Insee Conjoncture Centre-Val de Loire ·
Juillet 2022 · n° 40
Nouveau trimestre de stabilité de l’emploi salarié Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2022
Au premier trimestre, l’activité économique régionale croît modérément. De janvier à mars, l’emploi salarié en Centre-Val de Loire n’est qu’en très légère hausse (+ 0,1 %), mais demeure néanmoins en progression depuis le troisième trimestre 2020. En France hors Mayotte, la croissance des emplois reste plus marquée (+ 0,3 %). Seuls les départements du sud de la région, l’Indre et le Cher, enregistrent des baisses d’effectifs. Les gains d’emplois s’observent dans les secteurs du tertiaire, ainsi que dans la construction. L’importante hausse des emplois intérimaires du trimestre précédent laisse place à un léger repli, et les effectifs dans l’industrie reculent de nouveau. Après une importante baisse en fin d’année 2021, le taux de chômage remonte légèrement (+ 0,1 point, 6,7 %), tandis que le nombre de demandeurs d’emplois poursuit son repli pour le troisième trimestre consécutif. Après un trimestre de hausse modérée, le nombre d’autorisations de construction et de mises en chantier progresse plus vivement. Celui de créations d’entreprises évolue plus faiblement ce trimestre, et uniquement grâce aux immatriculations de micro-entrepreneurs, celles des entreprises classiques enregistrant un repli. L’activité touristique, revenue proche de son niveau d’avant-crise depuis l’été 2021, enregistre un retrait un peu plus marqué qu’au quatrième trimestre 2021, pénalisée par la situation sanitaire restée dégradée en début d’année.
- L’activité économique se maintient malgré un début d’année encore marqué par une situation sanitaire dégradée
- L’emploi salarié continue de se maintenir
- Des emplois en baisse dans les départements du Berry
- Le chômage en légère hausse, après une chute importante au trimestre précédent
- Un nombre de demandeurs d’emploi toujours en nette baisse
- Une croissance ralentie de la création d’entreprises
- Toujours peu de défaillances d’entreprises
- Nouvelle progression des autorisations de construction
- Une fréquentation touristique toujours perturbée en début d’année
- Encadré 1 - Contexte international – L’économie mondiale face aux chocs
- Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité s’est repliée début 2022
L’activité économique se maintient malgré un début d’année encore marqué par une situation sanitaire dégradée
Le début d’année 2022, marqué par l’arrivée de la vague Omicron, reste affecté par de très nombreuses contaminations à la Covid-19. De plus, diverses mesures de restrictions sanitaires, tels que les jauges, le télétravail imposé ou encore le passe vaccinal viennent également perturber l’économie, mais de façon plus temporaire et moins vive que lors des précédentes vagues de contaminations. À cette situation sanitaire dégradée vient s’ajouter une nouvelle hausse des cours du pétrole, le tout dans un contexte de tensions géopolitiques.
L’activité économique du mois de janvier 2022, mesurée par les volumes d’heures rémunérées, est en retrait de 0,2 % par rapport au mois de janvier 2019 (figure 1). L’activité des mois de février et mars est en hausse, respectivement de 1,2 % et 1,9 % par rapport aux mêmes mois de 2019.
La hausse du volume d’heures rémunérées est portée par tous les secteurs, excepté celui de l’industrie dont le volume reste en retrait par rapport à la même période de 2019 (jusqu’à - 5,9 % au mois de janvier).
Le secteur des services marchands (hors hébergement-restauration), dont le volume mensuel d’heures rémunérées progresse de 1,6 à 4,1 % selon les mois par rapport à 2019, contribue le plus à la hausse globale d’activité sur le trimestre.
La construction, à la contribution plus modérée, enregistre les plus forts écarts avec le niveau de 2019 (jusqu’à + 5,3 % en janvier), en nette hausse par rapport au trimestre précédent. Les services non marchands contribuent plus modestement à la hausse globale, avec un écart d’activité équivalent à celui observé au trimestre précédent (jusqu’à + 3,0 % en mars).
Enfin, l’activité économique dans l’hébergement-restauration reste en deçà de son niveau d’avant-crise au mois de janvier 2022 (- 2,2 %), comme elle l’était au mois de décembre 2021. L’activité se redresse aux mois de février et mars (+ 0,8 %).
Au niveau national, la reprise est davantage marquée avec une activité économique supérieure à son niveau de 2019 sur l’intégralité du trimestre, jusqu’à + 4,0 % au mois de mars.
tableauFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire
Industrie | Construction | Hébergement et restauration | Autres services principalement marchands | Services principalement non marchands | |
---|---|---|---|---|---|
janv. 2020 | 0,0 | 0,3 | 0,2 | 0,5 | -0,1 |
févr. 2020 | 0,0 | 0,3 | 0,2 | 0,7 | -0,1 |
mars 2020 | -2,3 | -2,8 | -1,4 | -5,3 | -0,8 |
avr. 2020 | -7,1 | -4,7 | -3,3 | -14,1 | -2,0 |
mai 2020 | -5,7 | -1,7 | -3,0 | -8,7 | -1,4 |
juin 2020 | -3,2 | -0,3 | -1,5 | -3,1 | -0,5 |
juil. 2020 | -2,8 | -0,2 | -0,8 | -2,1 | -0,4 |
août 2020 | -1,8 | 0,1 | -0,6 | -1,2 | -0,3 |
sept. 2020 | -2,0 | -0,2 | -0,5 | -0,9 | -0,2 |
oct. 2020 | -1,9 | -0,3 | -0,6 | -0,9 | -0,2 |
nov. 2020 | -1,4 | -0,2 | -2,4 | -3,5 | -0,3 |
déc. 2020 | -1,5 | -0,3 | -2,4 | -1,1 | 0,0 |
janv. 2021 | -1,9 | 0,4 | -1,9 | -0,9 | 0,1 |
févr. 2021 | -1,6 | 0,1 | -2,2 | -0,7 | 0,2 |
mars 2021 | -1,3 | 0,1 | -2,2 | -0,4 | 0,3 |
avr. 2021 | -2,0 | 0,1 | -2,5 | -2,3 | 0,0 |
mai 2021 | -1,9 | -0,1 | -1,8 | -1,2 | 0,0 |
juin 2021 | -1,2 | 0,4 | -0,6 | 0,8 | 0,3 |
juil. 2021 | -1,9 | 0,0 | -0,1 | 0,3 | 0,1 |
août 2021 | -1,3 | -0,1 | -0,1 | 0,7 | 0,2 |
sept. 2021 | -1,5 | 0,1 | -0,1 | 1,0 | 0,2 |
oct. 2021 | -1,5 | 0,1 | 0,0 | 0,9 | 0,2 |
nov. 2021 | -0,7 | 0,2 | 0,0 | 1,4 | 0,3 |
déc. 2021 | -0,9 | -0,2 | -0,1 | 1,6 | 0,3 |
janv. 2022 | -1,6 | 0,5 | -0,1 | 0,8 | 0,2 |
févr. 2022 | -1,1 | 0,4 | 0,0 | 1,7 | 0,3 |
mars 2022 | -0,9 | 0,4 | 0,0 | 2,0 | 0,4 |
avr. 2022 | -1,8 | 0,0 | 0,1 | 0,7 | 0,1 |
- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire

- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
L’emploi salarié continue de se maintenir
Alors que la croissance de l’emploi salarié en Centre-Val de Loire avait déjà ralenti au trimestre précédent (+ 0,2 %), elle se stabilise au premier trimestre 2022 (+ 0,1 %), avec des effectifs qui s’élèvent à 931 300 à la fin du mois de mars. En France hors Mayotte, le nombre de salariés continue de progresser (+ 0,3 %), mais à un rythme deux fois moins soutenu qu’au trimestre précédent (figure 2).
Dans l’intérim, l’évolution de l’emploi, très favorable à la fin 2021 dans la région (+ 4,0 %), fléchit légèrement au premier trimestre 2022 (- 0,2 %) (figure 3). Son niveau reste néanmoins supérieur à celui de la fin 2019, soit + 4,9 %. Au niveau national, la tendance est la même, avec un repli plus accentué (- 1,7 %).
Dans la région, la croissance de l’emploi salarié est essentiellement portée par le secteur des services marchands hors intérim (+ 0,4 %), mais ceux de la construction et des services non marchands y contribuent également (respectivement + 0,4 % et + 0,1 %) (figure 4).
Ce trimestre, les activités scientifiques et techniques alimentent le plus (+ 1,2 %) la hausse des effectifs dans les services marchands hors intérim. À l’inverse, l’emploi recule dans l’hébergement-restauration (- 1,3 %), probablement pénalisé par la situation sanitaire du début d’année.
Après un trimestre de repli dans les secteurs du tertiaire non marchand et de l’agriculture, les effectifs évoluent faiblement dans le premier (+ 0,1 %) et restent stables dans le second secteur.
Enfin, dans l’industrie, l’emploi salarié recule, alors qu’une légère hausse s’était amorcée au quatrième trimestre 2021 (- 0,5 % contre + 0,1 %). Les effectifs continuent de croître dans la fabrication de matériels de transport (+ 1,4 %) tandis qu’ils cessent de progresser dans la fabrication de denrées alimentaires (- 0,1 %).
Contrairement au trimestre précédent, le secteur public participe à la croissance de l’emploi salarié (+ 0,3 % contre - 0,8 %), alors que la progression de l’emploi du secteur privé est moindre (+ 0,1 %). Les tendances sont les mêmes en France hors Mayotte avec une croissance de 0,2 % pour le public et de 0,3 % pour le privé (respectivement - 0,2 % et + 0,8 % au trimestre précédent).
Par rapport à son niveau d’avant-crise, le nombre de salariés est supérieur de 1,6 % à l’échelle régionale, et de 4,9 % à l’échelle nationale. L’industrie est le seul secteur dont les effectifs restent inférieurs à leur niveau de la fin 2019 (- 2,9 %).
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 100,0 | 100,0 | 99,9 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2015 | 100,1 | 100,2 | 100,0 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2015 | 100,0 | 100,3 | 100,0 | 100,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 100,0 | 100,4 | 99,9 | 100,5 |
1ᵉ trim. 2016 | 100,2 | 100,6 | 100,1 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2016 | 100,2 | 100,8 | 100,1 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 100,2 | 101,1 | 100,0 | 101,3 |
4ᵉ trim. 2016 | 100,4 | 101,2 | 100,4 | 101,4 |
1ᵉ trim. 2017 | 100,6 | 101,6 | 100,6 | 101,9 |
2ᵉ trim. 2017 | 100,9 | 102,0 | 101,0 | 102,4 |
3ᵉ trim. 2017 | 100,8 | 102,1 | 101,0 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 101,0 | 102,5 | 101,4 | 103,2 |
1ᵉ trim. 2018 | 100,9 | 102,7 | 101,3 | 103,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 100,9 | 102,8 | 101,4 | 103,7 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,6 | 102,7 | 101,1 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 100,6 | 103,1 | 101,2 | 104,1 |
1ᵉ trim. 2019 | 101,0 | 103,6 | 101,7 | 104,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 103,9 | 101,8 | 105,0 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 104,3 | 102,1 | 105,6 |
4ᵉ trim. 2019 | 101,6 | 104,6 | 102,4 | 106,0 |
1ᵉ trim. 2020 | 99,1 | 102,5 | 99,3 | 103,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 99,0 | 102,0 | 99,3 | 102,8 |
3ᵉ trim. 2020 | 100,7 | 103,8 | 101,2 | 104,7 |
4ᵉ trim. 2020 | 100,8 | 103,8 | 101,2 | 104,6 |
1ᵉ trim. 2021 | 101,2 | 104,5 | 101,8 | 105,6 |
2ᵉ trim. 2021 | 102,4 | 105,8 | 103,3 | 107,1 |
3ᵉ trim. 2021 | 103,0 | 106,6 | 103,9 | 108,1 |
4ᵉ trim. 2021 | 103,1 | 107,2 | 104,4 | 109,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 103,3 | 107,5 | 104,5 | 109,4 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 101,7 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 106,9 | 103,7 |
3ᵉ trim. 2015 | 110,7 | 107,5 |
4ᵉ trim. 2015 | 111,2 | 109,9 |
1ᵉ trim. 2016 | 115,6 | 110,1 |
2ᵉ trim. 2016 | 116,5 | 112,7 |
3ᵉ trim. 2016 | 116,2 | 116,8 |
4ᵉ trim. 2016 | 128,9 | 121,9 |
1ᵉ trim. 2017 | 131,3 | 126,9 |
2ᵉ trim. 2017 | 138,4 | 132,8 |
3ᵉ trim. 2017 | 141,8 | 137,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 148,1 | 142,4 |
1ᵉ trim. 2018 | 145,3 | 143,7 |
2ᵉ trim. 2018 | 142,4 | 141,0 |
3ᵉ trim. 2018 | 140,7 | 141,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 135,6 | 137,6 |
1ᵉ trim. 2019 | 138,9 | 142,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 137,8 | 140,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 137,7 | 140,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 134,9 | 138,1 |
1ᵉ trim. 2020 | 82,2 | 85,1 |
2ᵉ trim. 2020 | 97,7 | 102,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 124,4 | 125,5 |
4ᵉ trim. 2020 | 130,9 | 130,7 |
1ᵉ trim. 2021 | 132,0 | 134,1 |
2ᵉ trim. 2021 | 138,0 | 136,8 |
3ᵉ trim. 2021 | 136,1 | 138,8 |
4ᵉ trim. 2021 | 141,5 | 146,9 |
1ᵉ trim. 2022 | 141,2 | 144,5 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
tableauFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 98,9 | 99,9 | 100,0 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2015 | 97,3 | 99,7 | 100,2 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2015 | 96,0 | 99,3 | 100,1 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2015 | 95,4 | 99,0 | 100,5 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2016 | 94,5 | 98,6 | 100,7 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2016 | 93,9 | 98,3 | 100,9 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2016 | 93,6 | 98,3 | 100,9 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2016 | 93,1 | 97,8 | 100,9 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 93,4 | 97,5 | 101,2 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2017 | 93,5 | 97,4 | 101,4 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2017 | 93,5 | 97,3 | 101,4 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2017 | 93,6 | 97,6 | 101,5 | 99,4 |
1ᵉ trim. 2018 | 93,7 | 97,3 | 101,7 | 99,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 93,9 | 97,4 | 102,1 | 99,0 |
3ᵉ trim. 2018 | 93,9 | 97,2 | 101,9 | 98,5 |
4ᵉ trim. 2018 | 93,7 | 97,5 | 102,3 | 98,5 |
1ᵉ trim. 2019 | 94,4 | 97,8 | 102,7 | 98,5 |
2ᵉ trim. 2019 | 94,7 | 97,9 | 102,8 | 98,7 |
3ᵉ trim. 2019 | 95,4 | 98,0 | 103,1 | 98,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 96,3 | 98,0 | 104,0 | 98,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 95,8 | 97,4 | 102,5 | 98,1 |
2ᵉ trim. 2020 | 96,5 | 96,6 | 101,7 | 97,3 |
3ᵉ trim. 2020 | 97,4 | 96,0 | 103,5 | 98,2 |
4ᵉ trim. 2020 | 98,1 | 95,5 | 102,6 | 98,8 |
1ᵉ trim. 2021 | 99,1 | 95,6 | 103,5 | 98,8 |
2ᵉ trim. 2021 | 99,7 | 95,4 | 105,7 | 99,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 100,4 | 95,5 | 107,0 | 99,3 |
4ᵉ trim. 2021 | 100,8 | 95,6 | 107,2 | 99,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 101,2 | 95,1 | 107,6 | 99,2 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Les Estimations trimestrielles d’emploi au premier trimestre 2022 sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement, car elles bénéficient de plusieurs changements méthodologiques.
La Caisse nationale de l’Urssaf a, en juin 2021, basculé l’ensemble de son système statistique vers la source des déclarations sociales nominatives (DSN), générant des révisions des séries longues du nombre de postes salariés sur le champ privé hors intérim. Cette révision est maintenant prise en compte dans les séries diffusées par l’Insee. S’y ajoute la révision, habituelle, liée à la mise à jour des modèles calculant les corrections des variations saisonnières.
Par ailleurs, les alternants (en apprentissage ou contrat de professionnalisation) sont désormais inclus explicitement dans la dynamique de l’emploi salarié sur les années récentes. Cela conduit à comptabiliser 240 000 créations d’emplois supplémentaires entre fin 2019 et fin 2021, l’apprentissage ayant fortement augmenté entre fin 2019 et fin 2021.
Enfin, les niveaux d’emploi en séries longues des Estimations trimestrielles d’emploi sont calés sur les Estimations annuelles d’emploi, qui ont été l’objet d’un rebasement au printemps 2022.
Ces différentes révisions sont détaillées dans la note méthodologique sur l’emploi salarié.
Des emplois en baisse dans les départements du Berry
Ce trimestre, l’emploi salarié progresse dans les départements situés au nord de la région et sur l’axe ligérien. Il croît le plus dans le Loiret où il était resté stable en fin d’année 2021 (+ 0,3 %). Le département enregistre l’une des deux seules progressions de l’emploi intérimaire (+ 1,0 %) et des hausses sectorielles comprises entre + 0,2 et + 0,6 %. Un repli est néanmoins observé dans l’agriculture et l’industrie (respectivement - 1,0 % et - 0,3 %) (figure 5).
Les départements d’Eure-et-Loir et du Loir-et-Cher connaissent une croissance de l’emploi plus modérée (+ 0,2 %), et les effectifs salariés sont également en recul dans l’agriculture et dans l’industrie. Dans l’Eure-et-Loir, la hausse est portée par le tertiaire marchand hors intérim (+ 0,4 %), et la progression des emplois intérimaires y est la plus élevée (+ 1,9 %). Dans le Loir-et-Cher, les emplois intérimaires sont en recul (- 0,8 %). Les gains d’emplois s’observent dans les secteurs du tertiaire (+ 0,5 % dans les services marchands hors intérim et + 0,3 % dans les services non marchands), mais aussi dans la construction avec la plus forte hausse du secteur dans ce département (+ 1,0 %).
Uniquement freinée par un recul des emplois intérimaires (- 1,4 %), la progression des effectifs salariés dans l’Indre-et-Loire est similaire à celle de la région (+ 0,1 %). Tous les secteurs enregistrent des hausses d’emplois (de + 0,1 à + 3,1 %) excepté celui de l’industrie qui parvient néanmoins à stabiliser ses effectifs dans ce seul département.
À l’inverse, l’emploi salarié recule dans les départements du Cher et de l’Indre (respectivement - 0,2 % et - 0,1 %), là où le repli des effectifs intérimaires est le plus important ce trimestre (respectivement - 2,5 % et - 3,5 %). Dans le Cher, où seuls les emplois du tertiaire sont en hausse, la baisse globale est essentiellement entraînée par le repli des effectifs dans l’industrie (- 2,2 %), mais également dans une moindre mesure dans l’agriculture (- 3,0 %). Dans l’Indre, les gains d’emplois dans les secteurs de l’agriculture et du tertiaire marchand hors intérim (respectivement + 1,3 % et + 0,4 %) ne suffisent pas à compenser les pertes dans l’industrie et les services non marchands (respectivement - 0,6 % et - 0,1 %).
L’Indre reste le seul département de la région à être en dessous de son niveau d’emploi d’avant-crise, fin 2019 (- 0,9 %). L’Eure-et-Loir et l’Indre-et-Loire sont les départements dans lesquels l’emploi a le plus progressé par rapport au quatrième trimestre 2019 (respectivement + 2,7 % et + 2,2 %).
tableauFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié total par département
4ᵉ trim. 2021 | 1ᵉ trim. 2022 | |
---|---|---|
Cher | 0,0 | -0,2 |
Eure-et-Loir | 0,2 | 0,2 |
Indre | 0,3 | -0,1 |
Indre-et-Loire | 0,3 | 0,1 |
Loir-et-Cher | 0,3 | 0,2 |
Loiret | 0,0 | 0,3 |
Centre-Val de Loire | 0,2 | 0,1 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié total par département

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Le chômage en légère hausse, après une chute importante au trimestre précédent
Après une forte diminution à la fin 2021 (- 0,6 point), le taux de chômage en Centre-Val de Loire est de nouveau en légère hausse au premier trimestre 2022 (+ 0,1 point) pour s’établir à 6,7 % (figure 6). En France hors Mayotte, à l’inverse, le taux poursuit sa baisse (- 0,1 point), mais reste supérieur à celui sur la région (7,3 %).
Alors que le taux de chômage diminuait dans tous les départements de la région fin 2021, il augmente à nouveau de 0,1 point dans les départements des deux métropoles régionales, l’Indre-et-Loire (6,3 %) et le Loiret (7,0 %) (figure 7). À l’inverse, il continue de baisser dans le Loir-et-Cher (- 0,1 point) pour atteindre 5,9 %. Dans les trois autres départements, il reste stable : l’Eure-et-Loir (6,6 %), l’Indre (6,3 %) et le Cher où le taux de chômage demeure le plus élevé (7,3 %).
Les évolutions du taux de chômage dans les zones d’emploi de la région sont également faibles (figure 8). La zone d’emploi de Romorantin-Lanthenay est la seule où le taux de chômage est en légère baisse (- 0,1 point). À l’inverse, dans les zones d’emploi de Loches et Châteaudun, ainsi que dans la zone interrégionale de Cosnes-Cours-sur-Loire, la hausse est la plus importante (+ 0,2 point), même si leur taux de chômage demeure inférieur au niveau régional (respectivement 5,9 %, 6,2 % et 6,4 %).
Le taux de chômage régional reste inférieur de 1,1 point à son niveau d’avant-crise. Cet écart est de 0,9 point en France hors Mayotte.
tableauFigure 6 – Taux de chômage
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 9,8 | 10,5 |
1ᵉ trim. 2015 | 9,6 | 10,3 |
2ᵉ trim. 2015 | 9,8 | 10,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 9,7 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 9,6 | 10,2 |
1ᵉ trim. 2016 | 9,7 | 10,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 9,6 | 10,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 9,5 | 9,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 9,5 | 10,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 9,1 | 9,6 |
2ᵉ trim. 2017 | 9,0 | 9,5 |
3ᵉ trim. 2017 | 8,9 | 9,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 8,4 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 8,7 | 9,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 8,3 | 8,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 8,3 | 8,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 7,8 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 7,4 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 6,9 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 8,3 | 9,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 7,1 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 7,3 | 8,1 |
2ᵉ trim. 2021 | 7,3 | 8,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 8,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 6,6 | 7,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 6,7 | 7,3 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 6 – Taux de chômage

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.
tableauFigure 7 – Taux de chômage départementaux
1ᵉʳ trimestre 2022 (%) | Variation (point) | ||
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Cher | 7,3 | 0,0 | -0,6 |
Eure-et-Loir | 6,6 | 0,0 | -0,6 |
Indre | 7,0 | 0,0 | -0,7 |
Indre-et-Loire | 6,3 | 0,1 | -0,9 |
Loir-et-Cher | 5,9 | -0,1 | -0,7 |
Loiret | 7,0 | 0,1 | -0,5 |
Centre-Val de Loire | 6,7 | 0,1 | -0,6 |
France hors Mayotte | 7,3 | -0,1 | -0,8 |
- Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
- Sources : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.
tableauFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 1er trimestre 2022
ZE 2020 | Libellé ZE 2020 | Taux (en %) | Évolution trimestrielle (en point) |
---|---|---|---|
1101 | Cergy-Vexin | 7,0 | -0,2 |
1102 | Coulommiers | 5,8 | -0,1 |
1103 | Etampes | 5,2 | -0,1 |
1104 | Evry | 7,0 | -0,1 |
1105 | Fontainebleau-Nemours | 7,0 | -0,1 |
1106 | Marne-la-Vallée | 6,2 | -0,2 |
1107 | Meaux | 7,1 | -0,2 |
1108 | Melun | 7,4 | -0,2 |
1109 | Paris | 7,0 | -0,2 |
1110 | Provins | 7,9 | 0,0 |
1111 | Rambouillet | 4,5 | -0,1 |
1112 | Roissy | 9,3 | -0,2 |
1113 | Saclay | 5,6 | -0,2 |
1114 | Seine-Yvelinoise | 7,4 | 0,0 |
1115 | Versailles-Saint-Quentin | 5,3 | -0,1 |
2401 | Blois | 6,0 | 0,1 |
2402 | Bourges | 7,0 | 0,1 |
2403 | Chartres | 5,9 | 0,0 |
2404 | Châteaudun | 6,2 | 0,2 |
2405 | Châteauroux | 7,0 | 0,0 |
2406 | Chinon | 5,6 | 0,1 |
2407 | Gien | 7,2 | 0,1 |
2408 | Loches | 5,9 | 0,2 |
2409 | Montargis | 9,9 | 0,1 |
2410 | Orléans | 6,1 | 0,0 |
2411 | Pithiviers | 6,1 | 0,0 |
2412 | Romorantin-Lanthenay | 6,4 | -0,1 |
2413 | Tours | 6,4 | 0,1 |
2414 | Vendôme | 5,4 | 0,0 |
2415 | Vierzon | 10,5 | 0,1 |
0056 | Cosne-Cours-sur-Loire | 6,4 | 0,2 |
0057 | Dreux | 8,3 | 0,0 |
0060 | Nevers | 6,4 | 0,1 |
0061 | Nogent-le-Rotrou | 6,5 | 0,0 |
2702 | Auxerre | 6,4 | 0,0 |
2703 | Avallon | 5,8 | 0,1 |
2717 | Sens | 7,0 | -0,1 |
2801 | Argentan | 6,6 | -0,1 |
2803 | Bernay | 6,4 | -0,2 |
2808 | Evreux | 7,6 | -0,2 |
2812 | L’Aigle | 6,8 | -0,2 |
2814 | Lisieux | 5,7 | -0,2 |
2817 | Vernon – Gisors | 7,6 | -0,2 |
0051 | Alençon | 6,8 | 0,0 |
5202 | Angers | 7,3 | -0,1 |
5208 | La Ferté-Bernard | 6,1 | -0,2 |
5209 | La Flèche | 6,8 | -0,1 |
5212 | Le Mans | 7,7 | 0,1 |
5214 | Les Sables-d'Olonne | 6,7 | -0,1 |
5215 | Mayenne | 4,7 | -0,1 |
5218 | Sablé-sur-Sarthe | 5,6 | -0,1 |
5220 | Saumur | 7,5 | -0,1 |
7506 | Bressuire | 5,2 | -0,1 |
7508 | Châtellerault | 7,0 | -0,1 |
7511 | Guéret | 7,0 | 0,0 |
7517 | Limoges | 6,6 | -0,1 |
7524 | Poitiers | 5,4 | 0,0 |
7527 | Saint-Junien | 5,8 | 0,0 |
7530 | Thouars | 6,2 | -0,1 |
8423 | Montluçon | 8,6 | 0,0 |
8424 | Moulins | 6,6 | 0,1 |
8432 | Vichy | 7,7 | 0,0 |
- Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 1er trimestre 2022 atteint 9,9 %, en baisse de 0,4 point par rapport au 4e trimestre 2021. Ce taux est 1,6 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contigües, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
- Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.
graphiqueFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 1er trimestre 2022

- Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 1er trimestre 2022 atteint 9,9 %, en baisse de 0,4 point par rapport au 4e trimestre 2021. Ce taux est 1,6 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contigües, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
- Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.
Un nombre de demandeurs d’emploi toujours en nette baisse
Au premier trimestre 2022, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C inscrits à Pôle emploi en Centre-Val de Loire s’établit à 203 480. Il poursuit ainsi son recul pour le troisième trimestre consécutif (- 2,7 %) (figure 9). À l’échelle nationale, la baisse, engagée depuis le deuxième trimestre 2021, est similaire à celle de la région. Comparé à la période d’avant-crise, fin 2019, le recul est également identique (- 3,6 %).
En baisse le trimestre précédent, les entrées sur les listes de demandeurs d’emploi repartent à la hausse (+ 3,5 %) dans la région, tandis que les sorties continuent d’augmenter (+ 1,3 %).
Le repli du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans reste sensiblement identique à celui du quatrième trimestre 2021 (- 4,8 %), tandis que celui des plus de 50 ans et des inscrits depuis plus d’un an s’accentue (respectivement - 1,6 % et - 3,8 %).
tableauFigure 9 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
1ᵉʳ trimestre 2022 | Variation (%) | ||
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Centre-Val de Loire | 203 480 | -2,7 | -7,3 |
Moins de 25 ans | 27 310 | -4,8 | -14,2 |
50 ans ou plus | 55 600 | -1,6 | -3,0 |
Inscrits depuis plus d'un an | 100 880 | -3,8 | -9,6 |
France (en milliers) | 5 533 | -2,7 | -8,2 |
- Notes : données CVS-CJO.
- Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : Pôle emploi-Dares, STMT.
Une croissance ralentie de la création d’entreprises
Au premier trimestre 2022, le nombre de créations d’entreprises continue de progresser en Centre-Val de Loire (+ 0,2 %), soit 7 540, mais bien plus modérément que lors des deux trimestres précédents (+ 1,2 %, puis + 4,9 %) (figure 10). Seule la hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 1,8 %) permet de poursuivre cette croissance, celles des entreprises classiques étant en retrait (- 2,3 %).
Les créations d’entreprises (y compris micro-entrepreneurs) sont en retrait dans tous les secteurs excepté celui des services où elles dépassent les 4 000 unités (+ 6,1 %), enregistrant ainsi une hausse de 39,9 % par rapport à l’avant-crise. Les baisses les plus marquées s’observent dans l’industrie et la construction (respectivement - 11,9 % et - 7,5 %), des secteurs où les créations avaient le plus fortement augmenté le trimestre précédent. La hausse atteint cependant 47 % dans l’industrie comparée à la période d’avant-crise, tandis que le nombre de créations reste stable dans la construction. Enfin, le repli est le moins important dans le commerce ce trimestre (- 4,6 %).
Sur l’ensemble de la France, la progression est supérieure (+ 1,0 %) à celle de la région, et également portée par la hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 2,4 % et - 1,3 % pour les entreprises classiques).
Comparé à la période d’avant-crise, les créations sont en hausse de 26,5 % dans la région et 16,4 % sur l’ensemble de la France.
tableauFigure 10 – Créations d'entreprises
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs | France entière hors micro-entrepreneurs | Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 89,5 | 93,3 | 92,8 | 94,6 |
2ᵉ trim. 2015 | 88,9 | 93,3 | 94,3 | 94,1 |
3ᵉ trim. 2015 | 93,2 | 97,0 | 95,6 | 95,8 |
4ᵉ trim. 2015 | 93,8 | 100,4 | 95,8 | 98,6 |
1ᵉ trim. 2016 | 99,1 | 103,9 | 99,8 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2016 | 102,0 | 107,5 | 98,0 | 104,4 |
3ᵉ trim. 2016 | 101,5 | 106,4 | 96,8 | 102,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 109,5 | 110,4 | 97,0 | 104,6 |
1ᵉ trim. 2017 | 108,8 | 110,6 | 100,3 | 106,2 |
2ᵉ trim. 2017 | 103,6 | 111,6 | 98,3 | 107,1 |
3ᵉ trim. 2017 | 109,6 | 115,1 | 105,2 | 115,1 |
4ᵉ trim. 2017 | 111,8 | 117,7 | 109,5 | 118,5 |
1ᵉ trim. 2018 | 110,3 | 116,8 | 113,3 | 122,9 |
2ᵉ trim. 2018 | 113,4 | 118,5 | 118,6 | 126,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 115,8 | 116,1 | 121,0 | 128,2 |
4ᵉ trim. 2018 | 117,7 | 119,7 | 126,6 | 134,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 121,4 | 125,6 | 133,5 | 145,0 |
2ᵉ trim. 2019 | 119,0 | 124,6 | 137,3 | 145,2 |
3ᵉ trim. 2019 | 113,1 | 124,7 | 143,1 | 150,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 109,5 | 120,8 | 141,3 | 153,0 |
1ᵉ trim. 2020 | 108,9 | 114,3 | 137,1 | 139,3 |
2ᵉ trim. 2020 | 91,8 | 86,5 | 106,6 | 114,0 |
3ᵉ trim. 2020 | 129,2 | 132,3 | 163,4 | 178,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 128,0 | 134,3 | 169,4 | 178,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 135,4 | 136,0 | 181,7 | 182,7 |
2ᵉ trim. 2021 | 134,7 | 139,4 | 168,0 | 178,3 |
3ᵉ trim. 2021 | 133,9 | 135,8 | 170,0 | 173,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 136,0 | 136,6 | 178,4 | 176,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 132,8 | 134,9 | 178,7 | 178,0 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 10 – Créations d'entreprises

- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.
Toujours peu de défaillances d’entreprises
En légère hausse au premier trimestre 2022, le nombre de défaillances d’entreprises enregistrées reste historiquement bas. En effet, après une forte chute enclenchée dès le début de la crise sanitaire et la mise en place de solutions de soutiens aux entreprises, le nombre de défaillances est en hausse pour le troisième trimestre consécutif. Il reste cependant bien inférieur à ce qu’il était avant la crise (- 41,5 %). Fin mars 2022, 1 020 défaillances sont enregistrées en données cumulées sur un an (figure 11).
Au niveau national, après un trimestre de stabilité, la hausse est effective depuis ce trimestre, et dans des proportions deux fois plus importantes que dans la région (+ 9,2 %).
La réduction des dispositifs d’aides accordés aux entreprises en difficulté, ainsi que les problèmes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation, fragilisent certaines activités.
L’augmentation des défaillances est plus marquée dans l’hébergement-restauration (+ 33,7 %), secteur particulièrement concerné par la fin de l’activité partielle.
tableauFigure 11 – Défaillances d'entreprises
Centre-Val de Loire | France entière | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 100,6 | 100,5 |
févr. 2015 | 102,5 | 100,3 |
mars 2015 | 105,0 | 102,1 |
avr. 2015 | 105,2 | 102,2 |
mai 2015 | 103,2 | 100,1 |
juin 2015 | 104,6 | 101,5 |
juil. 2015 | 103,2 | 101,1 |
août 2015 | 103,3 | 100,7 |
sept. 2015 | 106,2 | 100,8 |
oct. 2015 | 106,2 | 99,5 |
nov. 2015 | 107,3 | 99,7 |
déc. 2015 | 108,2 | 101,0 |
janv. 2016 | 108,9 | 99,8 |
févr. 2016 | 106,5 | 99,2 |
mars 2016 | 104,4 | 97,9 |
avr. 2016 | 103,8 | 96,8 |
mai 2016 | 104,8 | 99,2 |
juin 2016 | 103,4 | 97,8 |
juil. 2016 | 101,8 | 96,4 |
août 2016 | 100,7 | 96,3 |
sept. 2016 | 96,9 | 95,3 |
oct. 2016 | 94,1 | 95,0 |
nov. 2016 | 92,9 | 94,6 |
déc. 2016 | 90,4 | 93,0 |
janv. 2017 | 88,7 | 92,8 |
févr. 2017 | 86,7 | 91,9 |
mars 2017 | 86,7 | 91,7 |
avr. 2017 | 85,3 | 90,5 |
mai 2017 | 86,3 | 90,4 |
juin 2017 | 85,7 | 89,4 |
juil. 2017 | 86,1 | 89,0 |
août 2017 | 85,5 | 89,1 |
sept. 2017 | 86,8 | 88,0 |
oct. 2017 | 87,7 | 87,7 |
nov. 2017 | 87,1 | 87,1 |
déc. 2017 | 87,6 | 87,3 |
janv. 2018 | 86,0 | 86,5 |
févr. 2018 | 84,4 | 86,0 |
mars 2018 | 83,9 | 85,0 |
avr. 2018 | 83,9 | 85,2 |
mai 2018 | 82,6 | 84,4 |
juin 2018 | 82,1 | 84,4 |
juil. 2018 | 82,6 | 84,8 |
août 2018 | 82,9 | 85,3 |
sept. 2018 | 82,7 | 85,5 |
oct. 2018 | 85,2 | 86,4 |
nov. 2018 | 85,7 | 86,3 |
déc. 2018 | 85,5 | 86,4 |
janv. 2019 | 87,0 | 87,1 |
févr. 2019 | 88,6 | 87,0 |
mars 2019 | 87,7 | 86,7 |
avr. 2019 | 87,2 | 86,9 |
mai 2019 | 85,6 | 86,6 |
juin 2019 | 84,6 | 85,8 |
juil. 2019 | 84,7 | 85,8 |
août 2019 | 84,6 | 84,7 |
sept. 2019 | 83,7 | 84,1 |
oct. 2019 | 81,0 | 83,1 |
nov. 2019 | 80,6 | 82,3 |
déc. 2019 | 80,1 | 81,8 |
janv. 2020 | 76,9 | 79,9 |
févr. 2020 | 76,0 | 78,7 |
mars 2020 | 72,9 | 75,5 |
avr. 2020 | 68,2 | 70,6 |
mai 2020 | 65,4 | 66,4 |
juin 2020 | 64,3 | 64,2 |
juil. 2020 | 60,8 | 61,7 |
août 2020 | 59,8 | 60,9 |
sept. 2020 | 55,5 | 58,5 |
oct. 2020 | 51,5 | 55,3 |
nov. 2020 | 48,9 | 52,7 |
déc. 2020 | 46,1 | 50,0 |
janv. 2021 | 44,6 | 47,9 |
févr. 2021 | 42,2 | 45,2 |
mars 2021 | 42,6 | 45,0 |
avr. 2021 | 44,3 | 46,1 |
mai 2021 | 44,5 | 47,1 |
juin 2021 | 42,5 | 46,3 |
juil. 2021 | 42,0 | 45,1 |
août 2021 | 42,0 | 44,9 |
sept. 2021 | 42,8 | 44,1 |
oct. 2021 | 43,6 | 43,7 |
nov. 2021 | 43,9 | 43,8 |
déc. 2021 | 44,8 | 44,2 |
janv. 2022 | 45,3 | 45,0 |
févr. 2022 | 46,8 | 46,6 |
mars 2022 | 46,9 | 48,3 |
- Notes : données mensuelles brutes au 03 juin 2022, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 11 – Défaillances d'entreprises

- Notes : données mensuelles brutes au 03 juin 2022, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
Nouvelle progression des autorisations de construction
Après un trimestre de ralentissement, la progression des autorisations de construction de logements en Centre-Val de Loire, mesurées en données cumulées sur douze mois, s’intensifie de nouveau (+ 7,5 %). En France hors Mayotte, la tendance est la même avec cependant une progression inférieure (+ 5,6 %).
Le nombre de logements commencés croît également plus fortement qu’au trimestre précédent, cinq fois plus (+ 8,7 %) (figure 12). Les logements collectifs progressent neuf fois plus que les logements individuels (respectivement + 14,5 % et + 1,6 %).
Au niveau national, la hausse des mises en chantier est bien moins importante (+ 0,6 %).
Ainsi, le nombre de logements commencés reste nettement supérieur à son niveau d’avant-crise en Centre-Val de Loire (+ 21 %), et toujours légèrement supérieur en France hors Mayotte (+ 3,0 %).
tableauFigure 12 – Évolution du nombre de logements commencés
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 98,0 | 99,2 |
févr. 2015 | 98,0 | 99,4 |
mars 2015 | 96,1 | 99,3 |
avr. 2015 | 94,1 | 98,3 |
mai 2015 | 92,2 | 97,6 |
juin 2015 | 91,2 | 98,3 |
juil. 2015 | 89,2 | 97,7 |
août 2015 | 89,2 | 98,3 |
sept. 2015 | 91,2 | 98,7 |
oct. 2015 | 89,2 | 98,9 |
nov. 2015 | 85,3 | 100,2 |
déc. 2015 | 86,3 | 101,5 |
janv. 2016 | 88,2 | 101,8 |
févr. 2016 | 88,2 | 103,2 |
mars 2016 | 88,2 | 102,3 |
avr. 2016 | 87,3 | 103,2 |
mai 2016 | 91,2 | 106,0 |
juin 2016 | 92,2 | 106,3 |
juil. 2016 | 95,1 | 106,5 |
août 2016 | 93,1 | 106,6 |
sept. 2016 | 90,2 | 107,1 |
oct. 2016 | 91,2 | 108,3 |
nov. 2016 | 89,2 | 109,1 |
déc. 2016 | 89,2 | 110,1 |
janv. 2017 | 88,2 | 112,2 |
févr. 2017 | 90,2 | 113,0 |
mars 2017 | 92,2 | 116,4 |
avr. 2017 | 93,1 | 117,6 |
mai 2017 | 94,1 | 117,8 |
juin 2017 | 95,1 | 119,4 |
juil. 2017 | 95,1 | 121,6 |
août 2017 | 98,0 | 122,1 |
sept. 2017 | 100,0 | 123,0 |
oct. 2017 | 102,0 | 123,9 |
nov. 2017 | 104,9 | 126,0 |
déc. 2017 | 111,8 | 129,6 |
janv. 2018 | 111,8 | 129,1 |
févr. 2018 | 109,8 | 128,6 |
mars 2018 | 107,8 | 127,5 |
avr. 2018 | 109,8 | 127,7 |
mai 2018 | 107,8 | 127,8 |
juin 2018 | 106,9 | 127,8 |
juil. 2018 | 104,9 | 126,5 |
août 2018 | 101,0 | 125,9 |
sept. 2018 | 99,0 | 125,3 |
oct. 2018 | 95,1 | 125,2 |
nov. 2018 | 96,1 | 123,4 |
déc. 2018 | 87,3 | 119,6 |
janv. 2019 | 92,2 | 119,5 |
févr. 2019 | 92,2 | 119,3 |
mars 2019 | 94,1 | 118,4 |
avr. 2019 | 92,2 | 117,8 |
mai 2019 | 92,2 | 116,6 |
juin 2019 | 93,1 | 115,1 |
juil. 2019 | 93,1 | 115,3 |
août 2019 | 94,1 | 114,9 |
sept. 2019 | 93,1 | 114,7 |
oct. 2019 | 94,1 | 113,7 |
nov. 2019 | 95,1 | 113,8 |
déc. 2019 | 100,0 | 113,8 |
janv. 2020 | 96,1 | 113,8 |
févr. 2020 | 99,0 | 113,6 |
mars 2020 | 94,1 | 111,2 |
avr. 2020 | 91,2 | 106,2 |
mai 2020 | 89,2 | 104,8 |
juin 2020 | 91,2 | 105,4 |
juil. 2020 | 98,0 | 105,1 |
août 2020 | 99,0 | 106,2 |
sept. 2020 | 99,0 | 106,0 |
oct. 2020 | 101,0 | 105,7 |
nov. 2020 | 99,0 | 104,9 |
déc. 2020 | 99,0 | 104,2 |
janv. 2021 | 99,0 | 103,1 |
févr. 2021 | 98,0 | 103,4 |
mars 2021 | 102,0 | 107,3 |
avr. 2021 | 110,8 | 112,2 |
mai 2021 | 114,7 | 114,6 |
juin 2021 | 111,8 | 114,4 |
juil. 2021 | 104,9 | 113,6 |
août 2021 | 103,9 | 113,5 |
sept. 2021 | 109,8 | 113,8 |
oct. 2021 | 111,8 | 114,9 |
nov. 2021 | 113,7 | 116,0 |
déc. 2021 | 112,7 | 116,2 |
janv. 2022 | 113,7 | 116,6 |
févr. 2022 | 119,6 | 116,6 |
mars 2022 | 122,5 | 116,9 |
avr. 2022 | 122,5 | 115,5 |
mai 2022 | 123,5 | 115,2 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 12 – Évolution du nombre de logements commencés

- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
Une fréquentation touristique toujours perturbée en début d’année
Au premier trimestre 2022, 902 000 nuitées sont enregistrées en Centre-Val de Loire, soit 8 % de moins qu’à la même période de 2019. Après la nette reprise amorcée au troisième trimestre 2021, suite à la levée de la plupart des restrictions sanitaires, l’activité touristique est un peu plus en retrait qu’au trimestre précédent (- 5,2 %).
Le déficit de nuitées est le plus grand sur le mois de janvier (- 16,8 %), encore touché par le retour à la hausse des contaminations à la Covid-19 en fin d’année 2021, qui a pu freiner les activités de loisirs. En février et mars, ce déficit est moins important (respectivement - 3,2 % et - 5,2 %), équivalent aux mois précédents exempts de restrictions sanitaires lourdes.
À l’échelle de la France entière, l’écart de nuitées avec la même période en 2019 reste deux fois plus important que dans la région (- 16,5 %).
Dans la région comme au niveau national, l’écart de nuitées avec la période d’avant-crise reste largement imputable à la baisse de fréquentation de la clientèle résidant à l’étranger, en repli respectif de 44,1 % et 36,5 % sur l’ensemble du trimestre par rapport à 2019. La clientèle résidant en France est en baisse sur l’ensemble du trimestre (- 2,0 %), bien qu’en progression aux mois de février et mars (respectivement + 3,0 % et + 1,8 %), tandis qu’elle reste en plus net retrait sur l’ensemble du trimestre en France (- 7,2 %).
Encadré 1 - Contexte international – L’économie mondiale face aux chocs
Début 2022, les principales économies mondiales ont été confrontées à une situation sanitaire dégradée ainsi qu’au déclenchement de la guerre en Ukraine qui, notamment, a accentué les tensions sur les prix. L’activité économique a ainsi marqué le pas dans les principales économies occidentales, grevée en zone euro par l’inflation et le recul de la consommation des ménages. Au Royaume-Uni et aux États-Unis en revanche, la consommation a progressé, soutenue par les hausses de salaire et la baisse du taux d’épargne des ménages. Au deuxième trimestre, l’activité mondiale aurait progressé à un rythme modéré, affectée par les confinements en Chine et la hausse de l’inflation, et ce malgré l’amélioration de la situation sanitaire en zone euro.
Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité s’est repliée début 2022
Début 2022, l’activité française s’est légèrement repliée (– 0,2 % au premier trimestre). La consommation des ménages, en particulier, a nettement reculé (– 1,5 %), du fait d’une situation sanitaire dégradée et d’une hausse continue de l’inflation, accentuée fin février par le déclenchement de la guerre en Ukraine (+ 4,5 % d’inflation sur un an en mars après + 2,9 % en janvier). L’emploi, en revanche, a continué de progresser, tout en ralentissant. Il a notamment été porté par l’alternance et de possibles besoins de main-d’œuvre pour pallier les absences liées à la pandémie. Au deuxième trimestre, l’amélioration de la situation sanitaire aurait conduit l’activité à se redresser, tirée par les secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation ne se serait reprise que modérément, la hausse de l’inflation continuant de peser sur les décisions d’achat des ménages.
Pour comprendre
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko)
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko)
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko)
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko)
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko)
Nomenclature
Sources
Définitions
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Chômage partiel
Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.
Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.
Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.
Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».
En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.
L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...
Taux de chômage
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Taux de chômage (BIT)
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Demandeurs d'emploi en fin de mois
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Logement autorisé
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Logement commencé
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Pour en savoir plus
« Au premier trimestre 2022, toutes les régions ont dépassé leur niveau d’emploi salarié d’avant la crise sanitaire », Information Rapide, Insee, juillet 2022
« Guerre et Prix », Note de conjoncture, Insee, juin 2022
C. Chalot, E. Piraux, « Stabilité de l’emploi salarié et forte baisse du chômage », Insee Conjoncture Centre-Val de Loire n°38, avril 2022