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Insee Conjoncture Occitanie · Mars 2025 · n° 46
Insee Conjoncture OccitanieUne fin d’année en demi-teinte pour l’économie occitane Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2024

Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

Entre fin septembre 2024 et fin décembre 2024, l’emploi salarié recule de 0,4 % en Occitanie, première baisse dans la région depuis 2013, abstraction faite de la première période de confinement liée au Covid. Ce recul est légèrement plus marqué qu’au niveau national (-0,3 %). Dans la région, l’emploi repart à la baisse dans la construction après un léger rebond au trimestre précédent. Il diminue dans les services et se stabilise dans l’industrie. Fin décembre 2024, l’Occitanie compte 3 500 salariés de plus qu’un an auparavant (+0,2 %).

Le chômage décroît légèrement. En Occitanie, le taux de chômage s’établit à 8,7 % de la population active en moyenne sur le quatrième trimestre 2024.

L’activité, mesurée par le volume de travail rémunéré, continue de ralentir. Elle ne progresse plus que de 0,2 % entre les quatrièmes trimestres 2023 et 2024. L’activité augmente encore assez nettement dans l’industrie, mais elle est quasi stable dans les services marchands et accentue sa baisse dans la construction.

La fréquentation touristique augmente légèrement par rapport au quatrième trimestre 2023, grâce notamment à un bon début de saison hivernale dans les Pyrénées.

Insee Conjoncture Occitanie
No 46
Paru le :Paru le27/03/2025
Insee - Fin d’année en demi-teinte au quatrième trimestre pour l’économie.
Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

L’emploi faiblit en Occitanie

Au quatrième trimestre 2024, l’emploi salarié total se replie de 0,4 % en Occitanie, soit -8 300 emplois, après une légère hausse au troisième trimestre. Abstraction faite du premier semestre 2020 marqué par le premier confinement induit par la pandémie de la Covid-19, la précédente baisse de l’emploi remonte au deuxième trimestre 2013. Fin décembre 2024, l’emploi salarié de la région est supérieur de 0,2 % à son niveau d’un an auparavant, soit 3 500 emplois supplémentaires. Au niveau national, l’emploi diminue également sur le quatrième trimestre (-0,3 %) pour retrouver son niveau de fin décembre 2023 (figure 1).

Dans la région au quatrième trimestre, la contraction de l’emploi est identique dans le privé et dans le public (-0,4 %, soit 6 200 emplois en moins dans le secteur privé et 2 100 emplois en moins dans le secteur public).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Occitanie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Occitanie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,7 100,4
3ᵉ trim. 2018 100,7 100,3 101,0 100,6
4ᵉ trim. 2018 101,1 100,6 101,4 100,9
1ᵉ trim. 2019 101,9 101,2 102,4 101,7
2ᵉ trim. 2019 102,1 101,4 102,6 101,9
3ᵉ trim. 2019 102,4 101,7 103,1 102,2
4ᵉ trim. 2019 103,0 102,1 103,8 102,7
1ᵉ trim. 2020 101,1 100,2 101,3 100,2
2ᵉ trim. 2020 100,7 99,6 101,0 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,9 101,7 103,3 102,1
4ᵉ trim. 2020 103,0 101,8 103,6 102,2
1ᵉ trim. 2021 103,8 102,5 104,5 103,1
2ᵉ trim. 2021 105,1 103,6 106,1 104,4
3ᵉ trim. 2021 106,2 104,5 107,3 105,5
4ᵉ trim. 2021 106,9 105,1 108,4 106,3
1ᵉ trim. 2022 107,3 105,5 108,9 106,8
2ᵉ trim. 2022 107,7 105,7 109,3 107,0
3ᵉ trim. 2022 107,9 106,0 109,7 107,4
4ᵉ trim. 2022 108,5 106,4 110,3 107,9
1ᵉ trim. 2023 108,9 106,6 110,6 108,0
2ᵉ trim. 2023 109,0 106,8 110,8 108,3
3ᵉ trim. 2023 109,2 106,9 110,9 108,3
4ᵉ trim. 2023 109,4 107,1 111,0 108,4
1ᵉ trim. 2024 109,8 107,3 111,4 108,7
2ᵉ trim. 2024 109,8 107,3 111,3 108,6
3ᵉ trim. 2024 110,0 107,4 111,5 108,6
4ᵉ trim. 2024 109,6 107,1 111,0 108,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Au quatrième trimestre, l’emploi salarié total stagne ou décroît dans tous les départements de la région, à l’exception du Lot (+0,2 %). Il recule le plus fortement dans le Gers (-1,0 %), en Lozère (-0,7 %), dans les Hautes-Pyrénées (-0,5 %) et en Haute-Garonne (-0,5 %), département où la dynamique de l’emploi est entravée par un repli dans les activités d’information et de communication (figure 2).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 3ᵉ trim. 2024 4ᵉ trim. 2024
Ariège -0,2 -0,3
Aude 0,3 -0,2
Aveyron 0,2 -0,3
Gard 0,6 -0,4
Haute-Garonne 0,0 -0,5
Gers 0,3 -1,0
Hérault 0,2 -0,3
Lot 0,3 0,2
Lozère 0,3 -0,7
Hautes-Pyrénées 0,3 -0,5
Pyrénées-Orientales 0,0 -0,1
Tarn 0,0 -0,3
Tarn-et-Garonne 0,8 -0,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le recul de l'emploi intérimaire continue

L’emploi intérimaire décline fortement au quatrième trimestre. La baisse de 4,9 % (figure 3) correspond à la perte de 2 500 emplois dans la région, un repli plus marqué qu’au niveau national (-2,3 % pour la France hors Mayotte). L’emploi intérimaire baisse très nettement dans le tertiaire (-6,9 %), moins fortement dans l’industrie (-3,1 %) et progresse légèrement dans la construction (+0,6 %).

Sur un an, les effectifs intérimaires chutent de 7,4 % dans la région, soit une diminution plus appuyée qu’en France hors Mayotte (-6,0 %). Par rapport au quatrième trimestre 2023, l’intérim est en recul dans l’ensemble des grands secteurs utilisateurs de main d’œuvre intérimaire : -4,6 % dans la construction, -5,6 % dans l’industrie et -10,4 % dans le tertiaire.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,4 100,9
2ᵉ trim. 2018 98,1 99,7
3ᵉ trim. 2018 100,1 99,7
4ᵉ trim. 2018 96,2 96,4
1ᵉ trim. 2019 101,3 100,1
2ᵉ trim. 2019 100,8 99,7
3ᵉ trim. 2019 101,0 99,2
4ᵉ trim. 2019 99,5 96,5
1ᵉ trim. 2020 58,1 59,6
2ᵉ trim. 2020 77,5 72,9
3ᵉ trim. 2020 87,7 88,7
4ᵉ trim. 2020 88,0 91,1
1ᵉ trim. 2021 90,4 93,7
2ᵉ trim. 2021 93,8 97,0
3ᵉ trim. 2021 96,1 98,0
4ᵉ trim. 2021 100,6 102,1
1ᵉ trim. 2022 100,3 100,9
2ᵉ trim. 2022 100,2 99,2
3ᵉ trim. 2022 100,8 100,7
4ᵉ trim. 2022 103,3 100,9
1ᵉ trim. 2023 100,7 98,6
2ᵉ trim. 2023 97,3 97,7
3ᵉ trim. 2023 96,7 95,6
4ᵉ trim. 2023 96,9 94,2
1ᵉ trim. 2024 95,7 93,9
2ᵉ trim. 2024 95,2 91,4
3ᵉ trim. 2024 94,4 90,7
4ᵉ trim. 2024 89,7 88,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi se replie dans la construction et se stabilise dans l’industrie

L’emploi dans la construction repart à la baisse et diminue de 0,9 % au quatrième trimestre, après une légère hausse au troisième trimestre (figure 4). Le secteur perd 1 100 emplois dans la région. Sur un an, le recul est conséquent : -2,5 % soit 3 300 emplois en moins.

Dans l’industrie, l’emploi se stabilise (+0,1 %) ; c'est également le cas au niveau national (-0,1 %). L’Occitanie gagne seulement 200 emplois industriels au quatrième trimestre. L’essentiel de ces créations provient du secteur de l’énergie, de l’eau et de la gestion des déchets, où l’emploi progresse de 0,6 % sur le trimestre, alors qu’il est stable dans les autres secteurs industriels en particulier dans la fabrication de matériels de transport qui comprend les constructeurs aéronautiques.

Sur un an, les effectifs industriels sont en hausse de 1,6 % en Occitanie et de 0,3 % en France hors Mayotte.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,0 100,1 100,9 100,1
2ᵉ trim. 2018 101,2 100,4 101,0 99,8
3ᵉ trim. 2018 102,3 100,8 101,3 99,9
4ᵉ trim. 2018 102,8 101,3 101,8 100,2
1ᵉ trim. 2019 104,1 101,8 102,8 100,4
2ᵉ trim. 2019 105,0 102,2 102,9 100,4
3ᵉ trim. 2019 106,1 102,5 103,2 100,6
4ᵉ trim. 2019 107,2 102,8 104,5 100,8
1ᵉ trim. 2020 106,6 102,6 103,3 100,4
2ᵉ trim. 2020 108,0 102,1 101,3 99,9
3ᵉ trim. 2020 109,8 102,3 104,1 101,7
4ᵉ trim. 2020 111,2 102,1 103,9 101,8
1ᵉ trim. 2021 112,9 102,1 104,9 102,4
2ᵉ trim. 2021 113,9 102,3 107,1 102,8
3ᵉ trim. 2021 114,7 102,6 108,7 103,4
4ᵉ trim. 2021 115,2 103,1 110,2 103,0
1ᵉ trim. 2022 115,6 103,1 110,9 103,5
2ᵉ trim. 2022 115,9 103,6 111,4 103,6
3ᵉ trim. 2022 115,6 104,4 112,0 103,5
4ᵉ trim. 2022 115,8 104,8 112,6 103,9
1ᵉ trim. 2023 115,7 105,6 113,3 104,3
2ᵉ trim. 2023 115,2 105,9 113,7 104,4
3ᵉ trim. 2023 114,7 106,7 113,8 104,6
4ᵉ trim. 2023 114,0 107,1 113,6 105,3
1ᵉ trim. 2024 112,6 108,3 114,2 105,6
2ᵉ trim. 2024 111,7 108,4 114,0 106,0
3ᵉ trim. 2024 112,1 108,7 114,1 106,4
4ᵉ trim. 2024 111,1 108,8 113,9 106,0
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim diminue légèrement

Au quatrième trimestre, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim baisse de 0,2 %, diminution comparable au niveau national. Cela représente 1 800 emplois en moins en Occitanie. Dans ce secteur, l’emploi augmente à nouveau dans l’hébergement et la restauration (+0,6 %, +600 emplois) et progresse modérément dans les transports et l’entreposage (+0,3 %) ainsi que dans les activités financières et d’assurance (+0,2 %). En revanche, il se stabilise dans les services aux entreprises et les services aux ménages. Il diminue légèrement dans le commerce (-0,2 %) et plus sensiblement dans l’information et la communication (-1,6 %) et dans les activités immobilières (-1,3 %).

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi salarié recule de 0,4 %, soit une perte de 2 900 emplois après deux années sans baisse. Il dépasse de 0,7 % son niveau d’un an auparavant. En France hors Mayotte, la tendance est identique à celle de l’Occitanie au quatrième trimestre, et sur un an l’emploi progresse de 0,5 %.

Sur un an, l’emploi salarié privé des seniors poursuit sa progression

Au quatrième trimestre, l’emploi salarié privé hors agriculture et particuliers employeurs continue d’augmenter pour les seniors (55 ans ou plus). Sur un an, il est en hausse de 2,9 %, soit +7 600 emplois. En revanche, l’emploi des moins de 30 ans se replie sur un an, (-0,6 %, -2 500 emplois), en particulier dans l’intérim et dans le secteur de l’information et de la communication. L’emploi des 30-54 ans recule également (-0,5 %, -4 500 emplois), principalement dans la construction et le commerce.

Les emplois à durée indéterminée (CDI) sont toujours en hausse : +0,5 % sur un an, soit 6 300 emplois en CDI en plus, malgré leur recul dans le secteur de la construction. Les contrats en alternance progressent encore (+1,1 % sur un an, soit +1 000 emplois). À l’inverse, les contrats à durée déterminée (CDD hors alternance) diminuent à nouveau : -3,1 % par rapport au quatrième trimestre 2023 (3 500 emplois en moins).

Le chômage décroît légèrement

Malgré le recul de l’emploi, le taux de chômage diminue légèrement. Au quatrième trimestre, 8,7 % des actifs sont à la recherche d’un emploi en Occitanie (-0,2 point par rapport au trimestre précédent). Ces évolutions qui pourraient paraître paradoxales s’expliquent par un repli de la population active. En France hors Mayotte, le taux de chômage est quasi stable ce trimestre à 7,3 % de la population active (figure 5).

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 10,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,4 8,9
4ᵉ trim. 2018 10,2 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,8 8,3
4ᵉ trim. 2019 9,6 8,2
1ᵉ trim. 2020 9,2 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,4 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,4 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,4 7,9
3ᵉ trim. 2021 9,3 7,9
4ᵉ trim. 2021 8,8 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,6 7,2
4ᵉ trim. 2022 8,5 7,1
1ᵉ trim. 2023 8,5 7,1
2ᵉ trim. 2023 8,6 7,2
3ᵉ trim. 2023 8,8 7,4
4ᵉ trim. 2023 8,9 7,5
1ᵉ trim. 2024 8,9 7,5
2ᵉ trim. 2024 8,7 7,3
3ᵉ trim. 2024 8,9 7,4
4ᵉ trim. 2024 8,7 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le ralentissement de l’activité économique se poursuit

Au quatrième trimestre 2024, en Occitanie, l’activité économique mesurée par le nombre d’heures rémunérées ralentit encore et ne progresse plus que de 0,2 % par rapport au quatrième trimestre 2023, après +0,5 % sur un an au trimestre précédent. Le volume de travail rémunéré est à la hausse en octobre (+0,6 % par rapport au même mois de 2023), puis il régresse de 0,4 % en novembre, et repart légèrement à la hausse (+0,2 %) en décembre. En France hors Mayotte, l’évolution sur l’ensemble du trimestre est légèrement plus dégradée que dans la région (-0,1 %) (figure 6).

En Occitanie entre octobre et décembre, l’activité progresse encore sur un an dans les services non marchands (+1,7 %) et dans l’industrie (+1,5 %). Elle est quasi stable dans les services marchands (+0,1 %), où le repli de l’activité dans l’information et la communication amorcé au trimestre précédent s’intensifie (-2,7 %). Dans la construction, le recul du nombre d’heures rémunérées s’accentue (-3,9 % sur un an au quatrième trimestre après -3,4 % au troisième).

Dans les départements de la région, l’évolution du nombre d’heures rémunérées par rapport au quatrième trimestre 2023 varie de +1,0 % dans le Lot à -0,3 % dans l’Aveyron et le Tarn. En Haute-Garonne, l’activité économique progresse encore (+0,2 %) mais le ralentissement est particulièrement marqué, en particulier dans les services aux entreprises et aux particuliers.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie ((en %))
Période Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Occitanie Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2023 4,8 0,1 4,3 3,5 3,8 3,8
févr. 2023 3,0 -0,1 2,9 2,9 2,6 2,1
mars 2023 2,8 0,1 2,3 2,2 2,1 1,5
avril 2023 2,6 -0,4 2,1 2,0 1,9 1,1
mai 2023 3,2 -1,5 2,2 1,4 1,9 1,3
juin 2023 2,8 -0,5 1,7 2,2 1,7 1,4
juil. 2023 3,6 1,3 2,3 2,1 2,4 1,7
août 2023 2,6 -2,1 1,8 2,0 1,7 1,4
sept. 2023 1,7 -1,9 0,9 1,3 0,8 0,3
oct. 2023 3,3 -0,8 1,4 2,0 1,6 1,4
nov. 2023 2,8 -1,2 1,0 1,9 1,2 0,7
déc. 2023 1,9 3,8 0,8 1,6 1,4 0,7
janv. 2024 2,6 -4,3 1,8 2,0 1,4 1,1
févr. 2024 3,0 -1,6 2,1 2,3 1,9 1,5
mars 2024 0,3 -4,0 0,6 1,0 0,2 0,1
avril 2024 3,0 -2,8 1,9 2,6 1,7 1,9
mai 2024 1,0 -4,3 0,6 1,8 0,4 0,6
juin 2024 -0,5 -4,0 -0,1 1,0 -0,4 -0,6
juil. 2024 3,3 -1,6 0,9 2,6 1,2 1,2
août 2024 0,6 -6,4 -0,1 1,8 -0,1 -0,2
sept. 2024 1,5 -3,3 0,1 1,9 0,3 0,1
oct. 2024 2,3 -2,6 0,4 2,1 0,6 0,3
nov. 2024 0,1 -3,4 -0,5 1,2 -0,4 -0,6
déc. 2024 2,2 -6,1 0,2 1,8 0,2 -0,1
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Notes : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré. Le dernier mois est provisoire.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN, traitement Insee.

Le trafic aérien atteint un niveau record en 2024

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), l’année 2024 est exceptionnelle pour ce secteur. La demande (mesurée en kilomètres-passagers payants) progresse de 10,4 % par rapport à 2023. Elle surpasse le niveau prépandémique (2019) de 3,8 % et atteint ainsi un niveau record. La hausse du secteur est portée à la fois par les vols domestiques et par le marché international, sur tous les continents. Le coefficient d’occupation des sièges progresse et atteint 83,5 %, soit le taux le plus élevé jamais enregistré pour une année complète.

Le fret aérien n’est pas en reste et affiche également une croissance remarquable. La demande (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) progresse de 11,3 % en 2024 par rapport à 2023, dépassant les volumes records de 2021.

L’emploi aérospatial se stabilise en Occitanie

Au quatrième trimestre 2024, l’emploi dans la filière aérospatiale se stabilise en Occitanie (+0,1 %) après avoir reculé au troisième trimestre (-0,3 %). Cette évolution correspond à la création nette d’une centaine de postes (hors intérimaires) dans les établissements d’Occitanie réalisant tout ou partie de leur activité dans l’aérospatial.

Comme lors des trimestres précédents, l’emploi (pour comprendre) progresse au sein de la partie industrielle de la filière (+0,4 %). Les établissements de la chaîne d’approvisionnement y enregistrent une nette dynamique (+0,7 %) tandis que l’emploi progresse légèrement chez les constructeurs (+0,2 %). Dans le tertiaire, environ 200 postes sont détruits ce trimestre (-0,3 %), essentiellement au sein des activités informatiques. Ce recul est toutefois moins marqué qu’au cours des trimestres précédents.

Sur un an, les établissements de la filière gagnent environ 500 emplois en Occitanie (+0,4 %), soit un net ralentissement par rapport à 2023 (+4,4 %). Les difficultés dans le tertiaire (-2,7 %) ont largement contribué à ce ralentissement. Ces pertes d’emplois sont cependant compensées par la dynamique du segment industriel (+2,5 %).

Airbus s’approche de son objectif de livraisons, Boeing est miné par deux mois de grève

Au quatrième trimestre 2024, Airbus livre en moyenne 90 appareils par mois (+8,9 % sur le trimestre par rapport au quatrième trimestre 2023). Cette forte accélération des livraisons en fin d’année permet au groupe de terminer l’année près de son objectif de livraisons avec 766 appareils livrés pour une cible à 770 appareils. La production était de 735 appareils en 2023. Par ailleurs, l’avionneur européen enregistre 826 nouvelles commandes nettes des annulations en 2024.

Outre-atlantique, la situation est toute autre pour Boeing. Miné par une grève longue de deux mois, le groupe américain ne livre que 19 avions par mois au quatrième trimestre 2024. Au total sur l’année, 348 appareils ont été produits et livrés, soit le niveau le plus bas depuis 2021. Deux mois après la fin de la grève, la reprise semble toutefois se confirmer avec 45 appareils livrés en janvier 2025. Le carnet de commandes de Boeing reste bien moins dynamique que celui d’Airbus avec 377 commandes nettes des annulations en 2024.

En fin d’année, l’activité touristique résiste

Au quatrième trimestre 2024, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques (hors campings) s’élève à 4,7 millions de nuitées en Occitanie, soit une hausse de 0,9 % par rapport au quatrième trimestre 2023. En France métropolitaine, la fréquentation augmente de 3,2 %.

Dans la région, les nuitées progressent dans six départements (Ariège, Gard, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales et Tarn-et-Garonne). Elles reculent dans les autres départements dans une fourchette allant de -1,7 % dans l’Hérault à -11,4 % en Lozère.

La fréquentation des hôtels de la région progresse légèrement (+0,4 %) pour atteindre 3,0 millions de nuitées au quatrième trimestre 2024 (figure 7). Cette légère progression est due à une présence plus importante des touristes résidents dont la fréquentation se redresse (+0,8 %) après deux trimestres de baisse. À l’inverse, les nuitées des touristes non résidents sont en diminution de 0,9 % par rapport à l’année précédente. En France, la croissance est plus soutenue (+2,4 % de nuitées), grâce en particulier aux bons résultats de l’hôtellerie en Île-de-France.

Dans la région, la fréquentation des hôtels augmente à Lourdes (+7 %) et dans les Pyrénées (+13 %), et dans une moindre mesure, en zone rurale (+4 %). En montagne, les premières chutes de neige, dès le mois de novembre, ont pu encourager les touristes à se rendre dans les stations de sports d’hiver. En revanche, les nuitées sont en baisse dans les hôtels du littoral (-1 %) et en zone urbaine (-2 %). L’hôtellerie urbaine, qui représente 60 % de la fréquentation hôtelière de la région, reste pénalisée par le faible dynamisme du tourisme d’affaires.

Les autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) enregistrent 1,7 millions de nuitées au quatrième trimestre 2024, soit une progression de 1,8 % par rapport à 2023. Cette croissance intervient après une saison estivale peu favorable pour les AHCT. Contrairement aux hôtels traditionnels, la hausse de fréquentation au quatrième trimestre est largement soutenue par la clientèle en provenance de l’étranger dont les nuitées progressent de 12,9 %. Les nuitées des touristes résidents sont stables sur le trimestre (+0,2 %). La reprise profite en particulier aux zones urbaines (+11 % de nuitées sur le trimestre) qui concentrent plus de la moitié des séjours en AHCT. Les nuitées sont également en hausse à Lourdes (+3 %) et dans les Pyrénées (+2 %) tandis qu’ailleurs dans la région, la fréquentation est en retrait (-13 % dans le rural, -4 % sur le littoral).

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Occitanie France
janv. 2023 21,1 42,0
févr. 2023 3,4 16,4
mars 2023 1,0 6,9
avril 2023 17,8 8,3
mai 2023 8,1 5,5
juin 2023 -1,7 1,4
juil. 2023 -2,9 -5,4
août 2023 -4,6 -5,5
sept. 2023 4,7 1,7
oct. 2023 3,1 -3,6
nov. 2023 -1,2 -2,8
déc. 2023 -2,5 -3,3
janv. 2024 -0,7 -2,5
févr. 2024 -0,4 -1,7
mars 2024 13,4 6,9
avril 2024 -9,4 -8,9
mai 2024 2,7 -0,5
juin 2024 2,8 -4,7
juil. 2024 -2,5 -6,1
août 2024 -0,6 0,7
sept. 2024 -1,5 -2,8
oct. 2024 0,7 1,3
nov. 2024 1,8 4,1
déc. 2024 -1,4 2,1
janv. 2025 2,0 2,7
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Les permis de construire sont toujours en baisse mais les mises en chantier reprennent

En Occitanie, 7 700 logements sont autorisés à la construction au quatrième trimestre 2024, soit un volume en baisse de 15 % par rapport au trimestre précédent (figure 8). Sur l’ensemble de l’année 2024, 34 000 autorisations de construction sont délivrées dans la région, soit un recul de 22 % par rapport à 2023. Au niveau national, la tendance est moins défavorable avec une hausse de 5 % ce trimestre et une baisse de 13 % sur un an.

Dans la région, entre fin décembre 2023 et fin décembre 2024, les autorisations de construction de logements augmentent dans l’Aude, en Lozère et dans les Hautes-Pyrénées. Elles diminuent assez nettement dans les autres départements de la région, notamment en Haute-Garonne et dans l’Hérault (-31 % et -19 % respectivement), départements qui concentrent la moitié des autorisations de construction dans la région.

Du côté des mises en chantier, la situation du secteur s’améliore par rapport aux deux derniers trimestres en Occitanie. Fin 2024, le nombre de logements commencés progresse de 25 % par rapport au troisième trimestre, une hausse plus forte qu’au niveau national (+13 %). Dans la région, les mises en chantier des logements collectifs ou en résidence progressent de 31 % sur le trimestre. S’agissant des logements individuels, l’augmentation est beaucoup plus faible (+11 %). Sur un an, seulement 31 400 logements sont mis en chantier en Occitanie, soit une baisse de 6 % par rapport à 2023 comparable à celle observée en France. Sur cette période, les mises en chantier de logements diminuent nettement dans tous les départements de la région, à l’exception de l’Aude (+19 %) et de la Haute-Garonne (+13 %).

Les tendances sont plus nuancées en matière de locaux non résidentiels. Les surfaces de locaux autorisés diminuent de 3 % sur le trimestre mais progressent de 10 % sur un an. En France, les autorisations de construction de locaux augmentent légèrement sur le trimestre (+1 %) mais sont stables sur un an.

Les surfaces de locaux mis en chantier sont stables sur le trimestre mais diminuent de 4 % sur un an en Occitanie. L’évolution est cependant meilleure qu’au niveau national, où les surfaces de locaux commencés reculent de 4 % sur le trimestre et de 11 % sur un an.

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Logements autorisés - Occitanie Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Occitanie Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 96,4 100,0 76,0 83,9
2ᵉ trim. 2018 89,7 97,4 73,3 88,8
3ᵉ trim. 2018 92,8 97,6 70,6 82,9
4ᵉ trim. 2018 102,5 93,0 67,5 87,2
1ᵉ trim. 2019 92,2 90,0 66,5 82,8
2ᵉ trim. 2019 94,8 95,1 69,7 79,9
3ᵉ trim. 2019 90,5 90,4 69,5 81,2
4ᵉ trim. 2019 93,6 102,6 69,4 83,8
1ᵉ trim. 2020 98,9 96,5 66,2 79,2
2ᵉ trim. 2020 68,2 59,1 52,9 66,5
3ᵉ trim. 2020 76,3 80,8 74,0 88,6
4ᵉ trim. 2020 93,8 94,7 77,2 84,2
1ᵉ trim. 2021 92,7 94,4 74,2 90,3
2ᵉ trim. 2021 97,9 98,5 75,7 89,6
3ᵉ trim. 2021 96,8 101,2 68,9 86,9
4ᵉ trim. 2021 98,9 99,2 75,2 89,1
1ᵉ trim. 2022 115,5 118,2 72,7 89,3
2ᵉ trim. 2022 99,6 111,1 73,1 85,3
3ᵉ trim. 2022 88,1 106,7 64,7 83,9
4ᵉ trim. 2022 81,0 76,4 60,3 83,0
1ᵉ trim. 2023 91,8 83,1 62,3 73,5
2ᵉ trim. 2023 78,4 80,8 58,4 68,1
3ᵉ trim. 2023 70,5 75,4 52,6 62,6
4ᵉ trim. 2023 88,0 77,6 43,7 58,8
1ᵉ trim. 2024 60,9 71,2 49,8 56,8
2ᵉ trim. 2024 69,7 67,1 49,8 61,4
3ᵉ trim. 2024 68,6 67,3 46,6 60,4
4ᵉ trim. 2024 58,1 70,9 58,3 68,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Les créations d’entreprises sous statut de micro-entrepreneur atteignent un nouveau record

Au quatrième trimestre 2024, 26 000 créations d’entreprises sont enregistrées en Occitanie. Après s’être stabilisé à un niveau élevé entre le printemps et l’automne 2024, le nombre de créations progresse de nouveau au cours du dernier trimestre 2024 (+2,3 % par rapport au trimestre précédent). En France, ce nombre augmente plus faiblement (figure 9).

Les créations d’entreprises sous le statut de micro-entrepreneur atteignent un nouveau record. Au quatrième trimestre 2024, elles progressent de 3,4 % en Occitanie par rapport au trimestre précédent et de 0,9 % en France. Les autres créations d’entreprises, dites classiques, stagnent en Occitanie au quatrième trimestre (-0,1 %) après avoir reculé au cours du troisième trimestre (-3,6 %).

Le nombre de créations progresse dans les services (+3,4 % sur le trimestre) ainsi que dans l’ensemble du commerce, du transport, de l’hébergement et de la restauration (+7,5 %). En revanche, il recule fortement dans la construction (-11,1 %) et dans l’industrie (-7,6 %).

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Occitanie hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Occitanie y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,4 99,2 103,6 103,7
2ᵉ trim. 2018 103,9 100,9 107,8 107,5
3ᵉ trim. 2018 101,6 99,0 106,5 107,8
4ᵉ trim. 2018 104,9 100,3 109,4 111,3
1ᵉ trim. 2019 110,4 106,9 123,5 122,2
2ᵉ trim. 2019 107,3 104,3 120,3 121,7
3ᵉ trim. 2019 112,0 104,7 128,0 124,5
4ᵉ trim. 2019 103,5 102,3 129,2 128,1
1ᵉ trim. 2020 97,4 97,1 118,9 120,0
2ᵉ trim. 2020 76,8 75,9 96,9 98,6
3ᵉ trim. 2020 115,8 114,8 153,8 152,3
4ᵉ trim. 2020 114,4 114,6 152,7 150,4
1ᵉ trim. 2021 117,8 116,4 153,9 152,8
2ᵉ trim. 2021 126,8 122,5 158,5 155,4
3ᵉ trim. 2021 114,2 115,3 149,4 145,1
4ᵉ trim. 2021 115,7 114,4 149,3 146,9
1ᵉ trim. 2022 119,9 117,5 152,3 151,8
2ᵉ trim. 2022 117,1 117,0 149,7 147,7
3ᵉ trim. 2022 116,2 119,7 149,3 153,3
4ᵉ trim. 2022 117,0 118,4 151,9 155,7
1ᵉ trim. 2023 105,7 105,8 144,8 143,5
2ᵉ trim. 2023 104,0 106,9 148,2 147,0
3ᵉ trim. 2023 108,6 111,3 155,3 156,4
4ᵉ trim. 2023 111,3 114,2 156,6 157,2
1ᵉ trim. 2024 110,3 118,4 161,4 165,9
2ᵉ trim. 2024 111,9 113,7 160,4 162,1
3ᵉ trim. 2024 107,9 109,9 159,6 156,7
4ᵉ trim. 2024 107,8 110,7 163,2 158,0
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les défaillances continuent d’augmenter, mais elles refluent dans l’industrie

Les défaillances d’entreprises continuent de progresser au cours du quatrième trimestre 2024. Sur l’ensemble de l’année 2024, la région Occitanie enregistre un total de 5 900 défaillances, soit 14 % de plus qu’en 2023. Les défaillances dépassent largement leur niveau pré-pandémique dans la région (+6,5 % par rapport à la moyenne 2010-2019). Ce dépassement est encore plus accentué au niveau national (+12,6 %) (figure 10).

En Occitanie, la hausse des défaillances affecte tous les secteurs, sauf celui de l’industrie où leur nombre recule (-4,5 % sur un an), tandis qu’il continue d’augmenter au niveau national (+8,3 %). Les défaillances sont toujours nombreuses dans les secteurs de la construction, des activités immobilières, de la finance et de l’assurance.

Figure 10Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Période Occitanie France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,8 99,1
févr. 2018 99,1 98,6
mars 2018 96,3 97,4
avril 2018 96,2 97,6
mai 2018 94,8 96,7
juin 2018 94,1 96,7
juil. 2018 94,7 97,2
août 2018 94,0 97,7
sept. 2018 95,2 98,0
oct. 2018 94,7 99,0
nov. 2018 93,7 98,9
déc. 2018 94,2 99,0
janv. 2019 95,2 99,8
févr. 2019 94,8 99,7
mars 2019 94,3 99,3
avril 2019 95,1 99,5
mai 2019 93,8 99,3
juin 2019 92,7 98,3
juil. 2019 93,4 98,3
août 2019 92,9 97,1
sept. 2019 91,2 96,3
oct. 2019 90,8 95,2
nov. 2019 90,5 94,3
déc. 2019 89,0 93,7
janv. 2020 86,0 91,5
févr. 2020 83,3 90,1
mars 2020 80,4 86,4
avril 2020 75,1 80,8
mai 2020 72,1 76,0
juin 2020 70,1 73,5
juil. 2020 66,1 70,6
août 2020 65,5 69,7
sept. 2020 62,9 66,9
oct. 2020 58,6 63,3
nov. 2020 55,5 60,3
déc. 2020 52,8 57,2
janv. 2021 50,8 54,7
févr. 2021 48,3 51,6
mars 2021 48,0 51,4
avril 2021 49,0 52,7
mai 2021 49,2 53,8
juin 2021 48,6 52,9
juil. 2021 47,4 51,5
août 2021 47,4 51,3
sept. 2021 45,6 50,4
oct. 2021 45,2 49,9
nov. 2021 44,9 49,9
déc. 2021 44,6 50,5
janv. 2022 46,0 51,5
févr. 2022 48,3 53,2
mars 2022 50,2 55,4
avril 2022 52,4 57,5
mai 2022 54,6 59,3
juin 2022 56,8 61,4
juil. 2022 59,3 64,0
août 2022 61,0 65,2
sept. 2022 64,7 68,4
oct. 2022 67,8 71,1
nov. 2022 71,4 73,8
déc. 2022 74,0 75,6
janv. 2023 77,0 78,7
févr. 2023 79,8 81,0
mars 2023 82,4 83,9
avril 2023 85,3 85,8
mai 2023 88,5 88,3
juin 2023 90,8 90,5
juil. 2023 93,9 92,3
août 2023 94,0 93,1
sept. 2023 95,2 94,8
oct. 2023 99,2 97,9
nov. 2023 101,3 100,7
déc. 2023 104,0 103,2
janv. 2024 106,6 105,1
févr. 2024 107,8 107,7
mars 2024 110,1 108,8
avril 2024 111,0 110,9
mai 2024 111,1 112,5
juin 2024 111,4 114,0
juil. 2024 113,8 116,7
août 2024 115,3 116,3
sept. 2024 116,1 118,0
oct. 2024 116,7 119,5
nov. 2024 116,6 119,8
déc. 2024 118,2 121,2
  • Notes : Données mensuelles brutes au 24 févr. 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 24 févr. 2025, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 - Contexte international - Désordre mondial

Fin 2024, l’activité aux États-Unis est restée soutenue (+0,6 % au quatrième trimestre) portant la croissance annuelle à +2,8 %, tandis qu’elle est restée médiocre dans la zone euro (+0,2 %), confirmant l’absence de réelle reprise sur l’année (+0,8 % au total en 2024, après +0,5 % en 2023). Depuis début 2025, la nouvelle orientation de l’administration américaine et les perspectives de guerre commerciale qu’elle entraîne hypothèquent un peu plus l’éventualité d’un redémarrage européen à court terme. L’instauration de droits de douane aux États-Unis mettrait un coup de frein au commerce mondial et frapperait les économies européennes dépendantes de la demande américaine, en particulier l’Allemagne et l’Italie.

Encadré 2 - Contexte national - Croissance en berne

En France, la croissance a plutôt bien résisté sur l’ensemble de l’année 2024 (+1,1 %). Le retournement de l’investissement a été compensé par l’accélération des dépenses publiques, mais ce facteur de soutien s’inverserait en 2025, la France prévoyant un effort significatif de réduction du déficit public. Dans un contexte international dégradé, l'économie française tournerait au ralenti au premier semestre 2025 (+0,1 % au premier trimestre puis +0,2 % au deuxième) et l’acquis de croissance pour 2025 atteindrait seulement +0,4 % à mi-année.

Sur le marché du travail, l’emploi salarié s’est nettement retourné en fin d’année, l’économie française détruisant 90 000 postes sur les trois derniers mois de 2024. En prévision, les entreprises continueraient de réduire leurs effectifs de 50 000 postes salariés au premier semestre, en partie compensés par des créations d’emplois non-salariés. Cette baisse de l’emploi pousserait le taux de chômage à la hausse à 7,6 % mi-2025.

Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)
Avertissement méthodologique

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Pour 2024, l’emploi salarié (hors intérim) de la filière aéronautique et spatiale est estimé à partir de l’enquête « filière aéronautique et spatiale dans le Grand Sud-Ouest » 2022 et de sources auxiliaires.

L’estimation est produite à partir des fichiers détails trimestriels d’emploi (Insee, Urssaf, Dares) pour les établissements des entreprises appartenant à la filière au 31/12/2022, dernière année d’enquête disponible, employant au moins un salarié dans la filière et toujours actifs au 31 décembre 2024 (soit 90 % des établissements du périmètre de la filière telle qu’appréhendée au 31/12/2022 et 97 % des salariés).

Les évolutions dues aux cessations d’activité ou à d’éventuelles créations d’établissements ne sont pas prises en compte. L’hypothèse est donc faite que les effectifs de l’ensemble de la filière ont évolué de la même manière que ceux des établissements et des entreprises observés.

Emploi salarié :

Créations d’entreprises :

Nomenclature :

Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Données complémentaires par département, Insee - Tableau de bord Conjoncture : Occitanie, mars 2025.

(3) Insee, « Au quatrième trimestre 2024, l’emploi salarié recule dans presque toutes les régions », Informations Rapides no 78, mars 2025.

(4) « Désordre mondial, croissance en berne », Note de conjoncture de l’Insee, mars 2025.