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Insee Conjoncture Martinique · Septembre 2024 · n° 31
Insee Conjoncture MartiniqueAu second trimestre 2024, l'emploi salarié recule en Martinique Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2024

Eric Mével, Valentine Chièze Devivier (Insee)

En Martinique, au deuxième trimestre 2024, l’emploi salarié recule, après un début d'année en hausse. Cette baisse se retrouve dans la plupart des secteurs d’activité. L’emploi intérimaire suit la même évolution. Les inscriptions à France Travail repartent à la hausse. Le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) s'établit à 14,3 % de la population active. Les établissements hôteliers enregistrent une baisse de leur fréquentation, notamment de la clientèle en provenance de France. Le nombre de créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs s’inscrit à la baisse. Les autorisations de logements et de locaux sont moins nombreuses ce trimestre.

Insee Conjoncture Martinique
No 31
Paru le :Paru le26/09/2024

L’emploi salarié recule au deuxième trimestre 2024, après un début d’année en hausse

En Martinique, le nombre d’emplois salariés s’établit à 132 490 au deuxième trimestre 2024. Les effectifs salariés baissent de 0,4 % par rapport au trimestre précédent, soit 600 emplois en moins. Cette diminution annule les créations d’emploi du premier trimestre (+0,3 %) (figure 1).

Le nombre d’emplois salariés dans le secteur privé baisse de 0,6 % par rapport au premier trimestre. Avec 580 salariés en moins, il représente la quasi-totalité des pertes d’emploi. Les effectifs restent relativement stables dans le secteur public.

Le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 0,2 % à celui du deuxième trimestre 2023 soit 260 créations d'emplois en un an. En France (hors Mayotte), les effectifs salariés sont stables au deuxième trimestre 2024 et progressent de 0,5 % sur un an.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Martinique Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Martinique Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,3 100,2 100,4 100,3
2ᵉ trim. 2018 99,2 100,2 99,5 100,4
3ᵉ trim. 2018 98,0 100,3 98,0 100,6
4ᵉ trim. 2018 99,0 100,6 99,4 100,9
1ᵉ trim. 2019 100,7 101,2 101,4 101,7
2ᵉ trim. 2019 101,6 101,4 103,2 101,9
3ᵉ trim. 2019 102,2 101,7 104,0 102,2
4ᵉ trim. 2019 102,2 102,1 104,5 102,7
1ᵉ trim. 2020 101,4 100,2 103,2 100,2
2ᵉ trim. 2020 100,0 99,6 101,4 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,3 101,7 104,0 102,1
4ᵉ trim. 2020 102,3 101,8 104,0 102,2
1ᵉ trim. 2021 103,4 102,5 105,8 103,1
2ᵉ trim. 2021 104,4 103,6 107,4 104,4
3ᵉ trim. 2021 104,1 104,5 106,6 105,5
4ᵉ trim. 2021 105,2 105,1 108,4 106,3
1ᵉ trim. 2022 106,3 105,5 109,9 106,8
2ᵉ trim. 2022 106,9 105,7 110,7 107,1
3ᵉ trim. 2022 106,2 106,0 110,3 107,4
4ᵉ trim. 2022 107,2 106,4 111,5 107,9
1ᵉ trim. 2023 107,1 106,5 111,1 108,0
2ᵉ trim. 2023 107,7 106,8 111,9 108,3
3ᵉ trim. 2023 108,1 107,0 112,2 108,5
4ᵉ trim. 2023 108,1 107,1 112,4 108,4
1ᵉ trim. 2024 108,4 107,4 112,8 108,7
2ᵉ trim. 2024 108,0 107,3 112,1 108,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur l'emploi

Les Estimations trimestrielles d’emploi ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi définitives de 2022, qui ont été publiées en juillet 2024. Cela conduit à légèrement abaisser le niveau de l’emploi salarié privé à partir de 2022, et à légèrement rehausser celui du public, par rapport aux estimations précédentes. En conséquence, les Estimations trimestrielles d’emploi sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement.

Les effectifs salariés se contractent dans la majorité des secteurs

Ce trimestre, les effectifs salariés baissent dans la majorité des secteurs. Dans le tertiaire non marchand, ils diminuent de 0,4 %, soit 210 emplois de moins. Ce secteur, qui regroupe désormais 54 600 salariés, contribue le plus à la mauvaise orientation de l’emploi (figure 2). Les effectifs dans le tertiaire marchand (hors intérim) diminuent également (-0,2 %) et comptent 58 900 salariés.

De même, les effectifs salariés diminuent dans la construction (-1,1 %) et dans l’industrie (-0,5 %) soit respectivement 70 et 50 emplois de moins qu’au trimestre précédent.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 98,9 99,5 100,1 100,0
2ᵉ trim. 2018 97,6 99,8 99,1 98,5
3ᵉ trim. 2018 95,9 98,4 97,8 97,3
4ᵉ trim. 2018 97,6 100,2 99,2 98,0
1ᵉ trim. 2019 101,6 101,4 100,8 99,4
2ᵉ trim. 2019 101,7 102,0 102,9 98,9
3ᵉ trim. 2019 102,7 102,4 103,6 99,7
4ᵉ trim. 2019 103,1 104,0 103,8 99,2
1ᵉ trim. 2020 101,7 103,2 104,0 98,8
2ᵉ trim. 2020 103,6 102,4 100,5 98,4
3ᵉ trim. 2020 105,9 103,8 102,8 100,4
4ᵉ trim. 2020 109,8 104,6 101,8 100,5
1ᵉ trim. 2021 112,5 106,2 103,8 100,5
2ᵉ trim. 2021 114,0 107,2 105,0 101,3
3ᵉ trim. 2021 115,0 105,2 104,6 101,2
4ᵉ trim. 2021 113,8 107,6 106,6 101,5
1ᵉ trim. 2022 115,1 109,7 107,7 101,9
2ᵉ trim. 2022 114,1 109,8 108,8 102,2
3ᵉ trim. 2022 112,2 108,0 108,8 101,1
4ᵉ trim. 2022 115,3 108,8 110,3 102,0
1ᵉ trim. 2023 114,2 108,7 109,8 102,4
2ᵉ trim. 2023 116,5 108,9 109,9 103,0
3ᵉ trim. 2023 112,9 107,8 110,0 104,4
4ᵉ trim. 2023 112,3 108,2 109,8 104,2
1ᵉ trim. 2024 112,7 108,3 110,2 104,4
2ᵉ trim. 2024 111,4 107,8 110,2 104,0
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire recule

Au deuxième trimestre 2024,l’emploi intérimaire recule de 3,8 % par rapport au trimestre précédent. Le secteur de l’intérim emploie désormais 2 580 personnes en Martinique, soit 100 de moins qu’au premier trimestre. Cependant, le niveau de l’emploi intérimaire progresse de 6,0 % sur un an, soit 150 emplois supplémentaires (figure 3).

En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,2 % par rapport au premier trimestre 2024 et de 6,4 % sur un an.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 123,3 100,9
2ᵉ trim. 2018 122,2 99,8
3ᵉ trim. 2018 126,4 99,7
4ᵉ trim. 2018 121,9 96,4
1ᵉ trim. 2019 127,4 100,1
2ᵉ trim. 2019 139,5 99,8
3ᵉ trim. 2019 133,8 99,2
4ᵉ trim. 2019 133,4 96,5
1ᵉ trim. 2020 90,9 59,5
2ᵉ trim. 2020 111,2 73,0
3ᵉ trim. 2020 139,2 88,7
4ᵉ trim. 2020 144,2 91,1
1ᵉ trim. 2021 144,6 93,6
2ᵉ trim. 2021 146,0 97,2
3ᵉ trim. 2021 135,8 98,0
4ᵉ trim. 2021 145,9 102,1
1ᵉ trim. 2022 164,5 100,7
2ᵉ trim. 2022 165,1 99,4
3ᵉ trim. 2022 168,5 100,8
4ᵉ trim. 2022 155,8 100,8
1ᵉ trim. 2023 151,7 98,4
2ᵉ trim. 2023 159,2 97,9
3ᵉ trim. 2023 151,8 95,7
4ᵉ trim. 2023 170,7 94,2
1ᵉ trim. 2024 175,5 93,7
2ᵉ trim. 2024 168,8 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage s'établit à 14,3 % de la population active

Au deuxième trimestre 2024, le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) est estimé à 14,3 % de la population active en Martinique. Le taux de chômage lissé est de nouveau en hausse ce trimestre (+0,8 point), après une augmentation de 0,4 point au premier trimestre 2024 et de 0,5 point au dernier trimestre 2023 (figure 4).

En France (hors Mayotte), le taux de chômage s’établit à 7,3 % de la population active ce trimestre.

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Période Martinique Taux de chômage « lissé » - Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 17,0 17,9 9,0
1ᵉ trim. 2018 15,6 17,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 18,3 17,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 17,1 17,3 8,9
4ᵉ trim. 2018 18,3 16,7 8,8
1ᵉ trim. 2019 16,2 16,0 8,8
2ᵉ trim. 2019 14,4 15,3 8,4
3ᵉ trim. 2019 13,9 14,6 8,3
4ᵉ trim. 2019 15,3 13,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 11,8 13,0 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 12,5 7,1
3ᵉ trim. 2020 15,4 12,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 14,1 12,2 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,7 12,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 14,7 12,8 7,9
3ᵉ trim. 2021 13,1 13,0 7,9
4ᵉ trim. 2021 10,9 13,0 7,4
1ᵉ trim. 2022 12,4 13,0 7,4
2ᵉ trim. 2022 13,8 12,7 7,4
3ᵉ trim. 2022 13,4 12,3 7,3
4ᵉ trim. 2022 10,1 11,6 7,1
1ᵉ trim. 2023 12,2 10,8 7,1
2ᵉ trim. 2023 10,6 10,5 7,2
3ᵉ trim. 2023 9,9 10,6 7,4
4ᵉ trim. 2023 10,3 11,1 7,5
1ᵉ trim. 2024 11,7 12,1 7,5
2ᵉ trim. 2024 14,3 12,9 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Les inscriptions à France Travail repartent à la hausse

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail et tenus de rechercher un emploi (catégories A, B, C) repart à la hausse (+0,7 %) après avoir diminué sur les deux derniers trimestres (-0,6 % après -1,1 %) (figure 5). Le nombre de personnes inscrites à France Travail s’établit ainsi à 41 780 ce trimestre. Parmi elles, 29 940 sont sans emploi (catégorie A) et 11 840 exercent une activité réduite (catégories B et C). Les inscriptions continuent quant à elles de reculer sur un an (-2,4 %).

La hausse des inscriptions à France Travail concerne principalement les femmes (+1,2 %) tandis que le nombre de demandeurs d'emploi chez les hommes reste stable. De même, la hausse concerne principalement les moins de 25 ans (+1,5 %) et les 25-49 ans (+0,9 %), tandis que le nombre de demandeurs d'emploi de 50 ans et plus demeure stable. La part des personnes inscrites à France Travail depuis au moins un an est de 47,0 %. Leur nombre diminue sur le trimestre (-0,5 %).

En France (hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi baisse de 0,2 % sur le trimestre et augmente de 0,8 % sur un an.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,0 100,2
2ᵉ trim. 2018 99,8 100,2
3ᵉ trim. 2018 98,4 100,0
4ᵉ trim. 2018 98,4 99,9
1ᵉ trim. 2019 97,7 99,9
2ᵉ trim. 2019 95,8 99,1
3ᵉ trim. 2019 95,3 98,0
4ᵉ trim. 2019 93,3 97,0
1ᵉ trim. 2020 91,6 97,0
2ᵉ trim. 2020 94,0 102,9
3ᵉ trim. 2020 93,4 102,2
4ᵉ trim. 2020 91,1 101,5
1ᵉ trim. 2021 90,2 101,6
2ᵉ trim. 2021 90,2 100,7
3ᵉ trim. 2021 89,2 98,4
4ᵉ trim. 2021 88,3 95,7
1ᵉ trim. 2022 87,0 93,3
2ᵉ trim. 2022 85,4 91,9
3ᵉ trim. 2022 84,5 91,5
4ᵉ trim. 2022 83,1 90,7
1ᵉ trim. 2023 82,0 90,5
2ᵉ trim. 2023 80,0 90,1
3ᵉ trim. 2023 78,9 90,3
4ᵉ trim. 2023 78,0 91,0
1ᵉ trim. 2024 77,5 91,0
2ᵉ trim. 2024 78,0 90,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.
Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones, portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France Travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin juin 2024, cette expérimentation concerne environ 34 000 personnes, dont 23 000 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

Le repli de la clientèle française tire vers le bas la fréquentation hôtelière

Au deuxième trimestre 2024, les hôtels de la Martinique enregistrent 268 900 nuitées, soit une diminution de 4,0 % comparée au même trimestre de l’année précédente. Cette baisse fait suite à la progression de 1,0 % enregistrée au trimestre précédent. Elle s’explique principalement par le repli de la clientèle française (figure 6).

Ainsi, les nuitées des touristes en provenance de la France diminuent de 6,8 % ce trimestre pour s’établir à 226 700 nuitées. Cette clientèle représente 84,3 % du volume des nuitées dans l’hôtellerie martiniquaise. A contrario, le nombre de nuitées de la clientèle en provenance de l’étranger progresse de 14,0 % sur un an, tiré par la clientèle en provenance du Canada (+26,4 %) et des États-Unis (+86,5 %). Ces dernières représentent respectivement 37,3 % et 10,4 % des nuitées étrangères. La clientèle d’Europe, qui représente 47,6 % de la fréquentation étrangère, diminue, quant à elle, sur un an (-2,9 %).

La durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie se stabilise à 3,6 jours sur un an. Le taux d’occupation des établissements baisse à 53,1 % (-2,6 points). La clientèle de loisirs progresse de 0,6 % et représente 85,7 % des nuitées, alors que la clientèle d’affaires est en recul de 25,0 %.

Figure 6Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Martinique France
janv. 2023 45,2 42,0
févr. 2023 29,7 16,4
mars 2023 14,4 6,9
avr. 2023 4,8 8,3
mai 2023 -0,2 5,5
juin 2023 -10,4 1,4
juil. 2023 -1,1 -5,4
août 2023 -3,2 -5,5
sept. 2023 -10,5 1,7
oct. 2023 -14,2 -3,6
nov. 2023 0,0 -2,8
déc. 2023 -0,5 -3,3
janv. 2024 2,5 -2,5
févr. 2024 2,9 -1,7
mars 2024 -2,6 6,9
avr. 2024 -17,1 -8,9
mai 2024 8,0 -0,5
juin 2024 5,0 -4,7
juil. 2024 -7,6 -5,8
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 6Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

La création d'entreprises hors micro-entrepreneurs diminue de nouveau

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de créations d’entreprises diminue de 4,5 % pour atteindre 1 960 créations, après -8,7 % le trimestre précédent. Cette baisse s’explique à la fois par une diminution des immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs (-14,7 %) et des entreprises dites classiques (-1,8 %). Ces dernières représentent six créations d'entreprises sur dix ce trimestre. Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises baisse plus modérément (-1,1 %) (figure 7).

Les créations d'entreprises diminuent dans tous les principaux secteurs d'activité : la construction (-6,0 %), le secteur regroupant le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration (-4,7 %), les services (-4,4 %) et l'industrie (-3,3 %).

Sur un an, le nombre de nouvelles entreprises augmente de 2,2 % porté par la hausse des créations d’entreprises sous le régime des micro-entrepreneurs (+19,7 %). Les immatriculations des entreprises hors régime des micro-entrepreneurs sont, au contraire, en recul (-6,8 %). Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises augmente plus fortement (+10,8 %).

Le nombre de défaillances d’entreprises des douze derniers mois est de 410 au deuxième trimestre 2024, en hausse de 5,7 % par rapport à l'année précédente.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Martinique hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Martinique y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 109,2 99,1 108,3 103,6
2ᵉ trim. 2018 95,9 101,0 96,9 107,5
3ᵉ trim. 2018 85,5 99,1 86,7 107,9
4ᵉ trim. 2018 108,1 100,2 107,9 111,2
1ᵉ trim. 2019 87,7 107,0 96,1 122,3
2ᵉ trim. 2019 89,1 104,4 100,4 121,9
3ᵉ trim. 2019 108,0 104,6 115,3 124,5
4ᵉ trim. 2019 90,3 102,3 101,4 127,9
1ᵉ trim. 2020 89,2 97,0 98,8 120,0
2ᵉ trim. 2020 71,7 75,9 76,7 98,6
3ᵉ trim. 2020 120,0 114,7 130,3 152,4
4ᵉ trim. 2020 115,9 114,7 127,8 150,2
1ᵉ trim. 2021 129,4 116,5 144,4 152,8
2ᵉ trim. 2021 201,5 122,5 204,3 155,3
3ᵉ trim. 2021 103,3 115,1 124,1 145,1
4ᵉ trim. 2021 109,7 114,4 126,6 146,6
1ᵉ trim. 2022 125,7 117,4 140,5 151,6
2ᵉ trim. 2022 159,4 117,0 178,6 148,0
3ᵉ trim. 2022 169,7 119,1 179,6 153,0
4ᵉ trim. 2022 181,7 118,6 196,7 155,3
1ᵉ trim. 2023 174,4 105,4 188,2 143,2
2ᵉ trim. 2023 116,9 107,5 141,7 147,9
3ᵉ trim. 2023 103,3 110,5 143,1 156,1
4ᵉ trim. 2023 140,4 114,5 166,2 156,8
1ᵉ trim. 2024 110,9 117,8 151,7 165,6
2ᵉ trim. 2024 108,9 115,1 144,9 163,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les autorisations de logements et de locaux diminuent

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de logements autorisés à la construction des douze derniers mois s’élève à 2 290 en Martinique (figure 8). Sur un an, ce nombre baisse de 18,3 % dans la région et de 12,6 % en France (hors Mayotte).

De même, les surfaces de locaux d'activité autorisées à la construction des douze derniers mois chutent sur un an de 44,6 % pour s'établir à 94 860 m2. En France (hors Mayotte), leur nombre recule plus modérément (-6,4 %).

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Logements autorisés - Martinique Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Martinique Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 74,6 100,1 62,8 84,4
2ᵉ trim. 2018 97,7 97,3 111,7 89,2
3ᵉ trim. 2018 162,0 97,7 78,7 82,9
4ᵉ trim. 2018 109,2 92,9 123,4 88,0
1ᵉ trim. 2019 83,4 90,2 118,6 83,5
2ᵉ trim. 2019 66,8 95,1 75,0 80,3
3ᵉ trim. 2019 124,0 90,3 99,3 81,9
4ᵉ trim. 2019 105,4 102,7 135,4 84,3
1ᵉ trim. 2020 86,8 96,4 65,1 80,3
2ᵉ trim. 2020 46,8 58,9 35,7 68,7
3ᵉ trim. 2020 102,6 80,8 70,8 86,8
4ᵉ trim. 2020 141,2 94,5 70,0 81,9
1ᵉ trim. 2021 110,0 94,4 68,0 88,1
2ᵉ trim. 2021 92,7 98,3 65,1 88,0
3ᵉ trim. 2021 90,1 101,1 84,8 87,7
4ᵉ trim. 2021 127,5 98,7 114,5 89,6
1ᵉ trim. 2022 72,7 117,8 99,3 90,6
2ᵉ trim. 2022 107,1 110,2 67,2 83,2
3ᵉ trim. 2022 83,0 105,3 69,9 80,0
4ᵉ trim. 2022 150,5 75,7 185,5 83,3
1ᵉ trim. 2023 67,3 82,6 91,3 71,4
2ᵉ trim. 2023 86,5 79,5 87,1 64,9
3ᵉ trim. 2023 71,3 72,1 63,1 58,8
4ᵉ trim. 2023 73,2 75,6 81,5 58,2
1ᵉ trim. 2024 114,8 72,7 47,4 55,6
2ᵉ trim. 2024 55,8 68,8 54,0 59,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Encadré 1 - Contexte international - La croissance américaine demeure solide, l’Allemagne reste engluée

Aux États-Unis, l’activité n’a pas faibli : le PIB a progressé de +0,7 % au printemps et l’acquis de croissance pour 2024 s’établit à +2,3 %. Dans la zone euro, la reprise à l’œuvre depuis début 2024 est portée par le commerce extérieur et masque toujours d’importantes disparités. L’activité en Espagne caracole (+0,8 % au printemps, soit un acquis de croissance pour 2024 de +2,4 %), tandis que l’économie allemande est à l’arrêt (-0,1 %, soit un acquis de croissance nul pour 2024). En Italie, la croissance demeure modérée (+0,2 %, soit un acquis de croissance pour 2024 de +0,6 %). L’inflation a nettement reflué à 2,2 % en août (après 2,6 % en juillet), ce qui alimente des gains de pouvoir d’achat dans tous les pays de la zone : les ménages restent toutefois attentistes et ces gains sont pour le moment largement épargnés.

Encadré 2 - Contexte national - L’activité continue de progresser, l’inflation poursuit sa décrue

L’activité économique française a progressé de +0,2 % au deuxième trimestre 2024. La demande intérieure est à l’arrêt pour le troisième trimestre consécutif : la consommation des ménages est restée atone, tandis que l’investissement a reculé, pour les entreprises comme pour les ménages. Les dépenses publiques constituent la seule source de dynamisme de la demande intérieure. Le commerce extérieur a, quant à lui, continué de soutenir l’activité. Au total, l’acquis de croissance pour 2024 à mi-année est de +0,9 %, pour l’essentiel porté par le commerce extérieur. L’élan serait faible au second semestre et la croissance atteindrait finalement +1,1 % en 2024. L’emploi a marqué le pas au deuxième trimestre (après +0,3 % en début d’année). Enfin, comme ailleurs en Europe, la désinflation se poursuit (l’inflation s’est établie à +1,8 % en août 2024 après +2,3 % en juillet).

Publication rédigée par :Eric Mével, Valentine Chièze Devivier (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus