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Insee Focus · Décembre 2021 · n° 256
Insee FocusLes entreprises sous contrôle étranger emploient 2,2 millions de personnes en France en 2019

Olivier Satger (Insee)

En 2019, en France, les entreprises sous contrôle étranger emploient 2,2 millions de personnes, dont 44 % dans des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et 41 % dans des grandes entreprises. L’industrie, les services aux entreprises (dont l'intérim) et le commerce représentent quatre de ces emplois sur cinq. Les coûts salariaux moyens par tête y sont plus élevés que dans les firmes françaises. Les entreprises sous contrôle étranger réalisent 17 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers. Elles consacrent une part moins importante de leur valeur ajoutée aux investissements corporels que les entreprises sous contrôle français, en partie parce qu’elles opèrent dans des secteurs où le taux d’investissement est relativement faible.

Insee Focus
No 256
Paru le :Paru le10/12/2021

L’emploi sous contrôle étranger se concentre dans les ETI et les grandes entreprises

En 2019, 16 800  sont sous contrôle étranger en France, soit moins de 1 % des entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers (figure 1). Leur part dans l’emploi est beaucoup plus élevée : fin 2019, elles emploient en France 2,2 millions de personnes (salariés et non-salariés), soit 13 % des effectifs des secteurs concernés.

Figure 1 – Contribution aux grands agrégats selon le type de contrôle des entreprises en 2019

en %
Figure 1 – Contribution aux grands agrégats selon le type de contrôle des entreprises en 2019 (en %) - Lecture : en 2019, les entreprises sous contrôle étranger représentent 0,6 % du nombre total d'entreprises.
Entreprises sous contrôle étranger Firmes multinationales françaises Autres entreprises françaises Ensemble
Nombre d'entreprises 0,6 0,5 99,0 100,0
Effectifs employés 12,7 28,8 58,6 100,0
Investissement 13,9 48,2 37,9 100,0
Valeur ajoutée 16,7 40,1 43,2 100,0
Coûts salariaux 17,4 38,7 43,9 100,0
Chiffre d'affaires 20,1 40,8 39,1 100,0
  • Lecture : en 2019, les entreprises sous contrôle étranger représentent 0,6 % du nombre total d'entreprises.
  • Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

Figure 1 – Contribution aux grands agrégats selon le type de contrôle des entreprises en 2019

  • Lecture : en 2019, les entreprises sous contrôle étranger représentent 0,6 % du nombre total d'entreprises.
  • Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

44 % de l’emploi en France sous contrôle étranger se concentre dans les et 41 % dans les . En comparaison, les comptent 31 % de leurs emplois en France dans les ETI et 63 % dans les grandes entreprises. Pour les autres entreprises françaises, seulement 11 % des emplois sont au sein d’ETI, 53 % sont dans des et 36 % dans les (hors microentreprises).

En 2019, les 28 pays de l’Union européenne (UE, y compris le Royaume-Uni) rassemblent 53 % de l’emploi en France sous contrôle étranger : au premier rang, l’Allemagne avec 325 000 emplois (figure 2), suivie par les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Belgique. Les entreprises contrôlées par les États-Unis emploient le plus en France (512 000 emplois), puis viennent la Suisse et le Japon pour les pays hors Union européenne. Au total, 15 des 107 pays présents en France concentrent 95 % de l’emploi en France sous contrôle étranger.

Figure 2 – Emplois sous contrôle étranger, par pays d'origine en 2019

Figure 2 – Emplois sous contrôle étranger, par pays d'origine en 2019 - Lecture : en 2019, 511 600 emplois en France sont dans une entreprise contrôlée par une firme multinationale ou une unité indépendante américaine.
Pays Nombre d'emplois
États-Unis 511 600
Allemagne 325 300
Suisse 299 900
Pays-Bas 166 400
Royaume-Uni 164 500
Belgique 130 800
Japon 103 200
Suède 76 900
Italie 73 000
Luxembourg 71 800
Espagne 56 900
Danemark 38 000
Irlande 31 400
Canada 21 200
Chine 20 400
  • Lecture : en 2019, 511 600 emplois en France sont dans une entreprise contrôlée par une firme multinationale ou une unité indépendante américaine.
  • Champ : France, entreprises sous contrôle étranger des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

Figure 2 – Emplois sous contrôle étranger, par pays d'origine en 2019

  • Lecture : en 2019, 511 600 emplois en France sont dans une entreprise contrôlée par une firme multinationale ou une unité indépendante américaine.
  • Champ : France, entreprises sous contrôle étranger des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

Forte présence des emplois sous contrôle étranger dans l’industrie manufacturière, le commerce et l’intérim

Dans les entreprises sous contrôle étranger, 32 % des emplois dépendent du secteur industriel (figure 3). Ces emplois industriels se concentrent en quasi totalité (99 %) dans l’industrie manufacturière. Les entreprises sous contrôle étranger sont très peu présentes dans les secteurs de la « production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné » et de la « production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution ». En comparaison les firmes multinationales françaises regroupent 20 % de leurs emplois industriels dans ces deux secteurs.

Figure 3 – Répartition de l'emploi par secteur selon le type de contrôle des entreprises en 2019

en %
Figure 3 – Répartition de l'emploi par secteur selon le type de contrôle des entreprises en 2019 (en %) - Lecture : en 2019, l'industrie emploie 32,4 % des effectifs des entreprises sous contrôle étranger.
Entreprises sous contrôle étranger Firmes multinationales françaises Autres entreprises françaises
Industrie 32,4 32,8 12,8
Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 24,5 15,8 24,0
Services administratifs et de soutien 22,6 11,1 10,4
Information et communication 6,2 8,7 4,3
Transports et entreposage 3,9 14,8 6,1
Hébergement et restauration 3,2 3,4 10,5
Construction 1,4 7,5 15,6
Autres 5,9 5,9 16,2
Ensemble 100,0 100,0 100,0
  • Note : l'industrie regroupe ici les secteurs B à E et non la seule industrie manufacturière (secteur C). « Autres » regroupe les secteurs L, M et S95. Les effectifs intérimaires sont regroupés dans les sociétés d’intérim, dans le secteur « Services administratifs et de soutien ».
  • Lecture : en 2019, l'industrie emploie 32,4 % des effectifs des entreprises sous contrôle étranger.
  • Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

Figure 3 – Répartition de l'emploi par secteur selon le type de contrôle des entreprises en 2019

  • Note : l'industrie regroupe ici les secteurs B à E et non la seule industrie manufacturière (secteur C). « Autres » regroupe les secteurs L, M et S95. Les effectifs intérimaires sont regroupés dans les sociétés d’intérim, dans le secteur « Services administratifs et de soutien ».
  • Lecture : en 2019, l'industrie emploie 32,4 % des effectifs des entreprises sous contrôle étranger.
  • Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers ; effectifs employés y compris non-salariés et intérimaires.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

La concentration des emplois dans le secteur de l’industrie varie fortement selon le pays d’origine. Parmi les pays contrôlant plus de 50 000 emplois en France tous secteurs confondus, le Japon, l’Italie, l’Allemagne et la Suède concentrent plus de 40 % de leurs emplois dans l’industrie. C’est moins le cas aux Pays-Bas (14 %), au Royaume-Uni (20 %) et en Suisse (26 %). Les entreprises contrôlées par les États-Unis concentrent 33 % de leurs effectifs dans l’industrie.

Le commerce regroupe 25 % des emplois en France dépendant de pays étrangers, en particulier grâce au commerce de gros. Cette part est de 16 % dans les multinationales françaises et de 24 % dans les autres entreprises françaises.

Les activités de services administratifs et de soutien forment le troisième secteur le plus important avec 23 % des emplois sous contrôle étranger (contre 11 % des effectifs des multinationales françaises). La part de l’intérim y est prépondérante : les trois principales agences d’intérim présentes en France (Adecco, Manpower et Randstad) sont étrangères. Ainsi, 18 % des emplois sous contrôle étranger s’exercent dans le secteur de l’intérim.

À l’inverse, seul 1 % des emplois sur le sol français des entreprises sous contrôle étranger sont dans le secteur de la construction, contre 7 % pour les multinationales françaises et 16 % pour les autres entreprises françaises.

Des coûts salariaux moyens par tête plus élevés dans les entreprises sous contrôle étranger

Les emplois salariés dans les entreprises sous contrôle étranger génèrent 133 milliards d’euros de en France. À 60 200 euros, les coûts salariaux moyens par tête sont plus élevés dans ces entreprises que dans les multinationales sous contrôle français (58 600 euros). L’écart provient principalement du commerce où les coûts salariaux moyens par tête en France s’élèvent à 58 800 euros dans les entreprises sous contrôle étranger, contre 45 800 euros dans les entreprises contrôlées par des multinationales françaises. Par rapport aux entreprises sous contrôle étranger, les coûts salariaux moyens par tête sont également plus faibles dans les autres entreprises françaises (44 800 euros) ; l’écart est principalement dû à l’industrie et au commerce.

Une valeur ajoutée de 173 milliards d’euros

Les entreprises sous contrôle étranger réalisent 173 milliards d’euros de en France (figure 4a), soit 17 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises en France, dans les secteurs marchands non agricoles et non financiers. Dans les services administratifs et de soutien, 25 % de la valeur ajoutée produite en France dépend des entreprises sous contrôle étranger. Cette part est de 22 % dans l’industrie et le commerce et n’est que de 3 % dans le secteur de la construction.

Figure 4a – Valeur ajoutée par secteur selon le type de contrôle des entreprises en 2019

en milliards d'euros
Figure 4a – Valeur ajoutée par secteur selon le type de contrôle des entreprises en 2019 (en milliards d'euros) - Lecture : en France, en 2019, les entreprises sous contrôle étranger dégagent une valeur ajoutée de 64,9 milliards d'euros dans l'industrie.
Entreprises sous contrôle étranger Firmes multinationales françaises Autres entreprises françaises
Industrie 64,9 170,1 64,8
Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 43,3 49,1 101,4
Services administratifs et de soutien 21,0 26,6 35,4
Information et communication 16,7 52,3 25,4
Transports et entreposage 7,0 54,9 25,8
Hébergement et restauration 3,7 7,3 33,5
Construction 2,6 29,1 70,2
Autres 14,1 27,3 92,2
Ensemble 173,3 416,6 448,7
  • Note : l'industrie regroupe ici les secteurs B à E et non la seule industrie manufacturière (secteur C). « Autres » regroupe les secteurs L, M et S95.
  • Lecture : en France, en 2019, les entreprises sous contrôle étranger dégagent une valeur ajoutée de 64,9 milliards d'euros dans l'industrie.
  • Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

Figure 4a – Valeur ajoutée par secteur selon le type de contrôle des entreprises en 2019

  • Note : l'industrie regroupe ici les secteurs B à E et non la seule industrie manufacturière (secteur C). « Autres » regroupe les secteurs L, M et S95.
  • Lecture : en France, en 2019, les entreprises sous contrôle étranger dégagent une valeur ajoutée de 64,9 milliards d'euros dans l'industrie.
  • Champ : France, entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers.
  • Source : Insee, Esane, Lifi 2019.

La création de valeur ajoutée correspond à 22 % du des entreprises sous contrôle étranger en France : c’est moins que dans les multinationales françaises (26 %) (figure 4b). Cette part plus faible s’explique par des plus élevées de biens, mais aussi de services externalisés.

Une part de la valeur ajoutée consacrée aux investissements plus faible

Les entreprises sous contrôle étranger réalisent moins d’ que les autres sur le sol français. Leur investissement global, de 31 milliards d’euros, correspond à 18 % de leur valeur ajoutée en France, soit 8 points de moins que l’investissement des multinationales françaises. À structure sectorielle égale, l’écart serait seulement de 4 points. Les entreprises sous contrôle des pays membres de l’Union européenne concentrent les deux tiers des investissements réalisés sur le sol français par des entreprises sous contrôle étranger. Celles sous contrôle allemand réalisent un quart de tous les investissements étrangers en France. Les entreprises sous contrôle d’un pays de l’Union européenne consacrent 21 % de leur valeur ajoutée aux investissements, davantage que celles sous contrôle d’un pays en dehors de l’Union européenne (14 %).

Publication rédigée par :Olivier Satger (Insee)

Sources

Cette étude porte sur l’ensemble des entreprises sous contrôle étranger. Celles-ci comportent principalement les entreprises sous contrôle de (88 %), mais aussi les unités indépendantes de nationalité étrangère (12 %). Ces dernières regroupent à la fois des unités locales implantées en France et des unités étrangères ayant une activité en France, mais sans implantation.

Les secteurs retenus sont les secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers. Les effectifs incluent les non-salariés. Les effectifs des entreprises du secteur de l'intérim incluent les travailleurs intérimaires. Les résultats sont issus de la réponse « Inward » au règlement européen Foreign AffiliaTes Statistics (FATS).

La est définie par le décret n° 2008-1354. Pour une entreprise sous contrôle étranger, cette catégorie est calculée sur sa partie française et non sur l’entreprise au niveau mondial.

Les données issues du dispositif Esane sont diffusées selon la définition économique de l’entreprise, telle que précisée par le décret n° 2008-1354 pris en application de la loi de modernisation de l’économie (LME).

Définitions

L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.

Une entreprise de taille intermédiaire (ETI) est une entreprise qui a entre 250 et 4 999 salariés, et soit un chiffre d'affaires n'excédant pas 1,5 milliard d'euros soit un total de bilan n'excédant pas 2 milliards d'euros.
Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et plus de 43 millions d'euros de total de bilan est aussi considérée comme une ETI.
Les ETI constituent une catégorie d'entreprises intermédiaire entre les petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes entreprises.

Une grande entreprise est une entreprise qui vérifie au moins une des deux conditions suivantes :

  • avoir au moins 5 000 salariés ;
  • avoir plus de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires et plus de 2 milliards d'euros de total de bilan.

Une firme multinationale française est un groupe de sociétés dont le centre de décision est situé en France et qui contrôle au moins une filiale à l'étranger.

Une microentreprise est une entreprise occupant moins de 10 personnes, et qui a un chiffre d'affaires annuel ou un total de bilan n'excédant pas 2 millions d'euros. Les microentreprises font partie des petites et moyennes entreprises (PME).
Cette notion, utilisée à des fins d'analyse statistique et économique, diffère de celle du régime fiscal de la micro-entreprise et ne s'apparente pas non plus au statut de micro-entrepreneur, appelé auto-entrepreneur avant le 19 décembre 2014.

Les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui, d’une part, occupent moins de 250 personnes, d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros. Elles incluent la catégorie des microentreprises (MIC) qui occupent moins de 10 personnes et ont un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan n’excédant pas 2 millions d’euros.

Le coût salarial est constitué par l'ensemble des dépenses qui incombent à l'employeur pour l'emploi d'un salarié. Il se répartit en :

  • un coût direct, composé principalement des salaires bruts et différents avantages salariaux ;
  • un coût indirect formé essentiellement des cotisations patronales légales et conventionnelles et de diverses charges.

Dans le coût direct, les avantages salariaux correspondent notamment aux avantages en nature, à l'intéressement et à la participation.
Dans le coût indirect les charges autres que les cotisations patronales correspondent notamment à la formation professionnelle, aux frais de transport et aux œuvres sociales.

La valeur ajoutée est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire. La valeur ajoutée correspond au solde du compte de production.

Le chiffre d'affaires représente le montant des affaires (hors taxes) réalisées par une unité statistique (entreprise, unité légale) avec les tiers dans l'exercice de son activité professionnelle normale et courante.
Il correspond à la somme des ventes de marchandises, de produits fabriqués, des prestations de services et des produits des activités annexes.

La consommation intermédiaire (P2) correspond aux biens et services transformés ou entièrement consommés au cours du processus de production. L’usure des actifs fixes utilisés dans le processus de production n’est pas prise en compte ; elle est enregistrée dans la consommation de capital fixe (P51C).

Les investissements corporels sont les investissements en actifs physiques destinés à être utilisés durablement par l'entreprise comme moyens de production (constructions, installations techniques, matériel et outillage industriels, etc.).

Une firme multinationale étrangère est un groupe de sociétés dont le centre de décision est situé à l'étranger et qui contrôle au moins une filiale en France.

Quatre catégories d'entreprises sont définies dans le décret d'application de la loi de modernisation de l'économie (décret n°2008-1354) pour les besoins de l'analyse statistique et économique : les petites et moyennes entreprises dont les microentreprises ; les entreprises de taille intermédiaire ; les grandes entreprises.
Pour déterminer la catégorie à laquelle une entreprise appartient, les données suivantes, afférentes au dernier exercice comptable clôturé et calculées sur une base annuelle, sont utilisées : l’effectif, le chiffre d’affaires et le total du bilan.

Pour en savoir plus

Balmand S., Borey G., Lefèvre L., Martini T., Razafindramanana O., Samyn S., « Les emplois contrôlés par des firmes étrangères se concentrent au Nord-Est et dans les métropoles », Insee Première n° 1877, octobre 2021.

Dauré N., « Les firmes multinationales françaises en 2019 : 48 200 filiales à l’étranger » Insee Focus n° 252, octobre 2021.

Duplessy A.-L., « Les entreprises de taille intermédiaire concentrent 45 % de l’emploi sous contrôle étranger en France », Insee Focus n° 167, novembre 2019.