Insee
Insee Conjoncture Guyane · Septembre 2024 · n° 31
Insee Conjoncture GuyaneAu deuxième trimestre 2024, la création d’emplois salariés marque une pause en Guyane Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2024

Eric Mével, Valentine Chièze Devivier (Insee)

En Guyane, au deuxième trimestre 2024, la création d'emplois salariés ainsi que le recours à l'intérim se stabilisent. Les inscriptions à France Travail poursuivent leur augmentation. Le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) demeure élevé à 19,1 % de la population active. Les établissements hôteliers enregistrent une baisse significative de leur fréquentation ce trimestre. En revanche, le nombre de créations d'entreprises augmente, portées par les entreprises dites classiques.

Insee Conjoncture Guyane
No 31
Paru le :Paru le26/09/2024

Les créations d'emplois salariés se stabilisent, après huit trimestres consécutifs de hausse

En Guyane, le nombre d’emplois salariés s’établit à 74 140 au deuxième trimestre 2024. Les effectifs salariés restent stables par rapport au trimestre précédent. Cette stabilité intervient après huit trimestres consécutifs de hausse. Le nombre d’emplois salariés dans le secteur public augmente par rapport au premier trimestre (+0,2 %) (figure 1).

Avec 1 460 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 2,0 % à celui du deuxième trimestre 2023. En France (hors Mayotte), les effectifs salariés sont également stables au deuxième trimestre 2024 et progressent de 0,5 % sur un an.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,3 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 102,1 100,2 101,6 100,4
3ᵉ trim. 2018 101,6 100,3 101,0 100,6
4ᵉ trim. 2018 102,8 100,6 101,5 100,9
1ᵉ trim. 2019 104,1 101,2 103,1 101,7
2ᵉ trim. 2019 105,1 101,4 104,3 101,9
3ᵉ trim. 2019 105,5 101,7 104,7 102,2
4ᵉ trim. 2019 106,6 102,1 106,0 102,7
1ᵉ trim. 2020 105,5 100,2 103,6 100,2
2ᵉ trim. 2020 104,8 99,6 103,1 99,9
3ᵉ trim. 2020 106,6 101,7 105,0 102,1
4ᵉ trim. 2020 108,6 101,8 108,2 102,2
1ᵉ trim. 2021 110,6 102,5 111,1 103,1
2ᵉ trim. 2021 112,1 103,6 112,2 104,4
3ᵉ trim. 2021 114,3 104,5 115,4 105,5
4ᵉ trim. 2021 115,5 105,1 116,6 106,3
1ᵉ trim. 2022 116,0 105,5 117,1 106,8
2ᵉ trim. 2022 117,3 105,7 118,8 107,1
3ᵉ trim. 2022 117,0 106,0 117,9 107,4
4ᵉ trim. 2022 117,9 106,4 119,8 107,9
1ᵉ trim. 2023 118,8 106,5 120,6 108,0
2ᵉ trim. 2023 119,8 106,8 121,4 108,3
3ᵉ trim. 2023 120,3 107,0 121,7 108,5
4ᵉ trim. 2023 121,3 107,1 122,3 108,4
1ᵉ trim. 2024 122,0 107,4 123,4 108,7
2ᵉ trim. 2024 122,2 107,3 123,6 108,6
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur l'emploi

Les Estimations trimestrielles d’emploi ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi définitives de 2022, qui ont été publiées en juillet 2024. Cela conduit à légèrement abaisser le niveau de l’emploi salarié privé à partir de 2022, et à légèrement rehausser celui du public, par rapport aux estimations précédentes. En conséquence, les Estimations trimestrielles d’emploi sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement.

L'emploi salarié augmente dans le tertiaire non marchand et baisse dans la construction

Les effectifs salariés dans le tertiaire non marchand augmentent de 0,2 % au deuxième trimestre 2024. Le secteur emploie désormais 38 600 salariés, soit 70 de plus qu'au trimestre précédent. Dans l’industrie, l'emploi salarié augmente également (+0,4 %) pour atteindre 5 000 emplois (figure 2).

A contrario, l’emploi salarié diminue de 0,7 % dans la construction. Le secteur emploie désormais 4 700 salariés. Les effectifs salariés dans le tertiaire marchand (hors intérim) restent stables ce trimestre avec 25 400 salariés.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 102,1 102,2 101,3 101,0
2ᵉ trim. 2018 102,6 102,2 102,1 101,7
3ᵉ trim. 2018 101,7 101,1 101,8 101,7
4ᵉ trim. 2018 101,0 102,0 102,7 103,5
1ᵉ trim. 2019 104,2 104,2 103,3 105,0
2ᵉ trim. 2019 106,5 105,6 104,2 105,8
3ᵉ trim. 2019 111,2 107,2 103,3 106,4
4ᵉ trim. 2019 113,5 107,0 104,5 107,6
1ᵉ trim. 2020 113,2 106,5 102,8 108,3
2ᵉ trim. 2020 114,8 106,1 101,2 107,3
3ᵉ trim. 2020 115,6 106,7 102,3 109,1
4ᵉ trim. 2020 116,9 107,3 106,2 109,7
1ᵉ trim. 2021 119,7 109,3 108,8 111,1
2ᵉ trim. 2021 121,5 112,0 108,9 113,3
3ᵉ trim. 2021 126,0 111,7 112,2 114,5
4ᵉ trim. 2021 129,3 111,5 113,4 115,8
1ᵉ trim. 2022 130,7 113,7 113,9 116,5
2ᵉ trim. 2022 131,7 113,8 115,3 117,6
3ᵉ trim. 2022 130,2 114,1 114,8 117,6
4ᵉ trim. 2022 134,3 114,5 116,3 117,5
1ᵉ trim. 2023 137,0 116,0 116,5 118,8
2ᵉ trim. 2023 141,9 116,0 116,6 119,9
3ᵉ trim. 2023 141,6 115,7 116,8 120,9
4ᵉ trim. 2023 141,7 116,8 116,9 122,5
1ᵉ trim. 2024 146,0 117,5 117,4 122,9
2ᵉ trim. 2024 144,9 118,0 117,5 123,1
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : Emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le recours à l'intérim se stabilise

L’emploi intérimaire stagne au deuxième trimestre 2024. Le secteur emploie 2 120 personnes en Guyane et progresse sur un an (+0,4 %) (figure 3).

En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,2 % par rapport au premier trimestre 2024 et de 6,4 % sur un an.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,9 100,9
2ᵉ trim. 2018 107,2 99,8
3ᵉ trim. 2018 101,2 99,7
4ᵉ trim. 2018 97,0 96,4
1ᵉ trim. 2019 98,0 100,1
2ᵉ trim. 2019 99,5 99,8
3ᵉ trim. 2019 102,0 99,2
4ᵉ trim. 2019 100,5 96,5
1ᵉ trim. 2020 69,4 59,5
2ᵉ trim. 2020 81,6 73,0
3ᵉ trim. 2020 92,8 88,7
4ᵉ trim. 2020 103,7 91,1
1ᵉ trim. 2021 112,1 93,6
2ᵉ trim. 2021 113,2 97,2
3ᵉ trim. 2021 120,3 98,0
4ᵉ trim. 2021 117,4 102,1
1ᵉ trim. 2022 109,4 100,7
2ᵉ trim. 2022 115,2 99,4
3ᵉ trim. 2022 112,1 100,8
4ᵉ trim. 2022 118,4 100,8
1ᵉ trim. 2023 117,5 98,4
2ᵉ trim. 2023 119,3 97,9
3ᵉ trim. 2023 119,0 95,7
4ᵉ trim. 2023 119,4 94,2
1ᵉ trim. 2024 119,8 93,7
2ᵉ trim. 2024 119,8 91,7
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage s’établit à 19,1 % de la population active

Au deuxième trimestre 2024, le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) est estimé à 19,1 % de la population active en Guyane. Le taux de chômage lissé augmente de nouveau ce trimestre (+1,1 point) après une augmentation de 3,4 points sur les quatre derniers trimestres (figure 4).

En France (hors Mayotte), le taux de chômage s’établit à 7,3 % de la population active ce trimestre.

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Période Guyane Taux de chômage « lissé » - Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 20,4 20,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 18,6 19,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 19,3 18,9 9,1
3ᵉ trim. 2018 19,1 18,6 8,9
4ᵉ trim. 2018 19,0 18,9 8,8
1ᵉ trim. 2019 17,4 19,5 8,8
2ᵉ trim. 2019 20,6 19,7 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,0 19,5 8,3
4ᵉ trim. 2019 19,4 18,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 16,4 17,6 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,8 16,5 7,1
3ᵉ trim. 2020 18,8 15,6 9,0
4ᵉ trim. 2020 20,4 14,9 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,3 14,4 8,2
2ᵉ trim. 2021 12,9 13,9 7,9
3ᵉ trim. 2021 16,4 13,6 7,9
4ᵉ trim. 2021 13,5 13,4 7,4
1ᵉ trim. 2022 15,3 13,3 7,4
2ᵉ trim. 2022 13,1 13,3 7,4
3ᵉ trim. 2022 13,6 13,2 7,3
4ᵉ trim. 2022 10,9 13,1 7,1
1ᵉ trim. 2023 13,3 13,0 7,1
2ᵉ trim. 2023 13,5 13,3 7,2
3ᵉ trim. 2023 12,2 14,0 7,4
4ᵉ trim. 2023 16,4 15,0 7,5
1ᵉ trim. 2024 16,2 16,4 7,5
2ᵉ trim. 2024 19,1 17,5 7,3
  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : Dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Les inscriptions à France Travail poursuivent leur augmentation

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail et tenus de rechercher un emploi (catégories A, B, C) continue d’augmenter, mais moins fortement qu’au trimestre précédent (+1,6 % après +2,8 %). Le nombre de personnes inscrites à France Travail s’établit à 26 750 ce trimestre. Parmi elles, 21 910 sont sans emploi (catégorie A) et 4 840 exercent une activité réduite (catégories B et C). Sur un an, les inscriptions augmentent de 9,0 % (figure 5). Cette hausse des inscriptions à France Travail peut s'expliquer par la poursuite de l'arrivée, sur le marché du travail, de jeunes, notamment dans l'Ouest guyanais.

La hausse du nombre de demandeurs d’emploi est plus marquée chez les femmes (+2,6 %) que chez les hommes (+0,3 %). Elle concerne d'abord les 25 à 49 ans (+2,2 %) suivis par les 50 ans et plus (+1,4 %). En revanche, le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans reste stable. La demande d’emploi de longue durée augmente également sur le trimestre (+0,8 %). Celle-ci continue de représenter 24,0 % des demandeurs d’emploi.

En France (hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi baisse de 0,2 % sur le trimestre et augmente de 0,8 % sur un an.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,8 100,2
2ᵉ trim. 2018 101,2 100,2
3ᵉ trim. 2018 101,8 100,0
4ᵉ trim. 2018 100,7 99,9
1ᵉ trim. 2019 101,7 99,9
2ᵉ trim. 2019 99,1 99,1
3ᵉ trim. 2019 96,8 98,0
4ᵉ trim. 2019 95,0 97,0
1ᵉ trim. 2020 93,5 97,0
2ᵉ trim. 2020 94,1 102,9
3ᵉ trim. 2020 96,6 102,2
4ᵉ trim. 2020 93,3 101,5
1ᵉ trim. 2021 93,4 101,6
2ᵉ trim. 2021 93,6 100,7
3ᵉ trim. 2021 93,2 98,4
4ᵉ trim. 2021 94,4 95,7
1ᵉ trim. 2022 94,4 93,3
2ᵉ trim. 2022 94,6 91,9
3ᵉ trim. 2022 96,2 91,5
4ᵉ trim. 2022 95,2 90,7
1ᵉ trim. 2023 96,4 90,5
2ᵉ trim. 2023 96,1 90,1
3ᵉ trim. 2023 96,8 90,3
4ᵉ trim. 2023 100,3 91,0
1ᵉ trim. 2024 103,1 91,0
2ᵉ trim. 2024 104,7 90,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.
Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones, portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France Travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin juin 2024, cette expérimentation concerne environ 34 000 personnes, dont 23 000 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

La baisse de la fréquentation hôtelière s'intensifie

Au deuxième trimestre 2024, les hôtels de Guyane enregistrent 94 500 nuitées, soit une baisse de 10,5 % comparée au même trimestre de l’année précédente (après -2,4 % au premier trimestre 2024). Cette baisse s’explique principalement par le repli de la fréquentation de la clientèle française (figure 6).

Ainsi, les nuitées des touristes en provenance de la France diminuent de 9,6 % ce trimestre pour s’établir à 87 400 nuitées. Cette clientèle représente 92,6 % de la fréquentation dans l’hôtellerie guyanaise.

De même, le nombre de nuitées de la clientèle en provenance de l’étranger diminue de 19,8 % pour s’établir à 7 100 nuitées. La fréquentation étrangère est affectée par la baisse de la clientèle venue d’Europe. En effet, le nombre de nuitées européennes recule de 36,9 % et représente désormais 62,2 % de la fréquentation étrangère. À l'inverse, la fréquentation de la clientèle d’Amérique progresse de 73,0 %.

Ce trimestre, la durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie diminue à 2,2 jours sur un an (-0,2 jour). Le taux d’occupation des établissements baisse à 48,7 % (-6,7 points). La clientèle d’affaires, qui représente 70,7 % des nuitées, est en recul (-17,7 %). À l'inverse, la clientèle de loisirs augmente de 13,6 %.

Figure 6Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

(en %)
Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente ((en %))
Période Guyane France
janv. 2023 21,3 42,0
févr. 2023 10,5 16,4
mars 2023 41,8 6,9
avr. 2023 2,6 8,3
mai 2023 14,8 5,5
juin 2023 9,3 1,4
juil. 2023 5,0 -5,4
août 2023 8,8 -5,5
sept. 2023 25,9 1,7
oct. 2023 -17,7 -3,6
nov. 2023 -8,1 -2,8
déc. 2023 -18,7 -3,3
janv. 2024 1,4 -2,5
févr. 2024 -11,9 -1,7
mars 2024 3,3 6,9
avr. 2024 -24,4 -8,9
mai 2024 -8,9 -0,5
juin 2024 1,2 -4,7
juil. 2024 -9,8 -5,8
  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 6Évolution du nombre de nuitées totales dans les hôtels par rapport au même mois de l'année précédente

  • Notes : Le dernier mois est provisoire. Données mensuelles brutes.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

La création d'entreprises dites classiques est dynamique

Au deuxième trimestre 2024, le nombre de créations d'entreprises augmente de 0,3 % pour atteindre 900 créations, après une baisse de 3,6 % le trimestre précédent. Cette hausse est principalement portée par les entreprises classiques dont les immatriculations augmentent de 2,6 %. Celles-ci représentent 48,6 % des créations d'entreprises ce trimestre. En revanche, la création d'entreprises sous le régime des micro-entrepreneurs diminue (-1,7 %). Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises augmente de 10,0 % (figure 7).

La création d'entreprises est particulièrement dynamique dans l'industrie (+38,1 %) et la construction (+25,6 %). Cependant, cette hausse est contrebalancée par des baisses dans d'autres secteurs : le nombre de nouvelles entreprises diminue dans le secteur regroupant le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration (-8,1 %), ainsi que dans les services (-4,3 %).

Sur un an, le nombre de nouvelles entreprises augmente de 10,5 % du fait de la hausse simultanée des créations d’entreprises classiques (+14,9 %) et de celles sous le régime des micro-entrepreneurs (+6,7 %). Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises augmente également sur la même période (+10,8 %).

Le nombre de défaillances d’entreprises des douze derniers mois est de 50 au deuxième trimestre 2024, en baisse de 25,4 % par rapport à l'année précédente.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Période Guyane hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Guyane y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 116,4 99,1 116,2 103,6
2ᵉ trim. 2018 111,5 101,0 111,7 107,5
3ᵉ trim. 2018 109,9 99,1 110,5 107,9
4ᵉ trim. 2018 117,2 100,2 108,1 111,2
1ᵉ trim. 2019 134,4 107,0 126,0 122,3
2ᵉ trim. 2019 126,3 104,4 118,9 121,9
3ᵉ trim. 2019 112,2 104,6 113,8 124,5
4ᵉ trim. 2019 103,8 102,3 109,5 127,9
1ᵉ trim. 2020 93,5 97,0 98,8 120,0
2ᵉ trim. 2020 82,1 75,9 93,6 98,6
3ᵉ trim. 2020 127,5 114,7 143,2 152,4
4ᵉ trim. 2020 135,9 114,7 142,7 150,2
1ᵉ trim. 2021 148,5 116,5 175,4 152,8
2ᵉ trim. 2021 164,5 122,5 177,1 155,3
3ᵉ trim. 2021 154,6 115,1 176,8 145,1
4ᵉ trim. 2021 142,0 114,4 177,6 146,6
1ᵉ trim. 2022 142,4 117,4 177,1 151,6
2ᵉ trim. 2022 156,5 117,0 198,8 148,0
3ᵉ trim. 2022 140,5 119,1 179,5 153,0
4ᵉ trim. 2022 137,8 118,6 171,1 155,3
1ᵉ trim. 2023 150,4 105,4 180,9 143,2
2ᵉ trim. 2023 146,2 107,5 195,5 147,9
3ᵉ trim. 2023 153,8 110,5 202,6 156,1
4ᵉ trim. 2023 177,5 114,5 223,4 156,8
1ᵉ trim. 2024 163,7 117,8 215,3 165,6
2ᵉ trim. 2024 167,9 115,1 216,0 163,8
  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : Données CVS-CJO.
  • Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Encadré 1 - Contexte international - La croissance américaine demeure solide, l’Allemagne reste engluée

Aux États-Unis, l’activité n’a pas faibli : le PIB a progressé de +0,7 % au printemps et l’acquis de croissance pour 2024 s’établit à +2,3 %. Dans la zone euro, la reprise à l’œuvre depuis début 2024 est portée par le commerce extérieur et masque toujours d’importantes disparités. L’activité en Espagne caracole (+0,8 % au printemps, soit un acquis de croissance pour 2024 de +2,4 %), tandis que l’économie allemande est à l’arrêt (-0,1 %, soit un acquis de croissance nul pour 2024). En Italie, la croissance demeure modérée (+0,2 %, soit un acquis de croissance pour 2024 de +0,6 %). L’inflation a nettement reflué à 2,2 % en août (après 2,6 % en juillet), ce qui alimente des gains de pouvoir d’achat dans tous les pays de la zone : les ménages restent toutefois attentistes et ces gains sont pour le moment largement épargnés.

Encadré 2 - Contexte national - L’activité continue de progresser, l’inflation poursuit sa décrue

L’activité économique française a progressé de +0,2 % au deuxième trimestre 2024. La demande intérieure est à l’arrêt pour le troisième trimestre consécutif : la consommation des ménages est restée atone, tandis que l’investissement a reculé, pour les entreprises comme pour les ménages. Les dépenses publiques constituent la seule source de dynamisme de la demande intérieure. Le commerce extérieur a, quant à lui, continué de soutenir l’activité. Au total, l’acquis de croissance pour 2024 à mi-année est de +0,9 %, pour l’essentiel porté par le commerce extérieur. L’élan serait faible au second semestre et la croissance atteindrait finalement +1,1 % en 2024. L’emploi a marqué le pas au deuxième trimestre (après +0,3 % en début d’année). Enfin, comme ailleurs en Europe, la désinflation se poursuit (l’inflation s’est établie à +1,8 % en août 2024 après +2,3 % en juillet).

Publication rédigée par :Eric Mével, Valentine Chièze Devivier (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus