Insee Conjoncture Centre-Val de Loire ·
Juin 2022 · n° 39Bilan économique 2021 - Centre-Val de Loire Reprise menacée
Après une année de recul de l’activité économique, 2021 est une année de reprise. Les niveaux d’activité d’avant-crise sont dépassés en fin d’année dans la région et dans tous les départements hormis l’Indre et le Cher. Le recours à l’activité partielle recule nettement et se rapproche de la situation en 2019. La hausse de l’emploi salarié (+ 2,5 % sur l’année) et la baisse du chômage (6,6 % au 4ᵉ trimestre) sont marquées. Les effets de certaines mesures de soutien des entreprises, pour leur permettre de traverser la crise, sont encore observables, notamment au travers de leur faible endettement bancaire net. Cependant des fragilités perdurent, pour les secteurs de l’industrie et de l’hébergement-restauration en particulier, dont l’activité reste en deçà de celle avant la crise sanitaire. Les tensions sur l’approvisionnement et le marché du travail commencent à se répercuter sur les prix, et viennent menacer la reprise.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2021 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Démographie d’entreprises – L’essor des créations d’entreprises se poursuit en 2021 Bilan économique 2021
Caroline Chalot (Insee)
En 2021, près de 29 800 entreprises, tous statuts confondus, ont été créées en Centre-Val de Loire, soit 21,4 % de plus que durant l’année 2020. Cette croissance, supérieure à celle observée au niveau de la France entière (16,7 %), est essentiellement portée par celle du nombre de micro-entrepreneurs (+ 24,5 %), mais également par un rebond des créations de sociétés (+ 27,1 %). Les départements les plus dynamiques sont l’Indre-et-Loire et le Cher avec un quart de créations supplémentaires. Le volume des créations est en augmentation dans tous les secteurs, plus particulièrement l’industrie (+ 46,9 %) et les services aux particuliers (+ 30 %). Après une importante chute en 2020 (- 42,5 %), le nombre de défaillances poursuit son retrait (- 2,8 %).
Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
No 39
Paru le :21/06/2022
Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.
En 2021, un nombre de créations d’entreprises encore jamais atteint a été enregistré : 29 780 (figure 1). En hausse continue depuis 2016 en Centre-Val de Loire, les créations d’entreprises poursuivent leur croissance à un rythme trois fois plus élevé qu’en 2020 (+ 6,4 %), soit 5 240 immatriculations supplémentaires (+ 21,4 %). L’écart avec la progression nationale, 4,7 points inférieure, se creuse en 2021. La tendance semble se poursuivre en début d’année 2022, mais de façon moins soutenue.
tableauFigure 1 – Créations d'entreprises - Centre-Val de Loire
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2014 | 4 146 | 4 507 | 8 324 |
2015 | 4 401 | 3 503 | 8 150 |
2016 | 4 666 | 4 174 | 7 724 |
2017 | 4 835 | 4 560 | 8 156 |
2018 | 4 729 | 5 066 | 10 279 |
2019 | 5 312 | 4 489 | 13 256 |
2020 | 5 349 | 4 640 | 14 551 |
2021 | 6 797 | 4 873 | 18 110 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 1 – Créations d'entreprises - Centre-Val de Loire
Le nombre de sociétés nettement à la hausse...
En Centre-Val de Loire, comme au niveau national, trois créateurs sur cinq sont des micro-entrepreneurs en 2021, soit 18 100. Leur part parmi les créations a augmenté de 11,8 points depuis 2014, quand celle des entreprises individuelles a reculé de 10,2 points ; la part des sociétés stagnant (- 1,6 point).
Cependant, après une année 2020 de stabilité, le nombre de sociétés créées repart nettement à la hausse en 2021 dans la région (figure 2). Il enregistre une progression légèrement supérieure à celle des micro-entrepreneurs (respectivement + 27,1 % et + 24,5 %), dont les créations étaient restées nettement orientées à la hausse en 2020, tandis que celui des entreprises individuelles évolue plus faiblement (+ 5 %). Pour l’ensemble des statuts, le niveau annuel moyen auquel progressent les créations entre 2019 et 2021 (sociétés + 13,1 %, entreprises individuelles + 4,2 %, micro-entrepreneurs + 16,9 %) dépasse de manière marquée celui observé entre 2014 et 2019 (sociétés + 5,1 %, entreprises individuelles - 0,1 %, micro-entrepreneurs + 9,8 %).
À l’échelle de la France entière, la progression du nombre de nouveaux micro-entrepreneurs est inférieure à celle de la région (+ 16,5 %), alors que celles des autres statuts sont quasiment similaires.
En 2021 encore, les micro-entrepreneurs dynamisent les créations avec 61 % des nouvelles immatriculations, dans la région comme au niveau national. Malgré une croissance des créations de sociétés un peu plus forte qu’en France entière, leur part parmi les nouvelles entreprises reste plus faible en Centre-Val de Loire (23 % contre 27 % au niveau national).
tableauFigure 2 – Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2020 et 2021 - Centre-Val de Loire
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 27,1 | 5,0 | 24,5 | 21,4 |
Industrie | 22,3 | 136,6 | 34,1 | 46,9 |
Construction | 27,0 | 22,9 | 6,4 | 14,8 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | 28,8 | -17,4 | 27,3 | 13,7 |
Services aux entreprises | 26,8 | 27,7 | 20,6 | 22,9 |
Services aux particuliers | 25,3 | 29,5 | 31,0 | 30,0 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 2 – Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2020 et 2021 - Centre-Val de Loire
… dans tous les départements
Le nombre de créations d’entreprises est en nette progression dans l’ensemble des départements de la région en 2021. La plus importante s’observe à la fois dans l’Indre-et-Loire et le Cher avec chacun un quart de créations supplémentaires. Ainsi, en plus d’enregistrer le plus grand nombre d’immatriculations (8 370, soit 28,2 % du total) devant le Loiret (8 120), l’Indre-et-Loire est le plus important contributeur de leur hausse avec une création supplémentaire sur trois en 2021.
Les créations dans le Loiret et l’Eure-et-Loir évoluent dans les mêmes proportions que dans l’ensemble de la région (respectivement + 20,8 % et + 19,7 %), tandis qu’elles progressent le moins fortement dans le Loir-et-Cher (+ 13,8 %) (figure 3).
La progression des créations de sociétés est en nette accélération dans tous les départements de la région. Comme en 2020 (+ 7,4 %), la hausse la plus importante s’observe dans l’Indre (+ 33,3 %), même si elles ne représentent que 5,7 % des nouvelles sociétés de la région.
En recul dans les départements du Cher et du Loir-et-Cher en 2020, leur hausse y est supérieure à celle de la région en 2021 (respectivement + 29,5 %, + 29,3 %). Dans l’Indre-et-Loire, la création de sociétés y est également forte (+ 28,2 %), tandis que celle de l’Eure-et-Loir, bien que soutenue, est environ deux points en dessous de l’évolution régionale, tout comme celle Loiret qui abrite cependant le plus grand nombre de créations de sociétés (27,9 %).
La progression des nouveaux micro-entrepreneurs est plus disparate entre les départements, mais elle s’intensifie dans chacun d’entre eux par rapport à 2020. Elle s’élève à 11,9 % dans le Loir-et-Cher et atteint jusqu’à 31,2 % dans le Cher.
Enfin, les créations d’entreprises individuelles progressent nettement moins. L’Indre-et-Loire et le Cher se distinguent par les plus fortes hausses (+ 10,3 % et + 4,1 %), tandis que ce type de créations y était en recul entre 2014 et 2019, et le Loir-et-Cher par la plus faible (+ 0,5 %).
tableauFigure 3 – Créations de sociétés par département
Zonage | Industrie | Construction | Commerce, transport, hébergement et restauration | Services aux entreprises | Services aux particuliers | Ensemble | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Créations 2021 (nombre) | Créations 2021 (nombre) | Créations 2021 (nombre) | Créations 2021 (nombre) | Créations 2021 (nombre) | Créations en 2021 (nombre) | Évolution 2021/2019 (%) | Évolution 2021/2020 (%) | Évolution annuelle moyenne 2019/2014 ¹ (%) | |
Cher | 42 | 84 | 192 | 223 | 52 | 593 | 20,8 | 29,5 | 6,4 |
Eure-et-Loir | 59 | 164 | 387 | 489 | 113 | 1 212 | 25,3 | 24,8 | 4,4 |
Indre | 24 | 58 | 139 | 136 | 31 | 388 | 43,2 | 33,3 | -0,1 |
Indre-et-Loire | 87 | 225 | 520 | 795 | 188 | 1 815 | 32,2 | 28,2 | 4,4 |
Loir-et-Cher | 48 | 144 | 292 | 330 | 73 | 887 | 24,8 | 29,3 | 7,8 |
Loiret | 63 | 370 | 573 | 743 | 153 | 1 902 | 26,9 | 24,6 | 5,7 |
Centre-Val de Loire | 323 | 1 045 | 2 103 | 2 716 | 610 | 6 797 | 28,0 | 27,1 | 5,1 |
France entière | 11 784 | 40 344 | 76 327 | 130 005 | 21 410 | 279 870 | 25,2 | 24,6 | 5,3 |
- ¹ : évolution qui aurait été observée pour les créations de sociétés pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
L’industrie et les services aux entreprises portent la croissance
Le nombre d’immatriculations progresse dans tous les secteurs d’activité 2021, mais à des degrés très divers. La plus forte augmentation concerne l’industrie avec une hausse de 46,9 % des immatriculations. Si celles-ci concernent majoritairement des micro-entrepreneurs (290 créations, soit + 34 %), la progression la plus forte s’observe pour les entreprises individuelles, soit + 136,6 %. Néanmoins, la contribution à la hausse du secteur de l’industrie reste limitée avec 11,7 % des immatriculations supplémentaires, son poids dans les créations étant le plus faible (6 %). À l’inverse, le commerce-transport-hébergement-restauration, qui rassemble le plus de créations (10 360), enregistre la plus faible progression en 2021 (+ 13,7 %). Moins de nouvelles entreprises individuelles naissent dans ce secteur (- 17,4 %), tandis que la progression des sociétés et des micro-entrepreneurs est du même ordre, autour de 28 %. Ce secteur avait connu la plus forte progression en 2020 (+ 15 %), porté par l’essor des services de livraison à domicile. Les immatriculations dans les services aux entreprises progressent aussi nettement (+ 22,9 %), faisant de ce secteur le plus gros contributeur de la hausse de 2021, soit quasiment une création sur trois (1 640). Le secteur des services aux particuliers, dont les créations étaient en légère baisse en 2020 (- 0,3 %), participe également fortement à l’évolution de 2021 (26,4 %, soit 1 380 créations) grâce à une hausse de 30 %. Enfin, pour le secteur de la construction, dont les créations stagnaient en 2020, la progression est moins forte (+ 14,8 %).
Au niveau national, la disparité des évolutions par secteur est moindre. La plus forte progression se retrouve aussi bien dans les services aux particuliers que dans l’industrie (respectivement + 27,1 % et + 26,0 %).
Le secteur du commerce-transport-hébergement-restauration enregistre également la plus faible progression, deux fois moindre que dans la région, + 7,5 %.
Un nombre de défaillances d’entreprises toujours en recul
En 2021, le nombre de défaillances d’entreprises en Centre-Val de Loire s’élève à 980 et reste en recul (- 2,8 %) (figure 4). Après une année 2020, où il avait chuté de 43 % sous l’effet d’importantes mesures de soutien aux entreprises mises en place pour faire face à la crise sanitaire, son niveau reste très bas. À titre d’exemple, dans le cadre de son volet industrie, le plan France Relance a permis de soutenir 80 entreprises de la région pour un montant d’aides de 56 millions d’euros en 2020 et 137 entreprises en 2021 pour 62 millions d’euros. À l’échelle de la France entière, la baisse des défaillances est quatre fois plus importante (- 11,6 %).
Dans la région, le recul des défaillances est le plus marqué dans les services aux particuliers (- 21,7 %), alors que la tendance s’inverse dans la construction et les services aux entreprises avec un retour à la hausse des défaillances (respectivement + 5,5 % et + 0,6 %) (figure 5). Au niveau national, le nombre de défaillances est en recul dans tous les secteurs.
La poursuite du repli des défaillances ne concerne pas toute la région. Elles augmentent de nouveau en Indre-et-Loire et dans le Loiret (respectivement + 12,7 % et + 2 %). À l’inverse, la baisse est la plus soutenue dans le Cher et l’Indre (- 16,1 %), tandis qu’elle est inférieure à la moyenne régionale en Eure-et-Loir et dans le Loir-et-Cher (respectivement - 8,6 % et - 6,7 %). Le plus important repli depuis le début de la crise sanitaire s’observe dans l’Eure-et-Loir avec moitié moins de défaillances qu’en 2019, tandis que dans l’Indre elles se sont retranchées d’un tiers.
Compte tenu d’un retour à la hausse du nombre de défaillances en fin d’année 2021 dans la région, la question d’un réel retournement de tendance se pose pour l’année 2022. En effet, les problèmes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation pourraient venir fragiliser certaines activités. À cela s’ajoutent les difficultés liées au contexte géopolitique et la guerre en Ukraine depuis le début d’année 2022.
tableauFigure 4 – Évolution des défaillances d'entreprises
Centre-Val de Loire | France entière | |
---|---|---|
déc. 2014 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2015 | 100,6 | 100,5 |
févr. 2015 | 102,5 | 100,3 |
mars 2015 | 105,0 | 102,1 |
avr. 2015 | 105,2 | 102,2 |
mai 2015 | 103,2 | 100,1 |
juin 2015 | 104,6 | 101,5 |
juil. 2015 | 103,2 | 101,1 |
août 2015 | 103,3 | 100,7 |
sept. 2015 | 106,2 | 100,8 |
oct. 2015 | 106,2 | 99,5 |
nov. 2015 | 107,3 | 99,7 |
déc. 2015 | 108,2 | 101,0 |
janv. 2016 | 108,9 | 99,8 |
févr. 2016 | 106,5 | 99,2 |
mars 2016 | 104,4 | 97,9 |
avr. 2016 | 103,8 | 96,8 |
mai 2016 | 104,8 | 99,2 |
juin 2016 | 103,4 | 97,8 |
juil. 2016 | 101,8 | 96,4 |
août 2016 | 100,7 | 96,3 |
sept. 2016 | 96,9 | 95,3 |
oct. 2016 | 94,1 | 95,0 |
nov. 2016 | 92,9 | 94,6 |
déc. 2016 | 90,4 | 93,0 |
janv. 2017 | 88,7 | 92,8 |
févr. 2017 | 86,7 | 91,9 |
mars 2017 | 86,7 | 91,7 |
avr. 2017 | 85,3 | 90,5 |
mai 2017 | 86,3 | 90,4 |
juin 2017 | 85,7 | 89,4 |
juil. 2017 | 86,1 | 89,0 |
août 2017 | 85,5 | 89,1 |
sept. 2017 | 86,8 | 88,0 |
oct. 2017 | 87,7 | 87,7 |
nov. 2017 | 87,1 | 87,1 |
déc. 2017 | 87,6 | 87,3 |
janv. 2018 | 86,0 | 86,5 |
févr. 2018 | 84,4 | 86,0 |
mars 2018 | 83,9 | 85,0 |
avr. 2018 | 83,9 | 85,2 |
mai 2018 | 82,6 | 84,4 |
juin 2018 | 82,1 | 84,4 |
juil. 2018 | 82,6 | 84,8 |
août 2018 | 82,9 | 85,3 |
sept. 2018 | 82,7 | 85,5 |
oct. 2018 | 85,2 | 86,4 |
nov. 2018 | 85,7 | 86,3 |
déc. 2018 | 85,5 | 86,4 |
janv. 2019 | 87,0 | 87,1 |
févr. 2019 | 88,6 | 87,0 |
mars 2019 | 87,7 | 86,7 |
avr. 2019 | 87,2 | 86,9 |
mai 2019 | 85,6 | 86,6 |
juin 2019 | 84,6 | 85,8 |
juil. 2019 | 84,7 | 85,8 |
août 2019 | 84,6 | 84,7 |
sept. 2019 | 83,7 | 84,1 |
oct. 2019 | 81,0 | 83,1 |
nov. 2019 | 80,6 | 82,3 |
déc. 2019 | 80,1 | 81,8 |
janv. 2020 | 76,9 | 79,9 |
févr. 2020 | 76,0 | 78,7 |
mars 2020 | 72,9 | 75,5 |
avr. 2020 | 68,2 | 70,6 |
mai 2020 | 65,4 | 66,4 |
juin 2020 | 64,3 | 64,2 |
juil. 2020 | 60,8 | 61,7 |
août 2020 | 59,8 | 60,9 |
sept. 2020 | 55,5 | 58,5 |
oct. 2020 | 51,5 | 55,3 |
nov. 2020 | 48,9 | 52,7 |
déc. 2020 | 46,1 | 50,1 |
janv. 2021 | 44,6 | 47,9 |
févr. 2021 | 42,2 | 45,2 |
mars 2021 | 42,6 | 45,0 |
avr. 2021 | 44,3 | 46,1 |
mai 2021 | 44,5 | 47,1 |
juin 2021 | 42,5 | 46,4 |
juil. 2021 | 42,0 | 45,1 |
août 2021 | 42,0 | 45,0 |
sept. 2021 | 42,8 | 44,2 |
oct. 2021 | 43,6 | 43,7 |
nov. 2021 | 43,9 | 43,8 |
déc. 2021 | 44,8 | 44,3 |
- Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 4 – Évolution des défaillances d'entreprises
tableauFigure 5 – Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2020 et 2021
Centre-Val de Loire | France entière | |
---|---|---|
Ensemble ¹ | -2,8 | -11,6 |
Industrie | -7,0 | -13,5 |
Construction | 5,5 | -1,7 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | -7,8 | -20,7 |
Services aux entreprises | 0,6 | -3,4 |
Services aux particuliers ² | -21,7 | -18,2 |
- ¹ : y compris agriculture.
- ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 5 – Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2020 et 2021
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko)
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko)
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko)
Nomenclature
Sources
Définitions
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Services aux entreprises
Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien.
Services aux particuliers
Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.
Nomenclature d'activités française / NAF rév. 2, 2008
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Nomenclature agrégée - NA, 2008
Avec le passage à la NAF rév. 2 (nomenclature d'activités française révisée au 1er janvier 2008), la nomenclature économique de synthèse (NES) associée à la NAF rév. 1 disparaît en tant que telle. En effet, cette nomenclature strictement française ne permettait pas de comparaisons internationales car elle ne s'emboîtait pas dans l'arborescence de la CITI et de la NACE.
La NAF rév. 2 contient deux niveaux agrégés « standard » : les sections et divisions en, respectivement, 21 et 88 postes. Ces niveaux sont communs à la nomenclature internationale d'activités CITI rév. 4, à la nomenclature européenne d'activités NACE rév. 2 et à la NAF rév. 2.
Il était toutefois nécessaire de disposer de niveaux de regroupements supplémentaires pour répondre aux besoins de l'analyse économique et de la diffusion en matière de données de synthèse.
Sept niveaux d'agrégation sont ainsi associés à la NAF rév. 2, dénommés « A xx » où xx représente le nombre de postes du niveau. Ils constituent la nomenclature agrégée (NA) :
· A 10 : niveau international, regroupement de sections ;
· A 17 : niveau français intermédiaire entre les niveaux A 10 et A 38.
Au niveau des sections (A 21), l'industrie manufacturière est détaillée en cinq postes et, inversement, certaines activités de services sont regroupées.
· A 21 : sections, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 38 : niveau international, intermédiaire entre sections et divisions ;
· A 64 : niveau européen, intermédiaire entre les niveaux A 38 et divisions (A 88), provisoire ;
· A 88 : divisions, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 129 : niveau français intermédiaire entre les niveaux divisions (A 88) et groupes.
Entreprise
L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.
Établissement
L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un réparateur de matériel informatique...
Pour en savoir plus
Chalot C., « Stabilité de l’emploi salarié et forte baisse du chômage », Insee conjoncture Centre-Val de Loire n°38, avril 2021
Chalot C., Simonovici M., « En 2019, 61 % des entreprises classiques sont encore actives cinq ans après leur création », Insee Analyses Centre-Val de Loire n°84, mars 2022
Hofstetter E., « Essor des créations de sociétés et de micro-entrepreneurs en 2021 », Insee première n°1892, février 2022