Insee Conjoncture Centre-Val de Loire ·
Septembre 2024 · n° 51Pénalisé par l’intérim, l’emploi salarié se contracte Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2024
Au deuxième trimestre 2024, l’activité de l’économie française croît légèrement avec une consommation des ménages qui se redresse faiblement et malgré un investissement privé en repli. En Centre‑Val de Loire, l’activité est presque stable. Si le volume d’heures rémunérées est quasi stable par rapport à l’année précédente, le niveau de l’emploi salarié se dégrade. L’emploi salarié est pénalisé par le recul de l’emploi intérimaire dans tous les départements de la région excepté l’Indre. La diminution des effectifs salariés est plus importante dans le Loir‑et‑Cher et le Cher. Le taux de chômage est stable en dessous du niveau national. Le nombre de demandeurs d’emploi diminue par rapport au trimestre précédent, en particulier parmi les moins de 25 ans. Les créations d’entreprises, sous le statut du micro-entrepreneur ou classiques, ainsi que les défaillances d’entreprises, sont en hausse ce trimestre. Le nombre de logements autorisés progresse dans la région, mais diminue en France hors Mayotte. La fréquentation hôtelière est en retrait, marquée par une moindre affluence à la fois des clientèles résidentes et non‑résidentes.
- Un nombre d’heures rémunérées quasi stable par rapport à l’année précédente
- Avertissements
- Baisse inédite de l’emploi salarié depuis 2020
- Stabilité du taux de chômage au deuxième trimestre 2024
- Un nombre de demandeurs d’emploi en baisse, en particulier chez les moins de 25 ans
- Le nombre de créations d’entreprises continue de progresser
- Le nombre de défaillances d’entreprises augmente
- Demandes et constructions de logements en hausse
- La fréquentation hôtelière est inférieure à celle de l’an dernier
- Encadré 1 - Contexte international - La croissance américaine demeure solide, l’Allemagne reste engluée
- Encadré 2 - Contexte national - L’activité continue de progresser, l’inflation poursuit sa décrue
Un nombre d’heures rémunérées quasi stable par rapport à l’année précédente
Le nombre d’heures rémunérées mesure la variation de l’activité économique. Cet indicateur reflète les évolutions de l’activité des entreprises afin de répondre aux fluctuations de la demande et des coûts de production. Les variations du volume d’heures rémunérées résultent de la modulation du nombre d’heures de travail des salariés en emploi en tirant parti des mécanismes permettant une organisation du travail plus souple et des mouvements de salariés (embauches, licenciements). Dans la région, le nombre global d’heures rémunérées est quasi stable sur l’ensemble du deuxième trimestre 2024 par rapport à celui de l’année précédente.
En France, le PIB progresse légèrement au deuxième trimestre 2024 (+0,2 %). L’activité économique du Centre‑Val de Loire, mesurée par le volume d’heures rémunérées des salariés, est quasi stable (-0,1 %) par rapport à sa valeur au deuxième trimestre de l’année précédente. Le nombre d’heures rémunérées est supérieur en avril (+1,3 %) par rapport au même mois un an plus tôt puis inférieur en mai (-0,5 %) et en juin (-1,1 %). À l’opposé, il augmente de 0,4 % en France hors Mayotte. Dans la région, l’activité recule dans le Loiret et le Loir‑et‑Cher (respectivement -1,0 % et -0,5 %).
Au deuxième trimestre 2024, le volume d’heures rémunérées est moins important qu’un an auparavant dans la construction (-3,3 %) et l’industrie (-0,4 %). L’activité croît dans les secteurs des services non marchands (+1,3 %) et dans une moindre mesure des services marchands (+0,2 %). Les services principalement marchands contribuent à la baisse de l’activité en juin après deux mois de contribution à la hausse (figure 1).
tableauFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire
Période | Industrie | Construction | Services principalement marchands | Services principalement non marchands | Évolution totale |
---|---|---|---|---|---|
janv. 2023 | 1,0 | 0,0 | 1,6 | 0,5 | 3,1 |
févr. 2023 | 0,5 | 0,0 | 0,7 | 0,4 | 1,7 |
mars 2023 | 0,4 | 0,0 | 0,6 | 0,3 | 1,3 |
avr. 2023 | 0,2 | -0,1 | 0,7 | 0,2 | 0,9 |
mai 2023 | 0,6 | -0,2 | 0,7 | 0,2 | 1,4 |
juin 2023 | 0,3 | 0,0 | 0,7 | 0,2 | 1,3 |
juil. 2023 | 0,3 | 0,0 | 0,7 | 0,2 | 1,2 |
août 2023 | 0,0 | -0,1 | 0,4 | 0,2 | 0,5 |
sept. 2023 | -0,3 | -0,1 | 0,1 | 0,1 | -0,2 |
oct. 2023 | 0,1 | 0,0 | 0,4 | 0,2 | 0,8 |
nov. 2023 | -0,1 | -0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,1 |
déc. 2023 | -0,3 | 0,3 | -0,2 | 0,1 | -0,1 |
janv. 2024 | -0,1 | -0,4 | 0,5 | 0,2 | 0,2 |
févr. 2024 | -0,1 | -0,2 | 0,1 | 0,1 | -0,1 |
mars 2024 | -0,5 | -0,5 | -0,3 | 0,0 | -1,3 |
avr. 2024 | 0,5 | -0,1 | 0,6 | 0,3 | 1,3 |
mai 2024 | -0,4 | -0,5 | 0,2 | 0,2 | -0,5 |
juin 2024 | -0,4 | -0,4 | -0,3 | 0,0 | -1,1 |
juil. 2024 | -0,1 | -0,1 | 0,0 | 0,1 | -0,2 |
- Note : Ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Champ : Secteur privé hors secteur agricole.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 1 – Contributions sectorielles mensuelles à l'évolution des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Centre-Val de Loire
Avertissements
Les Estimations trimestrielles d’emploi ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi définitives de 2022, qui ont été publiées en juillet 2024. Cela conduit à légèrement abaisser le niveau de l’emploi salarié privé à partir de 2022, et à légèrement rehausser celui du public, par rapport aux estimations précédentes. En conséquence, les Estimations trimestrielles d’emploi sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement.
Baisse inédite de l’emploi salarié depuis 2020
L’emploi salarié est estimé grâce aux déclarations de données sociales des employeurs et des travailleurs indépendants. L’analyse de l’emploi salarié porte sur son évolution globale et sectorielle. Au deuxième trimestre 2024, les tensions de recrutement continuent à se relâcher [Banque de France, juin 2024 ; pour en savoir plus (4)]. Dans la région, un tiers des entreprises font face à des difficultés de recrutement en juillet 2024 [Banque de France, septembre 2024 ; pour en savoir plus (5)]. En France métropolitaine, moins d’une entreprise industrielle sur deux déclare rencontrer des difficultés de recrutement début juillet 2024, situation inédite depuis trois ans. Les difficultés de recrutement refluent également dans le secteur de la construction, mais concernent encore un nombre élevé d’entreprises (sept sur dix en France métropolitaine). Ce constat intervient dans un contexte dans lequel les besoins en main-d’œuvre diminuent en raison d’une demande adressée insuffisante. Les entreprises industrielles et tertiaires sont dorénavant davantage confrontées à des difficultés de demande qu’à des contraintes de recrutement [DARES, août 2024 ; pour en savoir plus (6)]. Dans la région, les effectifs salariés diminuent, en particulier parmi l’emploi intérimaire et dans les secteurs de l’agriculture et de la construction.
Au deuxième trimestre 2024, l’emploi salarié diminue en Centre‑Val de Loire (-0,3 %) (figure 2). Il avait augmenté presque sans interruption depuis le deuxième trimestre 2020. Les effectifs salariés sont stables sur le territoire français hors Mayotte. L’emploi salarié est en baisse dans les secteurs de l’agriculture (-5,0 %) et de la construction (-0,5 %) (figure 3). Les conditions météorologiques défavorables depuis l’automne 2023 pourraient expliquer la baisse de l’emploi salarié agricole [Agreste, juin 2024 ; pour en savoir plus (7)]. Le secteur de la construction continue de faire face à des difficultés causées par une baisse de la demande de logements ainsi qu’à des problèmes d’approvisionnement et de coût des matériaux. Les effectifs sont en baisse pour le sixième trimestre consécutif dans ce secteur. L’emploi salarié est stable dans les secteurs de l’industrie, des services non-marchands et dans les services marchands hors intérim. Dans ce dernier secteur, les effectifs sont en recul (-0,5 %) dans le commerce.
Les effectifs intérimaires reculent de 4,8 % par rapport au trimestre précédent (figure 4). Leur diminution contribue pour plus de la moitié à la baisse de l’emploi salarié dans la région. En France hors Mayotte, l’emploi intérimaire est en retrait mais dans une moindre mesure (-2,2 %). Au niveau national, il est en baisse dans les secteurs de l’industrie (-3,1 %), de la construction (-3,0 %) et du tertiaire en particulier dans le commerce (-4,9 %) [DARES, août 2024 ; pour en savoir plus (8)]. À l’exception de l’Indre, les effectifs intérimaires sont en baisse dans chaque département de la région. Le recul est plus accentué dans le Loir‑et‑Cher et le Loiret (respectivement -6,7 % et -6,6 %).
Au deuxième trimestre 2024, les effectifs salariés décroissent dans chaque département. La baisse est la plus marquée dans le Loir‑et‑Cher (-0,7 %) et le Cher (-0,4 %) (figure 5). Dans le Loir‑et‑Cher, l’emploi intérimaire ainsi que les secteurs des services marchands hors intérim (-0,7 %) et non marchands (-0,5 %) pénalisent les effectifs salariés. Dans le Cher, la diminution de l’emploi salarié est principalement due à l’intérim (-2,3 %), au secteur tertiaire marchand (-0,6 %) et à l’industrie (-0,4 %).
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
Période | Emploi salarié total - Centre-Val de Loire | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire | Emploi salarié privé - France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 99,9 | 100,2 | 99,8 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 99,9 | 100,2 | 99,9 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2018 | 99,6 | 100,3 | 99,7 | 100,6 |
4ᵉ trim. 2018 | 99,6 | 100,6 | 99,8 | 100,9 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,2 | 101,2 | 100,4 | 101,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,3 | 101,4 | 100,5 | 101,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 100,2 | 101,7 | 100,6 | 102,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 100,6 | 102,1 | 100,9 | 102,7 |
1ᵉ trim. 2020 | 98,4 | 100,2 | 98,2 | 100,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 98,2 | 99,6 | 98,1 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 100,0 | 101,7 | 100,1 | 102,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 100,3 | 101,8 | 100,4 | 102,2 |
1ᵉ trim. 2021 | 100,7 | 102,5 | 101,0 | 103,1 |
2ᵉ trim. 2021 | 101,6 | 103,6 | 102,1 | 104,4 |
3ᵉ trim. 2021 | 102,2 | 104,5 | 102,7 | 105,5 |
4ᵉ trim. 2021 | 102,3 | 105,1 | 103,0 | 106,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 102,6 | 105,5 | 103,3 | 106,8 |
2ᵉ trim. 2022 | 102,7 | 105,7 | 103,3 | 107,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 102,8 | 106,0 | 103,5 | 107,4 |
4ᵉ trim. 2022 | 103,0 | 106,4 | 103,8 | 107,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 103,0 | 106,5 | 103,8 | 108,0 |
2ᵉ trim. 2023 | 103,3 | 106,8 | 104,0 | 108,3 |
3ᵉ trim. 2023 | 103,4 | 107,0 | 104,2 | 108,5 |
4ᵉ trim. 2023 | 103,3 | 107,1 | 104,0 | 108,4 |
1ᵉ trim. 2024 | 103,4 | 107,4 | 104,0 | 108,7 |
2ᵉ trim. 2024 | 103,1 | 107,3 | 103,6 | 108,6 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire
Période | Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 99,9 | 99,6 | 100,2 | 100,0 |
2ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 99,8 | 100,4 | 99,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,4 | 99,5 | 100,4 | 99,2 |
4ᵉ trim. 2018 | 100,1 | 99,8 | 100,8 | 99,2 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,7 | 100,4 | 101,4 | 99,2 |
2ᵉ trim. 2019 | 101,2 | 100,5 | 101,3 | 99,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 102,0 | 100,4 | 101,2 | 98,8 |
4ᵉ trim. 2019 | 102,8 | 100,3 | 102,4 | 99,3 |
1ᵉ trim. 2020 | 102,5 | 99,8 | 101,3 | 99,0 |
2ᵉ trim. 2020 | 103,3 | 99,1 | 100,2 | 98,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 104,6 | 98,7 | 102,1 | 99,3 |
4ᵉ trim. 2020 | 105,3 | 98,4 | 101,9 | 99,6 |
1ᵉ trim. 2021 | 106,7 | 98,3 | 102,6 | 99,6 |
2ᵉ trim. 2021 | 107,2 | 98,2 | 104,0 | 99,6 |
3ᵉ trim. 2021 | 108,2 | 98,3 | 105,1 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 108,6 | 98,6 | 105,8 | 99,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 108,9 | 98,4 | 106,2 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2022 | 108,7 | 98,5 | 106,3 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2022 | 108,6 | 98,8 | 106,5 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 108,6 | 99,2 | 106,7 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2023 | 108,3 | 99,2 | 107,1 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 108,1 | 99,5 | 107,2 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2023 | 107,8 | 99,9 | 107,5 | 100,6 |
4ᵉ trim. 2023 | 107,3 | 100,0 | 107,5 | 100,7 |
1ᵉ trim. 2024 | 106,4 | 100,4 | 107,5 | 101,1 |
2ᵉ trim. 2024 | 105,9 | 100,5 | 107,4 | 101,1 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire
tableauFigure 4 – Évolution de l'emploi intérimaire
Période | Centre-Val de Loire | France hors Mayotte |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 98,8 | 100,9 |
2ᵉ trim. 2018 | 97,7 | 99,8 |
3ᵉ trim. 2018 | 96,0 | 99,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 91,3 | 96,4 |
1ᵉ trim. 2019 | 94,1 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2019 | 94,9 | 99,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 94,0 | 99,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 90,7 | 96,5 |
1ᵉ trim. 2020 | 55,3 | 59,5 |
2ᵉ trim. 2020 | 67,8 | 73,0 |
3ᵉ trim. 2020 | 84,8 | 88,7 |
4ᵉ trim. 2020 | 87,9 | 91,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 88,7 | 93,6 |
2ᵉ trim. 2021 | 95,6 | 97,2 |
3ᵉ trim. 2021 | 92,8 | 98,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 95,0 | 102,1 |
1ᵉ trim. 2022 | 94,5 | 100,7 |
2ᵉ trim. 2022 | 93,1 | 99,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 95,6 | 100,8 |
4ᵉ trim. 2022 | 96,6 | 100,8 |
1ᵉ trim. 2023 | 93,8 | 98,4 |
2ᵉ trim. 2023 | 94,1 | 97,9 |
3ᵉ trim. 2023 | 90,9 | 95,7 |
4ᵉ trim. 2023 | 88,5 | 94,2 |
1ᵉ trim. 2024 | 89,1 | 93,7 |
2ᵉ trim. 2024 | 84,8 | 91,7 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution de l'emploi intérimaire
tableauFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié total par département
Zonage | 1ᵉ trim. 2024 | 2ᵉ trim. 2024 |
---|---|---|
Cher | 0,0 | -0,4 |
Eure-et-Loir | 0,2 | -0,2 |
Indre | 0,1 | -0,2 |
Indre-et-Loire | 0,0 | -0,2 |
Loir-et-Cher | 0,5 | -0,7 |
Loiret | 0,1 | -0,3 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : Emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution de l'emploi salarié total par département
Stabilité du taux de chômage au deuxième trimestre 2024
Le taux de chômage mesure la proportion parmi la population active des personnes sans emploi, qui cherchent activement un emploi et sont disponibles pour en occuper un. Le plein emploi ne correspond pas à une situation d’absence de chômage, car un chômage d’adaptation (aussi appelé frictionnel) est indispensable à la transition entre deux emplois. En Centre‑Val de Loire, le taux de chômage augmente légèrement tout au long de l’année 2023 (figure 6). Il se stabilise à 6,9 % aux deux premiers trimestres de 2024. Il reste à un niveau bas par rapport aux années précédentes : il est inférieur de 2,8 points par rapport au courant de l’année 2015 et de 1,3 point par rapport au troisième trimestre 2020, durant la crise sanitaire. Il est inférieur de 0,4 point au taux de chômage national, en baisse de 0,2 point sur un trimestre.
tableauFigure 6 – Taux de chômage
Période | Centre-Val de Loire | France hors Mayotte |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 8,4 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 8,7 | 9,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 8,5 | 8,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 8,3 | 8,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 8,3 | 8,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 8,0 | 8,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 7,8 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 7,4 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 6,9 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 8,2 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 7,2 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 7,4 | 8,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 7,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 7,2 | 7,9 |
4ᵉ trim. 2021 | 6,7 | 7,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 6,8 | 7,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 6,9 | 7,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 6,8 | 7,3 |
4ᵉ trim. 2022 | 6,6 | 7,1 |
1ᵉ trim. 2023 | 6,6 | 7,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 6,7 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2023 | 6,9 | 7,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 7,0 | 7,5 |
1ᵉ trim. 2024 | 6,9 | 7,5 |
2ᵉ trim. 2024 | 6,9 | 7,3 |
- Notes : Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 6 – Taux de chômage
Le taux de chômage est quasi stable par rapport au trimestre précédent dans la plupart des départements de la région (figure 7). Dans le Cher, il est en baisse de 0,2 point. Au deuxième trimestre 2024, le Loiret reste le département de la région où le taux de chômage est le plus haut (7,3 %), alors que le Loir‑et‑Cher demeure celui où il est le plus bas (6,1 %). Pour le quatrième trimestre consécutif, le taux de chômage s’établit à plus de 10,0 % dans les zones d’emploi de Vierzon et Montargis (figure 8). Il est inférieur à 6,0 % dans les zones d’emploi de Vendôme, Chinon et Loches. En un trimestre, le taux de chômage est resté stable ou quasi stable dans la plupart des zones d’emploi de la région. Si le taux de chômage baisse de 0,2 point dans les zones d’emploi de Bourges, Dreux, Montargis et Vierzon, il progresse uniquement dans la zone d’emploi de Châteaudun (+0,2 point). Sur un an, il a le plus augmenté dans les zones d’emploi de Gien (+0,5 point), Châteaudun (+0,4 point) et Montargis (+0,3 point).
tableauFigure 7 – Taux de chômage départementaux
Territoires | 2emetrimestre 2024 (%) | Variation (point) | |
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Cher | 7,0 | -0,2 | -0,2 |
Eure-et-Loir | 6,9 | -0,1 | 0,1 |
Indre | 7,0 | -0,1 | 0,0 |
Indre-et-Loire | 6,6 | -0,1 | 0,1 |
Loir-et-Cher | 6,1 | 0,0 | 0,2 |
Loiret | 7,3 | -0,1 | 0,2 |
Centre-Val de Loire | 6,9 | 0,0 | 0,2 |
France hors Mayotte | 7,3 | -0,2 | 0,1 |
- Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affichées sont provisoires.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
tableauFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au deuxième trimestre 2024
Code de la zone d'emploi 2020 | Libellé de la zone d'emploi 2020 | Taux de chômage du 2e trimestre 2024 (en %) | Évolution trimestrielle (en point) |
---|---|---|---|
2401 | Blois | 6,0 | -0,1 |
2402 | Bourges | 6,6 | -0,2 |
2403 | Chartres | 6,1 | -0,1 |
2404 | Châteaudun | 7,1 | 0,2 |
2405 | Châteauroux | 7,1 | -0,1 |
2406 | Chinon | 5,7 | -0,1 |
2407 | Gien | 7,3 | -0,1 |
2408 | Loches | 5,8 | 0,0 |
2409 | Montargis | 10,1 | -0,2 |
2410 | Orléans | 6,5 | 0,0 |
2411 | Pithiviers | 6,7 | -0,1 |
2412 | Romorantin-Lanthenay | 6,3 | -0,1 |
2413 | Tours | 6,8 | -0,1 |
2414 | Vendôme | 5,7 | 0,0 |
2415 | Vierzon | 10,2 | -0,2 |
0056 | Cosne-Cours-sur-Loire | 6,4 | -0,1 |
0057 | Dreux | 8,1 | -0,2 |
0060 | Nevers | 6,9 | 0,0 |
0061 | Nogent-le-Rotrou | 6,6 | 0,0 |
- Note : Données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Lecture : Dans la zone d’emploi de Loches, le taux de chômage au 2etrimestre 2024 atteint 5,8 %, stable par rapport au 1ertrimestre 2024. Ce taux est moins élevé que celui des zones d’emploi limitrophes. La représentation de la discontinuité relative locale traduit cet écart de taux de chômage entre zones d’emploi contiguës, à travers l’épaisseur de la frontière et l’orientation (du taux de chômage le plus élevé vers le plus bas).
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 8 – Taux de chômage localisé par zone d’emploi au deuxième trimestre 2024
Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones, portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France Travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin juin 2024, cette expérimentation concerne environ 34 000 personnes, dont 23 000 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.
Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.
Un nombre de demandeurs d’emploi en baisse, en particulier chez les moins de 25 ans
Le chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) et l’inscription à France Travail en tant que demandeur d’emploi renvoient à deux concepts distincts caractérisant les difficultés d’accès à l’emploi [Insee, février 2022 ; pour en savoir plus (9)]. Un demandeur d’emploi peut ne pas être chômeur au sens du BIT et inversement. L’inscription sur les listes de France Travail est une démarche administrative. Les personnes inscrites à France Travail au sein des catégories A, B et C sont tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi. Parmi elles, certaines sont sans emploi (catégorie A) et les autres exercent une activité réduite (catégories B et C). Après une stabilisation du nombre de demandeurs d’emploi au premier trimestre, celui-ci est en baisse au deuxième trimestre 2024 (figure 9).
En Centre‑Val de Loire, 191 600 demandeurs d’emploi de catégories A, B et C sont inscrits à France Travail au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 0,9 % (figure 10). En France hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi diminue dans une proportion moindre (-0,2 %). Le nombre de demandeurs d’emploi baisse dans tous les départements du Centre‑Val de Loire. La diminution est cependant plus forte dans l’Indre (-1,9 %) et dans le Cher (-1,8 %). Le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas travaillé sur la période (catégorie A) diminue dans la région (-0,5 %). Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans décroît plus que celui des autres tranches d’âge (-1,6 %). Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits depuis plus d’un an) diminue par rapport au trimestre précédent (-0,7 %).
Le nombre de demandeurs d’emploi varie en fonction des entrées et des sorties des listes. Les entrées correspondent aux nouveaux demandeurs d’emploi qui s’inscrivent. Les sorties désignent des demandeurs qui ont trouvé un emploi, qui ont abandonné leurs recherches ou qui ne sont plus éligibles au chômage. Le nombre moyen mensuel de sorties des listes est supérieur au nombre d’entrées depuis deux trimestres. Leurs évolutions entre le premier et le deuxième trimestre 2024 sont similaires (+1,7 % pour les entrées, +1,6 % pour les sorties) [Dreets, juillet 2024 ; pour en savoir plus (10)].
La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) peut constituer un indicateur prévisionnel de l’évolution à court terme de l’emploi. En Centre‑Val de Loire, le nombre de déclarations préalables à l’embauche de plus d’un mois (CDI et CDD de plus d’un mois) diminue de 1,2 % au deuxième trimestre 2024 par rapport au premier trimestre 2024 (-6,1 % par rapport au deuxième trimestre 2023) [Urssaf, septembre 2024 ; pour en savoir plus (11)].
Depuis la crise sanitaire, le nombre mensuel moyen d’offres collectées par France Travail a augmenté continuellement jusqu’au troisième trimestre 2023 [Dares, août 2024 ; pour en savoir plus (12)]. Depuis deux ans, il a davantage progressé dans la région qu’en France métropolitaine. Il diminue néanmoins de 3,9 % par rapport au premier trimestre 2024. Au niveau national, il diminue de 4,7 % par rapport au trimestre précédent.
tableauFigure 9 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail
Décomposition | 2e trimestre 2024 | Variation (%) | |
---|---|---|---|
sur un trimestre | sur un an | ||
Centre-Val de Loire | 191 600 | -0,9 | -0,2 |
Dont moins de 25 ans | 26 130 | -1,6 | 1,9 |
Dont 50 ans ou plus | 53 240 | -0,2 | 0,2 |
Dont inscrits depuis un an ou plus | 87 200 | -0,7 | -0,7 |
France hors Mayotte | 5 389 000 | -0,2 | 0,8 |
- Note : Données CVS-CJO.
- Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : France Travail-Dares, STMT.
tableauFigure 10 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail
Période | Centre-Val de Loire | France hors Mayotte |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 100,1 | 100,2 |
2ᵉ trim. 2018 | 99,9 | 100,2 |
3ᵉ trim. 2018 | 99,8 | 100,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 99,8 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2019 | 99,8 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2019 | 98,9 | 99,1 |
3ᵉ trim. 2019 | 98,0 | 98,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 96,4 | 97,0 |
1ᵉ trim. 2020 | 95,5 | 97,0 |
2ᵉ trim. 2020 | 100,1 | 102,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 99,4 | 102,2 |
4ᵉ trim. 2020 | 99,3 | 101,5 |
1ᵉ trim. 2021 | 100,0 | 101,6 |
2ᵉ trim. 2021 | 99,5 | 100,7 |
3ᵉ trim. 2021 | 97,5 | 98,4 |
4ᵉ trim. 2021 | 95,0 | 95,7 |
1ᵉ trim. 2022 | 92,6 | 93,3 |
2ᵉ trim. 2022 | 90,9 | 91,9 |
3ᵉ trim. 2022 | 90,0 | 91,5 |
4ᵉ trim. 2022 | 89,1 | 90,7 |
1ᵉ trim. 2023 | 88,1 | 90,5 |
2ᵉ trim. 2023 | 87,4 | 90,1 |
3ᵉ trim. 2023 | 87,3 | 90,3 |
4ᵉ trim. 2023 | 87,9 | 91,0 |
1ᵉ trim. 2024 | 88,0 | 91,0 |
2ᵉ trim. 2024 | 87,2 | 90,8 |
- Note : Données CVS-CJO.
- Avertissement : Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : France Travail-Dares, STMT.
graphiqueFigure 10 – Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail
Le nombre de créations d’entreprises continue de progresser
Le nombre de créations d’entreprises est un indicateur de la croissance économique. Il reflète l’optimisme des entrepreneurs concernant les opportunités du marché. Le suivi des créations d’entreprises permet également d’observer l’impact des politiques gouvernementales sur l’évolution des secteurs et des formes d’entreprises. Le nombre de créations d’entreprises continue d’augmenter au deuxième trimestre.
Après une hausse de 2,1 % au trimestre précédent, le nombre de créations d’entreprises augmente de 2,2 % au deuxième trimestre 2024 (figure 11), avec 7 960 nouvelles entreprises en Centre‑Val de Loire dont un tiers d’entreprises classiques (sociétés et entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs). Cette hausse est surtout portée par les immatriculations des micro-entrepreneurs (+2,9 %) et dans une moindre mesure les créations d’entreprises classiques (+0,8 %). À l’échelle nationale, leur nombre diminue (-0,4 % pour les micro-entrepreneurs et -2,3 % pour les entreprises classiques par rapport au trimestre précédent).
tableauFigure 11 – Créations d'entreprises
Période | Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs | France hors micro-entrepreneurs | Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs | France y compris micro-entrepreneurs |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 98,6 | 99,1 | 103,3 | 103,6 |
2ᵉ trim. 2018 | 103,4 | 101,0 | 108,5 | 107,5 |
3ᵉ trim. 2018 | 103,5 | 99,1 | 110,1 | 107,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 102,4 | 100,2 | 112,6 | 111,2 |
1ᵉ trim. 2019 | 108,8 | 107,0 | 120,2 | 122,3 |
2ᵉ trim. 2019 | 103,4 | 104,4 | 121,5 | 121,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 98,5 | 104,6 | 129,3 | 124,5 |
4ᵉ trim. 2019 | 96,0 | 102,3 | 127,9 | 127,9 |
1ᵉ trim. 2020 | 96,5 | 97,0 | 121,4 | 120,0 |
2ᵉ trim. 2020 | 85,1 | 75,9 | 101,4 | 98,6 |
3ᵉ trim. 2020 | 121,3 | 114,7 | 156,9 | 152,4 |
4ᵉ trim. 2020 | 116,0 | 114,7 | 153,7 | 150,2 |
1ᵉ trim. 2021 | 118,5 | 116,5 | 160,7 | 152,8 |
2ᵉ trim. 2021 | 126,0 | 122,5 | 163,1 | 155,3 |
3ᵉ trim. 2021 | 121,8 | 115,1 | 157,2 | 145,1 |
4ᵉ trim. 2021 | 118,4 | 114,4 | 160,6 | 146,6 |
1ᵉ trim. 2022 | 122,5 | 117,4 | 165,1 | 151,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 116,8 | 117,0 | 159,3 | 148,0 |
3ᵉ trim. 2022 | 117,2 | 119,1 | 156,0 | 153,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 118,3 | 118,6 | 163,0 | 155,3 |
1ᵉ trim. 2023 | 101,4 | 105,4 | 152,1 | 143,2 |
2ᵉ trim. 2023 | 105,5 | 107,5 | 156,6 | 147,9 |
3ᵉ trim. 2023 | 105,9 | 110,5 | 166,4 | 156,1 |
4ᵉ trim. 2023 | 111,5 | 114,5 | 165,0 | 156,8 |
1ᵉ trim. 2024 | 111,9 | 117,8 | 168,5 | 165,6 |
2ᵉ trim. 2024 | 112,8 | 115,1 | 172,2 | 163,8 |
- Note : Données CVS-CJO.
- Champ : Ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
graphiqueFigure 11 – Créations d'entreprises
Le nombre de défaillances d’entreprises augmente
Une entreprise est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire est ouverte. La Banque de France collecte les décisions judiciaires auprès des greffes des tribunaux de commerce et des tribunaux de grande instance compétents en matière commerciale afin de déterminer le volume de défaillances d’entreprises. Après une année 2020 où le nombre de défaillances avait chuté sous l’effet d’importantes mesures de soutien aux entreprises mises en place pour faire face à la crise sanitaire, son niveau est resté bas jusqu’en 2021. Cependant, dans un contexte de fin de certains dispositifs d’aides aux entreprises, le nombre de défaillances repart à la hausse depuis le début de l’année 2022. Les problèmes d’approvisionnement et la hausse de l’inflation peuvent avoir fragilisé certains établissements et contribué à la cessation d’activité pour un certain nombre d’entre eux.
En Centre‑Val de Loire, 2 190 entreprises sont en situation de défaillance sur un an entre juillet 2023 et juin 2024. Ce cumul des douze derniers mois est en augmentation de 3,6 % par rapport à la période entre avril 2023 et mars 2024. Il est en forte hausse (+20,1 %) par rapport à la période entre juillet 2022 et juin 2023 (figure 12). Ainsi, le nombre de défaillances se situe à son niveau le plus haut depuis huit ans.
En France, la hausse est plus importante que dans la région. Le nombre de défaillances entre juillet 2023 et juin 2024 est légèrement supérieur de 4,6 % par rapport à la période entre avril 2023 et mars 2024. Selon la Banque de France, le nombre de défaillances d’entreprises entre juillet 2023 et juillet 2024 est supérieur de 2,9 % à la moyenne 2010-2019 des cumuls sur un an de défaillances d’entreprises.[Banque de France, juillet 2024 ; pour en savoir plus (13)]
tableauFigure 12 – Défaillances d'entreprises
Période | Centre-Val de Loire | France |
---|---|---|
déc. 2017 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2018 | 98,3 | 99,1 |
févr. 2018 | 96,5 | 98,6 |
mars 2018 | 95,9 | 97,4 |
avr. 2018 | 95,9 | 97,6 |
mai 2018 | 94,4 | 96,7 |
juin 2018 | 93,7 | 96,7 |
juil. 2018 | 94,2 | 97,2 |
août 2018 | 94,7 | 97,7 |
sept. 2018 | 94,5 | 98,0 |
oct. 2018 | 97,2 | 99,0 |
nov. 2018 | 97,7 | 98,9 |
déc. 2018 | 97,5 | 99,0 |
janv. 2019 | 99,2 | 99,8 |
févr. 2019 | 101,0 | 99,7 |
mars 2019 | 100,0 | 99,3 |
avr. 2019 | 99,5 | 99,5 |
mai 2019 | 97,7 | 99,3 |
juin 2019 | 96,4 | 98,3 |
juil. 2019 | 96,5 | 98,3 |
août 2019 | 96,4 | 97,1 |
sept. 2019 | 95,5 | 96,3 |
oct. 2019 | 92,4 | 95,2 |
nov. 2019 | 91,9 | 94,3 |
déc. 2019 | 91,4 | 93,7 |
janv. 2020 | 87,7 | 91,5 |
févr. 2020 | 86,8 | 90,1 |
mars 2020 | 83,2 | 86,4 |
avr. 2020 | 77,8 | 80,8 |
mai 2020 | 74,6 | 76,0 |
juin 2020 | 73,4 | 73,5 |
juil. 2020 | 69,3 | 70,6 |
août 2020 | 68,2 | 69,7 |
sept. 2020 | 63,3 | 66,9 |
oct. 2020 | 58,8 | 63,3 |
nov. 2020 | 55,7 | 60,3 |
déc. 2020 | 52,4 | 57,2 |
janv. 2021 | 50,7 | 54,7 |
févr. 2021 | 48,1 | 51,6 |
mars 2021 | 48,7 | 51,4 |
avr. 2021 | 50,6 | 52,7 |
mai 2021 | 50,8 | 53,8 |
juin 2021 | 48,7 | 52,9 |
juil. 2021 | 48,1 | 51,5 |
août 2021 | 48,1 | 51,3 |
sept. 2021 | 48,9 | 50,4 |
oct. 2021 | 49,9 | 49,9 |
nov. 2021 | 50,2 | 49,9 |
déc. 2021 | 51,2 | 50,5 |
janv. 2022 | 51,8 | 51,5 |
févr. 2022 | 53,3 | 53,2 |
mars 2022 | 53,2 | 55,4 |
avr. 2022 | 54,5 | 57,5 |
mai 2022 | 58,7 | 59,3 |
juin 2022 | 62,3 | 61,4 |
juil. 2022 | 65,5 | 64,0 |
août 2022 | 66,7 | 65,2 |
sept. 2022 | 67,9 | 68,4 |
oct. 2022 | 72,0 | 71,1 |
nov. 2022 | 74,6 | 73,7 |
déc. 2022 | 78,2 | 75,6 |
janv. 2023 | 84,0 | 78,7 |
févr. 2023 | 85,6 | 81,0 |
mars 2023 | 90,7 | 84,0 |
avr. 2023 | 92,5 | 85,8 |
mai 2023 | 94,0 | 88,3 |
juin 2023 | 95,4 | 90,5 |
juil. 2023 | 95,9 | 92,4 |
août 2023 | 97,3 | 93,1 |
sept. 2023 | 101,4 | 94,9 |
oct. 2023 | 101,8 | 97,9 |
nov. 2023 | 106,1 | 100,7 |
déc. 2023 | 106,3 | 103,2 |
janv. 2024 | 105,4 | 105,1 |
févr. 2024 | 110,0 | 107,7 |
mars 2024 | 110,6 | 108,7 |
avr. 2024 | 114,3 | 110,7 |
mai 2024 | 114,9 | 112,2 |
juin 2024 | 114,5 | 113,6 |
- Notes : Données mensuelles brutes au 23 août 2024, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 12 – Défaillances d'entreprises
Demandes et constructions de logements en hausse
Afin de contenir la hausse de l’inflation, la Banque Centrale Européenne (BCE) a augmenté progressivement les taux d’intérêt directeurs dans la zone euro. La BCE a ainsi appliqué dix hausses consécutives du taux principal de refinancement en cinq ans [Vie publique, septembre 2023 ; pour en savoir plus (14)]. Les hausses successives ont conduit à un resserrement des crédits immobiliers souscrits par les particuliers. L’éviction au crédit de certains ménages et le niveau élevé des coûts des matériaux malgré un léger reflux depuis 2023 ont contribué à contracter la demande de logements. Cette situation entraîne une plus grande difficulté à vendre les logements construits et une chute des autorisations de construction. Selon l’enquête sur la commercialisation des logements neufs, le délai moyen nécessaire pour que les logements disponibles soient vendus à des particuliers par les promoteurs a presque été multiplié par quatre entre le deuxième trimestre 2022 et le deuxième trimestre 2024 dans la région [Service des données et études statistiques (SDES), août 2024 ; pour en savoir plus (15)]. Les difficultés rencontrées par le secteur se traduisent dans la région par une diminution de l’emploi salarié dans la construction depuis le premier trimestre 2023. En France métropolitaine, le nombre d’entreprises du secteur de la construction concernées par des difficultés de recrutement diminue [DARES, août 2024 ; pour en savoir plus (4)]. Cependant cette situation affecte encore sept entreprises sur dix.
Au deuxième trimestre 2024, la région enregistre 2 700 demandes d’autorisation de logements, dont près de deux tiers de logements collectifs. Après un recul de 600 au premier trimestre 2024, le nombre d’autorisations augmente de 13,5 % par rapport au trimestre précédent (figure 13). L’augmentation du nombre de logements collectifs (+13,4 %) et individuels autorisés (+13,7 %) contribuent toutes les deux à cette évolution. À l’opposé, la demande de logements autorisés est orientée à la baisse en France hors Mayotte (-5,4 %).
À l’instar de la demande de logements, le nombre de logements neufs mis en chantier en région Centre‑Val de Loire augmente par rapport au trimestre précédent (+14,7 %). La construction de logements collectifs porte cette hausse avec une augmentation de 45,5 %, tandis que le nombre de logements individuels mis en chantier décroît (-12,1 %). Le nombre de logements en construction augmente aussi en France hors Mayotte, mais dans une moindre mesure (+6,5 %).
tableauFigure 13 – Évolution du nombre de logements
Période | Logements autorisés - Centre-Val de Loire | Logements autorisés - France hors Mayotte | Logements commencés - Centre-Val de Loire | Logements commencés - France hors Mayotte |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 78,7 | 100,1 | 73,4 | 84,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 90,1 | 97,3 | 78,7 | 89,2 |
3ᵉ trim. 2018 | 87,7 | 97,7 | 63,3 | 82,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 96,9 | 92,9 | 68,6 | 88,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 85,2 | 90,2 | 102,3 | 83,5 |
2ᵉ trim. 2019 | 95,2 | 95,1 | 73,8 | 80,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 100,1 | 90,3 | 67,5 | 81,9 |
4ᵉ trim. 2019 | 96,8 | 102,7 | 86,6 | 84,3 |
1ᵉ trim. 2020 | 129,2 | 96,4 | 89,5 | 80,3 |
2ᵉ trim. 2020 | 52,4 | 58,9 | 71,4 | 68,7 |
3ᵉ trim. 2020 | 91,5 | 80,8 | 110,4 | 86,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 104,2 | 94,5 | 90,1 | 81,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 100,2 | 94,4 | 96,2 | 88,1 |
2ᵉ trim. 2021 | 150,0 | 98,3 | 104,9 | 88,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 130,2 | 101,1 | 99,8 | 87,7 |
4ᵉ trim. 2021 | 126,9 | 98,7 | 104,5 | 89,6 |
1ᵉ trim. 2022 | 144,5 | 117,8 | 136,2 | 90,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 155,8 | 110,2 | 104,5 | 83,2 |
3ᵉ trim. 2022 | 170,1 | 105,3 | 112,1 | 80,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 84,4 | 75,7 | 112,0 | 83,3 |
1ᵉ trim. 2023 | 110,8 | 82,6 | 86,8 | 71,4 |
2ᵉ trim. 2023 | 89,6 | 79,5 | 78,3 | 64,9 |
3ᵉ trim. 2023 | 85,3 | 72,1 | 62,4 | 58,8 |
4ᵉ trim. 2023 | 96,6 | 75,6 | 71,7 | 58,2 |
1ᵉ trim. 2024 | 77,5 | 72,7 | 56,1 | 55,6 |
2ᵉ trim. 2024 | 88,0 | 68,8 | 64,3 | 59,2 |
- Pour une meilleure visibilité, il est possible de cliquer sur les noms des séries dans la légende pour modifier l’affichage.
- Note : Données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
graphiqueFigure 13 – Évolution du nombre de logements
La fréquentation hôtelière est inférieure à celle de l’an dernier
En Centre‑Val de Loire, les emplois touristiques salariés représentaient 4,5 % de l’emploi salarié marchand en 2019 [Insee, décembre 2022 ; pour en savoir plus (16)]. L’enquête de fréquentation touristique comptabilise les nuitées passées dans les hébergements collectifs de tourisme.
Au deuxième trimestre 2024 dans le Centre‑Val de Loire, 1 723 000 nuitées ont été enregistrées dans les hôtels. Ce nombre a diminué de 5,6 % par rapport au deuxième trimestre 2023, soit une baisse supérieure d’un point à celle de France. La fréquentation hôtelière a diminué chaque mois par rapport au même mois de l’année précédente (respectivement -8,9 %, -4,5 % et -3,8 % pour avril, mai et juin).
La baisse de la fréquentation hôtelière est plus marquée pour les touristes résidents (-6,1 %) que pour les touristes non-résidents (-3,4 %). Les touristes non-résidents représentent une nuitée sur cinq dans les hôtels. Parmi eux, la clientèle européenne est la plus représentée avec 264 000 nuitées passées dans les hôtels du Centre‑Val de Loire, dont 18,5 % ont été effectuées par des touristes en provenance du Royaume‑Uni.
Les départements de l’Indre‑et‑Loire et du Loiret sont ceux qui accueillent le plus de visiteurs, respectivement 557 000 et 361 000 nuitées enregistrées au deuxième trimestre 2024. La fréquentation hôtelière a décliné de 4,1 % dans le premier département et de 5,2 % dans le second par rapport au deuxième trimestre 2023.
Encadré 1 - Contexte international - La croissance américaine demeure solide, l’Allemagne reste engluée
Aux États-Unis, l’activité n’a pas faibli : le PIB a progressé de +0,7 % au printemps et l’acquis de croissance pour 2024 s’établit à +2,3 %. Dans la zone euro, la reprise à l’œuvre depuis début 2024 est portée par le commerce extérieur et masque toujours d’importantes disparités. L’activité en Espagne caracole (+0,8 % au printemps, soit un acquis de croissance pour 2024 de +2,4 %), tandis que l’économie allemande est à l’arrêt (-0,1 %, soit un acquis de croissance nul pour 2024). En Italie, la croissance demeure modérée (+0,2 %, soit un acquis de croissance pour 2024 de +0,6 %). L’inflation a nettement reflué à 2,2 % en août (après 2,6 % en juillet), ce qui alimente des gains de pouvoir d’achat dans tous les pays de la zone : les ménages restent toutefois attentistes et ces gains sont pour le moment largement épargnés.
Encadré 2 - Contexte national - L’activité continue de progresser, l’inflation poursuit sa décrue
L’activité économique française a progressé de +0,2 % au deuxième trimestre 2024. La demande intérieure est à l’arrêt pour le troisième trimestre consécutif : la consommation des ménages est restée atone, tandis que l’investissement a reculé, pour les entreprises comme pour les ménages. Les dépenses publiques constituent la seule source de dynamisme de la demande intérieure. Le commerce extérieur a, quant à lui, continué de soutenir l’activité. Au total, l’acquis de croissance pour 2024 à mi-année est de +0,9 %, pour l’essentiel porté par le commerce extérieur. L’élan serait faible au second semestre et la croissance atteindrait finalement +1,1 % en 2024. L’emploi a marqué le pas au deuxième trimestre (après +0,3 % en début d’année). Enfin, comme ailleurs en Europe, la désinflation se poursuit (l’inflation s’est établie à +1,8 % en août 2024 après +2,3 % en juillet).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko) ;
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko).
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko) ;
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko) ;
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko).
Nomenclature
Sources
- Ouvrir dans un nouvel ongletDéclaration Sociale Nominative (DSN) ;
- Estimations d’emploi ;
- Taux de chômage localisés ;
- Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits et les offres collectées par France Travail ;
- SIDE (Système d'information sur la démographie d'entreprises) ;
- Créations d'entreprises ;
- Défaillances d'entreprises ;
- Enquête mensuelle de fréquentation dans les hébergements collectifs de tourisme.
Définitions
Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.
Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.
Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).
Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).
La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).
Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Pour en savoir plus
(1) Insee, « Au deuxième trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable ou en légère baisse dans toutes les régions », Informations Rapides no 242, septembre 2024.
(2) « Tableau de bord de la conjoncture : Centre‑Val de Loire »
(3) « Point de conjoncture » – Insee – septembre 2024
(4) « Ouvrir dans un nouvel ongletTendances régionales : Centre‑Val de Loire - Mai 2024 » - Banque de France – juin 2024
(5) « Ouvrir dans un nouvel ongletTendances régionales : Centre‑Val de Loire - Août 2024 » - Banque de France – septembre 2024
(6) « Ouvrir dans un nouvel ongletLa situation sur le marché du travail au 2ᵉ trimestre 2024 » – Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares) – août 2024
(7) « Ouvrir dans un nouvel ongletLa conjoncture générale agricole bimestrielle de juin 2024 » – Agreste – juin 2024
(8) « Ouvrir dans un nouvel ongletL’emploi intérimaire toujours en recul au 2e trimestre 2024 » – Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares) – août 2024
(9) « Tout demandeur d’emploi n’est pas forcément chômeur » – Insee – février 2022
(10) « Ouvrir dans un nouvel ongletDemandeurs d’emploi inscrits à France Travail en Centre‑Val de Loire au deuxième trimestre 2024 » – Dreets Centre-Val de Loire – juillet 2024
(11) « Ouvrir dans un nouvel ongletDéclarations préalables à l'embauche mensuelles de plus d'un mois, Centre‑Val de Loire » – Urssaf – septembre 2024
(12) « Ouvrir dans un nouvel ongletLes offres collectées et satisfaites par France Travail » – Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (Dares) – août 2024
(13) « Ouvrir dans un nouvel ongletDéfaillances d’entreprises – Juin 2024 » – Banque de France – juillet 2024
(14) « Ouvrir dans un nouvel ongletZone euro : la Banque centrale européenne augmente son taux principal à 4,5 % » – Vie publique – 14 septembre 2023
(15) « Ouvrir dans un nouvel ongletDonnées régionales sur la commercialisation des logements neufs – Services des Données et des Études Statistiques (SDES) » – août 2024
(16) « Davantage d’emplois touristiques du patrimoine et de la culture en Centre‑Val de Loire » – Insee Analyses Centre‑Val de Loire no 91 – décembre 2022