Insee
Insee Conjoncture Guadeloupe · Juillet 2024 · n° 30
Insee Conjoncture GuadeloupeAu premier trimestre 2024, l’emploi salarié marque le pas en Guadeloupe Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2024

Eric Mével, Valentine Chieze Devivier (Insee)

En Guadeloupe, au premier trimestre 2024, l’emploi salarié est stable tandis que le recours à l'intérim continue de diminuer. Les inscriptions à France Travail diminuent à nouveau à la suite de deux trimestres consécutifs de hausse. Le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) s’établit à un niveau élevé (17,3 %). La fréquentation hôtelière progresse sur un an du fait de l’augmentation de la clientèle en provenance de France. La création d’entreprises hors micro-entrepreneurs diminue. Les autorisations de logements reculent.

Insee Conjoncture Guadeloupe
No 30
Paru le :Paru le12/07/2024

Les effectifs salariés marquent le pas

En Guadeloupe, le nombre d'emplois salariés s'établit à 128 550 au premier trimestre 2024. Les effectifs salariés demeurent stables par rapport au quatrième trimestre 2023 (figure 1). Cette stabilité fait suite à la hausse enregistrée le trimestre précédent (+0,2 %).

Avec 280 créations d'emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 0,2 % à celui du premier trimestre 2023. En France (hors Mayotte), l'emploi salarié progresse de 0,3 % au premier trimestre 2024 et augmente de 0,7 % sur un an.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Emploi salarié total - Guadeloupe Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guadeloupe Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,5 100,2 100,6 100,3
2ᵉ trim. 2018 99,7 100,2 99,7 100,4
3ᵉ trim. 2018 98,9 100,3 99,1 100,6
4ᵉ trim. 2018 99,2 100,6 99,7 100,9
1ᵉ trim. 2019 100,4 101,3 101,2 101,7
2ᵉ trim. 2019 100,5 101,4 101,3 101,9
3ᵉ trim. 2019 101,1 101,6 102,7 102,2
4ᵉ trim. 2019 102,3 102,0 104,2 102,6
1ᵉ trim. 2020 100,8 100,3 102,1 100,3
2ᵉ trim. 2020 99,0 99,7 100,0 99,9
3ᵉ trim. 2020 102,0 101,7 104,1 102,1
4ᵉ trim. 2020 103,4 101,8 106,4 102,1
1ᵉ trim. 2021 104,1 102,6 107,6 103,2
2ᵉ trim. 2021 105,1 103,6 109,6 104,5
3ᵉ trim. 2021 105,3 104,5 109,7 105,4
4ᵉ trim. 2021 106,0 105,0 110,9 106,2
1ᵉ trim. 2022 106,6 105,3 111,8 106,6
2ᵉ trim. 2022 108,4 105,8 114,3 107,2
3ᵉ trim. 2022 109,0 106,2 115,0 107,7
4ᵉ trim. 2022 110,1 106,5 116,8 108,2
1ᵉ trim. 2023 110,1 106,7 116,9 108,3
2ᵉ trim. 2023 110,3 106,9 117,1 108,5
3ᵉ trim. 2023 110,2 107,1 117,0 108,7
4ᵉ trim. 2023 110,5 107,1 117,3 108,6
1ᵉ trim. 2024 110,4 107,4 117,2 109,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

La création d'emplois est stable dans les secteurs tertiaire non marchand et marchand

Les effectifs salariés dans le tertiaire non marchand et marchand (hors intérim) sont stables ce trimestre (respectivement 52 200 et 55 000 emplois) (figure 2).

Dans l’industrie, les effectifs salariés baissent (-1,0 %). Le secteur emploie désormais 9 800 salariés, soit 100 de moins qu’au trimestre précédent. De même, les effectifs salariés dans la construction diminuent (-0,2 %) pour atteindre 7 500 salariés.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 103,2 100,7 100,0 100,3
2ᵉ trim. 2018 103,7 99,8 99,3 99,7
3ᵉ trim. 2018 105,5 101,0 98,0 98,6
4ᵉ trim. 2018 101,7 102,5 98,7 98,6
1ᵉ trim. 2019 106,5 105,5 101,0 98,3
2ᵉ trim. 2019 111,0 104,5 100,8 98,2
3ᵉ trim. 2019 113,4 107,0 102,4 97,9
4ᵉ trim. 2019 112,0 108,8 103,8 98,4
1ᵉ trim. 2020 112,2 108,7 102,6 97,6
2ᵉ trim. 2020 113,5 108,8 98,9 96,5
3ᵉ trim. 2020 120,5 108,6 102,7 98,5
4ᵉ trim. 2020 122,3 110,6 104,7 98,6
1ᵉ trim. 2021 125,4 111,0 106,0 98,9
2ᵉ trim. 2021 129,2 112,4 107,1 98,6
3ᵉ trim. 2021 130,9 116,0 107,3 98,7
4ᵉ trim. 2021 129,6 114,9 108,6 98,8
1ᵉ trim. 2022 131,0 116,7 109,8 99,2
2ᵉ trim. 2022 134,8 118,8 112,2 99,6
3ᵉ trim. 2022 134,1 119,7 113,3 100,2
4ᵉ trim. 2022 135,8 120,9 115,2 100,1
1ᵉ trim. 2023 136,6 119,9 115,9 100,0
2ᵉ trim. 2023 133,5 122,4 116,0 100,2
3ᵉ trim. 2023 131,9 122,1 116,4 100,1
4ᵉ trim. 2023 133,2 123,0 116,0 100,4
1ᵉ trim. 2024 132,9 121,8 116,0 100,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire poursuit sa baisse entamée le trimestre précédent

L'emploi intérimaire recule de 1,6 % au premier trimestre 2024, après une première baisse entamée au trimestre précédent (-3,1% ) (figure 3). Le secteur de l'intérim emploie désormais 2 380 personnes en Guadeloupe ce trimestre. Sur un an, il baisse également de 1,8 %.

En France (hors Mayotte), le nombre d'emplois intérimaires se stabilise par rapport au quatrième trimestre 2023 et diminue de 4,7 % sur un an.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 109,9 100,9
2ᵉ trim. 2018 102,0 99,7
3ᵉ trim. 2018 105,4 99,7
4ᵉ trim. 2018 116,0 96,4
1ᵉ trim. 2019 109,0 100,1
2ᵉ trim. 2019 118,2 99,7
3ᵉ trim. 2019 105,8 99,2
4ᵉ trim. 2019 117,1 96,5
1ᵉ trim. 2020 75,4 59,6
2ᵉ trim. 2020 86,0 72,9
3ᵉ trim. 2020 101,1 88,6
4ᵉ trim. 2020 118,7 91,1
1ᵉ trim. 2021 109,1 93,7
2ᵉ trim. 2021 131,4 97,0
3ᵉ trim. 2021 113,3 98,0
4ᵉ trim. 2021 129,2 102,1
1ᵉ trim. 2022 114,2 100,9
2ᵉ trim. 2022 129,8 99,1
3ᵉ trim. 2022 121,1 100,7
4ᵉ trim. 2022 133,2 100,8
1ᵉ trim. 2023 126,9 98,7
2ᵉ trim. 2023 129,7 97,5
3ᵉ trim. 2023 123,0 95,7
4ᵉ trim. 2023 126,6 94,1
1ᵉ trim. 2024 124,6 94,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage s’établit à 17,3 % de la population active

Au premier trimestre 2024, le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) atteint 17,3 % de la population active en Guadeloupe. Le taux de chômage lissé diminue ce trimestre (-0,5 point) après avoir baissé de 0,7 point au cours de l’année 2023 (figure 4).

En France (hors Mayotte), le taux de chômage s’établit à 7,5 % de la population active ce trimestre.

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Guadeloupe Taux de chômage « lissé » - Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 22,5 22,3 9,0
1ᵉ trim. 2018 24,0 22,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 21,0 22,8 9,1
3ᵉ trim. 2018 23,5 22,7 8,9
4ᵉ trim. 2018 22,0 22,4 8,8
1ᵉ trim. 2019 21,8 21,8 8,8
2ᵉ trim. 2019 19,5 21,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,6 20,3 8,3
4ᵉ trim. 2019 20,8 19,4 8,2
1ᵉ trim. 2020 18,9 18,4 7,9
2ᵉ trim. 2020 11,4 17,6 7,1
3ᵉ trim. 2020 19,5 17,1 9,0
4ᵉ trim. 2020 19,7 16,9 8,1
1ᵉ trim. 2021 17,4 16,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 19,5 17,0 7,9
3ᵉ trim. 2021 16,5 17,3 7,9
4ᵉ trim. 2021 15,6 17,7 7,4
1ᵉ trim. 2022 18,1 18,2 7,4
2ᵉ trim. 2022 18,4 18,5 7,4
3ᵉ trim. 2022 18,4 18,8 7,3
4ᵉ trim. 2022 19,4 18,9 7,1
1ᵉ trim. 2023 18,1 18,9 7,1
2ᵉ trim. 2023 19,4 18,7 7,2
3ᵉ trim. 2023 17,4 18,5 7,4
4ᵉ trim. 2023 19,3 18,2 7,5
1ᵉ trim. 2024 17,3 17,7 7,5
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Les inscriptions à France Travail diminuent à nouveau

Au premier trimestre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail et tenus de rechercher un emploi (catégories A, B, C) diminue, après deux trimestres consécutifs de hausse (-1,3 % après +0,8 % et +1,1 %). Le nombre de personnes inscrites à France Travail s’établit ainsi à 54 650 ce trimestre. Parmi elles, 41 350 sont sans emploi (catégorie A) et 13 300 exercent une activité réduite (catégories B et C). Sur un an, les inscriptions reculent de 1,6 % (figure 5).

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi est plus forte pour les hommes (-1,7 %) que pour les femmes (-1,0 %). Elle concerne toutes les tranches d’âges, les 25 à 49 ans étant les plus concernés (-1,5 %), suivis par les moins de 25 ans (-1,4 %) puis les 50 ans ou plus (-0,8 %). Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée augmente de 0,4 % sur le trimestre. Ils représentent la moitié des demandeurs d’emploi (catégorie A, B, C).

En France (hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi reste stable sur le trimestre et augmente de 0,6 % sur un an.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 100,2
2ᵉ trim. 2018 99,2 100,2
3ᵉ trim. 2018 98,8 100,0
4ᵉ trim. 2018 98,7 99,9
1ᵉ trim. 2019 98,2 99,9
2ᵉ trim. 2019 96,6 99,1
3ᵉ trim. 2019 95,1 98,0
4ᵉ trim. 2019 92,5 97,0
1ᵉ trim. 2020 91,2 97,0
2ᵉ trim. 2020 93,9 102,9
3ᵉ trim. 2020 94,5 102,2
4ᵉ trim. 2020 92,5 101,5
1ᵉ trim. 2021 92,1 101,6
2ᵉ trim. 2021 92,3 100,7
3ᵉ trim. 2021 91,9 98,4
4ᵉ trim. 2021 91,5 95,7
1ᵉ trim. 2022 90,3 93,3
2ᵉ trim. 2022 88,7 91,9
3ᵉ trim. 2022 87,1 91,5
4ᵉ trim. 2022 85,6 90,7
1ᵉ trim. 2023 84,2 90,5
2ᵉ trim. 2023 82,9 90,1
3ᵉ trim. 2023 83,6 90,3
4ᵉ trim. 2023 84,0 91,0
1ᵉ trim. 2024 82,9 91,0
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à France Travail

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : France Travail-Dares, STMT.
Avertissement sur les demandeurs d'emploi en fin de mois

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires puis étendue en mars 2024 à 29 nouvelles zones portant à 47 le nombre de territoires concernés (au niveau national) par l'accompagnement rénové des bénéficiaires du RSA. Elle conduit à enregistrer progressivement à France travail l’ensemble des BRSA de ces territoires. Fin mars 2024, cette expérimentation concerne environ 24 800 personnes dont 16 500 sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les effets du déploiement de cette expérimentation se poursuivront jusqu'à la fin de l'année 2024.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

La fréquentation hôtelière progresse sur un an, portée par la clientèle résidant en France

Au premier trimestre 2024, les hôtels de Guadeloupe enregistrent 441 200 nuitées, en hausse de 5,9 % comparée au même trimestre de l’année précédente (figure 6). Cette hausse intervient après une baisse de 3,3 % enregistrée au trimestre précédent. Elle s’explique par la progression de 10,5 % des nuitées en provenance de France. Cette clientèle française représente 85,1 % des nuitées dans l’hôtellerie guadeloupéenne (375 300 nuitées).

À l’inverse, la fréquentation des touristes en provenance de l’étranger diminue de 14,2 %, pour s’établir à 65 900 nuitées. Cette baisse concerne essentiellement la clientèle en provenance d’Europe (-28,2 %), s'expliquant par le repli de la fréquentation de la clientèle suédoise particulièrement nombreuse au cours de l’année 2023. En revanche, le volume des nuitées des clientèles venant du Canada (7,8 %) et des USA (2,9 %) progressent. Elles concentrent respectivement 35,7 % et 12,7 % des nuitées étrangères.

La durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie croit à 4,3 nuitées sur un an (+0,3 nuitées). Le taux d’occupation des établissements augmente également à 77,0 % (+1,8 points). La clientèle de loisirs augmente de 15,0 % et représente 85,3 % des nuitées. Dans le même temps, la clientèle d’affaires se replie de 27,4 %.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe France
1ᵉ trim. 2021 36,5 40,9
2ᵉ trim. 2021 41,6 47,9
3ᵉ trim. 2021 46,5 53,2
4ᵉ trim. 2021 55,8 64,6
1ᵉ trim. 2022 68,0 74,0
2ᵉ trim. 2022 85,9 90,1
3ᵉ trim. 2022 91,6 96,4
4ᵉ trim. 2022 97,5 99,5
1ᵉ trim. 2023 106,0 102,7
2ᵉ trim. 2023 107,4 104,0
3ᵉ trim. 2023 108,1 102,9
4ᵉ trim. 2023 107,2 102,1
1ᵉ trim. 2024 109,3 102,3
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Sources : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) ; enquête de fréquentation dans les hébergements touristiques.

La création d'entreprises hors micro-entrepreneurs diminue

Au premier trimestre 2024, le nombre de créations d’entreprises augmente de 1,4 % pour atteindre 1 990 créations, après une baisse de 3,9 % le trimestre précédent (figure 7). Cette hausse s’explique par une augmentation des immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs (+10,0 %). A contrario, les immatriculations d’entreprises classiques diminuent de 5,8 %. Ainsi, les nouvelles immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs représentent près de six créations d’entreprises sur dix ce trimestre. Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises augmente plus fortement (+4,0 %).

Les créations d’entreprises augmentent dans la construction (+16,1 %) et les services (+1,7 %). À l’inverse, celles-ci diminuent dans l’industrie (-5,3 %) ainsi que dans le commerce, transports, hébergement et restauration (-4,7 %).

Sur un an, le nombre de nouvelles entreprises augmente de 2,8 % du fait de l’augmentation des créations d’entreprises sous le régime des micro-entrepreneurs (+11,6 %). Au contraire, les immatriculations des entreprises classiques sont en recul (-6,2 %). Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises augmente fortement sur la même période (+13,3 %).

Le nombre de défaillances d’entreprises cumulées sur un an s'élève à 310 au premier trimestre 2024 (-0,3 %).

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Guadeloupe y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 124,5 99,7 113,9 104,2
2ᵉ trim. 2018 118,3 100,7 115,9 107,4
3ᵉ trim. 2018 103,2 98,9 105,7 108,4
4ᵉ trim. 2018 140,6 101,4 133,8 112,5
1ᵉ trim. 2019 127,3 107,0 126,3 122,8
2ᵉ trim. 2019 123,0 106,2 122,2 123,5
3ᵉ trim. 2019 121,8 105,8 121,6 126,2
4ᵉ trim. 2019 116,8 102,5 126,0 128,4
1ᵉ trim. 2020 94,6 97,6 108,2 118,2
2ᵉ trim. 2020 68,1 73,9 80,1 97,0
3ᵉ trim. 2020 120,1 112,5 143,8 150,4
4ᵉ trim. 2020 120,5 113,9 138,8 150,0
1ᵉ trim. 2021 109,4 116,1 143,6 154,7
2ᵉ trim. 2021 112,7 120,2 140,7 153,4
3ᵉ trim. 2021 113,4 115,3 142,3 145,4
4ᵉ trim. 2021 108,8 115,0 139,7 147,3
1ᵉ trim. 2022 108,0 115,9 155,6 151,2
2ᵉ trim. 2022 126,2 117,8 170,4 147,8
3ᵉ trim. 2022 124,6 120,9 164,3 155,0
4ᵉ trim. 2022 123,1 118,7 168,2 155,9
1ᵉ trim. 2023 110,6 105,9 163,0 144,0
2ᵉ trim. 2023 121,9 107,1 178,4 146,1
3ᵉ trim. 2023 113,0 110,4 172,0 157,1
4ᵉ trim. 2023 110,1 114,0 165,2 156,8
1ᵉ trim. 2024 103,8 118,8 167,5 163,1
  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Les autorisations de logements reculent

Au premier trimestre 2024, le nombre de logements autorisés à la construction cumulés sur un an s’élève à 2 800 en Guadeloupe (figure 8). Par rapport au trimestre précédent, ce nombre baisse de 3,7 % dans la région et de 2,7 % en France (hors Mayotte). Sur un an, le nombre d’autorisations de logements baisse de 6,1 % au niveau régional et de 19,5 % au niveau national.

Le nombre de logements mis en chantiers cumulés sur un an diminue de 11,9 % au premier trimestre 2024 et de 24,8 % par rapport à l’année précédente. En France (hors Mayotte), ce nombre recule également ce trimestre (-5,2 %) et par rapport à l'année précédente (-23,6 %).

Les autorisations à la construction des locaux d’activités cumulés sur un an augmentent de 2,2 %. En France (hors Mayotte), celles-ci diminuent de 0,9 %. Par rapport au même trimestre de l’année précédente, les autorisations diminuent de 10,0 % en Guadeloupe et de 7,3 % en France (hors Mayotte).

Les mises en chantier de locaux progressent de 43,6 % sur le trimestre et diminuent de 35,2 % sur un an. En France (hors Mayotte), leur nombre recule de 2,4 % ce trimestre et de 14,2 % sur un an.

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Logements autorisés - Guadeloupe Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Guadeloupe Logements commencés - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 100,1 72,0 84,3
2ᵉ trim. 2018 90,9 97,3 91,1 89,3
3ᵉ trim. 2018 111,9 97,7 82,0 82,9
4ᵉ trim. 2018 76,4 93,0 56,0 88,0
1ᵉ trim. 2019 92,9 90,3 95,5 83,4
2ᵉ trim. 2019 73,2 95,0 94,7 80,3
3ᵉ trim. 2019 87,3 90,4 83,3 82,0
4ᵉ trim. 2019 124,8 102,6 76,9 84,2
1ᵉ trim. 2020 55,6 96,5 69,4 80,2
2ᵉ trim. 2020 33,8 58,8 48,0 68,8
3ᵉ trim. 2020 99,5 80,8 48,3 86,8
4ᵉ trim. 2020 97,9 94,5 70,8 81,7
1ᵉ trim. 2021 55,9 94,5 71,5 88,0
2ᵉ trim. 2021 37,6 98,0 63,3 87,8
3ᵉ trim. 2021 85,8 101,1 68,1 87,8
4ᵉ trim. 2021 82,5 98,7 72,7 89,3
1ᵉ trim. 2022 88,0 117,9 48,0 90,4
2ᵉ trim. 2022 95,4 109,8 56,7 83,0
3ᵉ trim. 2022 82,1 104,8 49,8 79,9
4ᵉ trim. 2022 89,8 75,7 71,7 82,8
1ᵉ trim. 2023 68,2 82,7 65,8 71,1
2ᵉ trim. 2023 94,0 78,7 54,3 64,9
3ᵉ trim. 2023 79,8 71,9 54,8 58,6
4ᵉ trim. 2023 89,8 76,3 42,7 58,8
1ᵉ trim. 2024 55,7 74,6 44,0 56,4
  • Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Note : données en cumul trimestriel CVS-CJO, en date réelle estimée.
  • Source : SDES, Sitadel.

Encadré 1 - Contexte international - En 2024, la zone euro sort de l’ornière

En 2023, tandis que la croissance américaine restait soutenue (+2,5 %), l’activité dans la zone euro est globalement demeurée étale (+0,6 %), pénalisée par des prix énergétiques élevés et les effets du resserrement monétaire. Toutefois, depuis le début de l’année, les économies européennes semblent repartir : la zone euro (+0,3 %) tout comme le Royaume-Uni (+0,7 %) ont renoué avec la croissance au premier trimestre. Ce retour de la croissance provient pour le moment essentiellement du commerce extérieur. À l’inverse, l’économie américaine (+0,4 % au premier trimestre) est restée tirée par une dynamique interne robuste, et notamment une orientation favorable de la politique budgétaire.

Encadré 2 - Contexte national - Du PIB, des Jeux, des inconnues

En France, l’activité a progressé modérément depuis deux trimestres (+0,2 % au premier trimestre 2024 après +0,3 % fin 2023). Cette croissance provient, comme ailleurs en Europe, d’une forte contribution du commerce extérieur. L’inflation a nettement reflué, s’établissant à +2,2 % sur un an en juin 2024, contre +4,5 % un an plus tôt. L’emploi salarié a quant à lui progressé solidement en début d’année (+0,3 %). Le climat des affaires se maintient en juin un peu en deçà de sa moyenne : la croissance s’établirait à +0,3 % au deuxième trimestre, avant de connaitre un profil marqué au second semestre par l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris. Sur l’ensemble de l’année 2024, la croissance atteindrait +1,1 %, comme en 2023. La situation politique en France constitue cependant un aléa important pour les prochains mois.

Publication rédigée par :Eric Mével, Valentine Chieze Devivier (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus