Insee Conjoncture Centre-Val de Loire ·
Avril 2022 · n° 38Stabilité de l’emploi salarié et forte baisse du chômage Note de conjoncture régionale - 4ᵉ trimestre 2021
D’octobre à décembre 2021, l’emploi salarié en Centre-Val de Loire est en très légère hausse (+ 0,1 %), soit une progression moins vive qu’en France hors Mayotte (+ 0,4 %), mais cette faible évolution poursuit la croissance observée en 2021. Seuls les départements de l’Eure-et-Loir, de l’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher enregistrent des effectifs supplémentaires. Les gains d’emplois concernent les secteurs de la construction et des services marchands hors intérim, et l’emploi intérimaire atteint un niveau particulièrement haut. Les effectifs dans l’industrie restent stables pour le deuxième trimestre consécutif, alors qu’ils se replient dans les services non marchands. Le taux de chômage (6,6 %, soit - 0,6 point) et le nombre de demandeurs d’emplois atteignent des niveaux historiquement bas. Dans le même temps, le volume d’heures rémunérées retrouve presque son niveau d’avant-crise. Les autorisations de construction progressent légèrement après quelques trimestres de forte reprise pour retrouver le niveau d’avant-crise et les mises en chantier sont de nouveau en hausse. Le nombre de créations d’entreprises augmente de nouveau après deux trimestres de recul, mais reste stable hors micro-entrepreneurs, et celui des défaillances continue d’augmenter. L’activité touristique confirme sa reprise entamée durant la période estivale sans pour autant retrouver son niveau de 2019.
- Un trimestre de reprise malgré une situation sanitaire dégradée en fin d’année
- La forte hausse de l’intérim contribue à maintenir le niveau de l’emploi salarié
- Des emplois en hausse dans la moitié des départements
- Importante chute du taux de chômage
- Un nombre de demandeurs d’emploi en net recul
- Un nombre de créations d’entreprises de nouveau en hausse
- L’augmentation des défaillances se confirme
- La progression des autorisations de construction ralentit
- La fréquentation hôtelière confirme sa reprise malgré un ralentissement au mois de décembre
- Encadré 1 - Contexte international – En Europe, l’activité fragilisée fin 2021 par la dégradation de la situation sanitaire
- Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité a continué de se redresser fin 2021
Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).
L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données durant la phase de montée en charge du dispositif.
Un trimestre de reprise malgré une situation sanitaire dégradée en fin d’année
Malgré un contexte économique encore fragilisé par la crise sanitaire, l’activité économique, mesurée par les volumes d’heures rémunérées, retrouve progressivement son niveau d’avant-crise au quatrième trimestre 2021. Les contraintes sanitaires moins fortes favorisent une nette diminution du recours au chômage partiel ce trimestre, qui explique en partie le rattrapage de l’activité économique. Cependant, le mois de décembre est marqué par le rebond de l’épidémie de Covid-19 qui entraîne une hausse des absences au travail dues aux arrêts maladie et périodes d’isolement.
Excepté au mois d’octobre 2021, où l’activité reste en retrait de 0,4 % par rapport au même mois de 2019, l’écart d’activité avec la période avant-crise sanitaire se réduit au cours du quatrième trimestre 2021, avec une hausse des volumes d’heures rémunérées au mois de novembre (+ 1 %) et un volume égalé au mois de décembre (figure 1).
La reprise est essentiellement portée par les services marchands (hors hébergement-restauration) et non marchands, dont l’activité évolue positivement tout le trimestre (respectivement jusqu’à + 2,7 % et + 2,8 % en novembre 2021). Le volume d’heures rémunérées dans l’industrie reste toujours en deçà de son niveau d’avant-crise (entre - 5,6 % et - 2,8 % par rapport aux mêmes mois de 2019), tandis que celui de la construction progresse légèrement aux mois d’octobre et novembre (respectivement + 0,5 % et + 1,0 %), mais reste en retrait en décembre (- 3,3 %). L’activité dans l’hébergement-restauration égale son niveau de 2019, excepté en décembre (- 3,4 %).
Au niveau national, la reprise de l’activité économique est davantage marquée avec l’intégralité du trimestre au-dessus de son niveau d’il y a deux ans.
tableauFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire
Industrie | Construction | Hébergement et restauration | Autres services principalement marchands | Services principalement non marchands | |
---|---|---|---|---|---|
janv. 2020 | 0,0 | 0,3 | 0,2 | 0,5 | -0,1 |
févr. 2020 | 0,0 | 0,3 | 0,2 | 0,7 | -0,1 |
mars 2020 | -2,3 | -2,7 | -1,4 | -5,3 | -0,8 |
avr. 2020 | -7,1 | -4,7 | -3,3 | -14,1 | -2,0 |
mai 2020 | -5,8 | -1,7 | -3,0 | -8,7 | -1,4 |
juin 2020 | -3,2 | -0,3 | -1,5 | -3,1 | -0,5 |
juil. 2020 | -2,8 | -0,2 | -0,8 | -2,0 | -0,4 |
août 2020 | -1,8 | 0,0 | -0,6 | -1,2 | -0,3 |
sept. 2020 | -2,0 | -0,2 | -0,5 | -0,9 | -0,2 |
oct. 2020 | -2,0 | -0,3 | -0,6 | -0,8 | -0,2 |
nov. 2020 | -1,4 | -0,2 | -2,4 | -3,5 | -0,3 |
déc. 2020 | -1,5 | -0,3 | -2,4 | -1,1 | 0,0 |
janv. 2021 | -1,9 | 0,4 | -1,8 | -0,9 | 0,1 |
févr. 2021 | -1,6 | 0,1 | -2,2 | -0,6 | 0,1 |
mars 2021 | -1,3 | 0,1 | -2,2 | -0,4 | 0,3 |
avr. 2021 | -2,0 | 0,1 | -2,5 | -2,2 | 0,0 |
mai 2021 | -1,9 | -0,1 | -1,8 | -1,2 | 0,0 |
juin 2021 | -1,2 | 0,4 | -0,6 | 0,8 | 0,2 |
juil. 2021 | -1,8 | 0,0 | -0,1 | 0,3 | 0,1 |
août 2021 | -1,2 | -0,1 | -0,1 | 0,7 | 0,2 |
sept. 2021 | -1,5 | 0,1 | -0,1 | 1,0 | 0,3 |
oct. 2021 | -1,5 | 0,0 | 0,0 | 0,9 | 0,2 |
nov. 2021 | -0,7 | 0,1 | 0,0 | 1,4 | 0,3 |
déc. 2021 | -0,9 | -0,2 | -0,1 | 1,5 | 0,3 |
janv. 2022 | -1,8 | 0,3 | -0,2 | -0,1 | 0,0 |
- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Centre-Val de Loire
La forte hausse de l’intérim contribue à maintenir le niveau de l’emploi salarié
La fin d’année 2021 reste marquée par les difficultés d’approvisionnement, mais également par celles de recrutement, amplifiées ce trimestre par le rebond de l’épidémie.
La hausse continue de l’emploi depuis le premier trimestre 2021 ralentit au quatrième trimestre (+ 0,1 %), portant les effectifs à 921 800. L’évolution est plus marquée en France hors Mayotte (+ 0,4 %), dans la dynamique du trimestre précédent (figure 2).
Les emplois intérimaires, en recul au troisième trimestre, portent la croissance ce trimestre (+ 3,6 %) avec des effectifs équivalents à ceux observés au troisième trimestre 2018. Cet important recours à l’intérim peut s’expliquer en partie par la nécessité de devoir pallier les absences liées au rebond de l’épidémie (figure 3). L’emploi en intérim est également un indicateur avancé de conjoncture. Sa hausse peut être un signe d’une volonté d’accroître la main d’œuvre, tout comme en cas de recul de la conjoncture, les emplois en intérim sont les premiers détruits. À la fin de ce trimestre, les emplois en intérim sont de 5 % supérieurs à leur niveau d’avant-crise.
À l’échelle de la France hors Mayotte, ils progressent encore plus fortement (+ 5,4 %) ce trimestre et dépassent de 6,3 % leur niveau de la fin d’année 2019.
Les secteurs de la construction et des services marchands hors intérim gagnent des emplois (respectivement + 0,5 % et + 0,3 %). Pour ce dernier, la croissance est la plus forte dans le commerce (+ 0,8 %), tandis que les emplois dans l’hébergement-restauration progressent faiblement (+ 0,1 %), probablement pénalisés par la situation sanitaire du mois de décembre qui a entravé les activités de loisir.
Les effectifs se stabilisent pour le deuxième trimestre consécutif dans l’industrie. L'emploi cesse de chuter dans les activités de fabrication d’autres produits industriels et de matériels de transport et continue à croître dans certains sous-secteurs industriels comme la fabrication de denrées alimentaires (+ 0,4 %). Ainsi, les emplois sont en recul dans le seul secteur des services non marchands (- 0,6 %) (figure 4).
Seul le secteur privé participe à la croissance de l’emploi ce trimestre (+ 0,4 %) ; le secteur public enregistrant une importante baisse (- 0,9 %).
Par rapport à son niveau d’avant-crise, le nombre de salariés est supérieur de 1,2 % à l’échelle régionale, et de 1,5 % à l’échelle nationale. L’industrie reste le seul grand secteur à ne pas avoir égalé ou dépassé son niveau de la fin 2019 (- 3,0 %).
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 100,0 | 100,2 | 100,0 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2011 | 99,8 | 100,3 | 99,8 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 99,6 | 100,2 | 99,5 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,5 | 100,3 | 99,4 | 100,4 |
1ᵉ trim. 2012 | 99,4 | 100,3 | 99,1 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 99,2 | 100,3 | 98,9 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 98,9 | 100,1 | 98,5 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2012 | 98,9 | 100,0 | 98,4 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2013 | 98,5 | 100,0 | 98,1 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 98,4 | 99,9 | 97,7 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2013 | 98,4 | 100,1 | 97,8 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 98,6 | 100,4 | 97,8 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2014 | 98,5 | 100,4 | 97,6 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2014 | 98,4 | 100,4 | 97,6 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2014 | 98,3 | 100,3 | 97,3 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 98,1 | 100,4 | 97,1 | 99,8 |
1ᵉ trim. 2015 | 98,1 | 100,4 | 97,0 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 98,3 | 100,6 | 97,2 | 100,0 |
3ᵉ trim. 2015 | 98,2 | 100,7 | 97,1 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 98,2 | 100,9 | 97,1 | 100,3 |
1ᵉ trim. 2016 | 98,4 | 101,1 | 97,2 | 100,5 |
2ᵉ trim. 2016 | 98,5 | 101,3 | 97,3 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 98,4 | 101,6 | 97,2 | 101,1 |
4ᵉ trim. 2016 | 98,7 | 101,7 | 97,6 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2017 | 98,9 | 102,1 | 97,8 | 101,8 |
2ᵉ trim. 2017 | 99,1 | 102,4 | 98,1 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 99,2 | 102,7 | 98,3 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 99,3 | 103,1 | 98,7 | 103,1 |
1ᵉ trim. 2018 | 99,1 | 103,2 | 98,4 | 103,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 99,2 | 103,3 | 98,6 | 103,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 99,0 | 103,4 | 98,5 | 103,8 |
4ᵉ trim. 2018 | 99,0 | 103,7 | 98,4 | 104,1 |
1ᵉ trim. 2019 | 99,3 | 104,2 | 98,7 | 104,6 |
2ᵉ trim. 2019 | 99,5 | 104,4 | 98,8 | 104,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 99,2 | 104,5 | 98,8 | 105,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 99,5 | 104,8 | 98,9 | 105,4 |
1ᵉ trim. 2020 | 97,2 | 102,9 | 96,1 | 102,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 96,8 | 102,0 | 95,8 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 98,4 | 103,7 | 97,5 | 103,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 98,2 | 103,5 | 97,2 | 103,5 |
1ᵉ trim. 2021 | 99,2 | 104,2 | 97,9 | 104,4 |
2ᵉ trim. 2021 | 100,1 | 105,4 | 99,1 | 105,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 100,5 | 105,9 | 99,4 | 106,5 |
4ᵉ trim. 2021 | 100,6 | 106,4 | 99,8 | 107,2 |
- Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 102,3 | 101,1 |
2ᵉ trim. 2011 | 103,2 | 101,5 |
3ᵉ trim. 2011 | 99,0 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2011 | 100,9 | 99,4 |
1ᵉ trim. 2012 | 94,5 | 95,0 |
2ᵉ trim. 2012 | 91,7 | 92,0 |
3ᵉ trim. 2012 | 88,7 | 88,0 |
4ᵉ trim. 2012 | 88,5 | 85,4 |
1ᵉ trim. 2013 | 92,1 | 88,2 |
2ᵉ trim. 2013 | 88,2 | 87,2 |
3ᵉ trim. 2013 | 93,2 | 89,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 93,0 | 90,3 |
1ᵉ trim. 2014 | 92,0 | 89,4 |
2ᵉ trim. 2014 | 92,5 | 91,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 90,9 | 88,9 |
4ᵉ trim. 2014 | 90,3 | 90,1 |
1ᵉ trim. 2015 | 92,1 | 89,7 |
2ᵉ trim. 2015 | 96,7 | 93,4 |
3ᵉ trim. 2015 | 100,2 | 97,0 |
4ᵉ trim. 2015 | 100,5 | 99,5 |
1ᵉ trim. 2016 | 104,8 | 99,3 |
2ᵉ trim. 2016 | 105,8 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2016 | 105,3 | 105,6 |
4ᵉ trim. 2016 | 116,9 | 110,6 |
1ᵉ trim. 2017 | 118,3 | 115,4 |
2ᵉ trim. 2017 | 123,9 | 120,3 |
3ᵉ trim. 2017 | 126,9 | 124,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 133,8 | 130,3 |
1ᵉ trim. 2018 | 129,5 | 129,5 |
2ᵉ trim. 2018 | 128,9 | 127,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 127,1 | 128,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 123,7 | 125,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 123,4 | 127,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 122,6 | 126,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 122,9 | 126,8 |
4ᵉ trim. 2019 | 120,3 | 124,9 |
1ᵉ trim. 2020 | 72,4 | 75,3 |
2ᵉ trim. 2020 | 88,2 | 92,5 |
3ᵉ trim. 2020 | 112,5 | 113,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 116,6 | 117,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 117,0 | 119,6 |
2ᵉ trim. 2021 | 123,3 | 123,4 |
3ᵉ trim. 2021 | 122,0 | 126,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 126,4 | 132,7 |
- Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire
tableauFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 99,4 | 99,8 | 100,0 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2011 | 98,7 | 99,4 | 99,6 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2011 | 98,7 | 99,2 | 99,4 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2011 | 98,5 | 98,8 | 99,3 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2012 | 98,4 | 98,7 | 99,3 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2012 | 98,1 | 98,3 | 99,4 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2012 | 97,5 | 98,2 | 99,2 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2012 | 96,6 | 97,9 | 98,9 | 100,6 |
1ᵉ trim. 2013 | 95,5 | 97,4 | 98,6 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2013 | 95,2 | 97,0 | 98,6 | 100,1 |
3ᵉ trim. 2013 | 94,3 | 96,8 | 98,7 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 93,3 | 96,8 | 98,7 | 100,6 |
1ᵉ trim. 2014 | 92,6 | 96,5 | 98,7 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2014 | 91,8 | 96,4 | 98,8 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2014 | 90,6 | 95,9 | 98,8 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2014 | 89,3 | 95,6 | 98,8 | 100,7 |
1ᵉ trim. 2015 | 88,3 | 95,6 | 98,8 | 100,9 |
2ᵉ trim. 2015 | 86,9 | 95,3 | 98,9 | 100,9 |
3ᵉ trim. 2015 | 85,7 | 95,0 | 98,9 | 100,8 |
4ᵉ trim. 2015 | 85,2 | 94,6 | 99,3 | 100,8 |
1ᵉ trim. 2016 | 84,4 | 94,3 | 99,5 | 101,0 |
2ᵉ trim. 2016 | 83,8 | 94,0 | 99,8 | 101,1 |
3ᵉ trim. 2016 | 83,6 | 94,0 | 99,9 | 101,0 |
4ᵉ trim. 2016 | 83,2 | 93,5 | 99,9 | 101,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 83,2 | 93,2 | 100,2 | 101,0 |
2ᵉ trim. 2017 | 83,3 | 93,0 | 100,3 | 101,0 |
3ᵉ trim. 2017 | 83,1 | 93,1 | 100,5 | 100,9 |
4ᵉ trim. 2017 | 83,4 | 93,3 | 100,5 | 100,3 |
1ᵉ trim. 2018 | 83,6 | 92,9 | 100,5 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 83,7 | 93,1 | 101,0 | 100,0 |
3ᵉ trim. 2018 | 83,8 | 93,1 | 101,0 | 99,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 83,3 | 93,1 | 101,2 | 99,5 |
1ᵉ trim. 2019 | 84,4 | 93,3 | 101,5 | 99,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 84,7 | 93,5 | 101,5 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 84,7 | 93,5 | 101,3 | 99,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 85,0 | 93,4 | 102,0 | 99,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 85,4 | 92,7 | 100,8 | 99,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 85,5 | 91,9 | 99,4 | 98,4 |
3ᵉ trim. 2020 | 86,2 | 91,4 | 100,9 | 99,4 |
4ᵉ trim. 2020 | 86,1 | 90,8 | 100,0 | 99,6 |
1ᵉ trim. 2021 | 87,6 | 90,7 | 100,9 | 101,3 |
2ᵉ trim. 2021 | 87,5 | 90,5 | 102,8 | 101,3 |
3ᵉ trim. 2021 | 87,6 | 90,5 | 103,5 | 101,7 |
4ᵉ trim. 2021 | 88,0 | 90,6 | 103,8 | 101,1 |
- Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire
Des emplois en hausse dans la moitié des départements
La faible hausse de l’emploi dans la région cache des évolutions départementales différenciées au quatrième trimestre 2021.
Principalement dynamisé par l’intérim, avec des progressions allant de 5,2 % à 6,2 %, l’emploi progresse dans trois départements : l’Indre-et-Loire (+0,4 %), l’Eure-et-Loir (+ 0,3 %) et le Loir-et-Cher (+ 0,2 %) (figure 5).
L’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher bénéficient également des plus fortes progressions dans les services marchands hors intérim (respectivement + 0,7 % et + 0,5 %), mais l’emploi y recule dans les services non marchands (respectivement - 0,5 % et - 0,8 %). Contrairement à ce qu’il se passe en Indre-et-Loire, le secteur de la construction participe à la croissance des emplois dans le Loir-et-Cher (+ 1,1 %). Dans l’Eure-et-Loir, les secteurs des services enregistrent des gains modérés et les emplois sont en recul dans le seul secteur de la construction (- 0,3 %).
À l’inverse, le Loiret, seul département où les emplois étaient en recul au troisième trimestre, enregistre la plus importante baisse (- 0,2 %). Les pertes dans les services non marchands et l’industrie (respectivement - 0,9 % et - 0,3 %) n’y sont pas compensées par les autres secteurs. Il est également le seul département à ne pas enregistrer de progression de l’emploi intérimaire ce trimestre (- 0,1 %). Le Cher et l’Indre, dont les effectifs connaissaient les plus fortes hausses au trimestre précédent, enregistrent un léger recul ce trimestre (- 0,1 %). Dans le Cher, les emplois se replient uniquement dans les services non marchands et services marchands hors intérim (respectivement - 0,4 % et - 0,2 %), mais les gains dans l’intérim sont parmi les plus modérés (+ 2,2 %). Dans l’Indre, les services non marchands accusent un repli assez conséquent (- 1,6 %), mais l’emploi intérimaire y progresse le plus (+ 10 %). Enfin, l’emploi du secteur de la construction croît le plus dans ces deux départements (respectivement + 1,6 % et + 1,5 %).
Dans le Cher, le léger recul de l’emploi ce trimestre est également synonyme d’un retour à un niveau inférieur à son niveau d’avant-crise qu’il venait à peine de dépasser le trimestre précédent. Le département de l’Indre reste toujours en dessous (- 1,0 % par rapport à fin 2019).
tableauFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié départemental
Département | évolution 2021T3/2021T4 | évolution 2021T2/2021T3 | évolution sur 12 mois |
---|---|---|---|
Cher | -0,1 | 0,6 | 1,3 |
Eure-et-Loir | 0,3 | 0,2 | 3,1 |
Indre | -0,1 | 0,9 | 2,1 |
Indre-et-Loire | 0,4 | 0,7 | 3,0 |
Loir-et-Cher | 0,2 | 0,7 | 2,4 |
Loiret | -0,2 | -0,2 | 2,3 |
Centre-Val de Loire | 0,1 | 0,4 | 2,5 |
- Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee
graphiqueFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié départemental
Importante chute du taux de chômage
Après trois trimestres de stabilité à 7,2 %, le taux de chômage en Centre-Val de Loire diminue fortement (- 0,6 points) au quatrième trimestre 2021 pour s’établir à 6,6 %. Un tel niveau n’avait pas été observé depuis le quatrième trimestre 2008.
En France hors Mayotte, avec un recul identique, le taux atteint 7,4 % (figure 6).
La baisse concerne tous les départements du Centre-Val de Loire, et varie de - 0,8 à - 0,4 point (figure 7).
Elle est identique à celle de l’ensemble de la région dans l’Eure-et-Loir et le Loiret, tout comme dans le Loir-et-Cher dont le taux de chômage passe sous la barre des 6 % (5,8 %). Le recul est le plus marqué dans l’Indre-et-Loire : - 0,8 point, soit 6,2 %. À l’opposé, il est le moins important dans le Cher (- 0,4 point), où le taux reste le plus élevé de la région : 7,4 %.
La variation du taux de chômage dans les zones d’emploi est du même ordre, de - 0,8 à - 0,3 point (figure 8). Celle de Vendôme enregistre toujours le taux le moins élevé, soit 5,5 %. Il demeure le plus élevé dans la zone d’emploi de Vierzon, la seule à rester au-dessus des 10 % (10,5 %), celui de Montargis passant tout juste en dessous (9,9 %).
Comparé à la période d’avant-crise, le taux de chômage est inférieur de 1,1 point dans le Centre-Val de Loire et de 0,8 point en France hors Mayotte.
tableauFigure 6 – Taux de chômage
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 8,1 | 9,2 |
1ᵉ trim. 2011 | 8,1 | 9,2 |
2ᵉ trim. 2011 | 8,0 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2011 | 8,2 | 9,2 |
4ᵉ trim. 2011 | 8,4 | 9,3 |
1ᵉ trim. 2012 | 8,5 | 9,5 |
2ᵉ trim. 2012 | 8,8 | 9,7 |
3ᵉ trim. 2012 | 8,9 | 9,8 |
4ᵉ trim. 2012 | 9,3 | 10,1 |
1ᵉ trim. 2013 | 9,5 | 10,3 |
2ᵉ trim. 2013 | 9,6 | 10,5 |
3ᵉ trim. 2013 | 9,5 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2013 | 9,4 | 10,1 |
1ᵉ trim. 2014 | 9,4 | 10,1 |
2ᵉ trim. 2014 | 9,4 | 10,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 9,6 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2014 | 9,8 | 10,5 |
1ᵉ trim. 2015 | 9,6 | 10,3 |
2ᵉ trim. 2015 | 9,8 | 10,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 9,7 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 9,6 | 10,2 |
1ᵉ trim. 2016 | 9,7 | 10,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 9,5 | 10,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 9,4 | 9,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 9,4 | 10,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 9,0 | 9,6 |
2ᵉ trim. 2017 | 9,0 | 9,5 |
3ᵉ trim. 2017 | 8,9 | 9,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 8,4 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 8,7 | 9,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 8,2 | 8,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 8,3 | 8,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,4 |
4ᵉ trim. 2019 | 7,7 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 7,4 | 7,8 |
2ᵉ trim. 2020 | 6,9 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 8,2 | 9,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 7,1 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 8,1 |
2ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 8,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 8,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 6,6 | 7,4 |
- Notes : données révisées ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 6 – Taux de chômage
tableauFigure 7 – Taux de chômage départementaux
Département | 4ᵉ trimestre 2021 (%) | Variation (point) | |
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Cher | 7,4 | -0,4 | -0,5 |
Eure-et-Loir | 6,6 | -0,6 | -0,6 |
Indre | 6,9 | -0,7 | -0,6 |
Indre-et-Loire | 6,2 | -0,8 | -0,7 |
Loir-et-Cher | 5,8 | -0,6 | -0,4 |
Loiret | 6,8 | -0,6 | -0,4 |
Centre-Val de Loire | 6,6 | -0,6 | -0,5 |
France hors Mayotte | 7,4 | -0,6 | -0,7 |
- Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
- Sources : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé
tableauFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 4 e trimestre 2021
ZE 2020 | Libellé ZE 2020 | Taux | Évolution trimestrielle |
---|---|---|---|
1101 | Cergy-Vexin | 7,3 | -0,5 |
1102 | Coulommiers | 5,9 | -0,4 |
1103 | Etampes | 5,3 | -0,5 |
1104 | Evry | 7,2 | -0,5 |
1105 | Fontainebleau-Nemours | 7,2 | -0,4 |
1106 | Marne-la-Vallée | 6,4 | -0,6 |
1107 | Meaux | 7,3 | -0,6 |
1108 | Melun | 7,7 | -0,4 |
1109 | Paris | 7,2 | -0,4 |
1110 | Provins | 7,9 | -0,2 |
1111 | Rambouillet | 4,7 | -0,3 |
1112 | Roissy | 9,6 | -0,7 |
1113 | Saclay | 6,0 | -0,4 |
1114 | Seine-Yvelinoise | 7,4 | -0,4 |
1115 | Versailles-Saint-Quentin | 5,4 | -0,4 |
2401 | Blois | 5,8 | -0,7 |
2402 | Bourges | 6,9 | -0,7 |
2403 | Chartres | 5,8 | -0,6 |
2404 | Châteaudun | 6,3 | -0,5 |
2405 | Châteauroux | 6,9 | -0,7 |
2406 | Chinon | 5,5 | -0,7 |
2407 | Gien | 7,1 | -0,8 |
2408 | Loches | 5,6 | -0,8 |
2409 | Montargis | 9,9 | -0,4 |
2410 | Orléans | 6,0 | -0,5 |
2411 | Pithiviers | 6,1 | -0,6 |
2412 | Romorantin-Lanthenay | 6,5 | -0,6 |
2413 | Tours | 6,3 | -0,7 |
2414 | Vendôme | 5,3 | -0,6 |
2415 | Vierzon | 10,5 | -0,5 |
0056 | Cosne-Cours-sur-Loire | 6,1 | -0,7 |
0057 | Dreux | 8,4 | -0,3 |
0060 | Nevers | 6,2 | -0,5 |
0061 | Nogent-le-Rotrou | 6,4 | -0,7 |
2702 | Auxerre | 6,4 | -0,8 |
2703 | Avallon | 5,8 | -0,7 |
2717 | Sens | 7,1 | -0,8 |
2760 | Nevers | 6,0 | -0,6 |
2801 | Argentan | 6,7 | -0,6 |
2803 | Bernay | 6,9 | -0,7 |
2808 | Evreux | 8,0 | -0,5 |
2812 | L’Aigle | 6,9 | -0,9 |
2814 | Lisieux | 5,9 | -0,5 |
2817 | Vernon – Gisors | 8,0 | -0,8 |
0051 | Alençon | 7,0 | -0,7 |
5202 | Angers | 7,5 | -0,8 |
5208 | La Ferté-Bernard | 5,9 | -1,2 |
5209 | La Flèche | 7,2 | -0,8 |
5212 | Le Mans | 7,5 | -1,0 |
5214 | Les Sables-d'Olonne | 6,9 | -0,7 |
5215 | Mayenne | 4,7 | -0,8 |
5218 | Sablé-sur-Sarthe | 5,7 | -0,7 |
5220 | Saumur | 7,7 | -0,8 |
7506 | Bressuire | 5,2 | -0,6 |
7508 | Châtellerault | 7,1 | -0,6 |
7511 | Guéret | 7,0 | -0,4 |
7517 | Limoges | 6,7 | -0,6 |
7524 | Poitiers | 5,4 | -0,7 |
7527 | Saint-Junien | 6,0 | -0,7 |
7530 | Thouars | 6,3 | -0,7 |
8423 | Montluçon | 8,8 | -0,7 |
8424 | Moulins | 6,7 | -0,5 |
8432 | Vichy | 8,0 | -0,6 |
7527 | Saint-Junien | 6,0 | -0,7 |
7530 | Thouars | 6,3 | -0,7 |
8423 | Montluçon | 8,8 | -0,7 |
8424 | Moulins | 6,7 | -0,5 |
8432 | Vichy | 8,0 | -0,6 |
- Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
- Lecture : dans la zone d’emploi de Montargis, le taux de chômage au 4ᵉ trimestre 2021 atteint 9,9 %, en baisse de 0,4 point par rapport au 3e trimestre 2021. Ce taux est 1,6 fois plus élevé que celui de la zone d’emploi de Pithiviers. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contigües, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
- Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé
graphiqueFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au 4 e trimestre 2021
Un nombre de demandeurs d’emploi en net recul
Au quatrième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C inscrits à Pôle emploi en Centre-Val de Loire s’établit à 208 090. Il poursuit ainsi son recul réamorcé au trimestre précédent, et dans des proportions deux fois plus importantes (- 3,3 %).
À l’échelle de la France entière, après deux trimestres de repli, la baisse des effectifs est un peu plus marquée (- 3,6 %) (figure 9).
Après avoir très nettement augmenté lors du premier confinement du printemps 2020, le nombre de demandeurs d’emploi repasse ainsi sous son niveau du quatrième trimestre 2019, et dans des proportions identiques aux niveaux régional et national (- 1,4 %). Un tel niveau d’effectifs n’avait pas été observé depuis le début d’année 2015.
Contrairement au trimestre précédent, les entrées sur les listes de demandeurs d’emploi sont en baisse (- 2 %) dans la région, alors que les sorties continuent de progresser (+ 2,3 %).
Le repli du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans reste soutenu (- 5,3 %), tandis que celui des plus de 50 ans et des inscrits depuis plus d’un an se renforce (respectivement - 1,8 % et - 3,6 %).
tableauFigure 9 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
4ᵉ trimestre 2021 | Variation (%) | ||
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Centre-Val de Loire | 208 090 | -3,3 | -4,3 |
Moins de 25 ans | 28 400 | -5,3 | -10,5 |
50 ans ou plus | 56 380 | -1,8 | -0,5 |
Inscrits depuis plus d'un an | 104 470 | -3,6 | -3,8 |
France (en milliers) | 5 659 | -3,6 | -5,8 |
- Notes : données CVS-CJO.
- Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : Pôle emploi-Dares, STMT
Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.
Un nombre de créations d’entreprises de nouveau en hausse
Après deux trimestres de repli, le nombre de créations d’entreprises augmente de nouveau en Centre-Val de Loire, au quatrième trimestre 2021 (+ 7,6 %). Il dépasse ainsi, pour la deuxième fois depuis le début de la crise sanitaire, les 7 000 unités (figure 10).
Ce regain concerne uniquement les micro-entreprises (+ 12 %), les créations d’entreprises classiques restant stables.
La progression des nouvelles immatriculations est la plus marquée dans l’industrie (+ 30 %). La hausse générale des créations d’entreprises (y compris micro-entreprises) est cependant essentiellement alimentée par le secteur des services (+ 9,1 %), contributaire à hauteur de sept créations sur dix. Les immatriculations augmentent également dans le secteur de la construction (+ 11,3 %), mais pas dans le secteur du commerce où elles sont relativement stables depuis trois trimestres.
Sur l’ensemble de la France, la progression est moindre (+ 2,2 %) et, contrairement à la région, elle est alimentée à la fois par les immatriculations de micro-entrepreneurs et celles d’entreprises classiques (respectivement + 2,9 % et + 0,9 %).
Comparée à la période d’avant-crise, la croissance des créations atteint 27,1 % dans la région, et s’écarte toujours plus de celle observée dans l’ensemble de la France (+ 16,6 %).
tableauFigure 10 – Créations d'entreprises
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs | France entière hors micro-entrepreneurs | Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2014 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2015 | 89,5 | 93,3 | 92,8 | 94,6 |
2ᵉ trim. 2015 | 88,9 | 93,3 | 94,3 | 94,1 |
3ᵉ trim. 2015 | 93,2 | 97,0 | 95,6 | 95,8 |
4ᵉ trim. 2015 | 93,8 | 100,4 | 95,8 | 98,6 |
1ᵉ trim. 2016 | 99,1 | 103,9 | 99,8 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2016 | 102,0 | 107,5 | 98,0 | 104,4 |
3ᵉ trim. 2016 | 101,5 | 106,4 | 96,8 | 102,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 109,5 | 110,4 | 97,0 | 104,6 |
1ᵉ trim. 2017 | 108,8 | 110,6 | 100,3 | 106,2 |
2ᵉ trim. 2017 | 103,6 | 111,6 | 98,3 | 107,1 |
3ᵉ trim. 2017 | 109,6 | 115,1 | 105,2 | 115,1 |
4ᵉ trim. 2017 | 111,8 | 117,7 | 109,5 | 118,5 |
1ᵉ trim. 2018 | 110,3 | 116,8 | 113,3 | 122,9 |
2ᵉ trim. 2018 | 113,4 | 118,5 | 118,6 | 126,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 115,8 | 116,1 | 121,0 | 128,2 |
4ᵉ trim. 2018 | 117,7 | 119,7 | 126,6 | 134,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 121,4 | 125,6 | 133,5 | 145,0 |
2ᵉ trim. 2019 | 119,0 | 124,6 | 137,3 | 145,2 |
3ᵉ trim. 2019 | 113,1 | 124,7 | 143,1 | 150,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 109,5 | 120,8 | 141,3 | 153,0 |
1ᵉ trim. 2020 | 108,9 | 114,3 | 137,1 | 139,3 |
2ᵉ trim. 2020 | 91,8 | 86,5 | 106,6 | 114,0 |
3ᵉ trim. 2020 | 129,2 | 132,3 | 163,4 | 178,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 128,0 | 134,3 | 169,4 | 178,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 135,4 | 136,0 | 181,7 | 182,7 |
2ᵉ trim. 2021 | 134,7 | 139,4 | 168,0 | 178,3 |
3ᵉ trim. 2021 | 133,9 | 135,8 | 170,0 | 173,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 136,0 | 136,6 | 178,4 | 176,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 132,8 | 134,9 | 178,7 | 178,0 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 10 – Créations d'entreprises
L’augmentation des défaillances se confirme
Après une légère hausse au trimestre précédent, qui venait rompre l’important repli entamé dès le début de la crise sanitaire, la progression du nombre de défaillances d’entreprises s’accentue au quatrième trimestre 2021 en Centre-Val de Loire (+ 4,6 %). Ainsi, 975 défaillances sont enregistrées en données cumulées sur un an (figure 11).
Au niveau national, comme lors des deux trimestres précédents, la tendance diffère. Le nombre de défaillances, en baisse au troisième trimestre 2021 (- 5,1 %), se stabilise ce trimestre (- 0,1 %).
La réduction des dispositifs d’aides accordés aux entreprises en difficulté, ainsi que les problèmes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation, fragilisent certaines activités.
Ce trimestre, le nombre de défaillances reste toutefois bien inférieur à son niveau de la fin 2019, tant au niveau régional que national (respectivement - 44,2 % et - 46,1 %).
tableauFigure 11 – Défaillances d'entreprises
Centre-Val de Loire | France entière | |
---|---|---|
déc. 2010 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2011 | 99,8 | 100,1 |
févr. 2011 | 99,3 | 100,0 |
mars 2011 | 99,5 | 99,4 |
avr. 2011 | 99,8 | 99,0 |
mai 2011 | 102,1 | 100,3 |
juin 2011 | 102,0 | 99,3 |
juil. 2011 | 102,7 | 98,7 |
août 2011 | 101,9 | 98,7 |
sept. 2011 | 103,0 | 98,4 |
oct. 2011 | 101,6 | 98,5 |
nov. 2011 | 104,8 | 98,8 |
déc. 2011 | 105,0 | 98,6 |
janv. 2012 | 107,2 | 99,4 |
févr. 2012 | 106,0 | 99,4 |
mars 2012 | 105,9 | 98,7 |
avr. 2012 | 105,0 | 99,0 |
mai 2012 | 103,7 | 97,6 |
juin 2012 | 104,6 | 97,6 |
juil. 2012 | 106,1 | 99,0 |
août 2012 | 105,2 | 98,8 |
sept. 2012 | 105,3 | 98,4 |
oct. 2012 | 110,2 | 100,0 |
nov. 2012 | 107,5 | 100,1 |
déc. 2012 | 108,9 | 101,3 |
janv. 2013 | 108,5 | 101,0 |
févr. 2013 | 108,0 | 100,8 |
mars 2013 | 105,4 | 100,6 |
avr. 2013 | 107,6 | 101,8 |
mai 2013 | 107,1 | 102,0 |
juin 2013 | 106,1 | 102,4 |
juil. 2013 | 106,2 | 103,1 |
août 2013 | 107,0 | 103,0 |
sept. 2013 | 108,9 | 103,8 |
oct. 2013 | 109,0 | 103,8 |
nov. 2013 | 111,6 | 103,6 |
déc. 2013 | 112,5 | 103,6 |
janv. 2014 | 111,9 | 103,8 |
févr. 2014 | 113,6 | 104,8 |
mars 2014 | 113,8 | 104,8 |
avr. 2014 | 112,5 | 105,0 |
mai 2014 | 112,3 | 104,5 |
juin 2014 | 112,5 | 104,7 |
juil. 2014 | 113,6 | 104,7 |
août 2014 | 113,6 | 104,7 |
sept. 2014 | 111,9 | 105,0 |
oct. 2014 | 109,5 | 104,8 |
nov. 2014 | 105,9 | 104,9 |
déc. 2014 | 103,7 | 103,4 |
janv. 2015 | 104,3 | 103,9 |
févr. 2015 | 106,3 | 103,8 |
mars 2015 | 108,9 | 105,6 |
avr. 2015 | 109,1 | 105,7 |
mai 2015 | 107,0 | 103,5 |
juin 2015 | 108,5 | 105,0 |
juil. 2015 | 107,0 | 104,5 |
août 2015 | 107,1 | 104,1 |
sept. 2015 | 110,1 | 104,3 |
oct. 2015 | 110,1 | 102,9 |
nov. 2015 | 111,3 | 103,2 |
déc. 2015 | 112,2 | 104,4 |
janv. 2016 | 112,9 | 103,2 |
févr. 2016 | 110,4 | 102,6 |
mars 2016 | 108,2 | 101,2 |
avr. 2016 | 107,6 | 100,2 |
mai 2016 | 108,7 | 102,6 |
juin 2016 | 107,2 | 101,2 |
juil. 2016 | 105,6 | 99,7 |
août 2016 | 104,4 | 99,6 |
sept. 2016 | 100,5 | 98,6 |
oct. 2016 | 97,6 | 98,3 |
nov. 2016 | 96,3 | 97,8 |
déc. 2016 | 93,7 | 96,2 |
janv. 2017 | 92,0 | 95,9 |
févr. 2017 | 90,0 | 95,0 |
mars 2017 | 90,0 | 94,8 |
avr. 2017 | 88,5 | 93,6 |
mai 2017 | 89,5 | 93,5 |
juin 2017 | 88,9 | 92,4 |
juil. 2017 | 89,3 | 92,1 |
août 2017 | 88,6 | 92,1 |
sept. 2017 | 90,0 | 91,0 |
oct. 2017 | 91,0 | 90,7 |
nov. 2017 | 90,3 | 90,1 |
déc. 2017 | 90,8 | 90,3 |
janv. 2018 | 89,2 | 89,5 |
févr. 2018 | 87,6 | 89,0 |
mars 2018 | 87,0 | 87,9 |
avr. 2018 | 87,0 | 88,1 |
mai 2018 | 85,7 | 87,3 |
juin 2018 | 85,1 | 87,3 |
juil. 2018 | 85,6 | 87,7 |
août 2018 | 86,0 | 88,2 |
sept. 2018 | 85,8 | 88,5 |
oct. 2018 | 88,3 | 89,4 |
nov. 2018 | 88,9 | 89,3 |
déc. 2018 | 88,7 | 89,4 |
janv. 2019 | 90,2 | 90,1 |
févr. 2019 | 91,9 | 90,0 |
mars 2019 | 91,0 | 89,7 |
avr. 2019 | 90,5 | 89,9 |
mai 2019 | 88,8 | 89,6 |
juin 2019 | 87,7 | 88,8 |
juil. 2019 | 87,8 | 88,7 |
août 2019 | 87,7 | 87,6 |
sept. 2019 | 86,8 | 87,0 |
oct. 2019 | 84,0 | 85,9 |
nov. 2019 | 83,6 | 85,1 |
déc. 2019 | 83,1 | 84,6 |
janv. 2020 | 79,7 | 82,6 |
févr. 2020 | 78,9 | 81,4 |
mars 2020 | 75,6 | 78,1 |
avr. 2020 | 70,7 | 73,0 |
mai 2020 | 67,8 | 68,7 |
juin 2020 | 66,7 | 66,4 |
juil. 2020 | 63,0 | 63,8 |
août 2020 | 62,0 | 63,0 |
sept. 2020 | 57,6 | 60,5 |
oct. 2020 | 53,5 | 57,2 |
nov. 2020 | 50,8 | 54,5 |
déc. 2020 | 47,8 | 51,8 |
janv. 2021 | 46,3 | 49,5 |
févr. 2021 | 43,8 | 46,8 |
mars 2021 | 44,2 | 46,6 |
avr. 2021 | 46,0 | 47,7 |
mai 2021 | 46,1 | 48,7 |
juin 2021 | 44,1 | 48,0 |
juil. 2021 | 43,6 | 46,7 |
août 2021 | 43,6 | 46,5 |
sept. 2021 | 44,4 | 45,7 |
oct. 2021 | 45,3 | 45,3 |
nov. 2021 | 45,5 | 45,3 |
déc. 2021 | 46,5 | 45,7 |
janv. 2022 | 47,0 | 46,4 |
- Notes : données mensuelles brutes au 31 mars 2022, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 11 – Défaillances d'entreprises
La progression des autorisations de construction ralentit
Au quatrième trimestre 2021, après deux trimestres de forte hausse, les autorisations de construction de logements en Centre-Val de Loire, mesurées en données cumulées sur douze mois, progressent à un rythme quatre fois moins important qu’au trimestre précédent (+ 1,9 %).
En France hors Mayotte, la tendance est la même avec une croissance qui ralentit encore plus fortement (+ 0,4 %).
Après un recul au trimestre précédent, le nombre de logements commencés repart à la hausse (+ 2,0 %), alimenté aussi bien par les logements individuels purs que par les logements collectifs (respectivement + 4,5 % et + 3,8 %) (figure 12). Au niveau national, le volume des mises en chantier reprend également sa progression (+ 1,5 %).
Le nombre de logements commencés reste nettement supérieur à son niveau d’avant-crise en Centre-Val de Loire (+ 11 %), et légèrement supérieur en France hors Mayotte (+ 1 %).
tableauFigure 12 – Évolution du nombre de logements commencés
Centre-Val de Loire | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2010 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2011 | 102,9 | 101,4 |
févr. 2011 | 104,4 | 102,3 |
mars 2011 | 103,6 | 103,5 |
avr. 2011 | 101,5 | 103,9 |
mai 2011 | 103,6 | 105,0 |
juin 2011 | 101,5 | 103,8 |
juil. 2011 | 100,0 | 103,4 |
août 2011 | 100,7 | 102,9 |
sept. 2011 | 101,5 | 102,4 |
oct. 2011 | 100,0 | 101,3 |
nov. 2011 | 100,0 | 102,9 |
déc. 2011 | 100,7 | 104,2 |
janv. 2012 | 100,0 | 103,7 |
févr. 2012 | 101,5 | 103,6 |
mars 2012 | 101,5 | 103,8 |
avr. 2012 | 101,5 | 102,3 |
mai 2012 | 97,8 | 99,9 |
juin 2012 | 99,3 | 100,0 |
juil. 2012 | 98,5 | 99,4 |
août 2012 | 96,4 | 98,8 |
sept. 2012 | 94,9 | 96,8 |
oct. 2012 | 95,6 | 96,1 |
nov. 2012 | 91,2 | 92,6 |
déc. 2012 | 91,2 | 92,6 |
janv. 2013 | 90,5 | 92,3 |
févr. 2013 | 88,3 | 92,5 |
mars 2013 | 89,1 | 91,4 |
avr. 2013 | 91,2 | 92,4 |
mai 2013 | 92,7 | 92,8 |
juin 2013 | 89,8 | 92,6 |
juil. 2013 | 89,8 | 92,4 |
août 2013 | 89,8 | 92,0 |
sept. 2013 | 86,9 | 92,1 |
oct. 2013 | 84,7 | 90,6 |
nov. 2013 | 83,9 | 89,5 |
déc. 2013 | 84,7 | 86,7 |
janv. 2014 | 82,5 | 86,3 |
févr. 2014 | 81,0 | 84,7 |
mars 2014 | 78,8 | 83,5 |
avr. 2014 | 76,6 | 83,2 |
mai 2014 | 75,2 | 82,5 |
juin 2014 | 74,5 | 81,7 |
juil. 2014 | 73,7 | 81,7 |
août 2014 | 74,5 | 81,4 |
sept. 2014 | 74,5 | 81,5 |
oct. 2014 | 75,2 | 81,4 |
nov. 2014 | 78,1 | 81,3 |
déc. 2014 | 74,5 | 81,6 |
janv. 2015 | 73,0 | 81,0 |
févr. 2015 | 73,0 | 81,1 |
mars 2015 | 71,5 | 81,1 |
avr. 2015 | 70,1 | 80,3 |
mai 2015 | 68,6 | 79,7 |
juin 2015 | 67,9 | 80,3 |
juil. 2015 | 66,4 | 79,8 |
août 2015 | 66,4 | 80,3 |
sept. 2015 | 67,9 | 80,6 |
oct. 2015 | 66,4 | 80,8 |
nov. 2015 | 63,5 | 81,9 |
déc. 2015 | 64,2 | 82,9 |
janv. 2016 | 65,7 | 83,1 |
févr. 2016 | 65,7 | 84,3 |
mars 2016 | 65,7 | 83,5 |
avr. 2016 | 65,0 | 84,4 |
mai 2016 | 67,9 | 86,6 |
juin 2016 | 67,9 | 86,8 |
juil. 2016 | 70,8 | 87,1 |
août 2016 | 69,3 | 87,1 |
sept. 2016 | 67,2 | 87,5 |
oct. 2016 | 67,2 | 88,5 |
nov. 2016 | 66,4 | 89,2 |
déc. 2016 | 65,7 | 90,0 |
janv. 2017 | 65,7 | 91,8 |
févr. 2017 | 66,4 | 92,4 |
mars 2017 | 68,6 | 95,2 |
avr. 2017 | 69,3 | 96,2 |
mai 2017 | 70,1 | 96,3 |
juin 2017 | 70,8 | 97,7 |
juil. 2017 | 70,8 | 99,5 |
août 2017 | 73,0 | 99,9 |
sept. 2017 | 74,5 | 100,6 |
oct. 2017 | 75,9 | 101,4 |
nov. 2017 | 78,1 | 103,1 |
déc. 2017 | 83,2 | 106,0 |
janv. 2018 | 83,2 | 105,6 |
févr. 2018 | 82,5 | 105,3 |
mars 2018 | 81,0 | 104,3 |
avr. 2018 | 81,8 | 104,3 |
mai 2018 | 80,3 | 104,4 |
juin 2018 | 79,6 | 104,4 |
juil. 2018 | 78,1 | 103,3 |
août 2018 | 75,2 | 102,8 |
sept. 2018 | 73,7 | 102,2 |
oct. 2018 | 70,8 | 102,1 |
nov. 2018 | 71,5 | 100,6 |
déc. 2018 | 65,0 | 97,5 |
janv. 2019 | 68,6 | 97,3 |
févr. 2019 | 68,6 | 97,2 |
mars 2019 | 70,1 | 96,5 |
avr. 2019 | 68,6 | 96,1 |
mai 2019 | 68,6 | 95,1 |
juin 2019 | 69,3 | 93,9 |
juil. 2019 | 69,3 | 94,0 |
août 2019 | 70,1 | 93,7 |
sept. 2019 | 70,1 | 93,7 |
oct. 2019 | 70,8 | 92,9 |
nov. 2019 | 71,5 | 93,0 |
déc. 2019 | 75,2 | 93,0 |
janv. 2020 | 72,3 | 93,1 |
févr. 2020 | 74,5 | 92,9 |
mars 2020 | 70,8 | 90,9 |
avr. 2020 | 68,6 | 86,7 |
mai 2020 | 67,2 | 85,5 |
juin 2020 | 68,6 | 85,9 |
juil. 2020 | 73,0 | 85,7 |
août 2020 | 74,5 | 86,4 |
sept. 2020 | 73,7 | 86,2 |
oct. 2020 | 75,2 | 86,0 |
nov. 2020 | 74,5 | 85,3 |
déc. 2020 | 73,7 | 84,6 |
janv. 2021 | 73,7 | 83,8 |
févr. 2021 | 73,0 | 83,9 |
mars 2021 | 75,9 | 87,2 |
avr. 2021 | 82,5 | 91,2 |
mai 2021 | 85,4 | 93,0 |
juin 2021 | 83,2 | 92,9 |
juil. 2021 | 78,1 | 92,3 |
août 2021 | 78,1 | 92,4 |
sept. 2021 | 81,8 | 92,7 |
oct. 2021 | 82,5 | 93,6 |
nov. 2021 | 83,9 | 94,3 |
déc. 2021 | 83,2 | 94,4 |
janv. 2022 | 83,2 | 94,7 |
févr. 2022 | 88,3 | 94,6 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 12 – Évolution du nombre de logements commencés
La fréquentation hôtelière confirme sa reprise malgré un ralentissement au mois de décembre
Même si elle reste en retrait, la nette reprise de l’activité touristique en Centre-Val de Loire au troisième trimestre 2021, où ont été levées la plupart des restrictions sanitaires, se confirme au quatrième trimestre 2021. 1 200 000 nuitées hôtelières sont ainsi enregistrées, soit 5,2 % de moins qu’au quatrième trimestre 2019. Si aux mois d’octobre et novembre, leur nombre est en retrait dans une mesure comparable au trimestre précédent (respectivement - 3,4 % et - 4,2 %), il l’est davantage au mois de décembre (- 9,3 %), notamment marqué par une situation sanitaire dégradée avec un nombre important de contaminations à la Covid-19 qui a pu freiner les activités de loisirs.
À l’échelle de la France entière, l’écart de nuitées avec la même période en 2019 est deux fois plus important (- 12,4 %). Néanmoins, il se réduit par rapport au trimestre précédent (- 18 %).
L’écart de nuitées avec la période d’avant-crise reste largement imputable à la baisse de fréquentation de la clientèle étrangère. Cette dernière représente ainsi une nuitée sur dix fin 2021, au lieu de quasiment une sur trois avant-crise.
Par ailleurs, la part de la clientèle d’affaire a quasiment retrouvé son niveau de 2019.
Encadré 1 - Contexte international – En Europe, l’activité fragilisée fin 2021 par la dégradation de la situation sanitaire
Au quatrième trimestre 2021, l’activité économique a ralenti en Europe, et même reculé en Allemagne, en raison d’effets de rattrapage plus faibles qu’au trimestre précédent et d’une consommation des ménages fragilisée par les vagues épidémiques des variants Delta et Omicron. Par ailleurs, le PIB a rebondi dans les principales économies hors zone euro, stimulant la reprise du commerce mondial. Au premier semestre 2022, l’activité serait affectée par les conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier via le renchérissement de l’énergie, ainsi que par des perturbations des chaînes d’approvisionnement, notamment liées à de nouveaux confinements en Chine.
Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité a continué de se redresser fin 2021
Fin 2021, l’activité française a poursuivi sa reprise (+ 0,7 % au quatrième trimestre, soit un rebond du PIB de 7,0 % en moyenne annuelle en 2021 après sa chute de 8,0 % l’année précédente). L’empreinte sectorielle de la crise reste forte néanmoins, certains secteurs continuant de pâtir de la situation sanitaire (hébergement-restauration par exemple) ou bien des problèmes d’approvisionnement (industrie automobile). La consommation des ménages a continué de progresser (+ 0,5 %), notamment dans les services de transports et les services aux ménages, et ce malgré la hausse de l’inflation et l’émergence du variant Omicron en fin d’année. Au premier trimestre 2022 cependant, l’activité aurait ralenti, du fait de la dégradation de la situation sanitaire en janvier puis du déclenchement de la guerre en Ukraine fin février.
Pour comprendre
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko)
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko)
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko)
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko)
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko)
Nomenclature
Sources
Définitions
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Chômage partiel
Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.
Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.
Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.
Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».
En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.
L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...
Taux de chômage
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Taux de chômage (BIT)
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Demandeurs d'emploi en fin de mois
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Logement autorisé
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Logement commencé
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Pour en savoir plus
Chalot, C., « Progression plus modérée de l’emploi salarié et quasi-stabilité du chômage », Insee Conjoncture Centre-Val de Loire n° 37, janvier 2022.
« La croissance et l’inflation à l’épreuve des incertitudes géopolitiques », Note de conjoncture, Insee, mars 2022.