Insee Conjoncture Occitanie ·
Juin 2024 · n° 42
Bilan économique 2023 - Occitanie Dans un contexte inflationniste et de tensions géopolitiques, la croissance fléchit
en Occitanie mais moins qu’au niveau national
En 2023, la croissance économique est moins dynamique qu’en 2022, sous l’effet de la hausse des prix et des taux d’intérêt. En conséquence, l’emploi salarié progresse plus faiblement qu’en 2022. En Occitanie, il augmente de 0,7 % sur un an après +1,6 % en 2022. Ce ralentissement de l’emploi entraîne une légère remontée du chômage à 8,9 % de la population active de la région en fin d’année.
La croissance faiblit dans tous les secteurs d’activité à l’exception de l’industrie, portée par la reprise dans la filière aéronautique. Cette reprise permet à la Haute-Garonne et aux Hautes-Pyrénées de conserver une des croissances les plus élevées de France métropolitaine. Ces deux départements, tout comme l’Aude, profitent de plus d’un retour marqué des touristes en provenance de l’étranger.
En revanche, l’activité ralentit nettement dans les secteurs liés à la consommation des ménages comme la restauration ou le commerce. Elle diminue dans le secteur de la construction en raison d'une forte baisse des mises en chantier de logements.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2023 publiés par l'Insee.
Transports - La reprise du trafic aérien s’intensifie, les ventes de véhicules rebondissent Bilan économique 2023
Pierre Defarge Lacroix (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement)
Portée par l’international, la croissance du trafic aérien de passagers s’affirme. A contrario, le fret aérien baisse pour la sixième année consécutive. Après deux années marquées par des difficultés d’approvisionnement, les immatriculations de véhicules neufs rebondissent avec une forte progression pour les voitures électriques. Le trafic de véhicules lourds recule légèrement sur le réseau autoroutier. Le port de Sète tire le fret maritime à la hausse.
Une performance du trafic aérien international
En 2023, le trafic aérien totalise 11,6 millions de passagers aux arrivées et départs des neuf aéroports d’Occitanie. En hausse de 11 % par rapport à 2022 (figure 1), il reste toutefois inférieur au niveau d’avant-crise avec 86 % des résultats de 2019 (92 % au niveau national). Cette croissance est portée par les lignes internationales dont le trafic s’intensifie encore cette année (+27 %), inférieur de seulement 1,8 % par rapport à 2019 (figure 2). Elles génèrent 57 % du trafic total d’Occitanie en 2023. En revanche, la fréquentation des lignes nationales baisse de 4,6 % par rapport à 2022. Cette diminution est due à la baisse du tourisme d’affaires : les voyages professionnels intérieurs en avion sont concurrencés par le train, voire remplacés par des visioconférences. La fréquentation des compagnies aériennes à bas coût progresse de 9,6 % en 2023. Elles sont particulièrement présentes dans la région où elles transportent 57 % des passagers contre 42 % à l’échelle nationale.
tableauFigure 1 – Passagers des aéroports par type de ligne
Type de ligne | Occitanie | France entière | |||
---|---|---|---|---|---|
Passagers 2023 (nombre) | Évolution entre 2022 et 2023 | Évolution annuelle moyenne entre 2017 et 2022 ¹ | Évolution entre 2022 et 2023 | Évolution annuelle moyenne entre 2017 et 2022 ¹ | |
Lignes nationales ² | 4 955 951 | -4,6 | -4,1 | -1,3 | -2,9 |
Lignes internationales | 6 617 410 | 27,2 | -4,2 | 20,5 | -2,3 |
Transit | 9 736 | -15,3 | -26,4 | -3,9 | -12,9 |
Total | 11 583 097 | 11,2 | -4,2 | 14,2 | -2,5 |
dont lignes à bas coût (low cost) | 6 635 312 | 9,6 | 1,7 | 15,6 | 3,2 |
Part des lignes à bas coût (low cost) (%) | 57,3 | /// | /// | /// | /// |
- ¹ : évolution qui aurait été observée pour le trafic passager des aéroports, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- ² : la fréquentation des aéroports français comptabilise les passagers embarqués ou débarqués. Ainsi, tous les passagers ayant effectué un vol national à l’intérieur du périmètre défini (France métropolitaine et DROM) sont comptés deux fois. Par exemple, un passager Bordeaux-Lyon est compté une fois au départ de Bordeaux et une fois à l’arrivée à Lyon.
- Note : données brutes.
- /// : absence de donnée due à la nature des choses.
- Source : Union des aéroports français.
tableauFigure 2 – Évolution du nombre de passagers des aéroports - Occitanie
National ¹ | International | À bas coût (low cost) | |
---|---|---|---|
2017 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
2018 | 101,9 | 105,3 | 106,4 |
2019 | 104,2 | 104,4 | 109,6 |
2020 | 42,8 | 25,9 | 34,8 |
2021 | 55,8 | 31,2 | 48,4 |
2022 | 80,9 | 80,6 | 108,6 |
2023 | 77,2 | 102,5 | 119,0 |
- ¹ : la fréquentation des aéroports français comptabilise les passagers embarqués ou débarqués. Ainsi, tous les passagers ayant effectué un vol national à l’intérieur du périmètre défini (France métropolitaine et DROM) sont comptés deux fois. Par exemple, un passager Bordeaux-Lyon est compté une fois au départ de Bordeaux et une fois à l’arrivée à Lyon.
- Source : Union des aéroports français.
graphiqueFigure 2 – Évolution du nombre de passagers des aéroports - Occitanie

- ¹ : la fréquentation des aéroports français comptabilise les passagers embarqués ou débarqués. Ainsi, tous les passagers ayant effectué un vol national à l’intérieur du périmètre défini (France métropolitaine et DROM) sont comptés deux fois. Par exemple, un passager Bordeaux-Lyon est compté une fois au départ de Bordeaux et une fois à l’arrivée à Lyon.
- Source : Union des aéroports français.
Classé septième aéroport français pour le volume du trafic, l’aéroport de Toulouse-Blagnac accueille 7,8 millions de passagers en 2023, soit 67 % du trafic aérien d’Occitanie. Avec une hausse de 11 % par rapport à 2022, sa fréquentation continue de croître et atteint 81 % des résultats de 2019. Le trafic des lignes internationales progresse de 27 % et devient majoritaire avec 57 % de la fréquentation de la plateforme. Porté par une forte poussée sur les destinations hors Europe (+51 %), il s’établit à -6,4 % de son niveau pré-Covid. En revanche, le trafic des lignes nationales recule de 5,3 %. Il subit la baisse de fréquentation des liaisons vers la capitale (-8,0 %) qui représentent 28 % du trafic total en 2023 contre 34 % en 2022. Le trafic des compagnies à bas coût augmente de 11 % en 2023 et constitue 49 % du trafic total de l’aéroport, comme l’année précédente (figure 3).
L’aéroport de Montpellier-Méditerranée enregistre 1,7 millions de passagers en 2023, soit une fréquentation quasiment stable (-0,4 %) qui survient après la forte hausse de 2022. La fréquentation de cet aéroport se maintient ainsi à 91 % du niveau de 2019. Le trafic national recule de 9,2 % par rapport à 2022. Il représente 59 % du trafic total de l’aéroport. Fort d’une offre étoffée, le trafic international poursuit son ascension (+15 %) et dépasse cette année de 10 % son niveau de 2019. Avec 452 000 passagers, la fréquentation des lignes hors Europe progresse fortement (+36 %) tandis que celle des lignes européennes se replie de 9,6 % par rapport à l’année précédente. Le nombre d’usagers des compagnies à bas coût baisse de 8,8 % par rapport à 2022. Il s’établit à 63 % du trafic total de l’aéroport, perdant 5,8 points en un an.
tableauFigure 3 – Passagers des aéroports de Toulouse-Blagnac et Montpellier-Méditerranée en 2023
Type de ligne | Toulouse-Blagnac | Montpellier-Méditerranée | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Passagers 2023 (nombre) | Évolution entre 2022 et 2023 (en %) | Évolution annuelle moyenne entre 2017 et 2022 1 (en %) | Passagers 2023 (nombre) | Évolution entre 2022 et 2023 (en %) | Évolution annuelle moyenne entre 2017 et 2022 1 (en %) | |
Lignes nationales | 3 360 466 | -5,3 | -5,5 | 1 026 281 | -9,2 | -1,0 |
Lignes internationales | 4 438 919 | 27,5 | -5,1 | 723 540 | 15,0 | -1,0 |
Transit | 5 595 | -39,4 | -28,8 | 3 606 | 129,8 | -5,8 |
Total | 7 804 980 | 10,9 | -5,4 | 1 753 427 | -0,4 | -1,0 |
dont lignes à bas coût | 3 829 101 | 10,7 | -1,9 | 1 106 650 | -8,8 | 12,3 |
Part des lignes à bas coût (en %) | 49,1 | /// | /// | 63,1 | /// | /// |
- 1 : évolution qui aurait été observée pour le trafic passager des aéroports, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- /// : absence de donnée due à la nature des choses.
- Source : Union des aéroports français.
Les autres aéroports régionaux (Perpignan, Tarbes-Lourdes, Carcassonne...) suivent à quelques exceptions près des tendances similaires : un trafic total qui progresse avec des hausses notables à l’international (hormis Rodez) et un trafic national stable ou en recul (hormis Perpignan et Tarbes-Lourdes).
Nouvelle baisse pour le fret aérien
Le trafic aérien fret et poste de l’aéroport de Toulouse-Blagnac constitue la quasi-totalité du fret aérien régional. Il s’établit à 29 570 tonnes, en baisse de 35 % par rapport à 2022, soit 44 % des tonnages de 2019.
Net rebond des ventes de véhicules neufs
En 2023, les immatriculations de véhicules neufs (toutes catégories confondues) augmentent de 11 % dans la région par rapport à 2022. Le niveau national affiche une tendance similaire. Ce rebond inédit sur la décennie s’inscrit pourtant dans un contexte de ralentissement économique. Il s’explique en partie par un décalage sur l’année 2023 de livraisons qui n’avaient pu être effectuées sur la période 2021-2022 en raison des pénuries de composants perturbant la production. Néanmoins, ce rattrapage ne permet pas encore au marché de retrouver complètement son niveau d’avant-crise (-14 % par rapport à 2019).
Les immatriculations de voitures particulières augmentent de 14 % dans la région sur l’année mais demeurent 17 % en dessous des résultats de 2019 (figure 4 et figure 5). Dans cette catégorie de véhicules, la motorisation électrique confirme son dynamisme (+45 %) et atteint 20 % de parts de marché (figure 6). Les ventes de voitures neuves hybrides (rechargeables et non rechargeables) repartent à la hausse (+24 %) après un léger tassement en 2022. Leur part de marché s’établit à 32 % (+2,5 points par rapport à 2022). La motorisation diesel thermique poursuit son déclin (-32 %) et ne représente plus que 9 % des immatriculations de voitures particulières neuves en 2023 contre 15 % en 2022. Après trois années de baisses consécutives, les immatriculations de voitures à motorisation essence augmentent de 10 % cette année. Leur part de marché s’établit à 35 %, soit un recul de 1,2 point en un an. Les motorisations au gaz naturel, essentiellement des voitures à bicarburation essence et GPL, représentent 4 % du marché. Leurs ventes progressent de 34 % dans la région cette année.
tableauFigure 4 – Immatriculation de véhicules neufs par département et type de véhicule
Zonage | Nombre d’immatriculations en 2023 | Évolution des immatriculations de voitures particulières (%) | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voitures particulières | Véhicules utilitaires légers ¹ | Véhicules industriels à moteur ² | Bus et autocars | 2-3 roues et quadricycles à moteur | 2022 - 2023 | Évolution annuelle moyenne 2017 - 2022 * | |
Ariège | 2 840 | 588 | 48 | 23 | 665 | 10,8 | -7,8 |
Aude | 8 258 | 1 637 | 177 | 18 | 1 841 | 10,4 | -5,5 |
Aveyron | 5 334 | 1 645 | 264 | 67 | 1 462 | 10,8 | -5,9 |
Gard | 18 650 | 4 099 | 532 | 98 | 4 190 | 16,2 | -5,1 |
Haute-Garonne | 37 054 | 8 587 | 1 369 | 98 | 6 805 | 15,9 | -4,7 |
Gers | 3 947 | 1 012 | 97 | 5 | 829 | 8,4 | -5,5 |
Hérault | 29 510 | 6 487 | 571 | 123 | 7 252 | 15,2 | -4,0 |
Lot | 3 413 | 801 | 51 | 7 | 744 | 9,2 | -6,6 |
Lozère | 1 082 | 315 | 81 | 17 | 330 | -2,4 | -7,5 |
Hautes-Pyrénées | 4 656 | 1 026 | 91 | 17 | 892 | 17,0 | -9,4 |
Pyrénées-Orientales | 12 753 | 2 151 | 271 | 23 | 2 946 | 13,4 | -5,7 |
Tarn | 8 560 | 1 612 | 263 | 19 | 1 813 | 15,0 | -7,2 |
Tarn-et-Garonne | 4 996 | 1 509 | 249 | 15 | 1 267 | 11,4 | -3,9 |
Occitanie | 141 053 | 31 469 | 4 064 | 530 | 31 036 | 14,2 | -5,3 |
France entière | 1 817 346 | 390 471 | 50 480 | 6 365 | 328 949 | 15,2 | -6,1 |
- ¹ : camionnettes et véhicules automoteurs spécialisés <= 3,5 t de PTAC.
- ² : camions, véhicules automoteurs spécialisés > 3,5 t de PTAC et tracteurs routiers.
- * : évolution qui aurait été observée pour les immatriculations de véhicules neufs, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Note : données brutes.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris), hors immatriculations provisoires et transit temporaire.
- Source : SDES, Rsvero.
tableauFigure 5 – Évolution du nombre d'immatriculations de véhicules particuliers neufs
Occitanie | France entière | |
---|---|---|
2017 | 100,0 | 100,0 |
2018 | 103,6 | 103,1 |
2019 | 105,0 | 104,7 |
2020 | 81,8 | 78,5 |
2021 | 81,1 | 79,2 |
2022 | 76,3 | 73,1 |
2023 | 87,1 | 84,2 |
- Note : données brutes.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris), hors immatriculations provisoires et transit temporaire.
- Source : SDES, Rsvero.
graphiqueFigure 5 – Évolution du nombre d'immatriculations de véhicules particuliers neufs

- Note : données brutes.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris), hors immatriculations provisoires et transit temporaire.
- Source : SDES, Rsvero.
tableauFigure 6 – Part des véhicules électriques dans les immatriculations en 2023
Occitanie | France entière | |
---|---|---|
Voitures particulières | 19,9 | 16,7 |
Véhicules utilitaires légers ¹ | 7,1 | 7,7 |
Véhicules industriels à moteur ² | 0,7 | 1,3 |
Bus et autocars | 7,0 | 11,7 |
2-3 roues et quadricycles à moteur | 10,3 | 14,5 |
- ¹ : camionnettes et véhicules automoteurs spécialisés <= 3,5 t de PTAC.
- ² : camions, véhicules automoteurs spécialisés > 3,5 t de PTAC et tracteurs routiers.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris), hors immatriculations provisoires et transit temporaire.
- Source : SDES, Rsvero.
graphiqueFigure 6 – Part des véhicules électriques dans les immatriculations en 2023

- ¹ : camionnettes et véhicules automoteurs spécialisés <= 3,5 t de PTAC.
- ² : camions, véhicules automoteurs spécialisés > 3,5 t de PTAC et tracteurs routiers.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris), hors immatriculations provisoires et transit temporaire.
- Source : SDES, Rsvero.
Les immatriculations de véhicules utilitaires légers neufs progressent de 10 % en 2023 dans la région (figure 7). Les ventes de motorisation diesel restent stables pour ces types de véhicules et dominent toujours largement la catégorie avec 79 % de parts de marché. Cependant l’électrique y fait une poussée de 71 % en 2023 et atteint désormais 7 % de ce marché en Occitanie. Dans ce segment, les motorisations à essence thermique progressent de 93 % et atteignent 11 % de parts de marché. Les ventes de véhicules hybrides progressent de 44 % mais demeurent néanmoins peu représentées (moins de 3 % du marché).
Les ventes de véhicules industriels neufs progressent de 4,2 % dans la région. Le diesel domine le marché avec 96 % des immatriculations, contre 3 % pour le gaz naturel et 1 % pour l’électrique. Les ventes de tracteurs routiers neufs (52 % du marché) augmentent de 7 % et dépassent les résultats de 2019. Celles des camions de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (37 % de la catégorie) se replient de 1,1 % dans la région. Les immatriculations de véhicules automoteurs spécialisés (ambulances, fourgons blindés, grues, bennes à ordures ménagères, caravanes, véhicules des pompiers, etc.) dont le poids total autorisé en charge dépasse 3,5 tonnes (11 % du marché) sont en hausse de 10,5 % dans la région.
Le marché des véhicules de transports en commun baisse de 18 %. Les motorisations diesel sont majoritaires avec 76 % des immatriculations contre 14 % pour le gaz naturel, 7 % pour l’électrique et 3 % pour l’hybride.
Les ventes des véhicules à 2 ou 3 roues et quadricycles à moteur gagnent 1,6 % par rapport à 2022 et se situent à 11 % au-dessus des résultats de 2019. Dans ce segment, l’électrique représente cette année 10 % des immatriculations en Occitanie et 15 % au niveau national.
tableauFigure 7 – Nombre et évolution des immatriculations par type de véhicule
Catégories de véhicules | Occitanie | France entière | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’immatriculations en 2023 | Évolution 2022 - 2023 | Évolution annuelle moyenne 2017 - 2022 * | Nombre d’immatriculations en 2023 | Évolution 2022 - 2023 | Évolution annuelle moyenne 2017 - 2022 * | |
Voitures particulières | 141 053 | 14,2 | -5,3 | 1 817 346 | 15,2 | -6,1 |
Véhicules utilitaires légers ¹ | 31 469 | 10,4 | -4,3 | 390 471 | 8,5 | -4,5 |
Véhicules industriels à moteur ² | 4 064 | 4,2 | -0,7 | 50 480 | 11,5 | -2,8 |
Bus et autocars | 530 | -17,6 | 10,8 | 6 365 | 2,8 | -1,2 |
2-3 roues et quadricycles à moteur | 31 036 | 1,6 | 3,4 | 328 949 | -0,3 | 1,7 |
- ¹ : camionnettes et véhicules automoteurs spécialisés <= 3,5 t de PTAC.
- ² : camions, véhicules automoteurs spécialisés > 3,5 t de PTAC et tracteurs routiers.
- * : évolution qui aurait été observée pour les immatriculations de véhicules neufs, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Note : données brutes.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris), hors immatriculations provisoires et transit temporaire.
- Source : SDES, Rsvero.
Léger recul du trafic des poids lourds
Le trafic des véhicules lourds recule sur la majorité des sections autoroutières de la région en 2023, comme au niveau national, du fait d’une baisse des achats alimentaires et des biens manufacturés ainsi que d’un manque de renouvellement de projets dans la construction. Seule l’autoroute A9 entre Montpellier et la frontière espagnole enregistre une progression. Le trafic évolue ainsi de -4,7 % (A68 aux abords de Toulouse) à +1,4 % (A9 Narbonne – Espagne) par rapport à 2022. La portion la moins fréquentée par les poids lourds est l’autoroute A66 entre Villefranche-de-Lauragais et Pamiers avec une intensité kilométrique de trafic de 620 véhicules lourds par jour et par kilomètre. La plus fréquentée est la portion de l’A9 entre Narbonne et Montpellier avec 12 640 véhicules lourds par jour et par kilomètre (figure 8).
En léger repli entre Orange et Montpellier (-0,4 %), le trafic augmente légèrement entre Montpellier et Narbonne (+0,3 %) et entre Narbonne et la frontière espagnole (+1,4 %).
Avec 7 750 poids lourds par jour et par kilomètre, le trafic de l’autoroute A54 entre Nîmes et Arles baisse de 1,4 %. La baisse est plus forte sur les autoroutes A61 entre Toulouse et Narbonne (-3,2 % avec 5 370 véhicules lourds par jour et par kilomètre) et A68 entre Toulouse et Albi (-4,7 % avec 2 650 poids lourds par jour et par kilomètre).
Des reculs de trafic de -1 % à -2,5 % sont relevés sur l’A20, l’A62 et l’A64 (portion interurbaine).
Le trafic de l’autoroute A64 dans sa section périurbaine concédée au sud de Toulouse reste stable.
L’A66 affiche aussi un recul marqué mais peu significatif du fait d’une faible circulation de poids lourds.
tableauFigure 8 – Évolution du trafic routier de poids lourds sur le réseau autoroutier
Tronçon en Occitanie | Intensité kilométrique (en nombre) | Évolution entre 2022 et 2023 (en %) |
---|---|---|
A 9 centre | 12 640 | 0,30 |
A 9 nord | 10 640 | -0,40 |
A 9 sud | 11 410 | 1,40 |
A 20 | 3 000 | -1,00 |
A 54 | 7 550 | -1,40 |
A 61 | 5 370 | -3,20 |
A 62 | 3 940 | -2,50 |
A 64 | 2 180 | -1,80 |
A 64N | 3 050 | 0,00 |
A 66 | 620 | -4,60 |
A 68 | 2 650 | -4,70 |
A 75 centre | 2 860 | -3,70 |
A 75 nord | 2 530 | 0,30 |
A 75 sud | 3 110 | ns |
A 750 | 1 450 | ns |
- ns = non significatif
- Note : L’intensité kilométrique correspond au nombre de véhicules par jour et par kilomètre.
- Sources : Autoroutes du Sud de la France – DIR Massif central.
graphiqueFigure 8 – Évolution du trafic routier de poids lourds sur le réseau autoroutier

- Note : L’intensité kilométrique correspond au nombre de véhicules par jour et par kilomètre.
- Sources : Autoroutes du Sud de la France – DIR Massif central.
Les bons résultats du port de Sète portent le trafic maritime de commerce de la région
Le trafic maritime de commerce augmente de 2,3 % par rapport à 2022 pour atteindre 7,3 millions de tonnes de marchandises traitées en 2023 par les ports de Sète, de Port-Vendres et de Port-La-Nouvelle. Les importations demeurent largement majoritaires (73 % des tonnages de fret).
Le port de Sète concentre 77 % du fret portuaire de la région. Son activité augmente de 6,5 % en 2023 tandis que celles de Port-La-Nouvelle et de Port-Vendres baissent respectivement de 11 % et de 4,5 % par rapport 2022 (figure 9). Les ports de Sète et de Port-Vendres dépassent depuis 2021 leurs tonnages pré-Covid, mais Port-La-Nouvelle n’y parvient pas encore.
Le trafic de passagers (croisières et ferries) dessert les ports de Sète et de Port-Vendres (254 000 passagers dont 249 000 à Sète). Il progresse de 20 % à Sète, soutenu par les bons résultats de trafic des ferries (222 000 passagers) en hausse de 31 % par rapport à 2022.
tableauFigure 9 – Evolution du trafic maritime de marchandises (Sète – Port-Vendres – Port-la-Nouvelle)
Port | Fret (en tonnes 2023) | Évolution entre 2022 et 2023 (en %) | Évolution annuelle moyenne entre 2017 et 2022 1 (en %) |
---|---|---|---|
Port de Sète | 5 657 104 | 6,5 | 5,8 |
Port-la-Nouvelle | 1 371 106 | -10,8 | -3,2 |
Port-Vendres | 298 746 | -4,5 | 2,1 |
Total 3 ports | 7 326 956 | 2,3 | 3,2 |
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Sources
Définitions
Immatriculations de véhicules neufs
Les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris). Les immatriculations provisoires de véhicules neufs et celles des véhicules en transit temporaire ne sont pas comptabilisées.