Insee Conjoncture Occitanie ·
Juillet 2024 · n° 43
L’emploi repart à la hausse malgré une activité économique encore hésitante Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2024
Entre fin décembre 2023 et fin mars 2024, l’emploi salarié progresse de 0,4 % en Occitanie après avoir marqué le pas au trimestre précédent. L’emploi accélère dans l’industrie et rebondit dans les services marchands, en particulier dans l’hébergement et la restauration et dans les services aux entreprises. En revanche, l’emploi diminue encore dans l’intérim et dans la construction, secteur où la baisse s’accentue nettement. Fin mars 2024, 16 400 salariés de plus qu’un an auparavant travaillent en Occitanie (+0,8 %).
En moyenne sur le premier trimestre 2024, 8,9 % de la population active est au chômage en Occitanie comme lors des deux trimestres précédents.
L’activité, mesurée par le volume de travail rémunéré, ralentit encore au premier trimestre 2024. Elle augmente seulement de 0,5 % par rapport à la même période de 2023. Mais en avril, l’activité se raffermit (+1,1 % sur un an). Elle est dynamique dans l’industrie, portée par une croissance solide dans l’aéronautique. À l’opposé, l’activité diminue nettement dans la construction, pénalisée par un nombre de logements autorisés historiquement faible.
- Rebond de l’emploi salarié en Occitanie au premier trimestre 2024
- Nouveau recul de l’intérim
- Légère accélération de l’emploi industriel
- Recul très marqué de l’emploi dans la construction
- Rebond de l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim
- Stabilité du taux de chômage
- L’activité économique ralentit au premier trimestre mais se raffermit en avril
- Le trafic aérien dépasse son niveau de 2019
- L’emploi augmente encore dans la filière aérospatiale
- Airbus accélère ses cadences de livraison, mais moins vite que prévu
- La construction de logements toujours en berne
- Les créations sous statut de micro-entrepreneur augmentent à nouveau
- Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter
- Encadré 1 - Contexte international - En 2024, la zone euro sort de l’ornière
- Encadré 2 - Contexte national - Du PIB, des Jeux, des inconnues
Rebond de l’emploi salarié en Occitanie au premier trimestre 2024
Au premier trimestre 2024, en Occitanie, l’emploi salarié rebondit par rapport au trimestre précédent : il progresse de 0,4 %, soit 8 000 emplois supplémentaires, après +0,1 % au quatrième trimestre 2023 (figure 1). Au total, fin mars 2024, l’emploi salarié de la région est supérieur de 0,8 % à son niveau d’un an auparavant (soit 16 400 emplois supplémentaires). En France hors Mayotte, l’emploi progresse de 0,3 % sur le trimestre et est supérieur de 0,7 % à son niveau d’il y a un an.
Au cours du premier trimestre 2024, les secteurs privé et public participent à la dynamique des créations d’emploi. L’emploi salarié privé augmente de 0,4 % (soit +6 600 emplois) après une quasi-stabilité au quatrième trimestre 2023. Dans le même temps, l’emploi salarié public progresse de 0,3 % (soit +1 400 emplois).
tableauFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Occitanie | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Occitanie | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 100,5 | 100,2 | 100,6 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 100,5 | 100,2 | 100,7 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,7 | 100,3 | 101,0 | 100,6 |
4ᵉ trim. 2018 | 101,1 | 100,6 | 101,4 | 100,9 |
1ᵉ trim. 2019 | 101,9 | 101,3 | 102,4 | 101,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 102,1 | 101,4 | 102,7 | 101,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 102,5 | 101,6 | 103,1 | 102,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 103,0 | 102,0 | 103,7 | 102,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 101,2 | 100,3 | 101,4 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2020 | 100,7 | 99,7 | 101,0 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 102,8 | 101,7 | 103,3 | 102,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 103,0 | 101,8 | 103,5 | 102,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 103,9 | 102,6 | 104,7 | 103,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 105,2 | 103,6 | 106,2 | 104,5 |
3ᵉ trim. 2021 | 106,1 | 104,5 | 107,3 | 105,4 |
4ᵉ trim. 2021 | 106,8 | 105,0 | 108,3 | 106,2 |
1ᵉ trim. 2022 | 107,2 | 105,3 | 108,7 | 106,6 |
2ᵉ trim. 2022 | 107,6 | 105,8 | 109,3 | 107,2 |
3ᵉ trim. 2022 | 108,0 | 106,2 | 109,8 | 107,7 |
4ᵉ trim. 2022 | 108,5 | 106,5 | 110,4 | 108,2 |
1ᵉ trim. 2023 | 108,9 | 106,7 | 110,7 | 108,3 |
2ᵉ trim. 2023 | 109,0 | 106,9 | 110,9 | 108,5 |
3ᵉ trim. 2023 | 109,2 | 107,1 | 111,1 | 108,7 |
4ᵉ trim. 2023 | 109,3 | 107,1 | 111,0 | 108,6 |
1ᵉ trim. 2024 | 109,7 | 107,4 | 111,4 | 109,0 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Dans la région, au premier trimestre, l’emploi augmente dans l’ensemble des départements, à l’exception de l’Aveyron et du Tarn où il est quasi stable (figure 2). Il progresse nettement dans les Hautes-Pyrénées (+1,0 %) du fait du dynamisme des secteurs de l’hébergement et de la restauration. La date des fêtes de Pâques, débutant en mars cette année, peut expliquer en partie ce dynamisme autour de la ville de Lourdes.
Dans les autres départements, les hausses d’emploi sont plus modérées et s’établissent dans une fourchette allant de +0,5 % pour l’Ariège et le Gers, à +0,2 % pour le Lot.
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié total par département
4ᵉ trim. 2023 | 1ᵉ trim. 2024 | |
---|---|---|
Ariège | 0,5 | 0,5 |
Aude | -0,2 | 0,4 |
Aveyron | 0,2 | 0,1 |
Gard | 0,0 | 0,3 |
Haute-Garonne | 0,3 | 0,4 |
Gers | -0,2 | 0,5 |
Hérault | -0,2 | 0,4 |
Lot | 0,5 | 0,2 |
Lozère | -0,3 | 0,3 |
Hautes-Pyrénées | 0,0 | 1,0 |
Pyrénées-Orientales | -0,2 | 0,4 |
Tarn | 0,1 | 0,0 |
Tarn-et-Garonne | 0,1 | 0,3 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié total par département

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Nouveau recul de l’intérim
Au premier trimestre 2024, en Occitanie, l’emploi dans l’intérim continue de diminuer : -0,6 % après -0,9 % au trimestre précédent (figure 3). L’intérim régional enregistre cinq trimestres de baisses consécutives. Au niveau national, l’intérim reste quasi stable après quatre trimestres de recul.
En Occitanie, l’emploi intérimaire diminue de 0,9 % sur le trimestre dans l’industrie et dans le tertiaire. Le repli est moins marqué dans la construction (-0,3 %). Sur un an, les effectifs intérimaires sont en recul dans l’ensemble des grands secteurs : -8,7 % dans l’industrie, -6,1 % dans la construction et -3,5 % dans le tertiaire. Au total, l’emploi dans l’intérim est inférieur de 5,0 % à son niveau de fin mars 2023.
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire
Occitanie | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 101,6 | 100,9 |
2ᵉ trim. 2018 | 98,7 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,8 | 99,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 96,1 | 96,4 |
1ᵉ trim. 2019 | 101,7 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2019 | 101,1 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2019 | 101,8 | 99,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 99,4 | 96,5 |
1ᵉ trim. 2020 | 58,6 | 59,6 |
2ᵉ trim. 2020 | 77,7 | 72,9 |
3ᵉ trim. 2020 | 88,4 | 88,6 |
4ᵉ trim. 2020 | 88,0 | 91,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 90,6 | 93,7 |
2ᵉ trim. 2021 | 94,5 | 97,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 97,0 | 98,0 |
4ᵉ trim. 2021 | 100,8 | 102,1 |
1ᵉ trim. 2022 | 100,6 | 100,9 |
2ᵉ trim. 2022 | 100,8 | 99,1 |
3ᵉ trim. 2022 | 101,7 | 100,7 |
4ᵉ trim. 2022 | 103,2 | 100,8 |
1ᵉ trim. 2023 | 101,1 | 98,7 |
2ᵉ trim. 2023 | 98,1 | 97,5 |
3ᵉ trim. 2023 | 97,6 | 95,7 |
4ᵉ trim. 2023 | 96,7 | 94,1 |
1ᵉ trim. 2024 | 96,1 | 94,0 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Légère accélération de l’emploi industriel
L’emploi industriel (hors intérim) progresse à nouveau au premier trimestre 2024 dans la région : +0,6 % (soit +1 400 salariés) après +0,3 % au trimestre précédent (figure 4). Au niveau national, il augmente plus faiblement (+0,2 %). Les effectifs augmentent dans l’ensemble des secteurs industriels. La croissance demeure soutenue (+1,0 %) dans la fabrication de matériels de transport qui inclut les constructeurs aéronautiques. La hausse de l’emploi s’accentue dans le secteur de l’énergie, de l’eau et de la gestion des déchets (+1,0 %). Dans les autres secteurs, l’emploi progresse plus modérément : +0,5 % dans les industries agroalimentaires et +0,4 % dans la fabrication de biens d’équipements et dans la fabrication d’autres produits industriels. Sur un an, les effectifs de l’industrie sont en hausse de 2,0 % en Occitanie (+4 600 emplois) et de 1,1 % en France hors Mayotte.
Recul très marqué de l’emploi dans la construction
Dans la construction, la baisse des effectifs (hors intérim), ininterrompue depuis le premier trimestre 2023, s’accentue au premier trimestre 2024 (figure 4). L’emploi se rétracte de 1,4 %, soit une perte de 1 800 emplois par rapport au trimestre précédent, l’équivalent des pertes enregistrées sur l’ensemble de l’année 2023. Ainsi, les effectifs du secteur sont inférieurs de 2,8 % à leur niveau d’un an auparavant.
Rebond de l’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim
L’emploi dans le tertiaire marchand hors intérim, qui représente plus de quatre emplois sur dix dans la région, rebondit au premier trimestre : +0,6 % (soit +5 400 emplois), après avoir légèrement diminué au quatrième trimestre 2023 (-0,2 %) (figure 4). La progression est supérieure à celle de la France hors Mayotte (+0,4 %). En Occitanie, le tertiaire marchand hors intérim emploie 8 400 salariés de plus qu’un an auparavant, ce qui représente une hausse de 0,9 %.
Au sein de ce secteur, l’emploi salarié augmente nettement dans l’hébergement et la restauration (+1,9 %), ainsi que dans les services aux entreprises (+0,9 %) et les services à destination des ménages autres que l’hébergement et la restauration (+0,8 %). La hausse est plus modérée dans les activités financières et d’assurance (+0,6 %). En revanche, la crise du secteur immobilier perdure au premier trimestre, les pertes d’emploi atteignant -1,4 % dans les activités immobilières. Dans les autres secteurs des services marchands, l’emploi se stabilise.
L’emploi salarié dans le tertiaire non marchand progresse de 0,4 % au premier trimestre, une tendance proche du trimestre précédent. Il est supérieur de 1,4 % à son niveau de fin mars 2023. En France hors Mayotte, l’emploi dans le tertiaire non marchand augmente de 0,3 % au premier trimestre et de 1,2 % sur un an.
tableauFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 101,0 | 100,1 | 100,9 | 100,1 |
2ᵉ trim. 2018 | 101,3 | 100,4 | 101,1 | 99,8 |
3ᵉ trim. 2018 | 102,3 | 100,8 | 101,3 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2018 | 102,9 | 101,3 | 101,7 | 100,3 |
1ᵉ trim. 2019 | 104,1 | 101,8 | 102,8 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 105,0 | 102,2 | 103,0 | 100,5 |
3ᵉ trim. 2019 | 106,1 | 102,5 | 103,2 | 100,5 |
4ᵉ trim. 2019 | 107,2 | 102,8 | 104,4 | 100,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 106,6 | 102,6 | 103,4 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 107,9 | 102,1 | 101,4 | 100,0 |
3ᵉ trim. 2020 | 109,8 | 102,2 | 104,1 | 101,6 |
4ᵉ trim. 2020 | 111,3 | 102,1 | 103,7 | 101,8 |
1ᵉ trim. 2021 | 112,9 | 102,1 | 105,2 | 102,4 |
2ᵉ trim. 2021 | 113,9 | 102,2 | 107,2 | 102,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 114,7 | 102,6 | 108,6 | 103,3 |
4ᵉ trim. 2021 | 115,3 | 103,2 | 110,0 | 103,0 |
1ᵉ trim. 2022 | 115,8 | 103,3 | 110,5 | 103,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 115,9 | 103,7 | 111,4 | 103,5 |
3ᵉ trim. 2022 | 115,7 | 104,5 | 112,1 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2022 | 115,7 | 104,9 | 112,6 | 103,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 115,5 | 105,7 | 113,2 | 104,2 |
2ᵉ trim. 2023 | 115,1 | 106,1 | 113,6 | 104,4 |
3ᵉ trim. 2023 | 114,6 | 106,8 | 113,8 | 104,8 |
4ᵉ trim. 2023 | 113,9 | 107,2 | 113,6 | 105,2 |
1ᵉ trim. 2024 | 112,3 | 107,8 | 114,2 | 105,7 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Occitanie

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
- Champ : emploi salarié total hors intérim.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Stabilité du taux de chômage
En Occitanie, le taux de chômage s’établit à 8,9 % de la population active en moyenne sur le premier trimestre 2024 comme lors des deux trimestres précédents (figure 5). Il augmente de 0,4 point sur un an. En France (hors Mayotte) il est également stable ce trimestre à 7,5 %.
Dans la région, le taux de chômage au premier trimestre 2024 varie de 4,8 % en Lozère à 12,4 % dans les Pyrénées-Orientales. Sur le trimestre, il diminue de 0,2 point dans le Gers et est quasi stable dans les autres départements de la région. Sur un an, le taux de chômage progresse fortement dans les Pyrénées-Orientales (+0,8 point) mais aussi dans l’Aude (+0,5 point) et dans l’Hérault et en Haute-Garonne (+0,4 point).
tableauFigure 5 – Taux de chômage
Occitanie | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 10,5 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 10,8 | 9,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 10,6 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 10,4 | 8,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 10,2 | 8,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 10,3 | 8,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 9,9 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 9,8 | 8,3 |
4ᵉ trim. 2019 | 9,6 | 8,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 9,2 | 7,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 8,4 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 10,5 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2020 | 9,4 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2021 | 9,6 | 8,2 |
2ᵉ trim. 2021 | 9,4 | 7,9 |
3ᵉ trim. 2021 | 9,4 | 7,9 |
4ᵉ trim. 2021 | 8,8 | 7,4 |
1ᵉ trim. 2022 | 8,8 | 7,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 8,8 | 7,4 |
3ᵉ trim. 2022 | 8,6 | 7,3 |
4ᵉ trim. 2022 | 8,5 | 7,1 |
1ᵉ trim. 2023 | 8,5 | 7,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 8,6 | 7,2 |
3ᵉ trim. 2023 | 8,9 | 7,4 |
4ᵉ trim. 2023 | 8,9 | 7,5 |
1ᵉ trim. 2024 | 8,9 | 7,5 |
- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 5 – Taux de chômage

- Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
L’activité économique ralentit au premier trimestre mais se raffermit en avril
Au premier trimestre 2024, l’activité économique, mesurée par le nombre d’heures de travail rémunérées par les entreprises, ralentit en Occitanie (figure 6). Elle progresse de 0,5 % par rapport au premier trimestre 2023, après +1,4 % sur un an au trimestre précédent. Le volume d’heures rémunérées est en hausse de 1,2 % en janvier 2024 par rapport au même mois de 2023, de 0,9 % en février et diminue de 0,5 % en mars. Cette diminution peut s’expliquer en partie par un effet calendaire avec cinq week-ends dont celui de Pâques en mars 2024 contre quatre en mars 2023. Au niveau national, la hausse sur l’ensemble du trimestre est légèrement plus faible que dans la région (+0,3 %).
En Occitanie, le tassement de l’activité au premier trimestre 2024 concerne l’ensemble des secteurs. Le volume d’heures rémunérées augmente de 1,8 % sur un an dans l’industrie, après +3,0 % au trimestre précédent. Dans le tertiaire marchand, il progresse de 0,7 % après +1,0 %. Dans la construction, le nombre d’heures rémunérées est en recul de 4,2 %.
En avril, l’activité s’améliore et progresse de 1,1 % par rapport au mois d’avril 2023, une tendance proche du niveau national où le volume d’heures rémunérées augmente de 1,0 %. Dans la région, l’activité industrielle augmente nettement (+3,2 %), portée par le dynamisme de la fabrication de matériels de transport (+10,4 %). En revanche, l’activité reste toujours nettement en retrait dans la construction (-3,9 %).
La hausse de l’activité en avril concerne en premier lieu la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées, qui bénéficient toujours des bons résultats de l’industrie aéronautique. Avec respectivement des hausses de 2,6 % et 2,4 %, ces deux départements sont sur le podium des départements de France (hors Mayotte) où l’activité progresse le plus, derrière les Hauts-de-Seine. Dans les autres départements de la région, l’évolution du volume d’heures rémunérées par rapport à avril 2023 varie de +1,4 % dans le Tarn-et-Garonne à -0,6 % dans le Tarn.
tableauFigure 6 – Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie
Industrie | Construction | Services principalement marchands | Services principalement non marchands | Ensemble | |
---|---|---|---|---|---|
janv. 2022 | 3,1 | 2,0 | 11,5 | 2,3 | 7,7 |
févr. 2022 | 4,0 | 3,1 | 13,9 | 2,1 | 9,3 |
mars 2022 | 4,3 | 1,7 | 14,9 | 2,7 | 9,8 |
avr. 2022 | 3,8 | 2,1 | 18,3 | 3,4 | 11,8 |
mai 2022 | 5,4 | 4,2 | 15,3 | 4,2 | 10,8 |
juin 2022 | 2,9 | 0,0 | 7,4 | 2,3 | 5,2 |
juil. 2022 | 0,7 | -1,9 | 3,8 | 2,0 | 2,5 |
août 2022 | 3,2 | 1,2 | 4,9 | 3,2 | 4,1 |
sept. 2022 | 1,9 | 0,1 | 4,2 | 2,8 | 3,2 |
oct. 2022 | 1,4 | -0,9 | 3,2 | 2,5 | 2,4 |
nov. 2022 | 1,9 | -0,5 | 2,7 | 2,2 | 2,2 |
déc. 2022 | 0,8 | -0,2 | 2,5 | 2,3 | 2,0 |
janv. 2023 | 4,3 | -0,4 | 4,8 | 4,1 | 4,1 |
févr. 2023 | 3,1 | 0,1 | 3,4 | 3,3 | 3,0 |
mars 2023 | 2,8 | 0,2 | 2,4 | 2,6 | 2,3 |
avr. 2023 | 2,1 | -0,8 | 2,3 | 2,1 | 2,0 |
mai 2023 | 4,0 | -1,6 | 2,7 | 1,6 | 2,3 |
juin 2023 | 2,7 | 0,0 | 1,7 | 2,4 | 1,8 |
juil. 2023 | 3,2 | 0,7 | 2,3 | 1,8 | 2,2 |
août 2023 | 2,4 | -2,2 | 1,9 | 1,5 | 1,6 |
sept. 2023 | 1,8 | -1,7 | 1,1 | 1,2 | 1,0 |
oct. 2023 | 3,3 | -1,2 | 1,2 | 2,1 | 1,4 |
nov. 2023 | 2,9 | -1,8 | 1,0 | 1,8 | 1,2 |
déc. 2023 | 2,7 | 4,2 | 0,8 | 1,5 | 1,5 |
janv. 2024 | 3,3 | -5,1 | 1,5 | 1,6 | 1,2 |
févr. 2024 | 1,8 | -2,6 | 0,9 | 1,9 | 0,9 |
mars 2024 | 0,2 | -4,9 | -0,3 | 0,4 | -0,5 |
avr. 2024 | 3,2 | -3,9 | 1,0 | 2,2 | 1,1 |
- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Champ : secteur privé hors secteur agricole.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 6 – Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de l'année précédente - Occitanie

- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Champ : secteur privé hors secteur agricole.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
Pour les mois de décembre 2023 et janvier 2024, dans le secteur de la construction, la variation des heures rémunérées n’est pas représentative de la variation de l’activité qu’elle est censée illustrer. Les heures rémunérées dans la construction sont, dans quasiment toutes les régions, par rapport au même mois de l’année précédente, en forte augmentation en décembre 2023 et en forte baisse en janvier 2024. Ces évolutions viennent du fait que, dans la construction, les congés des salariés ne sont pas rémunérés directement par l’employeur mais par des caisses indépendantes et ne sont donc pas pris en compte. Or le positionnement atypique des vacances scolaires a entrainé, par rapport à l’année précédente, moins de congés en décembre 2023 et davantage en janvier 2024.
Le trafic aérien dépasse son niveau de 2019
Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le trafic aérien mondial dépasse son niveau d’avant-crise Covid pour la première fois en février 2024. La demande (mesurée en kilomètres-passagers payants) est supérieure de 6 % à celle observée en février 2019 : le trafic international dépasse son niveau d’avant-crise de 1 % et le trafic intérieur est supérieur à ce niveau de 14 %. En mars 2024, la progression du trafic aérien mondial est vigoureuse, avec une demande en hausse de 14 % par rapport à mars 2023.
Le fret aérien poursuit sa croissance. En mars 2024, la demande mondiale (mesurée en tonnes-kilomètres de chargement) est en hausse de 10 % par rapport à mars 2023, une croissance annuelle à deux chiffres pour le quatrième mois consécutif.
L’emploi augmente encore dans la filière aérospatiale
Dans un contexte de remontée des cadences de production, après avoir accéléré en 2023, l’emploi continue d’augmenter début 2024 dans les établissements d’Occitanie consacrant tout ou partie de leur activité à l’aérospatial. Le nombre de salariés (hors intérimaires) y augmente de 0,7 % au 1er trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent. Les effectifs progressent dans l’industrie (+1,2 %) et stagnent dans le tertiaire (-0,1 %) (pour comprendre).
Airbus accélère ses cadences de livraison, mais moins vite que prévu
Après un début d’année traditionnellement modéré, Airbus accélère ses cadences de livraisons et dépasse la barre des 60 appareils livrés par mois en mars et en avril. Depuis le début de l’année 2024, l’avionneur a ainsi livré 203 avions. Cette remontée des cadences devrait se poursuivre dans les mois à venir, mais à un rythme moins rapide que prévu en raison de difficultés d’approvisonnement. Airbus compte désormais livrer 770 appareils en 2024, contre un objectif initial de 800. Il a également reporté de 2026 à 2027 sa prévision de production de 75 appareils monocouloirs par mois. L’usine Jean-Luc Lagardère à Toulouse, qui accueille la nouvelle ligne d’assemblage de l’A321 soutient cette hausse des cadences. Pour atteindre l’objectif des 75 monocouloirs assemblés par mois en 2027, l’ouverture d’une seconde ligne est prévue sur le même site en 2025.
Pour soutenir la hausse des livraisons, le centre de livraison toulousain d’Airbus s’est également doté en septembre 2023 d’un nouveau bâtiment dédié aux signatures finales de contrats avec les compagnies aériennes.
Sur les quatre premiers mois de 2024, l’avionneur enregistre 222 commandes nettes des annulations. Parmi elles, une commande de 33 long-courriers A350 pour Korean Air, et une autre de 85 avions A321 pour American Airlines.
Entre janvier et avril 2024, Boeing a livré 107 avions, soit deux fois moins que son concurrent européen. Cette baisse du nombre de livraisons s’explique notamment par le renforcement des contrôles de qualité et les audits accrus des régulateurs à la suite d’un nouvel incident survenu en janvier sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines. Boeing enregistre également deux fois moins de commandes qu’Airbus sur la même période (100 commandes nettes).
La construction de logements toujours en berne
Au premier trimestre 2024, 8 300 logements sont autorisés à la construction en Occitanie, soit un recul de 26 % par rapport au trimestre précédent qui efface la forte hausse du quatrième trimestre 2023 (figure 7). Entre fin mars 2023 et fin mars 2024, le nombre de logements autorisés en Occitanie reste ainsi historiquement faible. Il s’établit à 39 000, soit une baisse de 17 % par rapport aux douze mois prédédents. En France (hors Mayotte), la baisse sur un an est de 20 %.
Entre fin mars 2023 et fin mars 2024, les autorisations diminuent nettement dans tous les départements de la région à l’exception du Tarn.
Au premier trimestre 2024, le nombre de logements commencés en Occitanie s’établit à 7 500, soit une hausse de 10 % par rapport au trimestre précédent. Cette hausse provient des logements collectifs ou en résidence. Mais elle ne compense pas la forte diminution des mises en chantier des trimestres précédents. Ainsi, en cumul annuel, seulement 29 900 logements sont mis en chantier dans la région, soit un recul de 23 % par rapport aux douze mois précédents. Sur cette période, les mises en chantier de logements diminuent nettement dans tous les départements de la région, à l’exception des Hautes-Pyrénées.
tableauFigure 7 – Évolution du nombre de logements
Logements autorisés - Occitanie | Logements autorisés - France hors Mayotte | Logements commencés - Occitanie | Logements commencés - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 95,7 | 100,1 | 75,9 | 84,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 90,0 | 97,3 | 73,6 | 89,3 |
3ᵉ trim. 2018 | 93,7 | 97,7 | 70,7 | 82,9 |
4ᵉ trim. 2018 | 102,6 | 93,0 | 67,7 | 88,0 |
1ᵉ trim. 2019 | 92,5 | 90,3 | 66,5 | 83,4 |
2ᵉ trim. 2019 | 94,8 | 95,0 | 69,8 | 80,3 |
3ᵉ trim. 2019 | 90,9 | 90,4 | 70,3 | 82,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 94,0 | 102,6 | 68,7 | 84,2 |
1ᵉ trim. 2020 | 99,3 | 96,5 | 66,3 | 80,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 67,1 | 58,8 | 54,0 | 68,8 |
3ᵉ trim. 2020 | 76,7 | 80,8 | 72,2 | 86,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 93,9 | 94,5 | 74,0 | 81,7 |
1ᵉ trim. 2021 | 93,0 | 94,5 | 72,7 | 88,0 |
2ᵉ trim. 2021 | 98,3 | 98,0 | 73,5 | 87,8 |
3ᵉ trim. 2021 | 96,7 | 101,1 | 69,1 | 87,8 |
4ᵉ trim. 2021 | 98,2 | 98,7 | 74,7 | 89,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 115,2 | 117,9 | 74,2 | 90,4 |
2ᵉ trim. 2022 | 98,1 | 109,8 | 69,8 | 83,0 |
3ᵉ trim. 2022 | 88,4 | 104,8 | 62,4 | 79,9 |
4ᵉ trim. 2022 | 79,4 | 75,7 | 59,6 | 82,8 |
1ᵉ trim. 2023 | 92,7 | 82,7 | 59,6 | 71,1 |
2ᵉ trim. 2023 | 78,3 | 78,7 | 52,4 | 64,9 |
3ᵉ trim. 2023 | 69,2 | 71,9 | 48,9 | 58,6 |
4ᵉ trim. 2023 | 86,1 | 76,3 | 44,6 | 58,8 |
1ᵉ trim. 2024 | 63,4 | 74,6 | 49,1 | 56,4 |
- Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
graphiqueFigure 7 – Évolution du nombre de logements

- Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
- Source : SDES, Sitadel.
La construction de locaux professionnels diminue aussi mais moins fortement que celle des logements. Fin mars 2024, le cumul annuel de la surface des locaux autorisés recule de 2,9 % sur le trimestre et de 8,3 % sur un an. Sur le trimestre, les surfaces autorisées diminuent dans la plupart des départements à l’exception de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et du Tarn.
Les surfaces de locaux commencés dans la région se replient de 3,0 % sur le trimestre et de 5,5 % sur un an.
Les créations sous statut de micro-entrepreneur augmentent à nouveau
Au premier trimestre 2024, 25 700 créations d’entreprises sont enregistrées en Occitanie. Le nombre de créations augmente pour le quatrième trimestre consécutif. Il progresse de 2,2 % par rapport au trimestre précédent (et de 11 % par rapport au premier trimestre 2023). En France, les créations d’entreprises augmentent un peu plus fortement sur le trimestre (+4,0 %) (figure 8).
Le recours au micro-entrepreneuriat continue à dynamiser les créations d’entreprises aussi bien en Occitanie que sur l’ensemble de la France. Au premier trimestre 2024, les créations sous statut de micro-entrepreneur dépassent de 5 % celles du trimestre précédent et de 14 % celles du premier trimestre 2023. Elles atteignent ainsi un nouveau record dans la région (17 400 créations), en particulier dans les secteurs de l’information et de la communication et des services aux entreprises.
En revanche, les créations d’entreprises dites classiques se replient au premier trimestre 2024 en Occitanie (-3 % par rapport au trimestre précédent) tandis qu’elles continuent d’augmenter en France (+4 %). Cette différence d’évolution provient d’une part du secteur regroupant le commerce, le transport, l’hébergement et la restauration dans lequel les créations diminuent de 5 % en Occitanie contre une hausse de 4 % en France. D’autre part le recul des créations dans la construction est nettement plus prononcé en Occitanie (-17 %) qu’en France (-2 %).
tableauFigure 8 – Créations d'entreprises
Occitanie hors micro-entrepreneurs | France hors micro-entrepreneurs | Occitanie y compris micro-entrepreneurs | France y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 96,0 | 99,7 | 101,6 | 104,2 |
2ᵉ trim. 2018 | 97,2 | 100,7 | 105,0 | 107,4 |
3ᵉ trim. 2018 | 97,6 | 98,9 | 104,9 | 108,4 |
4ᵉ trim. 2018 | 101,2 | 101,4 | 107,4 | 112,5 |
1ᵉ trim. 2019 | 104,9 | 107,0 | 121,7 | 122,8 |
2ᵉ trim. 2019 | 102,4 | 106,2 | 118,9 | 123,5 |
3ᵉ trim. 2019 | 106,2 | 105,8 | 124,9 | 126,2 |
4ᵉ trim. 2019 | 100,6 | 102,5 | 127,4 | 128,4 |
1ᵉ trim. 2020 | 94,7 | 97,6 | 117,4 | 118,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 66,9 | 73,9 | 91,7 | 97,0 |
3ᵉ trim. 2020 | 109,3 | 112,5 | 148,9 | 150,4 |
4ᵉ trim. 2020 | 109,5 | 113,9 | 149,3 | 150,0 |
1ᵉ trim. 2021 | 108,6 | 116,1 | 150,3 | 154,7 |
2ᵉ trim. 2021 | 118,0 | 120,2 | 152,7 | 153,4 |
3ᵉ trim. 2021 | 111,5 | 115,3 | 146,9 | 145,4 |
4ᵉ trim. 2021 | 113,2 | 115,0 | 147,4 | 147,3 |
1ᵉ trim. 2022 | 110,3 | 115,9 | 147,8 | 151,2 |
2ᵉ trim. 2022 | 109,4 | 117,8 | 144,9 | 147,8 |
3ᵉ trim. 2022 | 114,7 | 120,9 | 148,1 | 155,0 |
4ᵉ trim. 2022 | 109,7 | 118,7 | 148,1 | 155,9 |
1ᵉ trim. 2023 | 99,2 | 105,9 | 141,7 | 144,0 |
2ᵉ trim. 2023 | 99,2 | 107,1 | 145,3 | 146,1 |
3ᵉ trim. 2023 | 103,5 | 110,4 | 152,0 | 157,1 |
4ᵉ trim. 2023 | 107,6 | 114,0 | 154,2 | 156,8 |
1ᵉ trim. 2024 | 104,4 | 118,8 | 157,7 | 163,1 |
- Note : données CVS-CJO.
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
graphiqueFigure 8 – Créations d'entreprises

- Note : données CVS-CJO.
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, SIDE.
Les défaillances d’entreprises continuent d’augmenter
Le nombre de défaillances d’entreprises continue de progresser au cours du premier trimestre 2024. Entre fin mars 2023 et fin mars 2024, les défaillances d’entreprises en Occitanie sont 34 % plus nombreuses que sur les douze mois précédents. Cette progression est conforme à la tendance nationale (figure 9). Le nombre total de défaillances (5 500 en un an) reste légèrement inférieur à son niveau pré-pandémique (-2,0 % par rapport à la moyenne 2010-2019). Toutefois, ce niveau est désormais atteint dans l’ensemble du secteur tertiaire.
tableauFigure 9 – Défaillances d'entreprises
Occitanie | France | |
---|---|---|
déc. 2017 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2018 | 98,8 | 99,1 |
févr. 2018 | 99,1 | 98,6 |
mars 2018 | 96,3 | 97,4 |
avr. 2018 | 96,2 | 97,6 |
mai 2018 | 94,8 | 96,7 |
juin 2018 | 94,1 | 96,7 |
juil. 2018 | 94,7 | 97,2 |
août 2018 | 94,0 | 97,7 |
sept. 2018 | 95,2 | 98,0 |
oct. 2018 | 94,7 | 99,0 |
nov. 2018 | 93,7 | 98,9 |
déc. 2018 | 94,2 | 99,0 |
janv. 2019 | 95,2 | 99,8 |
févr. 2019 | 94,8 | 99,7 |
mars 2019 | 94,3 | 99,3 |
avr. 2019 | 95,1 | 99,5 |
mai 2019 | 93,8 | 99,3 |
juin 2019 | 92,7 | 98,3 |
juil. 2019 | 93,4 | 98,3 |
août 2019 | 92,9 | 97,1 |
sept. 2019 | 91,2 | 96,3 |
oct. 2019 | 90,8 | 95,2 |
nov. 2019 | 90,5 | 94,3 |
déc. 2019 | 89,0 | 93,7 |
janv. 2020 | 86,0 | 91,5 |
févr. 2020 | 83,3 | 90,1 |
mars 2020 | 80,4 | 86,4 |
avr. 2020 | 75,1 | 80,8 |
mai 2020 | 72,1 | 76,0 |
juin 2020 | 70,1 | 73,5 |
juil. 2020 | 66,1 | 70,6 |
août 2020 | 65,5 | 69,7 |
sept. 2020 | 62,9 | 66,9 |
oct. 2020 | 58,6 | 63,3 |
nov. 2020 | 55,5 | 60,3 |
déc. 2020 | 52,8 | 57,2 |
janv. 2021 | 50,8 | 54,7 |
févr. 2021 | 48,3 | 51,6 |
mars 2021 | 48,0 | 51,4 |
avr. 2021 | 49,0 | 52,7 |
mai 2021 | 49,2 | 53,8 |
juin 2021 | 48,6 | 52,9 |
juil. 2021 | 47,4 | 51,5 |
août 2021 | 47,4 | 51,3 |
sept. 2021 | 45,6 | 50,4 |
oct. 2021 | 45,2 | 49,9 |
nov. 2021 | 44,9 | 49,9 |
déc. 2021 | 44,6 | 50,5 |
janv. 2022 | 46,0 | 51,5 |
févr. 2022 | 48,3 | 53,2 |
mars 2022 | 50,2 | 55,4 |
avr. 2022 | 52,4 | 57,5 |
mai 2022 | 54,6 | 59,3 |
juin 2022 | 56,8 | 61,4 |
juil. 2022 | 59,3 | 64,0 |
août 2022 | 61,0 | 65,2 |
sept. 2022 | 64,7 | 68,4 |
oct. 2022 | 67,8 | 71,1 |
nov. 2022 | 71,4 | 73,8 |
déc. 2022 | 74,0 | 75,6 |
janv. 2023 | 77,0 | 78,8 |
févr. 2023 | 79,9 | 81,0 |
mars 2023 | 82,5 | 83,9 |
avr. 2023 | 85,4 | 85,8 |
mai 2023 | 88,7 | 88,2 |
juin 2023 | 91,0 | 90,5 |
juil. 2023 | 94,1 | 92,3 |
août 2023 | 94,3 | 93,0 |
sept. 2023 | 95,5 | 94,8 |
oct. 2023 | 99,5 | 97,8 |
nov. 2023 | 101,6 | 100,5 |
déc. 2023 | 104,2 | 103,0 |
janv. 2024 | 106,7 | 104,9 |
févr. 2024 | 108,0 | 107,4 |
mars 2024 | 110,1 | 108,4 |
avr. 2024 | 110,4 | 110,2 |
mai 2024 | nd | 110,3 |
- Notes : données mensuelles brutes au 21 juin 2024, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
graphiqueFigure 9 – Défaillances d'entreprises

- Notes : données mensuelles brutes au 21 juin 2024, en date de jugement.
- Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- Source : Fiben, Banque de France.
Encadré 1 - Contexte international - En 2024, la zone euro sort de l’ornière
En 2023, tandis que la croissance américaine restait soutenue (+2,5 %), l’activité dans la zone euro est globalement demeurée étale (+0,6 %), pénalisée par des prix énergétiques élevés et les effets du resserrement monétaire. Toutefois, depuis le début de l’année, les économies européennes semblent repartir : la zone euro (+0,3 %) tout comme le Royaume-Uni (+0,7 %) ont renoué avec la croissance au premier trimestre. Ce retour de la croissance provient pour le moment essentiellement du commerce extérieur. À l’inverse, l’économie américaine (+0,4 % au premier trimestre) est restée tirée par une dynamique interne robuste, et notamment une orientation favorable de la politique budgétaire.
Encadré 2 - Contexte national - Du PIB, des Jeux, des inconnues
En France, l’activité a progressé modérément depuis deux trimestres (+0,2 % au premier trimestre 2024 après +0,3 % fin 2023). Cette croissance provient, comme ailleurs en Europe, d’une forte contribution du commerce extérieur. L’inflation a nettement reflué, s’établissant à +2,2 % sur un an en juin 2024, contre +4,5 % un an plus tôt. L’emploi salarié a quant à lui progressé solidement en début d’année (+0,3 %). Le climat des affaires se maintient en juin un peu en deçà de sa moyenne : la croissance s’établirait à +0,3 % au deuxième trimestre, avant de connaitre un profil marqué au second semestre par l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris. Sur l’ensemble de l’année 2024, la croissance atteindrait +1,1 %, comme en 2023. La situation politique en France constitue cependant un aléa important pour les prochains mois.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Pour comprendre
Filière aérospatiale
Pour les années 2023 et 2024, l’emploi salarié (hors intérim) de la filière aéronautique et spatiale est estimé à partir de l’enquête filière aéronautique et spatiale dans le Grand Sud-Ouest 2022 et de sources auxiliaires.
L’estimation est produite à partir des estimations trimestrielles d’emploi (Urssaf, Dares, Insee) pour les établissements des entreprises appartenant à la filière au 31/12/2022, dernière année d’enquête disponible, employant au moins un salarié dans la filière et toujours actifs au 31 mars 2024 (soit 88 % des établissements du périmètre de la filière telle qu’appréhendée au 31/12/2022).
Les évolutions dues aux cessations d’activité ou à d’éventuelles créations d’établissements ne sont donc pas prises en compte. L’hypothèse est donc faite que les effectifs de l’ensemble de la filière ont évolué de la même manière que ceux des établissements et des entreprises observés.
Emploi salarié
- Note méthodologique sur l'emploi salarié (pdf, 232 Ko) ;
- Emploi : quelle source pour quel usage ? (pdf, 515 Ko).
Créations d’entreprises
- Note méthodologique sur les créations d’entreprises (pdf, 116 Ko) ;
- Refonte du dispositif de calcul des créations d’entreprises (pdf, 130 Ko) ;
- Correction de la répartition des créations d'entreprises individuelles (2021) (pdf, 58 Ko).
Nomenclature
Sources
- Ouvrir dans un nouvel ongletDéclaration Sociale Nominative (DSN) ;
- Estimations d’emploi ;
- Taux de chômage localisés ;
- Ouvrir dans un nouvel ongletStatistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits et les offres collectées par France Travail ;
- SIDE (Système d'information sur la démographie d'entreprises) ;
- Créations d'entreprises ;
- Défaillances d'entreprises ;
- Enquête mensuelle de fréquentation dans les hébergements collectifs de tourisme.
Définitions
Heures rémunérées
Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.
Emploi salarié
Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.
Intérim
L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.
L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).
Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.
Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Il est composé du :
- tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
- tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).
Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
Taux de chômage
Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...
Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.
Taux de chômage (BIT)
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).
Demandeurs d'emploi en fin de mois
Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD
Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Logement autorisé
Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.
Logement commencé
Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).
Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.
Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).
Revenu de solidarité active / RSA
Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.
Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.
Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).
Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).
Prime d'activité
La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).
Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).
Correction des variations saisonnières / CVS
La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.
Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.
Pour en savoir plus
(1) « Saison touristique d’hiver 2024 - La fréquentation se replie dans les stations de ski, mais progresse sur le littoral », Insee Flash Occitanie no 133, juillet 2024.
(2) Insee, « Du PIB, des Jeux, des inconnues », Note de conjoncture, juillet 2024.
(3) Données complémentaires par département, Insee, Tableau de bord Conjoncture : Occitanie, juillet 2024.
(4) Insee, « Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié est quasi stable ou en légère hausse dans toutes les régions », Informations Rapides no 157, juin 2024.
(5) « Dans un contexte inflationniste et de tensions géopolitiques, la croissance fléchit en Occitanie mais moins qu’au niveau national », Insee Occitanie, Bilan économique 2023, juin 2024.