 746 511 786 421 017
Juillet 669 764 732 444 719 026 650 861 747 628 764 096
Août 766 412 1 044 542 794 488 844 095
Septembre 501 549 462 424 492 561 378 467
Octobre 317 182 226 388 346 796 221 836
Novembre 154 227 101 544 172 278 107 550
Décembre 153 265 112 752 168 088 97 280
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Figure 9Évolution du trafic de passagers

  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Hôtellerie insulaire, vers un retour progressif à la normale ?

Au 2e trimestre 2022, la fréquentation touristique dans les hôtels de la région est inférieure de 7,5 % à celle du 2e trimestre 2019. Le recul de la clientèle en provenance de l’étranger pénalise toujours ce début de saison (- 23,7 % par rapport à 2019).

Si le repli d’avril (- 19,1 %) contraste avec le bon niveau de trafic de passagers, la situation s’améliore au cours des mois suivants, avec une moindre baisse en mai et juin (respectivement - 6,9 % et - 3,4 %). La fréquentation dans les hôtels retrouve sa tonicité en juillet où elle progresse de 3,3 % par rapport à juillet 2019. En effet, la clientèle française très présente (+ 9 % par rapport à l’avant-crise) compense au cours du mois le repli des touristes étrangers (- 8,6 %).

Encadré 1 - Bonne tenue du montant des dépenses par carte bancaire

Les achats effectués par carte bancaire restent toniques au cours du 2e trimestre 2022 (figure 10). Toujours supérieur à celui du 2e trimestre 2019, l’excédent hebdomadaire des dépenses au cours du trimestre, oscille entre 8 % à 33 % par rapport au niveau de référence (même semaine d’avant crise). L’essor des dépenses par CB reste nettement plus important en Corse qu’au niveau national au cours de l’ensemble de la période. (avertissement sur les cartes bancaires).

Figure 10Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

en %
Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)
année semaine premier jour de la semaine Corse France entière
2020 2 06/01/2020 5,6 3,3
2020 3 13/01/2020 7,9 4,1
2020 4 20/01/2020 6,2 6,9
2020 5 27/01/2020 7,6 4,5
2020 6 03/02/2020 5,3 2,8
2020 7 10/02/2020 5,1 2,3
2020 8 17/02/2020 6,4 4,0
2020 9 24/02/2020 4,8 0,0
2020 10 02/03/2020 3,4 4,1
2020 11 09/03/2020 8,9 8,3
2020 12 16/03/2020 -32,5 -40,5
2020 13 23/03/2020 -54,4 -57,9
2020 14 30/03/2020 -52,7 -54,4
2020 15 06/04/2020 -46,4 -46,6
2020 16 13/04/2020 -53,9 -48,4
2020 17 20/04/2020 -51,1 -41,5
2020 18 27/04/2020 -53,5 -44,9
2020 19 04/05/2020 -44,6 -34,4
2020 20 11/05/2020 -6,6 3,9
2020 21 18/05/2020 -22,5 -1,2
2020 22 25/05/2020 -22,4 2,9
2020 23 01/06/2020 -22,3 2,5
2020 24 08/06/2020 -25,0 4,3
2020 25 15/06/2020 -14,4 7,2
2020 26 22/06/2020 -14,8 -4,2
2020 27 29/06/2020 -9,1 -1,5
2020 28 06/07/2020 -5,0 6,0
2020 29 13/07/2020 2,3 8,7
2020 30 20/07/2020 1,1 12,1
2020 31 27/07/2020 0,0 5,8
2020 32 03/08/2020 5,7 15,5
2020 33 10/08/2020 8,1 12,4
2020 34 17/08/2020 13,1 11,0
2020 35 24/08/2020 12,1 4,9
2020 36 31/08/2020 13,0 6,0
2020 37 07/09/2020 11,3 5,4
2020 38 14/09/2020 15,1 4,6
2020 39 21/09/2020 9,5 0,8
2020 40 28/09/2020 11,9 0,9
2020 41 05/10/2020 11,2 2,4
2020 42 12/10/2020 13,5 7,3
2020 43 19/10/2020 13,6 2,2
2020 44 26/10/2020 4,1 -2,4
2020 45 02/11/2020 -28,8 -33,5
2020 46 09/11/2020 -23,1 -29,7
2020 47 16/11/2020 -20,6 -28,4
2020 48 23/11/2020 -18,1 -27,0
2020 49 30/11/2020 17,0 4,7
2020 50 07/12/2020 10,4 -1,7
2020 51 14/12/2020 1,1 -7,7
2020 52 21/12/2020 0,4 -1,7
2020 53 28/12/2020 2,9 -4,4
2021 1 04/01/2021 3,5 -5,5
2021 2 11/01/2021 8,4 -6,3
2021 3 18/01/2021 14,9 4,4
2021 4 25/01/2021 16,8 3,0
2021 5 01/02/2021 7,0 -7,2
2021 6 08/02/2021 8,5 -6,3
2021 7 15/02/2021 10,2 -4,3
2021 8 22/02/2021 7,7 -6,6
2021 9 01/03/2021 12,1 0,1
2021 10 08/03/2021 10,0 -1,9
2021 11 15/03/2021 15,8 1,9
2021 12 22/03/2021 -4,3 -21,3
2021 13 29/03/2021 20,7 4,6
2021 14 05/04/2021 -23,9 -24,5
2021 15 12/04/2021 -19,2 -15,5
2021 16 19/04/2021 -21,3 -13,0
2021 17 26/04/2021 -32,9 -22,8
2021 18 03/05/2021 -13,3 -7,7
2021 19 10/05/2021 1,2 -10,2
2021 20 17/05/2021 25,7 11,5
2021 21 24/05/2021 16,5 12,0
2021 22 31/05/2021 7,2 9,4
2021 23 07/06/2021 15,4 17,4
2021 24 14/06/2021 22,2 14,5
2021 25 21/06/2021 12,7 -2,8
2021 26 28/06/2021 14,5 6,3
2021 27 05/07/2021 14,3 13,0
2021 28 12/07/2021 22,8 7,5
2021 29 19/07/2021 20,6 15,1
2021 30 26/07/2021 16,0 6,4
2021 31 02/08/2021 18,7 15,6
2021 32 09/08/2021 21,8 15,3
2021 33 16/08/2021 26,2 10,2
2021 34 23/08/2021 28,4 5,3
2021 35 30/08/2021 22,3 9,6
2021 36 06/09/2021 23,1 10,1
2021 37 13/09/2021 24,8 10,2
2021 38 20/09/2021 22,0 5,1
2021 39 27/09/2021 21,2 5,2
2021 40 04/10/2021 23,6 13,0
2021 41 11/10/2021 22,4 14,6
2021 42 18/10/2021 13,4 7,3
2021 43 25/10/2021 32,8 11,9
2021 44 01/11/2021 16,3 4,2
2021 45 08/11/2021 16,7 12,1
2021 46 15/11/2021 16,1 7,2
2021 47 22/11/2021 3,5 -2,4
2021 48 29/11/2021 8,1 2,6
2021 49 06/12/2021 12,6 5,9
2021 50 13/12/2021 4,1 -1,0
2021 51 20/12/2021 27,4 19,3
2021 52 27/12/2021 9,1 3,3
2022 1 03/01/2022 6,5 0,2
2022 2 10/01/2022 25,6 11,1
2022 3 17/01/2022 26,3 13,1
2022 4 24/01/2022 21,4 6,8
2022 5 31/01/2022 21,5 9,9
2022 6 07/02/2022 20,9 8,1
2022 7 14/02/2022 27,6 12,9
2022 8 21/02/2022 10,9 2,6
2022 9 28/02/2022 20,5 14,8
2022 10 07/03/2022 20,3 13,1
2022 11 14/03/2022 22,9 16,6
2022 12 21/03/2022 5,0 -8,5
2022 13 28/03/2022 3,1 6,4
2022 14 04/04/2022 9,5 7,8
2022 15 11/04/2022 29,5 20,6
2022 16 18/04/2022 15,1 10,2
2022 17 25/04/2022 14,4 11,5
2022 18 02/05/2022 20,8 20,2
2022 19 09/05/2022 33,0 20,2
2022 20 16/05/2022 24,4 11,6
2022 21 23/05/2022 24,9 10,9
2022 22 30/05/2022 15,0 10,5
2022 23 06/06/2022 15,5 11,1
2022 24 13/06/2022 20,0 14,1
2022 25 20/06/2022 10,1 1,1
2022 26 27/06/2022 8,4 4,3
2022 27 04/07/2022 9,0 14,6
2022 28 11/07/2022 17,3 11,6
2022 29 18/07/2022 13,4 11,6
2022 30 25/07/2022 9,2 6,8
2022 31 01/08/2022 13,1 15,7
2022 32 08/08/2022 16,6 16,9
2022 33 15/08/2022 14,0 7,4
2022 34 22/08/2022 23,5 3,9
2022 35 29/08/2022 19,1 11,2
2022 36 05/09/2022 19,5 12,5
2022 37 12/09/2022 22,2 13,3
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

Figure 10Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

  • Note : transactions par carte bancaire CB en face-à-face qui n'incluent pas la vente à distance (internet). Les traits pointillés permettent d'identifier les périodes pendant lesquelles les commerces « non-essentiels » étaient fermés sur l'ensemble du territoire métropolitain. Le trait vertical plein indique la dernière semaine de 2020.
  • Champ : France.
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.
Avertissement sur les cartes bancaires CB

Les données utilisées proviennent de Cartes Bancaires CB et couvrent l’essentiel des transactions par carte bancaire, à l’exception des transactions CB en vente à distance (internet). Elles sont issues d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale afin de respecter les exigences de confidentialité.

Encadré 2 - Contexte international – Les perspectives économiques mondiales s’assombrissent

Plusieurs chocs exogènes ont récemment affecté l’économie mondiale : la guerre en Ukraine qui a exacerbé les difficultés d’approvisionnement, notamment énergétique, les confinements stricts en Chine au printemps et les fortes chaleurs en été. Au deuxième trimestre cependant, alors que l’économie américaine se repliait légèrement, les économies européennes ont bénéficié du rattrapage post-covid, notamment dans les services et le tourisme. Dans un contexte d’incertitudes tant géopolitiques qu’énergétiques, auxquelles s’ajoute le resserrement monétaire en cours, les économies occidentales ralentiraient en fin d’année, voire se replieraient pour les plus affectées par les difficultés d’approvisionnement en énergie.

Encadré 3 - Contexte national – En France, l’activité s’est redressée au deuxième trimestre 2022

Après son léger repli en début d’année (- 0,2 % au premier trimestre), l’activité française s’est redressée au deuxième trimestre (+ 0,5 %), tirée par le rebond des secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation a progressé modérément, atténuée par des achats de biens de nouveau en baisse, en lien avec la hausse continue de l’inflation. Celle-ci s’est située autour de 6 % sur un an pendant l’été et a légèrement diminué en septembre (5,6 % sur un an selon l’estimation provisoire). L’emploi est resté dynamique, porté en partie par l’alternance. Au troisième trimestre, l’activité aurait continué à progresser mais en ralentissant (+ 0,2 % prévu), bénéficiant encore d’effets de rattrapage dans les services. Compte tenu de l’assombrissement du contexte international, l’activité pourrait marquer le pas en fin d’année.

Publication rédigée par :Marie-Pierre Nicolai (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.