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Insee Conjoncture Occitanie · Janvier 2025 · n° 45
Insee Conjoncture OccitanieL’emploi et l’activité progressent modérément Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2024

Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

Entre fin juin 2024 et fin septembre 2024, l’emploi salarié repart légèrement à la hausse en Occitanie comme au niveau national (+0,2 %). Dans la région, l’emploi reste dynamique dans les services non marchands et progresse modérément dans l’industrie. Il se stabilise dans les services marchands hors intérim. L’emploi augmente légèrement dans la construction après plusieurs trimestres de recul. En revanche, il repart à la baisse dans l’intérim. Fin septembre 2024, 14 800 salariés de plus qu’un an auparavant (+0,7 %) travaillent en Occitanie, essentiellement des seniors.

En moyenne sur le troisième trimestre 2024, le taux de chômage s’établit à 8,9 % de la population active en Occitanie, soit une hausse de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre.

L’activité, mesurée par le volume de travail rémunéré, continue de progresser modérément avec une hausse de 0,5 % au troisième trimestre par rapport à la même période de 2023. Elle est encore assez dynamique dans l’industrie mais diminue encore dans la construction.

Les défaillances d’entreprise progressent à nouveau et dépassent désormais leur niveau pré-pandémique.

Insee Conjoncture Occitanie
No 45
Paru le :Paru le09/01/2025
Insee - L’emploi et l’activité progressent modérément
Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

L’emploi progresse à un rythme modéré en Occitanie comme au niveau national

Au troisième trimestre 2024, l’emploi salarié total progresse de 0,2 % en Occitanie, soit 5 500 emplois supplémentaires, après une quasi-stabilité au deuxième trimestre. Fin septembre 2024, l’emploi salarié de la région est supérieur de 0,7 % à son niveau d’un an auparavant (soit 14 800 emplois supplémentaires). Au niveau national, l’emploi augmente aussi légèrement sur le troisième trimestre (+0,2 %) et dépasse de 0,5 % son niveau de fin septembre 2023 (figure 1).

Dans la région au troisième trimestre, l’emploi privé augmente de 0,2 % (+3 900 emplois) et l’emploi public de 0,3 % (+1 600 emplois).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Occitanie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Occitanie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,7 100,4
3ᵉ trim. 2018 100,7 100,3 101,0 100,6
4ᵉ trim. 2018 101,1 100,6 101,4 100,9
1ᵉ trim. 2019 101,9 101,2 102,4 101,7
2ᵉ trim. 2019 102,1 101,4 102,6 101,9
3ᵉ trim. 2019 102,4 101,7 103,1 102,2
4ᵉ trim. 2019 103,0 102,1 103,8 102,7
1ᵉ trim. 2020 101,1 100,2 101,3 100,2
2ᵉ trim. 2020 100,7 99,6 101,0 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,8 101,7 103,3 102,1
4ᵉ trim. 2020 103,0 101,8 103,6 102,2
1ᵉ trim. 2021 103,8 102,5 104,5 103,1
2ᵉ trim. 2021 105,1 103,6 106,1 104,4
3ᵉ trim. 2021 106,2 104,5 107,3 105,5
4ᵉ trim. 2021 106,9 105,1 108,4 106,3
1ᵉ trim. 2022 107,3 105,5 108,9 106,8
2ᵉ trim. 2022 107,6 105,7 109,3 107,1
3ᵉ trim. 2022 107,9 106,0 109,7 107,4
4ᵉ trim. 2022 108,5 106,4 110,3 107,9
1ᵉ trim. 2023 108,9 106,5 110,6 108,0
2ᵉ trim. 2023 109,1 106,8 110,8 108,3
3ᵉ trim. 2023 109,3 107,0 111,1 108,5
4ᵉ trim. 2023 109,4 107,1 111,0 108,5
1ᵉ trim. 2024 109,8 107,4 111,5 108,8
2ᵉ trim. 2024 109,8 107,3 111,3 108,6
3ᵉ trim. 2024 110,1 107,5 111,6 108,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Au troisième trimestre, l’emploi salarié total progresse dans la majorité des départements de la région. Les hausses les plus fortes concernent le Tarn-et-Garonne (+0,9 %) et le Gard (+0,7 %). L’emploi augmente de 0,4 % dans l’Aveyron, le Gers, le Lot et le Tarn, de 0,3 % dans l’Hérault, en Lozère et les Hautes-Pyrénées et de 0,2 % dans l’Aude. En revanche, il stagne dans les Pyrénées-Orientales et en Haute-Garonne, département où l’évolution dans l’emploi est freinée par un repli dans les activités tertiaires de la filière aérospatiale. L’emploi diminue de 0,3 % en Ariège (figure 2).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 2ᵉ trim. 2024 3ᵉ trim. 2024
Ariège -0,1 -0,3
Aude -0,4 0,2
Aveyron -0,2 0,4
Gard 0,0 0,7
Haute-Garonne 0,1 0,0
Gers -0,1 0,4
Hérault 0,2 0,3
Lot 0,0 0,4
Lozère -0,4 0,3
Hautes-Pyrénées -0,7 0,3
Pyrénées-Orientales 0,0 0,0
Tarn -0,3 0,4
Tarn-et-Garonne -0,9 0,9
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi dans l’intérim diminue

L’emploi intérimaire diminue de 0,8 % au troisième trimestre, alors qu’il était stable au trimestre précédent (figure 3), soit une perte de 400 emplois dans la région. Au niveau national (France hors Mayotte), le recul est similaire (-0,9 %). Sur le trimestre, dans la région, il baisse nettement dans la construction (-2,4 %) et dans le tertiaire (-2,2 %). En revanche, il progresse légèrement dans l’industrie (+0,4 %).

Sur un an, les effectifs intérimaires baissent de 2,3 % dans la région, soit une baisse moins marquée qu’en France hors Mayotte (-5,1 %). Par rapport au troisième trimestre 2023, l’intérim est en baisse dans l’ensemble des grands secteurs utilisateurs de main d’œuvre intérimaire : -5,1 % dans la construction, -3,8 % dans l’industrie et -2,5 % dans le tertiaire.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,4 100,9
2ᵉ trim. 2018 98,1 99,7
3ᵉ trim. 2018 100,0 99,7
4ᵉ trim. 2018 96,2 96,4
1ᵉ trim. 2019 101,3 100,1
2ᵉ trim. 2019 100,8 99,7
3ᵉ trim. 2019 101,0 99,2
4ᵉ trim. 2019 99,5 96,5
1ᵉ trim. 2020 58,1 59,5
2ᵉ trim. 2020 77,6 72,9
3ᵉ trim. 2020 87,7 88,7
4ᵉ trim. 2020 87,9 91,1
1ᵉ trim. 2021 90,3 93,7
2ᵉ trim. 2021 93,9 97,1
3ᵉ trim. 2021 96,2 98,0
4ᵉ trim. 2021 100,5 102,2
1ᵉ trim. 2022 100,1 100,8
2ᵉ trim. 2022 100,3 99,2
3ᵉ trim. 2022 101,0 100,7
4ᵉ trim. 2022 103,0 101,0
1ᵉ trim. 2023 100,5 98,5
2ᵉ trim. 2023 97,5 97,8
3ᵉ trim. 2023 96,9 95,6
4ᵉ trim. 2023 96,6 94,4
1ᵉ trim. 2024 95,5 93,7
2ᵉ trim. 2024 95,5 91,6
3ᵉ trim. 2024 94,7 90,8
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Légère hausse de l’emploi dans la construction et dans l’industrie

Après six trimestres de baisses consécutives, l’emploi dans la construction renoue avec une légère croissance et progresse de 0,2 % au troisième trimestre (figure 4). Le secteur gagne 200 emplois dans la région. Sur un an, le recul est cependant marqué : -2,3 % soit 3 000 emplois en moins.

Dans l’industrie, en Occitanie, l’emploi augmente modérément comme au trimestre précédent (+0,2 %). L’évolution est cependant plus favorable qu’au niveau national où l’emploi industriel est stable ce trimestre. Au troisième trimestre, l’Occitanie gagne 500 emplois industriels. Les deux tiers de ces emplois sont créés dans la fabrication de matériels de transport qui comprend les constructeurs aéronautiques. Dans ce secteur, l’emploi augmente de 0,6 % sur le trimestre. Il augmente de 0,5 % dans la fabrication des biens d’équipements et de 0,3 % dans les industries agroalimentaires. Il se stabilise dans la fabrication d’autres produits industriels et diminue de 0,2 % dans le secteur de l’énergie, de l’eau et de la gestion des déchets.

Sur les douze derniers mois, les effectifs industriels sont en hausse de 1,8 % en Occitanie et de 0,7 % en France hors Mayotte.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,0 100,1 100,9 100,1
2ᵉ trim. 2018 101,3 100,4 101,0 99,8
3ᵉ trim. 2018 102,3 100,8 101,3 99,9
4ᵉ trim. 2018 102,8 101,3 101,8 100,2
1ᵉ trim. 2019 104,2 101,8 102,8 100,4
2ᵉ trim. 2019 105,1 102,2 102,9 100,5
3ᵉ trim. 2019 106,1 102,5 103,2 100,6
4ᵉ trim. 2019 107,2 102,8 104,5 100,8
1ᵉ trim. 2020 106,6 102,6 103,3 100,4
2ᵉ trim. 2020 108,0 102,1 101,3 99,9
3ᵉ trim. 2020 109,8 102,2 104,1 101,7
4ᵉ trim. 2020 111,3 102,1 103,9 101,8
1ᵉ trim. 2021 113,0 102,1 104,9 102,4
2ᵉ trim. 2021 114,0 102,3 107,1 102,8
3ᵉ trim. 2021 114,7 102,7 108,7 103,4
4ᵉ trim. 2021 115,2 103,1 110,2 103,0
1ᵉ trim. 2022 115,7 103,2 110,9 103,5
2ᵉ trim. 2022 115,9 103,6 111,4 103,6
3ᵉ trim. 2022 115,7 104,4 112,0 103,5
4ᵉ trim. 2022 115,9 104,8 112,7 103,9
1ᵉ trim. 2023 115,8 105,6 113,3 104,3
2ᵉ trim. 2023 115,3 106,0 113,7 104,5
3ᵉ trim. 2023 114,7 106,7 114,0 104,8
4ᵉ trim. 2023 114,0 107,1 113,7 105,2
1ᵉ trim. 2024 112,6 108,3 114,3 105,7
2ᵉ trim. 2024 111,9 108,4 114,1 106,0
3ᵉ trim. 2024 112,1 108,7 114,2 106,5
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, Estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi se stabilise dans le tertiaire marchand hors intérim

Au troisième trimestre 2024, l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim se stabilise (+0,1 %, soit 950 emplois supplémentaires), une évolution identique au niveau national. En Occitanie, dans ce secteur, l’emploi augmente le plus fortement dans l’hébergement et la restauration (+0,7 %, +700 emplois), après une baisse de 1,7 % au trimestre précédent. L’emploi progresse également dans les activités financières et d’assurance (+0,5 %) et de façon plus modérée dans les services aux entreprises (+0,2 %). En revanche, l’emploi se stabilise dans les transports et l’entreposage, le commerce et les services aux ménages. Il diminue dans l’information et la communication (-0,3 %) et dans les activités immobilières (-1,2 %).

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi salarié continue de progresser : +0,4 %, soit +3 500 emplois après +0,3 % au trimestre précédent. Il dépasse de 1,6 % son niveau d’un an auparavant. En France hors Mayotte, la tendance est proche.

Sur un an, l’emploi salarié privé des seniors continue d’augmenter nettement

Au troisième trimestre 2024, l’emploi salarié privé (hors agriculture et particuliers employeurs) continue d’augmenter nettement pour les seniors : sur un an, il est en hausse de 4,0 % pour les 55  ans ou plus (soit +10 900 emplois). L’emploi des moins de 30 ans est quasi stable sur un an (-0,2 %) et celui des 30-54 ans recule de 0,3 % sur un an (-2 500 emplois).

Par rapport au troisième trimestre 2023, l’emploi salarié privé augmente ce trimestre de 0,6 % pour les femmes et de 0,4 % pour les hommes.

Les emplois à durée indéterminée sont à nouveau en hausse : +0,6 % sur un an, soit 7 900 emplois en CDI en plus. À l’inverse, les contrats à durée déterminée (CDD hors alternance) diminuent de 0,7 % par rapport au troisième trimestre 2023 (1 000 emplois en moins). Enfin les contrats en alternance continuent de progresser (+1,0 % sur un an, soit +800 emplois), hausse moins soutenue qu’au cours des trimestres précédents.

Le chômage augmente légèrement

Au troisième trimestre, le taux de chômage augmente de 0,2 point et s’établit à 8,9 % de la population active de la région (figure 5), proche de son niveau d’un an auparavant. En France hors Mayotte, le taux de chômage est quasi stable à 7,4 % de la population active.

Le taux de chômage augmente plus fortement que la moyenne régionale au troisième trimestre dans les Pyrénées-Orientales (+0,4 point) et dans le Tarn-et-Garonne (+0,3 point). Il est stable en Lozère et quasi stable dans l’Aveyron, le Gers, l’Hérault, le Lot et les Hautes-Pyrénées (+0,1 point). Dans les autres départements, il progresse de 0,2 point.

Sur un an, le taux de chômage est en hausse de 0,3 point en Haute-Garonne et de 0,2 point dans les Pyrénées-Orientales et le Tarn-et-Garonne. Il est en recul de 0,2 point en Ariège et demeure stable dans les autres départements de la région.

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 10,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,4 8,9
4ᵉ trim. 2018 10,2 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,8 8,3
4ᵉ trim. 2019 9,6 8,2
1ᵉ trim. 2020 9,2 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,4 7,2
3ᵉ trim. 2020 10,4 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,4 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,4 7,9
3ᵉ trim. 2021 9,3 7,9
4ᵉ trim. 2021 8,8 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,9 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,6 7,2
4ᵉ trim. 2022 8,5 7,1
1ᵉ trim. 2023 8,5 7,1
2ᵉ trim. 2023 8,6 7,2
3ᵉ trim. 2023 8,8 7,4
4ᵉ trim. 2023 8,9 7,5
1ᵉ trim. 2024 8,9 7,5
2ᵉ trim. 2024 8,7 7,3
3ᵉ trim. 2024 8,9 7,4
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

L’activité économique progresse toujours au ralenti

Au troisième trimestre 2024, en Occitanie, l’activité économique mesurée par le nombre d’heures rémunérées poursuit sa progression avec une hausse de 0,5 % sur un an par rapport au troisième trimestre 2023, après +0,6 % sur un an au trimestre précédent. Le volume de travail rémunéré repart à la hausse en juillet (+1,2 % par rapport au même mois de 2023) mais cette augmentation s’explique en partie par un effet calendaire, avec un week-end de moins en juillet cette année par rapport à 2023 et la fête nationale qui tombe un dimanche. En août et en septembre, le volume de travail rémunéré stagne (respectivement -0,1 % et +0,2 %). Au plan national hors Mayotte, la hausse sur l’ensemble du trimestre est légèrement plus faible que dans la région (+0,3 %) (figure 6).

En Occitanie, entre juillet et septembre, l’activité progresse encore sur un an dans les services non marchands (+2,0 % après +1,8 % au deuxième trimestre) et dans l’industrie (+1,8 % après +1,2 %). Elle stagne dans les services marchands (+0,3 %). Dans la construction, le nombre d’heures rémunérées reste en net recul sur un an (-3,4 % au troisième trimestre après -3,7 % au deuxième).

Dans les départements de la région, l’évolution du nombre d’heures rémunérées par rapport au troisième trimestre 2023 varie de +1,3 % dans les Hautes-Pyrénées à -0,6 % dans le Tarn. Les Hautes-Pyrénées bénéficient d’une forte hausse du volume de travail rémunéré dans l’industrie aéronautique. Les bons résultats de cette industrie soutiennent aussi l’activité en Haute-Garonne où le nombre d’heures rémunérées augmente de 1,1 % par rapport au troisième trimestre 2023.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie ((en %))
Période Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Occitanie Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2023 4,7 0,1 4,3 3,5 3,8 3,8
févr. 2023 3,0 -0,1 2,9 2,9 2,6 2,1
mars 2023 2,8 0,1 2,2 2,2 2,1 1,5
avril 2023 2,6 -0,4 2,1 2,0 1,9 1,1
mai 2023 3,2 -1,5 2,2 1,4 1,9 1,3
juin 2023 2,9 -0,6 1,6 2,2 1,7 1,4
juil. 2023 3,6 1,3 2,3 2,1 2,4 1,7
août 2023 2,6 -2,2 1,8 2,0 1,7 1,4
sept. 2023 1,8 -1,9 0,9 1,3 0,8 0,3
oct. 2023 3,3 -0,9 1,4 2,0 1,5 1,4
nov. 2023 2,8 -1,2 1,0 1,9 1,2 0,7
déc. 2023 1,9 3,8 0,8 1,6 1,3 0,7
janv. 2024 2,6 -4,3 1,8 2,0 1,4 1,1
févr. 2024 3,0 -1,6 2,0 2,3 1,9 1,4
mars 2024 0,3 -4,0 0,6 1,0 0,2 0,0
avril 2024 3,0 -2,8 1,9 2,6 1,7 1,8
mai 2024 1,0 -4,3 0,6 1,8 0,4 0,6
juin 2024 -0,4 -4,0 -0,1 1,0 -0,4 -0,6
juil. 2024 3,3 -1,7 0,8 2,6 1,2 1,2
août 2024 0,6 -6,5 -0,1 1,7 -0,1 -0,3
sept. 2024 1,4 -3,3 0,1 1,8 0,2 0,1
oct. 2024 2,2 -2,7 0,3 2,1 0,6 0,3
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

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  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
Avertissement sur les heures rémunérées

La chaîne de production a été améliorée par rapport à celle utilisée jusqu’au mois dernier. Les données portent désormais sur l’ensemble des établissements et non plus sur un champ restreint qui avait pour but de corriger la montée en charge de la DSN en 2018 et 2019. Par ailleurs, le dernier mois diffusé est provisoire.

Le trafic aérien atteint un niveau record

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic aérien mondial atteint en septembre 2024 un niveau record pour un mois de septembre. La demande (mesurée en kilomètres-passagers payants) progresse de 7,1 % par rapport à septembre 2023. La hausse est particulièrement forte pour les vols internationaux (+9,2 %), mais également pour les vols domestiques (+3,7 %). Cette tendance devrait par ailleurs se poursuivre sur la fin de l’année 2024 d’après les dernières données de ventes de billets.

Le fret aérien atteint également un niveau record après une hausse continue de la demande depuis la mi-2023. En septembre 2024, la demande (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) est en hausse de 9,4 % sur un an, hausse principalement portée par les transporteurs asiatiques et européens.

L’emploi recule dans la filière aérospatiale en Occitanie

Au troisième trimestre 2024, l’emploi dans la filière aérospatiale recule légèrement (-0,3 %) après une stabilisation au deuxième trimestre. Cette diminution correspond à environ 400 suppressions nettes de postes (hors intérimaires) dans les établissements d’Occitanie réalisant tout ou partie de leur activité dans l’aérospatial.

Ce recul s’explique en grande partie par des pertes d’emploi dans le secteur tertiaire (-1,0 %) et plus particulièrement dans les activités informatiques (-1,7 %). Dans le même temps, l’emploi progresse légèrement dans les établissements industriels (+0,2 %). Les pertes d’emploi de la filière sont essentiellement localisées dans les grandes entreprises (-0,5 %). Dans les petites et moyennes entreprises, ainsi que dans les entreprises de taille intermédiaire, l’emploi reste stable.

Sur un an, l’emploi dans la filière reste toutefois orienté à la hausse avec 1 300 postes supplémentaires par rapport au troisième trimestre 2023 (+1,2 %). La tendance diverge entre l’industrie qui crée des emplois (+3,1 %) et le tertiaire qui en perd (-1,8 %).

Airbus se rapproche de son objectif annuel, Boeing décroche

Entre les mois de septembre et de novembre, Airbus a livré en moyenne 65 appareils par mois avec une accélération au mois de novembre. Fin novembre, le groupe a ainsi livré 643 avions depuis le début de l’année 2024. C’est 21 livraisons de plus qu’à la même période en 2023. L’avionneur européen se rapproche ainsi de son objectif de 770 livraisons pour l‘année 2024.

Fin novembre, Airbus enregistre 742 commandes nettes des annulations depuis le début de l’année suite à plusieurs commandes conséquentes reçues au mois de septembre.

Outre-atlantique, l’avionneur Boeing traverse toujours de fortes turbulences. Le groupe américain a annoncé un plan de réduction de 10 % de ses effectifs mondiaux en octobre, soit 17 000 emplois supprimés. Du fait de la grève massive des salariés du groupe qui s’est achevée début novembre, Boeing n’a pu livrer que 20 appareils par mois entre septembre et novembre. Le total des livraisons depuis le début de l’année 2024 s’élève à 318, soit la moitié de ce qu’a produit Airbus. Fin novembre 2023, 461 avions avaient été livrés au cours de l’année. Enfin, le carnet de commandes de Boeing est également morose avec 370 nouveaux appareils enregistrés pour 2024.

Difficultés dans le spatial sur fond de concurrence aiguë

Les poids lourds européens du spatial rencontrent des difficultés ces derniers mois face à une concurrence internationale aiguë dans le domaine des satellites. Airbus a ainsi annoncé début décembre la suppression de 2 000 postes dans sa branche « défense et espace », soit 6 % des effectifs de cette branche. Parmi ces postes, 500 postes seront supprimés en France, dont 400 sur le site de Toulouse. Ce plan fait suite à celui de Thales annoncé au printemps qui prévoit le redéploiement de 1 300 postes issus de sa branche spatiale.

Après un vol inaugural couronné de succès au mois de juillet 2024 en Guyane, le premier vol commercial d’Ariane 6 est désormais prévu pour le premier trimestre 2025.

Avertissement sur la filière aéronautique et spatiale

Pour 2024, l’emploi salarié (hors intérim) de la filière aéronautique et spatiale est estimé à partir de l’enquête « filière aéronautique et spatiale dans le Grand Sud-Ouest » 2022 et de sources auxiliaires.

L’estimation est produite à partir des fichiers détails trimestriels d’emploi (Insee, Urssaf, Dares) pour les établissements des entreprises appartenant à la filière au 31/12/2022, dernière année d’enquête disponible, employant au moins un salarié dans la filière et toujours actifs au 30 septembre 2024 (soit 91 % des établissements du périmètre de la filière telle qu’appréhendée au 31/12/2022 et 98 % des salariés).

Les évolutions dues aux cessations d’activité ou à d’éventuelles créations d’établissements ne sont pas prises en compte. L’hypothèse est donc faite que les effectifs de l’ensemble de la filière ont évolué de la même manière que ceux des établissements et des entreprises observés.

La fréquentation touristique en baisse au troisième trimestre

Au troisième trimestre 2024, l’Occitanie enregistre 31,9 millions de nuitées dans les hébergements collectifs de tourisme, soit un niveau inférieur de 1,7 % à celui du troisième trimestre 2023. La fréquentation de la clientèle résidente est en repli ce trimestre (-3,6 %). En revanche, la clientèle résidant à l’étranger soutient l’activité (nuitées en hausse de 4,5 %). En France métropolitaine, les nuitées touristiques baissent de 1,6 %.

La fréquentation touristique diminue au troisième trimestre dans la majorité des départements de la région, en particulier dans l’Aude (-3,7 %), les Hautes-Pyrénées (-3,2 %), l’Hérault (-2,5 %) et les Pyrénées-Orientales (-2,1 %). Les nuitées augmentent uniquement dans les départements de l’Ariège (+2,4 %), de la Haute-Garonne (+1,2%) et de l’Aveyron (+0,6 %).

Pour les campings, le troisième trimestre concentre une part importante de l’activité en Occitanie comme en France. De juillet à septembre 2024, la fréquentation de l’hôtellerie de plein air atteint 21,7 millions de nuitées dans la région, soit un niveau inférieur de 1,1 % à celui du troisième trimestre 2023. L’activité est en retrait quel que soit le mois. En particulier, la météo perturbée du mois de septembre 2024 n’a pas été favorable aux campings.

Dans les hôtels, qui totalisent 5,7 millions de nuitées, la fréquentation est en baisse de 1,5 % au troisième trimestre 2024 par rapport à la même période de 2023 (figure 7). Cette baisse de la fréquentation est liée au recul du tourisme d’affaires (-2,4 %) mais aussi du tourisme de loisirs (-1,2 %).

Dans les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT), qui regroupent les résidences hôtelières et de tourisme, les villages vacances et les auberges de jeunesse, les nuitées diminuent de 5,2 % au troisième trimestre 2024. Ce recul est plus marqué qu’en France métropolitaine (-3,5 %).

En octobre 2024, les nuitées dans les hôtels de la région progressent de 0,9 % par rapport à octobre 2023 grâce à une nette hausse de fréquentation des touristes non résidents. Cette hausse est particulièrement forte à Lourdes où les nuitées hôtelières augmentent de 11,5 %. En revanche, les nuitées sont en baisse sur le littoral et dans la montagne pyrénéenne.

Dans les AHCT, la fréquentation diminue de 1,7 %. Les touristes y sont plus nombreux qu’en octobre 2023 mais la durée moyenne de leurs séjours diminue nettement.

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Occitanie France
janv. 2023 21,1 42,0
févr. 2023 3,4 16,4
mars 2023 1,0 6,9
avril 2023 17,8 8,3
mai 2023 8,1 5,5
juin 2023 -1,7 1,4
juil. 2023 -2,9 -5,4
août 2023 -4,6 -5,5
sept. 2023 4,7 1,7
oct. 2023 3,1 -3,6
nov. 2023 -1,2 -2,8
déc. 2023 -2,5 -3,3
janv. 2024 -0,7 -2,5
févr. 2024 -0,4 -1,7
mars 2024 13,4 6,9
avril 2024 -9,4 -8,9
mai 2024 2,7 -0,5
juin 2024 2,8 -4,7
juil. 2024 -2,5 -6,1
août 2024 -0,6 0,7
sept. 2024 -1,5 -2,8
oct. 2024 0,9 1,5
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Les autorisations de construction de logements se stabilisent à un niveau historiquement faible

Au troisième trimestre 2024, 9 100 logements sont autorisés à la construction en Occitanie, soit autant qu’au trimestre précédent (figure 8). Les autorisations demeurent ainsi à un niveau historiquement bas. Entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024, seulement 37 700 logements sont autorisés à la construction, soit 10 % de moins que sur les douze mois précédents. Cette évolution régionale est identique à la situation nationale.

Entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024, les autorisations de construction de logements augmentent dans l’Aude et en Lozère. Elles se stabilisent dans les Pyrénées-Orientales. Partout ailleurs dans la région, les autorisations continuent de diminuer.

Les mises en chantier de logements diminuent encore et atteignent un niveau historiquement bas. Au troisième trimestre 2024, 6 700 logements sont commencés en Occitanie, soit un recul de 1,3 % sur le trimestre. Cette baisse concerne aussi bien les logements individuels que les logements collectifs et en résidence (résidences pour personnes âgées, pour étudiants…). Sur un an, moins de 28 000 logements sont mis en chantier dans la région.

La construction de locaux professionnels poursuit son accélération en Occitanie. Fin septembre 2024, la surface des locaux autorisés cumulée sur un an augmente ainsi en Occitanie de 11,5 % (contre -3,9 % en France).

Les surfaces de locaux autorisés entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024 augmentent dans tous les départements d’Occitanie par rapport aux douze mois précédents sauf dans le Gard, les Hautes-Pyrénées et le Tarn-et-Garonne.

Les surfaces de locaux commencés dans la région entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024 augmentent de 2,5 % par rapport aux douze mois précédents.

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Logements autorisés - Occitanie Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Occitanie Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 97,2 100,2 75,9 84,2
2ᵉ trim. 2018 90,6 97,4 73,7 89,2
3ᵉ trim. 2018 94,0 97,8 71,0 83,2
4ᵉ trim. 2018 103,0 93,0 67,5 88,0
1ᵉ trim. 2019 93,0 90,2 66,6 83,3
2ᵉ trim. 2019 95,7 95,0 70,2 80,3
3ᵉ trim. 2019 91,4 90,4 70,5 81,9
4ᵉ trim. 2019 94,4 102,8 68,5 84,2
1ᵉ trim. 2020 99,7 96,5 66,8 80,5
2ᵉ trim. 2020 68,0 58,9 54,3 68,6
3ᵉ trim. 2020 77,1 80,9 72,4 87,1
4ᵉ trim. 2020 95,1 94,9 73,7 82,0
1ᵉ trim. 2021 93,2 94,5 72,5 88,1
2ᵉ trim. 2021 98,8 98,2 74,5 88,3
3ᵉ trim. 2021 98,2 101,4 69,8 87,7
4ᵉ trim. 2021 99,9 99,1 75,1 89,4
1ᵉ trim. 2022 115,3 118,3 74,4 90,7
2ᵉ trim. 2022 99,9 110,6 71,1 83,3
3ᵉ trim. 2022 89,6 106,8 62,9 80,4
4ᵉ trim. 2022 82,2 76,0 59,7 83,1
1ᵉ trim. 2023 92,2 83,1 60,9 71,9
2ᵉ trim. 2023 78,4 80,1 54,2 65,6
3ᵉ trim. 2023 71,4 75,0 50,7 59,2
4ᵉ trim. 2023 87,5 76,5 41,7 56,6
1ᵉ trim. 2024 61,1 71,2 47,4 53,6
2ᵉ trim. 2024 69,6 66,7 44,3 56,9
3ᵉ trim. 2024 69,4 66,7 43,7 54,7
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

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  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Les créations d’entreprises diminuent légèrement

Au troisième trimestre 2024, 25 400 entreprises sont créées en Occitanie. Le nombre de créations diminue de 0,8 % par rapport au deuxième trimestre mais reste à un niveau historiquement élevé, supérieur de 2,5 % à celui du troisième trimestre 2023. En France, les créations restent également à un niveau élevé mais diminuent plus fortement au cours du trimestre (-3,3 %) (figure 9).

Les micro-entrepreneurs demeurent le principal moteur des créations d’entreprises avec 17 200 créations ce trimestre (+0,4 %). Au troisième trimestre 2024, les entreprises créées sous le régime du micro-entrepreneur représentent ainsi 68 % des créations, soit le taux le plus élevé enregistré dans la région depuis la création de ce statut. En France, ce taux est également à son plus haut niveau (65 %).

Les autres créations d’entreprises, dites classiques, sont en baisse ce trimestre (-3,2 %) et sur un an (-0,7 %). Cette évolution est comparable à celle enregistrée en France. En Occitanie, cette baisse s’explique en partie par un net recul des créations dans l’industrie (-5,0 %) alors que les créations sous statut de micro-entrepreneur sont dynamiques dans ce secteur.

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Occitanie hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Occitanie y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,3 99,1 103,5 103,7
2ᵉ trim. 2018 103,8 100,9 107,7 107,5
3ᵉ trim. 2018 101,6 99,1 106,5 107,9
4ᵉ trim. 2018 104,8 100,4 109,4 111,3
1ᵉ trim. 2019 110,3 106,8 123,4 122,2
2ᵉ trim. 2019 107,2 104,3 120,2 121,8
3ᵉ trim. 2019 111,9 104,8 127,9 124,6
4ᵉ trim. 2019 103,5 102,4 129,2 128,1
1ᵉ trim. 2020 97,4 96,9 118,8 119,9
2ᵉ trim. 2020 76,7 75,9 96,8 98,7
3ᵉ trim. 2020 115,8 114,9 153,7 152,4
4ᵉ trim. 2020 114,3 114,7 152,8 150,4
1ᵉ trim. 2021 117,7 116,4 153,8 152,9
2ᵉ trim. 2021 126,7 122,4 158,5 155,5
3ᵉ trim. 2021 114,3 115,5 149,3 145,3
4ᵉ trim. 2021 115,6 114,4 149,4 146,8
1ᵉ trim. 2022 119,9 117,4 152,1 151,7
2ᵉ trim. 2022 117,0 116,8 149,7 147,9
3ᵉ trim. 2022 116,4 120,0 149,2 153,7
4ᵉ trim. 2022 116,7 118,5 151,9 155,4
1ᵉ trim. 2023 105,7 105,5 144,5 143,4
2ᵉ trim. 2023 103,9 106,7 148,2 147,2
3ᵉ trim. 2023 108,8 111,8 155,2 156,9
4ᵉ trim. 2023 111,0 114,1 156,5 156,8
1ᵉ trim. 2024 110,4 117,8 161,0 165,6
2ᵉ trim. 2024 111,8 113,7 160,5 162,5
3ᵉ trim. 2024 108,1 110,4 159,2 157,2
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Le nombre de défaillances dépasse désormais son niveau pré-pandémique

Les défaillances d’entreprises en Occitanie progressent à nouveau au troisième trimestre 2024 après une stabilisation au cours du deuxième trimestre. Ainsi, fin septembre 2024, le nombre de défaillances cumulées sur un an s’élève à 5 800, en augmentation de 4,1 % par rapport à fin juin. Au niveau national, ce nombre augmente de 3,4 % sur la même période. Par rapport à fin septembre 2023, les défaillances sont en nette hausse en Occitanie (+22 %) comme en France (+24 %) (figure 10).

Sur un an, les défaillances augmentent dans l’ensemble des secteurs d’activité. Les hausses les plus fortes sont enregistrées dans l’agriculture (+49 %), la construction (+26 %) et dans certaines activités du tertiaire comme les activités financières et d’assurance (+80 %), immobilières (+37 %) ou encore de soutien aux entreprises (+36 %). Seul le secteur de l’industrie connaît une relative stabilité (+0,9 %).

Conséquence de cette nouvelle hausse, le nombre de défaillances dépasse désormais son niveau pré-pandémique (+3,3 % par rapport à la moyenne 2010-2019) en Occitanie. La hausse des défaillances est encore plus marquée au niveau national (+8,3 %).

À fin octobre 2024, la hausse des défaillances se poursuit en Occitanie comme en France. Le secteur de l’industrie connaît cependant une embellie avec un léger recul des défaillances sur un an (-1,4 %).

Figure 10Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Période Occitanie France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,8 99,1
févr. 2018 99,1 98,6
mars 2018 96,3 97,4
avril 2018 96,2 97,6
mai 2018 94,8 96,7
juin 2018 94,1 96,7
juil. 2018 94,7 97,2
août 2018 94,0 97,7
sept. 2018 95,2 98,0
oct. 2018 94,7 99,0
nov. 2018 93,7 98,9
déc. 2018 94,2 99,0
janv. 2019 95,2 99,8
févr. 2019 94,8 99,7
mars 2019 94,3 99,3
avril 2019 95,1 99,5
mai 2019 93,8 99,3
juin 2019 92,7 98,3
juil. 2019 93,4 98,3
août 2019 92,9 97,1
sept. 2019 91,2 96,3
oct. 2019 90,8 95,2
nov. 2019 90,5 94,3
déc. 2019 89,0 93,7
janv. 2020 86,0 91,5
févr. 2020 83,3 90,1
mars 2020 80,4 86,4
avril 2020 75,1 80,8
mai 2020 72,1 76,0
juin 2020 70,1 73,5
juil. 2020 66,1 70,6
août 2020 65,5 69,7
sept. 2020 62,9 66,9
oct. 2020 58,6 63,3
nov. 2020 55,5 60,3
déc. 2020 52,8 57,2
janv. 2021 50,8 54,7
févr. 2021 48,3 51,6
mars 2021 48,0 51,4
avril 2021 49,0 52,7
mai 2021 49,2 53,8
juin 2021 48,6 52,9
juil. 2021 47,4 51,5
août 2021 47,4 51,3
sept. 2021 45,6 50,4
oct. 2021 45,2 49,9
nov. 2021 44,9 49,9
déc. 2021 44,6 50,5
janv. 2022 46,0 51,5
févr. 2022 48,3 53,2
mars 2022 50,2 55,4
avril 2022 52,4 57,5
mai 2022 54,6 59,3
juin 2022 56,8 61,4
juil. 2022 59,3 64,0
août 2022 61,0 65,2
sept. 2022 64,7 68,4
oct. 2022 67,8 71,1
nov. 2022 71,4 73,8
déc. 2022 74,0 75,6
janv. 2023 77,0 78,7
févr. 2023 79,8 81,0
mars 2023 82,4 83,9
avril 2023 85,4 85,8
mai 2023 88,6 88,3
juin 2023 90,8 90,5
juil. 2023 94,0 92,3
août 2023 94,1 93,1
sept. 2023 95,3 94,9
oct. 2023 99,3 97,9
nov. 2023 101,5 100,7
déc. 2023 104,2 103,2
janv. 2024 106,7 105,1
févr. 2024 108,0 107,7
mars 2024 110,2 108,8
avril 2024 111,1 110,9
mai 2024 111,1 112,4
juin 2024 111,4 113,9
juil. 2024 113,8 116,5
août 2024 115,2 116,2
sept. 2024 116,0 117,8
oct. 2024 116,4 119,2
  • Notes : Données mensuelles brutes au 20 nov. 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 20 nov. 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 - Contexte international - Dans la zone euro, la reprise s’essouffle déjà

Au troisième trimestre, la zone euro a connu une croissance en trompe-l’œil (+0,4 % après +0,2 %). Si la vigueur de l’économie espagnole ne se dément pas, l’activité est restée à l’arrêt en Italie et en Allemagne, tandis qu’elle a accéléré en France sous le seul effet des Jeux Olympiques et Paralympiques. Sur le continent européen, la reprise qui s’esquissait depuis le début de l’année 2024 s’essouffle déjà et la convalescence se prolonge. Le contraste est frappant entre la morosité du Vieux Continent et l’insolente santé de l’économie américaine, où la croissance se maintient à un rythme élevé (+0,7 % à l’été après +0,7 % au printemps).

Encadré 2 - Contexte national - L’activité suspendue à un regain de confiance

Au troisième trimestre 2024, l’activité a accéléré en France (+0,4 % après +0,2 %), portée par le soutien ponctuel, de l’ordre de 0,2 point de PIB, des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris (JOP). La demande intérieure a augmenté grâce à la progression de la consommation des ménages et au dynamisme sans faille de celle des administrations, alors que la baisse de l’investissement s’est poursuivie. Le commerce extérieur a légèrement pesé sur l’activité : les importations ont reculé, mais les exportations plus encore, en particulier pour les produits manufacturés. En prévision, l’activité marquerait le pas au quatrième trimestre 2024 (0,0 %) par contrecoup des Jeux Olympiques et Paralympiques, puis croîtrait faiblement au premier semestre (+0,2 % par trimestre). L’acquis de croissance pour 2025 à mi-année serait modeste à +0,5 %.

Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)
Avertissement méthodologique

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Emploi salarié :

Créations d’entreprises :

Nomenclature :

Publication rédigée par :Séverine Bertrand, Guilhem Cambon, François Hild, Bruno Labaye, Alan Manchon (Insee)

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Morénillas N., Dhune M., Renne O., « La filière aéronautique et spatiale en Occitanie en 2023 : L’emploi dépasse son niveau d’avant-crise mais l’activité reste en deçà », Insee Flash Occitanie no 138, décembre 2024.

(2) Cambon G., Hild F., « La fréquentation des hébergements collectifs touristiques s’essouffle – saison touristique d’été 2024 », Insee Flash Occitanie no 136, novembre 2024.

(3) Insee, « Au troisième trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable ou en légère hausse dans toutes les régions », Informations Rapides no 3, janvier 2025.

(4) Données complémentaires par département, Insee - Tableau de bord Conjoncture : Occitanie, janvier 2025.

(5) Bortoli C., Jourde C., Roucher D. et al., « L’activité suspendue à un regain de confiance », Note de conjoncture de l’Insee, décembre 2024.