Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes ·
Octobre 2025 · n° 203
Hausse de la population et du nombre de logements : plus d’espace consommé
Entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2020, la consommation d’espaces naturels, agricoles ou forestiers représente, en Auvergne-Rhône-Alpes, 292 km² sur un territoire de 69 700 km². L’habitat y contribue aux deux tiers. L’espace total consommé entre 2011 et 2020 augmente davantage dans la région (7,5 %) qu’en France métropolitaine (6,7 %). L’évolution de la population sur la période explique 43 % de la consommation d’espace liée à l’habitat, tandis que celle de la taille des ménages est le principal facteur au niveau national. Dans certains territoires ruraux ou touristiques, la présence de logements vacants inadaptés aux besoins des habitants ou l’augmentation du nombre de résidences secondaires incitent à construire de nouveaux logements, consommateurs d’espace.
- L’habitat représente les deux tiers de la consommation d’espace
- L’espace consommé lié à l’habitat augmente de 4,9 % entre 2011 et 2020
- L’augmentation de la population explique la plus grande part de la consommation d’espace
- Dans l’ouest de la région, les logements vacants inadaptés entraînent la consommation d’espace
- Dans les zones touristiques, les nombreuses résidences secondaires encouragent la construction de nouveaux logements
- La consommation d’espace se concentre le long des axes de communication
- Encadré 1 - Loi Climat et résilience
- Encadré 2 - Mot du partenaire
L’habitat représente les deux tiers de la consommation d’espace
L’utilisation des sols pour l’activité humaine réduit les espaces naturels, agricoles ou forestiers (ENAF) et provoque de fortes pressions sur la biodiversité et l’environnement tels des risques d’inondation. La maîtrise de l’occupation des sols constitue ainsi un enjeu majeur pour l’aménagement des territoires dans une optique d’adaptation au changement climatique (encadré 2). Pour ralentir l’urbanisation, la loi climat et résilience (encadré 1), entrée en vigueur à l’été 2021 et mise à jour par la loi du 20 juillet 2023, prévoit de réduire de moitié le rythme de consommation d’espace d’ici 2031.
Entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2020, la consommation d’espace en Auvergne-Rhône-Alpes représente 292 km², soit 0,4 % de la superficie régionale (69 700 km²). Ce changement d’usage de parcelles concerne 12,8 % des espaces consommés en France métropolitaine sur la période. Dans la région, 65 % de cette consommation d’espace sert à l’habitat contre 63 % en France métropolitaine. L’activité économique est le deuxième poste de consommation (22 % contre 23 % en France métropolitaine), et la construction d’infrastructures, principalement routières et ferroviaires, suit à hauteur de 7 % (identique au niveau national).
L’espace consommé lié à l’habitat augmente de 4,9 % entre 2011 et 2020
L’espace total consommé entre 2011 et 2020 en Auvergne-Rhône-Alpes évolue de +7,5 %, davantage qu’en France métropolitaine (+6,7 %). La région se place ainsi au 5e rang des régions métropolitaines les plus consommatrices sur la période. La consommation annuelle ralentit cependant au cours de la décennie, passant de 3 720 ha en 2011 à 3 000 ha en 2020. L’évolution liée à l’habitat représente les deux tiers de l’évolution totale en Auvergne-Rhône-Alpes (+4,9 %, contre +4,2 % en France métropolitaine). Dans la suite de l’étude, l’analyse se focalisera uniquement sur la consommation d’espace en lien avec l’habitat.
La Haute-Savoie et l’Ardèche sont les départements où l’extension d’espaces urbanisés en lien avec l’habitat est proportionnellement la plus intense (respectivement +7,3 % et +7,2 % (figure 1). En Haute‑Savoie, 2 190 ha sont consommés pour l’habitat entre 2011 et 2020, surface largement supérieure à celle de l’Ardèche (1 400 ha). La Haute-Loire (+6,1 %), l’Allier (+5,6 %) et l’Ain (+5,2 %) suivent. L’Isère, département le plus étendu de la région, présente la plus forte consommation pour l’habitat (2 755 ha) mais celle-ci ne croît que de +5,0 %.
tableauFigure 1 – Niveau et évolution de la consommation d’espace liée à l’habitat entre 2011 et 2020, par département
Département | Évolution de la consommation d’espace (en %) | Niveau de consommation d’espace (en hectares) |
---|---|---|
Ain | 5,2 | 2 070 |
Allier | 5,6 | 1 885 |
Ardèche | 7,2 | 1 400 |
Cantal | 4,4 | 620 |
Drôme | 4,8 | 1 370 |
Isère | 5,0 | 2 755 |
Loire | 4,0 | 1 470 |
Haute-Loire | 6,1 | 1 005 |
Puy-de-Dôme | 4,7 | 1 895 |
Rhône | 2,7 | 1 440 |
Savoie | 4,7 | 965 |
Haute-Savoie | 7,3 | 2 190 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 4,2 | /// |
France métropolitaine | 4,9 | /// |
- Lecture : La consommation d’espace liée à l’habitat augmente de 2,7 % entre 2011 et 2020 dans le Rhône pour une consommation d’espace de 1 440 ha.
- Source : Cerema, fichiers fonciers de 2011 à 2020.
graphiqueFigure 1 – Niveau et évolution de la consommation d’espace liée à l’habitat entre 2011 et 2020, par département

- Lecture : La consommation d’espace liée à l’habitat augmente de 2,7 % entre 2011 et 2020 dans le Rhône pour une consommation d’espace de 1 440 ha.
- Source : Cerema, fichiers fonciers de 2011 à 2020.
La consommation d’espace importante en Haute-Savoie trouve son origine dans les EPCI situés entre Annecy et Genève (figure 2), où l’évolution de la consommation d’espace dépasse +10 % entre 2011 et 2020 (par exemple les Communautés de communes (CC) Usses et Rhône, Fier et Usses, Pays de Cruseilles ou Arve et Salève). À proximité de la Haute-Savoie, la consommation d’espace progresse également fortement près du lac du Bourget (CC de Yenne, +10,3 % entre 2011 et 2020) et dans le sud-est de l’Ain (CC Bugey Sud par exemple, +9,6 %).
En Ardèche, la consommation d’espace augmente plus dans le sud du département (à l’image de la CC des Gorges de l’Ardèche, +13,6 %), mais également vers Annonay (CC du Val d’Ay, +9,0 %).
À l’inverse, l’extension d’espaces urbanisés liée à l’habitat est particulièrement faible dans le Rhône (+2,7 % entre 2011 et 2020). En effet, même si la consommation d’espace y est relativement importante (1 440 ha, soit 8 % de la consommation régionale), ce département est déjà très urbanisé : peu d’espaces sont encore disponibles pour les activités humaines, à l’exception de certains territoires comme les monts du Beaujolais et du Lyonnais. Le Rhône est le département dont la surface moyenne des résidences principales diminue le plus (1,9 % entre 2011 et 2020). Les habitants occupent des surfaces plus réduites, probablement en raison du prix élevé des logements et des terrains, qui amènent à un morcellement accru des parcelles.
tableauFigure 2 – Évolution de la consommation d’espace liée à l’habitat par EPCI entre 2011 et 2020
EPCI | Libellé EPCI | Évolution de la consommation d'espace |
---|---|---|
200000172 | Communauté de communes Faucigny-Glières | 4,7 |
200011773 | Communauté d'agglomération Annemasse-Les Voirons-Agglomération | 5,3 |
200016905 | Communauté de communes du Pays de Lamastre | 5,6 |
200018166 | Communauté de communes Le Grésivaudan | 4,5 |
200023299 | Communauté de communes Cœur de Tarentaise | 1,7 |
200023372 | Communauté de communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc | 4,4 |
200029999 | Communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon | 7,1 |
200030658 | Communauté de communes du Trièves | 4,1 |
200033116 | Communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes | 5,4 |
200034098 | Communauté de communes des Montagnes du Giffre | 6,1 |
200034882 | Communauté de communes Pays du Mont-Blanc | 6,4 |
200035129 | Communauté de communes de Cèze Cévennes | 5,0 |
200035202 | Communauté de communes Charlieu-Belmont | 5,2 |
200035723 | Communauté de communes Ventoux Sud | 5,2 |
200035731 | Communauté d'agglomération Roannais Agglomération | 3,4 |
200039808 | Communauté de communes des Gorges de l'Ardèche | 13,6 |
200039824 | Communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans | 5,9 |
200039832 | Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes | 12,1 |
200040111 | Communauté de communes Cœur de Chartreuse | 4,9 |
200040350 | Communauté de communes Bugey Sud | 9,6 |
200040459 | Communauté d'agglomération Montélimar Agglomération | 5,6 |
200040491 | Communauté de communes Porte de DrômArdèche | 4,1 |
200040509 | Communauté de communes du Crestois et de Pays de Saillans Cœur de Drôme | 6,3 |
200040566 | Communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien | 3,8 |
200040574 | Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées | 4,4 |
200040590 | Communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône | 2,8 |
200040657 | Communauté de communes de la Matheysine | 4,1 |
200040681 | Communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan | 6,1 |
200040715 | Grenoble-Alpes-Métropole | 2,5 |
200040798 | Communauté de communes Val Vanoise | 3,7 |
200041010 | Communauté de communes Cœur de Savoie | 5,5 |
200041366 | Communauté de communes Rhône Crussol | 6,4 |
200041465 | Communauté de communes Val Eyrieux | 2,8 |
200042497 | Communauté de communes Dombes Saône Vallée | 6,2 |
200042901 | Communauté de communes Drôme Sud Provence | 5,3 |
200042935 | Communauté d'agglomération Haut - Bugey Agglomération | 3,7 |
200046977 | Métropole de Lyon | 1,3 |
200059392 | Communauté de communes Bièvre Isère | 4,7 |
200065886 | Communauté d'agglomération Loire Forez Agglomération | 4,6 |
200065894 | Communauté de communes de Forez-Est | 4,7 |
200066587 | Communauté de communes des Monts du Lyonnais | 6,0 |
200066637 | Communauté de communes Hautes Terres Communauté | 2,9 |
200066660 | Saint-Flour Communauté | 5,3 |
200066678 | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | 4,9 |
200066793 | Communauté d'agglomération du Grand Annecy | 6,5 |
200067551 | Communauté d'agglomération Thonon Agglomération | 7,8 |
200067627 | Communauté de communes Billom Communauté | 8,1 |
200067767 | Communauté de communes du Royans-Vercors | 3,4 |
200067817 | Communauté de communes Saône-Beaujolais | 5,0 |
200068229 | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | 4,3 |
200068542 | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné | 6,3 |
200068567 | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné | 8,6 |
200068674 | Communauté d'agglomération Grand Lac | 7,1 |
200068765 | Communauté de communes du Sisteronais-Buëch | 2,4 |
200068781 | Communauté d'agglomération Valence Romans Agglo | 4,3 |
200068997 | Communauté d'agglomération Arlysère | 5,7 |
200069110 | Communauté d'agglomération du Grand Chambéry | 5,0 |
200069169 | Communauté de communes Dômes Sancy Artense | 7,0 |
200069177 | Communauté de communes Mond'Arverne Communauté | 6,3 |
200069193 | Communauté de communes de la Dombes | 4,5 |
200070118 | Communauté de communes Val de Saône Centre | 4,4 |
200070308 | Communauté d'agglomération Mâconnais Beaujolais Agglomération | 3,9 |
200070340 | Communauté de communes Haute Maurienne Vanoise | 0,6 |
200070407 | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | 4,7 |
200070431 | Communauté de communes Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté | 4,8 |
200070464 | Communauté de communes Cœur de Maurienne Arvan | 2,9 |
200070555 | Communauté de communes de la Veyle | 8,0 |
200070712 | Communauté de communes Thiers Dore et Montagne | 4,0 |
200070753 | Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans | 5,3 |
200070761 | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | 2,6 |
200070852 | Communauté de communes Usses et Rhône | 12,1 |
200071033 | Communauté de communes Jabron-Lure-Vançon-Durance | 4,8 |
200071082 | Communauté d'agglomération Montluçon Communauté | 4,4 |
200071140 | Communauté d'agglomération Moulins Communauté | 4,8 |
200071199 | Communauté de communes Plaine Limagne | 6,6 |
200071215 | Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans | 4,9 |
200071363 | Communauté d'agglomération Vichy Communauté | 6,3 |
200071371 | Communauté de communes Bresse et Saône | 7,2 |
200071389 | Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne | 6,2 |
200071405 | Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron | 6,1 |
200071413 | Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche | 3,9 |
200071470 | Communauté de communes Entr'Allier Besbre et Loire | 5,1 |
200071496 | Communauté de communes du Bocage Bourbonnais | 6,7 |
200071512 | Communauté de communes Commentry Montmarault Néris Communauté | 4,8 |
200071751 | Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse | 5,1 |
200071884 | Communauté de communes Le Grand Charolais | 4,8 |
200071967 | Communauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance | 7,8 |
200072007 | Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche | 4,7 |
200072015 | Communauté d'agglomération Annonay Rhône Agglo | 7,5 |
200072080 | Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy | 2,8 |
200072098 | Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge | 8,1 |
200073096 | Communauté d'agglomération Arche Agglo | 6,0 |
200073245 | Communauté de communes du Bassin d'Aubenas | 8,9 |
200073393 | Communauté de communes des Rives du Haut Allier | 3,3 |
200073401 | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal | 9,5 |
200073419 | Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay | 6,4 |
200073427 | Communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron | 6,4 |
200077014 | Communauté d'agglomération Vienne Condrieu | 6,2 |
200085728 | Communauté de communes Brioude Sud Auvergne | 4,7 |
200085751 | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône | 5,2 |
240100610 | Communauté de communes de la Côtière à Montluel | 1,6 |
240100750 | Communauté d'agglomération du Pays de Gex | 5,8 |
240100800 | Communauté de communes de Miribel et du Plateau | 2,7 |
240100883 | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | 4,5 |
240100891 | Communauté de communes Terre Valserhône | 6,0 |
240300491 | Communauté de communes du Pays de Lapalisse | 7,9 |
240300558 | Communauté de communes du Pays de Tronçais | 5,7 |
240300566 | Communauté de communes du Val de Cher | 6,6 |
240300657 | Communauté de communes du Pays d'Huriel | 7,3 |
240700302 | Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie | 11,2 |
240700617 | Communauté de communes Val de Ligne | 10,5 |
240700716 | Communauté de communes du Val d'Ay | 9,0 |
240700815 | Communauté de communes Berg et Coiron | 9,3 |
240700864 | Communauté de communes du Rhône aux Gorges de l'Ardèche | 6,0 |
241500230 | Communauté d'agglomération du Bassin d'Aurillac | 5,3 |
241500255 | Communauté de communes du Pays Gentiane | 2,3 |
241500271 | Communauté de communes du Pays de Mauriac | 3,1 |
241501055 | Communauté de communes Sumène - Artense | 3,7 |
241501089 | Communauté de communes Cère et Goul en Carladès | 3,1 |
241501139 | Communauté de communes du Pays de Salers | 4,0 |
242600252 | Communauté de communes du Val de Drôme en Biovallée | 5,0 |
242600492 | Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux | 5,9 |
242600534 | Communauté de communes du Diois | 2,7 |
243800604 | Communauté d'agglomération Porte de l'Isère (CAPI) | 4,5 |
243800745 | Communauté de communes de l'Oisans | 1,9 |
243800935 | Communauté de communes Lyon Saint Exupéry en Dauphiné | 8,2 |
243800984 | Communauté d'agglomération du Pays Voironnais | 5,8 |
243801024 | Communauté de communes du Massif du Vercors | 5,3 |
243801073 | Communauté de communes de Bièvre Est | 8,6 |
243801255 | Communauté de communes Collines Isère Nord Communauté | 6,9 |
244200614 | Communauté de communes des Vals d'Aix et Isable | 5,0 |
244200622 | Communauté de communes des Monts du Pilat | 3,1 |
244200630 | Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône | 7,2 |
244200770 | Saint-Etienne Métropole | 3,2 |
244200820 | Communauté de communes du Pays d'Urfé | 5,5 |
244200895 | Communauté de communes du Pilat Rhodanien | 4,7 |
244300307 | Communauté de communes Haut Pays du Velay Communauté | 8,8 |
244301016 | Communauté de communes des Sucs | 8,7 |
244301099 | Communauté de communes Auzon Communauté | 4,4 |
244301107 | Communauté de communes du Haut-Lignon | 5,6 |
244301123 | Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles | 5,2 |
244301131 | Communauté de communes Loire et Semène | 5,4 |
246300701 | Clermont Auvergne Métropole | 2,7 |
246300966 | Communauté de communes du Massif du Sancy | 5,1 |
246301097 | Communauté de communes Entre Dore et Allier | 7,5 |
246900575 | Communauté de communes de l'Est Lyonnais (CCEL) | 1,9 |
246900625 | Communauté de communes du Pays de l'Arbresle (CCPA) | 4,1 |
246900724 | Communauté de communes des Vallons du Lyonnais (CCVL) | 8,4 |
246900740 | Communauté de communes du Pays Mornantais (COPAMO) | 6,0 |
246900757 | Communauté de communes de la Vallée du Garon (CCVG) | 2,9 |
246900765 | Communauté de communes du Pays de l'Ozon | 3,4 |
247300015 | Communauté de communes des Vallées d'Aigueblanche | 4,2 |
247300254 | Communauté de communes de Haute-Tarentaise | 2,1 |
247300262 | Communauté de communes de Yenne | 10,3 |
247300361 | Communauté de communes du Canton de La Chambre | 3,0 |
247300452 | Communauté de communes Maurienne Galibier | 2,2 |
247300528 | Communauté de communes Val Guiers | 7,7 |
247300668 | Communauté de communes du Lac d'Aiguebelette (CCLA) | 9,9 |
247300676 | Communauté de communes Porte de Maurienne | 3,1 |
247300817 | Communauté de communes Les Versants d'Aime | 1,5 |
247400047 | Communauté de communes de la Vallée Verte | 12,2 |
247400112 | Communauté de communes du Pays de Cruseilles | 13,4 |
247400567 | Communauté de communes Fier et Usses | 10,6 |
247400583 | Communauté de communes Arve et Salève | 10,0 |
247400617 | Communauté de communes des Vallées de Thônes | 6,3 |
247400666 | Communauté de communes des Quatre Rivières | 9,0 |
247400682 | Communauté de communes du Haut-Chablais | 6,2 |
247400690 | Communauté de communes du Genevois | 8,4 |
247400724 | Communauté de communes du Pays Rochois | 7,6 |
247400740 | Communauté de communes Rumilly Terre de Savoie | 8,7 |
247400773 | Communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy | 4,5 |
248400335 | Communauté de communes Vaison Ventoux | 6,7 |
- Lecture : La consommation d’espace liée à l’habitat augmente de 13,6 % entre 2011 et 2020 dans la communauté de communes des Gorges de l’Ardèche.
- Source : Cerema, fichiers fonciers de 2011 à 2020.
graphiqueFigure 2 – Évolution de la consommation d’espace liée à l’habitat par EPCI entre 2011 et 2020

- Lecture : La consommation d’espace liée à l’habitat augmente de 13,6 % entre 2011 et 2020 dans la communauté de communes des Gorges de l’Ardèche.
- Source : Cerema, fichiers fonciers de 2011 à 2020.
L’augmentation de la population explique la plus grande part de la consommation d’espace
La consommation d’ENAF liée à l’habitat peut être approchée par la variation de surface au sol des logements (pour comprendre). Cette dernière résulte majoritairement de l’évolution du nombre de ménages (figure 3), qui peut elle-même être scindée entre la contribution de l’évolution de la population et celle de la baisse de la taille des ménages. En effet, le nombre de nouveaux ménages dépend de la hausse de la population, mais aussi d’un effet de décohabitation, aux origines multiples (séparation, départ des enfants du domicile familial…). L’évolution du nombre de résidences secondaires et de logements vacants, l’augmentation du taux d'emprise au sol (pour comprendre) et la diminution de la surface moyenne des logements complètent cette décomposition de la consommation d’espace.
tableauFigure 3 – Contributions à la variation de la surface au sol des logements entre 2011 et 2020
Zone | Évolution de la surface moyenne | Évolution de la population | Évolution de la taille des ménages | Évolution du nombre de résidences secondaires | Évolution du nombre de logements vacants | Évolution du taux d’emprise au sol |
---|---|---|---|---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | -2,5 | 43,1 | 26,3 | 10,4 | 14,6 | 8,1 |
France métropolitaine | -4,4 | 33,4 | 36,3 | 13,4 | 16,9 | 4,4 |
- Note : La somme des facteurs vaut 100 %. Cependant, certains facteurs ayant un impact négatif sur la consommation d’espace, la somme des valeurs positives peut dépasser 100 %.
- Lecture : L’augmentation de la population explique 43 % de la variation de surface au sol des logements en Auvergne-Rhône-Alpes entre 2011 et 2020.
- Source : Insee, Recensements de la population 2011 et 2020, fichier démographique sur les logements et les individus 2020.
graphiqueFigure 3 – Contributions à la variation de la surface au sol des logements entre 2011 et 2020

- Note : La somme des facteurs vaut 100 %. Cependant, certains facteurs ayant un impact négatif sur la consommation d’espace, la somme des valeurs positives peut dépasser 100 %.
- Lecture : L’augmentation de la population explique 43 % de la variation de surface au sol des logements en Auvergne-Rhône-Alpes entre 2011 et 2020.
- Source : Insee, Recensements de la population 2011 et 2020, fichier démographique sur les logements et les individus 2020.
En Auvergne-Rhône-Alpes, la population augmente plus rapidement qu’en France métropolitaine (+6,3 % entre 2011 et 2020 contre +3,9 % pour la France métropolitaine). Des soldes naturel et migratoire positifs expliquent cette évolution. Entre 2011 et 2020, l’évolution de la population contribue à 43 % de la consommation d’espace liée à l’habitat dans la région, tandis que 26 % résulte de la baisse de la taille des ménages. En France métropolitaine, la contribution de la hausse de population n’est que de 33 %, alors que l’évolution positive de la taille des ménages est le principal facteur explicatif (36 %).
L’évolution de la population contribue le plus nettement à celle du nombre de logements dans le Rhône, l’Ain et la Haute-Savoie (figure 4). Ce n’est pas le cas partout : dans le Cantal et dans l’Allier, en déprise démographique (baisse de 2,3 % de la population sur la période pour ces deux départements), l’évolution de la population fait diminuer le besoin en logements. Cette déprise est principalement due à un nombre de décès supérieur à celui des naissances en raison d’une population âgée importante. De nouveaux arrivants s’installent cependant dans ces départements et alimentent la construction de nouveaux logements.
Dans les départements où le nombre de ménages s’accroît le plus, la consommation d’espace par ménage supplémentaire est limitée. C’est le cas dans les EPCI de l’ouest et du nord de la Haute-Savoie, où elle est inférieure à 1 000 m². Elle est même inférieure à 500 m² dans les EPCI les plus urbanisés (CC du Genevois, Grand Annecy Agglomération), illustrant le fort dynamisme démographique de ces zones, associé à des prix élevés.
tableauFigure 4 – Contributions départementales à l’évolution du nombre de logements entre 2011 et 2020
Département | Évolution de la population | Évolution de la taille des ménages | Évolution du nombre de résidences secondaires | Évolution du nombre de logements vacants |
---|---|---|---|---|
Ain | 57,4 | 24,1 | 3,6 | 14,9 |
Allier | -50,9 | 82,4 | 6,0 | 62,5 |
Ardèche | 29,9 | 36,8 | 11,0 | 22,4 |
Cantal | -38,2 | 75,7 | 26,5 | 36,1 |
Drôme | 45,8 | 31,8 | 8,4 | 14,0 |
Isère | 42,3 | 32,3 | 6,9 | 18,5 |
Loire | 35,2 | 41,3 | -3,1 | 26,6 |
Haute-Loire | 19,1 | 64,4 | -21,8 | 38,3 |
Puy-de-Dôme | 42,1 | 30,7 | 11,1 | 16,2 |
Rhône | 56,0 | 22,6 | 11,4 | 10,0 |
Savoie | 33,3 | 28,0 | 28,1 | 10,6 |
Haute-Savoie | 53,6 | 16,2 | 20,0 | 10,2 |
- Note : La somme des facteurs vaut 100 %. Cependant, certains facteurs ayant un impact négatif sur la consommation d’espace, la somme des valeurs positives peut dépasser 100 %.
- Lecture : La hausse du nombre de logements vacants explique 63 % de l’évolution du nombre de logements dans l’Allier entre 2011 et 2020.
- Source : Insee, Recensements de la population 2011 et 2020.
graphiqueFigure 4 – Contributions départementales à l’évolution du nombre de logements entre 2011 et 2020

- Note : La somme des facteurs vaut 100 %. Cependant, certains facteurs ayant un impact négatif sur la consommation d’espace, la somme des valeurs positives peut dépasser 100 %.
- Lecture : La hausse du nombre de logements vacants explique 63 % de l’évolution du nombre de logements dans l’Allier entre 2011 et 2020.
- Source : Insee, Recensements de la population 2011 et 2020.
Dans l’ouest de la région, les logements vacants inadaptés entraînent la consommation d’espace
Dans l’ouest de la région, le nombre de ménages croît plus faiblement, voire diminue, et la hausse de la population contribue moins à la consommation d’espace. De nombreux logements anciens ne répondent pas aux besoins des habitants et tendent à devenir vacants. Leur localisation n’est pas adaptée à la demande, ils ne couvrent pas les standards de confort attendus, ou ils peuvent être difficiles à rénover. Ces différents facteurs et la présence d’un foncier peu cher incitent à la construction de nouveaux logements, consommateurs d’ENAF. C’est notamment le cas dans l’Allier, où les logements vacants contribuent pour 63 % à l'évolution du nombre de logements, mais également en Haute-Loire et dans le Cantal (contribution supérieure à 35 %). La part de logements vacants est en effet importante dans la plupart des EPCI de ces départements (supérieure à 10 %, et atteignant même 20 % dans la CC du Pays d’Huriel, contre 8,6 % au niveau régional).
Dans les EPCI de l’ouest de la région, la consommation d’espace est souvent supérieure à 1 500 m² par ménage supplémentaire entre 2011 et 2020. La superficie moyenne d’une parcelle achetée en 2023 est en effet de 1 750 m² dans l’Allier, contre 770 m² dans le Rhône.
Dans les zones touristiques, les nombreuses résidences secondaires encouragent la construction de nouveaux logements
Dans les deux Savoie et le Cantal, l’évolution du nombre de résidences secondaires explique plus de 20 % de la hausse du nombre de logements. Le nombre de résidences secondaires augmente dans certains de ces territoires très touristiques et réduit l’offre de logements disponibles au titre de résidence principale. Les nouveaux arrivants se reportent alors sur de nouvelles constructions qui consomment de l’espace. De plus, certains logements (dans les stations de montagne notamment) sont construits directement pour un usage de résidence secondaire, sans arrivée de ménages supplémentaires. De nouveaux outils, tels que la loi no 20241039 du 19 novembre 2024 visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l'échelle locale, donnent cependant la main aux communes. Ils les incitent à élaborer des plans locaux d’urbanisme tournés vers le logement permanent et à mieux réguler les locations touristiques, afin de loger les résidants tout en préservant les espaces naturels, agricoles et forestiers.
Dans les EPCI les plus touristiques, la consommation d’espace par ménage supplémentaire entre 2011 et 2020 est élevée. Ces intercommunautés présentent une forte part de résidences secondaires comme la CC Val Vanoise (79 % des logements sont des résidences secondaires), la CC du Massif du Sancy (62 %) ou celle des Gorges de l’Ardèche (39 %).
Le nombre de logements pour un usage de résidence principale ou secondaire, ou encore celui des logements vacants, augmentent et expliquent ainsi la majorité (94 %) de la consommation d’espace liée à l’habitat en Auvergne-Rhône-Alpes. La hausse du taux d’emprise au sol et la diminution de la surface moyenne des logements constituent le complément, bien que ces derniers jouent de manière limitée sur l’occupation de l’espace pour l’habitat.
La consommation d’espace se concentre le long des axes de communication
Dans chaque département, la consommation d’espace peut être concentrée sur un nombre restreint de communes ou répartie sur l’ensemble du territoire. L’urbanisation a cependant tendance à être localisée à proximité des infrastructures, autour des agglomérations et le long des axes de communication. De plus, la région fait partie des quatre régions métropolitaines où la surface des espaces protégés est la plus importante (34 %), du fait de la présence de nombreux parcs naturels. Ces dispositifs limitent l’impact des activités humaines tout comme le font aussi les contraintes topographiques liées aux zones de montagne, nombreuses sur le territoire, poussant ainsi à une concentration de la consommation d’espace. La plupart des schémas de cohérence territoriale, qui servent à planifier les enjeux d’urbanisme, visent également à renforcer cette concentration.
Dans la Drôme, l’occupation des sols pour l’habitat est particulièrement concentrée : les 10 % de communes avec la consommation d’espace la plus élevée entre 2011 et 2020 comptent pour la moitié de la consommation du département. L’urbanisation est majoritairement située dans les communes de la vallée du Rhône ainsi que le long de l’axe en direction de Grenoble via Romans-sur-Isère, tandis que les communes de l’est du département contribuent pour une faible part à la consommation départementale. La commune de Montélimar représente à elle seule 4,7 % de la consommation d’espace de la Drôme (figure 5).
graphiqueFigure 5 – Part communale de la consommation d’espace départementale liée à l’habitat entre 2011 et 2020

- Note : Les données sont disponibles en téléchargement.
- Lecture : La consommation d’espace liée à l’habitat entre 2011 et 2020 pour la commune de Montélimar représente 4,7 % du total de consommation d’espace liée à l’habitat de la Drôme.
- Source : Cerema, fichiers fonciers de 2011 à 2020.
Dans le Cantal, la consommation d’espace est légèrement moins concentrée que dans la Drôme et se place au deuxième rang régional. L’urbanisation est forte autour des communes d’Aurillac et de Saint-Flour, mais quelques communes rurales représentent également une part conséquente de la consommation départementale. Dans l’agglomération d’Aurillac, les deux communes d’Ytrac et d’Arpajon-sur-Cère cumulent presque 10 % de l’occupation des sols liée à l’habitat du Cantal.
Dans le Rhône, en Haute-Savoie et en Isère, la consommation d’espace est plus diffuse : les 10 % de communes les plus consommatrices ne représentent que 30 % du total de consommation d’espace départemental, bien que ces trois départements aient des profils différents. Dans le Rhône, la consommation d’espace est répartie sur de nombreuses communes périurbaines, l’étalement urbain autour de Lyon s’effectuant dans toutes les directions. En Haute-Savoie, les communes du Grand Annecy réunissent 17 % de la consommation d’espace liée à l’habitat du département. La consommation est cependant importante sur d’autres zones du département où l’habitat progresse sur les ENAF : stations touristiques de montagne, vallée de l’Arve, rives du lac Léman. En Isère, la consommation d’espace concerne l’ensemble des communes du département ; aucun pôle de concentration conséquent n’apparaît.
Encadré 1 - Loi Climat et résilience
La loi « Climat et résilience » du 22 août 2021 apporte une définition générale des processus d’artificialisation et de désartificialisation dans son article 192. La source officielle de mesure de l’artificialisation est l’occupation du sol à grande échelle (OCS GE), qui sera progressivement disponible, sur l’ensemble du territoire national, d’ici la fin d’année 2025.
Une première étape de réduction de 50 % du rythme de consommation d’espace (CE), d’ici à 2031, est prévue par la loi. Dans son article 194, elle précise : “[…] la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers est entendue comme la création ou l’extension effective d’espaces urbanisés sur le territoire concerné”. Les flux de CE utilisés dans cette étude, et calculés par le Cerema (en ligne sur Ouvrir dans un nouvel ongletle portail de l’artificialisation des sols), constituent la source d’observation recommandée pour sa mesure. Certains organismes locaux peuvent utiliser d’autres sources, présentant ainsi des divergences avec les résultats présentés dans cette étude.
Si la notion de CE vise une gestion économe de l’espace qui permet par exemple de limiter l’étalement de l’habitat, le « Zéro artificialisation nette » a, quant à lui, pour objectif de préserver des sols vivants. En matière d’outils de mesure, la source OCS GE affichera une localisation de l’artificialisation plus précise que les flux de CE calculés par le Cerema qui sont appréciés à la parcelle cadastrale (ou à la subdivision de parcelle).
Cette étude mobilise exclusivement la notion de CE. C’est pourquoi le terme d’artificialisation n’est pas utilisé.
Encadré 2 - Mot du partenaire
Aujourd’hui, la nécessité d’être plus sobre en foncier est partagée. Or, le développement de l’offre d’habitat représente deux tiers de la consommation foncière. Cette étude permet une analyse différenciée et objective des consommations entre les différentes typologies de territoire et en fonction de leurs dynamiques propres. Elle constitue un appui dans la définition de la stratégie territoriale en matière de sobriété foncière en présentant la part des divers paramètres dans la consommation à des fins d’habitat. L’étude permet de ce fait de cibler les leviers d’action à mettre prioritairement en œuvre, notamment sur la résorption de la vacance ou la préservation des résidences principales face au développement des résidences touristiques ou secondaires dans certains secteurs.
Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Auvergne-Rhône-Alpes
Pour comprendre
Les Contributions à la variation de surface au sol des logements sont calculées à partir des Fichiers
démographiques sur les logements et les individus (Fidéli) et des Recensements de la population. La variation de la surface au sol de l’ensemble des logements est décomposée en contributions respectives de la variation de surface moyenne des logements, du taux d’emprise au sol (part de la surface au sol sur la surface totale, liée au nombre d’étages) et du nombre de logements. L’évolution de ce dernier est elle-même décomposée en plusieurs termes : la contribution correspondant à la variation de la population et celle de la taille des ménages (expliquant conjointement l’évolution du nombre de résidences principales), et les contributions dues à la variation du nombre de résidences secondaires et de logements vacants.
Définitions
La consommation d’espace correspond au changement d’usage de l’intégralité de parcelles cadastrales naturelles, agricoles et forestières, pouvant toutefois conserver des portions de sols non artificialisés.
Le taux d’évolution de la consommation d’espace entre 2011 et 2020 est défini comme le rapport
entre la surface consommée pour l’habitat entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2020, et
l’ensemble de la superficie déjà consommée pour l’habitat avant le 1er janvier 2011.
Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès domiciliés.
Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes entrées sur un territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de la période considérée. Il est estimé par différence entre la variation totale de la population et le solde naturel.
Pour en savoir plus
(1) Khamallah A., Pégaz-Blanc O., « Le besoin en résidences principales, premier facteur de transformation des espaces naturels, agricoles et forestiers pour l’habitat », Insee Première no 1976, décembre 2023.
(2) Graciet V., Mouhali K. (Insee), Beaudemoulin C., Prévot P. (Dreal), « Les facteurs de consommation d’espace pour l’habitat diffèrent selon les territoires de Nouvelle-Aquitaine », Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine no 138, septembre 2023.
(3) Méreau B., Oujia S., « Un ralentissement de la consommation foncière résidentielle par ménage », Insee Analyses Provence-Alpes-Côte d’Azur no 120, novembre 2023.
(4) Dupin J., Ovieve F., « Une sobriété foncière pour l’habitat insuffisante au regard de la démographie », Insee Analyses Bourgogne-Franche-Comté no 112, novembre 2023.
(5) Ouvrir dans un nouvel ongletPortail de l’artificialisation des sols.