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Insee Conjoncture Occitanie · Septembre 2024 · n° 44
Insee Conjoncture OccitanieL’activité continue de progresser, l’emploi marque le pas Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2024

Séverine Bertrand, François Hild, Bruno Labaye, Noémie Morénillas (Insee)

Entre fin mars 2024 et fin juin 2024, l’emploi salarié est quasi stable en Occitanie (-0,1 %), après une nette hausse au trimestre précédent. L’emploi progresse modérément dans l’industrie et les services non marchands mais baisse légèrement dans les services marchands, notamment dans l’hébergement-restauration et dans le commerce. Dans la construction, l’emploi diminue pour le sixième trimestre consécutif et les mises en chantier de logements restent historiquement faibles. Fin juin 2024, l’Occitanie compte 14 100 salariés de plus qu’un an auparavant (+0,6 %).

En moyenne sur le deuxième trimestre 2024, le taux de chômage s’établit à 8,7 % de la population active en Occitanie, soit une baisse de 0,2 point par rapport au premier trimestre.

L’activité, mesurée par le volume de travail rémunéré, augmente légèrement (+0,4 %) au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2023. Elle reste dynamique dans l’industrie mais ralentit dans les services marchands. La fréquentation touristique diminue dans les hôtels par rapport au deuxième trimestre 2023 en raison du recul du tourisme d’affaires.

Les défaillances d’entreprises se stabilisent à un niveau proche du niveau pré-pandémique.

Insee Conjoncture Occitanie
No 44
Paru le :Paru le26/09/2024

L’emploi salarié se stabilise, comme au niveau national

Au deuxième trimestre 2024, en Occitanie, l’emploi salarié marque le pas et se stabilise (-0,1 %, soit -1 400 emplois, après +0,4 % au premier trimestre 2024). Sur un an, les effectifs salariés progressent de 0,6 %, soit un gain de 14 100 emplois dans la région. En France hors Mayotte, l’emploi salarié est également stable au deuxième trimestre (-12 900 emplois), après une augmentation de 0,3 % au premier trimestre. Il dépasse de 0,5 % son niveau d’un an auparavant (figure 1).

L’emploi salarié privé diminue légèrement (-0,2 % soit -2 900 emplois). Il se situe 0,4 % au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2023. À l’inverse, l’emploi salarié public augmente de 0,3 % (soit +1 400 emplois). Sur un an, il progresse de 1,3 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Occitanie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Occitanie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,7 100,4
3ᵉ trim. 2018 100,7 100,3 101,0 100,6
4ᵉ trim. 2018 101,1 100,6 101,4 100,9
1ᵉ trim. 2019 101,9 101,2 102,4 101,7
2ᵉ trim. 2019 102,1 101,4 102,6 101,9
3ᵉ trim. 2019 102,4 101,7 103,1 102,2
4ᵉ trim. 2019 103,0 102,1 103,8 102,7
1ᵉ trim. 2020 101,1 100,2 101,3 100,2
2ᵉ trim. 2020 100,7 99,6 101,0 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,8 101,7 103,3 102,1
4ᵉ trim. 2020 103,0 101,8 103,6 102,2
1ᵉ trim. 2021 103,8 102,5 104,5 103,1
2ᵉ trim. 2021 105,1 103,6 106,1 104,4
3ᵉ trim. 2021 106,2 104,5 107,3 105,5
4ᵉ trim. 2021 106,9 105,1 108,4 106,3
1ᵉ trim. 2022 107,3 105,5 108,9 106,8
2ᵉ trim. 2022 107,7 105,7 109,3 107,1
3ᵉ trim. 2022 107,9 106,0 109,7 107,4
4ᵉ trim. 2022 108,5 106,4 110,3 107,9
1ᵉ trim. 2023 108,9 106,5 110,6 108,0
2ᵉ trim. 2023 109,1 106,8 110,8 108,3
3ᵉ trim. 2023 109,3 107,0 111,1 108,5
4ᵉ trim. 2023 109,4 107,1 111,0 108,4
1ᵉ trim. 2024 109,9 107,4 111,5 108,7
2ᵉ trim. 2024 109,8 107,3 111,3 108,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Dans la région, au deuxième trimestre, l’emploi salarié total augmente modérément en Haute-Garonne (+0,2 %). Il est en net recul dans le Tarn-et-Garonne (-1,0 %), l’Aude (-0,6 %), les Hautes-Pyrénées (-0,6 %) et en Lozère (-0,5 %). La baisse est moins forte dans l’Aveyron et le Tarn (-0,3 %). Dans les autres départements d’Occitanie, l’emploi est quasi stable (figure 2).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

(en % par rapport au trimestre précédent)
Évolution de l'emploi salarié total par département ((en % par rapport au trimestre précédent))
Zonage 1ᵉ trim. 2024 2ᵉ trim. 2024
Ariège 0,6 0,0
Aude 0,4 -0,6
Aveyron 0,1 -0,2
Gard 0,3 -0,1
Haute-Garonne 0,4 0,2
Gers 0,4 0,0
Hérault 0,4 0,1
Lot 0,2 0,0
Lozère 0,4 -0,5
Hautes-Pyrénées 1,2 -0,6
Pyrénées-Orientales 0,5 0,0
Tarn 0,0 -0,3
Tarn-et-Garonne 0,3 -1,0
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim se stabilise après cinq trimestres en baisse

Au deuxième trimestre 2024, l’emploi intérimaire en Occitanie est stable (+0,1 %) après une baisse de 1,1 % au trimestre précédent. Il est inférieur de 2,1 % à son niveau du deuxième trimestre 2023. Au niveau national, les effectifs intérimaires diminuent de 2,2 % au deuxième trimestre et de 6,4 % sur un an (figure 3).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,3 100,9
2ᵉ trim. 2018 98,2 99,8
3ᵉ trim. 2018 100,1 99,7
4ᵉ trim. 2018 96,2 96,4
1ᵉ trim. 2019 101,2 100,1
2ᵉ trim. 2019 100,8 99,8
3ᵉ trim. 2019 101,0 99,2
4ᵉ trim. 2019 99,4 96,5
1ᵉ trim. 2020 58,1 59,5
2ᵉ trim. 2020 77,6 73,0
3ᵉ trim. 2020 87,7 88,7
4ᵉ trim. 2020 87,9 91,1
1ᵉ trim. 2021 90,2 93,6
2ᵉ trim. 2021 94,0 97,2
3ᵉ trim. 2021 96,2 98,0
4ᵉ trim. 2021 100,4 102,1
1ᵉ trim. 2022 100,0 100,7
2ᵉ trim. 2022 100,4 99,4
3ᵉ trim. 2022 101,0 100,8
4ᵉ trim. 2022 102,9 100,8
1ᵉ trim. 2023 100,4 98,4
2ᵉ trim. 2023 97,6 97,9
3ᵉ trim. 2023 97,0 95,7
4ᵉ trim. 2023 96,4 94,2
1ᵉ trim. 2024 95,4 93,7
2ᵉ trim. 2024 95,5 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Sur le trimestre, l’emploi intérimaire diminue de 2,7 % dans la construction et de 1,1 % dans l’industrie. Il progresse de 0,5 % dans le tertiaire. Sur un an, les effectifs intérimaires sont en recul dans l’ensemble des grands secteurs : -5,8 % dans l’industrie, -3,9 % dans la construction et -1,7 % dans le tertiaire.

Hors intérimaires, l’emploi ralentit dans l’industrie et se replie à nouveau dans la construction

La hausse de l’emploi ralentit dans l’industrie. Au deuxième trimestre, le secteur gagne seulement 400 emplois, soit une hausse de 0,2 %, après +0,7 % au premier trimestre. La moitié de ces emplois sont créés dans le secteur de l’énergie, de l’eau et de la gestion des déchets. Dans la fabrication des matériels de transport et celle des biens d’équipements, l’emploi augmente faiblement (+0,2 %). Il se stabilise dans les industries agroalimentaires et dans la fabrication d’autres produits industriels.

Dans la construction, l’emploi salarié hors intérim diminue pour le sixième trimestre consécutif (figure 4). Au deuxième trimestre 2024, le secteur perd 1 000 emplois dans la région (-0,8 %). Sur un an, la baisse atteint -3,1 %, soit 4 000 emplois en moins. Au niveau national, la tendance est proche ce trimestre avec une baisse de 0,6 % dans le secteur de la construction. Néanmoins, sur un an, l’évolution est moins défavorable qu’en Occitanie (-1,6 %).

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,0 100,1 100,9 100,1
2ᵉ trim. 2018 101,3 100,4 101,0 99,8
3ᵉ trim. 2018 102,3 100,8 101,3 99,9
4ᵉ trim. 2018 102,8 101,3 101,8 100,2
1ᵉ trim. 2019 104,2 101,8 102,7 100,4
2ᵉ trim. 2019 105,1 102,2 102,9 100,5
3ᵉ trim. 2019 106,1 102,5 103,2 100,6
4ᵉ trim. 2019 107,2 102,8 104,5 100,8
1ᵉ trim. 2020 106,6 102,6 103,3 100,4
2ᵉ trim. 2020 108,0 102,1 101,3 99,9
3ᵉ trim. 2020 109,8 102,2 104,1 101,7
4ᵉ trim. 2020 111,3 102,1 103,9 101,8
1ᵉ trim. 2021 112,9 102,1 104,9 102,4
2ᵉ trim. 2021 114,0 102,3 107,1 102,8
3ᵉ trim. 2021 114,7 102,6 108,7 103,4
4ᵉ trim. 2021 115,2 103,1 110,2 103,0
1ᵉ trim. 2022 115,6 103,1 110,9 103,5
2ᵉ trim. 2022 115,9 103,6 111,4 103,6
3ᵉ trim. 2022 115,7 104,4 112,0 103,6
4ᵉ trim. 2022 115,8 104,8 112,7 103,9
1ᵉ trim. 2023 115,6 105,6 113,3 104,3
2ᵉ trim. 2023 115,1 106,0 113,7 104,5
3ᵉ trim. 2023 114,7 106,7 114,0 104,8
4ᵉ trim. 2023 114,0 107,1 113,7 105,3
1ᵉ trim. 2024 112,5 107,8 114,3 105,8
2ᵉ trim. 2024 111,5 108,0 114,1 106,1
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Légère baisse de l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim

Au deuxième trimestre 2024, l’emploi dans les services marchands hors intérim baisse de 0,2 %, soit 1 700 emplois en moins par rapport au trimestre précédent. Les pertes d’emploi sont importantes dans l’hébergement et la restauration (-1 800 emplois), dans le commerce (-1 000) et dans les activités immobilières (-400 emplois). Elles sont plus faibles dans le secteur de l’information et de la communication (-100 emplois). L’emploi progresse dans les autres secteurs : +900 emplois dans les services aux entreprises, +400 emplois dans le transport et l’entreposage, +300 emplois dans les services à destination des ménages. L’emploi est quasi stable dans les activités financières et d’assurance.

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi augmente de 0,3 % au deuxième trimestre, après une hausse de 0,5 % au trimestre précédent. Il dépasse de 1,6 % son niveau d’un an auparavant. En France hors Mayotte, la hausse est de 0,2 % au deuxième trimestre et de 1,2 % sur un an.

Sur un an, l’emploi salarié privé augmente plus fortement pour les seniors

Entre fin juin 2023 et fin juin 2024, l’emploi salarié privé (hors agriculture et particuliers employeurs) augmente nettement pour les seniors. Sur un an, il est en hausse de 3,7 % pour les 55 ans ou plus (soit 10 300 emplois supplémentaires). Il diminue de 0,4 % pour les salariés de moins de 30 ans (-1 700 emplois) et de 0,3 % pour les personnes âgées de 30 à 54 ans (-2 400 emplois).

Sur un an, l’emploi salarié privé progresse plus fortement pour les femmes (+0,6 %) que pour les hommes (+0,2 %). Cette différence s’explique en partie par les reculs d’emploi observés dans l’intérim et dans la construction, secteurs où les emplois sont très majoritairement masculins.

Le nombre d’emplois en CDD diminue de 1,9 % par rapport au deuxième trimestre 2023, ce qui représente 3 200 emplois en moins. À l’inverse, les emplois à durée indéterminée sont en hausse : +0,7 %, soit 8 800 emplois en CDI en plus. Les emplois provenant de contrats en alternance progressent également : +2,9 % par rapport à un an auparavant, soit +2 300 emplois.

Avertissement sur l'emploi

Les Estimations trimestrielles d’emploi ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi définitives de 2022, qui ont été publiées en juillet 2024. Cela conduit à légèrement abaisser le niveau de l’emploi salarié privé à partir de 2022, et à légèrement rehausser celui du public, par rapport aux estimations précédentes. En conséquence, les Estimations trimestrielles d’emploi sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement.

Le chômage baisse légèrement

Au deuxième trimestre 2024, le taux de chômage diminue légèrement en Occitanie (-0,2 point) et s’établit à 8,7 % de la population active de la région. Sur un an, le taux de chômage régional est quasi stable (+0,1 point par rapport au deuxième trimestre 2023). En France hors Mayotte, le taux de chômage suit les mêmes évolutions (figure 5). Il s’établit à 7,3 % de la population active.

Figure 5Taux de chômage

(en %)
Taux de chômage ((en %))
Période Occitanie France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 10,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,4 8,9
4ᵉ trim. 2018 10,2 8,8
1ᵉ trim. 2019 10,3 8,8
2ᵉ trim. 2019 9,9 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,8 8,3
4ᵉ trim. 2019 9,6 8,2
1ᵉ trim. 2020 9,2 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 10,5 9,0
4ᵉ trim. 2020 9,4 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 9,4 7,9
3ᵉ trim. 2021 9,4 7,9
4ᵉ trim. 2021 8,8 7,4
1ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 8,8 7,4
3ᵉ trim. 2022 8,6 7,3
4ᵉ trim. 2022 8,5 7,1
1ᵉ trim. 2023 8,5 7,1
2ᵉ trim. 2023 8,6 7,2
3ᵉ trim. 2023 8,9 7,4
4ᵉ trim. 2023 8,9 7,5
1ᵉ trim. 2024 8,9 7,5
2ᵉ trim. 2024 8,7 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le taux de chômage diminue plus fortement que la moyenne régionale dans trois départements au deuxième trimestre : le Gard, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales (-0,3 point). Il est stable en Lozère et quasi stable dans l’Aveyron, en Haute-Garonne et dans le Lot (-0,1 point). Dans les autres départements, il diminue de 0,2 point. Sur un an, le taux de chômage augmente de 0,2 point dans l’Aude, en Haute-Garonne et dans les Pyrénées-Orientales. Il est en recul de 0,2 point en Ariège et dans le Gers et demeure stable dans les autres départements de la région.

L’activité économique continue de progresser

Au deuxième trimestre 2024, en Occitanie, l’activité économique mesurée par le nombre d’heures rémunérées continue de progresser légèrement avec une hausse de 0,4 % par rapport au deuxième trimestre 2023 après +0,5 % au premier trimestre. L’évolution est similaire à celle observée en France hors Mayotte (figure 6). En Occitanie, le volume d’heures rémunérées repart à la hausse en avril (+1,8 % par rapport au même mois de 2023), avant de stagner en mai et de diminuer en juin (-0,5 %). Mais ces évolutions contrastées selon les mois s’expliquent en partie par des effets calendaires (davantage de jours ouvrables en avril 2024 que durant le même mois de 2023 et inversement en juin) rendant les évolutions trimestrielles plus robustes.

Entre avril et juin, l’activité accélère dans les services non marchands (+1,9 % sur un an après +1,3 % au premier trimestre) et continue de croître dans l’industrie, au même rythme qu’au trimestre précédent (+1,8 % sur un an). Elle ralentit légèrement dans les services marchands où le volume d’heures rémunérées progresse de 0,4 %, après +0,7 % au premier trimestre. Dans la construction, le nombre d’heures rémunérées est à nouveau nettement en recul : -4,0 % par rapport au deuxième trimestre 2023.

En juillet, l’activité économique de la région augmente très légèrement (+0,2 % par rapport au mois de juillet 2023). Cette évolution est proche du niveau national (+0,1 %). Le volume d’heures rémunérées progresse de 2,5 % dans l’industrie, grâce au dynamisme de la fabrication de matériels de transports (+7,8 %) et de 2,0 % dans les services non marchands. En revanche, dans les services marchands, l’activité diminue de 0,4 %, en raison notamment, d’une baisse du nombre d’heures rémunérées dans l’hébergement et la restauration (-1,3 %). Dans la construction, l’activité est en retrait de 2,4 % sur un an.

Avec une croissance de l’activité de 1,3 % entre juillet 2023 et juillet 2024, la Haute-Garonne est le 2e département de France où l’activité augmente le plus après la Seine-Saint-Denis, département qui profite de l’activité générée par les Jeux Olympiques et Paralympiques. En Occitanie, l’activité est également en hausse en juillet dans les Hautes-Pyrénées (+1,0 %), en Ariège (+0,7 %) et dans une moindre mesure dans les Pyrénées-Orientales (+0,4 %). Dans les autres départements de la région, le volume d’heures rémunérées est en diminution par rapport à juillet 2023, dans une fourchette allant de -0,1 % dans le Gers à -1,1 % pour le Tarn.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

(en %)
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie ((en %))
Période Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Occitanie Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2023 4,3 -0,4 4,8 4,1 4,1 4,2
févr. 2023 3,1 0,1 3,4 3,3 3,0 2,8
mars 2023 2,8 0,2 2,4 2,6 2,3 1,8
avr. 2023 2,1 -0,8 2,3 2,1 2,0 1,3
mai 2023 4,0 -1,6 2,7 1,6 2,3 1,9
juin 2023 2,7 0,0 1,7 2,4 1,8 1,6
juil. 2023 3,2 0,7 2,3 1,8 2,2 1,7
août 2023 2,4 -2,2 1,9 1,5 1,6 1,5
sept. 2023 1,8 -1,7 1,1 1,2 1,0 0,6
oct. 2023 3,3 -1,2 1,2 2,1 1,4 1,3
nov. 2023 2,9 -1,8 1,0 1,8 1,2 0,7
déc. 2023 2,7 4,2 0,8 1,5 1,5 0,8
janv. 2024 3,3 -5,1 1,5 1,6 1,2 0,8
févr. 2024 1,9 -2,6 0,9 1,9 0,9 0,5
mars 2024 0,3 -4,8 -0,2 0,5 -0,4 -0,4
avr. 2024 4,3 -3,0 1,6 2,9 1,8 1,9
mai 2024 1,1 -4,8 0,0 1,9 0,0 0,1
juin 2024 0,2 -4,0 -0,4 0,8 -0,5 -0,7
juil. 2024 2,5 -2,4 -0,4 2,0 0,2 0,1
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  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 6Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

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  • Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Le trafic aérien poursuit sa progression

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic aérien mondial continue d’augmenter, à la fois pour le trafic intérieur et pour le trafic international. En juillet 2024, la demande (mesurée en kilomètres-passagers payants) est supérieure de 8 % à celle observée en juillet 2023. Le coefficient d’occupation des sièges est très élevé : il atteint 86 %.

Le fret aérien mondial poursuit également sa progression. Les contraintes du transport maritime et l’essor du commerce électronique se sont combinés pour générer un résultat record au premier semestre 2024 qui dépasse celui de 2023, de 2022 et même le niveau exceptionnel de 2021. Ces résultats devraient perdurer au second semestre 2024. Déjà en juillet 2024, la demande mondiale (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) est en hausse de 14 % par rapport à juillet 2023, soit une croissance annuelle à deux chiffres pour le huitième mois consécutif.

L’emploi se stabilise dans la filière aérospatiale

Après avoir fortement augmenté en 2023, puis au premier trimestre 2024, l’emploi se stabilise dans les établissements d’Occitanie consacrant tout ou partie de leur activité à l’aérospatial. Au deuxième trimestre 2024, le nombre de salariés (hors intérimaires) reste identique à celui du trimestre précédent. Les effectifs progressent légèrement dans l’industrie (+0,6 %) et diminuent dans le tertiaire (-1,0 %) (pour comprendre).

Sur un an, l’emploi reste en nette hausse dans la filière (+3,7 %). Il progresse de 5,5 % dans l’industrie et de 0,9 % dans le tertiaire.

Airbus maintient ses cadences de livraison

Entre mai et juillet, Airbus maintient ses cadences de livraisons à plus de 60 appareils livrés en moyenne par mois. Fin juillet, l’avionneur a ainsi livré 400 avions depuis le début de l’année. Ce rythme de production est légèrement en retard par rapport à l’objectif de 770 livraisons en 2024 du fait de difficultés d’approvisionnement en particulier pour les moteurs. Sur la même période, Airbus enregistre 367 commandes nettes des annulations.

Les résultats de Boeing restent à nouveau loin derrière ceux de son concurrent européen. L’avionneur fait face au renforcement des contrôles de qualité et les audits accrus des régulateurs suite à un nouvel incident survenu en janvier sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines. Entre janvier et juillet 2024, il livre 218 avions, soit presque deux fois moins qu’Airbus. Il enregistre également deux fois moins de commandes qu’Airbus sur la même période (186 commandes nettes).

Ariane 6 s’envole avec succès vers l’espace

La nouvelle fusée Ariane 6 a effectué avec succès son premier vol le 9 juillet 2024 en Guyane. Après dix ans de travaux, et malgré des retards dans le programme, Ariane 6 permet désormais à l’Europe de retrouver son autonomie dans l’accès à l’espace. Ce nouveau lanceur a principalement été développé par ArianeGroup, le Centre national d’études spatiales (Cnes) et l’Agence spatiale européenne (ESA), dans un contexte de forte concurrence dans l’accès à l’espace, en particulier face aux fusées de SpaceX. Comme pour les précédents lanceurs, c’est à Toulouse que le pas de tir d’Ariane 6 a été conçu, au sein du Cnes. Le perchlorate, l’un des composants qui sert à propulser la fusée, est également fabriqué à Toulouse. Le prochain lancement d’Ariane 6, prévu pour la fin de l’année, sera son premier vol commercial (pour comprendre).

La fréquentation touristique diminue légèrement au deuxième trimestre

Au deuxième trimestre 2024, la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques hors campings s’établit à sept millions de nuitées en Occitanie, légèrement en dessous de son niveau du deuxième trimestre 2023 (-0,5 % soit -32 000 nuitées). La baisse des nuitées des touristes résidents (-65 000 nuitées) est compensée pour moitié par une hausse de celles de la clientèle non résidente (+33 000 nuitées). Au niveau national, la fréquentation diminue de 3,6 % par rapport au deuxième trimestre 2023.

La fréquentation hôtelière (figure 7) totalise 4,4 millions de nuitées entre avril et juin 2024 en Occitanie. Elle est en baisse de 0,9 % par rapport au deuxième trimestre 2023. La fréquentation des touristes résidents diminue de 2,2 % tandis que celle des touristes en provenance de l’étranger progresse de 3,0 % en Occitanie.

Le tourisme de loisirs est en nette augmentation par rapport à la même période de 2023 (+5,1 %). À l’opposé, le recul du nombre de nuitées hôtelières pour tourisme d’affaires se confirme avec une baisse de 11,6 %.

La ville de Lourdes, qui a beaucoup pâti de la crise sanitaire, se distingue avec une hausse de la fréquentation hôtelière sur un an (+5 %). La ville atteint un niveau de fréquentation désormais inférieur de 8 % seulement par rapport à celui de 2019. La fréquentation des résidents dépasse de 9 % son niveau d’avant-crise mais celle des non-résidents reste en retrait de 16 %. À l’opposé, dans les hôtels du littoral, la fréquentation des non-résidents dépasse très nettement celle du deuxième trimestre 2019. Ces hôtels conservent ainsi une fréquentation supérieure à l’avant-crise (+6 % de nuitées totales) malgré une très légère baisse par rapport au deuxième trimestre 2023.

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Occitanie France
janv. 2023 21,1 42,0
févr. 2023 3,4 16,4
mars 2023 1,0 6,9
avr. 2023 17,8 8,3
mai 2023 8,1 5,5
juin 2023 -1,7 1,4
juil. 2023 -2,9 -5,4
août 2023 -4,6 -5,5
sept. 2023 4,7 1,7
oct. 2023 3,1 -3,6
nov. 2023 -1,2 -2,8
déc. 2023 -2,5 -3,3
janv. 2024 -0,7 -2,5
févr. 2024 -0,4 -1,7
mars 2024 13,4 6,9
avr. 2024 -9,4 -8,9
mai 2024 2,7 -0,5
juin 2024 2,8 -4,7
juil. 2024 -2,3 -5,8
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 7Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Dans les autres hébergements collectifs touristiques (AHCT) qui totalisent 2,6 millions de nuitées au cours du deuxième trimestre 2024, la fréquentation est quasi stable par rapport à la même période de 2023, pour la clientèle résidente comme pour celle des non-résidents. Dans ces hébergements, la fréquentation dépasse son niveau d’avant-crise sur le littoral ainsi que sur Toulouse Métropole et Montpellier Méditerranée Métropole. Dans les autres espaces touristiques de la région, la fréquentation des AHCT est en fort recul par rapport au deuxième trimestre 2019.

Au mois de juillet 2024, la fréquentation touristique recule par rapport à juillet 2023 dans les hébergements collectifs touristiques hors campings (-3,7 % en Occitanie). Seules les métropoles de Montpellier (+3 %) et de Toulouse (+10 %) échappent à ce recul. Dans la région, la hausse des nuitées non résidentes (+2,2 %) ne compense pas la nette baisse de fréquentation des touristes résidents (-5,3 %).

La construction neuve reste faible malgré des signes d’amélioration

Au deuxième trimestre 2024, 9 600 logements sont autorisés à la construction en Occitanie, soit une progression de 17 % sur un trimestre. Cette hausse ne compense cependant pas la forte baisse du trimestre précédent (figure 8). Le nombre de logements autorisés en Occitanie reste ainsi historiquement faible. Entre fin juin 2023 et fin juin 2024, il recule de 14 % par rapport aux douze mois précédents pour s’établir à 38 100 logements. En France (hors Mayotte), la baisse sur un an est de 16 %. Toutefois, la situation se redresse dans certains départements d’Occitanie au cours de l’année écoulée. Entre fin juin 2023 et fin juin 2024, les autorisations repartent en effet à la hausse dans le Tarn-et-Garonne et en Lozère. Elles se stabilisent dans le Tarn et continuent de diminuer partout ailleurs dans la région.

Au deuxième trimestre 2024, les mises en chantier de logements restent faibles en Occitanie. Le nombre de logements individuels commencés continue de diminuer et celui des logements commencés de type collectif ou en résidence chute après un léger rebond au trimestre précédent. Au deuxième trimestre 2024, seuls 7 000 logements sont commencés dans la région, soit un recul de 4,8 % par rapport au trimestre précédent. Sur un an, 28 700 logements sont mis en chantier en Occitanie, ce qui constitue un nouveau plus bas niveau historique.

Du côté de la construction de locaux professionnels, l’activité (mesurée en surface de locaux) repart à la hausse en Occitanie alors qu’elle continue de baisser en France. Fin juin 2024, le cumul annuel de la surface des locaux autorisés augmente ainsi de 8,7 % sur le trimestre dans la région (contre -0,9 % en France) et de 3,2 % sur un an (contre -6,5 % en France). Sur le trimestre, cette augmentation concerne tous les départements d’Occitanie sauf le Gard et les Pyrénées-Orientales.

Les surfaces de locaux commencés dans la région s’orientent également à la hausse (+2,4 % sur le trimestre et +1,5 % sur un an).

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Logements autorisés - Occitanie Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Occitanie Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 96,5 100,1 75,9 84,4
2ᵉ trim. 2018 90,6 97,3 73,6 89,2
3ᵉ trim. 2018 93,9 97,7 70,9 82,9
4ᵉ trim. 2018 102,6 92,9 67,5 88,0
1ᵉ trim. 2019 93,0 90,2 66,6 83,5
2ᵉ trim. 2019 95,7 95,1 70,1 80,3
3ᵉ trim. 2019 91,2 90,3 70,3 81,9
4ᵉ trim. 2019 93,9 102,7 68,8 84,3
1ᵉ trim. 2020 99,7 96,4 66,5 80,3
2ᵉ trim. 2020 68,0 58,9 54,0 68,7
3ᵉ trim. 2020 76,8 80,8 72,2 86,8
4ᵉ trim. 2020 93,9 94,5 74,0 81,9
1ᵉ trim. 2021 93,3 94,4 72,7 88,1
2ᵉ trim. 2021 99,4 98,3 73,9 88,0
3ᵉ trim. 2021 97,0 101,1 69,3 87,7
4ᵉ trim. 2021 98,3 98,7 75,3 89,6
1ᵉ trim. 2022 115,6 117,8 74,3 90,6
2ᵉ trim. 2022 98,9 110,2 70,4 83,2
3ᵉ trim. 2022 88,6 105,3 62,1 80,0
4ᵉ trim. 2022 79,8 75,7 59,7 83,3
1ᵉ trim. 2023 92,7 82,6 60,0 71,4
2ᵉ trim. 2023 79,5 79,5 52,9 64,9
3ᵉ trim. 2023 69,5 72,1 49,6 58,8
4ᵉ trim. 2023 85,5 75,6 43,9 58,2
1ᵉ trim. 2024 62,8 72,7 48,2 55,6
2ᵉ trim. 2024 73,5 68,8 45,9 59,2
  • Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

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  • Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Les créations d’entreprises se maintiennent à un niveau élevé

Au deuxième trimestre 2024, 25 600 créations d’entreprises sont enregistrées en Occitanie. Il s’y crée légèrement moins d’entreprises qu’au premier trimestre (-0,6 %), mais le nombre de ces créations reste historiquement élevé (+8,2 % par rapport au deuxième trimestre 2023). En France, la situation est analogue même si les créations fléchissent de manière un peu plus prononcée sur le trimestre (-1,1 %) (figure 9).

Le recours au micro-entrepreneuriat continue de maintenir le nombre de créations d’entreprises à un haut niveau en Occitanie (17 100 créations). Mais il marque le pas par rapport au trimestre précédent (-1,6 %), en particulier dans le secteur de l’information et de la communication ainsi que dans les services aux entreprises.

Les autres créations d’entreprises, dites classiques, repartent à la hausse au deuxième trimestre 2024 en Occitanie (+1,5 % par rapport au trimestre précédent), après avoir reculé au premier trimestre. Cette évolution est inverse de celle de la France où les créations reculent au deuxième trimestre (-2,3 %) après avoir progressé au premier trimestre (+2,8 %). Ce contraste est dû à une différence de dynamique des créations d’entreprises dans le commerce, le transport, l’hébergement et la restauration : en Occitanie, ces secteurs effectuent un rattrapage au cours du deuxième trimestre après une nette baisse au trimestre précédent.

Figure 9Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Occitanie hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Occitanie y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,4 99,1 103,2 103,6
2ᵉ trim. 2018 102,9 101,0 107,3 107,5
3ᵉ trim. 2018 101,2 99,1 106,3 107,9
4ᵉ trim. 2018 103,7 100,2 108,9 111,2
1ᵉ trim. 2019 109,6 107,0 123,1 122,3
2ᵉ trim. 2019 106,3 104,4 119,8 121,9
3ᵉ trim. 2019 110,6 104,6 127,2 124,5
4ᵉ trim. 2019 103,0 102,3 128,9 127,9
1ᵉ trim. 2020 96,5 97,0 118,7 120,0
2ᵉ trim. 2020 76,0 75,9 96,4 98,6
3ᵉ trim. 2020 115,1 114,7 153,3 152,4
4ᵉ trim. 2020 113,3 114,7 152,2 150,2
1ᵉ trim. 2021 116,6 116,5 153,4 152,8
2ᵉ trim. 2021 126,2 122,5 158,1 155,3
3ᵉ trim. 2021 113,1 115,1 148,6 145,1
4ᵉ trim. 2021 115,2 114,4 149,1 146,6
1ᵉ trim. 2022 119,1 117,4 151,9 151,6
2ᵉ trim. 2022 115,7 117,0 149,0 148,0
3ᵉ trim. 2022 115,5 119,1 148,5 153,0
4ᵉ trim. 2022 115,5 118,6 151,2 155,3
1ᵉ trim. 2023 104,8 105,4 144,3 143,2
2ᵉ trim. 2023 103,5 107,5 148,0 147,9
3ᵉ trim. 2023 107,5 110,5 154,2 156,1
4ᵉ trim. 2023 110,9 114,5 156,4 156,8
1ᵉ trim. 2024 109,5 117,8 161,2 165,6
2ᵉ trim. 2024 111,2 115,1 160,2 163,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les défaillances d’entreprises se stabilisent

Les défaillances d’entreprises se stabilisent au cours du deuxième trimestre 2024 en Occitanie. Ainsi fin juin 2024, le nombre de défaillances cumulées sur douze mois augmente de 0,6 % par rapport à fin mars 2024. Au niveau national, elles augmentent de 4,5 % sur cette période (figure 10). Par rapport à fin juin 2023, les défaillances sont en hausse de 22 % dans la région et de 26 % en France.

En Occitanie, le nombre de défaillances (5 500 en un an) est proche de son niveau pré-pandémique (-0,6 % par rapport à la moyenne 2010-2019).

Figure 10Défaillances d'entreprises

(indice base 100 en décembre 2017)
Défaillances d'entreprises ((indice base 100 en décembre 2017))
Période Occitanie France
déc. 2017 100,0 100,0
janv. 2018 98,8 99,1
févr. 2018 99,1 98,6
mars 2018 96,3 97,4
avr. 2018 96,2 97,6
mai 2018 94,8 96,7
juin 2018 94,1 96,7
juil. 2018 94,7 97,2
août 2018 94,0 97,7
sept. 2018 95,2 98,0
oct. 2018 94,7 99,0
nov. 2018 93,7 98,9
déc. 2018 94,2 99,0
janv. 2019 95,2 99,8
févr. 2019 94,8 99,7
mars 2019 94,3 99,3
avr. 2019 95,1 99,5
mai 2019 93,8 99,3
juin 2019 92,7 98,3
juil. 2019 93,4 98,3
août 2019 92,9 97,1
sept. 2019 91,2 96,3
oct. 2019 90,8 95,2
nov. 2019 90,5 94,3
déc. 2019 89,0 93,7
janv. 2020 86,0 91,5
févr. 2020 83,3 90,1
mars 2020 80,4 86,4
avr. 2020 75,1 80,8
mai 2020 72,1 76,0
juin 2020 70,1 73,5
juil. 2020 66,1 70,6
août 2020 65,5 69,7
sept. 2020 62,9 66,9
oct. 2020 58,6 63,3
nov. 2020 55,5 60,3
déc. 2020 52,8 57,2
janv. 2021 50,8 54,7
févr. 2021 48,3 51,6
mars 2021 48,0 51,4
avr. 2021 49,0 52,7
mai 2021 49,2 53,8
juin 2021 48,6 52,9
juil. 2021 47,4 51,5
août 2021 47,4 51,3
sept. 2021 45,6 50,4
oct. 2021 45,2 49,9
nov. 2021 44,9 49,9
déc. 2021 44,6 50,5
janv. 2022 46,0 51,5
févr. 2022 48,3 53,2
mars 2022 50,2 55,4
avr. 2022 52,4 57,5
mai 2022 54,6 59,3
juin 2022 56,8 61,4
juil. 2022 59,3 64,0
août 2022 61,0 65,2
sept. 2022 64,7 68,4
oct. 2022 67,8 71,1
nov. 2022 71,4 73,7
déc. 2022 74,0 75,6
janv. 2023 77,0 78,7
févr. 2023 79,8 81,0
mars 2023 82,4 84,0
avr. 2023 85,4 85,8
mai 2023 88,6 88,3
juin 2023 90,9 90,5
juil. 2023 94,1 92,4
août 2023 94,2 93,1
sept. 2023 95,5 94,9
oct. 2023 99,4 97,9
nov. 2023 101,6 100,7
déc. 2023 104,2 103,2
janv. 2024 106,8 105,1
févr. 2024 108,1 107,7
mars 2024 110,2 108,7
avr. 2024 110,7 110,7
mai 2024 110,6 112,2
juin 2024 110,9 113,6
  • Notes : Données mensuelles brutes au 23 août 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : Données mensuelles brutes au 23 août 2024, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 - Contexte international - La croissance américaine demeure solide, l’Allemagne reste engluée

Aux États-Unis, l’activité n’a pas faibli : le PIB a progressé de +0,7 % au printemps et l’acquis de croissance pour 2024 s’établit à +2,3 %. Dans la zone euro, la reprise à l’œuvre depuis début 2024 est portée par le commerce extérieur et masque toujours d’importantes disparités. L’activité en Espagne caracole (+0,8 % au printemps, soit un acquis de croissance pour 2024 de +2,4 %), tandis que l’économie allemande est à l’arrêt (-0,1 %, soit un acquis de croissance nul pour 2024). En Italie, la croissance demeure modérée (+0,2 %, soit un acquis de croissance pour 2024 de +0,6 %). L’inflation a nettement reflué à 2,2 % en août (après 2,6 % en juillet), ce qui alimente des gains de pouvoir d’achat dans tous les pays de la zone : les ménages restent toutefois attentistes et ces gains sont pour le moment largement épargnés.

Encadré 2 - Contexte national - L’activité continue de progresser, l’inflation poursuit sa décrue

L’activité économique française a progressé de +0,2 % au deuxième trimestre 2024. La demande intérieure est à l’arrêt pour le troisième trimestre consécutif : la consommation des ménages est restée atone, tandis que l’investissement a reculé, pour les entreprises comme pour les ménages. Les dépenses publiques constituent la seule source de dynamisme de la demande intérieure. Le commerce extérieur a, quant à lui, continué de soutenir l’activité. Au total, l’acquis de croissance pour 2024 à mi-année est de +0,9 %, pour l’essentiel porté par le commerce extérieur. L’élan serait faible au second semestre et la croissance atteindrait finalement +1,1 % en 2024. L’emploi a marqué le pas au deuxième trimestre (après +0,3 % en début d’année). Enfin, comme ailleurs en Europe, la désinflation se poursuit (l’inflation s’est établie à +1,8 % en août 2024 après +2,3 % en juillet).

Publication rédigée par :Séverine Bertrand, François Hild, Bruno Labaye, Noémie Morénillas (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Pour comprendre

Méthodologie de l'estimation de l'emploi salarié de la filière aéronautique et spatiale

Pour 2024, l’emploi salarié (hors intérim) de la filière aéronautique et spatiale est estimé à partir de l’enquête « filière aéronautique et spatiale dans le Grand Sud-Ouest » 2022 et de sources auxiliaires.

L’estimation est produite à partir des estimations trimestrielles d’emploi (Urssaf, Dares, Insee) pour les établissements des entreprises appartenant à la filière au 31/12/2022, dernière année d’enquête disponible, employant au moins un salarié dans la filière et toujours actifs au 30 juin 2024 (soit 88 % des établissements du périmètre de la filière telle qu’appréhendée au 31/12/2022).

Les évolutions dues aux cessations d’activité ou à d’éventuelles créations d’établissements ne sont pas prises en compte. L’hypothèse est donc faite que les effectifs de l’ensemble de la filière ont évolué de la même manière que ceux des établissements et des entreprises observés.

Emploi salarié

Créations d’entreprises

Nomenclature

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) Insee, « Au deuxième trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable ou en légère baisse dans toutes les régions », Informations Rapides no 242, septembre 2024.

(2) Données complémentaires par département, Insee - Tableau de bord Conjoncture : Occitanie, septembre 2024.

(3) « Point de conjoncture du 9 septembre 2024 », Insee, septembre 2024.

(4) « Dans un contexte inflationniste et de tensions géopolitiques, la croissance fléchit en Occitanie mais moins qu’au niveau national », Insee Occitanie, Bilan économique 2023, juin 2024.