Dans la région, le marché des véhicules neufs toutes catégories confondues est en hausse marquée pour la troisième année consécutive. En 2017, 10 000 véhicules de plus que l’année précédente ont été immatriculés. Cette croissance régionale est supérieure à celle de la France métropolitaine (+5,6 % contre +5,2 %) (figure 1).

Les ventes de voitures particulières neuves progressent de 4,7 % dans la région, soit 7 000 véhicules de plus qu’en 2016 (figure 2). Cette évolution est équivalente à celle de la France métropolitaine (+4,8 %).

Les achats de véhicules particuliers progressent de plus de 4 % dans tous les départements de la région, à l’exception des Alpes-Maritimes (+1,9 %). Les Bouches-du-Rhône concentrent 38 % du marché régional des véhicules particuliers neufs.

Le nombre de véhicules utilitaires légers neufs immatriculés dans la région en 2017 s’accroît de 8,8 %, soit 2 800 véhicules supplémentaires par rapport à 2016.

Les ventes de véhicules industriels neufs à moteur sont en hausse de 11,4 % dans la région par rapport à 2016.

Les immatriculations d’autobus et autocars, stimulées par des achats exceptionnels dans les Bouches-du-Rhône, progressent de 26 % en un an.

En 2017, le trafic aérien régional accélère encore (+6,6 % après +3,0 % en 2016) (figure 3).

L’aéroport de Marseille signe un nouveau record en franchissant le cap des 9 millions de passagers y compris transit, soit une croissance du trafic de passagers de 6,2 %.

L’aéroport de Nice a accueilli plus de 13 millions de passagers en 2017, nouveau record. Son trafic de passagers progresse pour la 7^e année consécutive et sa croissance atteint 7,1 % en 2017.

Le trafic international représente 60 % du trafic à l’aéroport de Marseille, et Londres reste sa première desserte (+7 % en 2017) devant Amsterdam et Alger. L’aéroport de Nice est encore davantage tourné vers l’international (65 % de son trafic). Les dessertes internationales contribuant le plus à sa croissance sont principalement en Europe (Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas) mais également la Russie ou la Tunisie.

Au niveau national, les lignes desservant les hubs de Paris-Orly et Roissy-CDG sont les plus fréquentées devant Nantes et Bordeaux.

En 2017, le trafic maritime de passagers s’est accru de 1,9 % (figure 4) grâce au trafic sur lignes régulières (+4,4 %). À l’inverse, le transport de croisiéristes recule (–1,4 %), le rebond du trafic à Nice (+23,3 %) ne compensant pas les baisses enregistrées à Marseille (–7 %) et à Toulon (–18,2 %).

En 2017, l’activité du Grand Port Maritime de Marseille est stable (–0,3 %) (figure 5). La diminution globale des transports de vrac liquide (–5,8 %) est compensée par la hausse des vracs solides (+4,7 %) et notamment des minerais, ciments, chaux et plâtres tandis que les céréales continuent à chuter.

Par ailleurs, le trafic de marchandises diverses continue son essor, porté à Marseille-Fos par les conteneurs (+10,5 %) et à Marseille-Est par le roulant (+6,3 %).

L’activité du port de Toulon augmente de 8,6 % avec une année pleine de promesses sur le fret/cargo et une nouvelle année record sur le roulant.

En 2017, l’activité du transport fluvial a été soutenue par la croissance des filières industrielles et des matériaux de construction mais a été freinée par la mauvaise campagne céréalière de 2016-2017.

Au total, sur le bassin Rhône-Saône, les volumes de fret sont orientés à la hausse pour la première fois depuis 2011 (+4,9 % entre 2016 et 2017), mais les tonnes-kilomètre diminuent de 2,5 % (figure 6).

Dans la région, le repli affecte à nouveau le port d’Arles (–22 %) dont les expéditions chutent de 34 %, mais épargne celui du Pontet (+69 %) dont l’activité repose essentiellement sur le déchargement.

Dans un contexte national favorable, le transport routier de marchandises généré par la région augmente également après plusieurs années de baisses (figure 7).

Cette hausse se reflète à la fois par la vive augmentation des flux internes (+24 %) et un rebond des échanges avec les autres régions, qu’ils soient en entrée ou en sortie.